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2» LA TECHNIQUE MODERNE PHYSIQUE INDUSTRIELLE ETUDE GRAPHIQUE DE LA DISTILLATION FRACTIONNEE INDUSTRIELLE” a thtorie dex solonne ‘ete théorie, leat pombe, ainsi que nous le monirone dane U dude ci-detous, de remplacer I ‘Phiques, qui permetint de réroudre um ance grand nombre de problémes expordicl. Mae el expand suff pour permetire ‘Sealle principe de la méthode ‘ronteproblemes qu'il peut rencontrer. 1. — Classification des opérations de distillation. Les opéritions industrielles de per en deux grandes catégorie, qui di par le but & ateindre que par lee moyenspmployés. Ce sont ‘1° La diaillaion proprement dite, qui sataque avx Tiquides ormés p 2" La‘rectication, qui comporte en outtelélimination de con {tuants présenta en fibles proportions het mows oceuperon fel qe del ainilatonproprment 11. — Description sommaire dune colonne & distiller. séen dans Vindustrie sont trop sicidans une description détalle. ‘Nous nous contenterons de Les colonnes 2 distiller ‘connues pour que nous ent Cette précaution ne fous semble pes inutile, Ia ‘Tanconatructear un autre colonne &diniller Uraiterpar un taysu Alig. 4), appelé yar dalimentaion Lr point darrivée de ce tuyau partage la colonne en eax trongone. Le trongon iaférieur en- ve au mélange ditller composant Te plas volatil; ‘ous lui donnerons le nom Ae colonne fépuisement. Le est le plas fréquent, par dela vapeur cirvula V ou injectée dans le liquide. Liexcédent par le siphon S. ipétiear de la colonne enrichit les vapeurs en celui des constitvants qui est le plus volatil;nous le nommerons ‘olonne de concentration, La vapeur sortant de cette colonne passe dans un fsiscean tubulaire refroidi, elle y subit une condensation particle dot le nom de condenseur que nous donnerons 4 cet apparcil. La (1) Btoonarme. — Sones : Dstilation et rectification indus triele, Pati, 1894; Chimie et Induce, freee, wont deere 1 toucher au point de départ de ‘aloule par dex consractons gra= lecteur de résoudrefaclement tes difé- 4 liquide retourne dans Is colonne par le ye Ligue de rerogradatin. 2D et va, apres vapeur qui yan B et co {La vapeur non condensée sort par le (a Tiquéfaction complete, A lcprowvete de tinage m= ypothéses fondamentales. Pour pouvoir étudicr la marcbe d'une colonne bi ferons plusicure hypotbtses, savoir ‘Qui n'y « aucun échange de chaleur entre l'appareil et le milieu ambiant, en dchors du condenseur et du dispositif de haulage V; 2 Que It pression régnante dane V'spparcit est la pression atmosphérique, du haut en bas de lacolonne ; ‘3 Que la vapeur qui pénétre par barbotage dans an pl i par le liquide du platen Lorsque nous aurons ctudié d'une facon compli le fonction nement d'une colonne & distiller, nous verrons jusqu’® quel point nos hypotheses sont Iégitimes et comment leur nonsréali Sation modife la théore. Enfn nous eupporeroas connues la composition de la vapeur émise par un mélange donné en cballition sous Is pression wrigue, la quantite de chaleur 4 fourair 4 Tonite de se de ce melange liquide pour la porter de la température 0" températore tinférieure ou égale & aa température d'éboli= tion (chal (temperature), Ia quantile de chaleur nécesssire pour porter unite de masse de ce mélange liquide de 0° ara temperature d'ébulltion et la vaporiser totale: ment & cote température (chaleur totale de la vapeur saturente 8 celle température. IV. — Notations. Nous désignerons par des letres majuscules toutes les quan- tits relatives aux vapeurs, par des luce minuaculer celles qui serapportent aus liquides, ‘Nous appellerons ‘mla masse du mélange & distiller introduit par unitéde temps anala colonne, titre en celui des deux conatituanta qui est le plus vols ‘de ce constituant contenue dans [a Ail, clestacdire Ia man du mélange: Teur totale bls température & laquelle il se trouve au rae moment de son entrée dane la colonne M’, la masse de liquide coulant + Véprouvette dane Tunité de ‘qui sort par D galement Ia masse de vapeu Cheon tive " ri eve! la ase ele ize du liquide de rtrogradation; Chaleur toalek son entrée dana ls coloane; provieoie- ment nous admettrons que le liquide de retro dang la colonne asx températre ballon, done pérature low titres ot chaleurstotles& la températare LA TECHNIQUE MODERNE. lion des liquide et vapeur surmontant Te plateau de ‘ang fle platenu de rang 4 lant & la base de a colonne: im latasee dliguie tombant par ont de temp dy platens de rang f dans le plate ‘unite de temps do pla eau de rang f pour pencirer dans le plateau de rang F + 4; (Pe nombre de plateaux dela colonne. 'V, — Equations fondamentales relatives an condenseur. ‘Toutes les équations que nous allons @tre amené A éerire reposeat sur la remarque qu'en régime normal, il n'y a, dans tecune partie deV'apparell, ni accumulation de matiere, mi accu- mulation de chaleur. Dane le condenseur, la masse tt E ae matiére qui entre, est gale a totale quien sort, M! 4m’, cee qui donne Ia elation Mya Wms) a masse du constituant le romance [Me plus volait qui entre, M,C, fst égale ala matte de co ase fonstteant qui sor, MC ime dot MsGy— Cb me. (1) Posons eat dispositit de lage; a4 construction est telle que novs_pouvon metire que le liquide qui se forme est dlimine de suite et soustrait§ toute action alte eure de I vapeur restant Prenows dans le condenseur deux sections planes infainent soisines (Gg. 2). A travers Ia rection supérieure passe It qu tité de vapeur M’, au ttre Cz a travers Is tection inférieare passe la quantité de vapeur M,— aM’, au tire C,-} dC’ fenfa, entre len deox sections considéréer xe forme une mas ‘QM, de liquide au ttre ¢,- ra derivant que le consttwant Ie plas ‘olatl se conserve, 0 4M = MC, — (M, — aC, + AC, De lt noustirone iy ttre de la vapeur émise par le Tiguide de titre C’, ort une fonction de C',;itenest donc de méme du second membre de lt relation précédente, Nous pouvons done intigrer les deus bres de la relation. Les It le fait q M, etson titre sy, quenbas ces mémes quantités sout M'et C. Ona done La relation qui lie ©, cen général, comples inexprimable par une formule simple. Lintigrale est done dif cile 8 ealeuler. On trouve st valeur en construl donnant yt en fonction de C,, et en remarquant que V'in- Légrale représcnte la surface comprise entre axe des abscisses, Inourbett les ordonnées Cet Gp “On a Thaitade de consider le rapport le rérepradation ‘irs nous poserons done neqenan 1» VI, — tude du condensour dans le cas de la distillation de Valcoal Prenons comme exemple, comme novs le ferons souvent dat lation de alcool. Les tables de Sorel) F nous donnent les valeurs de c' connaissan’ © et nous permet: fd Gable a courbe I dela gure 3. ae] GBF BeBe BOE Ue Eo: Fe, = Goutbe dapsaat gota en onlin de pur lov mlanged easel Possédantcettecourbe, i et lacie d'en dédure cllequi donne 4 en fonction de C’, (4) (i) Sousa > Disilaton wt recticaion Wndustielle, arin, 1. 2 LA TECHNIQUE MODERNE nom, et Supposons que nous nous proposions d'obtenir de alcool & 96 Gok, e'estkdie titrant 0,025. Ce ttre est la valeur de © tt les surfaces & mesurer pour obtenir lee dillérentes valeurs K sont limitdes par Fordonnée @abscisse 0,925 et une ordonnée variable d'abscisse Cy. En donnant dillérentes valeurs & Cy, nous i. 5, — Con pouvon: tracer la courbe repréteniant les variations de Ren Fonetion de Cy (Bg. 5) Lezamen de cette dernitre courbe met en évidence le pew action qu’ Ie condensear ar Te ool); pour den valeurs tre grandes dle rtrogradston Mle tire den vapeursqul sorter dela colonne et eel de liguide abtena a 'éprouveite de Urage sont exceeivementvolsina, Pat ‘temple, pour obtenir un enrichinsement det Ges eert-dire Paster date 0,911 au tie 0,025, il fou employer ane retro, radation egal Testde watevidence que plu la rétrogradation et forte, plo 1a depen de chaleur ext grende,pulague le liquide rétogtids dit dive aporiné de nouveas. Par ralton ddesnomie, nous ne powwons done employer des Hirogradations elBeaces “au point Je vue de Tentichise bent par le condeasesr, eto ‘rat rvalde concentration dit 12 fae dane fe clone issement des vapours en VIL. — Btude du condenseur dans lecas de la distillation de Tair liquid ne fant pas se figures que Timputasance de condenseur, aupointde vee de enriches. tment, ot genértesellorcslte deco ques poor an liquide de tieealeoolique woisinde WG | ___ La tes vapeure ont sensible tment la méme composition que le liquide Tour un mélange gueleongee, il en est pax forcément tle condenseur peut jouer'un re directement fence it que, dans les apparels. Clande, avant I dilation, ‘St fondensé dane tn uiscenn tubule Fy, 6), lacs hae de i colonne et plongt dane Foxygineligide provenant Aen dation. Ce ence fonction sebement come ce a a ie 7 — Conrbe donaantz7—1-z an foe de pot ls mdlanges oi nygine condenseur et permet d'btenir facilement on gas tré riche en La courbe UI de ta figure 3 nous donne C’,en fonction de <, pour les mélanges azote-oxygine. On en déduit Ia courbe de 1, Agure 7 repréenunt les striations det en foncton de ; (les tees sont exprimés par rapport 4V'szote danse mélange, cops dant plas tale Tope) Daa cote ln W eracgent.Tnce da conden a | [a rogradation seur est fixe: cest celle de Tair atmosphérique. Elle» pour ‘valeur 0,75. Fin fanant varier larétrogradation, nous agisont sur La relation qui existe entre C” et lest représentee par la courbe de la gute TU) Es sali wen ent pov ou bh cn dear ps los: Le Gases on vit les: In prealre, Fy est parcourse par alr dane le gene Steendant ta seconde, Fy, dans le nensdeveendant. Lee gouteetes roam, at effet du condenseur est considérable comparativementd cel btenu dans le cas de U'aleool; une rétrogradation gle 83 per- met en effet de passer do titre 0,75 au ttre 0,90, cestacdire Tobtenirde Vazote presque pur. et exemple nous montre que le condenseur peut partciper directement au travail de concentration et quil ext ilegtime de ‘paver son dtude de eclle de le ealonne. ‘VII. — Role général du condenseur. fous venons de voir que le condenseur peut ne pas produire ‘ue variation sensible du tire dela vapeur sortant dela eolonne est done won rdle général? Dans une colonne & ditiller, les vapeurs qui wélévents'enti- chisgent an contact du liquide qui descend. Ce liquide ne peut se former dant Is colonne, pusque ls change thermique avec Vextérieur sont nuls, ou tout au moins trés f eur a pour but de provoquer #1 formation, [ournr sla colon le liquide nécesseirau lavage des I remplit ce réle dans tous lex cas, et c'est peutttre cette raison qui fait négliger &tortVentichissement quill peut directe- ‘ment provoquer. IX, — Equations fondamentales relatives & la colonne de concentration, Considérons (0.2) la partie de la colonne comprise entre le p' plateau et len + 1", ce dernier tant pris dane la colonne de Berivons successivement que Ia masse totale de matiére qui ‘entre dane cette partie de lap ‘ {quien sort, quil en estde méme pour le con {i et poor la chalew Pain Met mM By m sera Mjlyemey ites truant le plus vole ‘On obtient sine Tee trois équations X. — Construction graphique donnant de proche en proche le ‘tre du mélange contenu dans chaque plateau de la calonne de concentration. Batre les équations da groupe (3) nous pouvons éliminer M, et ‘mex 1- Nous obtenone aint oo Supposons conns le pier de range 3 aépend deM; si nous nous fizons la valeur de R, cette quan- Uié est done coniue, II en est de méme pour

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