GRANDES FIGURES
ainsi mouarat
La mort de Bayard... n’est-ce point un
souvenir scolaire de notre enfance? Ciest
aussi un grand moment de histoire de
France. Il ast juste de I'évoquer & occa
n du 450° anniversaire de sa mort
se. Duissante coalition
Htalie, dans cette. année “1524. Charles
Quint “avait qwomis son appa aug
Drinees itaiens, et ll leur envogeie dotse
rmitle Lansquenets” ‘Les. Vénitiens valent
engagé, de‘leur ebté, les Yneileurs costote
ther
‘Le marquis cle Pescara, Fer
cesco W'AValos, commandalt Tarmés espa
ole, clans laqiele les arquebusters bases
Se distingustent par’ une Lactigue aed
Seuse, tenouvelée sles Scythes "Nes adrolts
au Ur, is visaien wwsiguement es chet,
Jes ahattalent da premies coup ‘Parquetmeg,
ot tuatent A tote tee aan on a
eu Je tempe de repondre a Ween ha
Par es oalltes Hy" avait Heme un
Prince tranpals, le connélable de Bourbon
ui, était passe au service. des Allemance
Comment “denomrer cette annce’. Les
‘eilleurs capitalnes d"Allemagne et a Laie
Ja ‘commandaient. lls avateet: tout fais
eux, Vargent, les munitions ta guake
hhumirique, ef avssi "excellence tes Coma
tants ue ies cies de hanes avalent thes,
Lee ‘vice-roi de Naples et te
Matignan avaient aneng. ee
escadrons. ‘Aces pitssants ef
ouvatt opposer” que des régiment
Sants, mal ravitailes eu viveee ey
tions:
Mal commandés aussi, ca, ais te début
dies opérations, Bonnivet et Bayard state
affrontés, Pamiral, orgueilleus de sou thre,
Wadmettant point qivon diseuthe ses. tne
tructionsy et ‘Ie bon Chevalier désois de
servit, en subalterne, sous les stds d'un
courtisan gil navait jamais faitces Deeuven
et qui-accumulalt tes plus graves ‘erreurs
formait_en
marquis de
ish, Teurs
iS, on ie
Insite
Bonnivet l'incompétent
Bonnivet était courageux, mals dans cette
guerre of Hon avait contze'sot les meilleurs
tacticiens de Vepoque, Te courage ne rem,
plagait pas le talent.” It sous-estima ty
legére les forces de’ ges “udversaites “qu
avaient levé une des armées les plus imo
148
fantes de I'époque. Enfin, il eat le tort,
impardonnable dhez un chet urmée ae
ne pas comprendre ta valeur du capital
ul Servait s0u8 ses ordges,
Ge tut une fante de Frangols Ie avoir
Nésctvé. A Bayard un tang Ssubalteme; at
encore plus de lavolr place aupres dun
homme ‘eivole, vanitenw et vindleatit, qul
entendait commander en maitre absofu‘et
he recevoir de consells de personne.
‘Au leu de solicitor les aks de Buyard qui,
ayant si evavent fait campagne ey Teale
eounalssait’ toutes les ressources du pay
aiblesses et aussi ses resistances, Hm
onnait ses instructions ayee tne morgue
hautaine, comme fl Tent Tait. 4 un jeans
oer tout frais debargué te Paris,
De’ plus, ine s'ocenpait point. tu ravic
taillement des "troupes, et ‘ses regiments
affamés, mal vetus, epulsés par les maladies
Lies blesses, mnsuguant de chevan pune
tales fs ave fet de a
gscadrone nombreux "que ie macquls te
Poseara laneait sur eu! sans rept
‘Les grands chevaux dé bataille eux aussi,
étaient’ morts, parce qu’on tes avail inal
4ourcis et mal soignés Jes chevaliers mone
{alent maintenant de megioeres eourtasee
Don tout au plus pour ta route, qui repos?
daient mal’ 4 Vaneur de leurs wavatiers
Uattalre de “Robecco. montra “bien ‘Tet
dissensions qui ‘existeteut entre: Bornivel
et Bayard, Ti fallait que Pamieat abcde
vraiment de som Incompetence et ae cee
autorite, pour que le Chevalier, toujours tt
Respectuieux et flddle a ta diseipling, sd
ce Jour diseter un ortite
Bonnivet lul ayant commandé de stenter-
rer dans cette petite vile avec dev cats
gens d'armes, Bavard répliqua que pee
{ony Ralbnee i fauaraity notice Ie aeege
ae apne fees ‘ 4
‘our ce, Monselgneur, ajouta-t, je
Yous supplie que vous auvisiez en 0b Yous
‘La discussion s'envenima vite, et ce fut
avveques grosse Tasehemie + ue le plus
faible eda et alia ocenper Robeceo.*
[es choses arriverent inst qurelies avaient
&€ prevues, Los enmenis se masstrent sat
tour de la te, de phis en plus nombre
Bayard cerivit'} Bonnivet edema Ot
secours £ Tamiral esta sourd aust
Tes plus pressants
La garnison de Robecco étalt si ‘aible
que pour monter la garde tous les hones
talent nécessaires. Bavard ie quittll pas
‘appelsBOYORO..
reams, treatm MUARCEL BRION
(temine ae some, tat eh
fe anque de somo tremblart de
Ios, eules pert ear aae t de TAcadémie francaise
los guctteurs cridvent slarme
jdvard se leva d'un bond, et comme il
si nese couchait jamais que’ vétu de som
approces dealt.
Une awit, ewim on Je bon
tombant de’ fatigue et de malad
Lorsque, au soir de ta
victoire de Marignen,
Frangots désira
etre sacra chevalier,
W précis qui
voulait que ce
fot par Boyerd.GRANDES FIGURES
sorlir if du Rorvent déhortd Se
les Francais font retraite
11 dtalt bien tard pour reconnattre son
ferreut, mals Bayard n'écail pay rancunier,
Quand i vit son rival aussi delsit, par:
dona toutes les mesquiteries, et repondlit
— Monseigneur, Je. voudrais bien que
vous me fissiez cet honneur en quelque
decasion oly Ta. fortune nous ‘fat moins
vontraire, N'importe, je vous doane ma {01
dle Tes defendre st hlen quv'elles ne tombe:
Font pas, de mon vivant, a pouvotr des
148
Bonnivet ayant mis sa conscience en
repos, demanda sa tititre et auss! vite quan
pouvait marcher se fit ramener cn France
On raconte que sa bite & quitter te chump
de bataille ne Venait pas tat de la gravite
‘de sa blessure que dela erainte quit avait
Soro en reconasisaataslle des
bannigzes esbagnoles les enseignes la conn
table de Bourbon.
Thy avait, en fet,
ute airs et He eo
fe que tous ‘eux, intrigants ef
Sélaient dispute ta fayeur royal
On dit meme que eest par dépit Mavoir
vu donner. 4. Bonnivet les charges quil
ésirait et qu'il croyait Tu étre dies, ‘ue
Bourbon Hait wassé du ebte de Tenietat
‘Lamiral reddutait done beatieoup. plus
dle se trouver en face de ee rival que Ave
los oe Charles tle Tannoy.” Quelle. que
soit ta raison qui Vavait_decidé & passer Ie
commandeinent Bayard, ott ne 'pourrall
que le Tower de cet ‘acte’ ralsannable si
avait été temps, encore, de réparer Te mal
Bayard prt ares en’ mat, remonta fe
‘moral des Soldals décourages, rassemtbla Tes
fuyards ct rendit un sematant de cohesion
2 ces lambeaus de régiments en sleroute. Il
expéiin sur Ivrea 'artillerie et les bugages,
ft organisa la retraite, restant Iui-mene 8
Waridre-garde avec! ane pane de Siac
‘qui appatenaient teat de Diesbaeh,
Mhis'aen allerent tus, aeeeles par les
Expaugtols gui fes sulvaicnl de ptts, embies
de'coups darquebuse par les Basques
Ge nlétait plus une aemée valnete qui se
aébandast + une troupe fire et courageuse
Drisée de fatigue et mourant de faime mal
are sa taiblosse numérique el son eat Ge
élabrement’ faisait front, hardiment, a
tous Tes assauts,
Des que Bayard eut pris te commande.
ment, on edt ait qu'une ame nouvelle était
entrée dans ee corps epulse. La alunite de
eetie retraite, Maudace avec laquelle
¥ e tenalt tele aux plus rudes
ages, inspirerent ‘aux. Espagnols” un
Fespect Si grand que tes chefs! de Tarmee
Lmpériate Sinrent “eonsell ‘pour saver 3
fallait les poursulyre. plus’ loin,
Ja seule presence dé Bayard semblait a
curtains ‘gage de, victolre, ef tale
toute 'énergle ide" Peseara pour Tes pet
suader de. continger In lutte, Encore!
effort, disaltl, et nous “en vienlrons. &
bout
Pendant. ce temps, te
Seure comme sit west €16 Un 5
falsoit ‘marcher es gens armies, et 56
pas," tousjours le) visage
Ws, et Pespée au poing,
cur dornoit plus de etainste que ung cent
autres
On alteignit ainsl te village appelé par
les chroniquenrs. Ravisingo, dane! tes eave
fons d'iviea. On bivotlaqua le soir’ du
38 avell 1524, pour repose Tes hommes et
tune vicille queretle
nélable, venant ie
unbitieus,mais Bayard, qui se sentait
{alonn par le Espagnol fit Hever te emp
Av'milic ea nits et se retra Geritte
tin rep de fern, ol pensait que Feninemt
ne pourrait pas le surprende,
m acca, cette Tols encore, ax mar-
cneurs estennes que sueguer, heurer de
Scimmell pts on be remit en route, das
Taube ete
‘Peseara, copendant, Bradt Jes stapes. 1
Tasiemble es" chevarelegersy dont
itait pits rapide que gale as sens
Toucdement sms: Les arquedt
store basques, aur tr dnineble, etaent
Tones en eroupe des cavalier.
Tire deux adversates ne teouverent 6x
petienee an lever au soldi Nul'me nous a
Beau eeu enveiopod fe ramet
pirpres et sen rouge de sang comme
Eclal'guk avait annonce Is raort dh gent
cine de Nemone,
hoe donné par lex chevau-légers et
tes arqnebusier ful sl violoot que I'sttre=
garde fut enfoncge. Dqa Tes Bypagnols
Pilalent les agages, out Bayan see
{ouciait pss beateoup, mays a moment ot
Ie bon hevater it quite fasment main
Basse ser deus pidees Wariileie De put
ipporter de vole sey Deaunc canons tomber
sntve ies msins de Fene
fe yais les Teprent,
Be il'senfonga dans la melee
En tonant téte aux Espagnols. seul,
— Je vals avec vous, répondit Jean de
Ghapdnnes, selgnenr de “Wandenesse, qui
Gait le feere de Ly Pallsse, le vieux carlia-
made de guerse de notre Chevalier.
deux coups d‘arquebuse
Has, tes arquebusiers basques visaient
bien. De deux eoupe qui partirent en meme
temps, Pun tua Vaitlenesse, Gul mouret
Str te! coup. Mautee:attetgnit Bayard a
CHE, et hut besa T'epine darsale
ust eracLil, et ieampolgna argon
de sa‘sele pour we pas tomber de cheval
Gous. quiVentouraitnt Pentendirent cher
‘ucore s Helast mon Die, Je sue mun
‘On wentpressa pure secouti, mais toute
aide des hommes ne poayail plas rien pour
fn. Sentant que ses faress V'abandannatent,
Bayan tira son epee ul depeis slong.
temps tui Lena compagnte dans toutes ses
eampagmnes et qui avait si bien besoue pour
fa'France, la feva devant ses Yeus, puis
Uiaisa la roix que format “Ia” palgnée,
Comme. vr avail" voula agspeter a ce
genie a devotion, anh avait pour mots
emptor et Eamour qu poral 8
MNptiserere mel, De, secundum aga
amigericondtam tua, div eneare
Soudlain i se tut. It était devenu. trés
ale et. vacllait. sur sa selle. Un jeune
Koramte, gut hil servait de’ maitre a’nitel
Tinida alors 3 deicendire de son ‘elueval.
Cetaie “un “Dauphinols, Jean Jofrey, uh
opal quelques années ie servail fhdbieinent
et Vescartail dans toutes ses aventives,GRANDES FIGURES
Rayard rouvsll les yeux, Diun geste id
montta un ehene gui Se dressait aon lois
iota, et it At signe quit voulait repose? &
Vombre de cet arbre véngrable,
Qu’on me melte en sorte que fale La
icy. pramdant Jest urea ermal
jerne leur ai jamais tourné fe dos, et Je
est Tak ae m
Jean de Diesbach, le chef des laneque-
neis, sapprocha alors, suppllant Bayard de
valent fabriquée aveo leurs pigies, mal i
Tofusa de sen aller avec eux.
‘Les Swentures étaent nies. A. d’antres
les belles chevauchées et les nobles butalles.
Bayord vonlait mourie em palsy face a face
avec Diet
pew ama conselence; 1
{wabréger crucllement ia
ee
Jeremie, je_sens toutes les dowleurs gill
est possible de sentir, hors ta mort laquelle
ime prendra Dientot
“raeques Joffrey pleuralt, agenoulllé
pris de son chef. Bayard lul Zour, et caressa
Er tote qui s'inetinat vers te mouran
acques, ‘mon arm, laisse, ton devi
cet ie youloir de Dieu de mrter de ce
monde, Par sa grice j'y suis. longuement
demeuré et j'y al regu plus de bieus et
Ahonneurs qite je n'en merit
e Tout Te regret que jai 8 mourir c'est
aque je n'ai pas aussi bien fait mon 3
Jee devals. (etait bien man esp:
Jfavais plus longuement véeu, d'a
fautes. passées; mais puisquill €
Je. supple mon ‘Create
‘voir que
vender
fest ainsi
par son
Infinie’ miséricorde; pitié de ma "pauvre
ame
ai conflance quill le fera et que pa
sa’ grande et ineampréhensible bone fl
n'uscra pas envers mol de rigoureuse Jus
Au loin, des escadrons espagnols appa
rurent, qui se dirigeaient au galop vers le
groupe dhommies tassemblés sous fe ehéne
Bout epargner & ses-compogmons In honte
de tomber entre es. mins de Venn
Bayard les suppliait'de sloigner, mais Hs
hen voulalent Hen Taiees
Alors le bon’ Chevalier pria som snaitre
a°nbtel a’ éeonter sa contesston, pulsquril ry
fiyalt. pas Ihde prétre qui pat. recevoir
Taveu de ses faut et fui €o donner Vabso-
ation
plus Aub dicter ses “dernitzes. wolontéa,
Brest nal prévot de Paris, Alegre, il
onfla| son testament. rapidement. forme
Ii nvavatt pas de grands blens a egver, et
tout ce quit possdait, i te laisall A son
Inte Gedrues erat
Quand Hh egt alos ole, de ordre dans
seqraffaires el fa sa paix avee Diet i
tousaient
avait pas ¢
148
-—— —
— Mesteigneurs, je vous en suppli
allez-vous-en autrement. vous. tomberier
entre les mains des ennemis, et cela ne me
Serait aueun prot car cen est fait de
Moi. Adieu, mes ons seigneursel-amis,
7% Sie vous supplie en ole, Mouselgneur
WAlegee, de saluer pour moi Te Roi note
maitre. ‘Dites-Iuicombien fe regretto. de
mavolr pu le servir plus longuement et
fque Jen" avats bien Ie desir. Sauer aus!
Messeigneurs les princes, Lous Messelgnewrs
mes compagnéms, et genéralement. tons les
gentilshommes du tre honoré rayaume de
France, quand ous Tes verrez. »
Tis slaccrochalent a ses vetements, mais
tance, ‘et comme iis falsalent mine de
ester if un geste : Yordunne
Dociiement, ils elren
ui baisaient let mains, avec beaucoup dle
armies, et le groupe de cavallers ennemis
Grandissait. On vost brller les cimiers des
casques et otter les. étendard:
Toflrey restait seul aupres de
pulsé, avait fermé les yeux. Le ve
thit les branches du chéne. “Quan
[iaiates et'Teegéminsements euFent cost,
es oiseaux recommencerent 2 chanter.
le chevalier va mourir
Quand Bayard ouvrit les: yeus, sn
valiercouvert dune armute. splendid,
Tbrilant de soles et de panaehes éualt devant
Tui. Bayard sort. C'etait un adversaire
Gigne de ini, wnvalllant soldat, un grand
sttatige : le marquis de PescaraLe. général espagnol, était étonné, de
ol lt Meme The cote rane
rupees date plenrait- wm enfants” Quan
‘"Feconmut le. Chevalier sans per ef sans
eprociey le marquis sauta. a bas de son
thoval et s'approcha, pin de respect et de
compassion.
P plat 8 Dieu, gentil selgneur de Bayard,
cqwil men eat coute one. quarte demon
Shng, "et ate, sins’ mous Jen cline
(Ne vors 1488,
Guillaume Goutfier
de Bonnivet avait
eu la chance d'etre
‘loves avec Ie
futur Frangols
Bevenu rei, celulct
fit ta fortune do
son aml dentance,
Jequel par son
incapooite, fe le
‘mathour de son
ro} ot dela
France. I mourut
dans fe désasere
de Pavie qui
‘aveit provoqué.
Plorro du Terrait, »
‘chevalier ae
Bayard, était fesu
dune vieille familie
savoyarde.
Ne vers 1473,
servit avec un egal
‘courage et une
loyauté sans feille
trois rois de
France
Ghartes Vil
‘Louis Xi
(et Frangois i*
inanger chair de deux ans, mals que je
Yous tinsse en bonne sante non prisoner!
Gr are" taltement que Je wou Tras
ous ‘apprendriez comblen ai estime Ti
Thauite prouesse gui est en vous. Depuis que
Sal connaissance des semes, Je nal tend
parler de chevalier qul en toutes vertus all
prea eas ;
ist parla pour ta grande gloire que
Bayard était acquise das Wine ne ie
de valllance et de devouement, ul odli
all aes ennemseuxememves Fade et
.
rant, aff que je meuro ei en homme de
uerze, comme Je Ist toujours desire
Peséara stinglina. Pour compiaire ate
aste du Chevalier il ft-dzesser sa propre
fente autour de Fire, intala on Meet
te'ses_propres mains il y'leposa Penne
Bresso,” : bhi
Ti''y avait plus ators, en présewce, deux
foldats) sorvant des. causen’nivales, mals
deux ehevaliers traterneltement unis’ pur le
‘ite up la ehevaterie,anleues du soenne ial,
{ue les hasnrds de in vie avalent entratnés
B"Se"combattre, alors quits elaient alts
our Se eaayeente et Palmer
Bayard ne voullt pas recevoir Jes méde-
cing qul se presentérent pour Te soigaer. 1
Sauellte advotement fe Chapel dm mar
us, aque! Hl renouvela su Pontession faite
th instant. auparavant au pelit-Jottrey.
Blue th dematla garon be Tniaeal seu
“Tandis qui se reevelllaity Peseara a
seat’ son ‘nrmee en ordre de eile, Le
commandements rézomauient une extee
mite & autre dev escadrons, on entendait
Baloper ‘des chevaus, Fouler des tambour,
Sonmer des Lrompettes. “Tous ces bruits
familiers lottalent. aystour de Vagonisant.
Soudain une grande fantare retentity ef
Je pas ceadence® es chevaun, Ia marche
Toure des lansquenet
TLiarmee espagiole d
valier mourant inching
Toment oft ils’ amrivalent i la hattteur du
chéne. Tel était Je dernier adieu de Pescara,
fe'derniee hommage rend Da? wh vaillant
Sanat van
La France me sail pas ce qu'elle pert
anjourd'h en ce bon Chevalier, avait dit
irancols «Avalos, avant de prendre conse
de uh
Le soir tombait. La rumenr de Varmée
en morehe s'lelgnait au loin. Dp nouvea
lait devant te Che-
i s¢9 etondaris au
le calme au crepuseule entourait Te chéne,
ei te silence, Bayard prlatt.
Une valx le tira de sa méditation. Une
voix familitre,
— An! capitaine Bayard, vous que j'ai
tonjours aime pour voire grande proucsse
et loyanté, Jal grand’ pie de vous oie en
et etal!
Le Visage de Bayard devint triste et
sévére, Pourquoi ire trooble. pars) tek
homme, en un tel moment! Le connélable
de Bourbon était devant lui, Dans ses yeu
ily avait uine compassion sincere, de Vaden
rolion sincére aussi, peut-étre du remords.
GRANDES FIGURES
neuro wétalt_ pas au) expltations
Bayard ne voullt pds savote quelle alent
svete tures ea eae oe
Te coat aga ane! abaya
toiteson lol Sans ute Benton eal
ean oon Fal et cere
Bayard no oul pus Fentende, ino vou.
Tats alr ho ee eg Ree
SMAEhE pay pasar de Veen eee
ouch lus Sf tin chumesgue de hone
feu ides devas du oh
Boar Saya scan ae la. aaa
agar conlestaicn wos eoutiae Goan
i'l manna Oy obese at Rol et
Toe a be tae ae
Bontivelat ul incapabiey tn int gant
FoR cat che
et-bow atttes'an mot un jngement,
ou an pardon gh vous pardtapunus
fore tits atta bab ieee
Baia Sage a that ten eee
sonndoasersoufte daat Ges parelr ds
Dallique ou te psyckclope?
oT ae ee scr Mega
pas pte ae er tenes ae nomue ds
Ba trewereaes Rag eeae nega aes
at posts tenrennes cant oes baeal
Bate pats et vole fl
alt Ise ele dt plus un mot
a Aust ames date Sk Reclama Se
feats vain guetelee Laspitonset in
fete eats guerre ghee fans ate
face meses de fs ostes eles,
Sepa cuintencte appetacat t Dla
oe ata anal Pe ete
sian A assistant eltgnalt de aS)
iPS fupprocha ae a gue Tunes Ge
mrande Ura aude Rar catiadee et
ites. "1 pri
SFion Bus tu 10s at, J te sal ule
con eft sere
Gtule pécheur qu Soft Caos toujours
EAU Pateeoi en get Sth tl pase
bee cnemcrrntee te
Heusen ye Cal omnis cgatrenent
Timer na Vie fe nen fopens a tu mo
ie reconnals bien que, fuse. au