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Au début du règne, la mode masculine, encouragée par Louis XIV, changeait souvent,

plus fréquemment que la mode féminine. On portait desrubans, jusqu’à 300 aulnes et
aussi des bijoux. Le roi dansait fardé de rouge et de rose. Les hommes l'imitaient en se
mettant de petits bouts de taffetas découpés en comètes, en étoiles ou en lunes.
La gent masculine portait également de fausses hanches, de faux mollets avec les bas, des
attelles pour rectifier les épaules tombantes, mais elle portait aussi des chaussures à talons
hauts pour éviter de se salir en marchant dans les rues boueuses des villes.

Pendant longtemps, les femmes furent habillées par des tailleurs masculins, mais les
couturières finirent par se faire reconnaître. Les plus connues furent Madame Villeuneuve
et Madame Charpentier.
La mode féminine quant à elle, était bien souvent dictée par les maîtresses royales. Les
dames dépensaient alors sans compter pour leurs toilettes et affichaient leurs richesses sur
la garniture de leurs jupes faites de brocarts d’or, damas, satin, velours, le tout surchargé
de dentelles, passementeries, de prétintailles (découpes d'étoffes qui servaient d'ornement
sur les vêtements féminins). Les falbalas (bandes d'étoffe froncées en largeur garnissant
les toilettes féminines) firent leur apparition vers 1676 et les déshabillés, au sens de
toilettes simples, non habillées, vers 1672.

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