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; A DH VIMPRIMBATE DE FAIN, PLACE DE ODEON. - gospertiennenymrenemne enn ee DICTRQNNAIRE HISTORIQUE ET CRITIQUE . Livi. MECLERC, LEDUCHAT, PROSPER MARCHAND. ETC., BTC. TOME NEUVIEME. -DICTIONNAIRE~ HISTORIQUE DE PIERRE ry Lane cours), cotrtisant lyonnaise *, a été mise engre les auteurs frangais par la Cram du Maine et par du Verdier Vau- Privas. Elle florissait & Lyon sous Henri IT, Van 1555 (a). Ses cou- vres y farent imprimées la mé- me année (A): Elle ne resent blait pasen toutes choses aux” courtisanes; car si-d’un cété elle était de leur hameur, en ce qu’el- le youlait étre-bien payée faveurs, elle avait de Mautre.cer- tains égards Gu'elles nont pas * pour les hommes doctes ; car elle leur donnait la passade gratuite f ment. On connaitra mienx caractére par le passage que je citerai (B). * Elle Labs. © a tort que Leclere éerit Labbe! Son mari wommé Eanémond- Perrin, faa commoree. iv viblez et de cordes, de la le nom de belle cordjdre donné § Louise Labs, iemerr aaa non joard ra al lemearait @ Lyon. Chaufepié a consacré un artide & Louise Tab, Nicarom et Pasadi (@) Ta Croix (A) Ses quores furent imprimees'& Lyon , Las) 1555.J Eltes comprenaent upialogtic en prose. francaise, inki- 1 tile:te Bebatde Folic etd! Honneur; “TOME AX. + L. u aS ET CRITIQUE BAYLE. sy ot plusieurs poésies de son inventi Go! plus lee Berita de divers poston i ea loaeuge, tant’ en vere grees” latins, italiens , - que francais (a) *. (B) On conriatira mieux son carac~ tire par te passage que jo citerai, ] Jered change rien’ aut paroles de da Verdier. Loyse Labe ¥ dit-il (3) 5 couttisane lyonnbise (autremerit nom~ ja la bélle Cordiare pour estre mas ride i un bon hommic ‘de condier } piquoit fort bien un cheval, i raison de quoy'les gentilshommes quiavoyent acces belle Fappelloiont lo capiirine Loys : femme, au demeurant, de bon et gajllard esprit ét, de: mediocre ~ beagle rpcevoit gracieusement en sa ta lg dean, Du Verdier VouPe lent de cats édition, po eee it fille un nommé Chafly . dit “Sesua atte poe be "de vale: Ure me die gens de lesen donde une. nowvelly £2 Sion des OBwrer do Louie z ents i mores He rifampin Sonia nr trite ies ontop kee Tyee, Barta, eta Abaiee avon as is tsi Pion, “ a ; LABERIUS. ‘maison signee cera Shertion de did &dscoure yt que tant 4 la voix qu’ aux instrumens ~ Dwele astoit fort. duicte , lecture de bons livres latins vulgaires ita- liens et expaignéle dont son cabinet 2 ‘garni, collation "ding a erg motifaisit pare de: sor woe ingoyent + non ower four & tous et nullement i ns | iques et de vile condition, ger que argent que ceux Li: luy eus- er voule denver. Elle cima, le agavans honimes sur tous, les favori- sant de telle sorte que ceux de sa, ‘Cognoissance avoientia meilleure part en sa bonne grace, et les eust prefers dquelconque grand seigneur et fait courteisie Cun plustost gratis, qu't Tautre pour grind nombre descus , iui est contre la coustume de celles Keron, mestier et qualite. Ce passag ate cite dans Ta suite de la Critique Générale du Calvinisme de Maim- bourg (4), et on y a joint cette re- marque (5) : « Démosthene edt été P'Bigm aise que In courtiane Las > eft ressemblé 4 cette autre ; il » afaurait pas fait le, voyage de Co- > rinthe inatilement, ni éprouvé + Qa ols fasting mentee comme wn sot 1 Spee ogent da payer son cook» Cette femme faisait en méme temps déshonneur aux lettres et hoaneur : elle les, déthonorait , puisqu’ctant auteur elle menait wag vie de cour- tisane : et elle les honorait , puisque | Jes savans étaient mieux reeus cher, elle, sans rien. payer , que les igno- ‘yaus -préts & lui. compter. une boone comme. - - (4 Lew RVI, pag. 6 Oe LABBRHS (Diowmus), che- valign romain ,.03 poéte, rénssit ~ admirablement a fhiredes Mi | mes: Thn'nsa refuses. d Jules Gé=- _sar-demonter sur le thédtre pour jouer une.de.ces pieces , quoique cela fit fort messéant.a sa.con- dition ct a’ son age. Is'enex- cysq le-mioux qu'il put dans le prologue (A); at wialignement il fit couler quelques traits contre César (B), qui déterminérent ce prince § le mostifier un peu, en lonnant la préférence sur Ini & un autre poete (C). Labérius fut rail por ‘igéron. ce jour-la (a), et lui rendjt bien le change (D). Ti mourut dix mois apres Jules. César (6). Ses vers n’ont pas été méprisés par Horace autant que Pon stimagine (E). M. Moréri a fait quelques fautes (F). ine, le jour gu'il joua pour complaire tales Cétar. (2) Busebius, in Chronico. (A) Mt s'en excusa le mieux qu'il put dans le prologue. } Macrobe nous Ya ; et a dit fort sensément- e, lors méme qu'il sup- pics dune expéce autorté quelle on no saurait résister (1) Laberium asperce libertatis equitem romanum Casar quingentis millibus invitavit, ut prodiret in scenam , et ipie ageret mimos quos seriptitabat. ‘potestas non solism si invitet , sed et pple» cogit. Unde .se Taberius Casare coacuum in prole- go testatur his versibus : tl, eee (B) Ul fie couler quelques iraits contre Chain’ Goat Msbrobe qui nous Papprend (3). 1n_ipsd-quoque aetione subind® se qu’ poterat ulcis~ SSherur inducto habatu Siri qui we iia coveus previperiue se imilis Srclamabate dit pn > Quod est poteatssimum q(ORabat qui bere pote ‘Napte ? G) Mocrobive Sataraal. 1b. 2L, cap. PL, pag. in. 35. (3) Mactob.,ibistem opage344e LABERIUS. i>, Quicites liberiatem perdimus ; ‘et pauld post adjecit:: ‘econ ct malas teat, goes mul iment 0 dieto wniversitds populé’ ad so- Qu tn relate cowrirte impotentiam ejushde dica” ¢ i IL-suppose que Labérive ne piq Gerar que loog-tempe apres Broce dente tempore ipsum Ccesarem of- fendit , et maximé hoc versu Porsb, Quiiten! bertatem perdimas Item et isto " Necewe ot malice Uimest, quem malt tn meat (- (©) César donna la préférence sur Iui & un autre pode. f’ encore tun passage de Macrobe. Ob hac in Prblivom verti favorem. Ia... pro- ductus Roma per Casaris ludos vin nes qui tune seripla et operus suas in scenam locaverant provocavit , ut singuli secum positd inicem materid pro tempore contenderent. Mec ullo Tecusante superavit omnes ; in guts et Laberium * unde Cesar arridens hoc modo promentant) Fevente tiki me victan on; Libri, 3 Spro Statimque Publio palmam et Labe- Yio anaulum azreum cum quingentis sestertiis dedit. Fano Publuis ad La- beriuan recedentem ait : Qui ciwa con tendisti scriptor hunc spectator sub- leva (5). Labérius quelque temps aprés, composa un mime , ot if dé- clara que les armes sont journalidres surle thédtre comme ailleurs ; et que Sil état ddcha du premier rang, la mnie disgrtce arriverat &celut qui lui succédait (6). Mettons ici ces pa~ roles d’Aulu- Gclie(7): C. autem Cwsarem ita haber mabedicentia et arrogantia offendebat, ut acceptiores ct plobation’s sbi esse Publi quam Laberii mimos preedicaret. Rat Ae Pag Ka a au ee Sat ‘ 1m. Hh. (6) Sequcat stim cotminions, miso move inteneee how verse "Nim porsunt prime OMNCE oma i Lemm ere. Suomi, agra cam clariais venerin Einvines wgrbe gt quam darcondary deca. Conestoga cadet pu sequitur yl ent pa ‘trea! cro, ibidem . pag. 348. Teta ARP, opr 3 (D) Il Fut raillé par Cicéron ce Jone th; ot lui rend bien te. chan ' ent j fia als pis gue , ct lui donne permission da se retiver, Labérius vet alfx chercher une place au quartier des chevaers; mais ils firent en sorte quill n'y on trouvit ancume. Cieérot, le Yoyant dane Pembarras, Ini dit: Recepizsem te aie guste saderem. Bird at répondit autre, i angustésedes, gitt solos duabus sellis @): Giedron faisait Pune pierre deux comps; il sx moqmait de Labérius, et du grand nombre des sduatdars de nouvelle eréation , simul et illum respusns, et jin movin senatum jocatus , cifus tra- merum Cassar supra fas auzerat (9)- Mais la réponse qu’on Tui fit le taxait, de patelingge (10) , c'sta}dire , de n’avoir été bon ami ni de Qésar, oi de Pompée : Cicero mal audizbat tanquam nec Pompei io certus ami- cus, nec Carsari, sed utriusque adu-_ Jator (11). Je remarquerai en 1¢ Macrobea confouda Fes plates des chevaliers avec celles des sénatenes : ila cru queles sénateurs s'asseysient sur ce quion nommait les quatorze Danes (1a), et if s'est trompé. C'était Ja place des chevaliers‘depuis Ia loi de 1s Othon.. Sie Ubtwm vane qui nas dustin Obani (13). (E) Ses vers n'ont pas été méprisés par Horace autant que ton s'ima- gine.] Rapportons ce que dit Hora ‘Nectamen ha wibues,doderin quagee cit Ean min at pula pobnata mi et joignous-y la note de M. Dacier : « Horace na condamne La » bériue absolument , id me ensure » pas _méme ses ouvrages ; il n’e + (8) Macro. Ub. IT, cup. HL pag. (9) Adem, ibidem, ot lib. PIL, emp. 21D, Seg Pr ail Stabe controens .” Gijiciens. tapae rire labicume TiS scree, Ua PY, ap. FPP pag (2) Senveay controvers. RVIM. (3) Quod Giere dizi, sri tay taderom, scien fot in Gost glia teak avr, te malar ada im erate ton prin, gl Scorn. FF cap: Ti coap. 6

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