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DE LIMPRIERIP. DE PAIN, PLACK DE ODEON. \ 1 # z ~ DICTIONNAIRE HISTORIQUE ET CRITIQUE: NOUVELLE EDITIO AUGMENTHE DR NOTES EXTRAITES DE CMA Lied, LECLERC, LEDUCHAT, PROSPER TOME DIXIEME. PARIS, DESOER, LIBRAIRE, RUE CHRISTINE. 1820. 1 i DICTIONNAIRE HISTORIQUE DE PIERRE BAYLE. ET CRITIQUE. M. Macciws (Seeasmien ), savant humaniste , a fleari au com- mencement du XVI. siecle, Je n’en parle qu’a Pégard des choses que Moréri a oubliées. + Maccius était un homme fort laborieux , et qui composait dei vers avec une facilitésurprenan- te. en publia un grand nom- bre. Ils'appliqua si fort a écrire, wil se forma un gros creux aux deux doigts dont il se servait jur tenir la plume (a). l per- it un Gls qui avait que dix huit ans, et qui était déja dgc- teur (4). II nest pas vrai que'ses deux filles aient été religieuses (A). Sa définition de histoire enferme une contradiction (B). (€) Tam mate in seribende opera fet, sta ering mans poice ages Fas ed parte calams stringer te etndied ‘tia tracirions do quad sale als oe rest onpierte, Nika Bethe PinscatheT peg. 278, (8) Tire df Nici rythraus, cb. (A) dL n'est pas rai que ses deux filles aient été: yeligicwses.) ‘AG ga’on voie si Fon péut ajouter foi aM Mo- », je comparerai- a traduction avee'le latin qu’il a tra faccio, ditsl, avait deux filles wligieuses qui ccrivaient des lettres latings. Ise ‘TOME x. fonde sur ces paroles de Nicius ‘Ery- thréus (1): Bx duabus foeminis ejus que monasticam ampleza eit disci- Dlinam, epistole aliquot latina le- t-on se fier 4 un hom- sifiesi étrangement les cho- tes Jee plas facites f° bien rappor- (B) Sa definition’ de histoire. en- Grme_ une contradiation. | Voye ossius (3), qui le nomme Sebasiia- nus Maccivs: Durentinus. 1 fallait dire Durantinus. Maccius était de Chateandurant. Com Durai nunc Urbania (, (5). Léandre “Alba liew ait 4t¢ ainsi appellatur ortus ‘veut que ce nommé 2 Speculum juris , q@il Aeait nonce et trésorier tin lV, dani la Romagne. 1) Ei non pas Erthim comme dit Moré i tea a © in Decdpos flea Mt MACCOVIUS, théologiéa pro- testant, Cherchez Maxow ee MACEDO * (Faunooin(a) Pune des plus fertiles phen Xe XVII". siecle y-naquit;4&: Conia bre; an 1596, et, se fit jéunite “Leclere dit qe ‘sppeleit. di: Macdite (@) Depa gut fu eral, ite ma Braceacels Siero hoputaas” mf} 2 ’ Yan. 1610, J) ensgigna la, rhé~ torique ploe pees fa i. losophie! an, la chro- : i ion du yen Fon ieSey, 0 mesomotnr dl quitta Vordre des jésuites , et entra chez les cordeherg Van..." céd I it # cela de rome age ‘de ‘taint Igmsce( A). Tl embrassa avec leur le parti du duc de Bra- ance, élevé & la couronne de ortugal, et publia plusieurs li- vres pour la justice de cette cau- se(B). 11 en France et en: Angleterre. ambassa— deurs de ce prince. Ti fut appelé » a Rome pour des emplois hona— rables; car on lui doana & pro~ feser la, pol€migque cholegicus Sancta Matris ecclesire dans le propaganda breviaria, et sancti Augustin: int fides ot pus hone codla= 2 antl Meme rei siastique dans le collége de la s ot Sapience, avec Ja fonction de censeur du saint office. 1} p: a Reme a Padoue , environ I’an 1670, pour y enscigner la théo- loge ‘Cétait un esprit ardent eh essen yet quia ew beanevup de: querélles(C). On sétotine gqu’avec de savoir et de mémoire, il ait blanchi sous le froc, et n’ait été a & Vépis tT n’a pas manqué de se plaindre (6) Nathan, Sotuel. Biblioth. Seriptoram societ, Jeu, page 235, “Fa fa a Joly, apres 1633;-cie evant. sa BP de don Nicole Antonio, Bidioth so igaa.; tom. 13 pg. 306. Motes que ans pluses tigees, quan a pire Mar edd a pub ice "108. profersaral de Peden, is gale prefleenren phitooo- phie morale, "9 Gelat copendant, suivant Joly, le désie de Néqincopat augue! Ia vobe de fooite ne luk pergoattant par daspiser, qui Veogages 3 catrer dana ym tee ordre. MAGEDO. on Vedt si fort négligé (D). ie bibliothécaires des jésuites wont fait mention que des ou- vrages quiil publia avant que dentrer chea les cordeliers (E). Don Nicolas Antonio donne le titre de quelques autres (F). Ma- éda vivait encore lan 167 était lecteur plus gre, * Les éloges que M. Leti Ini don- ne (d) sont capables- d’étonner tous les lecteurs. * Leclere dit qu'il mourut en 1681, ‘quatee-vingt-cing ans. (d) Dens som Malia regnante.Fous en trou- beres des extraits dans le Polybistor. de ‘Morhofiur, ib. 1, cap. XXIT, p. 269 et ule. (A) IE ne cessu point... de tra= vailler i la gloire de saint Ignace. | Voyer le livre quill publia i Venise, Van 1668, intitulé: Concentus Eu- datoris , et operum sancti Augustin: ‘doctoris. Aprée avoir Sontré amplement dans cet ouvrage que les raisons du bréviaire ont une mer- eilleuse conformité avec les éerits de saint Augustin., il fait voir une le conformité entre ees mé- its et les exercices spirituels de saint Ignace; et non content de et lavie de 85, pour J, owver_une grande sympathie @). {B) Membrassa .. le parti du due de Bragance,... et publia plusieurs livres pourla justice de cette cause. } Entre autres, de jure juscclend ta rus Lusitanice , & Paris 1641, Bee et Propugndeubum Lusitano- Gale ram contri nis Hep jelgicas, in quo ferme omnia utrius~ Belge in gus form arnt unr, stacontinentur, A Paris, 1647, i folio. Je me souviens.d’un passage Texamséron rustique que je m’en vais alléguer. « Les deux fréres de Sainte- » Marthe ayant rapporté quelque a) Faves te Gicemate Aécembiee iB pg V3 tera sd 9g de MAC » chose.dane la Layette de Champa- ch ge eotée F, le-pere Macédo , dans » saLusitano-Gallia cite cela, et fa a» un horome d'un tiroir, Francis » cus Layewe Camparus (3). (©) Ha eubeaucoup de querelies.} Yen parlerai plus amplement uric autre fois. Ime sufft ici de marquer il wencreprit Ineritiqne de car- inal Bona , que parce que ‘ce cardi- nal ue avait jamais che (3). Crest une preve qite Macédo était fier clquarelleur. La republique des let- treba ses breiteurs Macedo en était ua on beat in s'étonne qu'avec beaucouy ae ee etde memoire Davatt pas été promu & Lépiseopat. IL n'a fas manqud de, se. plaindre quion Cede sé, négligé. I. Leti croit que one joate 4 notre siécle, quun tel religieux ait pas été élevé aux dignités de Péghise. Lisez ce qui vous y trouveres les complain- tesde Macédo. £ pure, vergogna det nostro secolo, quando morn, sé po- tris di lui dire quello che ess0 mede- simo scrisse & carte 12 del dottissimo abate Harione Rancati. Bt tamen , tantas- hie Vir domesticis dantaxat insignitus honoribus occubu monastico indutas habitu se . Ogni ino poi vede & chi spesst volte sidannoi vescovaili; e Vattre digni- ta, Benche modestissimo , non tuto far di'meno tal volta di non si dolere della sua cattiva fortuna, onde per tralasciare diversi’ altri luoghi, Ua prefasione al letiore del suo primo tomo delle Collation della Dottrina di santo “Tomaso, e di Seon ibe procal 4 fuco, longé ab jone : omni spe honoris non modd abject, sed etiam amissd : vietimd, veritatis non mactt, sed mactat.. Contigit mihi -jactare in schol, qnod ilfe alter in acie , Disce, lepenty doetrigam ox me , vérnniqgeg Tore, me clare observe que Mabillon «hla of du ne ar gan he oe i ee el et Tectia pe re orn Bae vemtencia ren placebat. | acre “ora om. 1p. as, EDO. Fortuaam @ ‘AAdictun debit, et nulla intce premsin dace. E nella seconda prefasione ail’ apolo- ic San Vincentid Lirinense. Sendend ‘Norse di te wr, Iraj indo del padre MM. medesimo. Scias, mi di auctoribus nihil esse lum , pratey fortunan. In als raihil desi. derari “preter candem (5). On ne saurait voir de plas les marques ae esprit eat et fourni d’tme Tiche'proviston de ostnalzesnese, que galley” que. le pre Aaoedo, dome lorsqu’il soutint pendant trois jours une thése sur toutes sortes de rajets. Voici du détail (6) : Has theses - md omnium expectatione, et admira- tione exceptas vustinuat patsy Dace do, eventu felicissimo., presentibus ‘muds ceelloncine OD: Pree ratoribus sancti Marei, et. compla- vibus senatoribus, et nobilibus Ve- neta reipublice , et magno numero doctorum, ac religiosorum rivorunr, etiam alienigenaram quos fama e200. verat. Interrogdrunt, ct probdrunt Jominem innumeris qnasitis, et ar gumentis doctores, He magiztri om- nium ordinum , qaiius ipse ad voium Tespandit ac si prmeditata omnia habuitset. Tantd felicitate , ut nun- quim titwbaverit, munguire. dubita~ vert, nungquim leserit cunctatus fuerit. Imd ut argueniibus quie viscentibus , aut mal recitantibus, ipse dicehila subministraret, et cor Figeret. Inter quot fait unas » qué: Sacre Scripture male “ei- tdrat + et alter cui. locus Virgilii memorid excidgrat : et tortius , qui autores suspectot sud tententid allegaverat® Prin igttur estimoniam’ cre Seri re ‘com versiss Virgilit seg sarbtroxit suspertov uio- subministravic. Joi be “y cel parates: da Fater Clement Seot (9) * tomas sorte. ny omnis ig sian na at 5) Lets, Neale reguanua; parts FT, p.ig8 . ee Rent Pee Rat ole pet teeta ae ay geen dey aed air Srpd tent cn Pag. ab Tig eed geht Ne Bog, combe ~ fait mention que des ouvrages fei publ seane Ine ener ee ‘obrliers. ] Go-sont des theses de Ron. ‘ioriqoe quill Gusoutenir dros Ma- Bud cod des poésien Ipriques surPa- potlilenp de Frangcie Xavier, et de inte Elisabeth, reine de Portagal, ou dee Aggies sar la mort de Fran gois de yet outre cela. un abrégé de runologic 4 depuis Ie commencement du. monde jusqnes Fanrade 9638. Un traleg de Part pocti- que, et In vie de don Louisde Ataide, vice-roi des Indes. Ce dernier ou- ‘en espagnol. Bo eee dni denne de‘ tare de quelques autres. } Dea deux dont je parle dans la re- marque (B); des Elogi. "ea Provence 1 2 in Tesora Romana authoritatis ici. adversiss Buccinam “Angli, et Lituus Lusitanus , hos est ,onti= men 4 Me Tomane Angtum, i Loudres 5 1654, inck®.; du Serinium divi Aux ustini de inatic yo libero arbite pirata simo P. NV, Innocentio X super quin- propositionibus Cornel Janse- 2 Londres ; 1643, in9*. ; du SeKolee theologiee positivee ad doctri- nam Catholicorum et refutationem Hareticoram aperte, \ home, 1654, incfolio ; et de plusieurs autres. Jone garantis pas que don Nicolas Antonio Marque bien parton fe Hea ot fan née de imprension. Comslter Konig (9), qui vous dira que Macédo a pa- Mie KLvitivolumesit donne le titre de quelques-uins, et nous: renvoi Titalia rwgnante de M. Leti *. ia mentis Innocentii X adver. , MACEDO. XIlls, Giornale de’ Letteratide Van 1676, nows apprend que le Schema Fis tictatior pag. Syne & (lo) Huvenal oot X,v0r 166: Tong-temps plus delat daient dans la Macédoie avant la naissance d’Amphitryon. I s'inté- ressait de telle sorte & ce qu'on dirait de lui aprés sa mort, qu'il soubaitait pouvoir revenir an monde pour autant de temps quill lui em aurait fallu , afin de connaltre comment on Jirait’ses historiens (11). Par cet. in satiable désir de louange,, il rendait plus de justice 4 la valeur de ses en- ‘emis, qu’a celle de ses capitaines; car tout ce qu'il était a ceux-ci., et tout ce quiil donnait i ceu it avec usure. Simplic ibat in hoste quam in cive ; quippe wt suis eredebat magni- tudinem stam destrui posse, eandem clariorems fore quo majores fuissene (quos ipse sicisset (12). (E) Wl prenait pour un crime que Von douldt du succts de ses enire- prises. Ceux qui par son ordre avaient tué Parménion ne lui alle- Tent pas rendre compte de ce service important sans quelque sujet. d’ ‘tude ; car ils furent suivis par des dépulés de Ia province quils avaient gouvernée , Iesquels avaient ordre de les accuse? de plusieurs cri- mes. On étala Jes pilleries de ces gouverneurs, les sacriléges qu'lls avaiemt commis , leurs attentats sur Phonneur des dames (13). Alerandre ayant examiné cette accusation dé- clara que les députés avaient oublié le plus atroce, c'est que les secu avaient cru quiil ne reviendrait j mais de Vexpédition des Indes ; car sils avaient ern, disait-il, que jen reviendrais, ils n'auraient pas ett la hardiesse de se porter 4 ces violences. Hex, cognitd caussd , pronuncia ab accusatoribus unum et id maxi mum crimen esse preteritum , despe- rationers salutis suce , nunquitm enim alia ausuros, qui ipsum ex Indid sospitem aut optdssent reverti, a credidissent reversurum. Igitur hos quidem vinzit, oc autem milituns qui Savitice eorum ministri fuerant , in fick jussit (14). ter (F) U1 etait assez impie pour vou- qromedd conseribends sit Hie. MACEDOINE. 9 dieu.) Uae toe paltque Febliges & eu. ] Une fine politique fore eroise qual ais Bis ae due iter, et A souffrir les houneurs de ‘adoration. Il avait éproavé que cela portait les peuples barbares d'se sow mettre ; et dané le fond , qui oserait prendre les armes contre an conqué= Fant qu'il regarderait comme un dieu? Tl était done de son itérét que Pon et de lui cette opinion avantageuse ; aussi la fomentait~il adroitement. Il était plus réservé dessus envers les Grect qu’envers les barbares (18) : c'est que les Grecs aient plus habiles , et: moins op- posés & ses desseins. ft ayoua un jour ubliquement, que le bien de ses af- faires avait demands qu'il passdt pour dieu, et qu'il souhaitait que les In- diens le prissent pour diew, {dnd pend dignum risu fuit , quod Hermo~ taus postulabat % me ut aversarer Jovem exujus oraculo adgnoscor. An etiam quid Dii respondeant , in me potestate est ? “Gbtutit nomen filié ‘mihi: recipere ipsis rebus quas agi- mus haud atienum fait. Utinam Indi quoque Deum esse me credant | Fa: md enim bella constant, et etiam , quod falsd creditum est , veri vicem obtinuit (16). Je me laisserais aisment persuader qu’a force-de le dire aux autres, et d'entendre ceux qui le flattaient sur ce chapitre , i Vint quelquefois a croire qu'il ¢1 dieu, ou douter oil neP'ctait point ; car il n’y a guére de pensces de va- nité qu’dn bonheur et qu'une puis- sance extraordinaire, avecllee: dune flatterie sans bornes, né soient capables Winepirer (17) ; mais je ne crois point que. cette opinion oa ce doute aieot jamais pu’ prendre 1a-- cine dans son ame. 11 disait que doux choses Tempéchaient de croire qu'il t imraortel , le dormir, et Is jouis~ ince des femmes. “Extys di. jed.iva, conivas Oramie dy in 5 nabacbur nei evreundtun we db wit tyniysner (a) . ‘Nien pocity cin lnadatar Dis aun potatas, r Sevens ane iW rer Mikil ort quod ceedare de sa 10 * dedgraias 9f gem nai 28 ranady ead 4b ‘alge velista ch ine 2 “4 rs x ena ab oi ik - ot lepton (18) Hraivonnalt bien ) quoi ge: we jerament aux prin- . s par rapport i la conti- ence.) Dans le premier fev de sa jeunesse il parat si indifférent a Pé- gard des femmes, que sa mére crai- Suit que-vela n’allat trop loin, et ne Procédat dimpuissance : c'est pour- ‘uoi , du consentement de son mari, elle fit coucher auprés d’Alexandre une trés-belle courtisane de Thessalie, aGn de fondre la glace, et de. le gone du jeune homme: Callixé (elstait le tiom de la belle ‘Thessa Jienne ) fit de son micux a plusieurs reprises pour.se faire caresser , et n’obtint rien (23). Si ec conte ést vrai, il faut eroire que la nature , qui en toutes autres choses avait dté fort di- ligente pour ce prince, fut resseu- se ot se leva un peu tard sur ce Point-I3. On débite (a4) qu'il porta son pucelageen’ Asie, et que la yeuve de Memoon (25) a'eté te premiere femme dunt il ait joui, et que quand ilse maria, il n’avait eu encore af- fire qu’avec cette veuve. Il fallat méme que Parménion le poussat 4 1a caresser , quelque capable qu'elle fit detoncher un homme. Si cela est vrai, ceux qui nous parlent de la eomplai- ced’Alexandrepour Apelles se trom- peat, Ms disent qu'ayant donne peindre toute nue Ja Pius cherie do ses coneuidines (6) & Apelles, et s'é~ tant aperou qu’Aplles en était devex nuamoureux, il fui en ft un présent. Cette histoire et celle de Plutarque sont incompatibles ; ear la veuve de Memnon ne fat prise que lorsqu’A~ Texandre se, rendit maitre de Damas, ct co Jes, assez long-temps avant. la prise de Damas. On pourrait rendre bom= patibles_ ces deux histoires, si Pou supposait, ou qu’Alexandre niavait ort eneore joui de sx concubine lorsqu’il en fil ceasion au peintre, ou (23) Theopbrastas Episte eferente Hierooyme yin igs apud Aibevaom bX tape PCA) Plata, in Atos. pep. pela Basson, Fe dnt wala Particle et Place Camm t 4 Ephése qu'il connat Apel. ” wil Ia lui douna 3 peindre depuis Ia prise de Damas. Mais la 1°¢. de ces feuux suppositionsastcontre Phistoire méme dont il vagit ; car Pline (a7) ui la rapporte nese contente Fobserver que cette mottrense last fort belle ‘aby > ot da plus aime toutes les concubines d) ‘Alexandre, il 4 remarque encore qug ce prince cedit , ga ie con aetion an pene Hien qui rapporte la préme Histoire, marque cette cireonstance, que ‘In concubine en question était de Larisse en Thessalie,, et'la premiére femme qui efit fait sentir i Alexandre ce que est que le plaisir vénérien (29). La 2. supposition n’a nfle ombre de vraisemblance : aurait-on envoyé a Ephise une femme d'une si grande beauté., et qu'on aimait, si tendre- ment? Py aurait-on, dis-je, envoyée de si loin, p : toute nue?’ Ft si Pon avait mandé Apelles , me verrions-nous pas cette circonstance dans les auteurs qni ont conservé la mémoire de ce bean pré- sent? outre que ectte seconde sup- position in'éte pas l'incompatibilité qui est entre Elien et Plutarque. Jus- quiici done ce derbier auteur n'a guére pronyé la continence de son héros; mais il nous va dire des clioses qui-ont beancoup plas de force. La mére, la femme , et les filles de Da- rius étaient prisonniéres d’Alexan- dre Is femme était une heauté ache yée ; ses. filles lui ressermblaient. Lé Jeune prince qui les avait en son pou- Voir, non-seulement leur rendit tous Jes honnenrs qui lear étaient dus , ‘mais aussi il ménagea leur réputation avec Ja derniére exactitude. Elles furentgerdées comme dans.un cloltre hors de la vue du monde bore de Ja portée de tout objet dédhoontte. lerip obx ty eparromidia menage, 92: in ipeit nah dios qurarrysdres mraphe- view, devin xa diperrey tri pic diarrar. Quasi non in-hastiam castris, veriom in sacris et sanctis 28) Selay Piet poitte Ye srtan aig er (09) Tair nak xpebey qagiv b'AXi: BPR LIAN CEY. Com im Mexarder fim Rabnitc dstar, Bonn dest pore wae by faire peindre” dan, unes que pon-seulement il'p'avait point 'va la femme de Da- riuty al eongé a la voir, mais que miedo U wavait pas voola quion Tui seek ee de icons se la beanté jour qu'on Jes prit, Sur ce Alexandre se pouvait vanter point va, cest-idire de w'avoir point visilé la femme de Da- rius, Creat aseurément Tun des plus beaux endroits de sa vie par rapport a la morale (35) , et je ne m'étonne at que Darius Vait admire; Darius, ij » qui avait eu tant alarms pour soa honneur conjugal. Considé- rons les vicissitades de ses passions a Ja nouvelle que son épouse était mor- te. Pi 2 que reraiérement il s0upo (30) Phuarch., in Aleramde., pag. 6:6 fae iia te Oe care as olsen ete bed Sores ‘utr Mable teeamentce od sl Rees venait apprendre que wait attenté a cet enneur , et ridait celacomme le plus grand de tous les supplices. Puis ayant su la mort de sa femme , il crut qu’or Pavait tuée a cause de sa résistance aux désirsimpursdu victoricuz. Cette’, Pre Iwi donna beaaconp de don jeur-et de colére::il apprit ensuite qu’Alexandre avait été extrémement allligé de eette mort , et qu'il ne l'a- vaitpas moins pleurée que lui Darius Ia pleurait. Ce fat une cruelle atta que ; 88 douleur et xa colére #'étaient: yyer Falenties , il retomba dans une af- -freuse inquigtude, imaginant qu’A- lexandre regretiait les faveurs qu’on Tui avait accord Enfin , fut assuré du contraire, et pria les dieux ae s'ils ne voulaient pas le rétablir , ils donnassent soo royaume 4 un si, ie honnéte vainqueur : Ludibria weo- Tummunciaturas er mihi et, ut oe: > ipsis quoque , omni graviora supplitio. et « Wee dubitavtt Dax ius quin interfecta eset, quia ne- uutsset. contumeliam pati hare ipsa amantis animus in sol- licitudinem suspicionemque revolutus ext ; desiderium captive profects & ‘consuetudine stupri ortunt esse cor j Bit pair, je regnum ; deind® si de. me jam transaclum est, precor ne quis Asie rex sit quicm iste tam jus- iu hosts, tam mitericors victor (30) ). 1 s'en faut bien que tae ait ‘ced lane Ponte tet chapitre. | Cest dgji une chose qui jient du déréglement , que d'avoir spousé trois ou quatre femmes sans ire veuf (37), et que d'avoir donne 4 peindre nue ta concubine Pancaste Les plaisirs de Pattouchement ne suf- fisaient pas 4 sa passion , il voulait encore repattre ses yeux de la nudite en peinture de sa mattresse ; signe évident qu'il les repaissait aussi de la nudite originale : il donnait done 3 Texets, et dans un excts que le dieu Mars, galant de Véaus, ne connaissait pas , si nous en jugeons par les paroles de Lucrice (38). On pardonnerait phis-facilement ce mau- (35) Quint: Cortes dibs 17 cape XI. (Gs) Fen pare dan Fanicle Rouse, [ «1 iatepen ] (GN) Paveitamors avider in ur , Den. visns Tereta, ib Fy es. MACEDOINE. vais plaisir des yeux aux personnes ui, ne pouvant-avoir que cela, pas- qu’elle ft, n'est rien en compa- ‘pends crités, pas des con 1 tative mee tant qu'il y a de jours is Vs 3 tatu Zor da Tanne ces concubines se présentaientel soir au roi, afin qu'il eu choistt une Pour passer la nuit avec elle, témoi- ne qu’Alexandre faisait rarement oe choix. Il est certain que les princes de l'Orient, et Salomon tout le jer ad leur exemple, qui se piquaieat ient pas avec toutes. Ilsen ussient avec elles 4 peu prés comme ‘Chai les sultans; ils en assemb! un grand nombre, afin de faire un meilour choix de quelguessunerles autres serraient 4 montrer leur opu- ence, comme font tant de meubles inutiles des maisons riches , dont on ne se sert jamais et que méme l'on ne connalt pas (fo). Les rois qui se Piquout davoie les plus belles clariea ne montent qu'un treés-petit nombre i de lears chevaux ; ilsen laissent vivre et mourir Ia plus grande part sans Jamais les essayer. Quelqu dressent de magnifiques bil ques , et ne touchent jamai aucun livre. Ce. serait donc ‘une preuve un [itt équivoque de Vimpudicite d’A- lexandre, que d'alléguer le grand nombre de ses concubines ; quorgu'il soit certain que cet attirail et le it justemennt scanda- jets (41) , et doive ‘moire : mais "voici des témoignages| plus formels contre sa réputation, MLfaisait mettre i sa table quantité de femmes de joie, et il (29) Dig. Scsos, ib. XPUT. Quinte Carea, ls Pre chap. Plyler at ou asec dees ((e) Beis demas ety bi mom ot alia on pina Fe domitar allan pros fara. Tiere ep Wh te tear G5. (41) Petz 3 lotto gut Der estan, (piace pa Stee armanes ce reer ‘afc marae sre PRE ‘rian, Ub. PT, cap. FI, uardi. cette dé td urrit , dona ingentic uhdre squelquc erin Joes, Peres mi Speee at accepta Bagoas qui avait été le mi- goon de Darius (4a). Nabarsanes, Bagoas erat specie | tingulart spade, gn th ‘pve ore pueriti«, eui et Darius fuerat adtine- ‘tus, etmox Alexander adauevit (43). On ne saurait representer son débor- dement par des termes plas expres : tyke bi aifs que ceux d’Athénde. Ty ixwarae nai “AniGardyer & Bama saunaiegyoe oir iv 26 ipl nie tr Goriat, Bayou 105 vine, oe eaten) imigurneirray pra spire, woe drubices wan srannaras igisen. fecrorene econ Dem ae Pucroron xara ire de sacrificio quod ad Ilium 2it, eunuchim Bagoam ade’ ipsum depieriise seribit , ut resupinas in conspectu theatri 1otius eum suavi retur, acclamante verb cum plaust spectatorum tured, et tangiad Heranda oreula invitante paruisse, aique rursism inflexd cervice asia caigeminre a a fon déréglement i leg du tin fu prodigitas {Il domi eatt ek il faisait en cet état mille désordres. Le vin fut cause quill tua Clitos, Jui avait sanvé la vie, et quill bs Persépolis,l'une des plus belles villes de POrient (45). La courtisane Thais qui ne se mélait pas moins de la de Bauche bachique que de'la. véod- rientie (66), le poussa & cet incendie, et cette citconstance ne peat servi? ju'a_ rendre Vaction plus maavaise. Gux qui fret Je journal de ax vic 7) remarquérent qu'il cuvait son & quelquefois pendent deux joure et deux nuits. 81 fort peu de verres Feassent enivré, il eft été moins coadamnable de saccomber fois 4 cette faible; ait eran jusqu’d vingt coupes d’une grandeur | Snore neat que ditee e e mouratil de trop boire ; ee fat le ng, ca, tan 77a Ty exp. FT (63) Fae TT, aap. F (46) Athen, ib. XTLT- pag. 603, (45) Quiet. Cartas ib. PITT, cap. 1. (46) Idem, li Fr cap. FI. (G;) Pamenes Cardianee, ot Diodorve Fry. sbrwue ape Athenee, Ub. Xy cap. JR, pas MACEDOINE. a fexpira. Tl voulut et apy Pitas grand bu- les “cl wremment ceux qui ¢n ful lateurs n’avaient envio que do 908 )., et il lei Pobliger Olympias 4 faire. mourir fallat “vider. wn cxase qui tenait fa- beaucoup de personnes , comme elle riessoment:( $9). Aussitdt qu'il 'eut fit. Aristote n'y a été mélé que sur Ia vidd ,.ittombe dranoui , et fut saisi~ parole d'un céttain Agnothémis, yai de la maladie dont il mourut (50), avait oti dire 4 Antigonus (dissit-on) Platarque réfute cela: il dit (51) qu’Aristote découvrit 4 Antipater le ‘Merendre avait point vide la poison qu'il fallait mettre en usage qe Ftoreals Taheebe waa cum 156. Weabhions point get iezandee {ot une grande doalvur sudos fit pompeasement edlébrer Tes func lugubre st: tragique-de Is sctne. diens pour le vin, il s'avisa d’tablir JTice emit dort Doe pega, dreyy an combat divroguerie (58) + il'y eut pephoew mpayele Weber xq) trois prix pour les vainqueurs; le ‘wadarres, Hebe Pulaverant premier valait.un talent. De coax qi uidam veribenda , quasi magne fa- entrérent eu lice il y en ent trente- Entetreginm et lamenta- cing qui mourarent snr-le-cham; bile fingenice (S2)-Mais il avoue que et fx qui les suivirent d’assez ce prince n’avait faitqueboirele jour Le vainqueur, nommé Promachus; que le ie le saisit. C'est en avait avalé quatre congies (59), et avouer mitant qu'il enfant pourcette ne vécut que trois jours depuis sa proposition généralé, qu’Alexandre victoire (60). mocratde trop beire. Qui auraitcra (1) La eruauté quil fit parattre qu’an querrier, sumi teméraire que contre les habitans de Tyr n'est point celui-Id, ne recevrait qu’a table le excusable.) La fortune @ Alexandre , coup mortel ? Ecoutons li-desus qiff avait jusque-la coura avec Ia Séneyue : dlexandrum zoe itinera, rdpidité dan torrent, tronva devant 20t preolia, tot hiemes per quas, victd cette place une forte digue qui la temporum , locorumaae difficultate , contraignit de s'arréter plusieurs mois tramiarat, tot lumina ox ign (61)--Ce prince ne comprit que trop dentia, tot maria tutum dimiserant , les mauvaises suites que pouvait avoir intomperantia bibendi yet ilte Hereu- cette interruption ; fl perdait learut 00 fatalisseyphtsperdidit(S3). cipale roue de sa inachine Diodore Selle Gf) rants a - nait liew de croire qu’on le pourait letandre, 0’) pi que trop bu, arréter. Trouyant done mille sujets voulat vider la conpe d'Hercule , et de chagrin et a lever le sige , et ale ne Poot pas plus tét vidéo qu'il ft_continuer ; il-se résolut { faire de - atteint une craelle donkeur, comme nouveaux efforts contre cette ville. sion lui edt donné un graad coup. Hic rer fatigatus statuerat solutd Voili done Vuniqae poison qui te obsidione’ Egyptum petere, quip: tua, et qui Gt gagaer aax astrologues quism Asiam ingenti celeritale per le que les philosophes leur currisset circ mutros unius urbis he avajent fait perdre (56) © car pout le rebat, tor maximarum rerum oppor- poison effoctif , ib n'ea fut parlé que tunitate dimissd. Ceteriim tim disce- seine ans apets Ia mort d’Alexandre , dere invitum quiim moran pudebat. (QM) Crisis un Mactdanien nomnid Provias. (36) Platarch., in Alexaode., pag. Cg) Qudd door congion capichat. Q. Sr) Philasophe i LP cap. PU en grande ctrdinonie (Se) Rab ibidtom “Az (50) Plata. yn Alenande pa ta\vemarque {D} de Baetiete Hes {te Plotareh. “Applignrs ela cam ie MACEDOINE. Famam quoque qud plura quiim ar mm everteratratus Leviorent fore y +i Tyrum quasi testem se potie vinci riliquisset. Igitur ne quid inex; ture omitteret,ete. (6a). Ses nouveaux efforts réussirent , il forea la place’, mais il déshonora sa tictoire par s2 cruauté, It commanda qu’on mit le feu aux maisons, et qu’on passAt au filde Pépée tout’ ce qui me se serait pas vetiré davs les temples , et i} fit attacher en croix deux mille habitans qui étaient moins écl ala fu reur du soldat , qu’a In lassitade de tuer. Triste deindé spectacnlum vic~ toribus ira proebuit regis : duo millia in quibus Oecidendt defocerat rabies crucibus adfizxi per ingens littoris spativa eran (nya i jurhui de prince que mes ne dégradassent de toute sa gloire s'il faisait la vingti¢me partie de ce que fit alors Alexandre. (M) Des familles... le choisissaient pour leur dwinité tutélaire.} Je nose vais assurer que son pourpoint , que jak are qc om oro dae pour un gage de quelque beaédiction céleste ; ct il ne faut pas compter beaucoup sur ce que Caligula ne manqua pas de le prendre un jour de cérémonic. Ce n’était pas un homme superstitienx que Caligula , et sib cht été ebrétien , je ne pense pas quil eft eu beaucoup de foi pour te seapalaire., sans que pour, cela je prétende disconvenir qu’il n'y ait de grands scélérats qui ont des supersti- ions puériles. Mais, qaoi qu’il en soit, je-ne puis rien dire sur Te sentiment de Caligula, par rapport aette re- Tique @Alerandre , puisque Dion n’en parle pas (64). Le zéle de Cara- calla’ ponr Alexandre était bien ar- dent: cet empereur se servait d'armes et de gobelets , et de soldats , sem- blables 3 ceux d'Alexandre : ii per séeuta les péripateticiens , et voulut jeter an feu tous les livres de leur mattre , 5 cause du brait qui coura ane ce'philosophe fut complice de Vempoisonnement. d’Alexandre. Il témoigna par cent antres chos veneration pource conquérant; mais je me garderai bien d'imiter un sa- (6a) Qui sus oh TF, cap. IF (60 Fem, idem. Wii) MEIN. 15 vant eritique (65) , qui se sert de cex fhite-Hi pour prouver que l'on rendait iAlcaandre un culte de religion. Ce ged ste, de Tesellian Pin ot Lampridius est dune tout autre force. Le premier de ces deux histe- Fiens nous apprend que on croyait que Vetfigic d’Alexandre grarée en or ou en argent portait bonheur & qui- conque Vavait snr soi. L’autre histo- rien nous dit qu'il y avait dana la ville d’Arce uo temple cousacré & Alexandre le Grand, Alexandri no- men accopit ( Alexander Severas ) quad in templo dicato apud Arcenam urbem Alexandro magno natus esset, quitm casu illic die festo Alexandri ater cum uxore solennitas implende causd venisset. Cui rei -{ argumentum est quod efdem die a= | im habet hie Mammee Alexander, \ Gad ille Magnus excousit vied (68). {_ passage montre que: les habitans Arce celébraient la {éte d’Alexan- dre tous les ans, le jour qu'il moarut. Voila ce qu’on fait encore aujour- @bui a Pégard de plusieurs saints ; Jeur féte tombe au jour de lear mort, Quant au passage ‘de Trabellius Pol Hio, je m’en vais lerapporter twat. du Jong : c'est en faveur de ceux qui lirontee Dictionnaire sans avoir heaa- coup d'autres livres , ou qui n’aime-, ront pas a se remuer de leur place ne se soucieront pas de savoir ce qu Tatar eee suivantes. Videtur miki won prater- miuendam de Macriznorum far a hodizque floret , id dicere quod Tpeciate semper habuorunt. levan= drum Magnum Macedonom viri in annulis et argento, mutieres in reti- culis ct dextrockertis, ct in anmulis , et in omni ornamentorum genere , exsculptum semper habuerant > eS usqué ut tunica et limbi at penulce maoronates tx famiilid ejus heditque sint', quae i afigiom ‘de liciis variantibus monstrent. Vidimus Proximé Cornelium Macram in ed- dem familid virwn , quism comam in templo Hereulis daret, elec- trinam, queein medio Alexan- dri haberet , et in cirewiti-omnem (63) ime, in Statins , tom. T, pag. 04 (06, Vampriton , in Alexandr Severe, pag. to ae: 16 - MACEDOINE. historias contineret signis brevibus et filio ad Griecic imperium adspirante da derniire Plentur , mune orbit fliorum dolebant, nunc excidia ur- “dium metiiqbant , nunc Alexandri beta ores fea hale Dreusilinm vocabant. Sub illis se won sollam tutos , verim etiam victorey orbs terrarum extitisse; ME tuerenturspaifiam suam quam gloria rerum gestaram oalo pros mam 5 a0 opem afflict: fervent quos furor ettemeritas Piole- saat regia perdidisset , orabant (68). iN) Dn'he pout point dire que-les 1ssent eu beaucoup de part dees "| Liser Pausatias, dans _Tendroit oa il expose Ie préjudice ‘qui fat fait on divers temps ala li- Bred Ste Groce, pares pratiques de coat quiveeldustreotoorrompre Yous y troaveres que Philippe, roi de Macédoine , se servait de pareilles intelli ‘pour 8’ » mais fpidlseatr og eet eBonbeor if et d’augmenter sa puis— Noord. ere fi 62) Tepe Plo, in 3o Tyranny pag. iia) Sut XIN, cap. Pe i temporum , quam 4 non i-_sortant d “unam invenias proditionis immunem i Spartam ' cetcras Gracorum urbes non magis pestilentia superioruns. itiones deleve- runt. Alexandri félicitas effecit , ut nullum magnopere insigne proditionis exemplum , quo res ejus adjuta fue- Hint 5 pranit commemorari Gp). lu opposition entre le caraciére et fe caractire du fils a éld fort bien décrite par V’bistorien Justin. Mulla ‘apud eum (Philippum ) turpis ratio lncendi .. » Himietias uaitate, ° colebat. Gratiam fingere, in odio’, in gratid offensam simulare , instruere inter concordantes odia , apud utrumque gratiam querere , iennis le ontictude His Alexander filins successit , et virtute et vitiis patre major. Vincendi ratio utrique diversa, Hic aperte , ille ar tibus bella tractabat. Deceptis ille ggudere hostibus , hic palam fusis. rdentior idle consilio, ic anin niagnificentior (70). Il ‘n'y a guére caution fui'donna la mort, l'an 1530 (1D): Quelques -uns di- gent: wil fallnt . & Vautorit iblique pour le Contraindre de prendre les s8- eremens (f). D'autres assurent quill mourat en proférant des Blasphemes (g). Celui de ses li- ‘ved contre lequel on s'est le plus soulevé (A), est un iomerege ique qu'il intitula le Prince’ Tey Phosieare ‘auteurs ont réfu- 8 EXXXPTI, p. 206 ig Mes PL Sorina, Waris (a) Jorias’, Blog’, c. ZXXXVi1, p. 206. A) Payee Varids, Anecd. de Florence , womult improbum spin 7, vodon , de malis et bonis Brin mame. 66, page A) Thepplal. Raynaud, [d-méme, donne ta late de plusieurs auteurs gui ont refute ‘Machiavel, Per uvrage la il avait dessein MACHIAVEL. 16: Possevin, qui ne 'avait point In’, fut néanmoins cause que. Finquisition le tondamna (F). Machiavel publia sept livres de Yart militaire, qui le firent pas- ser dans esprit du duc d’Urbin pour un: homme tres-capable de ‘mettre une armée en bataill ‘mais il eut 1a prudence de . ser jamais essayer sa théorie, noe pas méme sur un escedron (G) On a publié depuis peu une nouvelle version frangaise de la plupart de ses livres(H). Sa nou-. ‘yellede Belphégor, piece tres—ia- genie, . publige par M. le revre dg Saumur , Pan 1664(i). On trouve dant la suite du-Me— nagiana (k) une chose trés-cu- Fieuse, sur la finesse dont Ma— chiavel se servit en composant la viede Castrucio Castracani. Cette Vie a été traduite ex francais * par M. Guillet. On prétend elle fut écrite de mauvaise i (I)yet on fait le méme juge ‘ment de son Histoire de Florence (DR). Vous verrer ci-dessous quelques contes touchant, son ir- réligion (L). lly a des gens qui disent(m) qu'il fut au service de César Borgia en qualité de con- seiller favori(n) ; et peut-étre négociait-il pour lui en France , lorsqu’il eut a Nantes avec le de cardinal de Rouen, la conversa— tion dont il a parlé dans le II1*. tre du Prince. jeux qui disent-que dans cet de représenter Charles-Quint , s'a— (0 Foes le Journal des Savans du 12 jan- (Pog. 6 de Pédition de Hollande. gf Bovis Blo. ep, ZX 1, pag. ‘ox) Bosinus de Comp. Prud. Civ. mum. 42. (n) Couring, Prat. Principis Machiavelli. MACHIAVEL. busent grossierement (MJ. On a débité que cétait un livre dont Catherine de Médicis faisait son }<' étude. particuliére , et qu’etle mettait entre les mains’ de“ses enfans(N), Ceux qui font cette observation ne manquent pas de Vaccorapagner de plusieurs ter- mes injurieux, et acette reine , et 4 notre Nicolas Machiavel. II i, a bien peu d’auleurs qui. par— lent de lui sans donher leur ma- Iédiction 4 sa mémoire (0). Quel- ques-uns Vexcusent , et se por— tent pour ses défenseurs(p ); et ily en a méme qui le regardent comme un écrivain fort 2élé pour le bien public (0), et qui ozpressd n'a _représente les artifices de la politique qu’afin d’inspirer de Vhorreur contre les'tyrans , et Wexciter tous les peuples au maintien de la liberté. Si Von pent révoquer en doute que ait été son véritable motif, on doit pour le moins recounaitre qu’il se montea par sa conduite bien animé de esprit républicain (P). L'un de ses plus nonyeanx ant: gonistes est le iésuite italien, consulteur de la congrégation des rites. Voyez son Saggio della Sciocchezza di Nicolo Machiavelli , imprimé:-h Rome, Pan_t6g7 del" ragpendix dy traité de Lit- teratorum Infelicitate a placé % Machiaveldans son catalogue(r) , 2 Floren: tin fut perséouté de la manvaise # et n'a pas eu tort; car ce fortune autant qu’un autre(Q). (0 Fayes Che, an chapie FE dee Trai de halgiace poate pags ie ale 6a, ‘p) Fayen les ramarquse(D) (8). ie, Bot, pag. (5) Le°Sostna ae 35a; en dane Fentent (\"Payen, Coven Tellivs, ix Apren- ‘ice ot Bertin Waterana Pag are & ere Lucchésini , M- at (A) H fut au service d'un savene qui ,tui ayant lex cei el grant age Florenting gui eit grin quils on coogureat:¢ chp gl eenre plar comecdice vetoris see in Wicid prassertim comenitid ; i aded jucund: Plane oe quanguam peat e commorderenttr, totam inustee novee injuriam civiti lone tate pertulerint:actamque Florentic, exed mini leporis fama Leo pontifex, instaurato lado, ‘ut Urol ed votaptas communicaretur, cum tole scene oul tu, ipsisque histrionibus Romam acct veri (3). Cen. parolee de: Paal, Sore nous apprenpent que x ayant soprale grad ee @ Saqineatie ph avait ca sur te donna Booterter wee aE Paul Jove. Paul Jor a ton nares): Ye (q): Vautenr bie a a ‘ma Store Tinie gol yet 2a idlion dela pitce', de peur cee ese ow Lis eandinal do Dhddicis "i in, tant aA md s\ the depuis» Sart. yeniles Sita gel ipo fat joote sure » Sata tae : que Léo path eine cinerea welleat ule copie mo! ‘Machiavel: sees eee finaly j dans les. choses aoe: aS Hetruspan, dam. is ; Serbum red lide fre, corre ‘cum,arte, nulla felicissimd imitatus ‘tat, aligua werd aut impradencer |, velut Hila Oly mpionis villici Bigs SNmpanh’h 2 Seb be cou Corina, a aera sa Oe Rie ST na = Sana tet Wins: Wow dabhiare te tia at pores, cht fant ak potas preaibegay ene, Angas wits, ae MACHIAVEL. bliant Ia dignité de son caractére , assisia un jour 4 la jie, au vu ‘et au su de tout le monde. Ce fut 3 Ja pridre du cardinal Bibienna qui " dtait bon poate italien , et qui com- ‘posa une pidce de théitre en ’bon- neur de la duchesse de Mantoue. Postices et Hetrusce linguee studio sus, comoedias multo sale, multisque facttiis refertas componebat : i = (juvcnes add histrionicam horte- batur, et scenas in F’aticano spatio: in conclavibus instituebat. Proptereit ‘quiun fort? Calandrum comediam it 1 argutisque leporibus perju- Cundam in gratlam Teall an tuani principis uxoris per nobiles co- meedos agere statuisset , precibus im- ‘petravit, ut ipse pontifex & conspicuo toco- despectaret (8). Je croirais sans peine , quoique Phistorien ne le dise Pas, gue Léon X assista d la repre- sentation du Penulus. Cest une pice de Plaute, qui fut joude ala cour da capitole avec toute sorte de Pompe, Yan 1513. Eodem quoque inno Talianus Bledies Leonis frater ‘ab senatis populogue Romano cwvitate donatus est: in cujus gratiam, in - red Capitolii temporarium theatrum extructum est omni picturarum vé Tietate mirifice cultum. Egérein sce Plauti Pcsnulum decore mirabili et Prisct quidem elegantid Romance ju- ventutis lepidissimi quique, varia extrd ordinem poémata recitata y rentibus non alite fircunciore seveulo poétarum ingeniis (9). Famien Strada Tacoute , que non-sculement ce pape assistait aux conférences des poétes , iis qu'il approuvait aussi quills Lituassent des combats publics dont il dtait spectateur (10). Il est rrai qu'il se plagait dans une loge ot V'as- semblée ne le voyait pas. In auld ‘omnium ordinum frequentia , et pon- tficlis potissimiuim asseclis_referta; nallo exedrarum ; locique discrimine comidunt. Nam Leo pontifer ratus Prats jan, in Vith Ladin X, pag. g)Peales ‘Tovise, Wistoriae. 1b. XT, amb fine Vozerla aussi in Vick Lawaie X, lib. TIT, Preity seem. Ub. 1 Ft ee cps oes. 3 Tonal perjocandam gut caplo= na ‘eer fai was vet itear inmpenitSiyve teres goacrs rou evedls Mece velopttibas tempo "ae MACHIAVEL. inferius esse majestate principis , si s@ in conspeetum coneioni daret , in sala rosea _Ieculamanio ae sa sublatus in speculam inseruerat (11). Re douter goat que. le fiction Strada récite ne fdt fondée sur fait connus, a ke (C) I fut suspect Pavoir te sitecrcat Hn teen ut fit de couvert.} Il en colita la vie 4 un poéte, et 4 un garde du corps, si nous en croyons Paul Jove. Quim dicendo seribeadogue Brutos et Cassios lau~ daret ejus canjurationis architectus Suisse putaretur, in qué Ajacetus ‘poeta; et -Alamanus ex ipsd turmd pratorid levissimus eques, concepti sceleris capite panas dederunt. Ces gens-li avaient’ eu dessein de tuer le cardinal Julien de Medicis, qui fut ensuite le pape Clément Vi. Gelui que Paul Jove nomme Ajacetus est nommé par d'autres Jacques Dia cettin, ow Jacobo da Diacetto, ou Jacobus Jaceitus. I fréquentait sou- ventles maisons et lei jandins de Rus cellai : les gens de savoir, citoyens et ctrangers, y- étaient bienvenus, et entre autres, Zanobi Buondelmont , et Louis Alamanni , et, s'entrete- naient communsiment’ ke Ventour de Cisimin Ruscellai...... homme impo tent qui se faisait porter comme dans un Derceais : et avec eux se trowvait aussi Nicolas Mackiavel , qui leur JSaisait voir ses ceuvres, et dedia ses ‘iscours, euvres de nouvelle inven= tion, & Cosimin Ceux- qui avaient connaissanee des bonnes lettres et de la philosophic, se mirent en téte le malveillance ; mais pour mettre , comme ils disaient , la republique ent liberté. Diacettin le confessa ainsi devant les juges , et lui et fe courrier Surentexécutes parjustice. Machiavel en fut fort soupconné : dlamanni se trouve aux champs, e se sauva au duché d'Urbin : Buondelmont fut Sorcé par sa femme de sortir dé sa ‘maison, et s¢ jeta hors ta ville, et se sauva én la Carfagnana, ol lait gouverneur pour le duc de Ferrare , fe poste Louis Arioste, gui le con serva (12). M. Varillas '(13) (10 Adem. hom, pres FE (3) eee cents ease hy e ala char 23 que Léon X était en vie au temps de Celle conspiration : il s’abuse en cel autant que dans Vintervalle qu'il mis entre la coertion de achiral raphe, et l’exal tation deco pontile (14). Mais tes fautes de Paul Jove sont bien plus grossiéres. Il suppose que la principale qualité de son: djacetus, et,son ca~ ractére distinctif étaieat d'étre poste: cela n'est pas vrai (15). fi devait dire celade son lamarnus, au lieu dea faire un chevau-léger dela garde ; et i ne devait pas le mettre au uombre de ceux qui furent décapites. Aloisio Alamanni, bel esprit et grand poste, fut complice de cette conspiration mais il wen fut pas pani,: il se sauvs au dela des Alpes, ot fut tréi-bien. reeu de Francois 1°". Il publia pla- 3 podimes @ lalouange de ge prin- ce, et sur quantité dautres sujets ; et ‘il florissait en France Pan 1540 5 comme le Poccianti Y's remarqué (06); et Yam 1544, comme on I'a va cides (19). ILy's umchapitre (18) jui le concerne dans les degguagle ju Boccalin. Hy est bldmé des cloges: excessifs qu'il avait donnes aax Fran- ¢ais dans uno harangue; et on ajoute quiil fat bientdt dégoaté de cette nation, cause que les Fran- gais lui fivent connaltre trop claire~’ ment quiils le méprisaient. Voici up passage de Jacques Gohory :« Fiia- > lement il ha fait de jolys' petit » traitez, c'est assavoir Ia vie de Cit » truceio Castracani (de qui jfeatens » qu'il y a un fort honneste gentil- » hommie son parent. aujourd’lsuy en » cette vile) envoyée par uy a Lol » Alemanni , qui ha éerit le livre de » DAgricolation, et reduit le romant » de Giron le Courtois,, par'com- »mandement du grand. my, Fran- » cos, fort élegamment en ryme > italizone.: Tequel ha Taine dea » fils en la cour de-France, Tan a » present evesque de Macon’da » toutes boones lettres, Pgutre mais (14) Lt mime pag. 248, (05) Feyes Particle Fncchios, tom. VILE, pag. 35. (16) Flora in mazime pretio in Galli rane pind 154 Withee! Pacciuatan, tm Catalog. renner. peg. 7, edi. Flarent., a4 MACHIAVEL. fort'adroit aux gravior otiosis ingeniis existimetur.. * my feet Gio Mle de ooo y at jue celui lachia~ toned = wel mai in pie Bur, Tae {a0} + we. Au le, “sacs Michie morse Pon shde, fe} Pmorées {ait pour maccommoder aux e#pres- sions’ de Paul Jove ; sans savoir s'il vant micox le faire que de suivre le qui met ta mort d Pan Poceiaati, qui met rt a Ts 1526 (24). Le feuillant Pierre de Saint-Romuald , I’'a mise au 5 de dé- ‘cembre 1530. Voyer le Ils. tome (25) de son Journal ‘chronologique. Ce. Dest point s'accofder aveo Paul Jove. Voget dessus la seen (a0). > ) Un ouwrage itigoe gui intitula Ye Prince.) Les malimes de set auteur sont. trivmauysisos © Public on cst si persuadé, que le iachiavélisme, et Part de réguer tyranniquement , sont des termes de i méme signification, Cet ouvrage de Ae. "in eampo Machiavel a été tradait en feanqais "fist Ga sono dalla hu- par M, Amelot dela Houssaye. Liau~ {PB honorato'e werairo, teur des Nouvelles de la Républiqne ¥ Wegicni del-suo des Lettres (26), en parlant de la troisidme édition de cette version , fit la reroarque suivante. « La pectace : » est pleine de réflexions qui frap- » pent au but. On y lit entre aut = choses cette de M. de Wi quefort,. Machiavel dit presque » partout ce que les princes font,.et » hon ce quills devraiont fire (7) » Hest surprenant qu'il y’ait si po H nes qui ne croient “aie qutgnefols maligne » oe » Machiavel apprend aux. prinees "Mare Masurus Pen » une dangereuse pélitique ; car au ‘Hl clairment,, quit n'osa—m contraire-ce-sont. les princes qui \Moaurite mourat sous. » ont appris & Machiavel ce qu'il a Kiel ea done point » dent. Cex Vétade da.monde, et P oaerage » Pobservation de ce qui s'y passe , > et nom pas une crease medltation 2 de-cabinet, qui ont été les mattres w de Machiavel. Qu’on_brile ses > 'Hivres , qu’on les réfote, qu’on les » traduise , qu’on les commente,, il +-wen-sera ni-plas-nis-moins par 4) Poodnaie » ip Cabloge Serptrem (a5) Pag. me Je Riyabigas des Lat, mois de janvier , 1087 , pag. a9. foo) Le change "batoc™ de Angarat slicer’ ERIE, cap TE, panne en | ST ten nent el pag. to Hadar de Boccacceem "MACHIAVEL. » rapport au governement. Tl faut par une maiheureuse et funeste nécessité que ia politique séleve au-dessus de la morale ; elle ne 'avoue point , mais elle fait pour- tant comme Achille, jara negat sibi nata. Un grand philosophe de ce sidcle ne saurait souffrir qu'on été necessaire que tt, je crois néan- avoue gue Tégard des souverains le péché ext desormais une chose nécessaire, sans que pour cela ils soient éxcusables ; car outre qu'il y ena pen gui se eveverevvevers » seraient point dans cette ficheuse » nécessité , s'ils.¢taient tous gens de » bien.» On peut ajouter a cela ce que dit un ancien poéte , que par le seul exéreice de la royauté les plus innocens apprendraient le crime sans Paide aucun préceptenr = Ue memo desea fa Ragman decebi (a ‘Tout le mondea oui parler dea: me, qui nescit dissimulare nescit reg- nare , et ara, qu'elle soit trés-vé— ritable, il faut étre fort ignorant dans les affaires d'état. Bocealin nous foi entendre finement, que le régne de quelques papes avait appris a Machia- Fella politique de son Prince Voici Papologie qu'il préte 4 cet écrivain. Jo in tanto non.intendo difendere gli. seritti miei, che pubblicamente gli ac ‘euso, € condanno per empj, per pieni di crudeli, ed esecrandi nti da governare gli stati. Di modo , che 10 quella , che ho pubblicata alla stam pa, ddottrina inventata di mio capo, ‘sono precettinuovi,dimando, che pur? hora contro di me irremissibilmente si eseguisca la sehtenza y che a i gia~ dici & piaciuto darmi contro: ma se ii scritti miei altro non contengono , che quei precetti politici, ¢ quelle regole di stato, che ho eavate datle attioni di aleuni principi , che se vs fra macs mi dar licenta pominars in questo tuogo, de’ quali 2 pena la vid din matey qual fiustiiny qual ragione vuole, ch’ essi, che hanno inventata E arrabbiata,’e disperata (2 Seneca, in Thyente act 1 or. 343. H ‘Savetite, contentent du nécesssire, ‘ls ne cal 5 politica scritta da me, sieno senuti Jacrosunti , io che solo Uho publi cata, un bana. un atheista 1/Chs, certo non ad vedere , per qual ca- gione stia bene adorar Poriginale di Gna cova come santa, cciare ta copia ‘desu com efeeraile: # omeio tanto cater perscgui- tato, quando,ta lettione dette ie torte, non solo pérmessa , ma tanto commendata daogn’ uno notoria~ mente hit vertis, di convertire in tanti Machiavelli quelli, che vi atiendono con. Focchiale politico (og). Prenex garde f gen dertre parole Docs retend que, palsqu'on perme et qulon reconsmantie Is lecture de Phistoire , on « tort de condamner Ja lecture de Machiavel. C'est dire que Yon apprend dans!'bistoire lesmémes maximes que dans le Prine de cet auteur, On lea voit Ld mises en prat- 3 ne sont ici que conseillées. matics \ tn bon historien qui rap Bratique, de ces maximcs jamne. Cela met,une grande difid- rence entre Ie livre du-Florentin , et Thistoire, et néanmoins il est stir que par accident la lecture de Phis- toire eat wres-propre 4 prodaire le méme effet que la lecture de Ma~ chiavel. Il y 2 Phabiles gens qui ont fait son apdlogie G1) , et qui ont dit que tous ceur qui Pont attaqué t& moignent leur is ace dans lea mati¢res de politique (32). Quicun- eee Ogee LOM sibi sumicre confitandim » si verum licet teri, suam civilis itosophice axadwiay nimis aporte Peidlvtnt. Toa voce cam Pane tele, summo dicendi magistro , in per * nature et ii Senate (aghBemtin. Roggndt di Parana, aemar. Beier: "4 (20) Popes Mare (4) 6 im prefat. rea tbat de Principe stienis, apad Maqitam , omg $545 MACHTAVEL. : ‘Brains’ ver’: omnes. raentaire de Thomas d’Aquin , sur le i non ali V*. livre de la Politique d’Aristote; primo ae M. Amelot (37) proave que Machiavel dom popali n'est que le disciple on Vinterprite recite: soe Tonringles: De tous cous : je Conringius. De tous cour Sy qu censurent Machiavel , dit-il (38), Tous trouveres que les uns avouent quits ne Pont jamais entendu , com- Bre il paratt bien par le sens Literal gi i divers pabroges, que politiques tavent bien interpreter quirement. De sorte, qua dire la vé- ; Fite, il n'est censuré que parce qu’ Tee inal entende sctil weet mall ene jewrs , qui seraient ca- fe mieux éntendre, que {le lisent avec préoceupa- Tiew que sils le lisaient ‘comme juges, ¢'est ~ 4 dire tenant ~ la balance égale entre lui et ses ‘adversaires , it, verraicat que les mmazimer quit dabite, sont pour la ply lument nécessaires aur Princet , gui ae dire du grand ‘Céme de Medicis, ne peuvent pas toujours gouverner leurs états avec. ‘conservandum facere ey ‘en main (*). Il venait de ‘et dowvinetamn Aristoteli ait libro F (Politicoram ) dire (q) qu'il ne faut pas s’ctonner observarum, Quin sua omnia vafer- si Me iavel est censuré de tant de mais hie noyuitia doctor dissimularo gens, puisquil y cn a si peu qui i fachent ce que c'est que raison d'état, et par conscquent si peu qui puis . eP-omnd seat dire juges compétens de la qua ‘cipl commendet, quer non nisi dominis lite des preceptes quit donne , et des mazimes quid enseigne. Ee. Je dirai pradensins scrif en passant , quil sest vu force mi: Stolen (34), Gantiet (35) Feconse. tres, ec farce princes fa cede, are be plagiaive de Barfole, Je m'é- et méme les prauiquer de point eh tonne quion ne dise pas quill a dé- point, quiles avaient oondamnees et robé ot maximes au doctear angie dcterices avant, que de parvenir au i TA-. minisiére , ou au trdne. Tant il est de crai quid faut tre prince, ou du “moins ministre , pour connaltre , je ne dis pas Cutilits , mais la nécessite cabsolus-de-ces maximes. C'est ap) it i Machiavel ce qu'un autre it de Tacite : « Ceux qui Taccusent » de teair des maximes pleines dim- OSes ary picté, et contraires aux bonnes Brual'ies acpes eeavernevece qe inge *» marurs, me pardonberont, si je feutpnpre incest Exon pode » leur dis que jamais politiqu soles in qe, j politique ne ‘eiomunlrore, quorem spares @arere de» traita les régles d'état plus raison- (31) Dani res Notes one le Prince de Machiay. Gs ete Henmage , ytfeee da Prim: esti pa. i cedehteaavel we ooiacedn prefet. , tab. 111 Commentaries, od- (*) Che rane con pater=™ wens Mater natn Mok ™ {96 Anckap H pag. a 16 (Eg) Dane tpi > MACHIAVEL. -» nablement que lui, et-que les plas > sorupoleas, qui es oot Mimées » tan 10's étaient personnes pri- 2 fuses lone oot 6 afyees > qu a'ils ont appeles » au maniement des affaires publ » ques (0). » M. Amelot , a ces paroles de M. de Chaavi conlirme tout aussitét par an exem- ple. L’AUemagne, ditil-{4s), en a vu tout récemment un bel exemple dans le dernier evéque dé Vienne, qui , lorsqu'il n'ctait que le pere Eme- Fic to puris naturalibus , tmvectivait dans tow ‘sea sermons contre les maxi- mes de ta politique, jusqu’a ne croire point de Patat ‘pour deux qui les ‘mettaient en mais qui, dés quid fatintroduit a la cour de Tam- Peretir, et poussé dans le ministire , changea Popinion, comme de for- tune, et pratiqua lai-mérne(mais plus finement) tout ce qu'il condamnait ‘auparavant dans ses prédécesseurs , les princes d Aversberg et de Lobo wits, dont il avait procuré la dis- rrdce, et dans le comte Augustin de ‘alstein , aon concurrent a Uevéche de Vienne et au cardinalat (*). 1 fat dire quelque chose de Tou, ‘rrage qui fut com| fr Tonocent Gesllst contre eel de Macha Ila pour titre dans 'édition dont je me ters (42), Discours sur les moyens de bien gouverner et maintenit en Bonne pair un royaume ou autre principauté, divisds en trois livres: 4 savoir-du Conseil, de la Religon , et Police que doit 'tenir un prince. Contre Nicolas Machiavel Florentin. Ti est dédié au duc d’Alengon , frére du roi Henri IH, 0: celui da liew od il a été ; mais seulement la date rdinzirement intitulé Anti-Ma- chiavel : cette citation est plas courte que celle da véritable titre; et e'eat ce quia fait naltre le titre Anti- (Go) BE. de Harlsi Chanvelon, Préface de la traduction de Tacit (G1) Dane son Discoure evitigee. dele Mirae de Tatite, omprime Ta mis depuis aunde ‘des tit premiers livres des Renates de 27 Machiavel *. Consulter M. Baillet Je me persuade que ce vais cite "SePicur dele Pople se ry aa traité de Gentillet. Tl blime la tolérance que l'on avait ar les livres du Floreatin , re de maximes pernicieuses; ct puis. ajoute ( is que les ma- gistrats chrostiens connivoient a » prejadiciables escrits : Un’ gentil > exprit se reveilla parm ler Fran » opis, pour en confuter les errears » et impieter qu'il jugeoit trop-on- » vertes et si favorisées par le com » mun, Mais avec si pauvre succer , » que pour ne se-fonder qu’en auc” » toritez et assez mal propres exem- » ples (dont les deax parties se pen » vent ayder, et que le Florentin a Mle ridicules) et ve faire veo » despoarveu de vives raisons qui > sont les ‘vrayes armes avec les- » quelles it appelle tout le monde » au combat : que le paurre auteur sceu tirer pour recompense de > tant de peines 4 defendre Pestat , » Ja religion, et le devoir de tous D-ememble : qaTinjares et menaces > au lie des honneurs et autres » dignes ealaires que meritoit ua tant » aflectionné et laborieux. travail. » Si Von jugeait du mérite dan ou- rage par Jo multitude, des ditions et des tradactions , celui de Gen- tillet pourrait prétendre 4 um haut de gloire; car il a été tradait en diverses langues, et imprimé plasicurs fois. L’édition de Leyde, 1699, porte qu'il avait été nie de. plus de fa moitié, Viépttre dédi- le catoire en a été retranchée. Si mous aviont tout cater Vou vrage ou publix une Fan i6a2. nous atrions peutdlre oc gui, 4 Gait de meiflear aur le ince de Machiavel. Cette parti tout entreconpée de Iacpnes est. in- titalds, Fragment de Lesamen’ dia Prince de Machiavel : oi if ext trait des confidens , ministre: , ef conseil- ders particuliers da pri Prince, ensemble i Ihe Popdintve intve tes Mitts, pe eke g anne te He (43) Ae 10°, tome der i nt p om angenhert phi- seat riokte Se Fa encyprie pea villa gue mous orion i Pied a pura défecuense iron de Médicis, neveu de Léon X- Il ities Tiina ce Pape, qui,ndanmoins est Je premier quiait menacé del’excommunication ceux gal liraient défe da. Nee ih peed ee al ber ullo, » verbo notatus (quamois Loa omninm primus inten- sells tpi ddan septs oe rathum seriptis om ged hastens ‘earebat. cromple vob ductor pristino. gratia tus (G6):¢8 ee jorestarane afin ‘de faire connattre que Fimpunité de ce livre de Machiavel ne doit pas étre at- tribude & quelque reldchement géné- ra a. ral-du pontificat de Léon , port, ais res, Le pape ma ti amitié a Tauteur , faire un, Here gi ret, Tl luj fit, faire unm ‘Traité sur matiére de réiormer In république . Paluit in tangum apud Loonem,, ut hujus jussuaroanam dis tiotie reipublice Florentinz, quam manioerbeam, in sila. nd festauur Jacobus Gad- dus jen VI, sucoqweur Loa n repos I’éorit de Ma- chiavel. Clément VII , succeseur Adrien Vif, fit plus (4S; Senreal 3m Svan, dy 8 de mare a0, patente ate do Hetlanda. TNL) Gomme ref (Ge) Caoring., idem. que celaeary MACHIAVEL. ‘non-seulement il trouta bon que i Machiavel Ini déditt son Histoire de Florence; aot pe i sonorda un ivilége (48) 4 Antoine Bladus, pour Petre ome le curren de ce auteur, Les successeurs de Clément ‘VIL, jusqu’a Clément VII exclusi- permirent dans toute Mta- tt dot traduction. On savait poor tant que cet ouvrage déplai elques docteurs ; car um livre ff ise Catharin (49) imprimé & Rome, Tan 1552, contient un cha- tre coutre les Discours et le Prince Machiavel.. Enfin , sous le ponti- feat de,Clément Vili , on condam- na les écrita de ce Florentio , apres Tes vacarmes que firent & Rome le jésuite Posevin et un To: Fatoire, nominé Thomas Boritas. Il est ‘néanranins certain que ce jésuite n’a- Fptpoint tale Prince Je Machiar< royez le jugement quill a public sur gare Gcithine , Le Roue , Bodin, fs Pein Mornat ot Machel (0): ‘Yous verrez qu'il suppose quele Prin- te du quatriome ext dire en trois livres ; ce qui est viiblement faux. Timphte & Machiavel des choses qui ne sont point dans le Prince. Conrin- sius devine trée-hien la source de ces fvaes j c'est que Possevin ne con- naissait’ cet ouvrage que par la lec~, ture de Gentillet. In ed (dissertatio- ne Possevini) verd ita disseritur , asi MACHIAVELEO tres de rrincipe libri compositi sint + hine. atatim initio, ubi do BEA CHT A- VELLO agit, atiquot ¢jus_ senten- tiis onumeratis , et hie quidem , in- quit ile, sceleratum illad Salane Srganam” prioribus duobns libri quibus de’ Principe agit , insipie mando obtrasi fon mult® post ciem diceret + redeo adteasdem labes MA- CHIAVELLI, ut cogaita pestis ma- is eaveatnr, In margins libri notat ‘am tortinm : quass-libro terto de MACHIAVELLUS doceat , belli (G8) Dail du 33 aos S30. TE est ta ub dep Okavves de Machievel. “(hgh Dalibris ¥ Christinas detestandis , et ex Chritinsiome posit remavendis (Ge) H Woeompora par ordre d'Tanocent 1X, ste pute ome ta on, Hew fe paris dane oa Bibllotodqen ‘adem apn cumdem Maz MACHIAVEL. justitiam in ed , quam sibi quisque Jrncat erse necessitatem ycollocert. ft ver® certo est certins , non nisi uni- cum , et quidem exiguam libellum de Principe MACHIA' ‘auetore ‘esse conscriptum , ef nusquam terra- Pum tres in illum fuisse sec- tum, nec in hoc libello reperini ea , quee’ inter alia eriminatur Possevi ‘hus , religionem ethnicam christiance ndam, aut doctores christia- ‘nai religionis nihili faciendos , ut nee quiequans hoc libro (quod itidem Pos- Sevinus conqueritur Yinclementits di- titur in romanam ecclesiam , sed po- tits illud caput XT, ipsum principa- tum pontificium non humanis-consi- is atque’artibus , sed quddam inusi- tatd vi, et quidem solius Dei favore, salvuu esse ; quod viz quisquam Ze- lotiei gregis affirmavert. Nec tamén Jongé petenda aut hariolanda venit causa erassi illius Possevinianierro- ns, modo quis inspexerit volumen il- tud , quod Anti-Machiavelli titulo drerduae opposuit, hine inde ex variis Libris Machiavellicis excerptis senten- tiis, Innocentius Gentilletus. Hoo ‘enim tres in libros est distinctum , et in ejus duobus prioribus reprehensa t lla, quae duobus prioribus de Principe libris haber’ Possevinus ri- diculé affirmat : in tertio etiam illo~ run librorum animadvertitur in ed , qua ex tertio libro de Principe frus- ira repetit. MACHEAVELLUS G1). Ut liquide appareat, ex illo tofumine Anti-Machiavellico , non autem ex MACHLAFELLO ipso Possevinum sua accepise, ete. (52) Voyer en note Ia réflexion de Con- ringius (63). (G) 1 eut la prudencé de n'oser jamais essayer sa théorie, non pas ‘méme sur un escadron.} Quand on ne sait la guerre que par la lecture, ons'en doit tenir 4 1a théorie ; car si Ton entreprenait (aller faire faire Texercice 4 un régiment , on s'expo- serait & lasisée du moindre soldat. (51) IL semble quit fandrait Pomevians, ot nom pas Machiavelas, (52) Concingi , sidem, apud cmmdem, pag. Sho. "As ied Penni ana br wba Bs i ed tv a ico ne inspoctum guide, MACHIAY ELET pind Blngirusn, ul, peg 380: 29 Machiavel est: louable d’avoir resisté aux exhortations du due d’Urbin (54). Nous ignorerions peut-dire cette par- ticularité , si Cardan o’en et fait mention, Machiavellum secult supe- Floris doctorem qui tot et tanta de militari Romanorum disciplind diser- tissimé scripserat, ne unam quidem cohortem , quantumvis eum id'ut ten- taret, Urbini princeps hartaretur , instndere ausum cise Cardanus ts tur (85). : (H) On a public une nouvelle ver sion francaise de ln plupart de ses lore’. Ces ir Heari Deshordes, libraire frang: Ya imprimée Lei, parat I’ les deux premi sur Tite-Live, Le troisiéme livre de ces Discours fait le second tome, et rut Pan 16ga. Art de la Guerre jut imprimé Pan 1693. L'Hlistoire de Florence, en deux volumes, fut im- primée Tan 1694, et is Prince et elques autres opuscules, Van 1696. Gnaliraduit ce dernier eres aeoe que M. Amelot de la Houssaye Vest publi¢en francais depuis peu d’an- wéce; on Ta, disje traduit non obstant cette ‘raison, ‘parce qu’on a cra que le public’ serait bien aise ‘avoir de In méme main tout le c des OEuvres du Florentin. Elles mé- ritaient d’étre traduites tout de nou- eau en notre langue cr Tenceane version francaise wa 5 Je Tai vue dune edition de Batis, postérieure 4 Yan 1630; mais c’était une nouvel dation arog y trouve jes vers. francais com je Seor des Esars, traducteur de madis. M. de Beanval (56) nous « fait savoir le nom de celui (57) qui a douné la nouvelle traduction de Ma- chiavel, ct'qui a mis a la t2igdu premier volume une préface qui tad- Ul dua file de Pierre a nee elt) HE fine Me te Pierre de Médias: (55) Carden.» i. IIT de Welt, ex sdvare. ‘capiendl, citante Beoldo de Avie Jeroque Bel, STP Pt oad Thema, pratt {$8} Biv den Oxnges des Sores, Jails 698» . Le Aa sin: ator Familie de H, mbar de Bk dont tou loupe den dipnaes de Sadar rat la Grace Sniverrele 3e ite elle sert d’apo- Besse SP nS Po ane tres eetrolgiquer ct nomérauz, aut MACHIAVEL. rls de cet ouvrage (64), et j’ajoute ue Jérdme Toes a eecaeatte en Git imprimer le premier livre, Tan 1564. 1'Vavait tradait en latin et comme Mechiavel explique bette premitre partie de von exe ‘rage, les revolutions que Yempire Fonutin soufirit par lee irvuptions des peuplee barhares. le traductenr en ‘occasion de faire une Epltre Jilicaleire y toute remplie de mys- faisaient me tane an bout de cent ans, et mar- wuaient la fin du monde (68). Lazare jetinérus, libraire de Strasbourg , ayant vu que la traduction latine du ‘Gt premier livre se vendait bien , et se errs touche ela se fot he cela en Te Nee alien aia e, Canepa aps rant only fuissot gence, ; geate rum fide corrperi @). EE once aE Pa eer See De i Renee. ‘biipntin - et publi se feu Milles Perrot, maistre des reimprimait de temps en temps , fit traduire le reste en la méme langue , ‘cette histoire toute entiére avec de Castracani. L’édition lout je me vers eat de Tannée 1610 , Jacques Gobory debite que cette bistoite de Floredce a eté descripte en telle singularité et perfection , que comp- as, mon proche parent (personncge én son temps dei plus sgavans deve Foyaume en diverses langues et tcien~ cee), Cayant cote plus diligemment de sq main que son Tite-Live et Cor- aay saci ie dit gl eto om og Decture estan veoommidce @ Uhumeur de nostre temps, quien calle de ses grands his- {i tortens antiques tant eslongnée de noz resent usage (66). conten tach "avais voulu rapt champ! Voi «On arrive & ce détestable point + @honneur, 63 arriva Machiavel » sur la finde sa vie : car il-eut » cette illusion peu devant que ren- » dre son esprit. Il_vit-un_tas_de a Bauvres gens, comme coqui » déhirés , allamés, contrefaits , » fort mal én ordre , et en assez petit » nombre; on lui dit que e’élaient (64) Dens teremargue(D)- (G5) Corre exer a alam trian Domino wevrun Teri Chri, Bem hoe Ie eircs emationam mundi fit 1 Ware Atictoire der Discours Tun de ces contes : MACHIAVEL. 3 » ceux de paradis, desquels il était imprimait cette traduction. Hotman » écrit, Beati pauperes, quoniam ip- raconte cela, et quelques autres cho- ‘regaum ccrlorum, Ceux- ses curieuses, dans une letire datée ft parttreun du a5 décembre 1380. (M) Ceux qui disent que dans son ages pleins de gravité et de ma- Prince i avait dessein de » jests zon les voyait comme un “Charles-Quint, vabusent grossisre- > éoat of on tyaitait affaires ment.) Je m’stonne que » détat, et fort sérieuses ; ilentrevit hory ait débits cette fachia- > Platon, Sénéqae, Platarque, Ta- vel} dit-il (70), ha fait un liore du w cite, et d'autres de cette qualité. Prince..... auguel il des rulie~ » Il demanda qui étaient ces mes- rement toutes les parties requises au > sieurs-la si vénérables on lui dit seigneur tendant & monarchie , » que cétaient les damaés , et que voulant secrettement representer lem wc'étaient des dmes réproavées du pereur Charles Quint lore regnant , » ciel: sapientia hujur swculi ini- comme i en donne termoi en » mica est Dei. Cela étant passé, on un passage, Comment n'avait-il point > lai demanda des quels il volait vu que oet ouvrage fut composé avant » étre. Il répondit qu'il aimait beau- que Von ot si Charles-Quint acquer~ » coup micux dire en enfer avec ees fait beaucoup de népataion? R'avait- » grands esprits , pour deviser avec il point Iu dang le chapitre XXI, » eux des af Pétat, que d'étre que Ferdinand, roi d’Aragon,, était > avec cette vermine de'ces bélitres en vie quand Machiavel faisait cet ous » qu'on lui avait fait voir. Et a tant vrage? N'avait-il point Ia dans un » i} mourut, et alla voir comme autre endroit oy que V'anteur parle > vont les affaires Wétat de Pautye do Pempereur Maximi » monde (67). » Spi te dl monde (67). » Spi on ) comme ‘un prince qui vivait encore? Ne en substance le méme récit'(68). Il y savait-il pas que cet empereur mourut a des gens qui foot Je conte une au mois de janvier 161g, trois ans autre maniére. Ils prétendeot que .aprés Ferdinand, et lorsque, son Machiavel a dit dans quelqu’un de petit-fils Charler-Quint n’avait pas ses ouvrages, qu'il aimerait mieux encore dix-neuf ans accomplis?: étre envoyé aux enfersaprés sa mort, __(N) On a débité que ¢ctait un ue Galler en paradis : car, ajoutait- livre dont Catherine de Medicis fai- iP je ne tronverais au paradis que sait son etude particuliére, ot qu'elle des mendians , et de pauvres moines, metiait entre les mains de ses enfans.] et des ermites, et des apdtres; mais L’auteur du Tocsin contre les Mas- Gans les enfers je vivrais avec. les_sacreurs observe (93) que Charles IX apes, et avec led cardinaux , et vait été tréa-mal dlevé,"ol qu'on Jai jes rois et les. princes, Frangois Hot- avait laissé ignorer ces enseigaemens man (69) témoigne qu'on lit cela dans de I'feriture (*), que le roi établi sur Ies Commentaires de Wollius, surles te peuple de Diew ne doit point cle Tosculanes de Cicéron, et il deplore ver son cur sur ses frites, ains que nonobstant ces blasphémes , et qu'il doit ensuivre la loi du Seigneur lusieurs autres, on permit 4 Bale de point en int ot mediter en ta impression des OEuvres-de Machia-lisant tous les jours de sa vie (73). Ty traduites par un professeur Au contraire de quoi la reine a fa qui nomme Stupanus. 11 ob que Perna, qui avait élé emprisoond plusieurs fois par Yordre des magi trats , pour avoir mis sous la presse divers livees exécrables et impies , By et 8: Spin Vinrien itn, pags Bose ct, cdehamigis in Hot "Pasior., tract. 2, leet. FE, prom tk ca Netra opt XCTR, rs. s fl observe instruire ses enfans da i haient plus propret iin tyran gua un rot vertueue, lui faisant fire tecon, non pas seulement ded sots contes de Perceforest, mais surtout des traits de cet athée Machiavel dans ta Wie de Nachidva, ane aE tation Settee (90) Da hare EXE. (72) Toma contre oy Mawnterears, pag, (8 Dent XP 11, 1g, 30. ne G3) Torsia, $ he begent,Hewaee_ promt? ‘at Pamitid, voire tout lien de consan- initd, Use pouvait venger furicu- eee de tows ceux qu'il Soon ses sna Eee at epplior sor. faut appaler soup sere Calamani forges ae) laisir) Te Gortabelli liait souvent le ince et les Discours de Machiavel aa due d' Anjou, qui fut ensuite le roi Hensi I (74). Coxe Je regardent comme un salé pour le bien public. ysent un peo le Paradose ; ¢ peorgest litrape ter Wa pou aa Pereies dua celabre jorisconnulte, ia Jagd arantageenomeat da bat & Biseiayel, Jo 1 accompagnerat Tune espéce preface rant Gao antle savant, afin de foursir ‘tout d'un coup deux témoins consi- dératlen, lbs ‘te Gentile, ot Chris- ry \ipertus. Ego vero Ben) hie e preterre on cane efit ob agua oats soleo conceptes de bus opiniones , accuratis- ieté ae dignistimi censoris judi- 1. 3. de legationib. °c. g. ubt um ex ine 6S-UNS ro ‘simi cium Tegatum struens, nec verd , inguit , in negotio isto verebor omafum prastantissimum dicere, et ad imitandum proponere Machiavellum , ejusque plané aureas in Livium observationes. Quéd nam- que hominem indoctissimam este Was re pag. 2q3, citation (5) MACHIAVEL. ‘volunt et scclestissimum , id nihil ad me, qui prudentiam ejus singalarem Jaud¢ , nec impietatem ac improbi- tatem, si oa ett, tueor. Qaanquim ai libram editam adversis illum con- fidero, si Machiavelli conditionem respicio , si propositum: scribendi tuum rect censeo , si etiam meliori iterpretatione volo dicta ipsi non equidem video cur et criminibus mortui hom Tiberari non possit. Qui soripsit (in:eltigit Ianocentium Gen- tilletam ietum Delphinensem) illum nec inte nec nonin multis ca- est, mus mmocratislaudator > odu- ‘stata 5 samme. inimicus. Itaque tyranoo non favet; sui propositi non est tyraonum instruere, sed areanis ejus palim factis ipsum mi- teria populis nudum et conspiouura azhibere. An enim tales, quales.ipse describit principes , fuisse plurimos igaoramus? Eccar ‘stiusmodi_prin- Cipibus molestum est , vivere homt- pera , ot in Iuce haberi. Hoc fuit viri omnium prestantissimi cons Jinm , ut sub specie principalis era- ditionis populos eradiret. Heec Albe- rious Geatilis (95). Allongeons un porle pasage; car il me semble que upert en a supprimé une portion ~ wat murite d’étre connue. La voici : eam speciem preteruit, ut spes esset, cur ferretur ab his, qui rerum gubernacula tenent, quasi ipsorum educator, ae pedagogus. Carterium Ieee discoptatio.ulterias haud duci- tur, Si favere scriptoribus-volumus , multa et in hoc vitia emendabimus , faut illa saltem feremus ino, quaein Platoneferimiis, et Aristotele , alii que, qui non dissimilia-commisdre pevcatn. Foremus autem ,:quia me. 1ra deterioribus Longe plurima.et is aber (76). H-y:a- deux choses A con- jdéret dans cette derniére partie-du sage d’Albérie Gentilis. I veut, ie Machiavel ait pris cette route jastruire les peuples affn que les a (5) Christoph. Adsmes Ropers Diet aa Vater: Mastmum Ube [y tap. TE a TIT, a6. {+6 Alber. Gemtlis, de Legaionibus , tl UT cap TKS “MACON, 33 .ces souflrissent son livre, ce qu'ils jient pas fait s'ils Teussemt con- sidéré non pas comme leur pedago- we, mais comme celui'des amateurs a Ja liberté ‘pepulaire ; 2°. que on doit excuser dans Machiavel ce que Von excuse dans Platon et dans Aris: catoire (77) quil’a Pducation ‘des Princes par Belisaire Aquaviva. (P) IL se montra par’ ta conduite Bien animé de lesprit républicain.} M. Amelot de la Hounaye sera ict mon commentatear, « Je diral que » Machiavel, qu'on fait passer par- » tout pour un-mattre de'tyrannie, » Pa détestée plus que pas un homme » de son tempe, ast qui et ass » de voir par le chapitre X da: pre~ mer its de ses Discourse parle trésfortement contre les ty- Fans, Et Ig Nardi (1), vor eontem- porain, dit quill fat un de ceux qui firent des panégiriques de Ia itbertd, et du cardiaal Jules de Médicis, qui, aprés 1a mort. de » Léon X’, feignait de Ii’ vouloir rendre a sa patric : et quil fat » soupconné d'dtre complice de la >» conjuration de Jacopo da Diacetto, » Zanobi Buondelmonti, Luigi Ale » manus, et Cosimo Ausoatiai tre: » ce cardinal , 4 cause de a liaison » étroite qu'il avait avec eux, et les » autres ibertios. (Crest ainsi que 2 des Médicis (**) appo- quivoolaient maintenir » Florence en liberté) et probable- » ment ce fut ce soupcon qui'em- » pécha , qu'il ne ft récémpenié de » fon Histoire de Florence, qoi- » qu'il Fett composée par Pordre da » rméme cardinal , comme il le mar- » que tout an commencement de son » épitre dédicatoire (78). » (Qy At fut perstcuté de la maiuvaise Sortie autant gutun autre J Fem- ‘ploie un plus long passage d ques Gobory que ‘mon texte ‘composée (a7) Reckerman on allopue ce gu’elle contiont cau dévavariay (98) Amel tralaciion du Prine TOME Xe mande, c'est afin d’y remarquer une assea grossa bévue. « Aussi ne fut pas gracdemeat souitetN ay earidlyy i» par dé iprinoes' eee de'20n i Je pape Glament Danguel f dedia, dn liistoire » rence, ne dy o'de Medicis 4 qui widu.Prince , lequel-remit Baad 1 cle,idord. des disciplines de. >, hems ep -Ttalie ,.faxorisaat et t¢~ » courant tous les | personnages doctes: ie Mureilics Pitthuse, ei lay ié-nes ns ctcommen- Y Poli- Hemant Denaens fd fa Yee fe: 1 etapa Mecha Hauer on Ph ltedeayqual- » shea valaere aeehin gues » Mk og noeeara_ gu » indi tama a i cli ea aS > nd. (79)~' és paroles: italiennes ainsi traduites par M..Amelot; Et si, dia lists éminet vous regandee quelg: Je uit i varcdect se longue pore soufire a seule de EeforpaneU prrey cpgion ie er feat de Madi patron 208 fae tear de Politien, eto. , était leiméms Laurent 4 qui Nicolas Machiavel dé~ dia_son Prince. Ce prince Laurent dtait petit-fle de * (29) Gohory ,idane ls Mating ‘MACON , ville’ d¢'France tur ibe Ia daché dé. lonni tables‘de Peistinger’, raire &-EtKicus en parlent aiiiai; mnais Sitsbon et Piolidige By disent.rien.Ily a cing cents ans que, par une transposition assez Srdinsive, oo changes Mt en Mastico ; et c'est de la qu’est. (@) De Bello Gall. tib.PI, fn 3 Beer Yan Haat oe ee i Yecnaat (ef) boreaje: Cee Rsaagtene ak Mia et ADS, ‘emipecher, ceux pase ‘a’en,fissent au- tant, et det lors Texercioe de la religion fomainey fut stijpptime. Tasted ‘Micha plusieurs fois de pcette ville,,sans ¥ pou- vorrei; maa ca vik'y pra tigaa Best nitelligences’,’ par te may Sales 1 Aart 2.(¢), rendit «shaltre » apres quelques combats usvéz chawds qu'il. Ini fallut essuyer dans les rues. On y exerge toates-sortes de ilferies = st fe bar nis 4) eh ce fat. ireut les sauters ite) Fe dgaqueles'siprocns CF) que je parlerais, ici. ry esate de Bua prometie + eten méme tem queije, foweheer cfroyeblce de aes. Ra itn, Noe, all poe i cdl, lib. IIT, pag. at. dive XP, pag. 4o7- (eta mime: pags haa. h Dans le Remargue (C), de Partie ween tom Fils pay. 3 Perennial fascoh ordres en divers endroits de cet i ouprage (C).. Ces sauteries ont été ‘micux immortalisées que celles = dele de Copree (0). (a) On y, foutee sorter de pilleries ef de Lorsque les Taaisons de ceux dela rel gjon curent etd si bian nettoyées quid semblait quien, wy volt. wan, lois, made ime de. Tavanes ¥ aut Bien’ découvrir es cachentes al subiilement qu'elle ‘out pour, sa. art re environ cent quat le meubles fins Plains, outte lo fy, paces de Aoilty at totes sorte de linge, com nappes ot services» eden avait la réputation a’ éire Wen meublé entre les villes de Fran- é pee ot "ur; mais tant ¥ a waient Je maniement de ures disaient & leurs amis, que Pavanes y suau acquis de quot tar comptotsix’ mie lierss derente ed Ine fant pas s'étonner aprés.ce- ds seigneurs fomentas- teat la diseorde, et nourriasent, auc fant quis pouraient, les flarames de la persécution. Cefaient leurs fi- anges etait une maltéte trér-In- jue ea gui a oe cae ) Les sau jeries de Mdcon.|Je me servirai des: ‘propres termes de Phis- prostate ta) Lenentice ae hee precédente. «-(a) Vexercice de » glise romainie y fut aussi rétabli in- continent, et les prétres et moines » redressés.en leur prémier état » Je bordeau ty tout ene) Fo Bour comble de tons matheurs, Sain » Point (9, Ghomme du tout ‘Sangu: », _ guinaire et. lus, + ue gre greet, ‘tequel > $a propre en juge- > meat Phar charger sa conicion- tre fils d'un ¢ nommait ) fut Taissé »Tavanes, gouverneur de {a v wk a sse-temps, apres yg Jes dames, avait ac en bourrenrs Semsignes ee la reli wa cate eae MAG » coutume de demander si la farce , » qui depuis fut nomme la farce de > Sint-Boint, etait préte & jouer. » C¥était comme un motdu guet, par » Tequel ses gens avaient agcoutumé » de tirer de la prison va ou deux » prisonniers, et quelquefois davan~ » tage, quils menaieatisur Je pont » dela Sadue ; Li od comperaissant » avec Jes dames, apris lear avoir 1 fait. quelques, belles. eb plaisantes 2) questions, il les faisait précipitor » etpoyer én la riviére, Ce lui était » aussi une chose accontuméd de » faire donner de fausses alarmes , et » de faire, sous ce prél » ou arquebuser quelque prisonn » ou quelque autie qu'il, pouvait at- 2 Thaler de ceux de la religion leur > mettant 4 sus d’avoir youln trahir Ti ville, 2D fat tu par Achon avec lequel il avait une querelle. I] reve- nat alors de s@ maison pris de la ville , ot i avai porté environ vingt mille deus de pillage. Ce fut-pen apres 1a pacification du mois de.mars 1563. D'Aubigné (5) peint mereéilleuserment Ja barbarie de cet bomme , sous P mage d'une école ott, pendant le nier service de la table, au milien des fruits et des confitures on ense gnait aux Gilles et aux eofans.& mourir les huguenots séns.-pi dit ailleurs (6) que Saint-Rout dou fonnait en exécutant ses cruantés, et ‘quiau sortir des festins qu'il faisait, il donnait aux dames le plaisir de voir saucer quelque quantite dy pont en Vas. La conduite de co. gouveracur lait beaucoup plus criaute que celle de Lucius Flaminius ..qui donna or- dre, pendant qu'il dinait, que ‘You fit mourir en sa présence um Crimi~ nel , afin de faire plaisir & objet de ses infmes amours, qui n'avait ja tuais yu tuer personne (7). Mais d'au- tre cdté, la conduite -s- dames de Macon était beaucoup plus bldma~ ble que celle de cep vestales qu'un pote chrétien a tant censurées da plaisic qu'elles prenaient a voir tuer des gladiateurs (8). Je ne donte pas <3) O'aubigné, Mia, tom. T, 16) Pac. son. eee Ys ) Phataee ). Conourgi a fi ‘abtoe ferrum jopule cies ait esse raat, pect Virgo modena jrbe conversa pottce ramp, ies ons. TTT, im Symenach. ‘Jaieat, Coun ON que Saint-Point n’all excuses lessaute fait faire aux sol (), comme ccloi-etveactslt creantés exe; Orange: coment nual a tire un antre ea Tn fut abyaram vous Cost Ja plus grande:fante’est ee! qui comimencent ; ils lent or” tor tn bovine justice In ine tau lea crimés qui euivent Je Tepe DIAue bigad n’avait pas bien sonpoltéT dikes, loroquil dk (ro) gee Y'barat due Aarts pita ee POrauge ot.d ie ] rece ler ie ville “et en Mokthrioa, Trpartes pee fe de Béve'{1 )j que’ Pierretate’st Aaa? tres villps avaiont été aubjaj des Adrets tivant le" 26°de at (que lee soldats de Monthrisdn sauté reat le 16 de juillet (13); et ‘que Moon fut pris par Tavanéé le'1g agdt (3), oe (C) On verra pourgusije touche ces offoyablon exordres on divers ‘endroits de det oavrage.| Pottr Thon: neur da nom’ francais et “da om, 35 At Pour sex jue des Adrets avait ts de Montbribdn' ek vont ites ott été: d'abord abuli¢ ;"et qii'oa ‘ett: jeté wa feuggous les Tivres‘qui eh par- yi: deri lileht” trouver ile (44), queélles “aap pramienteax'lectelirs qqy toutes: tes-deierimes , oft a ae peautoup de’ raison par Hipport’ 3 bistotre des gocrres! sherds Ee garatt extrémement gp ie aus les evprits une hate’ irBeaiei- liable; et c’est ande nds étounemens que les Franoaig Ae Uline rente religion’ alent’ yéeu édits dant ante Tas eile ate nite que eelle que nods avbn ¥0e , quoiquiils eixssent Fen \istothee" tro Yes ‘mains les guerres civilés ; of Ton “tte Voit que saccagemens, que profiriatiows , gue (9) Fopes Particle Besnour, tom. ITE, p. 233 remargue (B} (ie) Tom: 1, pag. 204. (i) Hae XT, pag. 208) 38 (3) Pag: m6 3) Pas. 40. (04) Poyes Moscad, Diseoure Peis api natela munver ses, qu’as- ane perinpes, quefercurs.- eb: étéimomas Finch TR: PresoKER, D8 ne sous j mage deste epee fenders eause quoi chsaut pre fr tage chee utes Teatuans , qui’ prenneat tant de pla ee inna or cy n'ai point péri pour leur'eatholicite. Al n’agrivera pas tous laa foure de tels miracles, ne vous y fies paint. On ne ! ct gue devins la fine Ia reliece Wat Carine Lasaaes ton. 7X ver bo. ae i conduivent Yes alfaires eck de Sroersont secondle espéce qi = daviger. agua; neo leas principe MACON, voutut pas faisser en repos Vedit de jancter, et il faltut , apres, plus de ‘frente ans ie‘desolation, apres mille + of mille’ torvens de sang répandus , ‘milie'et meille perfid: lies et incendies , ‘on-accorder uni plus favorable. Ceax s,gens jvent se bien souvenir da XVI*. and on leur parle de tolé- rane, ils croient ouir'Ie plus affreux evle plas mbastrueux de tons les dog- me afin d'intéresser dans leurs passions le ‘bras séentier , ils crient ue ceat-Ster ax magistrats Je plus flearon de'leur couroone , que de ne lear pas permettre pour Te moins diemprisonner et debanir les herétiques:” Mais s'ils examinaient bien'ce'que Von peut ctaindre d'une * guerre de religion, ils seraient plus modérés.’ Vous ne voules' pas, lear at-on dire,’ yue cette secte prie jou sa le, ni quelle préche 408 gentinans ; mais prones gande, si Von en vient aux épées tirdes, qulau Giew de paiter et décrire contre vos dogmes, elle ne reverse vos temples, ‘et ma: mictla'vos propres personnes en ue fagindtes-vous en Fran- ceeten , en conseillant la porsccutivn?> Ne vous point & votre grand:nombre. Mos souverains Onaicded voisihs, st par conséquent vos fectaines m8 muingucront ms taurey' ni: Parelstince , fussen Tareh.Enfin y* que'-ees ‘théologi le protec entity sir'di innover,, jettent continielle- ment la vue sur les gaerres de religion da XVie, sidele. Les réformateurs en: farent la cause inmocente ; nuille consideration ne devait les arréter’, ilny wait'point de milieu, il fallait ou Asisserdumner éternellement tous les papistes, on les convertir au prote:- tantisme. Mais que des gens qui sont june erred ne damne mt point la possession , jiment wmicox troobler Te repos public, que supprimer: leurs Tales particulietee, cst or quem ne Peutasserdétester.Quilsconsiderent lone les suites de leurs nouveautes , et de laction quiils intentent a Pu sage; et s'ils penvent s'y embarquer sans une absolue ndeessité, il faut quils aient une ame de tigre, ctqlus MACRIN. de bronze autour du cceur que celui qui hasarda le premier sa vie sur un vaisseau (16). I n'y a point d’appa- rence quill sléve jamais, le sein des protestans, aucun parli qei eatre de reformer leur re gion de la manidre qu’ils ont réfor- me V'église romaine ; c’est-d-dire aur Te pied d'une religion doa il fant sor- tir nécessairement, si Yon v’aime mieux @tre dam les désor- dres qu’ils auraient @ craindre d’aa parti [ignovateur » seraient “moins jerribles que ceax du siécle passé, les animosités pourraiet tre moins échauffées quien ce temps-li, va principalement qu’ancun des partis he trouverait 4 détruire dans Vautre audan objet sensuel de superstition ; point de divinités topiques, ui de saints tutélaires & briser ou 4 mon- nares; point de reliques 3 jeter au vent; point de ciboires , point d’au- tels i reaverser (17). On pourrait done étre en dissension de protestant 4 protestant, sans avoir 4 eraindre toutes les fureurs qui parurent dans les démélés du_protestant, et. du ca- tholiques mais 1e mal serait toujours atsez fudeste pour mériter qu'on ti- chit de le prévenir, en appliquant ceux qui aiment trop les dispute: Ja consideration des maux horribles quelles ont causés , et en leur repré~ sentant, avec quelque force , que la plus faneste intolérance n'est pas celle des souverains qui usent du droit du glaive contre les sectes; c’est celle des docteurs particuliers, qui. hors les cas d'une trés-urgente néces- sité, e'elevent contre des erreurs pro- tégées par Ia prévention des peuples ettpar usage, et quisobstinent a les combattre , Iors méme qu’ils voient que tout est deja en fea. cbr pee ctu tat ui foaglem traci vnana polage Faia Prina nett prion Aftcam ofr, ait gradu Guidi mare turpidem et Infameis seoputes derecirawaia ? rat. 0 0 (12) My wide Capparence gue ler Fran rs beams moins ropa Protrant quis ne ene tulrle, de Eins image wtiguae yrage dt aricie 37 (D) Les sauteries de Micon ont été mieux immortalisées que celles de Cle de Caprée,} Et néaimeins tin eétabre histories Ins = iedrdgs ans non ba ¢8 quelque facon''on) mon. Hide comine Foue'dds slog larités de Tile: ince éfuus (Tir berii) ostenditur loows Caprgis, unde damnatos post tonge et tor menta precipita corm sei mare jubebait, exclpiente clisiiaHohum a- ‘mu et’ contis atgive remis élidente'ca- davera, me- oul residul spirits quam iiestet (18). Mais "enfin je'ne crois pas que les aniens \t étre comparés aux moderne’, en fait do tra les mémes choses) de livre en livre , et par’ coneéquént les sauteries de Micon se lisesi en ‘plus de licux, et ont plas de monginéas Pour gages de Teor imnoceatite. celles de Pempereur Tibére. Tl niétait pas honorable # ceux qui se servireat de ée supplice dans fe XVI*. sidcle @avoir marché sar les tracer dun tel tyran. On se soutlendra peut“atre , én lisant ceci, des remarques de ticle de-Exveape. (18) Sexton, in Tibeio, cap. LEI MACRIN ( Satmox ), l'un des meilleurs poétes latins du X¥I*. siécle , était de Loudun. Ce que M. de Thou a dit de lui, et les additions de-M. Teissier , sont entre les mains de tout le monde depuis Védition d'Uteecht. Fy renyoie donc mon lecteur'*, et je me contenterai de dire une chose fort singuligre , mais, un pew douteute, ue M. Varillas avait apprise de M. Bouilland (A). On dit que Macrin n’était pas le nom de famillede notre poéte(B). “Tad ‘obeecrations 8 vet et criny eller soat bonnes d lire avec Leister. Le: pare Niceron acvemerdun artide. 3 a je de outa Serons a pari som dr ext anteur daar To insthdges de Poitoa TE, (A Je tirat une Coe fort ing litre mais un pew dovtenss , qe MACKON. . Thou (§), qui n'en recherehait pas moins, ete. ? Mettons donc ceci entre les choses qui demandent une plus ample information , puisque von- teuloment les meilleurs auteurs n’en parlent pas, mais aussi qo’ils font un ‘uarré destructif de celai-la *. (B) Macrin r'était pas le nom de Famille de notre poste (*)-] Nous ve- ‘nons de voir que selon M. Varillas i i changea son nom de Mitro) 19k Roat ce que Vou en {ui de Macrin ; mais selon peas jue tous les, (5) il-s’appelait Jean Salmon ** sf que tits pencbaient alors vers pour sa maigreur, il etait souvent ap- a Lamenace de sa ma- pelé en riant Macrinus, par le rvi Tah , Macrin .jusque-li Francois It. , de sorte que voyant UR, Louvre yvoyant de son nom de Jean ne plaisait point > Lo wR poslain, Gastrameat dont Pe ferme, il s'en dé} if et vappela : seservent pour des- pour toujours Salmonius Macrinus. de vin. dans les caves, il le 4 Geri se troave dame Jn bibliothéque >i peitpoue une poteacs , ot en per de du Verdier Vau-Privas, et d'une THe WeSprity devorte quil ee jete et manigre qui marque plas cairement » se noya.dans.le premict pnits qu'il la raison pourquoi notre Macrin , > mmucsaire(a)-'), Dautorita’ de ayant égard a sa'femme, changea de M, oulland *, naif de Loodan, om: Jean Salmon, ayant alee comme , et Pan.des hommes nom propre, qui par aventure lui fa- Gunman ftaesit le plow deme, choi? 3 cuss devo ifenme Prine moire, et qui savait le mieux Dhis- pour nom propre Salmon, etc. (6). toire des hommes grand poids a ceei, et particul eat si on snppose que M. Vari mit pas it aussitét ce qu'il mi Tui avait oui dire. D'autrecdté, quand ‘an songe quis Seévole de Sainte-Mar- 2s the, natifde Loudun , et plus voisia de ce tempr la que M. Bouillaud» que Salmon Macrin mourat de jeillene ‘Loudun, ot sétait " ti puis long-temps (3), on a de la petne & crore le récit de Varillas. Car-comment se persuader qu'un ac ceident si tragique demeure incon 4 tous les auteurs qui out park de” Mncrin A Scerole de Sainte Marthe MACRON (Nevius Sexroincs). mémoires. de toutes. parts; a M. de s‘acquit une gra de autorité sous Vempire de Tibére. Tl fut Pun ‘ernie; ion ¥~-4€8- Principaur instrumens de la im te" ay. Il mete marge’ ruinede Sejan , et son successeur erie om particnlariel du werent Mos’ 4 Ja charge de capitaine des gar- des (a). IT le surpassaiten finesse , et principalement lorsqu'il s‘agis- sait de faire périr un ennemi (A). 1 refusa les honneurs qui Tui furent décernés par le sénat ines, a tte Tait celul de Macrin qui Fuuchet, iw (¥y chap. “Antiqni. i ( Dan. ibs BITTE, pag. MACRON. apres la mort de Séjan (J) , et je pense que la politique eut plus . de part & ce refas que la modes- tie. Il se chargea dune commis- sion odieuse dans V'instruction des proces que les délateurs fai— saient aux gens ; car il présidait a la question gui était donnée pour découvrir les coupables, et pour avoir des témoignages. On envoyait ensuite au: sénat les preuves qu'il avait recueillies par cette voie, et Vaccusation des délateurs , de sorte qu’on ne lais- ‘sait & la compagnie que le soin de prononcer la sentence (c). It y eut des temps oir aucun des ae~ cusés ne fut absous, et quelques~ ums méme farent condamnés sans que Y'on sit par les lettres de Tibére, et par les certificats de Macron , touchant les déposi- tions des torturés, em quoi con— sistait Je crime : on ne suivait point d'autre regle que ce qui semblait conforme aux désirs de Vempereur et de son capitaine des gardes(d). Chacun voit que Macron avec une telle conduite avait besoin de Pavis de Tibere ; car il avait tout & craindre sous un changement de gouverne— ment. Il-sentit bien cela; et de la vint quiaassitét qu'il eut ré— fléchi sur age et sur les infir— mités de cet empereur, il tra- vailla & gagner les bonnes gra~ cos de celui qui succéderat & Vempire. Il fit sa cour & Caligu- la; et, pour mieux s'insinuer dans sa faveur, il se servit des cajoleries de sa femme Ennia(B). Il faisait en sorte qu’elle lui don- nat de amour, et Vassurat de 6) Idem (6) dem i I Rem pag. 733 pag. 737. Pag. 730. Vempire pourva que ce jeune prince lui promit de l’épouser. Tibere n’ignora point cette tra~ me, et souvrit assex h-dessus par un reproche qu'il fits Ma- cron (C), et il voulut méme reu- verser tout ce projet ; mais les difficaltés qu'il y trouva Penga— gerent a laisser faire les destins (e). Le médecin Charicles ayant dit & Macron que Tibere ne pas- serait pas deux jours , on se ha- tade prépater toutes choses selon Pintérét de Caligula (f). Dans ces entrefaites il courut un bruit que Vempereur était mort, et tout aussitét Caligula se mit ew marche pour aller prendre pos- session de empire. Il était en— vironné de beaucoup de courti- sans qui venaient en foule le fé- liciter. On entendit tout d'un coup qite Tibére était revenu de Ja défaillance que l'on avait prise pour sa mort. Cette nouvelle consterna les courtisans de Cali- Ja : ils s'écarterent les uns d'un coté, les autres de Pautre , et dissimulérent le mieux qu’ils parent. Quant a lui, il se ernt perdu, et il attendait avec uit profond silence sa derniere heu- re; mais Macron sans s’étonner donna ordre qu’on étouffat Ti~ bere, et que tout le monde se retirit(g). Ni lui, ni safemme , ne jouirent pas long-temps dela faveur quils s'étaient promise sous le nouvel_empereur qui leur était si obligé. Ils furent contraints ’un et 'autrode s’éter la vie(D). Le mari avait obtevu un fort beau gouvernement (A); te) Moyes ta remarque Or Da eat Hi cap. Bx Tate, ed, Recta nypte Payes Dine, ub. BX, paste” “ .4o * MACRON. mosis il ne sat point apprivoiser ait du mal 3 Lucivs Arran ius. et Pariser farouch Peliguta, He Yoyant eaveloppe dans un proces e de’ Caligula de crime Saat a se erat * Séjan en finesse , Voceasion , i 4 Vexamen des loreqitil Pogissait moins ct § la question des esclaves dergilt Teeiesee et i Bt tellement connaltre que fie tebrible, Ma. }es ‘effets de son animosité ne pour- ent paz dtre cludes, que l'accusd fe fit mourir sans attendre que la se me cane St jugée. Hest bon de voir'ce sauce, et oratear.Tl fat entre- q0'il répondit a ceux qui lui conseil- pris So dect gas préterte qu'il Wreat de chicaner le terrain. J'ai Pre Mec nmnetrapédie dont queljues set véeu, leur dit-il, et je u'aurais ee Tec terlaconduite Tien debon 4 me promettre d'une if Dastrs | Taccusérent de plus longue vie les temps seraient eet ae egrint 1a encore plus raallieureux sous Je euc- Corllbmmabios on so ‘amt I fat cesseur de Tibére; tout est & crai sited a ode. per ton cpouse qui se are sous Caligula gouverné par Sla- Taye aved. Lises och parcles de ¢Fon. Tacite représenta cela plus au Tocite: Mamereus dein Seaurus rur- long et plus noblement ; mettons see satdlatar, insignis nobilitate ct do8C ici aes paroles: elles vervent sedis canst, vied probrosus ,mahit Tire toonaitre celui qui est le sujet rend eine ‘Sejank, sed labefecit de cet article, Arruntius cunciatio- jars saints validum ad exitia Ma- "2M et, moras suadertibus amicis ‘cronis odium , qui easdem artes oc- Non eadem omnibus decora, respon- Sinits ererccbdl; detuleratque ar- it: sibi satis wtatis : neque aliud gumentum tragic & Scauro scrip- Pornitendum » a mm quod inter ludi- fe, additis versibus qui in Tiberum pvia et pericula auxiam senectarn to- Geeserentur. Perim ab Servito. et leravisse, dit Spano, nunc Macro~ ier coousctoribus ; adulterium Xi, semper alicui potentium invisw: Lins, magorum sacra objectaban- nea culpa, sed ut flagitiorum impa~ ee Staund, at dignum veteribus tiens. Sand paucos el supremos prin ‘Bmiliis, damnationem anteit; kor-cipis dies posse vitari ; quemadmo- lante Sextid uzore qua incitanen- dum evasurum imminentis juven- fum morta, et particeps fuit(1). Dion tam? An cim Tiberius post tantam fouruit des cireoustances qui cclair- Terum expérientiam , vi domfnatio- ueatce qui concerne la tragédie Dis convulsus et mutatus sit =. Car~ Gone Pempereur se fécha. Elle avait sarem viz finit® pocriti@, ignaram four Sire ferdey et contenait des omnium, aut pessimis innutritum , prroles @Euripide qui conseillaientmeliora capessituram » Macrone du- wim sujet de supporter la folie de ce? qui ut deterior ad opprimend son roi (2). Tihere imagioa que Sejanum dilectus, plura per alte pidce de thedtre avait été faite Remp. conflictavisset. Prospectare eee eet “Ce quid cause des meur- jam se acrius servilium:, eoque fu- fer qa'l avait’ commis, on le dé gere sirmul acta et instantio. Hiee Sigua woh le-nom d'Airée, Je fe- Yatis in moduon dicttans) venas re Sigas Pauteur uo Ajex, ditdl. La olde (5). Notez qu’Arruntius et Ti ge ateuivie de eft: mais au deux autres (6) farcnt accuses com- soot se sereir de ce prétexte, il me complices dola.conjuration @’Al- accusa Scauras d'avoir couché avec bucilla, femme qui n’était pas moins oLiville (3). décri¢e pour ses impudicites ‘Ajontons wn autre exemple de la étaient ily a quarante an foros do Finimilié deMacron. Il vou- Foines de Bussi (8). Je erois que V'ac- ‘Tecit., Anmal., lib. FT, cap. XXIX, o¢ () Tacit. Amnal. , Lib. FT, cop. ageism anette h Gyilve viv oi xpartivres aCouniar 7% Boy Pt aion lepers fr. Di, 0 Ge, Demis 0 Zita Mi Tees : (0) Es'Dieae, idem. eg rib (2) Maltoram a ‘i eusation fut fondée sur ce que ces jent reconpus pour des galans d’Albucilla (g) : on con- elnait. apparemment quills avaient su sa conspiration, puisqu’ils avaient avec elle un mauvais commerce de_ galanterie. 0: ment parlant , Cette maniére de raisonner est assez juste; et si lon ne voit guére de Femmes dans des procés de orime aetat, sans quiclles aient des galan- teries, onn’en voit guére non plus qui n'aient communiqué leur com- plot 4 leurs galans. La liaison de ces choses est un fait dont on devine fa- cilement les raisons, et Ton voit aussi sans beaucoup dé peine pour- _guot les, femmes qui ressemblent & lonna Bippolyte d@'Aragon , ba- ronne d'dlby (10), sont celles .qui sengagent le plus’ fréquemment a une” conspiration. N'oublions pas MACRON Yoris , ou ses ministres, sont peuple, on ne veut presque croire ‘que ceux quiils pumissent soient coupables. Cest ce qu’on a via en Francesous le ministére du eardi- pal de Richeliew (13). (B) Il se servit des cajoleries de femme Ennia.\ Cest Vopinion Tacite : Supremi ‘Tiberi consules , Cn. Acerronius, C. Pontius magis- trata occepere , nimid jam poten- tid Macronis : qui gratiam C. Co saris nunquirm sibi neglectam, acriits in dies fovebat y impuleratque post mortem Claudie , quam nuptam ei rettuli, uxorem suans Enniam inunit~ tendo, amore juvenum inlicere , pac toque matrimonii vineire , nihil ab- nutentem dium dominationis apiscere- tur. (14). Mais Saétone narre le fait autrement. Il veat que Caligula ait it toutes les avances auprés de la ’Albucilla se voulut tuer; mais femme de Macron, et Vait engagée dle. weut pas 1a force de se donner’ un bon coup, Albucilla inrito ictu & semet vulnerata, jussu senatds in carcerem fertur’ (11). Tacite, qui nous apprend que le sénat ks fit ter en prison, #arréle li, et ne dit point ce qu’elle devint. Il observe ‘que presque toutes les preuves qui furent envoyées contre les trois ac- cusés, étaient des suppositions de Macron. Crest qu'on le connaissait pour Peauemi déclaré d’Arruntias. Sed testium interrogationi, tormentis servorum Macronem presedisse , commentarii aid senatum missi fore bant : nullague in eos imperavoris litera , suspicionem dabant, inva~ lido ac fortassé ignare , ficta plera- que ob inimicitias Macrénis notas in Arruntium (12). Hest assex que Macron se comporta tres- ment dans cette affaire : maisil n’eOt pis, Be étiter» non pay’ méme par Pobservation exacte des procédures juridiques, que Pon ne le soupgon~ nat Pavoir opprimé des innocens ; car lorsqu’un monarque, ou ses fa~ (g) Connectebantur yt consci ot alter ejus. a ‘ib: Ply cope REPT. rk 36 ee 104A pug. G3 18r 26Hhrae 6 (st) Tasit., Aouad, ib. V0 6. XLV UL. 19) Mdm, ibid. peop. XTPIL 2. par ane promesse de mariage & procurer les bons offices de son mari ‘Quam (spem saccessionis ) guo ma- gis, confirmaret , amised Junid ex pati, Enniam’ Naviam (15) Ma- cronis uxorem , qui titm pretarianis cohortibus praverat , sollicitavit ad stuprum , pollicitus et matrimonium ‘suum , si potitus imperio fuisset : de- ‘que-ed re et jurejurando et chir (pho cavit. Per hanc insinuatus Mu- eroni, vareno Tiberium aggressus ost (16). ‘Dion a mieux aimé se. confor~ mer a la narration celle de Suétone ; car ula fat attire i fairePamouré la femme (19). Tour- rous de quelque cdté qu'il vous laira , vous rencontrerez:partout de ja probabilité. On'ne choquera point Ja vraisemblance ‘en disant que Ma- cron; plus ambitieux que jaloux , Porta’ sa femme'a ats Gtiguiz dans ses filets , et i{ne lui rien refu- ser de tout ce qui serait propre a capliver un jeune prince impudique. 13) Fore, tm 1X, pag. 468 le omryoe @\ de hatick de aes SL a Teches Needle tbe, aap, XEP, ad aneoe, : 85 fant Tne, cone Caveabon a fors secon tbat, Net Atacroaes & “G8 Seetwe.' at 7 Elheta air canlavra yorauit “Eyilas Oparihing spermine, Eoin ome vom sont gue Basie resto polocera Ba LATIN i fee MACRON. on dés mesures que Tibere voulut pren- Gre, lorsquil eut su, les intrigues de Macron ;.il suffit de rapporter ces paroles ‘de Tacite : Gnarum hoo rineipi : eoque dubitavit de tradenda Tepublied primum inter nepotes.. fox incertus animé, fes80 corpore , consilium, cui impar erat, fato per misit, jactis tamen vocibus » per quas intelligeretur providus futurorum. Namque Macroni non abditd amba- ie. Oeeidentem ab eo desers, Orien- tem spectari exprobravit , ele. (23). (D) Hs fureat contraints Cun et Uautre des éter la vie.| Dion Cassius , ra ‘t les choses qui firent bla ‘de_mer Caligula, n'oublie point Fingra- tia sur Le conssin, comme faicant sem- blant de dormir (20). Suppose d'un autre cbté que Caliguls ve defiant det intentions de Tibére, et ne rant rien encore de str pour lui a de la succession imperi spre la Macron, et simogina que tait dane ves interdts une pro- elle eagagerait messe do Be ton mari A leservir; vous supposerez tune chose trés-probable. Une pareille convnite « été tenue ont ot cent . Supposon: u'Ennic, tesdée que Gaigale sacocderalt& jouner de Ta- 2 ri, et n'épar- na rien Pespérance Patra un jour impératrice , nous trouverons encore une grande pro- babilits. Je crois que Ta ma_de Tacite est préférable & celle de Suétone , n’en déplaise a Philon qui assure (a1) que Macron pnora les galanterien de son épouse. (©) Tibare, ‘Fouvrit asses lie dessus par un reprocké’ qu'il fit a Maron. ane quitter Ie soleil cou- chant, Tui ditil, et vous regardez le soleil levant (22), Cest ainsi-que vale monde, et c'est Pun des plus grands chagrins de la vieillesse des -princes. Je ne donne point le detail 4 Roeatgu Y ie 5 a = act seciae Faven., at. I titade de cet emperear a Pégard de Macron et d’Ennia. Elle fut si grande gil les rédist Ta dare necessite je se tuer. Il ne se souvint, mi de Yamour qu’Ennia avait eu pour lui , ni des services que Macron lui avait rendus, et quiavaient été Dune si -ande importance, qu'il était monté Qc par-la sur le trone sans aucun collé~ gue. Ine se contenta point de Ini enlever la vie, il le diffama , et se servit méme d'une accusation dont la honte rejaillissait principalement sur sa personne ; car il déclara que Ma~ ron lui avait servi de maquereau Kaiéc aiexinar ie avarice 73 wadirer me miigy, xarisnon’ mpowyaysias yal % nasa aise mie ee dancin (04). Et ed infaimid oneravit, cujus ipse maximd in parte futurus esset, ob- jjecto nimirium eo crimine quod’ stu- rorum coneiliatores fuissent (29) ‘ila: ce qu’on trouve dans le LU livre de Dion Cassius : et prone gai de que cet historien avait remarque que c'est une chose plus dure de eon traindre les gens se faire mourir cax-mémes, que de les livrer au Ponrreans Ii fut cette observation contre Tibére, qui pour ne paraitre pas Fautear ‘de Ja) mort. des sc~ Cusés., les_engageait_par des mo- ifs assez tentans (96) 4 prévenir (23) Tacit, Annals libs WF, cape XLVI. <4. MAGRON. 43 Jour condameation en stant Ia vi. Tipsxarovpeiven did rove rebel rive red Taplow abrobyrar pevoban, e i acres ogag dacartinen déey dewip gb duninper or airoxsgig te Sebarth drapatran, ri 06 Bysiy al 0 zasadiivas. Alliciente per hac Tikerio homines ad consciscendam sibi ipsis mortem, nz ipse eo: necdsse videretur : quasi ver non longé gra- vids sit adigere aliguem ad manus sibi inferendas , quam spicutatoré ‘cum tradere, (27). On voit aussi dans Suétone la mort violente de Macron et d’Ennia parmi les grands crimes de cet empereur. Et in primis ipsum Macronem, ipsam Enniam adjutorer imperié quibus..... pro meritorum tid cruenta mors persoluta est (28)- $i Pon ne connaissait Macron que par Je portrait que Yon en trouve dans un ouvrage d'an autearjuif, on le plain drait V'avantage; car ou le prendrait pour un honnéte homame , et 'on-ge saurait rien des manvaises qualité’ que Tacite et Dion Cassius lui attri- buent. Philon a fait une liste des crime: de Caligula, dans laquelle il a mis au premier Fang le meurtre da petit- fils de Tibére, et au second la mort de Macron. Il’ dit que Tibére, ayant découvert, par la sagacité et par la penetration de son esprit, le naturel corrompu de Caligula, n‘avait nulle onvie de lui laisser Pempire roma is que Macron s'appliqua si adroi ment i lut lever tous ses soupgons, etd lui faire Papologie de ce jeune prince, Pe, ‘cela prévint toujours Je coup fatal qui edt pu exclure. Lors- isons de Macron n’agissaient il soffrait d’étre caution de tout ce qu'il alléguait en faveur de Caligula. Cette promesse étaitde grand poids; caril avaitdonné de trés-grandes preuves de son zéle pour ta famille, imps riale , et pour a personne de Tibére en particulier, lorsqu'il avait eu Fi commission de faire périr Séjan. Ce qu'il fit pour Caligla, aupris Je Tibere , egalaik ‘ow surpassait tout ce qu'on peut met- treen ceuvre pour un frére ou pour un fils. Deux choses Vy engagerent ; aseut suds avant la fin du proces. Feyes Dion eer tpag. se (a2) Dio, lb, LPLIT. pag. 023. in Calg yep XXPD car il voyait que son amitieiétait cul- tivée par Caligula avec toutes sortes de soin, et il avait une femme qui le sollicitait incessamment de ne perdre aucune occasion de servir et d’obli- fer ce jeune prince. Liegtewr que Pabrége remarque que‘la_ raison Gui engageait cet femme § prendre fort a coeur levintérets de Caligula, it une chose dout un ne parla 2 (ag) = main il Ia fit tse enteo- ire , lorsqu’il sjoate qu'une ferm ot surtout quand elle est infidele, beancoup de force sur Vesprit de son mari car comme elle se sent coupa~ ble, elle redouble ses caresses et ses flatieries. Macron, continue-t-il, ne savait pas son déshonneur domesti- que, et simaginait que l'amitié con- jagale rendait son épouse si cares dante envers lui. Aurdy Ai yore yrs drdpie wapaniees xai rapeyayin » eat piace wards wee 78) 7 Firse sorannaria piverar ode iv de caehepdy ui vob ydgeny nah ae eines vost, vor dt xhanilay tray anya é enn drarinay, Ft wpellendum virum effieax impndica mulicr , ut que blandior sit propter eonscientiam. Atille igna- rus probri domestici, et rains ab amore conjugali proficisc: eas blan~ ditias , decipitur (30). Or se sowv: nant trés-bien, qu'il avait sauyé Cal ‘ala plus dune fois, il lui denn: jes avis fort librement : il, youlait en bon ouvrier, que la durée de ton ouvrage lui fit honneur ; c'est pour- tuoi il corrigeait par ses bons ave fisserhens, et le mieux qu'il lui état possible, les défauts de quill avait eréé, et lui fa tre les devoirs et ta véritable gloire de ceux qui cecupent un tel poste. Caligula se montrait rebelle i ces te- eons, et se vantait hautement de m'avoir ancin besoin d'un tel péd: comment Macron Ge méchant pri ne songea qu’a sen défaire »,et q chercher -des prétextes qui eustent uo air plausible. Il erat en avoir trouvé de tels, lorsqu’il allégua que Macron disait : Caligula est mon ou- vrage ; Cest ma creature autant ou Cp)" Méxjover qurk Bd vomapsivay devia. User Macronis proper quiddan tet fom silentio. Philo de Legelione , PAB. O97 Ce) Tem, teudem , Be 44 ef. pls quote erdaturede ceux qui font ‘engendré. Mes rigres ont arrété roe ois las ovdres que Tere. vou ‘de le tuar; c'est moi qui suis carpe qu'il suecéda. soul is Cem- ‘pire aprie fd mort de Tibere. Ma~ rou ne véout gaére depuis: il fal- lut-qu'll se tuat de sa propre main. Sa femme fat expove & la ne cenité, etme trouvaaucune résiource dans Lgmour que Caligula avait eu pour elle, Aussi est-ce une passion sar laqueffe il n'est pas permis campter j-elle est sujette & trop de dégotits. Afyaras bes égn, i doi 1 in igor: qinzpun sires Da 7 or. Fertur miser coactus seip- dun interficere , uxor quoque habuis- se eundem exitum , quantvis putare~ tur constuprata is Cassare, sed ne- gant in amore firmum procsidium , (propter crebra “ejus affects incon- Stanissimi fastidia (31). Toute la famille de Macron fut exterminge en méme iewmps (32). Tron chores, dont chacume était capable «le le ruiner, concoururent ata perte. Iai wé la vie, et procure un grand empire d Caligula ; Ws'em vantait ; il le consurait. Il y a trée-peu de grands quipuissent amor qui ils out trop d’obligation Ton ne voit guére que ceux ai élivent eur Je tréne un particu- fier , conservent long-temps ses bon- nes grtices. Ils lui deviennent odieux, ou parce qu’on nYaime pas les. per- sonmies qui eroiant avoir le droit ‘de tout demander , oa parce qu’ils van- tent trop leurs services , et se plai- ment de n’en-étre pas récompensés ig vent. Je vous laisse 4 penser si Caligula, V'ame do monde la pl mal faite, pouvait supporter long- temps un bienfaiteur qui étalait tou Pimportance de ses services , ct qui ‘tg. ged Unt wane, dan o> fi povses abt malin suventic y gre grad adie crddatur. Tacit, Ave Fi age SRPITT, Pages da du blanc Marna, pog. 353» ne trad cua. roid accant quit RT MAETS. se donoait la liberté de lui donner ” des.avis de gouverneur? MAETS ( Cuantes o£), minis- tre et professeur en théologie & Utrecht, naquit & Leyde, le 25, de janvier 1597. A peine avait— il denx ans lorsque son pere se transporta Middelbourg (a). Ce fut la que notre Charles fit, ses je études jusques en lannée 15. Alors il fut temps de l'envoyer aux académies, et l'on préféra celle de Franeker a celle de Ley- de, parce que lon regardait celle-ci. comme le principal champ de bataille des remon- trans et des contre-remontrans. Aprés avoir assez demeuré i Franeker, il.fut étudier a l’aca— démie de Sedan. [1 fit son tour de France ;il retourna chez lui; il'se fit receyoir ministre l’an 1620 , et servit Veglise de Scher- penisse dans la Zélande, jus~ wa ce quil fut appelé a celle Te Midaelbourg, Yan 1629. Ging ans apres il fut employé, avec quelques autres savans ministres, & la révision de la traduction flamande du Nouveau Testament et des livres apocryphes. En 1626 on lui offrit, & Utrecht , une place de ministre , et la profession en théologie, qu'il ne voulut pas accepler a cause que Jes- magistrats et le consistoire de Middelbourg , soulaitaient ssionnément de le retenir. ais 1a taéme vocation lui ayant été présdatée 'an_163y, il lac cepla. II fut installé l'année sui- vante , et il exerga ce double emploi jusques @ sa mort, qui arriva en 1651. Tl éponsa trois a) U avait éeé chasse de Flandre & corse te fa religion protestante MAG femmes (A). Il publia qnelque chose (B) (B); et il fut fort op— posé aM. Descartes(c). (8) Tird de son Oraigon funebre, pronon~ eée par Hoornbeek le 20 d'avril 1051, oie 2 coup sir Lon pent conelure que te sieur ‘Witte se vompe de mettre dans son Disriar Bisgraphicumm la mort de Charles de Masts au 30 Paerile (¢) Voyes M, Boillet, Vie de Descartes, tom. IL, passim. (A), IL cpousa trois femmes.) La premiére & Scherpenisse , la seconde (1)a Middelbourg , el Ja troisiéme & Utrecht. Il laissa des enfans des deux midres. Lian de ses fils, nommé Mantes , est devean professeur en médecine et en chimie dans Tuni- versitéde Leyde, eta publig des Ex- pétiences. Voyer les Nouvelles de la \épublique des Lettres (2). (B) Il publia quelque chose.] Nous ayons un livre in-(°., de Charles de Maets, impriméa Utrecht, 'an 1650, et intitulé Sylva questionum insig- La priteipale cbove quil y°a ge rote sur une question qui fit un grand bruit en ce temps-la , cest de savoir sil est permis aux hommes de porter les cheveux lonj Un théologien nommé Jacques Réves (3) avait écrit pour Paffirma- tive : de Maets fit'des thises contre Tui; on lui répliqua dans|e livre qui a pour ttre; Hidertasdristiana cet wusuun capilitit defensa , et il répl Wend Ae Reyes dass Dyloa guess tionum, oit, par oceasion , il traite de plusieurs cas de morale. On a ra- fraichi depuis peu le titre de cet ou- vrage : lest um signe qu’il ne s'est pas bien vendu. serur de la fenme de Botbor- efenreur bende fae separa W695, au catalogue MAGIN (Jeax-AsToine ), pro- fesseur en mathématiques dans Vuniversité de Bologne , était -de Padoue. Tpublia beaucoupde livres d’astronomie (a); etl sat tacha entirement a faire des 2) Moréri « donne Je titre det prinei- x 45 horoscopes. On prétend quiil réussissait 4 merveille dans ce: sortes de prédictions (A), et qu’s ne se rompa point sur son pro- re pronostic (B). L'empereur ‘odolphe, ne pouvant lattirer & Vienne, ou ilfui voulait donner une chairede professeur, ne lais- sa pas de Vhonorer d’une fort bonne pension. Magin est le pre— mier qui ait fait des cartes et des commentaires (b) sur Ja graphie de Ptolomée(c). II était si gros et si replet , qu'il ne faut, pas s’étonner qu'il soit mort d’a- poplexie. Ce fut le 11 de février 1617. I] était dans sa soixante et deuxieme année. Il ent trois fils et une fille : celle-ci fut reli- gieuse. Deux de ses fils mourn rent de son vivant : le troisieme fut jacobin (d). Je viensde.trouver une lourde faute dans Vouvrage d’un abbé delaconfession d’ Augsbourg (C).. (h) 1 les pubtia Par 1507. (c) Ptolomai Geographiam vxtss Come mentariis of Tabulis.illustravit, Tomasin. in Blog., pug. 285. Noles que Cest une er= ‘reurj d autres avand lui avdiant public Plo- lomee avec des carigs e des commentaires (2) Tird de son Bloge, composé par Jac~ que Philippe Touran. (A) On prétend qu'il reussiseait a miele dane festa Il ne flattait point les ger disait aux uns le cardinalat et de bel- les charges , il avertissait les autres ils seraient blessés, bannis on af- Higes en Vautrormaniéres: il snnon- ait ingénument tout ce qué tes con- jectares lu faisaiont lire dane les ax tre’ ja quoi; dis: ses sont soumsises. ez natalitid tori sulta fe- liciter divinabat : equitibuf tiaram et purpuratas togas , hereditates , ‘accessus ad magistratus et aula ‘principum ali vulnera, odia ex tia, domestica dissidia , res adversas omnes quoad ejus conjeclura conseqai atu" predieebat: Rem aetroto- | ne se trompa Me at eet iyant alteint son sicewts ctnkeme » fat frap- ‘vécot Pe etun ane sept mou, ‘vingt-! ait jours-et ane heure. Dania dows point db allépuer , com- 2 Soe Pogique de Hagin, les malignités qu'il TE boutées dant vom horoscope jar rappart dea eoiaante eb oniéine année, caril yéout pres de huit mois anndela de cette. Serriblc anoée. Sou disciple Jean= Antgine Roféaus, ease en philosophie, méangea Peon RRS er car serie faze ancnne mention de V'annee soizante et ami ae contenta de dire ee Magia mogrt jos un a7 ect de planites qui, selon ser pré- ie 'y dnidevast étre faneste. /n- festis astrorum solis ad corpus Mar ‘tis sidt preenoverat obtutibuscon- Pne, Rotferas ia epitaphio Magi th Oblit,.. sole currente prope dia~ metram is, et cine® exagonum Saturni (2). Le sieur Jean Goad (3) a pas mangas de-citer cette épita- Papo prowrer » ar fn oxen Rgrind pails» In oertitade deat ofeeieadisinire: Rofizeus , ajonte= ‘iy ons aubn per son horesco Teterape de o4 moet 5 car peodant Ja maladie dont il.mourat , il unre rait pas, et que la de sa entate ek eon ant elie matérique Te popdamnaient 3 cela. Sic enim genosim suam ot climacte- Foum andumrequivere. Bicciolus qui fe rapporte Ie lui avait oui dire. 1) Seah. Phipps Toman is lo. veh cares Sova (yeu a Qin eat aet some MAGIUS. (© Je viens de trouver une lounte faute dans Couvrage d'un abbé de ta ‘confession P Augebourg.] Vy tronve que Jean-Avtoine Magia, ‘premier rofesseur en mathématiques dans Puniversité de Bologne , mournt l'an 162g, et qu'il faut compter entre Jes services quill a rendue au pu- blic le toin qu'il eut en mourant de remetire enire les mains de Marsille , son ami, quelques tr de Bonaventure Cavalleris mathéma Hojen trévedltbre, qui favaient pax Ag encore imprimés , on qui m'é- {ajent pas encore assez connus dans la republique des Tetires. TT Toi en re- commanda Pimpression , et fut cause fae, par ce moyen , son ami Marsille Ghtiat la chaire de professeur, On cite le Sonrnal de é point de fa on trouve tout autre chose dant ott page du journ Yenture Cavallé Jean-Antoine Magin xGag, se proposa de lui succéder dans {a profession des mathématiques A Bologne , et que , pour cet effet, il donna César Marsille , son ami , deux traités quil avait ‘its, Yun sur les sections coniques,, Yautre sur Ta-géométrie des indivisibles. Mar- sille les communiqua aux géométres de académie de Bologne qui, les ayant admirés,, en parlérent aus sé- ‘ateurs: ceux-ci agirent si bien en faveur fle Cavalléri, qu’au mois de novembre 164g , il obtiat la chaire qu'il soubaitait. ‘Voila ce que disent es journalistes de Leipsic , en don- nant un Abrégé de la Vie de Caval- Teri, mise au-devant de sa Sphera as- tronomica (5) ,par Urbano @’ Aviso. Il est etounant qu’on dise 1 que notre Magia monrat Pan 1629; carson - taphe rapportée par le Tomasini (6) met sa mort au onzicme de février , 1617. 11-est.encore plus.étonnant que Yon ait si peu compris Ié latin de.ces jourzalistes qui est le plus clair du monde. Et d'ailleurs, une telle chose UG) Tied dam re imprint & Tabinge, Cam 0 ert par re Caran ee dr rge au pare de Wirtemberg et int G1¢: Memorbile sedesanicas (i dla monde ti eat de Pome Flog. «parts Ty sng game MAGIU épond-elle au titre de.ourrage od elle a été fourrde ? Ce titre ne nous Proraet gue fee rénemens endenore- les de I’église. MAGIUS (a) (Jendme) a été un des savans hommes du XVI". siecle. Ilélaitné & Anghiari dans la Toscane(A), et ayant étudié Jes humanités, et les premiers élémens da droit civil sous Pierre Antoine Ghéti (4), il sen alla Bologne , pour y profiter des legons de Robortel. Il fit des progres considérables en diver— ses sciences , et donna 4 connai- tre de bonne heure qu'il était propre aux emplois publics; car il fut député a Florence pen- dant sa jeunesse(c). C’était un esprit qui ne se bornait pas & un certain nombre d'études :il don- nail presque dans tout; car, ou tre les belles-lettres et la juris- prudence, il youlut savoir l'art militaire , et composer méme des livres lidessus (d) , quoique Ja médiocrité de sa fortune, qui Vobligea & se mettre aux gages des imprimeurs de Venise (¢), semblit demander qu'il ne se répandit pas sur ces sortes d’oc- cupations. Mais c’est de ce cété- Ja qu'il s'est signalé davantage , puisqu'ayant été envoyé dans Vile de Chypre par les Venitiens, pour y exercer la charge de juge armiée, et les Tures ayant as- (a) Tele mets sous jon nom latin que qual ‘uessuns, comin du Ryer dans ta'version de indeThowon tral par Mag qualgaes antres par Maggio , comme Me Pelletier ‘tans td version de Gratiagi, de la Guesre ae Chypre, (6 Magius Miscell,, lib. 17” cap. T. (6 Adem de Tiatinnab, cap. cal pesca ql edd Mae eo) 4d hace Venelie , whi of typographis speram navdsse fertur, te. Fr. Swrertiun , in loin Magis, init (ib, de Tintional a 47 iégé Famagouste, il y rendit tous les services qu'on pouvait attendre d'un ‘excellent ingé- nieur. I] troava Vinvention: de certains fourneaux et de certains feux dartifice, avec, lesquels il ruinait les trayaus des. Lures, et en un moment il renverssit des ouvrages ‘qui ‘lear avaient cote une longue peine (f). Mais ils n’eupent que trop d’oc- casions de se vénger-du retarde- ment qu'il causa a ‘leur entre prise; car la ville dtant’ enfin tombée. en leur :puiuance au mois d'aodt 1571, Magios de vint leur esclaye , et en fut traité éruellement. Sa’ consolation en ce triste état. fut le souvenir des choses quill avait autrefois 4 prises; et comme ‘if:avait beau coup de mémoire, il ne se crut pas incapable, quoique destitué de ‘toutes sortes de-livres, den composer qui fussent remplis de Gitatons, ‘Ce fat &.quoi il em- ployait une bonne partio-de la nuit(B), était obligé de! tra vailler pendant le jour comme le plus vil esclave. Hi conjura Vambassadeur de empereur et celui‘de France, de travailler 4 sa liberté : mais soit qu’ils ne prissent pas assez 4 coeur ses in~ téréts, soit que Jeurs.bounes in- tentions fassent, dludées “par ta barbariedesTurcs (C), iLest cer- tain que, Magivs, bien loin recouvrer ¢atiberté ;-fut:étredi- glé en ‘prison le 2¢ de mars 1592 ¥ on 1543(D),*éomime on Ya su par le Journal d’Arnoul oD a esa Cain, Goer de Gh. *"s Ces aisument 1592, dit Lactere, + Mémoire de‘Manliss, portant 29 mardit 1 get ees Sovte. Le 29 flat wa jena 48 Manlius, médecia de l’ambas- sadqurjde l’empereur. Je donne laliste des livers qu’ tp Bug. avact,que daller’ en Chy- pre(B). ea ' (AY deait nds Anghiari dans la Taséhne Vin latin ;’om nomme cette sille-doglata ,j¢t-il ne:faut pas la sonfood galle quion nomme en, lati A aoninglaria, ou on fated ied ce ui eat dans Jomllngatd, star le ae Majeur-Cest Asfort: que; M.-da Ebon (1), Swert , ‘Ager leilire» Qagmstadt, ct plu” Sie ell poi pate iar it Puisméme qu'il était adi Gaps la Toscane. M. Tri- chet, dy, rene a rapport de % qui, sont si fyrmels sur cela , eM Teter Te cite, ne erat pas; ce mic semble , Iniser ses Jecteurs dans V'incertitude, od i les Tai par ceanaralen; Jérdee Maggi naguit a Anglaria ns le duche de donx passages :all i seid re, ot tered eye Tie chai livre de, muniendis civitati- Jus} et Vadtre dur chapitre 1X du 1Ve.: livre: des ‘Miseellanées. Il cite aussi le té de Gratiani , qu'il attrouve au Ure livre de. Bello ‘Cy- for page 181, Il aurait “pu citer Pendvbit'des Miseellanées of Magius ymme ta Toscane, nostram Hetru- ‘Gest nu chapitre XX-du Ie", livres (B) Llemployait vyres une Bone par snpover des Ii- ede ta nuit.) composadans sa prison da Traité des Gocber ide Finale tu fautpe du Chevalet, de Bquulzo. Ce it Tui St aioletr ‘ces maticres, fat run eaté qu'il. Heemarqua que les ‘Tare te tervaient int de clo- cher, ot do Tajtre quien roulant Han’son eepeit diverses sortes de que ME. 40 Thon. [a nomme ve trempe pas au nom, matt wt Eloges de M. de Thom, com. I, ie vaiten te donner le premier Te Joureal des Sevues ye Md te; donnec we Trwied de MAGI tourmens quoi sa condition Fexpo- sait, il se souyint que personne n'a vait ‘bien expliqué encore ce que c'é- tait que F Equuleus. Il dédia le pre- mier de ces deux traités 4 Charles Rym, natif de Gand , ambassadeur de Tempereur a Constantinople , et Tautre 4 'ambassadeur de France au méme lien. Jungerman , dans ses no- tes aur le Traité de Equuleo , eroit que cet ambassadeur de Eanes cai ‘rangois de Noailles, évéque q’Ax. M. du Fresne Trichet le croit aussi. Voyez ton loge de Magius , au com- mencement du Traité de £guuleo, a Pédition d’ Amsterdam. Ces deux trs tésde Magius ne sont sortis de des Ja presse que plusieurs années mort, Le manuscrit de coluide Tin- tinnabulis fut donné par Philibert Rym aux jésuites , qui le laissérent imprimer avec des notes de Frangois Swertius, 4 Hanau , Pan 1608 (4). ‘Vannée daprés on imprima au mi mehien, avec des notes de Junger- man , le traité de Equuteo, dont le manuserit avait été Jaissé & Arooul 18 par Magius méme (5). Ils ont 4 réimprimés & Amsterdam , l'an 1664 et 'an 1689. (C) Soit que tes ambassadeurs de Lempereur et de France... ne pris- sent pas assez i coeur ses intéréts , soit que: leurs bonnes intentions fus- sent éludées par la barbarie’ des Turcs,etc.] Je erois qu’on fait tort 4 ces deux ambassadeurs , quand on affirme qu’ils ue firent aucua compte des pricres de Magius; et je ne saurais ‘comprendre comment M. Trichet du Fresnea pu les accuser de surdité a cet gard (6), lui qui, immédiatement aprét, cite le jouroal du médecin fanlins, par oii Yon apprend que ce qui pordit Magius, fat que, par une ostentation imprudente, on'le fit ve- ‘iran logis deVambassadeur, et. quon le delivra & contre-temps. Impruden- ti ambitione in nostram-carvassaram ductus.,...Constantinopoli intampes- tive liberatus , strangulari x Maho- mete Bassi in carcere jusaus. I n'y a us (4) Smart in Plogio M G Epint Seqbei ot J: wet Sanger shawna, Rot in Tractet. de Equnico Fulton fatl inclomentia ot wtrocia deg (ate pedi) fn in encore tonngeararia

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