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DES ASSOCIATIONS GRENOBLOISES SE MOBILISENT !

Appel à se poser les questions qui fâchent.

Face à Révision Générale des Politiques Publiques et la réduction des fonctions de l’Etat à de
grandes missions régaliennes, nous revendiquons le droit à la parole et à l’action pour
défendre des valeurs et des choix de société démocratiques.

Réformer les politiques culturelles, sociales, jeunesse, etc pour mieux faire avec moins
suppose, pour atteindre ces objectifs, qu’il y ait des concertations et qu'elles soient prises en
compte.

Or, il semble que les réformes se font dans l’opacité et avec brutalité :

- Le maillage territorial de la politique Jeunesse et d’Education Populaire est mise à mal


par la réforme des DDJS (rattachées au Préfecture de Région) et de l’INJEP (Institut
National de la Jeunesse et de l’Education Populaire) qui voit, entre autre, son budget
réduit de 50%. La convention de mise à disposition de personnels de l’Education
Nationale auprès des fédérations d‘Education Populaire ne sera pas renouvelée au
profit d’une renégociation de partenariat.
- Les missions de l’Acsé (Agence nationale pour la cohésion sociale et l’égalité des
chances), avec la réduction drastique de son budget, sont recentrées (et re-centralisées)
autour de la mise en œuvre de la Politique de la ville. Amputée de ses moyens, l’Acsé
ne pourra maintenir les relais associatifs essentiels à une réelle politique de cohésion
sociale de terrain.
- La culture comme moyen d’accès à l’esprit critique est remise en cause frontalement.
Voyant son budget diminué, la DRAC Rhône Alpes a réduit sa ligne « action et
innovation culturelle » de 38% dès 2007, mettant en danger de nombreux acteurs de la
création et de la diffusion culturelle et artistique.
- La remise en question de l'emploi et du bénévolat associatif.

Il est clair que les choix politiques du gouvernement se conjuguent et démontrent un refus de
reconnaître l’utilité sociale et civile des acteurs du monde associatif.
Derrière de telles politiques, ce sont le droit à l’expression et à la construction d’actions
politiques et citoyennes qui sont en danger.
L’enjeu majeur est bien, à nos yeux, de pouvoir proposer une alternative au modèle
économique et financier dominant en défendant les pratiques et les principes du tissu
associatif.

SIGNATAIRES : Agora Peuple et Culture, Cap Berriat, Sztukart, Ex-Pression, la Bifurk,


Animafac Grenoble, L’Engage, le Stud, EVE, la Case, Cabarnaüm, Amexi

Venez en débattre avec les associations co-signatrices !

Plus d’informations sur la prochaine rencontre : ilfaudraitquecacesse@yahoo.fr

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