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BCE - CCIP
Chaque candidat est interrogé sur deux langues, l’une d’elles étant obligatoirement l’anglais :
L’épreuve de première langue comporte le compte rendu d’un texte enregistré suivi d’un commentaire à son sujet,
puis d’une conversation avec les examinateurs.
La préparation de l’épreuve est d’une durée de 20 minutes. La durée du texte enregistré ne dépasse pas 5 minutes. Le
texte est écouté deux fois (sans arrêt ni retour en arrière de l’enregistrement). Les textes peuvent être enregistrés par des
voix différentes.
Les candidats sont autorisés à prendre des notes. Ils consacrent le temps qui leur reste à préparer la présentation de leur
compte rendu et de leur commentaire.
La durée de l’épreuve est fixée à 15 minutes.
Le support de l’interrogation est un extrait d’émission radiophonique authentique portant sur un thème d’actualité ou un
thème culturel relevant d’un contexte britannique ou américain.
Les candidats doivent commenter le contenu et l’esprit de l’enregistrement qu’ils ont écouté au préalable, dans un
anglais courant, avec précision et clarté. Il est évident que pour comprendre ces extraits d’émissions et pouvoir en
discuter, il faut une connaissance préalable des réalités socio-culturelles anglo-américaines.
Du point de vue de l’évaluation, l’accent est mis sur l’aptitude des candidats à s’exprimer avec aisance sur des sujets
divers dans un contexte d’échange et de conversation.
Les critères de réussite à cette épreuve concernent essentiellement la qualité du message des candidats, les registres, les
tournures et les expressions appropriés.
L’épreuve d’une durée d’un quart d’heure, et précédée de 15 minutes de préparation, consiste en la lecture d’un texte,
une conversation à son sujet dans la langue étrangère et éventuellement la traduction de quelques lignes.
Le texte est proposé par l’examinateur.
ESSEC
Les épreuves de langues vivantes sont conçues comme des entretiens pour tester :
- les connaissances linguistiques ;
- l'aisance dans une conversation ;
- l'ouverture d'esprit ;
– la familiarité avec le pays et la civilisation dont le candidat parle la langue.
–
Avant de commencer l'épreuve, le candidat reçoit un texte :
- en français pour la première langue ;
- en langue étrangère pour la deuxième.
On attend de lui une bonne compréhension générale du texte et une capacité à en dégager les idées principales.
Infos et déroulement
ORAL
Les candidats doivent composer à l'oral dans les mêmes langues qu'à l'écrit et obligatoirement passer une des deux
épreuves en anglais.
L'épreuve se déroule à partir de l'écoute d'un dialogue enregistré de 4 minutes environ portant sur un sujet général ou
socio-économique.
L'épreuve met en valeur la connaissance de la langue et le candidat doit s'efforcer de parler une langue correcte et
authentique, dépassant le niveau scolaire. A cet égard, il doit être capable d'utiliser les tournures idiomatiques de
manière naturelle et spontanée.
Le candidat doit également faire preuve d'esprit de synthèse, de logique et de rigueur. Sa connaissance de la civilisation
du ou des pays concernés est également prise en compte.
L'épreuve de langues
L'épreuve d'une durée de 20 minutes se déroule devant un examinateur et comporte deux phases de 10 minutes
chacune :
a) La première partie de l'interrogation comporte 3 exercices :
- une synthèse (et non un résumé) : pas de paraphrase mais une présentation personnelle, intelligente et
ordonnée des éléments essentiels du document ;
- une analyse et un commentaire pertinents de l'enregistrement ;
- une développement personnel sur les thèmes(s) abordé(s) dans le document.
b) La deuxième partie de l'épreuve est une conversation libre avec l'examinateur dont l'enregistrement
est le point de départ. Elle débouchera sur des perspectives plus larges.
Trois langues vivantes étrangères sont retenues comme langue obligatoire : allemand, anglais, espagnol.
Chaque candidat admissible se présente dans la même langue vivante étrangère qu’à l’écrit, choisie à l’inscription.
L'épreuve, d'une heure au total consiste en 30' de préparation et 30' d'interrogation.
La première partie de l'interrogation (20') porte sur un article de presse de 500 mots environ (article portant sur des
questions courantes à l'exclusion de tout article technique) que le candidat aura reçu au début de son temps de
préparation, et dont il devra donner un compte-rendu structuré (et non un résumé linéaire) suivi d'un commentaire étoffé
et construit, le tout comptant pour 12 point sur 20.
La seconde partie de l'interrogation (les 10' finales) consiste à visionner par deux fois un extrait d'émission de télévision
de deux minutes maximum avec prise de notes simultanée, puis à le restituer avec un maximum de détails, à l'exclusion
de tout commentaire. Cette partie compte pour 8 points sur 20.
Infos et déroulement
ORAL
L'épreuve est passée dans l'une des six langues suivantes : allemand, anglais, arabe, espagnol, italien, russe. Elle porte
sur un texte contemporain (article de presse, document,...) choisi par l'examinateur. Le candidat doit, dans un premier
temps, en dégager de façon structurée les idées principales puis, dans un deuxième temps, en présenter un commentaire
critique qui conduira, dans un troisième temps, à un dialogue avec l'examinateur. Sont prises en compte la compétence
linguistique et l'aisance du candidat, la pertinence de son argumentation ainsi que sa connaissance des réalités
culturelles et des institutions des principaux pays concernés.
b) Épreuve facultative
Il s'agit d'une épreuve orale se déroulant dans les mêmes conditions que l'épreuve orale obligatoire. Elle porte sur l'une
des huit langues vivantes ci-après : allemand, anglais, arabe, espagnol, chinois, italien, portugais, russe. Chaque
candidat doit préciser lors de l'inscription s'il désire passer l'épreuve orale facultative de langue vivante et dans
l'affirmative, choisir la langue correspondante (différente de celle choisie pour les épreuves obligatoires).
Infos et déroulement
ORAL
Rapport 2006:
Comme les années précédentes, les articles étaient tirés de la presse de l’année passée, publiés dans Time, The New Observer, The
International Herald Tribune, The New Scientist,...
Les étudiants ayant le choix entre une dizaine de textes disposés sur une table, il est souhaitable qu’ils les consultent - sans toutefois y
passer trop de temps, le moment passé à cette sélection étant inclus dans les 40 minutes de préparation - pour éliminer les thèmes qui
leur seraient trop étrangers. Dès le début de l’interrogation apparaît le clivage quant à la qualité du travail : ceux dont la méthode est
bien rodée annoncent le plan de leur exposé, introduisant le document, indiquant l’ordre dans lequel ils effectueront les exercices,
passant de l’un à l’autre avec des transitions claires, concluant en fin de parcours. Les autres semblent s’aventurer en terre inconnue,
quêtant des indications, s’interrompant pour demander, souvent en français, des directives sur la marche à suivre, dans une grande
insécurité.
Il s’agit d’un oral, faut-il le rappeler : il faut donc avoir appris à improviser à partir de notes prises, tout en veillant à s’exprimer au
meilleur niveau de langue possible, et non de lire un devoir rédigé, ce qui dénature l’échange.
La voix doit être placée, l’élocution claire, le débit régulier, l’intonation authentique. Le schéma ascendant en fin de phrase suggère
l’incertitude quant à la pertinence du propos. L’accentuation des mots sur la dernière syllabe altère trop souvent le rythme de la
phrase.
La prononciation appelle toujours les mêmes remarques : absence de discrimination voyelle/diphtongue : « only » /O/, « site » /i:/, ou
au contraire : « said » /ei/, « a promise » /ai/, voire « Britain » /ai/ ; consonnes dénaturées : « think » /st/, /r/ gutural ou roulé sur le
modéle français ; consonnes absentes : « to (h)ear », « it happen(s) », ou au contraire parasitaires : « /h/it /h/is /h/interesting » ainsi
que « wou/l/d », « ha/l/f », etc...
Un niveau linguistique satisfaisant suppose tout d’abord l’assimilation des bases : l’utilisation appropriée des temps (et des verbes
irréguliers...), des modalités, du génitif, les accords des pronoms personnels, des possessifs, des relatifs, devraient être depuis
longtemps au service d’une pensée nuancée qui se déroule avec une certaine richesse lexicale. Les candidats se limitent trop souvent
à puiser dans le texte le vocabulaire nécessaire (quand on ne se borne pas tout simplement à relire des passages), et la pauvreté des
ressources amène répétitions et redites, avec les confusions classiques : « to resume » pour « to sum up », « actually » pour «
nowadays », « economical » pour « economic », les barbarismes récurrents : « a changement happened », « it is interessant », etc...
La syntaxe des phrases est fréquemment réduite aux constructions les plus élémentaires dont le schéma est dupliqué mécaniquement
tout au long de l’entretien. Si une discussion s’amorce, il est rare d’entendre des réactions spontanées dans un anglais naturel.
Quant au commentaire, il s’agit seulement d’exercer sa réflexion sur des problèmes d’actualité, en illustrant son propos et en étayant
ses dires, pas de réciter quelques formules stéréotypées mal assimilées mémorisées dans l’urgence. À ce niveau d’études, on est en
droit d’attendre des étudiants qu’ils développent leurs opinions dans un discours nourri, formulé avec quelque finesse. Les documents
annexes : photos, caricatures, graphiques, sont aussi à traiter, avec le champs sémantique qui convient.
La version est un instant de vérité. Il est nécessaire d’éviter une traduction servile délibérément débitée à toute allure, (pour masquer
les lacunes ? ...), qui ne tient pas compte de l’ordre des mots de la phrase anglaise et donne lieu à un charabia incompréhensible, ou
au contraire une paraphrase lointaine qui ne respecte pas la syntaxe et élude les difficultés, amputant le texte des passages ardus. Il
faut tout traduire, et si le vocabulaire fait défaut, inférer le sens en se fiant au contexte, et à la logique. Ne pas oublier la qualité du
français, toutefois : « il ecriva », « la britanniqueté » (« britishness »), « des plaintifs originaux » (« original plaintiffs »), « le parti
conservatif » ... autant d’étourderies regrettables qui ne pardonnent pas.
Tout cela a déja été dit : l’oral de l’épreuve d’anglais est une épreuve difficile, complexe, qui ne s’improvise pas. Les étudiants ont eu
le temps, durant les heures d’interrogation prévues à cet effet, d’apprendre, de progresser, de pratiquer, dans un travail soutenu et
régulier qui nécessite organisation et assiduité. Saluons au passage la bonne tenue de la majorité des langues 2 dont la persévérance a
permis l’obtention de points supplémentaires bien mérités.
L’éventail des notes mises a permis de sanctionner la désinvolture de certains, mais aussi la reconnaissance de l’excellence ; ces ex-
posés où ont brillé la richesse linguistique, la culture, l’intelligence du débat, le brio, même ont été les meilleurs moments de cette
session 2006.
Infos et déroulement
ORAL
I - SUJETS PROPOSES
Les textes sont choisis, soit dans des quotidiens ou magazines écrits dans la langue considérée, soit sur Internet, et
amendés de façon à ne pas être trop longs : environ 450 mots (ce qui représente environ 4 minutes d’audition).
Ils sont choisis de façon à ce que l’aspect "langue écrite" ne pose pas trop de difficultés à l’écoute et que le vocabulaire
ne soit pas trop spécialisé ou technique. Ils ne sont en principe ni trop abstraits ni trop scientifiques et peuvent porter sur
tout sujet d’actualité.
Les textes sont enregistrés à vitesse normale d'élocution par des "native speakers" à l'accent anglais.
II - DEROULEMENT DE L’EPREUVE
Un groupe de candidats est convoqué à une heure précise. Après l'appel de leur nom, les candidats sont introduits dans
le laboratoire où le déroulement de l’épreuve et le fonctionnement des appareils leur sont expliqués. Chaque candidat
entend le texte 3 fois sans pouvoir arrêter la cassette ni revenir en arrière.
Lorsque le temps imparti pour la préparation est écoulé (30 minutes au total), les candidats sont accompagnés à la salle
où l’examinateur les attend. L’entrevue dure en principe 30 minutes.
Infos et déroulement