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en matière
d’opérations de contingence
de l’aviation civile
Avant-propos
Art LaFlamme
Directeur général
Aviation civile
Juin 1999
ii
TP 9527 F
Liste de distribution
iii
TP 9527 F
iv
TP 9527 F
Chapitre 1 Généralités................................................................................1-1
Introduction......................................................................................................... 1-1
Contexte.............................................................................................................. 1-1
But....................................................................................................................... 1-2
Organigrammes................................................................................................... 1-2
Annexe A : Diagramme de l’autorité hiérarchique et fonctionnelle............ 1A-1
Annexe B : Organigramme de la DOCAC ................................................... 1B-1
v
TP 9527 F
vi
TP 9527 F, Chapitre 1
Chapitre 1
Généralités
1. Introduction
1.1. La haute direction de Transports Canada (TC), Aviation civile a statué que les fonctions de
planification, de formation et d’exploitation en matière de contingence sont nécessaires au
maintien de la sécurité et de la sûreté de l’aviation civile au Canada.
2. Contexte
(c) la réponse aux situations d’urgence du SNTAC et leur isolation afin de permettre
au reste du système de poursuivre ses activités normales;
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TP 9527 F, Chapitre 1
3. But
(1) de fournir des renseignements sur les lois, les règlements et les politiques existants, listés
ci-dessous, qui régissent les fonctions de planification, de formation et d’exploitation en
matière de contingence :
(2) de fournir des renseignements sur les responsabilités liées aux mesures réglementaires et
opérationnelles ainsi qu’aux préparatifs d’urgence;
(3) de présenter un aperçu des procédures, des plans et des programmes de formation qui
améliorent la capacité de surveiller le SNTAC 24 heures sur 24 et d’intervenir
efficacement et au bon moment lors d’événements inhabituels;
(4) de présenter un aperçu des procédures, des plans et des programmes de formation qui
visent à aider le personnel de planification, d’exploitation et de formation (de
l’Administration centrale et des régions) à élaborer, à examiner, à modifier et à réaliser
les fonctions en matière de contingence et les préparatifs d’urgence.
4. Organigrammes
4.1. Voir les annexes A et B du présent chapitre pour de plus amples renseignements sur l’autorité
hiérarchique et fonctionnelle ainsi que sur la structure organisationnelle de la DOCAC en ce qui
a trait aux fonctions en matière de contingence et aux préparatifs d’urgence.
4.2. La DOCAC fournit une orientation fonctionnelle pour les fonctions en matière de contingence
(planification, formation et exploitation) aux directions régionales de l’aviation civile par
l’entremise de chacun des gestionnaires régionaux, Sécurité du système, qui agiront également à
titre d’agents régionaux de la Planification, de l’exercice et de l’intervention d’urgence
(CPEOR). Les gestionnaires régionaux, Sécurité du système sont aussi les délégués en matière
d’aviation au sein de l’équipe régionale de la planification d’urgence.
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TP 9527 F, Chapitre 1, Annexe A
Chapitre 1, Annexe A
Diagramme de l’autorité hiérarchique et fonctionnelle
Fonctions en matière de contingence et préparatifs d’urgence
SOUS-MINISTRE
TRANSPORTS
CANADA
Autorité
hiérarchique
SOUS-MINISTRE DIRECTEURS
ADJOINT GÉNÉRAUX
SÉCURITÉ et RÉGIONAUX
SÛRETÉ
1A-1
TP 9527 F, Chapitre 1, Annexe B
Chapitre 1, Annexe B
Organigramme
Division des opérations de contingence de l’aviation civile (DOCAC)
CHEF, DIVISION
DES OPÉRATIONS DE Autorité fonctionnelle pour la
CHEF
CONTINGENCE
CIVIL AVIATION
planification, la formation et
DE L’AVIATION
CONTINGENCY CIVILE
OPERATIONS l’exploitation en matière de
(DOCAC) contingence
Autorité
hiérarchique
ADJOINT
ADMINISTRATIF
SUPERVISEUR
CENTRE DES
OPÉRATIONS
AÉRIENNES
AGENTS AGENTS
DE SERVICE RÉGIONAUX
(8 employés) DE SERVICE
PERSONNEL
D'INTERVENTION
SUPPLÉMENTAIRE
(30 employés)
Le personnel de supervision de la DOCAC doit détenir une vaste
expérience des opérations aériennes, des opérations aéroportuaires ou
des opérations de contrôle de la circulation aérienne.
1B-1
TP 9527 F, Chapitre 2
Chapitre 2
Pouvoirs et responsabilités
5. Généralités
5.1. Les responsabilités de la DOCAC concernant les préparatifs d’urgence, les activités courantes et
les fonctions de planification, de formation et d’exploitation en matière de contingence découlent
de divers décrets et directives, y compris :
(1) Lois
(2) Politiques
(3) Règlements
6.1. La Loi sur les mesures d’urgence énonce les conditions sous lesquelles le gouvernement fédéral
peut prendre des mesures spéciales temporaires pour faire face aux situations de crise nationale
en assumant et en exerçant des pouvoirs exceptionnels, en collaboration avec les gouvernements
provinciaux et avec l’autorisation du Parlement. Les situations de crise nationale sont les
suivantes :
(1) les sinistres;
2-1
TP 9527 F, Chapitre 2
6.2. La Loi définit une situation de crise nationale comme étant un concours de circonstances
critiques à caractère d’urgence et de nature temporaire qui :
(1) met gravement en danger la vie, la santé ou la sécurité des Canadiens et échappe à la
capacité ou aux pouvoirs d’intervention d’une province,
(2) menace gravement la capacité du gouvernement du Canada de garantir la souveraineté, la
sécurité et l’intégrité territoriale du pays
et auquel il n’est pas possible de faire face adéquatement sous le régime des lois du Canada.
6.3. À titre d’exemple, les situations de crise qui pourraient relever de la Loi sur les mesures
d’urgence incluent les suivantes, sans en exclure d’autres :
(5) les états de crise internationale qui menacent la souveraineté, la sécurité ou l’intégrité
territoriale du Canada;
(6) les états de guerre impliquant le Canada ou ses alliés dans des conflits armés.
7.1. La Loi sur la protection civile précise le devoir du ministre responsable de la protection civile de
prévoir les mesures de protection civile au Canada en facilitant et en coordonnant l’élaboration et
la mise en oeuvre de plans d’intervention civils au sein des autres institutions fédérales ainsi que
des gouvernements ou organismes provinciaux et internationaux.
7.2. De plus, la Loi sur la protection civile stipule que chaque ministre doit :
(1) prévoir les risques de situation de crise pouvant survenir dans son secteur de
responsabilité ou dans un secteur connexe;
(3) assurer la formation et les exercices relatifs aux plans d’intervention civils élaborés.
2-2
TP 9527 F, Chapitre 2
8.1. Document clé du cadre fédéral en matière de protection civile et d’intervention d’urgence, le
Guide du gouvernement pour les situations d’urgence fait le lien entre les mesures législatives et
administratives fédérales en cas d’urgence et l’élaboration de plans et d’arrangements
particuliers.
9.1. La Politique de Transports Canada sur les préparatifs d’urgence doit être détaillée dans le
Guide ministériel des mesures d’urgence de TC. Plus précisément, la politique :
(1) reflète les responsabilités du ministre en vertu de la Loi sur la protection civile;
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TP 9527 F, Chapitre 2
9.2. La Politique de Transports Canada sur les préparatifs d’urgence attribue également les
responsabilités suivantes :
10.1. Adoptée par le Parlement, la Loi sur l’aéronautique confie au ministre des Transports la
responsabilité « du développement et de la réglementation de l’aéronautique, ainsi que du
contrôle de tous les secteurs liés à ce domaine ». De plus, la Loi habilite le gouverneur en conseil
à prendre les règlements nécessaires pour aider le ministre à remplir son mandat. À ce titre, le
RAC confère au ministre les pouvoirs nécessaires pour voir au développement, à la
réglementation et à la supervision de l’aviation civile au Canada.
2-4
TP 9527 F, Chapitre 2
11.1. Afin de remplir le mandat qui lui est confié avec le plus d’efficacité et d’efficience possible, le
ministre a délégué une partie des pouvoirs que lui confèrent divers articles de la Loi sur
l’aéronautique et du RAC à certains postes bien précis au sein de la Direction générale de
l’aviation civile. Voir l’annexe A du présent chapitre pour connaître les pouvoirs délégués au
chef et aux agents de la DOCAC.
12.1. En vertu des documents législatifs, réglementaires et administratifs cités plus haut et des
pouvoirs qui lui sont accordés par le ministre par l’entremise du directeur général, Aviation civile
et du directeur, Services réglementaires, la DOCAC assume la responsabilité :
(4) des activités liées à la planification d’urgence (à titre de point de convergence au sein de
la Direction générale de l’aviation civile).
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TP 9527 F, Chapitre 2, Annexe A
Chapitre 2, Annexe A
Délégation ministérielle des pouvoirs (proposée)
13.1. Au chef, Division des opérations de contingence de l’aviation civile et à la personne désignée
pour agir en son nom lorsqu’il est absent :
(1) Exercer tous les pouvoirs qui lui sont conférés à l’Appendice B-8.
(c) 103.04(b) Donner un avis raisonnable pour obtenir une copie imprimée sur
papier des dossiers contenus dans les systèmes d'
enregistrement;
(d) 103.07 Outre les motifs précisés aux articles 6.9 à 7.1 de la Loi, suspendre,
annuler ou refuser de renouveler un document d' aviation canadien dans l'un ou
l'
autre des cas suivants:
(ii) le document d' aviation canadien a été mutilé, modifié ou rendu illisible;
(iii) l'
aéronef visé par le document d'aviation canadien a été détruit ou
désaffecté; ou
2A-1
TP 9527 F, Chapitre 2, Annexe A
(iv) le service aérien commercial, les autres services ou les entreprises visés
par le document d' aviation canadien sont abandonnés.
(iii) le restituer au saisi dans les 90 jours qui suivent la saisie, si les
conditions suivantes sont réunies :
(g) 202.46(1) Demander au propriétaire d' un aéronef de l'aviser, par écrit, de l'
état
de service de l'
aéronef et de l'
emplacement où il se trouve;
(h) 602.144(2) Autoriser une personne à donner un signal d' interception ou une
instruction d'atterrir si une telle autorisation est dans l'
intérêt public et que la
sécurité aérienne ne risque pas d' être compromise;
2A-2
TP 9527 F, Chapitre 2, Annexe A
(i) 700.03(2) Sur réception d' une demande visée à l’alinéa 700.03(1) et lorsque les
exigences des Normes de service aérien commercial sont respectées, délivrer une
autorisation qui contient les conditions selon lesquelles le service aérien
spécialisé peut être exploité;
(a) Article 5.1 Par avis, lorsqu’il estime que la sécurité aérienne le requiert,
interdire ou restreindre l’utilisation d’aéronefs en vol ou au sol dans telle zone
ou dans tel espace aérien, et ce, soit absolument, soit sous réserve des conditions
ou exceptions qu’il détermine;
(b) Alinéa 7(1) Suspendre un document d’aviation canadien, autre qu’un certificat
d’exploitant aérien, émis en vertu des dispositions contenues à l’article 4.9 de la
Loi sur l’aéronautique, parce qu’un acte ou chose autorisé par le document a été,
est ou doit être accompli de façon qu’il constitue un danger immédiat ou
probable pour la sécurité aéronautique;
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TP 9527 F, Chapitre 2, Annexe A
(d) Alinéa 8.7(1) Sous réserve de l’alinéa 8.7(4) de la Loi sur l’aéronautique :
(ii) saisir dans un lieu visé à l’alinéa (d)(i) ci-dessus tout élément dont il a
des motifs raisonnables de croire qu’il peut constituer une preuve de
l’infraction à la Partie I;
(iii) retenir un aéronef lorsqu’il a des motifs raisonnables de croire qu’il n’est
pas sûr ou qu’il pourrait être utilisé de façon dangereuse, et prendre les
mesures appropriées pour son maintien en rétention.
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TP 9527 F, Chapitre 3
Chapitre 3
Activités de l’Administration centrale (DOCAC)
15. Introduction
15.1. Le concept des opérations qui permet à la DOCAC de s’acquitter de ses responsabilités se fonde
sur un cadre de plans et de procédures qui prévoient des mesures souples pour faire face à tout
problème affectant ou pouvant affecter la sécurité et la sûreté du SNTAC. Ce concept permet à la
DOCAC d’évaluer rapidement tout fait aéronautique et d’y réagir de la façon la plus efficace et
la plus efficiente possible.
15.2. Face à un événement donné, les types de réactions peuvent varier d’une simple intervention de
routine à une enquête et une analyse approfondies menant à une série d’interventions
progressives. Par conséquent, le rôle de la DOCAC change d’une situation à l’autre : voir au
service de routine, ou assurer une surveillance accrue, ou encore coordonner l’intervention d’un
CITC entièrement fonctionnel.
16.1. Le concept des opérations de la DOCAC se fonde sur les deux grandes règles suivantes :
(1) Les activités qui peuvent affecter le maintien d’un SNTAC sécuritaire et efficace ainsi
que les situations ou les événements qui peuvent dégénérer en crises nationales doivent
être :
(a) constamment surveillés et analysés pour en connaître les causes et les effets;
(2) Les interventions prévues pour faire face aux situations ou aux événements inhabituels
doivent :
3-1
TP 9527 F, Chapitre 3
17. Généralités
17.1. La surveillance et les activités courantes sont effectuées pendant les heures régulières de bureau
à partir du COA de la DOCAC. Pendant les heures de fermeture, les fins de semaine et les
congés, l’exploitation du COA se fait à distance par un groupe d’agents de service expérimentés
dotés d’un bureau à domicile entièrement équipé.
17.2. Advenant la cessation des activités du COA de la DOCAC, la souplesse et la transférabilité des
systèmes de communications du COA permettront de rétablir rapidement la situation d’à peu près
partout.
18.1. Le COA de la DOCAC est le premier point de contact de TC pour tout fait aéronautique signalé
par diverses sources, y compris NAV CANADA, Protection civile Canada (PCC), les autorités
de police, les autres ministères du gouvernement, les gouvernements étrangers et le grand public.
18.2. Afin de faciliter la transmission et la réception des comptes rendus d’événements ainsi qu’une
intervention rapide pour faire face aux situations d’urgence qui y sont signalées, le COA exploite
24 heures sur 24 les moyens de communication suivants :
18.3. Pour faire face à un événement, la DOCAC mène l’une des interventions suivantes :
(2) une surveillance accrue par le COA (avec le personnel régulier ou du personnel
d’appoint);
3-2
TP 9527 F, Chapitre 3
(au besoin) et saisie dans le Système de comptes rendus quotidiens des événements de l’aviation
civile (CADORS).
(c) les situations d’urgence déclarées par les transporteurs aériens commerciaux (à
la suite de la défaillance d’un système essentiel);
(f) les menaces spécifiques à la sécurité des installations qui entraînent ou peuvent
entraîner une panne importante du SNTAC;
(g) les graves problèmes qui entravent ou peuvent entraver le bon fonctionnement du
SNTAC, p. ex. une défaillance du système, un conflit de travail, une panne
d’électricité;
(h) les incidents qui attirent ou peuvent attirer l’attention des médias nationaux ou
locaux;
(2) Dès qu’il est avisé de la situation qui affecte ou peut affecter la sécurité et/ou la sûreté du
SNTAC, le COA :
3-3
TP 9527 F, Chapitre 3
(c) alerte les autres centres des opérations ainsi que les organismes
gouvernementaux et civils appropriés;
(3) Selon la gravité de la situation, le COA de la DOCAC peut accroître son personnel et
faire appel à certains spécialistes désignés pour l’aider à dénouer la situation. À noter les
éléments suivants :
(5) Lors d’accidents graves ou à haute visibilité, le directeur général de l’Aviation civile, le
sous-ministre adjoint, le sous-ministre ou le Cabinet du ministre peut également être
avisé par téléphone.
(1) La mise en service du CITC (décidée à la suite d’un fait aéronautique par
l’Administration centrale ou la Région) est habituellement déclenchée lorsque se
produit :
(a) une situation d’urgence qui affecte ou peut affecter la sécurité et/ou la sûreté du
SNTAC, p. ex. une urgence en vol, un accident d’aviation ou un conflit de
travail;
(c) un incident qui attire ou pourrait attirer l’attention des médias nationaux ou
locaux, ou qui a des conséquences sur la politique internationale;
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TP 9527 F, Chapitre 3
(2) De telles situations peuvent nécessiter une intervention et une collaboration à grande
échelle, ou la participation de ressources spécialisées, y compris des experts en aviation
commerciale et d’affaires, en droit, en navigabilité, en espace aérien, en sécurité, ainsi
que du personnel du gouvernement et de l’industrie;
(3) Le CITC est un endroit qui convient à une telle conjugaison d’efforts puisqu’il offre
l’espace, les moyens de communication, la continuité, la coordination et la
confidentialité nécessaires;
(4) La mise en service du CITC permet également au COA de poursuivre ses activités
régulières sans interruption;
(5) Le directeur général de l’Aviation civile, ou son délégué, détient l’autorité nécessaire
pour la mise en service du CITC en vue d’une intervention de transport aérien,
conformément à la Politique de Transports Canada sur les préparatifs d’urgence
(TP 13118, Partie 1);
(6) Il est à noter que le chef de la DOCAC sera le directeur du CITC dans toute situation
affectant l’aviation, sauf les alertes à la bombe et les détournements d’avion. Dans ces
cas, le directeur, Opérations de sûreté, ou son délégué, agira à titre de directeur du CITC;
(8) De plus, l’Aviation civile effectuera ou appuiera des mises en service multimodales et,
selon la nature de l’événement, peut assumer le rôle de chef, conformément au TC
Concept des opérations pour les interventions (AB 4032-2-3 98.03) et à la Politique de
Transports Canada sur les préparatifs d’urgence. Dans ces circonstances, ses
responsabilités comprennent :
(a) la coordination de toutes les activités et information sur la situation entre les
régions, les autres ministères et organismes ainsi que les autres pays;
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TP 9527 F, Chapitre 3, Annexe A
Chapitre 3, Annexe A
Tableau des activités de la DOCAC
Notes d’introduction
L’ordre de priorité des activités de la DOCAC présentées ci-dessous est établi selon la marche normale des activités.
Selon l’activité, une surveillance accrue ou la mise en service du Centre d’intervention de Transports Canada (CITC)
peut nécessiter l’apport d’un personnel spécialisé supplémentaire.
Système de comptes Surveillance des télécopies, des lignes de Lignes directrices pour Problème important du
rendus d’incidents comm. en phonie; détermination de l’atteinte l’émission des RIA SNTAC
aéroportuaires du seuil-limite de déclenchement; distribution
aux régions, au besoin; entrée à la base de
données des comptes rendus d’aéroports
NOTAM Surveillance, examen et évaluation des Lignes directrices pour Sans objet
répercussions; émission d’un avis et l’émission des RIA
distribution, au besoin
Comptes rendus et Surveillance du RSFTA, des télécopies, des Problème important sur les Sans objet
surveillance des NAT lignes de comm. NAT
Sommaire des RCC, Surveillance du RSFTA, des lignes de comm. Lignes directrices pour Sans objet
UNSAR/SARSAT, en phonie; transmission aux administrations l’émission des RIA
avis relatif à un régionales, au besoin
aéronef manquant
Alertes TIP NORAD Examen des alertes TIP pour déterminer les Tout impact probable au Mise en oeuvre du Plan
(surveillance de la mesures à prendre nord de la latitude 35°N et de rentrée de satellites
rentrée de débris entre les longitudes 45°O (TP 9267) si le lieu
spatiaux) et 165°O d’impact prévu se trouve
dans une zone urbaine
Surveillance du Mise en oeuvre de la phase 1 du Plan Mise en oeuvre de la Mise en oeuvre des
lancement de la d’urgence concernant les navettes spatiales phase 2; lancement en phases 3 et 4, en cas de
navette spatiale de la de la NASA (TP 12952); coordination avant vol cours panne de trois moteurs
NASA avec la NASA, les RCC, NAV CANADA et les au cours de la montée
aéroports de récupération (de T+6:10 à T+7:30) ou
d’évacuation du bord
par l’équipage
Surveillance du Coordination avant vol avec le BCSL; Lancement en cours Mise en oeuvre du Plan
lancement par le surveillance de la date et de la fenêtre de de rentrée de satellites
Bureau canadien de lancement; avis à NAV CANADA concernant (TP 9267) si le lieu
la sécurité des les exigences ALTREV d’impact prévu se trouve
lancements (BCSL) dans une zone urbaine
Surveillance du Surveillance de la date et de la fenêtre de Lancement en cours Mise en oeuvre du Plan
lancement par Cape lancement; avis à NAV CANADA concernant de rentrée de satellites
Canaveral les exigences ALTREV; avis détaillé au centre (TP 9267) s’il y a des
des opérations de la GCC; liaison avec la 45e débris à l’arrivée
Escadre aéroportée, au besoin
3A-1
TP 9527 F, Chapitre 3, Annexe A
Chapitre 3, Annexe A
Tableau des activités de la DOCAC
Notes d’introduction
L’ordre de priorité des activités de la DOCAC présentées ci-dessous est établi selon la marche normale des activités.
Selon l’activité, une surveillance accrue ou la mise en service du Centre d’intervention de Transports Canada (CITC)
peut nécessiter l’apport d’un personnel spécialisé supplémentaire.
3A-2
TP 9527 F, Chapitre 3, Annexe A
Chapitre 3, Annexe A
Tableau des activités de la DOCAC
Notes d’introduction
L’ordre de priorité des activités de la DOCAC présentées ci-dessous est établi selon la marche normale des activités.
Selon l’activité, une surveillance accrue ou la mise en service du Centre d’intervention de Transports Canada (CITC)
peut nécessiter l’apport d’un personnel spécialisé supplémentaire.
3A-3
TP 9527 F, Chapitre 3, Annexe A
Chapitre 3, Annexe A
Tableau des activités de la DOCAC
Notes d’introduction
L’ordre de priorité des activités de la DOCAC présentées ci-dessous est établi selon la marche normale des activités.
Selon l’activité, une surveillance accrue ou la mise en service du Centre d’intervention de Transports Canada (CITC)
peut nécessiter l’apport d’un personnel spécialisé supplémentaire.
Mise en oeuvre des portions relatives à l’aviation civile contenues dans les plans suivants
Plan de reprise des Aucun Problèmes d’exploitation Problèmes d’exploitation
opérations possibles avec les instal- avec les installations
lations régulières de régulières de l’Adminis-
l’Administration centrale de tration centrale de TC,
TC ou mise en service d’un
emplacement auxiliaire
de la DOCAC
Plan relatif au Aucun Hostilités ou menace Mise en oeuvre du plan
contrôle de sécurité d’hostilités, selon les ESCAT à la suite
d’urgence de la directives d’hostilités ou d’une
circulation aérienne menace d’hostilités,
(ESCAT) selon les directives
Plan de soutien en Surveillance des rapports de PCC et des Avis à PCC Mise en oeuvre du Plan
cas de tremblement reportages médiatiques de soutien en cas de
de terre (TP 11860) tremblement de terre
Plan d’urgence en Surveillance des avis relatifs aux relations Menace de mesures de Directives de la haute
cas de conflict de avec les employés, des reportages grève direction de mettre en
travail dans la médiatiques ainsi que des rapports provenant oeuvre le Plan
fonction publique des syndicats et de l’industrie d’urgence en cas de
(TP 13323) conflict de travail
Plan d’urgence en Surveillance des avis relatifs aux relations Menace de mesures de Directives de la haute
cas d’interruption du avec les employés, des reportages grève direction de mettre en
système et des médiatiques ainsi que des rapports provenant oeuvre le Plan
services de des syndicats et de l’industrie d’urgence en cas
navigation aérienne d’interruption du
(TP 13297) système et des services
de navigation aérienne
Plan national de pont Aucun Avis à PCC Mise en vigueur de la
aérien civil en cas Loi sur les mesures
d’urgence d’urgence et nécessité
d’établir un pont aérien
(peut être liée aux
procédures d’exemption
pour la délivrance des
FAOC) ou à la demande
d’un organisme de PC
provincial
Plan concernant le Aucun Avis à Santé Canada Directives de la haute
virus ebola direction
Mise en oeuvre des portions relatives à l’aviation civile contenues dans les plans suivants (suite)
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TP 9527 F, Chapitre 3, Annexe A
Chapitre 3, Annexe A
Tableau des activités de la DOCAC
Notes d’introduction
L’ordre de priorité des activités de la DOCAC présentées ci-dessous est établi selon la marche normale des activités.
Selon l’activité, une surveillance accrue ou la mise en service du Centre d’intervention de Transports Canada (CITC)
peut nécessiter l’apport d’un personnel spécialisé supplémentaire.
3A-5
TP 9527 F, Chapitre 3, Annexe B
Chapitre 3, Annexe B
Tableau de l’équipe d’intervention de l’Aviation civile
Aviation Écrasement : Équipe régulière (voir l’encadré ci-dessous) plus : Directeur régional, Aviation civile
civile à l’aéroport Spécialiste - SNA et espace aérien, au besoin Gestionnaire régional, Sécurité du
ou hors Spécialiste - Navigabilité, au besoin système
aéroport Spécialiste - Maintenance et construction des aéronefs, au besoin Spécialiste de l’aviation, au besoin
Spécialiste - Aviation commerciale et d’affaires, au besoin
Équipe régulière (sauf en cas d’alertes à la bombe contre un aéronef et de détournements d’avion)
Directeur .............................................. Chef, Division des opérations de contingence de l’aviation civile (DOCAC)
Directeur adjoint ................................... Surintendant, Opérations aériennes, DOCAC
Superviseur .......................................... Gestionnaire, Contingences et opérations aéroportuaires, DOCAC
Responsable de secteur du CITC ........ Premier responsable de secteur du CITC
Communications................................... Directeur des opérations
Systèmes.............................................. Agent d’administration des systèmes du CITC
3B-1
TP 9527 F, Chapitre 3, Annexe B
Chapitre 3, Annexe B
Tableau de l’équipe d’intervention de l’Aviation civile
Aviation Alerte à la Directeur - Directeur, Opérations de sûreté Directeur régional, Aviation civile
civile bombe (voir la note ci-dessous) Gestionnaire régional, Sécurité du
(à bord d’un Dir. adjoint - Chef, DOCAC système
aéronef) Superviseur - Surintendant, Opérations aériennes Directeur régional, Sûreté
Spécialiste - SNA et espace aérien, au besoin
Service du renseignement - Chef, Information et évaluation
Responsable de secteur du CITC - Premier responsable de
secteur du CITC
Communications - Directeur des opérations
Systèmes - Agent d’administration des systèmes du CITC
Sécurité - Chef, Inspection de la sécurité, Observation et sécurité
physique et Protection civile, ou un délégué
Aviation Détourne- Directeur - Directeur, Opérations de sûreté Directeur régional, Aviation civile
civile ment d’avion (voir la note ci-dessous) Gestionnaire régional, Sécurité du
Dir. adjoint - Chef, DOCAC système
Superviseur - Surintendant, Opérations aériennes Directeur régional, Sûreté
Spécialiste - SNA et espace aérien, au besoin
Service du renseignement - Chef, Information et évaluation
SCRS - Délégué du SCRS, au besoin
FOI 2 - Délégué de la Force opérationnelle II, au besoin
SOLGEN - Délégué du Solliciteur général, au besoin
MAECI - Délégué du MAECI, au besoin
Transporteur aérien - Délégué de la compagnie aérienne, au
besoin
Responsable de secteur du CITC - Premier responsable de
secteur du CITC
Communications - Directeur des opérations
Systèmes - Agent d’administration des systèmes du CITC
Sécurité - Chef, Inspection de la sécurité, Observation et sécurité
physique et Protection civile, ou un délégué
3B-2
TP 9527 F, Chapitre 4
Chapitre 4
Activités régionales
19. Introduction
19.1. Les directions régionales de l’aviation civile reçoivent de la DOCAC une orientation
fonctionnelle pour les fonctions en matière de contingence par l’entremise des gestionnaires
régionaux, Sécurité du système (agents CPEOR).
20.1. Le concept des opérations régionales se fonde sur les deux grandes règles suivantes :
(1) Les activités qui peuvent affecter le maintien d’un SNTAC sécuritaire et efficace à
l’échelle régionale ainsi que les situations ou les événements qui peuvent dégénérer en
crises nationales ou régionales doivent être :
(a) constamment surveillés et analysés pour en connaître les causes et les effets;
(b) abordés au moyen d’interventions proactives et planifiées lorsque certains
événements déclencheurs désignés surviennent.
(2) Les interventions prévues pour faire face aux situations ou aux événements inhabituels
doivent :
(a) permettre à la haute direction régionale d’avoir en main tous les renseignements
nécessaires pour prendre des décisions rationnelles et éclairées en temps
opportun;
(b) permettre au personnel régional des opérations de contingence, au personnel de
la planification d’urgence et aux opérateurs sur le terrain de disposer de tous les
renseignements et ressources nécessaires pour être en mesure d’atténuer les
conséquences d’une situation ou d’un événement inhabituel.
21. Généralités
21.1. La surveillance et les activités courantes sont effectuées à partir du bureau du gestionnaire
régional, Sécurité du système (agent CPEOR) pendant les heures normales de bureau et de celui
de l’agent d’aviation régional de service pendant les heures de fermeture, les fins de semaine et
les congés.
4-1
TP 9527 F, Chapitre 4
21.2. L’agent d’aviation régional de service peut être appelé à fournir des services de coordination et
de communication de dépannage 24 heures sur 24 aux directions régionales de l’aviation civile
pour faire face aux situations qui requièrent une intervention immédiate.
22.1. Le gestionnaire régional, Sécurité du système (agent CPEOR) est le premier point de contact
régional pour tout fait aéronautique signalé par diverses sources (p. ex. le COA de la DOCAC,
PCC, les autorités de police, les autres ministères du gouvernement et le grand public).
22.2. Chaque région est responsable de fournir un service de communication 24 heures sur 24 pour
être en mesure de recevoir les comptes rendus d’événements touchant l’aviation et d’assurer une
intervention régionale rapide aux situations à haute visibilité et requérant une solution
immédiate.
22.3. Pour faire face à un événement, la région mène l’une des interventions suivantes :
(1) une surveillance de routine par le gestionnaire régional, Sécurité du système (agent
CPEOR);
(2) une surveillance accrue par le gestionnaire régional, Sécurité du système (avec le
personnel régulier ou du personnel d’appoint);
(3) la mise en service et l’exploitation du centre d’intervention régional.
22.4. Surveillance de routine. Les comptes rendus d’événements sont automatiquement reçus pendant
les heures de bureau et traités électroniquement pour examen, enquête approfondie (au besoin) et
saisie dans le Système de comptes rendus quotidiens des événements de l’aviation civile
(CADORS).
4-2
TP 9527 F, Chapitre 4
(2) Dès qu’il est avisé de la situation qui affecte ou peut affecter la sécurité et/ou la sûreté du
SNTAC, le gestionnaire régional, Sécurité du système :
(a) recueille des renseignements supplémentaires auprès de toutes les sources
d’information disponibles;
(b) établit les liens de communication nécessaires;
(c) alerte les autres centres des opérations ainsi que les organismes
gouvernementaux et civils appropriés;
(d) surveille toute nouvelle source d’information;
(e) avise le personnel du centre d’intervention régional et le COA de la DOCAC de
la mise en service possible d’un centre d’intervention régional.
(3) Selon la gravité de la situation, le centre d’intervention régional peut accroître son
personnel et faire appel à certains spécialistes désignés pour l’aider à dénouer la
situation. À noter les éléments suivants :
(a) La sélection et la formation du personnel spécialisé d’appoint affecté au centre
d’intervention régional doivent être assumées par la région;
(b) L’annexe B du Chapitre 3, « Tableau de l’équipe d’intervention de l’Aviation
civile », précise les effectifs normal et accru du CITC et des centres
d’intervention régionaux selon les divers faits aéronautiques possibles.
(4) La surveillance accrue est habituellement déclenchée par une alerte téléphonique du
COA de la DOCAC au gestionnaire régional, Sécurité du système ou à l’agent régional
de service;
(5) Lors d’accidents graves ou à haute visibilité, le directeur général régional et le directeur
régional de l’aviation civile peuvent également être avisés par téléphone.
4-3
TP 9527 F, Chapitre 4
(1) La mise en service d’un centre d’intervention régional, décidée à la suite d’un fait
aéronautique par l’Administration centrale ou la Région, est habituellement déclenchée
lorsque se produit :
(a) une situation d’urgence qui affecte ou peut affecter la sécurité et/ou la sûreté du
SNTAC, p. ex. un accident d’aviation ou un conflit de travail;
(b) un incident qui attire ou pourrait attirer l’attention des médias nationaux ou
locaux;
(c) tout événement, selon les directives de la haute direction.
(2) De telles situations peuvent nécessiter une intervention et une collaboration à grande
échelle, ou la participation directe de ressources spécialisées, y compris des experts en
aviation commerciale et d’affaires, en navigabilité, en droit, en espace aérien, en
sécurité, ainsi que du personnel du gouvernement et de l’industrie;
(3) Le centre d’intervention régional est un endroit qui convient à une telle conjugaison
d’efforts puisqu’il offre l’espace, les moyens de communication, la continuité, la
coordination et la confidentialité nécessaires;
(5) Le directeur régional de l’aviation civile, ou son délégué, détient l’autorité nécessaire
pour la mise en service du centre d’intervention régional en vue d’une intervention de
transport aérien, conformément à la Politique de Transports Canada sur les préparatifs
d’urgence;
(7) L’Aviation civile effectuera ou appuiera des mises en service multimodales et, selon la
nature de l’événement, peut assumer le rôle de chef, conformément au TC Concept des
opérations pour les interventions et à la Politique de Transports Canada sur les
préparatifs d’urgence. Dans ces circonstances, le dirigeant régional est responsable de la
coordination de toutes les activités et informations liées à la situation à l’échelle
régionale.
4-4
TP 9527 F, Chapitre 4, Annexe A
Chapitre 4, Annexe A
Tableau des activités régionales d’aviation civile
Notes d’introduction
L’ordre de priorité des activités régionales présentées ci-dessous est établi selon une marche normale des activités.
Selon l’activité, une surveillance accrue ou la mise en service d’un centre d’intervention régional (CIR) peut nécessiter
l’apport d’un personnel spécialisé supplémentaire.
4A-1
TP 9527 F, Chapitre 4, Annexe A
Chapitre 4, Annexe A
Tableau des activités régionales d’aviation civile
Notes d’introduction
L’ordre de priorité des activités régionales présentées ci-dessous est établi selon une marche normale des activités.
Selon l’activité, une surveillance accrue ou la mise en service d’un centre d’intervention régional (CIR) peut nécessiter
l’apport d’un personnel spécialisé supplémentaire.
Mise en oeuvre des portions relatives à l’aviation civile contenues dans les plans suivants
4A-2
TP 9527 F, Chapitre 4, Annexe A
Chapitre 4, Annexe A
Tableau des activités régionales d’aviation civile
Notes d’introduction
L’ordre de priorité des activités régionales présentées ci-dessous est établi selon une marche normale des activités.
Selon l’activité, une surveillance accrue ou la mise en service d’un centre d’intervention régional (CIR) peut nécessiter
l’apport d’un personnel spécialisé supplémentaire.
Mise en oeuvre des portions relatives à l’aviation civile contenues dans les plans suivants (suite)
4A-3
TP 9527 F, Chapitre 4, Annexe A
Chapitre 4, Annexe A
Tableau des activités régionales d’aviation civile
Notes d’introduction
L’ordre de priorité des activités régionales présentées ci-dessous est établi selon une marche normale des activités.
Selon l’activité, une surveillance accrue ou la mise en service d’un centre d’intervention régional (CIR) peut nécessiter
l’apport d’un personnel spécialisé supplémentaire.
4A-4
TP 9527 F, Chapitre 5
Chapitre 5
Planification et formation
23. Introduction
23.1. Le but du présent chapitre est de tracer les grandes lignes des processus de planification et de
formation en matière de contingence, y compris :
(1) la philosophie de la planification;
(2) les procédures de planification;
(3) la formation et la sensibilisation du personnel des opérations de contingence;
(4) l’évaluation des plans, des procédures et du personnel.
24.1. Puisque les plans et les opérations de contingence sont étroitement liées à la planification
d’urgence, voici certains renseignements concernant les fonctions en matière de planification
d’urgence connexes :
(1) Pour des renseignements sur la planification d’urgence, voir le Chapitre 1;
(2) Le directeur, Préparatifs d’urgence est responsable de l’élaboration et de la prestation
des programmes de formation et de sensibilisation en matière de préparatifs d’urgence.
Les références suivantes donnent de plus amples renseignements sur une telle formation :
(a) Chapitre 2, « Pouvoirs et responsabilités »;
(b) Politique de Transports Canada sur les préparatifs d’urgence.
5-1
TP 9527 F, Chapitre 5
25.1. Des plans de contingence réussis sont le fruit d’un processus continu, proactif, interactif et
coordonné, suivi à tous les niveaux organisationnels. Une planification efficace en matière de
contingence implique les activités suivantes :
(1) prévoir et définir les problèmes;
(2) élaborer les plans d’actions correctives appropriés;
(3) faire l’essai et l’évaluation des plans d’action proposés et réévaluer les procédures
existantes pour comparer la norme privilégiée avec divers scénarios possibles.
25.2. Le but du planificateur n’est pas de mesurer les résultats observables d’une intervention, d’un
système ou d’une activité, mais plutôt de déterminer l’effet que l’introduction (ou l’élimination)
de facteurs ou de conditions incertaines aurait sur l’intervention, le système ou l’activité. De
cette façon, le planificateur est en mesure de cibler les problèmes et les défaillances ainsi que
d’élaborer et de mettre en oeuvre des plans et des procédures correctives. Par exemple, pour une
activité donnée, telle que l’écoulement de la circulation, le planificateur s’intéresse davantage à
la définition des conséquences d’une perte d’aide à la navigation de surface (scénario possible)
plutôt qu’à la mesure des extrants du systèmes dans des conditons normales d’exploitation
(norme privilégiée).
25.3. Le planificateur doit faire preuve à la fois d’optimisme et de scepticisme : le premier pour
reconnaître que toute chose possède son propre mode de défaillance, qui peut varier d’une légère
dégradation ou d’un simple inconvénient à un écrasement catastrophique; le second pour faire
preuve de prévoyance et savoir qu’il faut continuellement examiner, évaluer et reconnaître que
toute défaillance peut être éliminée ou, à tout le moins, ramenée à des proportions plus faciles à
gérer grâce à la mise en place de mesures d’atténuation.
25.5. Ainsi, le processus de planification d’urgence est un système continu à boucle fermée qui est
constitué des activités suivantes :
(1) définition du problème fondamental (on doit prendre soin de formuler le problème et non
ses symptômes ou ses effets);
(2) détermination du ou des facteurs décisifs sur lesquels se fonde l’intervention, l’activité
ou l’événement;
(3) détermination des critères (essentiels, souhaitables, etc.) que la solution doit respecter;
5-2
TP 9527 F, Chapitre 5
(10) reprise continuelle du processus pour revalider le plan ou encore pour tenir compte de
facteurs inconnus ou de nouvelles données.
(1) formation à l’exploitation du COA pour tout le personnel temps plein du COA;
(4) formation au rôle d’agent CPEOR pour les gestionnaires régionaux, Sécurité du système.
Nota : Les gestionnaires régionaux (agents CPEOR), Sécurité du système peuvent obtenir
des renseignements auprès de la DOCAC pour assurer une formation adéquate de
leur personnel régional désigné.
5-3
TP 9527 F, Chapitre 5
26.3. Exercices
(1) Dans bien des cas, en raison des ressources limitées, les postes clés désignés pour mettre
en oeuvre les plans de contingence sont assurés par un personnel à temps partiel
(personnel d’appoint), qui se préoccupe davantage des implications de ses
responsabilités quotidiennes que des événements inconnus à venir;
(2) Par conséquent, la tâche du personnel chargé des plans et des opérations de contingence
est ardue, surtout en ce qui a trait à la formation et à la sensibilisation périodiques. Les
superviseurs du personnel d’appoint doivent être convaincus du bien-fondé de cette tâche
compte tenu de la perte temporaire d’une partie de leur personnel, tandis que le
personnel d’appoint doit être convaincu de l’importance de sa participation. Le personnel
chargé des plans et des opérations de contingence doit donc adopter des méthodes
efficaces pour mettre à l’essai et évaluer régulièrement les plans de contingence, tout en
formant et en évaluant le personnel des opérations de contingence. L’une des principales
méthodes qui répondent à la nécessité d’une formation et d’une sensibilisation
périodiques est l’exercice;
(3) L’exercice offre également aux dirigeants une excellente occasion de participer à la prise
des décisions qu’ils auront peut-être à assumer en bout de ligne si le scénario de
l’exercice se réalise. Par conséquent, la conception du scénario de l’exercice est
primordiale; l’événement déclencheur doit logiquement mener à l’établissement d’une
politique et à la prise de décisions par les dirigeants responsables;
(4) Les administrations centrales et les régions assurent la tenue d’au moins un exercice
annuel qui doit viser les objectifs suivants :
(a) mettre à l’essai le plan ainsi que les procédures et l’équipement qui le
composent;
(b) former le personnel;
(c) déterminer les mesures correctives requises, au besoin;
(d) mettre en oeuvre les modifications approuvées.
5-4
TP 9527 F, Chapitre 5
(a) Les exercises de simulation font appel à toutes les ressources identifiées à
l’annexe B du Chapitre 3, « Tableau de l’équipe d’intervention de l’Aviation
civile ».
(i) Un exercice de simulation est habituellement mené en temps réel par des
personnes postées à de vrais endroits et impliquées dans des situations
réalistes, p. ex. le détournement d’un aéronef commercial international
sur le territoire ou dans l’espace aérien du Canada;
(ii) Les exercices de simultation exigent de nombreuses ressources.
Toutefois, la viabilité d’un plan de contingence ne peut être
véritablement et précisément mesurée qu’en investissant dans la tenue
d’exercices de simulation les plus réalistes possibles;
(iii) Les exercices de simultation sont d’une grande importance pour évaluer
les ressources, les procédures, les mécanismes internes de prise de
décision et la coordination interministérielle et/ou internationale.
(b) Les exercices sur table mettent habituellement l’accent sur une partie précise du
plan.
(i) Les exercices sur table servent surtout à évaluer les procédures et les
politiques;
(ii) Les exercices sur table impliquent habituellement peu de ressources.
(c) Les exercices spécialisés sont utiles pour analyser un problème précis du plan,
surtout les questions de ressources ou d’intervention.
(6) Aide de la DOCAC. Pour les exercices d’aviation régionaux, la DOCAC fournit, sur
demande :
(a) de l’aide pour élaborer des scénarios;
(b) la formation à l’exercice;
(c) l’évaluation de la formation et des commentaires s’y rattachant.
Tous ces efforts permettent au Canada d’avoir son mot à dire dans les exigences que
fixe l’OTAN pour ce qui est de la planification, de la formation, des exercices et des
interventions en matière d’aviation civile.
5-5
TP 9527 F, Chapitre 6
Chapitre 6
Aperçu des plans existants
27. Plan en cas d’interruption du système et des services de navigation aérienne (TP
13297)
27.2. But. Le but de ce plan est de fournir des renseignements et une orientation concernant la sécurité
et la sûreté de l’aviation civile et de ses éléments d’appui lors d’une possible interruption de
système ou de service qui pourrait affecter les opérations aériennes dans l’espace aérien canadien
ou dans l’espace aérien international sous la juridiction du Canada.
27.3. Aperçu
(1) Le plan fournit une information et une orientation générales qui facilitent une
intervention efficace et rapide advenant diverses interruptions possibles à la suite
d’événements tels les catastrophes naturelles ou les sinistres, les accidents ou les
incidents, les conflits de travail, le terrorisme, les détournements d’avion, les prises
d’otages, les pannes d’équipement ou de système, les phénomènes météorologiques;
(2) Les annexes du plan précisent les services qui peuvent être interrompus, ainsi que les
conséquences possibles et les risques opérationnels de ces interruptions de service. Ils
présentent également les mesures à prendre pour atténuer la situation.
(1) La réponse aux demandes d’information des médias locaux est coordonnée par le
directeur régional, Communications et approuvée par le Cabinet du sous-ministre ou le
Cabinet du ministre;
(2) La réponse aux questions d’intérêt pour les médias portant sur les politiques nationales
est coordonnée par le directeur général, Communications et approuvée par le Cabinet du
sous-ministre ou le Cabinet du ministre.
6-1
TP 9527 F, Chapitre 6
28. Plan en cas de conflict de travail dans la fonction publique (TP 13323)
28.2. But. Le but de ce plan est de fournir des renseignements et une orientation concernant la sécurité
et la sûreté de l’aviation civile et de ses éléments d’appui lors d’un conflit de travail dans la
fonction publique qui pourrait affecter les opérations aériennes dans l’espace aérien canadien ou
dans l’espace aérien international sous la juridiction du Canada.
28.3. Aperçu
(1) Le plan fournit une information et une orientation générales qui facilitent une
intervention efficace et rapide advenant diverses interruptions possibles à la suite d’un
conflit de travail dans la fonction publique;
(2) Les annexes du plan précisent les services qui peuvent être interrompus, ainsi que les
conséquences possibles et les risques opérationnels de ces interruptions de service. Ils
présentent également les mesures à prendre pour atténuer la situation.
6-2
TP 9527 F, Chapitre 6
29.2. But. Le but de ce plan est de détailler les procédures que doit suivre chaque ministère afin de
permettre la reprise rapide des services essentiels à la suite d’une interruption importante.
29.3. Aperçu
(1) TC doit être en mesure de fournir, au moment opportun, des services essentiels au
ministre, au grand public et à l’industrie à la suite de toute interruption causée par un
événement d’origine naturelle ou humaine tel un incendie, un tremblement de terre,
l’interruption de l’alimentation en eau, une défaillance des ordinateurs et une panne de
courant;
(2) Le plan établit l’ordre de priorités des activités essentielles parmi les activités
opérationnelles et les activités de soutien.
29.4. Considérations spéciales ou questions névralgiques. Au besoin, le COA déménage au hangar des
services avions à l’Aéroport international d’Ottawa ou aux bureaux principaux de la DOCAC.
29.5. BPR. TC
(1) TC
(2) SCT
(3) Protection civile Canada (PCC)
6-3
TP 9527 F, Chapitre 6
30. Plan concernant les sites d’atterrissage d’urgence (ELS) des navettes spatiales
de la NASA (TP 12952)
30.2. But. Le but de ce plan est de prévoir une intervention efficace et coordonnée advenant le cas peu
probable que la navette spatiale de la NASA fait état d’une urgence à bord et qu’elle tente soit un
atterrissage d’urgence à un aéroport canadien désigné soit l’évacuation du bord par les
astronautes.
30.3. Aperçu
(1) Avant tous les lancements de la navette spatiale de la NASA, le plan est mis en oeuvre
aux inclinaisons de lancement qui se trouvent au-dessus de la côte est du Canada;
(2) En cas d’urgence, l’équipage peut être forcé de sauter en parachute au-dessus de
l’Atlantique Nord ou de tenter un atterrissage d’urgence à l’un des cinq aéroports
désignés (ELS) : Halifax, Gander, St. John’s, Stephenville ou Goose Bay;
(3) Le plan est mis en oeuvre en quatre étapes : préparation, surveillance, intervention
d’urgence et récupération.
(1) La DOCAC débute la surveillance deux heures avant l’heure prévue du décollage. Dix
minutes avant le décollage, la DOCAC établit un réseau de communications en direct
entre le Johnson Space Center de la NASA à Houston, les centres de contrôle régionaux
de Moncton et de Gander, le RCC d’Halifax et le centre des opérations d’escadre à la
BFC de Goose Bay;
(2) La surveillance du lancement est assurée par tous les organismes jusqu’à ce que la
navette spatiale dépasse l’espace aérien canadien et que le Landing Support Office de la
NASA au Johnson Space Center lève l’exigence de surveillance.
6-4
TP 9527 F, Chapitre 6
31.2. But. Le but de ce plan est de protéger des vies en avertissant rapidement les aéronefs évoluant
dans l’espace aérien canadien et les navires évoluant dans les eaux territoriales canadiennes de la
rentrée d’un satellite dans l’atmosphère. Il vise également à contrer les effets de l’écrasement du
satellite en sol canadien.
31.3. Aperçu. Advenant la rentrée possible ou réelle d’un satellite dans l’atmosphère et de son
écrasement possible ou réel en sol canadien, l’intervention à mener se fait en trois étapes :
(1) Étape I. Surveillance du retour sur la terre du satellite et compte rendu, puis préparation
des ressources nécessaires aux étapes suivantes;
(2) Étape II. Avertissement à la population canadienne et à toutes les autorités
gouvernementales fédérales et provinciales appropriées, en commençant par l’annonce
de la rentrée du satellite dans l’atmosphère et en finissant par son écrasement;
(3) Étape III. Activités après l’écrasement, y compris la localisation du satellite, la sécurité
de la zone d’impact, la récupération du satellite et/ou de ses composantes et la protection
de la population.
6-5
TP 9527 F, Chapitre 6
32.2. But. Le but de ce plan du ministère de la Défense nationale est de détailler les procédures à
suivre pour le sauvetage de survivants lors d’une catastrophe aérienne (CATAIR) survenue dans
une région à population clairsemée ou non habitée du Canada.
32.3. Aperçu. Le plan précise les responsabilités des divers organismes du MDN pour :
(1) effectuer une intervention de recherche et sauvetage (SAR) coordonnée à la suite d’un
incident survenu dans la zone de responsabilité du Canada;
6-6
TP 9527 F, Chapitre 6
33. Plan de soutien en cas de tremblement de terre - Transports Canada (TP 11860)
33.2. But. Le but de ce plan est de permettre un apport coordonné de TC à l’intervention nationale
menée à la demande de la Colombie-Britannique pour faire face à un tremblement de terre
catastrophique.
33.3. Aperçu
(1) Le plan trace les grandes lignes des activités à réaliser au cours de l’intervention menée
immédiatement après un tremblement de terre;
(a) la sécurité du personnel de TC dans la zone affectée ainsi que la reprise des
services et de la capacité de fonctionnement qui sont essentiels aux opérations
d’intervention;
(1) Dans la zone sinistrée, le Plan de reprise des opérations peut être partiellement mis en
oeuvre en même temps que le Plan de soutien en cas de tremblement de terre;
(2) Dans ce cas, la reprise des services essentiels se fait comme le décrit le Plan de reprise
des opérations.
(1) TC
(2) NAV CANADA
(3) MDN
6-7
TP 9527 F, Chapitre 6
34.2. But. Le but de ce plan est de tracer les grandes lignes des procédures que suivra le gouvernement
fédéral en cas d’urgence nucléaire qui peut affecter la santé et la sécurité des Canadiens et avoir
des retombées radiologiques importantes à l’extérieur du Canada.
(1) l’intervention fédérale pour les urgences nucléaires exigeant des mesures fédérales;
(2) la réponse fédérale aux demandes d’aide des gouvernements fédéral et provinciaux.
(1) Le ministère directeur est Santé Canada. Toutefois, dans le cas d’un sabotage ou de
menaces terroristes pouvant entraîner le rejet, possible ou réel, de matières radioactives,
le gouvernement fédéral met en oeuvre le Plan national de lutte contre le terrorisme sous
la direction du Solliciteur général du Canada;
(3) La participation de Transports Canada se fait auprès du groupe des Affaires fédérales;
elle vise à fournir des conseils en matière d’aviation au coordonnateur fédéral et à
affecter les spécialistes de l’aviation et les ressources fédérales nécessaires pour aider à
remettre la zone affectée à son état initial.
(1) TC
(2) Commission de contrôle de l’énergie atomique
(3) Citoyenneté et Immigration Canada
(4) Ministère des Pêches et des Océans
(5) Ministère des Affaires étrangères et du Commerce international
(6) Ministère des Affaires indiennes et du Nord canadien
(7) Protection civile Canada
(8) Agriculture Canada
(9) Énergie atomique du Canada limitée
(10) Environnement Canada
(11) Ministère de la Justice
(12) Industrie Canada
(13) MDN
(14) Ressources naturelles Canada
6-8
TP 9527 F, Chapitre 6
35.2. But. Le but de ce plan est d’établir les responsabilités des divers niveaux de gouvernement et de
préciser les procédures communes à suivre en cas d’actes de terrorisme.
35.3. Aperçu
(1) Le plan doit être mis en oeuvre dès qu’une menace terroriste ou un attentat terroriste se
produit au Canada ou dès que la victime d’une prétendue infraction est une personne
jouissant d’une protection internationale, conformément à l’article 2 du Code criminel;
(2) Le plan prévoit les éléments suivants :
(a) les voies de communication et les directives que doivent suivre les intervenants
et les hauts fonctionnaires du gouvernement pour résoudre un incident terroriste;
(b) le cadre des communications au public à l’échelle nationale et locale;
(c) les pouvoirs et devoirs des ministères et organismes fédéraux qui sont
responsables des activités antiterroristes;
(d) le cadre législatif de la lutte contre le terrorisme ainsi que les conventions et les
accords internationaux qu’a signés le Canada en la matière.
35.5. BPR. Solliciteur général (au Canada) et ministre des Affaires étrangères (à l’étranger)
6-9
TP 9527 F, Chapitre 6
36. Plan national de pont aérien civil en cas d’urgence (version préliminaire)
36.2. But. Le but de ce plan est de préciser les paramètres d’établissement d’un pont aérien nécessaire
pour répondre aux besoins nationaux en cas de situations de crise nationale, conformément à la
Loi sur les mesures d’urgence.
(1) la capacité nationale d’emport instantané du Canada comprend à la fois les ressources
aériennes militaires et celles des transporteurs aériens canadiens;
(1) Les plans complémentaires suivants peuvent également être mis en oeuvre :
(a) Régie nationale d’urgence des transports (air). Voir à la page 6-11 pour de plus
amples renseignements;
(b) Lignes intégrées de communications. Voir à la page 6-12 pour de plus amples
renseignements.
(2) Durant un état de crise internationale ou un état de guerre, les aéronefs des pays
membres de l’OTAN ou des États neutres peuvent recevoir le statut de « zone sûre » au
Canada;
(3) De plus, la gravité ou l’ampleur d’un sinistre ou d’un état d’urgence peut inciter le
gouvernement fédéral à se prévaloir des dispositions de la Loi sur les mesures d’urgence
advenant que les procédures habituelles d’affrètement ne suffisent pas à assurer les
services de pont aérien nécessaires.
(1) PCC
(2) NAV CANADA
(3) OTAN
6-10
TP 9527 F, Chapitre 6
37.2. But. Le but de ce plan est de fournir la structure et les procédures nécessaires pour permettre à
TC d’intervenir efficacement en période de tension internationale, d’hostilité ou de guerre.
37.3. Aperçu
(1) Le gouvernement fédéral a instauré des régies nationales d’urgence sous l’autorité des
divers ministres afin d’assurer une orientation et un contrôle coordonnés des ressources
nationales pour faire face à un état de crise internationale ou à un état de guerre;
(2) Sous la direction du ministre des Transports, la NEATRAN (air), une fois mise en place
et en service, coordonne, contrôle, réglemente et oriente l’allocation et l’exploitation des
ressources de transport aérien civil nécessaires pour respecter les engagements nationaux
du Canada à intervenir lors d’un état de crise internationale ou d’un état de guerre.
(1) L’une des tâches critiques possibles de la NEATRAN (air) est l’allocation des ressources
nécessaires à un pont aérien en vue du renforcement de l’Europe. Par conséquent, cette
tâche entraînera probablement la mise en oeuvre des plans concernant les lignes
intégrées de communications (ILOC) et les zones sûres;
(c) fournir des services aériens essentiels aux régions du Canada qui ne disposent
pas d’autres moyens de transport.
(1) MDN
(2) PCC
(3) NAV CANADA
(4) Autres régies nationales d’urgence
6-11
TP 9527 F, Chapitre 6
38. Plan concernant les lignes intégrées de communications entre le Canada et les
États-Unis
38.2. But. Le but de ce plan est de préciser les dispositions et les procédures que suivra chaque nation
pour partager, selon ses capacités, les services, les installations et l’équipement de transport
servant aux mouvements des cargaisons de réapprovisionnement et du personnel de
remplacement dans la région de l’Europe centrale faisant partie de l’OTAN en période de crise
internationale et de guerre.
38.3. Aperçu
(1) La capacité d’enlèvement demandé des États-Unis sera soumise au Canada pour examen.
Une fois acceptée, elle sera consolidée par le Centre de coordination des mouvements du
MDN au même titre que les besoins militaires canadiens semblables;
(2) Si une capacité d’enlèvement demandé ne peut être assurée par le transport aérien
militaire, elle sera acheminée à la NEATRAN (air) et attribuée aux transporteurs aériens
commerciaux pour être réalisée.
(1) Bien que le contrôle opérationnel des ressources d’aviation civile incombera toujours
aux transporteurs aériens commerciaux qui les fournissent, le MDN assure le contrôle
des missions confiées aux aéronefs civils, à leur équipage ainsi qu’à toute autre ressource
de transport aérien commercial nécessaire pour faire face à la situation;
(2) Tout aéronef civil sera intégré à l’horaire des vols des Forces armées canadiennes.
(1) PCC
(2) TC
(3) US Military Airlift Command
(4) OTAN
6-12
TP 9527 F, Chapitre 6
39.2. But. Le but de ce plan est d’établir les responsabilités, les procédures et les directives nécessaires
au contrôle de la circulation aérienne civile et militaire afin de permettre une utilisation efficace
de l’espace aérien dans diverses situations critiques.
39.3. Aperçu
(2) Le plan est conçu de façon à ce que l’efficacité du système de défense aérienne ne soit
pas compromise par une circulation aérienne non essentielle évoluant dans l’espace
aérien où se déroulent ou se dérouleront des opérations de défense aérienne;
(3) Par conséquent, le plan précise les mesures conjointes que doivent prendre les
commandants de région NORAD, Transports Canada et NAV CANADA, dans l’intérêt
de la sécurité nationale, pour assurer le contrôle des aéronefs civils et militaires entrant
ou évoluant dans l’espace aérien du Canada ou survolant ses eaux territoriales.
(1) Le plan vise à déterminer et à contrôler la circulation aérienne à l’intérieur d’une zone de
défense aérienne donnée de façon à ce que :
(b) les activités des aéronefs civils puissent se poursuivre en toute sécurité.
(2) Le plan mentionne que l’imposition de restrictions aux mouvements d’aéronefs ne doit
se faire que pour la période de temps ou dans la mesure nécessaire pour répondre aux
besoins tactiques militaires, sans plus.
6-13
TP 9527 F, Chapitre 6
L-1
TP 9527 F, Chapitre 6
L-2