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a) La division du travail
Les tâches nécessaires à la production d’un bien ou d’un service sont trop nombreuses et diverses
pour être assurées par un seul individu. La production de masse d’un bien ou d’un service passe par la
division du travail.
La division du travail va permettre d’augmenter la productivité générale de l’organisation, en confiant
à chacun une partie du travail afin qu’il se spécialise. La maîtrise individuelle des tâches à accomplir,
permettra à chaque individu de mieux faire son travail (meilleure connaissance des tâches à
accomplir) et de le faire plus rapidement (effet d’habitude). L’amélioration des performances
individuelles permettra à l’organisation de gagner elle aussi en performance.
b) La coordination
La division du travail et des tâches nécessite une coordination globale de l’organisation. Les tâches
doivent être organisées et coordonnées pour tendre, de manière optimale, vers les objectifs fixés. Des
postes intermédiaires de contrôle (contrôle de la qualité, …) et de responsabilité (chef d’équipe, chef
de service, …) assurent la liaison et la circulation de l’information au sein de l’organisation.
La coordination du travail et des tâches est structurée au travers de la hiérarchie.
Pour remédier aux effets pervers du taylorisme, les tâches ont été enrichies. Le salarié se voit
désormais proposé de mettre en œuvre des compétences diverses, d’être responsable de son poste
de travail et de sa mission, de donner du sens à sa tâche, d’avoir une certaine autonomie et d’être
informé sur son rendement et son efficacité. L’enrichissement des tâches permet d’améliorer la
motivation du salarié.
c) Le toyotisme
Elaboré par le constructeur automobile Toyota, le toyotisme vise à produire dans des délais brefs des
biens de qualité qui correspondent aux exigences des clients en limitant les coûts de production. Le
toyotisme repose sur :
- Le juste-à-temps, qui permet de produire et de livrer un produit juste à temps pour être
vendu. La production se fait sans stock, sur commande. Le juste-à-temps repose sur la
technique du kanban : la production d’une pièce est déclenchée après demande de l’atelier
auquel elle est destinée.
- Le kaizen, qui repose sur le principe de l’amélioration continue, implique tous les salariés,
des ouvriers au directeur. C'est une démarche qui ne nécessite ni moyens importants, ni
bouleversement brutal des pratiques.
- Le partenariat interentreprises, qui consiste à développer de véritables partenariats avec ses
sous-traitants.
d) L’organisation en projets
La polyvalence des salariés appliqué à des productions d’objets à l’unité ou en petite série, donne
naissance à de petites équipes de travail, appelées « équipes projets ». Ce mode d’organisation est
très utilisé dans les entreprises spécialisées dans les technologies de pointe.
Ce mode d’organisation se caractérise par :
- son caractère temporaire. Lorsque l’objectif est atteint, la structure « projet » sera dissoute
et ses participants auront en charge d’autres missions ou retrouveront leur poste d’origine.
- des compétences différentes et complémentaires.
- des contraintes de temps et de coût.
e) L’organisation en réseaux
f) La flexibilité
Le processus de production doit s’adapter aux variations de la demande. Cela passe, entre autres, par
davantage de flexibilité dans le processus de production. La flexibilité peut être :
- quantitative : ajuster le nombre de salariés (embauche, intérim, licenciement, …) et le
temps de travail (heures supplémentaires, temps de travail annualisé, …) en fonction des
besoins.
- salariale : le coût du travail peut être fonction des résultats de l’entreprise (rémunération par
objectif, primes, intéressement, …).
- fonctionnelle : les salariés sont polyvalents et peuvent changer de poste de travail en
fonction des besoins.
- externe : certaines tâches peuvent être externalisées, c’est-à-dire confiées à une autre
organisation, qui assumera alors les variations d’activité.