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® © AENOR 1996 — Tous droits réservés ISSN 0335-3931 normalisation XP ENV 1997-1 Décembre 1996 francaise ites de cnsemert:? 262501 ICS : 91.060.00 ; 91.120.20 Eurocode 7 Calcul géotechnique Partie 1: Régles générales E: Eurocode 7 — Geotechnical design — Part 1: General rules D : Eurocode 7 — Entwurf, Berechnung und Bemessung in der Geotechnik — Teil 1: Allgemeine Regeln Norme expérimentale publiée par I'AFNOR en décembre 1996. Les obsorvations relatives & la présente norme expérimentale doivent étre adressées a I'AFNOR avant le 31 décembre 1997. Correspondance Le présent document reproduit intégralement la prénorme européenne ENV 1997-1:1994 et integre les adaptations nationales (DAN) relatives & cotte ENV. Analyse Le présent document énonce les ragles générales applicables aux aspects géo- techniques du calcul et de la justification des batiments et ouvrages de génie civil. Descripteurs Thésaurus International Technique : sol de fondation, calcul, regie de concep- tion, régle de calcul. Modifications Corrections Editée et diffusée par I'Association Frangaise de Normalisation (AFNOR), Tour Europe 92049 Paris La Défense Codex Tél. 01 42.91 55 55 — Tél, international :+ 33 1 42 91 55 55 © AFNOR 1996 AFNOR 1996 TOUS DROITS RESERVES - COPYRIGHT AFNOR -1999 Calcul géotechnique BNSR CCNG Membres de la commission de normalisation Président : MMAGNAN Secrétariat : MAMAR — BNSR BAGUELIN aicot BLONDEAU BOLLE CANEPA cAQueL CHAILLOT DELMAS busois DURVILLE FERNANDEZ FRANK GOUVENOT GROSJEAN HAIUN HOONAKKER. HRABOVSKY HURTADO. ISNARD JALIL JOSSEAUME souBeRT KOVARIK MAGNAN MANOSLOVIC MARTIN MICHALSKIE-R, MILLAN MONET PAREZL SALGUES SCHLOSSER SCHMOL VEZOLE z gezzeeceeeeceerecrerecrezereezeecEe ‘TERRASOL ou BNSR (Union Syndicale Géotechnique) LREP (BNSR) ‘SOCOTEC (COPREC) Chaussées ot Terrassements BNSR LREP (BNSR) LAPC Nancy (BNSR) SNCF BIDIM GEOSYNTHETICS SA ou BNSA ceru Lore ‘AFNOR ‘CERMES (ENPCILCPC) 'SOLETANCHE (SOFFONS) FNB/BNTEC (UNM) SETRA ‘STAM FNB/BNTEC VERITAS socoTec Lope SETRA ‘STCPMVN, Lcpe CEMAGREF EDF-SOR-TEGG ANTEA (BRGM) SETRA BACHY (SOFFONS) UNIMETAL TERRASOL FNBVBNTEC (SNBATI) SAE (SNBATI) TOUS DROITS RESERVES - COPYRIGHT AFNOR -1999 APA AP2 AP.21 AP.2.2 AP APA PAA APA2 XP ENV 1997-1:1996 Sommaire Page Introduction .. 1 Présentation générale du document d’application nationale (DAN) de 'ENV 1997-1 ......000 1 Objectifs Présentation matérielle du Document d’Application Ni lationale de I'ENV 1997-1. Normes de référence Modalités d'application . Domaine d’application... Modalités d’expérimentation TOUS DROITS RESERVES - COPYRIGHT AFNOR -1999 TOUS DROITS RESERVES - COPYRIGHT AFNOR -1999 Page AP-1 ENV 1997-1:1994 AVANT-PROPOS NATIONAL A LA PRENORME ENV 1997-1 (EUROCODE 7 : Partie 1 et DAN) AP.1 Introduction Le présent document, dénommé XP ENV 1997-1 (indice de classement : P 94-250-1), reproduit intégrale- ment ENV 1987-1, approuvée le 25 mai 1993 par le Comité Européen de Normalisation (CEN) en tant que prenorme européenne (ENV), complétée par les adaptations nationales de cette norme, appelées «Docu- ‘ment d'Application Nationale (DAN). AP2_ Présentation générale du document d'application nationale (DAN) de ENV 1997-1 AP.2.1 Objectifs L'ENV 1997-1 définit les ragles de justification des ouvrages géotechniques sans donner les éléments opé- rationnels que les projeteurs francais ont I'habitude de trouver dans les regles et textes a caractére norma- tif actuellement en vigueur en France (Fascicule 62 — Titre V du «Cahier des Clauses Techniques Générales» (CCTG) applicable aux marchés publics ; «Documents Techniques Unifiés» (DTU) : P 11-201 (DTU 12), P 11-211 (DTU 13.11), XP P 11-212 (DTU 13.2), P 11-711 (DTU 13.12)). Le Document d'Application Nationale de I'ENV 1997-1 a, pour cette raison, deux objectifs : — préciser pour la France les valeurs des coefficients partiels qu'il incombe aux autorités de chaque Etat Membre de fixer (voir le paragraphe 4(1) de la préface) ; — indiquer la démarche qui permet d'appliquer I'Eurocode 7 : Partie 1 en s'appuyant sur les prescrip- tions détaillées des textes de référence cités ci-dessus. AP.2.2 Présentation matérielle du Document d'Application Nationale (DAN) de I'ENV 1997-1 Les textes constituant le DAN sont insérés dans le texte sous forme d'encadrés a la fin des alinéas auxquels ils se rapportent. AP3 Normes de référence Références aux normes frangaises La correspondance entre les normes mentionnées a l'article «Références normatives» et les normes fran- gaises de méme domaine d'application mais non identiques est la suivante : 180 3898:1987 " : NF P 06-005 ISO 1000:1981 _: NF X 02-004 (1985) et NF X 02-006 (1983 puis 1985) Aces références, s'ajoutent celles des normes citées dans le Document d'Application Nationale : P 11-201 (DTU 12) Terrassement pour le batiment. P 11-211 (DTU 13.11) _ : Fondations superficielles. XP P 11-212 (DTU 13.2) : Fondations profondes pour le batiment (constituée par XP P 11-212, de septem- bre 1992 et NF P 11-212-2, de novembre 1994). P 11-711 (DTU 13.12) _: Régles pour le calcul des fondations superficielles. Fascicule 62— Titre V_ du «Cahier des Clauses Techniques Générales» (CCTG). 1) En révision TOUS DROITS RESERVES - COPYRIGHT AFNOR -1999 Page AP-2 AP.4 Modalités d'application AP.4.1 Domaine d'application L'Eurocode 7 : Partie 1 s'applique aux aspects géotechniques des fondations de batiments et d'ouvrages d'art, des souténements et des ouvrages en terre. Ses modalités d'application pratique doivent étre préci- sées au cours de la période d'expérimentation du texte. Au cours de cette période, il est nécessaire d'effec- tuer en paralléle les justifications par I'Eurocode 7 : Partie 1 et par les méthodes définies dans les normes et ragles en vigueur en France. AP.4.2, Modalités d'expérimentation LIENV 1997-1 a été approuvée par le CEN, le 25 mai 1993. La mise & disposition de la version officielle anglaise auprés des membres du CEN, le 30 octobre 1994, marque le début de la période d'expérimenta- tion de '—ENV 1997-1, ‘Au terme d'une période expérimentale de trois ans, les pays membres du CEN auront & opter soit pour un prolongement du statut de I'ENV pour une période d'au plus deux ans, soit pour le statut de norme euro- péenne (EN). Cette décision sera assortie d'une révision de la norme. Dans cette perspective, les utilisa- teurs du présent sont invités a faire connaitre a ’AFNOR leurs observations, leurs suggestions et les justifications correspondantes. Ces observations seront examinées par la commission de coordination de la normalisation dans le domaine de la géotechnique, qui suit I’élaboration de I'Eurocode 7 TOUS DROITS RESERVES - COPYRIGHT AFNOR -1999 PRENORME EUROPEENNE ENV 1997-1 EUROPAISCHE VORNORM EUROPEAN PRESTANDARD Octobre 1994 ICS 91,060.00 ; 91.120.20 Descripteurs : sol de fondation, calcul, régle de conception, régle de calcul. Version francaise Eurocode 7 Calcul géotechnique — Partie 1: Regles générales Eurocode 7 — Entwurf, Berechnung und Eurocode 7 — Bemessung in der Geotechnik — Geotechnical design — Teil 1 : Allgemeine Regeln Part 1: General rules La présente prénorme européenne (ENV) a été adoptée par le CEN le 1993-05-25 comme norme expérimentale pour application provisoire. La période de validité de cette ENV est limitée initialement & trois ans. Aprés deux ans, les membres du CEN seront invités & soumettre leurs commentaires, en particulier sur I'éventualité de la conversion de I'ENV en norme européenne (EN). Les membros du CEN sont tenus d'annoncer I'existence de cette ENV de la méme fagon que pour une EN et de rendre cette ENV rapidement disponible au niveau national sous une forme appropriée. Il est admis de maintenir (en paralléle avec I'ENV) des normes nationales en contradiction avec I'ENV en application jusqu’a la décision finale de conversion possible de I'ENV en EN. Les membres du CEN sont les organismes nationaux de normalisation des pays suivants : Allemagne, Autriche, Belgique, Danemark, Espagne, Finlande, France, Grace, Irlande, Islande, Italie, Luxembourg, Norvage, Pays-Bas, Portugal, Royaume-Uni, Suade et Suisse. CEN COMITE EUROPEEN DE NORMALISATION Europaisches Komitee fur Normung European Committee for Standardization Secrétariat Central : rue de Stassart 36, B-1050 Bruxelles @CEN 199¢ Droits de reproduction réservés aux membres du CEN. Ref. n° ENV 1997-1:1994 F TOUS DROITS RESERVES - COPYRIGHT AFNOR -1999 Page 2 ENV 1997-1:1994 Sommaire Page Préface 8 1 Objectifs des Eurocodes ... 8 2 istorique du programme Eurocodes ... 8 3 Programme Eurocodes 8 4 Document d'Application Nationale (DAN)... 9 5 Points spécifiques a cette prénorme . Section 1 Généralités 1 Domaine d' application ... 11.4 Domaine d'application de Euracode 7 1.1.2 Domaine d'application de I'ENV 1997-1 1.1.3 Autres parties de I'Eurocode 7 12 Références normatives 13 Distinction entre Principes et Ragles d'Application 1.4 Hypotheses 15 Definitions 15.1 Termes communs a tous les Eurocodes 1.5.2 Termes spéciaux utilisés dans I'—ENV 1997-1 16 Unités SI W Symboles communs & tous les Eurocodes 18 Symboles utilisés dans 'ENV 1997-1. 1.8.1. Majuscules latines ... 182 — Minuscules latines ... 183 Minuscules grocques 184 Indices ion 2 Bases du calcul géotechnique Exigences de calcul Situations de calcul ... Durabilité Dimensionnement géotechnique parle calcul Introduction Les actions dans le calcul géotechnique Propriétés du terrain .. Résistance de calcul des matériaux de structure. Données géométriques ..... Valeurs limites des mouvements .. Dimensionnement par mesures prescriptives ....» . Essais de chargement et essais sur modles expérimentaux .... La méthode observationelle Le rapport de dimensionnement géotechnique TOUS DROITS RESERVES - COPYRIGHT AFNOR -1999 Section 3 Données géotechniques .. Page 3 ENV 1997-1:1994 Sommaire (suite) Page 3.4 Généralités 32 Reconnaissances géotechniques 3.21 Introduction 322 — Reconnaissances préliminaires 3.23 Reconnaissances pour le dimensionnement 3.3 Evaluation des paramétres géotechniques 33.1 Généralités ...... 332 Caractérisation du type de sol at de roche 3.3.3 Poids volumique 3.3.4 Indice de densité 3.3.5 Degré de compactage : 3.3.6 Résistance au cisaillement non drainée des sols cohérents 3.3.7 Paramatres de résistance au cisaillement drainée des sols 3.3.8 Raideur du sol .. 3.3.9 Qualité ot propriétés des roches et des massifs rocheux 3.3.9.1 Résistance a la compression uniaxiale et déformabilité des matériaux rocheux .. 3.3.9.2 Résistance au cisaillement des joints “ 33.10 Paramétres de perméabilité et de consolidation .. 3.3.11 Les paramétres de l'essai de pénétration au cone : 33.12 Résultats dos essais de pénétration standard (SPT) et des sondages dynamiques 3.3.13 Parametres pressiomeétriques 3.3.14 Parametres dilatométriques ... 3.3.15 — Compactibilité .. 34 Rapport de reconnaissance des terrains . 3.4.1 Présentation des informations géotechniques 3.4.2 Evaluation des informations géotechniques .. Section 4 Surveillance de I'exécution des travaux, suivi et entretien . oe A 44 Exigences générales 42 Surveillance “ 421° Programme de surveillance .. 4.22 Inspection et contréle 423 Verification du projet 43 Verification de l'état des terrains 43.1 Sols et roches 432 Eaux souterraines 44 Contrdle de l'exécution des travaux .. 45 Instrumentation et suivi (surveillance de l'ouvrage) 46 Entretien Section 5 Remblais, rabattement de nappe, amélioration et renforcement des terrains ... 5.1 Généralités 52 Exigences fondamentales .. 53 Construction des remblais .. 5.3.1 Principes 5.32 Choix du matériau de remblai .. 53.3 Choi des procédures de mise en place et de compactage du rembiai . 5.3.4 Contréle du remblai ... en TOUS DROITS RESERVES - COPYRIGHT AFNOR -1999 Page 4 ENV 1997-1:1994 Sommaire (suite) Page 54 Rabattement de nappe .. 49 55 Amélioration et renforcement du terrai 50 Section 6 Fondations superficielles 61 61 Généralités .. 62 Etats limites 63 Actions et situstions de calcul. 64 Considérations relatives au calcul et a l'exécution .. 65 Calcul a état limite ultime 65.1 Stabilité d'ensemble : 65.2 Défaut de capacité portante ... 65.21 Généralités 65.22 Méthode analytique 65.23 Méthode semi-empirique 65.3 Rupture par glissement ... 65.4 Charges fortement excentrées. 65.5 Rupture de la structure du fait du mouvement de la fondation .. 66 Calcul aux états limites de service 66.1 Tassement .. 66.2 Analyse des vibrations .. 67 Fondations au rocher : considérations complémentaires pour le dimensionnement 68 Calcul de la structure des fondations superficielles .. Section 7 Fondations sur pieux mm Généralités 72 Etats limites .. 13 Actions et situations de calcul 73.1 Généralités 73.2 Actions dues au déplacement du sol « 7321 Généralités .. . 7322 Enfoncement (frottement négatif) .. 73.23. Soulévement : 73.24 Chargement latéral ..... 5 7.4 Méthodes de calcul et considérations relatives au calcul .. 7.4.1 Méthodes de calcul 7.4.2 Considérations relatives au calcul 78 Essais de chargement de pieux . 75.1 Généralités 75.2 Essais de chargement statique 7.5.2.1 Procédure de chargement .. 752.2 Pieux d'essai 7523 Pieux «actifs» 7.5.3 Essais de chargement dynamique 7.5.4 Rapport d'essai de chargement 16 Pioux on compression ... 7.6.1 Calcul a l'état limite 7.6.2 Stabilité d’ensemble . TOUS DROITS RESERVES - COPYRIGHT AFNOR -1999 7.63 763.1 163.2 163.3 163.4 7635 16.4 17 174 772 TI24 7722 7723 713 78 7.81 782 7821 7822 7823 783 79 7.10 Section 8 Ouvrages de soutenement at 82 83 83.1 83.11 8.3.1.2 83.13 8314 83.1.5 83.1.6 83.1.7 83.2 83.2.1 83.22 8.3.3 84 Page 5 ENV 1997-1:1994 Sommaire (suite) Page Capacité portante ... Généralités .. Capacité portante ultime déduite d'essais de chargement de pieux Capacité portante ultime d'aprés les résultats des essais exécutés sur le Sol - Capacité portante ultime déduite des formules de battage de pieu ... Copacit portante time déduite des esses de propagation des ondes ‘Tassement des fondations sur pieux Pieux en traction Généralités Résistance ultime 3 la traction Généralités .. 7 Résistance ultime a la traction déduite d'essais de chargement de pieux Résistance ultime a la traction déduite des résultats d'essais sur le sol Déplacement vertical Pieux chargés latéralement Généralités Résistance ultime aux charges latérales Généralités .. Résistance ultime aux charges latérales déduite d'essais de chargement de pieux Résistance ultime aux charges latérales déduite des résultats d'essais sur le sol et des paramétres de résistance du pieu Déplacement latéral .. Calcul de la structure des pieUx ...rrnnn Surveillance de l'exécution des travaux. Généralités Etats limites... Actions, données géométriques et situations de calcul .. Actions Poids du matériau de remblai Surcharges Poids de l'eau Forces des vagues Forces dappui .. Forces de collision Effets de température Données géométriques .... Surfaces du terrain Niveaux d'eau lations de calcul Considérations relatives au dimensionnement et 'exécution des ouvrages de souténement . 8 TOUS DROITS RESERVES - COPYRIGHT AFNOR -1999 Page 6 ENV 1997-" Section 9 Remblais et talus ... 94 92 93 94 AA AL BAZ A2 Sommaire (suite) Page Détermination des pressions des terres et des pressions d'eau Valeurs de calcul des pressions des terres .. Valeurs de la pression des terres au repos Valeurs limites de la pression des terres . Valeurs intermédiaires de la pression des terres . Effets du compactage Pressions d'eau .. Calcul a 'état limite ultime Généralités . Stabilité d'ensembie Rupture du soi de fondation des murs-poids Rupture rotationnelle des murs encastrés Rupture verticale des murs encastrés Calcul des éléments de structure des murs de souténement Rupture par arrachement des ancrages Etat limite de service Généralités .. Déplacements Vibrations Etats limites de service pour les structures Ancrages Généralités .. Dimensionnement des ancrages Considérations relatives a l'exécution des ancrages Essais sur les ancrages Essais de convenance Essais de réception Surveillance de l'exécution et suiv'.... Généralités Etats limites Actions et situations de calcul Considérations relatives au dimensionnement et & exécution des remblais et talus Calcul a I'état limite ultime .. Instabilité d'ensemble Déformations .. Erosion superficielle, érosion interne et soulevement hydraulique =. Glissements rocheux Eboulements Fluage .. Calcul a I'état limite de service Suivi... pour la surveillance des travaux et le suivi du comportement des ouvrages Surveillance de 'exécution Points généraux a contréler Ecoulement de l'eau et pressions interstitielles Suivi du comportement ... TOUS DROITS RESERVES - COPYRIGHT AFNOR -1999 Page 7 ENV 1997-1:1994 Sommaire (fin) Page Annexe B (informative) Méthode analytique de calcul de la capacité portante 98 Ba Généralités . 98 B2 Conditions non drainées .. . 98 Ba Conditions drainées ... 99 Annexe C (informative) Méthode semi-empirique pour l'estimation de la capacité portante .... 100 Annexe D (informative) Méthodes d’évaluation du tassement .. 101 Da Méthode contraintes-déformations ... 101 D2 Méthode élastique adaptée 101 D3 Tassements sans drainage or... 102 D4 —_Tassements créés par la consolidation .. sve 102 D.5 Comportement du tassement au cours du temps .... . 102 Annexe E (informative) Méthode de détermination de la pression de contact présumé des fondations superficielles sur rocher. nnn 108 Annexe F (informative) Modéle de calcul pour la résistance a la traction des pieux isolés ou des groupes de pieux.. ve ssn . 106 Annexe G (informative) Procédures pour déterminer les valeurs limites de la pression des terres ..... 108 TOUS DROITS RESERVES - COPYRIGHT AFNOR -1999 Page 8 ENV 1997-1:1994 Préface 1 Objectifs des Eurocodes (1) Les Eurocodes structuraux constituent un ensemble de normes pour le calcul structural et géotech- nique des batiments et des ouvrages de génie civil. (2) Ils sont destinés a servir de documents de référence pour a) prouver la conformité des batiments ot des ouvrages de génie civil aux exigences essentielles de la Directive sur les Produits de Construction (DPC) ; b) servir de cadre pour établir des spécifications tech truction. ues harmonisées pour les produits de cons- (3) _Ilsnetraitent de I'exécution et du contréle que dans la mesure oi il est nécessaire de préciser la qua- lité des produits de construction et le niveau de réalisation nécessaires pour étre conforme aux hypothéses adoptées dans les régles de calcul. (4) Jusqu’a ce que l'ensemble des spécifications techniques harmonisées concernant les produits et les méthodes de contrdle de leurs performances soient disponibles, certains Eurocodes structuraux traitent certains de ces aspects dans des annexes informatives. 2 Historique du programme Eurocodes (1) La Commission des Communautés Européennes (CCE) a initié le travail d’élaboration d'un ensemble de ragles techniques harmonisées concernant le calcul des batiments et des ouvrages de génie civil, ragles destinées, au début, a étre utilisées en alternative aux différents réglements en vigueur dans les divers Etats Membres et a les remplacer ultérieurement. Ces regles techniques sont connues sous le nom d'«Eurocodes structuraux». (2) En 1990, aprés consultation de ses Etats Membres, la CCE a transféré au CEN la charge de poursuivre le travail d'élaboration, de diffusion et de mise & jour des Eurocodes Structuraux, et le secrétariat de I'AELE a accepté de soutenir le CEN dans son travail (3) Le Comit Technique CEN/TC 250 est responsable de tous les Eurocodes structuraux. 3. Programme Eurocodes (1) Le travail est en cours sur les Eurocodes structuraux suivants, chacun étant généralement constitué de plusieurs parties : ENV 1991 : Eurocode 1 — Bases de calcul et actions sur les structures. ENV 1992 : Eurocode 2 — Calcul des structures en béton ENV 1993 : Eurocode 3 — Calcul des structures en acier. ENV 1994 : Eurocode 4 — Calcul des structures mixtes acier-béton. ENV 1995 : Eurocode § — Calcul des structures en bois. ENV 1996 : Eurocode 6 — Calcul des structures en magonneries. ENV 1997 : Eurocode 7 — Calcul géotechnique. ENV 1998 : Eurocode 8 — Résistance des structures aux séismes. ENV 1999 : Eurocode 9 — Calcul des structures en alliages. TOUS DROITS RESERVES - COPYRIGHT AFNOR -1999 Page 9 ENV 1997-1:1994 (2) Des sous-comit par le CEN/TC 250. (3) Cette partie de 'Eurocode structural concernant le calcul géotechnique, quia été finalisée et approu- vée pour publication sous la direction de la CCE, est publiée par le CEN comme prénorme européenne (ENV) pour une durée initiale de trois ans. 3s Séparés chargés des différents Eurocodes énoncés ci-dessus, ont été constitués (4) Cette prénorme est destinée une application expérimentale dans le cadre du dimensionnement des batiments et des ouvrages de génie civil relevant du domaine d'application défini dans le paragraphe 1.1.2 et au recueil d'observations, (5) Dans deux ans environ, les Membres du CEN seront invités a formuler des observations officielles qui seront prises en compte pour déterminer les actions futures. (6) _ En attendant, les réactions et les observations sur cette prénorme devront étre adressées au secré: tariat du sous-comité CEN/TC 250/SC 7 a l'adresse suivante : NNI P.0.Box 5059 NL-2600 GB Delit Pays-Bas ou a votre organisme national de normalisation. nale (DAN) (1) tant donné les responsabilités des autorités dans les Etats Membres en matibre de sécurité, santé et autres points couverts par les exigences essentielles de la DPC, des valeurs indicatives ont été attribues a certains éléments de sécurité dans cette ENV qui sont identifiées par [ ]. |! incombe aux autorités de cha- que Etat Membre d'attribuer des valeurs défintives a ces éléments de sécurité 4 Document d'Application Nai (2) Nombre de normes d'accompagnement harmonisées, y compris celles donnant les valeurs des actions a prendre en compte ainsi que les mesures requises pour la protection 4 I'incendie, ne seront pas, disponibles au moment de la publication de cette prénorme. Il est par conséquent prévu qu'un «Document d'Application Nationale» (DAN) donnant les valeurs définitives des éléments de sécurité, faisant référence ‘aux normes d'accompagnement compatibles et précisant les directives nationales d'application de cette Prénorme, soit publié par chaque Etat Membre ou son organisme de normalisation. Nest prévu que cette prénorme soit utilisée conjointement avec le DAN en vigueur dans le pays oil est situs le batiment ou ouvrage de génie civil 5 Points spécifiques a cette prénorme (1) Le domaine d'application de I'Eurocode 7 est défini dans le paragraphe 1.1.1 et celui de cette partie de I'Eurocode 7 est défini dans le paragraphe 1.1.2. Les parties complémentaires de I'Eurocode 7 qui sont prévues sont indiquées dans le paragraphe 1.1.3. Elles traiteront des technologies ou applications supplé: mentaires et/ou complémentaires & cette partie. (2) Lors de l'utilisation de cette prénorme, il convient de respecter particuliérement les conditions et hypothésos indiquées dans le paragraphe 1.3 ot 1.4. (3) Les neuf sections de cette prénorme sont complétées par sept annexes qui ont un statut informatif. TOUS DROITS RESERVES - COPYRIGHT AFNOR -1999 Page 10 ENV 1997-1:1994 Section1 Généralités | (0)DAN Dans son état actuel, 'Eurocode 7 : Partie 1 ne peut étre considéré comme un document autosutfisant pour la conception des ouvrages de géotechnique, car il se limite souvent & I'énoneé de principes généraux dont les modalités d'application ne sont pas définies. A co titre, il doit étre complété par des régles d'application opérationnelles, ainsi que par certai nes dispositions constructives minimales. Dans I'attente de tels documents, les disposi tions du Document d'Application Nationale ont pour objet d'apporter les compléments strictement nécessaires en vue d'un raccordement avec les textes normatifs ou assimilés existants, tels que les normes, les fascicules du CCTG et les DTU. (1)P_La présente prénorme s‘applique aux aspects géotechniques du calcul des batiments et des ouvra: ges de génie civil. II est divisé en plusieurs sections distinctes, décrites dans le paragraphe 1.1.2. (Ibis) DAN L'Eurocode 7 s‘applique aux aspects géotechniques des catégories d'ouvrages suivantes : — tous les batiments ; — les ouvrages d'art tels que les ponts, les souténements, les tranchées couvertes, les pylénes,.. — les pentes naturelles et artificielles (déblais), les ouvrages en sol renforcé, les remblai L'Eurocode 7 doit étre complété par d'autres vérifications pour le dimensionnement des barrages, tunnels et travaux souterrains (hors tranchées couvertes) et ouvrages en me L'Eurocode 7 n'est pas applicable aux terrassements routiers et ferroviaires ni aux problémes de dragage en mer ou en riviere. (2)P_La présente prénorme traite des exigences vis-a-vis de la résistance, de la stabilité, de I'aptitude au service et de la durabilité des ouvrages. Les autres exigences, par exemple celles relatives a I'isolation thermique ou acoustique, ne sont pas abordées. (3)P La présente prénorme doit étre utilisé conjointement avec I'—ENV 1991-1 «Bases du Calcul» (Eurocode 1 — Bases du calcul et actions sur les structures) qui établit les principes et les exigences en matire de sécurité et d'aptitude au service, décrit les principes de base pour le calcul et la vérification des ouvrages ot donne les directives sur les aspects lids a lour fiabilit. (4)P_La présente prénorme donne les ragles de calcul des actions provenant du sol telles que les pres- sions des terres. Les valeurs numériques des actions a prendre en compte dans le calcul des batiments et des ouvrages de génie civil sont précisées dans ENV 1991-1 (Eurocode 1 — Bases du calcul et actions sur les structures) qui s'applique aux différents types d'ouvrages. (5)P_Dans la présente prénorme, I'exécution n'est traitée que dans la mesure ol, pour satisfaire la con- formité aux hypothéses adoptées dans les régles de calcul, il est nécessaire de préciser la qualité des maté- riaux et produits de construction qu'il convient d'utiliser, ainsi que la qualité de la réalisation des travaux sur le chantier. En général, les ragles relatives a l'exécution et a la qualité de réalisation des travaux doivent étre considérées comme étant des exigences minimales qui devront étre développées par la suite pour des types particuliers de batiments ou d'ouvrages de génie civil ou des procédés d’exécution (6)P_ La présente prénorme ne traite pas des exigences particuliéres du calcul vis-a-vis du séisme. L’Eurocode 8, «Résistance des structures au séisme» précise les régles complémentaires pour le calcul vis- a-vis du séisme qui complétent ou adaptent les regles de la présente prénorme. TOUS DROITS RESERVES - COPYRIGHT AFNOR -1999 1.1.2 Domaine d'application de '—ENV 1997-1 (1)P_ La présente prénorme énonce les principes généraux des aspects géotechniques du calcul des bati- ments et ouvrages de génie civil (2)P Les sujets suivants sont traités dans 'ENV 1997-1 — Eurocode 7 «Calcul géotechnique» : Section 1 : Généralités. Section 2 : Bases du calcul géotechnique. Section 3 : Données géotechniques. Section 4 : Surveillance de l'exécution des travaux, suivi et entretien. Section 5 : Remblais, rabattement de nappe, amelioration et renforcement des terrains. Section 6 : Fondations superficielles. Section 7 : Fondations sur pieux. Section 8 : Ouvrages de souténement. Section 9 : Remblais et talus. 1.1.3. Autres parties de 'Eurocode 7 (1)P_La présente prénorme sera suivie d'autres parties destinées & la compléter ou a l'adapter pour tenir compte des aspects particuliers de certains types spéciaux de batiments et d'ouvrages de génie procédés spéciaux d'exécution et de certains autres aspects du calcul ayant une importance pratique d'ordre général. 1.2 Références normatives Cette présente prénorme européenne comporte par référence datée ou non datée, des dispositions d'autres publications. Ces références normatives sont citées aux endroits appropriés dans le texte et les publications sont énumérées ci-aprés. Pour les références datées, les amendements ou révisions ulté- rieurs de l'une quelconque de ces publications ne s'appliquent a la présente prénorme que s'ils y ont été incorporés par amendement ou révision. 10 1000:1981 _Unités SI et recommandations pour ‘utilisation de leurs multiples et de certaines autres unités. ISO 3898:1987 Bases du calcul des constructions — Notations — Symboles généraux. 1.3 Distinction entre Principes et Régles d'Application (1)P Seton la nature de chacune des clauses, une distinction est faite dans la présente prénorme entre les Principes et les Régles d'Application. (2)P__ Les Principes comprennent — des indications générales et des définitions ne présentant aucune alternative ; ainsi que — des exigences et des modéles analytiques pour lesquels aucune alternative n'est admise, a moins d'indications spécifiques contraires. (3)P__ Les Principes sont précédés de la lettre P. (4)P_ Les Ragles d'Application sont des ragles généralement reconnues qui respectent les Principes et sont conformes a leurs exigences. (S)P_ Llutilisation de régles différentes des Régles d'Application données dans le présent Eurocode est admise, pourvu qu'il soit démontré qu'elles sont conformes aux Principes correspondants. (S)DAN. Sauf spécification contraire du Document d'Application Nationale, les Regles d'Application contenues dans la présente prénorme sont considérées comme applicables en France. TOUS DROITS RESERVES - COPYRIGHT AFNOR -1999 Page 12 ENV 1997-1:1994 1.4 Hypothéses ()P Les hypotheses suivantes sont admises : — les données nécessaires au calcul sont recueillies, enregistrées et interprétées ; — les ouvrages sont calculés par un personnel possédant une qualification et une expérience appro- prides ; — une communication adéquate existe entre les différents personnels chargés du recueil des données, du calcul et de l'exécution ; — une surveillance et un contréle de qualité appropriés sont assurés dans les usines, les entreprises et sur le chantier ; — lexécution est effectuée, conformément aux normes et spécifications correspondantes, par un per- sonnel possédant la qualification et 'expérience appropriées ; — les matériaux et produits de construction sont utilisés conformément aux spécifications de la pré: sente prénorme, ou suivant les spécifications propres aux matériaux ou produits utilisés ; — louvrage sera entretenu de maniére convenable ; — louvrage sera exploité conformément aux objectifs définis lors du calcul. 15 Defi ns, 1.5.1 Termes communs a tous les Eurocodes (1)P Les termes utilisés en commun par tous les Eurocodes sont définis dans I'—ENV 1991-1 «Eurocode 1 — Bases de calcul et actions sur les structures», 1.5.2 Termes spéciaux utilisés dans ENV 1997-1 (1)P Les termes suivants sont utilisés dans I'ENV 1997-1, avec les significations suivantes : — expérience comparable : un document ou toute autre information clairement établie sur le terrain considéré dans le calcul, qui implique les mémes types de sol et de roche et pour lequel un comporte- ment géotechnique similaire est prévisible, pour des structures similaires. Les informations obtenues localement sont considérées comme particuliérement pertinentes ; — terrain : le sol, le rocher et le matériau de remblai existant sur le site avant I'exécution des travaux de construction ; — structure, ouvrage : tel que défini dans I'ENV 1991-1 «Eurocode 1 — Bases du calcul et actions sur les structures», y compris le remblai mis en place au cours de I'exécution des travaux de construction. 1.6 Unités SI (1)P Les unités SI doivent étre utilisées conformément a la norme ISO 1000. (2) Pour les calculs géotechniques, I'usage des unités suivantes est recommandé : — forces kN, MN ; — moments kNm ; — masse volumique kgim3, Mg/m3, (tim) ; — poids volumique kNim? ; — contraintes, pressions et résistances N/mm? (kPa) ; — raideur MNim? (MPa) ; TOUS DROITS RESERVES - COPYRIGHT AFNOR -1999 Page 13 ENV 1997-1:1994 — cosfficient de perméabilité mis, (ervan) ; — coefficient de consolidation m?Js, (m?/an). {2)DAN Le pascal (Pa) est le nom Iégal de I'unité de contraintes, pressions, résistances et raideurs, en France (au lieu de kN/m?). 1.7 Symboles communs a tous les Eurocodes (1)P Les symboles utilisés en commun par tous les Eurocodes sont définis dans |'ENV 1991-1 «Eurocode 1— Bases du calcul et actions sur les structures». 1.8 Symboles utilisés dans ENV 1997-7 (1)P Les symboles utilisés couramment dans I'—ENV 1997-1 sont définis dans les paragraphes suivants. Les autres symboles sont définis au fur et & mesure de leur utilisation dans le texte. La notation des sym- boles utilisés est basée sur I'ISO 3898:1987. 1 Majuscules latines Largeur Diametre Charge axiale ou latérale appliquée & un pieu Action ou force horizontale Coefficient de pression des terres Facteur de capacité portante Résistance verticale (en unités de force) d'un élément de fondation Action ou force verticale <2zxr700 1.82 Minuscules latines ‘Adhérence Cohésion effective &, Cohésion non drainée i Gradient hydraulique k Coefficient de perméabilité Pression verticale due au poids des terres ou & une surcharge ss Tassement u Pression interstitietle Minuscules grecques Poids volumique Angle de frottement entre le terrain et la structure Contrainte totale normale Contrainte effective normale Contrainte de cisaillement Angle de frottement interne Angle de frottement interne effectif TOUS DROITS RESERVES - COPYRIGHT AFNOR -1999 Page 14 ENV 1997-1:1994 18.4 Indices a Poussée des terres a Ancrage b Base d'un pieu Compression d- Valeur de calcul k Valeur caractéristique Pp — Butée des terres s Fatd'un piew t Traction t Total tr Transversal (latéral) Eau © Conditions au repos ou conditions initiales TOUS DROITS RESERVES - COPYRIGHT AFNOR -1999 Page 15 ENV 1997-1:1994 Section 2 Bases du calcul gi 2.1. Exigences de calcul (1)P_ Tout ouvrage doit étre congu et caleulé conformément aux principes généraux de dimensionnement donnés dans I'—ENV 1991-1 «Eurocode 1 — Bases du calcul et actions sur les structures». (2)P Afin d'établir les exigences minimales concernant I'importance ot la qualité des reconnaissances géotechniques, des calculs et des contrdles d'exécution des travaux, la complexité de chaque étude géo- technique doit étre identifiée, ainsi que les risques pour les biens et les vies. En particulier, une distinction doit étre faite entre : — les ouvrages légers et simples ainsi que les petits travaux de terrassement pour lesquels on peut admettre que les exigences essentielles seront satisfaites avec des risques négligeables pour les biens et les vies sur la base de I'expérience et de reconnaissances géotechniques qualitatives ; — les autres ouvrages géotechniques. (3) Pour les projets qui présentent une complexité géotechnique et des risques faibles, tel que défini ci- dessus, l'utilisation de méthodes de calcul simplifiées est admise. (4)P Les facteurs suivants doivent étre pris en compte lors de la détermination des exigences relatives au caloul géotechnique — la nature et les dimensions de l'ouvrage et de ses éléments, y compris les éventuelles exigences spé- ciales ; — es conditions concernant le voisinage de l'ouvrage (ouvrages avoisinants, circulation, réseaux divers, végétation, produits chimiques dangereux,..) ; — les conditions de terrain ; — l'état des eaux souterraines ; — la sismicité régionale ; — Ninfluence de l'environnement (hydrologie, eaux superficielles, subsidence, variations saisonniéres de humidité). (5)__Afin d'établir les exigences relatives au calcul géotechnique, trois catagories géotechniques (1, 2 et 3) peuvent étre introduites. \iconvient normalement d'effectuer une classification préliminaire de l'ouvrage dans l'une des catégories géotechniques avant le début des reconnaissances géotechniques. Cette catégorie pourra étre modifiée ultérieurement. II convient de vérifior la catégorie choisie & chaque étape du processus de calcul et d'exé- cution et éventuellement de la changer. Les différents aspects du calcul d'un projet peuvent nécessiter des traitements correspondant & différentes catégories géotechniques. II n'est pas nécessaire de traiter la totalité d'un projet conformément a la plus élevée de ces categories. Les procédures d'une catégorie plus élevée peuvent étre utilisées pour justifier un projet plus économique, ou lorsque I'ingénieur chargé du dimensionnement les considére comme plus appropriées. Catégorie géotechnique 1 Cotte catégorie comprend seulement les ouvrages a la fois petits et relativement simples — pour lesquels il est possible d'admettre que les exigences fondamentales seront satisfaites en util sant l'expérience acquise et des reconnaissances géotechniques qualitatives ; — avec des risques négligeables pour les biens et les vies. TOUS DROITS RESERVES - COPYRIGHT AFNOR -1999 Page 16 ENV 1997-1:1994 Les procédures de la catégorie géotechnique 1 ne seront suffisantes que dans des conditions de terrain dont une expérience comparable a montré qu’elles sont suffisamment simples pour que des méthodes de routine puissent étre employées pour le calcul et l'exécution des fondations. Les procédures de la catégorie géotechnique 1 ne seront sutfisantes que s'il n'y a pas d'excavations sous le niveau de la nappe ou si une expérience comparable locale indique qu'une excavation prévue sous le niveau de la nappe peut étre réalisée sans difficultés. Les ouvrages suivants sont des exemples d'ouvrages ou de parties d’ouvrages qui entrent dans la catégo- rie géotechnique 1 : — les maisons a un ou deux niveaux et les batiments agricoles simples dont la charge de calcul maxi- male est pour les poteaux de 250 kN et pour les murs de 100 kN/m, construits sur des types classiques de fondations superficielles et sur pieux ; — les murs de souténement et fouilles blindées ot la différence de niveau de terrain n‘excdde pas 2m ; — les petites excavations pour les travaux de drainage, la pose de canalisations,... Catégorie géotechnique 2 Cette catégorie comprend les types classiques d'ouvrages et de fondations qui ne présentent pas de ris- ‘ques anormaux ou des conditions de terrain et de chargement inhabituelles ou exceptionnellement diffi- ciles. Les ouvrages de la catégorie géotechnique 2 nécessitent des données et des calculs géotechniques quantitatifs permettant de justifier que les exigences fondamentales seront satisfaites, mais des procédu- res de routine peuvent étre utilisées pour les essais en place et en laboratoire ainsi que pour le calcul et exécution des travaux. Les ouvrages suivants sont des exemples d'ouvrages ou de parties d'ouvrages qui entrent dans la catégo- rie géotechnique 2. Les types classiques de — fondations superficielles ; — fondations sur radiers ; — fondations sur pieux ; — murs et autres ouvrages retenant ou soutenant du sol ou de l'eau ; — excavations ; — appuis et culées de ponts ; — remblais et terrassements ; — ancrages et autres systémes de tirants ; — tunnels dans les roches dures non fracturées, sans conditions spéciales d'étanchéité ou autres exi- gences. Catégor Cette catégorie comprend les ouvrages ou parties d’ouvrages qui n‘entrent pas dans les catégories géo- techniques 1 et 2. géotechnique 3 La catégorie géotechnique 3 comprend les ouvrages trés grands ou trés inhabituels, les ouvrages impli- quant des risques anormaux ou construits dans des conditions de sol ou de chargement anormales ou exceptionnellement difficiles et les ouvrages construits dans les régions tras sismiques. TOUS DROITS RESERVES - COPYRIGHT AFNOR -1999 Page 17 ENV 1997-1:1994 (Sbis)DAN Pour application en France de "ENV 1997-1, la défintion des catégories géotechniques est | précisée de la fagon suivante : — la catégorie géotechnique 1 est celle des ouvrages simples, pour lesquels une procé- dure de justification particuliére est applicable. II s'agit des structures traditionnelles de Petite taille reposant sur un sol déja reconnu, pour lesquelles il est possible de satisfaire aux prescriptions fondamentales, en particulier celles relatives & la stabilité et aux défor- mations, par référence a des expériences comparables ou grace a des investigations géo- techniques uniquement qualitatives ; — la catégorie géotechnique 2 est celle des autres ouvrages. Elle comprend d'une part les ouvrages que l'on peut dimensionner par les procédures de routine dont les principes sont définis dans |'Eurocode 7 et, d'autre part, les ouvrages qui nécessitent des justifica- tions complémentaires & l'application stricte de I'Eurocode 7 [Catégorie géotechnique 3 dans le paragraphe précédent (5)] La catégorie géotechnique de chaque ouvrage doit étre fixée par les documents particuliers du marché. Si l'ouvrage ou une de ses parties vérifie les conditions de la catégorie géotech- nique 1, il sera défini comme ouvrage de catégorie géotechnique 1 ; si le maitre d'ouvrage ou le maitre d'cauvre désire faire exécuter des investigations complémentaires, il devra lo dire dans les documents particuliers du marché. doit étre v (6)P_ Pour chaque situation de calcul géotechnique, pondants n'est atteint. ifié qu'aucun des états limites corres- (7) Cette exigence de calcul peut étre satisfaite par — "utilisation de calculs, tels que décrits dans le paragraphe 2.4 ; ‘adoption de mesures prescriptives, telles que décrites dans le paragraphe 2.5 ; — des modéles expérimentaux et des essais de chargement, tels que décrits dans le paragraphe 2.6 ; ou — une méthode observationnelie, telle que décrite dans le paragraphe 2.7. Ces quatre approches peuvent étre combinées. En pratique, l'expérience montrera souvent quel type d'état limite gouvernera le calcul de l'ouvrage et un contréle permettra de vérifier que les autres états limi- tes ne sont pas atteints, (8)P_Liinteraction entre l'ouvrage et le sol doit étre prise en compte. (9) La compatibilité des déformations des matériaux sollicités lorsqu'un état limite est atteint doit étre prise en compte, particulisrement pour les matériaux fragiles ou présentant des propriétés de radoucisse- ment plastique. On peut donner comme exemples le béton sur-armé, les sols granulaires denses, les sols cimentés et les argiles & faible résistance résiduelle. Un calcul détaillé, tenant compte de la rigidité de Vouvrage et du sol peut étre nécessaire dans les cas oti une rupture combinée des éléments de structure et du sol, pourrait se produire. On peut citer comme exemples les fondations sur radiers, les pieux chargés latéralement et les murs de souttnement flexibles. (10)P Les batiments doivent étre protégés contre la pénétration des eaux souterraines ou la transmission de vapeurs ou de gaz a leurs surfaces internes. (11) Chaque fois que cela sera possible, les résultats du calcul doivent étre vérifiés par rapport & des expériences comparables. TOUS DROITS RESERVES - COPYRIGHT AFNOR -1999 Page 18 22 Situations de calcul (1)P__Lors de la conception et du calcul géotechnique, les spécifications détaillées des situations de calcul doivent comprendre, selon le cas, — la convenance générale du terrain sur lequel l'ouvrage est situé ; — la disposition et la classification des différentes zones de sol et de roche et des éléments de I'ouvrage intervenant dans le modle de calcul ; — les plans de stratification inclinés ; — les exploitations miniéres, cavernes ou autres ouvrages souterrains. — dans le cas d'ouvrages reposant sur ou a proximité du rocher, les éléments suivants doivent étre pris ‘en compte : - les intercalations de couches dures et molles ; - les failles, joints et fissures ; - les cavités de dissolution telles que les entonnoirs de dissolution ou les fissures remplies de maté- riaux mous et les processus de dissolution en cours ; = les actions, leurs combinaisons et les cas de chargement ; — la nature de l'environnement dans lequel le calcul est effectué, y compris les points suivants : - les effets d'atfouillement, d'érosion et d'excavation provoquant des modifications de la géométrie de la surface du terrain ; - les effets de la corrosion chimique ; - les effets de l'altération ; + les effets du gel ; - les variations des niveaux des eaux soutertaines, y compris les effets des rabattements de nappes, des inondations éventuelles, de la rupture des systémes de drainage, - la présence de gaz sortant du sol ; - les autres effets du temps et de l'environnement sur la résistance et les autres propriétés des maté- riaux, par exemple les effets des trous créés par l'activité animale ; - les tremblements de terre ; — les affaissements dus aux mines et & d'autres causes ; — Ia tolérance des ouvrages vis-a-vis des déformations ; — les effets du nouvel ouvrage sur les ouvrages ou réseaux e 23° Durabilité (1IP Dans les calculs géotechniques, les conditions d'environnement interne et externe doivent étre esti- mées au stade du dimensionnement afin d'évaluer leur importance par rapport a la durabilité et de prendre los dispositions nécessaires pour assurer la protection ou obtenir une résistance adéquate des matériaux. (2) Lors de l'étude de la durabilité des matériaux mis en place dans le sol, il convient de tenir compte des points suivants : — pour le béton : les agents agressifs de l'eau interstitielle tels que les conditions d'acidité ou les sels de sulfates ; — pour l'acier les attaques chimiques lorsque les éléments de fondation sont enterrés dans un terrain suffisamment perméable pour permettre la percolation de l'eau souterraine et de l'oxygene ; la corro- sion des faces des murs en palplanches exposés a l'eau libre, particuliérement dans la zone du niveau moyen des eaux ; les attaques corrosives du type «piqdres» de l'acier scellé dans du béton poreux ou fissuré, surtout en ce qui concerne les aciers laminés oi: la calamine, agissant comme cathode, favorise Faction électrolytique avec la surface dépourvue de calamine, qui joue le role d'anode ; TOUS DROITS RESERVES - COPYRIGHT AFNOR -1999 Page 19 ENV 1997-1:1994 — pour le bois : les champignons et les bactéries aérobies en présence d'oxygene ; — pour les textiles synthétiques : l'effet de vieillissement dd a l'exposition aux rayons ultraviolets ou la dégradation par I'ozone, ou les effets combinés de la température et des contraintes, les effets secon- daires de la dégradation chimique. 2.4 Dimensionnement géotechnique par le calcul 2.4.1. Introduction (1)P Les calculs géotechniques doivent étre effectués conformément la section 9 «Vérification par la méthode des coefficients partiels» de I'—ENV 1991-1 «Eurocode 1— Bases du Calcul et actions sur les struc- tures», Cette méthode fait intervenir — des modéies de caleul ; — des actions, qui peuvent étre soit des charges imposées, soit des déplacements imposés ; — des propriétés des sols, des roches et des autres matériaux ; — des données géométriques ; — des valeurs limites de déformations, de profondeur de fissures, de vibrations,... (2) Laconnaissance des conditions de sol en géotechnique dépend de "importance et de la qualité des reconnaissances géotechniques. Cette connaissance et le controle de la qualité de réalisation des travaux sont plus importants pour satisfaire les exigences fondamentales que la précision des modeles de calcul et des coefficients partiels. (3)P_ Le modile de calcul doit représenter le comportement du sol pour I'état limite considéré. (4) Les états limites impliquant la formation d'un mécanisme de rupture dans le sol sont facilement véri- fis par cette approche. Pour les états limites définis par des considérations de déformation, il convient de calculer ou d'estimer les déformations lorsque cette approche est utilisée. (5)P_ Les modéles de calcul doivent comporter : — une méthode de calcul, souvent fondée sur un modéle analytique simplifié ; — si nécessaire, une procédure de modification des résultats du calcul pour assurer que les résultats du modale de calcul sont soit précis, soit du c6té de la sécurité. (6) _ Il convient de tenir compte des facteurs suivants lors de la modification des résultats du calcul : — l'ampleur de l'incertitude sur les résultats obtenus par la méthode de calcul sur laquelle le modale de calcul est fondée ; — toute erreur systématique dont on sait qu'elle est lige & la méthode de calcul. (7)PLorsqu'aucun modéle de calcul fiable n'existe pour un état limite particulier, l'analyse des autres états limites doit étre effectuée en utilisant des coefficients qui assurent que cet état limite est suffisam- ment improbable. (8) Chaque fois que cela est possible, le modéle de calcul doit étre corrélé avec les observations faites sur des ouvrages dimensionnés antérieurement, avec des essais sur modales ou des calculs plus fiables. (9) Le modéle de calcul peut consister en une relation empirique entre des résultats d'essais et les gences de calcul, utilisée & la place d'un modale analytique. Dans ce cas, Ia relation empirique doit étre clairement établie pour des conditions de terrain correspondant a celles de I'ouvrage étudié, TOUS DROITS RESERVES - COPYRIGHT AFNOR -1999 Page 20 ENV 1997-1:1994 2.4.2 Les actions dans le calcul géotechnique (1)P Pour tout calcul, les valeurs des actions sont des grandeurs connues. Les actions ne sont pas des inconnues dans le modéle de calcul. (2)P_ Avant d'effectuer un calcul, I'ingénieur chargé du dimensionnement doit choisir les forces et les déplacements imposés qui seront traités comme des actions dans le calcul. Certaines forces et certains déplacements imposés doivent étre traités comme actions dans certains calculs et pas dans d'autres. Le frottement négatif sur les pieux et les pressions des terres sont des exemples de telles forces. (3) Pour les forces appliquées sur les fondations par les ouvrages, une analyse de l'interaction entre Nouvrage et le sol peut étre nécessaire afin de déterminer les actions a prendre en compte dans le calcul dos fondations. (4)P_ Pour les calculs géotechniques, le classement comme actions des forces, pressions ou déplace- ments suivants doit étre étudié : — les poids des sols, des roches et de l'eau ; — les contraintes existant dans le terrain ; — les pressions de l'eau libre ; — les pressions de l'eau souterraine ; — les forces d'écoulement de l'eau ; — les charges permanentes, d'exploitation et d'environnement provenant des ouvrages ; — les surcharges ; — les forces d'amarrage ; — les suppressions de charges ou les excavations dans le terrain ; — les charges de circulation ; — les mouvements dus aux exploitations miniéres ; — les gonflements et les retraits créés par la végétation, le climat ou les variations de I'humidité ; — les mouvements dus au fluage ou au glissement de masses de sol ; — les mouvements dus a la dégradation, & la décomposition, a I'auto-compaction et & la dissolution ; — les mouverents et les accélérations créés par les tremblements de terre, les explosions, les vibra tions et les charges dynamiques ; — les effets de température, y compris le soulevement dd au gel ; — les charges de glace ; — les précontraintes imposées dans les ancrages ou les butons. (5)P_La durée des actions doit étre estimée par référence aux effets du temps sur les propriétés du sol, en particulier sur les propriétés de drainage et de compressibilité des sols fins. (6)P_Les actions répétitives et les actions d'intensité variable doivent étre identifi¢es pour étre traitées de fagon spécifique par rapport a la poursuite des mouvements, a la liquéfaction des sols, a la modification de la raideur du 801 (7)P_Lesactions cycliques 8 haute fréquence doivent étre identifiées pour étre traitées de facon spécifique sous l'angle de leurs effets dynamiques. {8)P_On doit attacher une attention particuliére & I'évaluation de la sécurité des ouvrages géotechniques pour lesquels les forces hydrostatiques sont prédominantes. Ceci est lié au fait que les déformations, la fissuration et la perméabilité variable qui créent un risque inhérent d'érosion peuvent provoquer des varia- tions du niveau de l'eau, aux conséquences capitales pour la sécurité TOUS DROITS RESERVES - COPYRIGHT AFNOR -1999 Page 21 ENV 1997-1:1994 (9)P__ Les facteurs suivants, qui peuvent affecter les pressions d'eau, doivent étre pris en compte : — Ie niveau de l'eau libre ou de la nappe phréatique ; — les effets favorables ou défavorables du drainage, naturel ou artificiel, en tenant compte de son entrtien ultérieur — les apports d'eau par les pluies, les inondations, I'éclatement des conduites d'eau ou d'autres moyens ; — les variations des pressions d'eau dues a la croissance ou & la suppression de la végétation. (10)P Pour los états limites dont les conséquences sont sévéres (en général les états limites ultimes), les valeurs de calcul des pressions d'eau et des forces d'écoulement doivent représenter les valeurs les plus défavorables qui puissent se produire dans des circonstances extrémes. Pour les états limites dont les con- séquences sont moins sévéres (en général les états limites de service), les valeurs de calcul doivent étre les plus défavorables qui puissent se produire dans des circonstances normales. (11) tl convient de prendre en compte le risque que des niveaux d'eau défavorables soient oréés par des variations dans les prélévements d'eau et par la réduction des possibilités de drainage (due au blocage ou au gel des drains). A moins que l'adéquation du systéme de drainage puisse étre démontrée et son entretien assuré, il sera souvent nécessaire d'admettre que la nappe phréatique puisse monter jusqu'au niveau du terrain naturel dans des circonstances extrémes. Dans certains cas, ceci pourrait étre pris en compte comme action acci- dentelle. (12)P_Le dimensionnement doit étre vérifié séparément pour chacun des trois cas A, B et C, quand il s‘applique. (13) Les cas A, B et C ont été introduits afin d'assurer la stabilité et une résistance adéquate dans Nouvrage et dans le terrain, conformément au tableau 9.2 de I'ENV 1991-1 «Eurocode 1 — Bases du calcul et actions sur les structures». (14)P_Les valeurs des costficients partiels pour les actions permanentes et variables données dans le tableau 2.1 doivent étre utilisées en général lors de la vérification des états limites ultimes des types clas- siques d'ouvrages et de fondations dans les cas de situations durables et transitoires. Des valeurs plus séveres doivent étre prises en compte dans les cas de risque anormalement grand ou de conditions de terrain ou de charges inhabituelles ou exceptionnellement difficles. Lorsque cela peut étre justifié sur la base des conséquences possibles de l'état limite, des valeurs moins sévéres peuvent étre utilisées pour les ouvrages temporaires ou les situations transitoires. Pour les situations accidentelles, toutes les valeurs numériques des coefficients partiels relatifs aux actions doivent étre égales & [1,0] TOUS DROITS RESERVES - COPYRIGHT AFNOR -1999 Page 22 ENV 1997- 21994 Tableau 2.1 : Coefficients partiols — Etats limites ultimes dans des situations durables et transitoires ‘Actions Propriétés du sol cas Permanentes Variables défavorables | favorables | défavorables tan c cy qu? cas 11,001 10,951 i501 tira | ti] t1.20 | 11201 ces8 | 11.381 17.00} 11.501 tio) | rx.o01 [11.001 | 11,001 casc 11.001 11.001 11.301 zs) | ie) | 40 | 401 1) Résistance & la compression du sol ou de la roche. (14bis)DAN Dans le cas des fondations superficielles ou profondes, les cas envisagés dans le tableau 2.1 sont vérifiés en deux étapes en passant par I'intermédiaire de la portance du sol sous les fondations considérées. Les contraintes de contact entre le sol et l'ouvrage résultant des actions permanentes et variables sont comparées & la contrainte de calcul préalablement déduite des propriétés physiques et mécaniques du sol. Ces deux parties de la vérification peuvent étre effectuées séparément. Los valeurs des coefficients partiols du paragraphe (14)P et du tableau 2.1 sont applica- bles en France. L'attention est attirée sur les précautions indiquées au paragraphe 2.4.3 (1bis)DAN. Lorsque le cas A doit étre pris en compte, I'action de I'eau dans les cas B et C doit parfois @tre limitée a la valeur provoquant le soulévement de l'ouvrage. (15) Pour les propriétés du terrain, différents coefficients partiels doivent étre utilisés dans les cas A, B et C (voir le paragraphe 2.4.3 ainsi que le tableau 2.1). Lorsqu'il est clair que I'un des trois cas est le plus critique pour le calcul, il ne sera pas nécessaire d'effec- tuer des calculs pour les autres cas. Toutefois, différents cas peuvent étre critiques pour différents aspects du calcul. Dans la présente prénorme, le cas A s'applique seulement aux problémes de poussée d’Archiméde, lors- que les forces hydrostatiques constituent la principale action défavorable. Les valeurs données dans le tableau 2.1 sont valables uniquement pour de telles situations. Pour les problémes de poussée d’Archi- méde, il est souvent nécessaire d'utiliser une solution structurale (par exemple, |'aménagement d'un déversoir) associée a des valeurs des coefficients partiels proches de I'unité, plutét que de compter sur de plus fortes valeurs, qui sont moins appropriées. Le cas B est souvent critique pour le dimensionnement de la résistance des éléments de structure interve- nant dans les fondations ou les ouvrages de souténement. Dans les cas ou aucune résistance de matériaux de structure n'intervient, le cas B ne s'applique pas. Le cas C est généralement critique dans les cas ot, comme dans les problémes de stabilité de pentes, n‘intervient pas de résistance d'éléments structuraux. Le cas C est souvent critique pour le dimensionne- ‘ment des éléments de structures des fondations et des ouvrages de souténement et parfois pour la déter- mination de la résistance des éléments des structures. Lorsque la résistance du sol n’intervient pas dans la vérification, le cas C ne s'applique pas. Les résistances de calcul des matériaux des structures et du terrain ne seront pas nécessairement mobi sées complétement en méme temps dans chaque cas. Dans le calcul des éléments de structure tels que les semelles, les pieux, les murs de soutenement,.., un coefficient de modéle y.q peut étre introduit lorsque c'est nécessaire. TOUS DROITS RESERVES - COPYRIGHT AFNOR -1999 (16)P Le poids propre des composantes structurales et non structurales ainsi que les actions créées par le sol, I'eau souterraine et l'eau libre doivent étre considérées comme des actions permanentes. (17) Pour le calcul des pressions des terres dans le cas B, les coefficients partiels donnés dans le tableau 2.1 sont appliqués aux pressions des terres caractéristiques. Les pressions des terres caractéristiques comprennent les pressions d'eau caractéristiques ainsi que les contraintes admissibles par rapport aux propriétés caractéristiques du terrain et aux charges superficielles caractéristiques. Toutes les pressions des terres permanentes caractéristiques qui agissent sur les deux cétés du mur sont muttpliées par [1,35] lorsque l'action résultante totale est défavorable et par [1,00] lorsque l'effet de action résultante totale est favorable. Ainsi, toutes les pressions des terres caractéristiques sont traitées comme si elles découlaient d'une source unique, comme défini dans I'ENV 1991-1. Dans certaines situations, l'application des coefficients partiels aux pressions des terres caractéristiques peut donner des valeurs de calcul déraisonnables ou méme physiquement impossibles. Dans ces situa- tions, les coefficients partiels pour les actions, donnés dans le tableau 2.1 peuvent étre traités comme des coefficients de modele. Ils sont alors appliqués directement aux effets de I'action (c'est-a-dire aux forces ‘et moments fléchissants internes a la structure) déduits des pressions caractéristiques des terres. Pour la détermination des pressions des terres de calcul dans le cas C, les coefficients partiels donnés dans le tableau 2.1 sont appliqués a la résistance caractéristique du terrain et aux charges superficielles carac- téristiques. (17bis)DAN Les valeurs des coefficients partiels du paragraphe (17) sont applicables en France. (18)P Pour la vérification vis-a-vis des états limites de service, des coefficients égaux & un doivent tre uti- lis6s pour toutes les actions permanentes et variables, sauf indication contraire. (19)P Les valeurs de calcul des actions dues au terrain ot & l'eau souterraine peuvent également étre éta- blies par des méthodes autres que l'utilisation de coefficients partiels. Les coefficients partiels donnés dans le tableau 2.1 indiquent le niveau de sécurité qui est considéré comme approprié pour les méthodes de dimensionnement classiques dans la plupart des circonstances. Ils doivent servir de base de référence du niveau de sécurité nécessaire lorsque la méthode des coefficients partiels n'est pas utilisée. (20) Lorsque les valeurs de calcul pour la vérification vis-a-vis de I'état limite ultime sont estimées direc- tement, il convient de les choisir de telle maniére qu'il soit extrémement peu probable qu'une valeur plus défavorable provoque loccurrence de cot état limite Ltestimation directe des valeurs de calcul est particuliérement appropriée pour les actions ou combinai sons d'actions pour lesquelies les valeurs déduites en utilisant le tableau 2.1 sont manifestement impos- sibles. 2.4.3 Propriétés du terrai (1)P_ Les valeurs de calcul Xy des propriétés du terrain doivent étre déduites des valeurs caractéristiques, Xen utilisant équation : Xa = Xe Ym (2.1) ou ‘tm este coefficient partiel relatif & la propriété du sol considérée, soit étre estimées directement. (1bis)DAN Dans le cas de la détermination directe des valeurs de calcul, I'attention est attirée sur le fait, que les valeurs de calcul des propriétés du sol different des valeurs données dans les procédures antérieures (Fascicules du CCTG, DTU, notamment) car les calculs effectués & partir de ces valours ne comportent pas les mémes coefficients pondérateurs que ceux de PENV 1997-1. TOUS DROITS RESERVES - COPYRIGHT AFNOR -1999 (21P Le choix des valeurs caractéristiques des propriétés des sols ot des roches doit étre effectué a partir des résultats d'essais en laboratoire et in situ. On doit tenir compte des éventuelles différences entre les propriétés mesurées au cours des essais et les propriétés des sols ou des rochers qui gouvernent le com- Portement de l'ouvrage géotechnique, sous l'influence de facteurs tels que — Ia présence de fissures, qui peuvent jouer un réle différent dans l'essai et dans l'ouvrage géotechnique ; — les effets du temps ; — la fragilité ou la ductilté du sol et de la roche testés. (3) Un facteur de conversion sera appliqué si nécessaire pour convertir les résultats des essais en labo- ratoire et sur le terrain, en valeurs qui peuvent étre supposées représenter le comportement des sols et des roches. (4)P Le choix des valeurs caractéristiques des propriétés des sols et des roches doit tenir compte des élé- ments suivants : — les documents géologiques et autres informations telles que les données de projets antérieurs ; — la variabilité des valours des propriétés considérées ; — I'importance de la zone de terrain qui gouverne le comportement de l'ouvrage géotechnique vis-a- vis de état limite considéré ; — l'influence de la qualité de la réalisation des travaux sur les sols rapportés ou traités ; — les effets des activités de construction sur les propriétés du terrain en place. (5)P__ La valeur caractéristique d'un paramétre de sol ou de roche doit tre choisie comme une estimation prudente de la valeur qui contrdle l'occurrence de I'état limite. (6) _L’étendue de la zone du terrain qui gouverne le comportement d'un ouvrage géotechnique vis-a-vis, d'un état limite considéré est généralement beaucoup plus grande que celle qui intervient dans un essai sur le sol ou sur la roche et, par conséquent, le paramétre qui contrdie le comportement de l'ouvrage est souvent une valeur moyenne sur une certaine surface ou un certain volume de sol. La valeur caractéristi- que est une estimation prudente de cette valeur moyenne. La zone qui gouverne le comportement du terrain peut aussi dépendre du comportement de I'ouvrage qu'il porte. Lorsque l'on considere par exemple |'état limite de portance d'un batiment reposant sur plusieurs semelles, le paramatre qui gouverne le comportement est la résistance moyenne des zones de terrain rela- tives & chaque semelle, dans le cas ol le batiment ne peut résister 8 une rupture locale. Si au contraire le batiment est rigide et assez résistant, le parametre qui gouverne le comportement pout étre la moyenne de ces valeurs moyennes dans la totalité ou une partie de la zone de terrain chargée par le batiment. Des méthodes statistiques peuvent étre utilisées pour déterminer les valeurs caractéristiques des proprié- 16s du terrain. Ces méthodes pourraient permettre de tenir compte de la connaissance a priori d'expérien- ces comparables sur les propriétés du terrain, par exemple en utilisant les méthodes statistiques bayésiennes. Lorsque des méthodes statistiques sont utilisées, il convient d'établir la valeur caractéristique de telle sorte que la probabilité calculée d'une valeur plus défavorable contrélant I'occurrence de l'état limite ne dépasse pas 5%. (7)P Les valeurs caractéristiques peuvent étre plus faibles ou plus fortes que les valeurs les plus proba- bles. Pour chaque calcul, on doit utiliser la combinaison la plus défavorable des valeurs inférieures et supé- rieures des paramétres indépendants. (8)P_ Le choix des valeurs caractéristiques doit tenir compte des incertitudes relatives aux données géo- métriques et au modéle de calcul, si elles ne sont pas prises directement en compte dans le modéle de calcul. (9)P__Lors de la vérification des ouvrages vis-a-vis des états limites ultimes dans des situations durables ou transitoires, les valeurs numériques des coefficients partiels pour les propriétés du terrain donnés dans le tableau 2.1 pour les cas A, B et C sont généralement utilisées avec les coefficients partiels des actions pour les mémes cas dans les situations de calcul classiques. Pour les situations accidentelles, toutes les, valeurs numériques des coefficients partiels des propriétés du terrain doivent étre égales a [1.0] TOUS DROITS RESERVES - COPYRIGHT AFNOR -1999 Page 25 ENV 1997-1:1994 (10)P Pour les états limites ultimes dans lesquels la résistance du sol agit de fagon défavorable, la valeur de Ym adoptée doit étre inférieure a [1.0] (11) Le degré de mobilisation de la résistance du sol a l'état limite peut étre pris en compte en adoptant des valeurs de calcul inférieures aux valeurs caractéristiques supérieures divisées par le coefficient Ym, inférieur & [1.0]. (121P Les coefficients partiels pour la résistance d'un pieu ou d'un ancrage, déterminée & partir des para- metres de résistance du sol, de formule de battage de pieux, d'essais de chargement de pieux ou d'essais d'ancrage, sont donnés dans les sections 7 et 8. (13)P Toutes les valeurs de ym, sont égales & [1.0] pour les états limites de service. (14)P Les valeurs de calcul des propriétés du terrain peuvent étre établies au moyen de méthodes autres que l'utilisation de coefficients partiols. Les coofficients partiels donnés dans le tableau 2.1 indiquent le niveau de sécurité qui est considéré comme approprié pour les calculs classiques. lls doivent étre utilisés en tant que référence du niveau de sécurité requis lorsque la méthode des coefficients partiels n'est pas utilisée. (15) Lorsque les valeurs de calcul pour les vérifications aux états limites ultimes sont estimées directe- ment, elles peuvent étre choisies de telle sorte qu'il soit trés peu probable qu'une valeur plus défavorable affecte l'occurrence de I'état limite. 244 istance de calcul des mat (UP Les propriétés de résistance de calcul des matériaux de structure et la résistance de calcul des élé- monts de structure doivent étre calculées conformément aux ENV 1992 & 1996 et 1999. 2.45 Données géométriques ()P_ Les données géométriques comprennent le niveau et la pente de la surface du terrain, les niveaux d'eau, les niveaux des interfaces entre les couches, les niveaux des excavations, la géométrie de la fondation,.. (2)P Dans les cas oi les variations des données géométriques ne sont pas importantes, elles doivent étre prise en compte lors du choix des valeurs de calcul pour les propriétés des matériaux ou les actions. Dans les autres cas, il est généralement recommandé de tenir compte directement de ces incertitudes. (3)P Pour les états limites qui ont des conséquences sévéres, les valeurs de calcul des données géomé- triques doivent représenter les valeurs les plus défavorables qui puissent se produire en pratique. 1s des mouvements 2.4.6 Valeurs limi (1)P_ Une valeur limite pour une détorm: limite ultime ou de service est atteint. n donnée est la valeur pour laquelle on considére qu'un état (2)P_ Pour le calcul des fondations, des valeurs limites doivent étre établies pour les mouvements de la fondation. (3) Les composantes du mouvement de la fondation que l'on peut avoir & prendre en compte sont notamment le tassement, le tassement relatif (ou différentiel), la rotation, linclinaison, la fléche relative, la rotation relative, le déplacement horizontal et les vibrations. (4)P Les valeurs de calcul des mouvements limites doivent étre fixées en commun accord avec ingé- nieur chargé du calcul de l'ouvrage porté par le terrain. TOUS DROITS RESERVES - COPYRIGHT AFNOR -1999 Page 26 ENV 1997-1:1994 (5)P Le choix des valeurs de calcul des mouvements limites doit tenir compte des points suivants : — la confiance avec laquelle la valeur admise du mouvement peut étre définie ; — le type d'ouvrage ; — le type de matériau de construction ; — le type de fondation ; — le type de terrain ; — le mode de déformation ; — usage prévu de l'ouvrage, (6)P_Lestassements différentiels et les rotations relatives des fondations doivent étre estimés afin d'assu- rer quills ne provoquent pas l'occurrence d'un état limite ultime ou d'un état limite de service, comme une fissuration inadmissible ou le blocage de portes, dans l'ouvrage qu'elles portent. (7) Hest peu probable que les rotations relatives maximales admissibles pour les cadres ouverts, les cadres vides et les murs porteurs ou les murs en magonnerie continus soient les mémes mais elles se situent vraisemblablement entre environ 1/2 000 et environ 1/300 pour empécher qu'un état limite ne soit atteint dans l'ouvrage. Une rotation relative maximale de 1/500 est acceptable pour beaucoup d'ouvrages. La rotation relative pour laquelle il est probable qu'un état limite ultime soit atteint est d'environ 1/150. Pour les ouvrages courants sur fondations isolées, des tassements totaux atteignant 50 mm et des tasse- ments différentiels de 20 mm entre colonnes adjacentes sont souvent acceptables. De plus grands tasse- ments totaux et différentiels peuvent étre admis si les rotations relatives restent dans les limites acceptables et si les tassements totaux ne provoquent pas de problémes aux réseaux liés a l'ouvrage, ni de basculement, etc. Les indications données ci-dessus sur les tassements limites s'appliquent aux ouvrages de routine cou- rants. II convient de ne pas les appliquer aux batiments ou ouvrages hors du commun ou pour lesquels Vintensité du chargement a une distribution non uniforme tres prononcée. (8)P Les calculs de tassement différentiel doivent tenir compte des points suivants : — les variations aléatoires ou systématiques des propriétés du sol ; — la répartition de la charge ; — la méthode d'exécution ; — la raideur de la structure. (9) Dans la majorité des conditions de terrain, y compris les alluvions, les limons, les lonss, les remblais, les tourbes ot les sols résiduels, il convient d'examiner existence éventuelle d'une composante du tasse- ment différentiel due a la variation des propriétés du terrain a travers le site. 2.5 Dimensionnement par mesures prescriptives (1)P Dans les situations oi les modeles de calcul ne sont pas disponibles ou pas nécessaires, les états limites peuvent étre évités en utilisant des mesures prescriptives. Ces mesures comprennent des choix classiques et généralement sécuritaires pour les détails du projet et une attention particuliére pour la spé- cification et le controle des matériaux, la qualité de la réalisation des travaux et les procédures de protec- tion et d'entretien (2) Le dimensionnement par mesures prescriptives peut tre utilisé lorsqu'une expérience comparable, au sens du paragraphe 1.5.2(1)P, rend les calculs de dimensionnement inutiles. II peut aussi étre utilisé pour assurer la durabilité vis-a-vis de l'action du gel et des attaques chimiques ou biologiques, pour les- quelles les calouls directs ne sont généralement pas appropriés. TOUS DROITS RESERVES - COPYRIGHT AFNOR -1999 Page 27 ENV 1997-1:1994 2.6 Essais de chargement et essais sur modéles expérimentaux (1)P_ Los résultats des essais de chargement ou des essais sur des modales expérimentaux peuvent étre utilisés pour justifier le dimensionnement d'un ouvrage, pourvu que l'on prenne en compte — les différences entre les conditions de terrain dans I'essai et dans l'ouvrage réel ; — les effets du temps, en particulier lorsque la durée de I'essai est beaucoup plus courte que la durée du chargement de l'ouvrage réel ; — los effets d'échelle, en particulier lorsque des modéles réduits sont utilisés. L'effet des niveaux de contrainte doit étre pris en compte, de méme que les effets de la dimension des particules du sol. (2) Les essais peuvent étre réalisés sur un échantillon de l'ouvrage réel ou sur des modéles en vraie grandeur ou d'échelle réduite. 2.7 La méthode observationell (1)P_ Dans la mesure ot la prévision du comportement des ouvrages géotechniques est souvent difficile, il est parfois approprié d'adopter une approche connue sous le nom de «méthode observationnellen, dans laquelle le dimensionnement est réexaminé pendant l'exécution des travaux. Lorsque cette approche est utilisée, les quatre exigences suivantes doivent toutes étre remplies avant le début des travaux d'exécution : — les limites admissibles du comportement doivent étre établies ; — le domaine des variations possibles du comportement doit étre estimé et il doit étre démontré qu'il existe une probabilité acceptable que le comportement réel soit dans les limites admissibles ; — un programme de suivi doit étre établi pour vérifier si le comportement réel est dans les limites admises. Le dispositif de suivi doit permettre de le détecter assez tot dans le déroulement des travaux et avec une fréquence d'observation suffisamment élevée pour que I'on puisse prendre des mesures d'urgence. Le temps de réponse des instruments et les méthodes d'analyse des résultats doivent étre suffisamment rapides par rapport a I’évolution éventuelle du systéme ; — un programme de mesures d'urgence, qui pourraient étre adoptées si le su ment sortant des limites admissibies, doit étre defini révele un comporte- (2)P Au cours des travaux, le suivi doit étre réalisé conformément au programme étabii et un suivi com plémentaire ou de remplacement doit étre entrepris, si nécessaire. Les résultats du suivi doivent étre éva- lués & des étapes appropriées des travaux et les mesures d'urgence prévues doivent étre mises en ceuvre sicela s'avere nécessaire 2.8 Le rapport de dimensionnement géotechnique (1)P_ Les hypotheses, les données, les calculs ot les résultats de la vérification de la sécurité et de l'apti- tude au service doivent étre rassemblés dans un rapport de dimensionnement géotechnique. (2) Le niveau de détail du rapport de dimensionnement géotechnique variera beaucoup suivant le type de projet. Pour les projets simples, une page peut étre suffisante. II convient d'inclure dans le rapport les points suivants, avec des renvois au rapport de reconnaissance du terrain (voir 3.4) et aux autres docu- ments donnant plus de détails — une description du site et de son voisinage ; — une description des conditions de terrain ; — une description de "ouvrage prévu, y compris les actions ; — les valeurs de calcul des propriétés des sols et des roches, y compris leurs justifications, lorsque c'est appropri ; — la liste des codes et normes appliqués ; — l'énoneé du niveau des risques admis ; — les calculs géotechniques et les dessins ; — une liste des points a vérifier pendant l'exécution des travaux ou nécessitant de I'entretien ou un suivi. TOUS DROITS RESERVES - COPYRIGHT AFNOR -1999 Page 28 ENV 1997-1:1994 (3)P_Le rapport de dimensionnement géotechnique doit comporter un programme de contréle ot de sur: veillance, lorsque c'est approprié. Les points qui nécessitent des vérifications au cours de I'exécution des travaux ou qui nécessitent un entretien apres la fin des travaux de construction doivent étre clairement identifiés dans le rapport. Lorsque les vérifications nécessaires ont été effectuées pendant I'exécution des travaux, elles doivent étre notées dans un rapport complémentaire. (4) Pour ce qui concerne la surveillance et le suivi, il convient d'indiquer dans le rapport de dimension- nement géotechnique : 6 objectifs de chaque ensemble d'observations ou de mesures ; — les parties de l'cuvrage qui doivent étre suivies et les étapes des travaux oi les observations doivent tre faites ; — la fréquence des lectures ; — la méthode d'évaluation des résultats des mesures ; — le domaine des valeurs dans lequel les résultats doivent étre analysés ; — la durée du suivi aprés I'exécution ; — les personnes ou organismes responsables des mesures et des observations, de l'interprétation des résultats obtenus et du suivi, et de I'entretien des instruments. (5)P__Un extrait du rapport de dimensionnement géotechnique contenant les exigences relatives a la sur- veillance, au suivi et a l'entretien de l'ouvrage terminé doit étre remis au propriétaireclient. TOUS DROITS RESERVES - COPYRIGHT AFNOR -1999 Page 29 ENV 1997-1:1994 Section 3 Données géotechniques 3.1 Généralités (HIP Les informations géotechniques doivent toujours étre rassemblées, enregistrées et interprétées avec soin. Ces informations doivent comprendre la géologie, la morphologie, la sismicité, I'hydrologie et histoire du site. Les indications sur la variabilité du terrain doivent étre prises en compte. (21P Les reconnaissances géotechniques doivent étre programmées en tenant compte des exigences d'exécution et de performance de l'ouvrage prévu. Le contenu des reconnaissances géotechniques doit étre réexaminé de fagon continue & mesure que de nouvelles informations sont obtenues au cours de Vexécution de ces reconnaissances. (3)P__ Los reconnaissances de routine in situ et les essais en laboratoire doivent étre réalisés ot rapportés conformément aux normes et recommandations reconnues sur le plan international. Les écarts par rap- port a ces normes et les exigences supplémentaires relatives aux essais doivent étre rapportés. (4)P__L'échantillonnage, le transport et les procédures de stockage doivent étre rapportés et leur influence doit étre prise en compte lors de l'interprétation des résultats des essais. 3.2 Reconnaissances géotechniques 3.2.1. Introduction (1)P Les reconnaissances géotechniques doivent fournir toutes les données concernant le terrain et les eaux souterraines sur ie site d'implantation eta 'entour qui sont nécessaires pour une description correcte des propriétés essentielles du terrain et pour une estimation fiable des valeurs caractéristiques des para- metres du terrain qui sont utilisées dans les calculs. (2) Il convient de déterminer le plus tot possible les conditions du terrain qui peuvent avoir une influence sur le choix de la catégorie géotechnique, car la nature et importance des reconnaissances sont liges a la catégorie géotechnique de ouvrage. Pour la catégorie géotechnique 1, I'exigence minimale est que toutes les hypothéses de calcul soient véri- fiées au plus tard au cours de la surveillance des travaux. II convient d'inclure dans 'étude une inspection visuelle du chantier ainsi que des excavations superficielles, des essais de pénétration ou des forages @ tariere, Les reconnaissances géotechniques pour les catégories géotechniques 2 et 3 comprennent normalement les trois étapes suivantes, qui peuvent se recouvrir : — reconnaissances préliminaires (voir paragraphe 3.2.2) ; — reconnaissances pour le dimensionnement (voir paragraphe 3.2.3) ; — reconnaissances de contréle (voir paragraphe 4.3) 3.2.2 Reconnaissances préliminaires (1)P Les reconnaissances préliminaires doivent étre réalisées afin — d'évaluer la convenance générale du site ; — de comparer avec d'autres sites, si nécessaire ; — d'estimer les transformations qui peuvent étre provoquées par les travaux prévus ; — de planifier les reconnaissances destinées au dimensionnement et aux contréles, y compris I'identi- fication de I'étendue des terrains qui peuvent exercer une influence majeure sur le comportement de Mouvrage ; — d'identifier les zones d'emprunt, si nécessaire. TOUS DROITS RESERVES - COPYRIGHT AFNOR -1999 Page 30 ENV 1997-1:1994 (2) I convient de tenir compte des éléments suivants lors de |a reconnaissance préliminaire : — la reconnaissance du terrain ; — la topographie ; — I'hydrologie, en particulier la distribution des pressions interstitielles ; — l'examen des ouvrages et des excavations avoisinants ; — les cartes et relevés géologiques et géotechniques ; les reconnaissances de terrain antérieures et I'expérience tirée des travaux de construction exécutés a proximité — les photographies aériennes ; — les cartes anciennes ; — Ia sismicité régionale ; — et toute autre information intéressant le projet. 3.2.3. Reconnaissances pour le dimensionnement (1)P Les reconnaissances pour le dimensionnement doivent étre effectuées afin —de fournir les informations nécessaires & un dimensionnement adéquat et économique des ouvrages temporaires et permanents ; — de fournir les informations nécessaires a la définition de la méthode de construction ; — d'identifier toutes les difficultés qui pourraient apparaitre au cours de I'exécution des travaux. {2)P_ La reconnaissance pour le dimensionnement doit identifier de maniére fiable Ia disposition et les propriétés de tous les terrains concernés par I'ouvrage étudié ou affectés par les travaux prévus. (3)P_Les paramétres qui affectent I'aptitude de l'ouvrage & satisfaire ses criteres de performance doivent tre établis avant de commencer le calcul définitf. (4) Il convient de tenir compte des éléments suivants lors de la reconnaissance pour le dimensionne- ment du terrain concerné par l'cuvrage ou les travaux : — la stratigraphie géologique ; — les propriétés de résistance de tous les terrains concernés ; — les propriétés de déformation de tous les terrains concernés ; — la distribution des pressions interstitielles dans tout le terrain ; — les conditions de perméabilité ; — les instabilités éventuelles du sous-sol ; — la compactibilité du terrain ; — l'agressivité éventuelle du terrain et de l'eau souterraine ; — les possibilités d'amélioration du terrain ; — la sensibilité au gel. (5)P. Afin d'assurer que la reconnaissance pour le dimensionnement traite toutes les formations concernées des terrains, on attachera une importance particuliérement aux caractéristiques géologiques suivantes. — les cavités ; — la dégradation des rochers, des sols ou des matériaux de remblai ; — les effets géohydrauliques ; TOUS DROITS RESERVES - COPYRIGHT AFNOR -1999 Page 31 ENV 1997-1:1994 — les failles, les joints et autres discontinuités ; — Ie fluage du sol et des masses rocheuses ; — les sols et rochers gonflants ot affaissables ; — la présence de déchets ou des matériaux créés par I'homme. {6)P_Une combinaison convenable des méthodes de reconnaissance de routine doit étre utilisée pour identifier les caractéristiques géotechniques du terrain concerné. Ces méthodes doivent faire appel aux essais réalisés couramment dans les laboratoires «industriels», conformément a des modes opératoires reconnus ou normalisés. (7) Ilconvient normalement d'inclure, dans une reconnaissance de routine les essais en place, des fora ges ot des essais en laboratoire. Lorsque des sondages et/ou d'autres méthodes indirectes sont utilisées, iT est normalement nécessaire de réaliser des forages afin d'identifier le terrain dans lequel ces méthodes sont utilisées. Lorsque les caractéristiques géologiques du site sont bien connues, ces forages peuvent atre omis. (8)P_La reconnaissance doit étre réalisée au moins dans les formations qui ont été jugées concernées par le projet et au-dessous desquelles le terrain n’aura pas d'incidence sensible sur le comportement de Vouvrage, (9)P_La distance entre les points de reconnaissance et la profondeur des sondages doit étre choisie sur la base des informations connues sur la géologie de la région, I'état des terrains, les dimensions du site et la nature de rouvrage. (10) Pour les reconnaissances relatives a la catégorie géotechnique 2, les points suivants s'appliquent : — dans le cas d'ouvrages couvrant une grande surface, les points de reconnaissance peuvent étre pla- cés selon un maillage. La distance normale des points de reconnaissance est de 20 m 40 m. Lorsque les conditions de terrain sont uniformes, les forages ou les puits de reconnaissance peuvent étre rem- placés en partie par des essais de pénétration ou des sondages géophysiques ; — pour les semelles isolées et les fondations filantes, la profondeur des sondages ou des forages au- dessous du niveau de fondation prévu est comprise normalement entre 1 fois et 3 fois la largeur des éléments de la fondation. Il convient normalement de reconnaitre des profondeurs plus grandes pour certains points de reconnaissance afin d’estimer les conditions de tassement et les problemes éven: tuels liés aux eaux souterraines ; — pour les fondations sur radiers, il convient de prendre une profondeur des essais en place et des forages égale ou supérieure & la largeur de la fondation & moins que le substratum rocheux ne soit atteint avant cette profondeur ; — pour les zones remblayées ot les remblais, la profondeur minimale de reconnaissance doit inclure toutes les couches de sols compressibles dont la contribution au tassement est importante. La profon- deur de reconnaissance peut étre limitée a un niveau au dessous duquel la contribution au tassement est inférieure & 10 % du tassement total. La distance entre deux points de reconnaissance voisins est normalement de 100 m a 200 m ; — pour les fondations sur pieux, il convient normalement d’effectuer les forages, les essais de péné- tration et les autres essais en place pour reconnaitre les conditions de terrain & une profondeur qui assure la sécurité, ce qui veut normalement dire 5 fois le diamatre du pieu. Toutefois, il existe des cas ott des sondages et forages nettement plus profonds sont nécessaires. Il est également nécessaire que la profondeur de reconnaissance soit supérieure au plus petit cété du rectangle qui entoure le groupe de pieux de la fondation au niveau de la pointe des pieux. (11)P. Les pressions de I'eau souterraine existant lors de la reconnaissance doivent étre déterminges. Les niveaux extrémes de toute étendue d'eau libre pouvant influencer les pressions de l'eau souterraine doi- vent étre déterminés et les niveaux des eaux libres au cours de la reconnaissance doivent &tre relevés. TOUS DROITS RESERVES - COPYRIGHT AFNOR -1999 Page 32 ENV 1997-1:1994 (12) Pour les reconnaissances de la catégorie géotechnique 2, les points suivants s‘appliquent : convient normalement d'inclure dans I'étude de la distribution des pressions interstitielles les points sui- vants — les observations des niveaux d'eau dans les forages et les piézometres ot leurs fluctuations dans le temps ; — une évaluation de I'hydrogéologie du site, y compris notamment les nappes phréatiques artésiennes ou perchées ou la variation des marées. — afin d'estimer la stabilité des excavations vis-a-vis des sous-pressions, il convient d'étudier les pres- sions interstitielles sous les excavations a une profondeur qui sera au moins égale a la profondeur des excavations au-dessous du niveau de l'eau souterraine. Dans los situations ou les couches supérieures ont une faible poids volumique, il peut étre nécessaire d’effectuer les reconnaissances jusqu’a des pro- fondeurs plus importantes. (13)P_La position et les capacités de tous les puits de rabattement de nappe ou d'extraction d'eau dans le voisinage du site doivent étre déterminées. (14)P Pour les ouvrages trés grands ou inhabituels, pour les ouvrages eréant des risques anormaux, pour des conditions de terrain ou de chargement inhabituelles ou exceptionnellement difficiles et pour les ouvrages dans les zones a forte sismicité, la consistance des reconnaissances doit étre au minimum suffi- sante pour satisfaire les exigences spécifiées ci-dessus. (15) Pour les reconnaissances de catégorie géotechnique 3, les points suivants s'appliquent — des études supplémentaires de nature plus spécialisée seront souvent nécessaires et devront étre réalisées en cas de besoin ; — chaque fois que des procédures d'essai spéciales ou inhabituelles seront utilisées, les modes opéra- toires et les méthodes d'interprétation des essais devront étre décrits. En outre, des références relatives ces essais devront étre fournies. 3.3 Evaluat ion des paramétres géotechniques 3.3.1 Généralités (1P _ Les propriétés des sols, des roches et des massifs rocheux sont quantifides par des paramatres géo- techniques qui sont utilisés lors des calculs. Elles doivent étre déduites des résultats des essais en place et en laboratoire et des autres données disponibles. Elles doivent étre interprétées d'une maniére appro- prige vis-a-vis de l'état limite qui est considéré, (2) Dans le paragraphe suivant concernant I'évaluation des paramétres géotechniques, seuls les essais en laboratoire et en place les plus courants ont été considérés. D'autres essais peuvent étre utilisés pourvu que leur convenance ait été démontrée par des expériences comparables. (3)P__Afin d’établir des valeurs fiables des parameétres géotechniques, les points suivants doivent étre pris ‘en compte : — beaucoup de paramétres des sols ne sont pas de vraies constantes, mais dépendent de facteurs tels que le niveau de contrainte, le mode de déformation, — lors de I'interprétation des résultats des essais, on doit tenir compte des informations publiées sur utilisation de chaque type d’essai dans les conditions de terrain correspondantes ; — le programme d'essais doit comprendre un nombre d'essais suffisant pour fournir les données per- mettant de déterminer les différents paramétres qui sont nécessaires pour le calcul et leurs variations ; — la valeur de chaque paramétre doit étre comparée aux données publiées ainsi qu'aux expériences locales et pertinentes. Les corrélations publiées entre les paramtres doivent également étre prises en compte, si elles sont applicables ; — chaque fois que cela sera possible, les résultats d'essais et des mesures sur des ouvrages expér mentaux en vraie grandeur doivent étre analysés ; — chaque fois que c'est possible, les corrélations entre les résultats de types d'essais différents doivent @tre contréiées. TOUS DROITS RESERVES - COPYRIGHT AFNOR -1999 Page 33, ENV 1997-1:1994 3.3.2 Caract tion du type de sol et de roche ()P_ Les caractéres distinctifs et les constituants de base du sol ou de la rocher doivent étre identi avant que les résultats d'autres essais ne soient interprétés. (2)P__ Le matériau doit étre inspecté visuellement et décrit conformément une nomenclature reconnue. Une description géologique doit étre faite. (3) En plus de l'inspection visuelle mentionnée ci-dessus, les propriétés suivantes peuvent étre utilisées lors des identifications : — pour les sol: ~ la courbe granulométrique ; - la forme des particules ; - la rugosité de la surface des particules ; - Nindice de densité ; le poids volumique ; - la teneur en eau naturelle ; - les limites d’Atterberg ; - la teneur en carbonates ; - la teneur en mati@res organi — pour les roches : - la minéralogie ; - la pétrographie ; ~ la teneur en eau ; le poids volumique ; - la porosité ; - la vitesse du son ; - le coefficient d'imbibition rapide ; ~ le gonflement ; ~ Vindex de durabilit ~ la résistance a la compression uniaxiale. La résistance déduite des essais de compression uniaxiale permet la classification des roches mais des procédures plus simples tel que l'essai de chargement a la pointe peuvent également étre utilisées. 3. 3 Poids volumique (1)P_ Le poids volumique doit étre déterminé avec une précision suffisante pour établir les valeurs de cal- cul des actions qui en dérivent. (2)P Les variations naturelles d'origine humaine et la stratification doivent étre prises en compte lors des essais de détermination du poids volumique. (3) _Lorsque l'on connait le type de sol et sa granularité, le poids volumique en place des sables et des graviers peut étre estimé avec une précision suffisante & partir de résultats d'essais tels que les essais de pénétration ou d'observations qui indiquent la résistance du sol. TOUS DROITS RESERVES - COPYRIGHT AFNOR -1999 Page 34 ENV 1997-1:1994 3.3.4 Indice de densité (P_ Liindice de densité exprime le degré de compacité d'un sol pulvérulent par rapport aux conditions les plus laches et les plus denses définies dans les modes opératoires d'essais de laboratoire normalisés. (2) Une mesure directe de l'indice de densité d'un sol peut étre obtenue en comparant une mesure pré: cise du poids volumique en place avec les valeurs mesurées en laboratoire apres les essais normalisés de référence. Une mesure indirecte de indice de densité d'un sol peut étre déduite des essais de pénétration. 3.3.5 Degré de compactage (1)P Le degré de compactage est le rapport entre le poids volumique sec et le poids volumique sec maxi- mal obtenu dans un essai de compactage normalisé. (2) Les essais de compactage les plus couramment utilisés sont les essais Proctor normal et modifié, qui correspondent a différentes énergies normalisées de compactage. L'essai de compactage fournit éga- Iement la teneur en eau optimale, c’est-a-dire la teneur en eau du sol lorsqu'il a un poids volumique sec maximal pour une certaine énergie de compactage. 3.3.6 Résistance au cisaillement non drainée des sols cohérents (1)P_ Lors de la détermination de la résistance au cisaillement non drainée cy des sols fins saturés, influence des facteurs suivants est importante et doit étre prise en compte : — les différences entre les états de contrainte en place et lors de l'essai ; — le remaniement des éprouvettes, en particulier pour les essais de laboratoire sur des échantillons prélevés dans des forages ; — lanisotropie de la résistance, en particulier pour les argiles de faible plasticité — les fissures, en particulier dans les argiles raides. Les résultats des essais peuvent représenter la résistance des fissures ou de l'argile intacte, et les deux peuvent contréler le comportement du sol en place. La dimension de I'échantilion peut avoir de l'importance ; — les effets de la vitesse. Les essais effectués trop vite ont tendance a donner des résistances plus éle- vées; — les effets des grandes déformations. La plupart des argiles montrent une perte de résistance aux tres grandes déformations et sur des surfaces de glissement formées au préalable ; — les effets du temps. La période au cours de laquelle le sol sera effectivement non drainé dépend de sa perméabilité, de la disponibilité d'eau libre et de la géométrie du probleme étudié ; — I'hétérogénéité des éprouvettes, comme la présence d’inclusions de gravier ou de sable dans une carotte d'argile ; — le degré de saturation ; — le niveau de confiance dans la théorie utilisée pour déduire la résistance au cisaillement non drainé des résultats d’essais, en particulier pour les essais en place. 3.3.7 Paramétres de résistance au ci lement drainée des sols (1)P_ Lors de I'évaluation des paramatres de résistance au cisailloment en contraintes effectives c' et @', les facteurs suivants doivent étre pris en compte : — le niveau de contrainte dans les conditions d'exploitation de l'ouvrage ; — la précision de la détermination du poids volumique en place ; — Ie remaniement lors du prélevement des échantillons. TOUS DROITS RESERVES - COPYRIGHT AFNOR -1999 Page 35 ENV 1997-1:1994 (2)P_ Les valeurs de c’ et @' peuvent étre supposées contantes seulement dans l'intervalle de contraintes a l'intérieur duquel elles ont été estimées. (3)P__ Lorsque les paramétres de résistance drainée c' et g' sont déduits d'essais non drainés avec mesure de la pression interstitielle, on veillera a ce que les échantillons soient complétement saturés. (4) Lorsque les essais sont effectués en déformation plane, la valeur de g' des sols est en général lég2- rement plus élevée que dans les essais & l'appareil triaxial 3.3.8 Raideur du sol ()P_ Lors de l'estimation de la raideur du sol, les facteurs suivants doivent étre pris en compte — les conditions de drainage ; — le niveau de la contrainte effective moyenne ; — le niveau de la déformation de cisaillement imposée ou de la contrainte de cisaillement induite, cette derniere étant souvent normalisée par rapport a la résistance au cisaillement & la rupture ; "histoire des contraintes et des déformations. (2) Ces facteurs sont les plus importants pour la valeur de la raideur des sols. Les autres facteurs influengant le module de déformation des sols et qui peuvent étre pris en compte comprennent — Ia direction de la sollicitation appliquée au sol par rapport a 'orientation de la contrainte principale de consolidation ; — les effets du temps et de la vitesse de déformatio — la dimension de I'éprouvette testée par rapport a la dimension des particules et a la macrotexture du sol. Hest souvent tras difficile d'effectuer des mesures fiables de la raideur du sol par des essais en place et en laboratoire. En particulier, 8 cause du remaniement des échantillons et d'autres effets, les mesures faites sur des éprouvettes en laboratoire sous-estiment souvent la raideur des sol in situ. L'analyse des observa- tions du comportement d'ouvrages antérieurs est par conséquent recommandée. lest parfois commode d'admettre une relation linéaire ou semi-logarithmique entre les contraintes et les déformations dans un domaine limité de variation de contrainte. Toutefois, ceci doit toujours étre décidé avec prudence dans la mesure ot le comportement réel des sols est généralement fortement non linéaire. 3.3.9 Qualité et propriétés des roches et des massifs rocheux (1)P_Lors de lestimation de la qualité et des propriétés des roches et des massifs rocheux, une distinction doit étre faite entre le comportement des matériaux rocheux mesuré sur des échantillons carottés et le comportement de plus grandes masses rocheuses qui comprennent des discontinuités de structure comme des plans de stratification, des joints, des zones de cisaillement et des cavités de dissolution. On doit prendre en considération les caractéristiques suivantes des joints ‘espacement ; — Vorientation ; — "ouverture ; — la continuité ; — Nétanchéité ; — la rugosité, y compris les effets de mouvements antérieurs le long des joints ; — le remplissage. TOUS DROITS RESERVES - COPYRIGHT AFNOR -1999 Page 36 ENV 1997-1:1994 (2)P_De plus, lors de I'estimation des propriétés des roches et des massifs rocheux, les éléments suivants doivent étre pris en compte, si nécessaire : — les contraintes on place ; — les pressions de "eau ; — les variations importantes de propriétés entre couches différentes, (3) La qualité du rocher peut étre quantifiée en utilisant I'Indice de la Qualité du Rocher (IQR) qui est un parametre descriptif des massifs rocheux pour le génie civil Une estimation de toutes les propriétés du rocher, telles que la résistance et la raideur peut étre obtenue en utilisant la notion de classification des massifs rocheux qui a été développée a l'origine pour la cons- truction de tunnels. (QP La sensibilité des roches au climat, aux variations de contrainte,..., doit étre estimée, On doit tenir compte des conséquences de la dégradation chimique sur le comportement des fondations rocheuses. (5) _Lors de "estimation de la qualité des roches et des massifs rocheux, on doit prendre en considéra- tion les facteurs suivants — certaines roches tendres et poreuses se dégradent rapidement et forment des sols de faible résis- tance, particuliérement lorsqu'ils sont exposés aux effets de l'altération ; — certaines roches présentent des vitesses de dissolution importantes par les eaux souterraines, ce qui crée des chenaux, des cavernes et des entonnoirs de dissolution qui peuvent se développer jusqu'a la surface du terrain ; — lorsqu'elles sont déchargées et exposées a I'air, certaines roches subissent des gonflements impor- tants dus a I'absorption d'eau par les minéraux argileux. 3.3.9.1 Résistance 4 la compression uniaxiale et déformabilité des matériaux rocheux (1)P_ Lors de l'estimation de la résistance a la compression uniaxiale et de la déformabilité des matériaux rocheux, linfluence des facteurs suivants doit étre prise en compte — orientation de la direction du chargement par rapport a I'anisotropie de I'écha les plans de stratification, la foliation,... ; lon, par exemple — la méthode de prélévement des échantillons, I'histoire du stockage et l'environnement ; — le nombre d’échantillons essayés ; — la géométrie des éprouvettes ; — la teneur en eau et le degré de saturation au moment de l'essai ; — la durée de l'essai et la vitesse de variation des contraintes ; — la méthode de détermination du module d'Young et le (les) niveau(x) de la contrainte axiale pour lequel (lesquels) il est déterminé. (2) La résistance a la compression uniaxiale et la déformabilité en compression uniaxiale sont principa- lement destinées a la classification et la caractérisation de la roche intacte. 3.3.9.2 Résistance au cisaillement des joints (1)P Lors de l'estimation de la résistance des joints des matériaux rocheux, influence des facteurs sui- vants doit étre prise en compte: — orientation de I'échantillon par rapport au massif rocheux et les actions prévues ; — orientation de l'essai de cisaillement ; — le nombre d'échantillons essayés ; — la dimension de la zone de cisaillement ; — les conditions de pression interstitielle ; — la possibilité d'une rupture progressive gouvernant le comportement de la roche dans le terrain. TOUS DROITS RESERVES - COPYRIGHT AFNOR -1999 Page 37 ENV 1997-1:1994 (2) Les surfaces cisaillées coincident normalement avec les surfaces de fragilité de la roche (joints, plans de stratification, schistosité, clivage) ou avec I'interface entre le sol et |a roche ou entre le béton et la roche. La résistance au cisaillement des joints mesurée est utilisée principalement pour I'analyse de I'équilibre limite des massifs rocheux. 3.3.10 Paramétres de perméabilité et de consolidation (1)P__Lors de estimation des parameétres de perméabilité et de consolidation, les facteurs suivants doi: vent étre pris en compte (effet de I'hétérogénéité des conditions de terrain ; effet de I'anisotropie du terrain ; ‘effet des fissures ou failles dans le terrain, en particulier dans le rocher ; — "effet des variations de contraintes sous le chargement prévu. (2) Les mesures de perméabilité réalisées sur de petits échanttlions en laboratoire peuvent ne pas étre représentatives des conditions en place. Chaque fois que cela sera possible, il convient de privilégier les essais en place qui mesurent les propriétés moyennes d'un grand volume de sol. Toutefois, on doit tenir ‘compte des variations éventuelles de la perméabilité par suite des augmentations des contraintes effecti- ves au-dessus de leur valeur en place. Parfois, la perméabilité peut étre estimée sur la base dela dimension des grains et de la courbe granulométrique. 3. 11 Les paramétres de l'essai de pénétration au céne (1)P _Lors de l'estimation des valeurs de la résistance de céne, du frottement sur la tige et, éventuell ment, de la pression interstitielle au cours de la pénétration, il convient de tenir compte des facteurs s vants — a conception détaillée du céne et du manchon de frottement peut affecter les résultats d'une maniére significative. On doit par conséquent tenir compte du type de céne utilisé ; — les résultats peuvent étre interprétés de facon fiable seulement lorsque la succession des couches de sol est connue. Dans beaucoup de situations, des forages seront donc nécessaires conjointement aux essais de pénétration ; — lors de interprétation des résultats, il convient de tenir compte des effets des conditions de l'eau souterraine et de la pression des terrains sus-jacents ; — dans les sols hétérogénes pour lesquels de grandes fluctuations de résultats sont relevées, les valeurs des paramétres de pénétration qui représentent la partie de la matrice de sol importante pour le calcul en cours doivent étre retenues ; — Ilconvient de tenir compte, lorsqu'elles sont disponibles, des corrélations établies avec les résultats d'autres essais, comme les mesures de densité et d'autres formes d'essais de pénétration. 3.3.12 Résultats des essais de pénétration standard (SPT) et des sondages dynamiques (1) Lors de l'interprétation des nombres de coups enregistrés, II convient de tenir compte des facteurs suivants : — le type d'essai ; — la description détaillée de I'exécution de l'essai (la méthode de relévement de la masse, l'utilisation d'un sabot ou d'un céne, la masse tombante, la hauteur de chute, le diamétre du tube de protection et des tiges,...); — les conditions de l'eau souterraine ; — linfluence de la pression du terrain sus-jacent ; — la nature du sol, en particulier lorsque I'on rencontre des galets ou des graviers grossiers, TOUS DROITS RESERVES - COPYRIGHT AFNOR -1999 Page 38 ENV 1997-1:1994 3.3.13 Paramétres pressiométriques (1) Lors de I'estimation des valeurs de la pression limite et du module pressiométrique, il convient de tenir compte des facteurs suivants : — le type d’équipement et, plus important encore ; — le mode opératoire utilisé pour installer le pressiométre dans le sol. I convient de ne pas utiliser les courbes qui présentent un degré de remaniement excessif. Lorsque la pression limite n'est pas atteinte au cours de I'essai, elle peut étre estimée par une extrapolation raisonnable et conservatrice de la courbe. Pour les essais dans lesquels seule la partie initiale de la courbe pressiométrique a été déterminée, des corrélations générales ou mieux, des corrélations locales établies sur le méme site, peuvent étre utilisées de facon conservative afin d'estimer la pression limite a partir du module pressiométrique. 3.3.14 Paramatres dilatométriques (1) _Lors de estimation des valours des paramatres au dilatométre plat, il convient de tenir compte du mode opératoire de linstallation. Lorsque les parametres de résistance doivent étre évalués, il convient de tenir compte de la résistance a la pénétration. Le module dilatométrique sert normalement de base pour la détermination du module de déformation empéchée du sol. 3.3.15 Compat (1) Lors de l'estimation de a compactibilité d'un matériau de remblai, les facteurs suivants doivent étre pris en compte — le type de sol ou de roche ; — la courbe granulométrique ; — Ia forme des particules ; — 'hétérogénéité du matériau ; — le degré de saturation ou la teneur en eau ; — Ie type d'équipement utilisé pour le compactage. (2) Afin d'obtenir une mesure directe de la compactibilité d'un remblai en sol ou en matériau rocheux, il convient d'effectuer des essais de compactage en vraie grandeur avec le type de matériau, I'épaisseur des couches de remblai et le type d'équipement de compactage prévus. La densité ainsi obtenue est lide aux résultats des essais de compactage normalisés en laboratoire ainsi qu'aux valeurs obtenues sur le ter- rain avec I'équipement et le mode opératoire de contréle prévus sur le site (par exemple des forages, des essais de compactage dynamique, des essais de chargement a la plaque, des mesures de tassements). 3.4 Rapport de reconnaissance des terrains (1)P Les résultats de la reconnaissance géotechnique doivent étre réunis dans un rapport de reconnaissance des terrains, qui doit servir de base au rapport de dimensionnement géotechnique décrit au paragraphe 2.8. (2) I convient normalement de diviser le rapport de reconnaissance géotechnique en deux parties : — la présentation des informations géotechniques disponibles, y compris les caractéristiques géologi- ques et les données importantes pour le projet ; — l'évaluation géotechnique de ces informations, indiquant les hypothéses adoptées pour établir les valeurs des paramétres géotechniques. Ces deux parties peuvent étre combinées dans un rapport unique ou divisées en plusieurs rapports. TOUS DROITS RESERVES - COPYRIGHT AFNOR -1999 Page 39 ENV 1997-1:1994 3.4.1. Présentation des informations géotechniques (1)P__ La présentation des informations géotechniques doit comprendre un compte rendu factuel de tous les travaux in situ et en laboratoire et une documentation sur les méthodes utilisées pour effectuer les reconnaissances in situ et les essais en laboratoire. (2) En outre, il convient d'inclure dans le rapport factuel les informations suivantes, lorsqu’elles concer: nent le projet — l'objectif et la consistance des reconnaissances géotechniques ; — une description sommaire du projet pour lequel le rapport géotechnique est établi, en donnant des informations sur I'implantation du projet, ses dimensions et sa géométrie, les charges prévues, les élé- ments de structure, les matériaux de construction,...; — Kindication de la catégorie géotechnique a priori de 'ouvrage ; — les dates d'exécution des travaux in situ et en laboratoire ; — les modes opératoires de I'échantillonnage, du transport et du stockage ; — les types d'équipements utilisés sur le terrain ; — les données topographiques ; — les noms de tous les bureaux d'études et leurs sous-traitants ; — le rapport de visite générale de la zone du projet en notant en particulier : ~ la présence d'eau souterraine ; - le comportement des ouvrages avoisinants ; - existence de failles ; - les affleurements dans les carriéres et les zones d'emprunts ; - les zones d'instabilité ; - les difficultés au cours des excavat histoire du site ; — Ia géologie du site ; — les informations tirées des photographies aériennes disponibles ; — lexpérience locale dans la zone des travaux ; — les informations sur la sismicité régionale ; — un tableau des quantités des travaux réalisés sur le terrain et en laboratoire, la présentation des observations du chantier faites sur le terrain par le personnel de surveillance au cours des sondages et forages de reconnaissance ; — les données relatives aux fluctuations dans le temps de la nappe phréatique dans les trous de fora- ges au cours de I'exécution des travaux de reconnaissance sur le terrain ainsi que dans les piézometres aprés la fin de ces travaux ; — la compilation des logs de forage, y compris les photographies des carottes, avec des descriptions des formations de sols et roches d'aprés les observations faites sur le terrain et les résultats des essais en laboratoire ; — |e regroupement et la présentation dans des annexes des résultats des essais en place et en labora- toire. TOUS DROITS RESERVES - COPYRIGHT AFNOR -1999 Page 40 ENV 1997-1:1994 3.4.2 Evaluation des informations géotechniques (1)P_L'évaluation des informations géotechniques doit comprendre, selon le cas — |e bilan des travaux in situ et en laboratoire. Dans les cas oi! certaines données sont limitées ou pat tiolles, cela doit étre indiqué. Si les données sont défectueuses, non pertinentes, insuffisantes ou impr cises, cela doit étre signalé et discuté. Les procédures de prélévement, transport et stockage des échantillons doivent étre prises en compte lors de I'interprétation des résultats des essais. Les résultats d'essais particuliérement défavorables doivent étre soigneusement examinés afin de déterminer s‘ils, sont erronés ou s'ils représentent un phénoméne réel qui doit étre pris en compte dans le dimension- nement ; — des propositions de travaux complémentaires en place et en laboratoire, si cela est jugé nécessaire, avec des commentaires justifiant la nécessité de ce travail supplémentaire. Ces propositions doivent @tre accompagnées d'un programme détaillé des reconnaissances @ effectuer, en indiquant les ques- tions auxquelles il est nécessaire de répondre. (2) De plus, il convient d'inclure dans !'évaluation des données géotechniques les points suivants, lorsqu'lls s'appliquent : — la présentation sous forme de tableaux et de diagrammes des résultats des travaux en place et en laboratoire en rapport aux exigences du projet et, si cela est jugé nécessaire, des histogrammes mon- trant l'intervalle de variation des valeurs des données les plus importantes ainsi que leur distribution ; — la détermination de la profondeur de la nappe phréatique et de ses fluctuations saisonniéres ; — des coupes du terrain montrant les différentes formations, la description détaillée de toutes les for- mations y compris leurs propriétés physiques et leurs caractéristiques de compressibilité et de résis- tance. Des commentaires sur les irrégularités telles que des poches et des cavités ; — |e regroupement et la présentation du domaine de variation des valeurs des données géotechniques de chaque couche. |! convient d'effectuer cette présentation sous une forme compréhensible permet- tant de choisir les valeurs les plus appropriées des paramétres des terrains pour le calcul. TOUS DROITS RESERVES - COPYRIGHT AFNOR -1999 Page 41 ENV 1997-1:1994 xécution des travaux, suivi et entre Section 4 Surveillance de I" 4.1 Exigences générales (1)P_ Afin d'assuror la sécurité ot la qualité d'un ouvrage, les opérations suivantes doivent étre effectuées, lorsque c'est pertinent : — le déroulement des travaux de construction et la qualité de la réalisation doivent étre surveillés ; — le comportement de l'ouvrage doit étre surveillé pendant et aprés la construction ; 'ouvrage doit étre entretenu de maniére adéquate. (2)P_ Le contrdle du déroulement des travaux de construction et de a qualité de réalisation ainsi que le suivi du comportement de l'cuvrage pendant et aprés la construction doivent étre réalisés conformément aux spécifications établies dans le rapport de dimensionnement géotechnique. (3) Pour la surveillance du processus d'exécution des travaux et de la qualité de réalisation, il convient, selon le cas, d'effectuer les opérations suivantes : — vérifier la validité des hypotheses de calcul ; — identifier les différences entre I'état réel du terrain et les hypothases de calcul ; — vérifier la conformit des travaux au projet. Pour le suivi du comportement de l'cuvrage pendant et apres la construction, il convient, selon le cas, de réaliser : — des observations et des mesures permettant de suivre le comportement de l'ouvrage et de son voi sinage pendant la construction afin d'identifier & temps la nécessité de prendre des mesures correcti- ves, de modifier le phasage d'exécution des travaux,..; — des observations et des mesures permettant de suivre et d'évaluer le comportement a long terme de l'ouvrage et de son voisinage. (4)P La qualité de la surveillance et du suivi doivent étre d'un niveau au moins égal a ceux pris en compte lors de la préparation du projet et doivent étre compatibles avec les valeurs choisies pour les paramétres de calcul et les coefficients de sécurité, Les décisions prises lors de I'élaboration du projet qui sont influen- cées par les résultats de la surveillance et du suivi doivent étre clairement identifiées. (5) Das la préparation du projet, Il convient de définir les programmes d'inspection, de contréle et d'essais in situ et en laboratoire nécessaires a la surveillance de l'exécution et au suivi du comportement de l'ouvrage. Il convient d'augmenter le volume et la fréquence des mesures lorsque des événements imprévus se produisent. Lannexe A donne une liste type pour la surveillance de I'exécution et le suivi du comportement des ouvrages. 4.2 Surveillance 4.2.1 Programme de surveillance (UP _Le programme de surveillance inclus dans le Rapport de dimensionnement géotechnique doit in quer les limites admises des résultats qui seront obtenus au cours de la surveillance, (2) I convient de spécifier dans le programme de surveillance, le type, la qualité et la fréquence de la surveillance, qui devraient étre proportionnés avec — le degré a’ \certitude des hypothases de calcul ; — la complexité des conditions de terrain et de chargement ; — le risque de rupture en cours d'exécution des travaux ; — la possibilité de modifier le projet ou d'appliquer des mesures correctives au cours de I'exécution des travaux. TOUS DROITS RESERVES - COPYRIGHT AFNOR -1999 Page 42 ENV 1997-1:1994 4.2.2 Inspection et contréle (1) Une inspection visuelle et continue de I'cuvrage doit étre effectuée et les résultats de I'inspection doivent étre notés. (2) Pour la catégorie géotechnique 1, le programme de surveillance peut étre limité une inspection visuelle, & des contréles de qualité simples et une estimation qualitative du comportement de I'ouvrage. Pour la catégorie géotechnique 2, des mesures des propriétés du terrain et du comportement des ouvrages Peuvent souvent étre nécessaires. Pour la catégorie géotechnique 3, des mesures complémentaires au cours de chacune des étapes impor- tantes de la construction peuvent étre nécessaires. (3)P Les relevés des points suivants doivent étre conservés, selon le cas : — les caractéristiques importantes du terrain et de l'eau souterraine ; — le phasage de I'exécution des travaux ; — la qualité des matériaux ; — les déviations par rapport au projet ; — les plans de l'ouvrage tel qu'il a 616 exécuté ; — les résultats des mesures et de leur interprétation ; — les observations sur I'état de l'environnement ; — les événements imprévus. (4) Ii convient de conserver également les relevés des travaux temporaires. II convient d'enregistrer les interruptions des travaux et les conditions de leur reprise. (5)P_ Les résultats des inspections et des contrdles doivent étre communiqués a I'ingénieur chargé du dimensionnement avant que les décisions qui pourraient en résulter ne soient prises. 423 (1)P_ La convenance des procédures de construction et le phasage des opérations doivent étre vérifiés par rapport aux conditions de terrain rencontrées et le comportement prévu de l'ouvrage doit étre comparé & son comportement observé. Le projet doit étre contrélé a partir des résultats de l'inspection et du contréle. L'ouvrage devra étre recalculé, si cela s'avére nécessaire. ication du projet (2) II convient d'inclure dans I'évaluation du projet I'examen attentif des conditions les plus défavora- bles rencontrées au cours de la construction, concernant : — l'état des terrain: — l'état des eaux souterraines ; — les actions sur 'ouvrage ; — les impacts ot modifications de l'environnement, y compris les glissements de terrain et les éboule- ments de rocher. 4.3. Verification de I'état des terrains 43.1 Sols et roches (1)P Les descriptions ot les propriétés géotechniques des sols et des roches dans ou sur lesquels repo- sent les ouvrages doivent étre vérifiées pendant les travaux. (2) Pour la catégorie géotechnique 1, il convient de vérifier les descriptions des sols et des roches par: — l'inspection du site ; — la détermination des types de sols ot de roches dans la zone d'influence de l'ouvrage ; — le relevé des descriptions des sols ot des roches découvertes dans les excavations. TOUS DROITS RESERVES - COPYRIGHT AFNOR -1999 Page 43, ENV 1997-1:1994 Pour la catégorie géotechnique 2, il convient également de vérifier les propriétés géotechniques des sols et des rochers dans ou sur lesquels reposent les ouvrages. Des reconnaissances complémentaires in situ Peuvent étre nécessaires. Des échantillons représentatifs peuvent étre prélevés pour des essais afin de déterminer leurs propriétés d'identification, leur résistance et leur déformabilité. Pour la catégorie géotechnique 3, on peut aussi exiger des reconnaissances supplémentaires ot I'examen de certains aspects de l'état des terrains ou des remblais qui pourraient avoir une conséquence majeure pour le dimensionnement. Les estimations indirectes des propriétés géotechniques du terrain (par exemple, les relevés du battage des pieux) doivent étre enregistrées et utilisées pour améliorer l'interprétation des conditions de terrain. (3)P_Les différences par rapport au type et aux propriétés du terrain adoptés dans le calcul doivent étre rapportées sans délai au responsable du projet. (4)P II doit étre vérifié que les principes utilisés dans le calcul correspondent bien aux caractéristiques géotechniques du terrain rencontré, 4.3.2 Eaux souterraines ()P Lorsque c'est approprié, les niveaux des eaux souterraines, les pressions interstitielles et la compo- sition chimique des eaux souterraines trouvées au cours de l'exécution des travaux doivent étre vérifiés et comparés a ceux adoptés pour I'élaboration du projet. Des vérifications plus complétes sont nécessaires pour los sites ou l'existence de variations importantes du type ot de la perméabilité du terrain est connue ou attendue. (2) Pour la catégorie géotechnique 1, les vérifications sont habituellement fondées sur des rapports d'expériences antérieures dans la région ou sur des signes indirects. Pour les catégories géotechniques 2 et 3, des observations directes de l'eau souterraine sont normalement effectudes si celle-ci affecte particuliérement la méthode de construction ou le comportement de l'ouvrage. Les caractéristiques de I'écoulement de l'eau souterraine et le régime de la pression interstitielle peuvent @tre obtenus au moyen de piézometres qu'il convient d’installer de préférence avant le début de l'exécu- tion des travaux. Il peut parfois étre nécessaire di'installer des piézometres loin du site dans le cadre du systéme d'observation des eaux souterraines. Lorsque, pendant I'exécution des travaux, se produisent des variations de pression interstitielle qui peu- vent atfecter le comportement de l'ouvrage, il convient de mesurer les pressions interstitielles jusqu’a la fin dos travaux ou jusqu’a ce que les pressions interstitiolles aiont diminué jusqu’a des valeurs assurant la sécurité, Pour les ouvrages construits au-dessous du niveau de la nappe et qui peuvent flotter, il convient de suivre les pressions interstitielles jusqu’é ce que le poids d’ouvrage soit suffisant pour empécher un éventuel flot- tement. {I convient d'effectuer !'analyse chimique de l'eau circulant dans le terrain lorsque des parties d’ouvrages temporaires ou permanents peuvent étre affectées de facon significative par des attaques chimiques. (3)P_Leffet des opérations de construction (y compris les procédés tels que le rabattement de nappes, les injections et le creusement de tunnels) sur le régime de l'eau souterraine doit étre contrdlé. (4)P__Les écarts par rapport aux caractéristiques de l'eau souterraine adoptées dans le calcul doivent étre rapportés sans délai au responsable du projet. (5)P_ Idoit etre vérifié que les principes ut eaux souterraines rencontrées. 16s dans le calcul correspondent bien aux caractéristiques des, TOUS DROITS RESERVES - COPYRIGHT AFNOR -1999 Page 44 ENV 1997-1:1994 4 Contréle de I'exécution des travaux (1)P__La conformité des opérations réalisées sur le chantier a la méthode d'exécution adoptée dans le cal- cul doit étre vérifiée et indiquée dans le rapport de dimensionnement géotechnique. (2) Pour la catégorie géotechnique 1, un programme formel d'exécution n'est normalement pas inclus dans le rapport de dimensionnement géotechnique. Le phasage de I'exécution des travaux est normal ment fixé par l'entrepreneur. Pour les catégories géotechniques 2 et 3, le rapport de dimensionnement géotechnique peut donner le phasage de I'exécution des travaux envisagé dans le calcul. Mais il peut aussi indiquer que le phasage de Vexécution doit étre décidé par I'entrepreneur. (3)P Les écarts ultérieurs par rapport aux méthodes de construction admises lors du calcul et indiquées dans le rapport de dimensionnement géotechnique doivent étre examinés et mis en couvre de fagon expli cite et rationnelle et doivent étre rapportés sans délai au responsable du projet. (AIP Ii doit tre vérifié que les principes utilisés dans le calcul correspondent bien au phasage d'exécution isé. 45 Instrumentation et suivi (surveillance de l'ouvrage) (YP Les objectifs de I'instrumentation et du suivi sont — de vérifier la validité des prévisions de comportement effectuées au cours de I'élaboration du projet ; — d’assurer que l'ouvrage continuera de fonctionner aprés sa réalisation conformément aux exigences fixées {2)P__ Les inspections et les mesures nécessaires pour suivre le comportement de l'ouvrage aprés sa réa- lisation doivent étre spécifiées au propriétaire/client. GIP. Le programme du suivi doit étre effectué conformément au rapport de dimensionnement géotech- nique. (4) Les enregistrements du comportement réel des ouvrages sont importants dans la mesure oi ils per- mottent d’établir des banques de données d'expériences comparables. Les mesures peuvent porter sur les points suivants — les déformations du terrain affecté par l'ouvrage ; — les valeurs des action: — les valeurs de la pression de contact entre le terrain et l'ouvrage ; — les pressions intorstitielles et leur variation dans le temps ; — les contraintes ot les déformations (mouvements verticaux et horizontaux, rotations ou distorsions) dans les éléments de structure. Les résultats des mesures peuvent étre associés & des observations qualitatives y compris de ‘aspect, architectural de l'ouvrage. La durée du suivi aprés la fin des travaux de construction peut étre ajustée en fonction des observations faites au cours de la construction. Pour les ouvrages qui peuvent avoir un impact défavorable sur des par- ties importantes de l'environnement physique avoisinant ou pour lesquels une rupture pourrait créer des risques anormaux pour les biens et les vies, le suivi peut étre nécessaire pendant plus de 10 ans aprés la fin des travaux ou pendant toute la durée de vie de I'ouvrage. (5) Les résultats du suivi doivent toujours étre évalués et interprétés et il convient normalement de le faire d'une maniére quantitative. TOUS DROITS RESERVES - COPYRIGHT AFNOR -1999 Page 45 ENV 1997-1:1994 (6) Pour la catégorie géotechnique 1, I'évaluation du comportement peut étre simple, qualitative et s'appuyer sur des inspections visuelles. Pour la catégorie géotechnique 2, 'évaluation du comportement peut étre fondée sur la mesure des mou- vements de quelques points choisis de I'ouvrage. Pour la catégorie géotechnique 3, il convient normalement d'évaluer le comportement sur la base de mesures de déplacements et d'analyses qui tiennent compte du phasage d'exécution des travaux. (7) Pour les ouvrages qui peuvent avoir un effet défavorable sur I'état des terrains ou des eaux souter- raines, la possibilité de fuites ou de modifications du régime d’écoulement des eaux souterraines, en par- ticulier dans les sols fins, doit étre prise en compte lors de la définition du programme de suivi. (8) On peut citer comme exemples de ce type d'ouvrage : — les ouvrages qui retiennent de l'eau ; — les ouvrages de contréle de l'infltration ; — les tunnels ; — les grands ouvrages souterrains ; — es sous-sol profonds ; — les talus et ouvrages de souténement ; — les travaux d'amélioration des sols. 4.6 Entretien (11P Lientretien nécessaire pour assurer la sécurité et 'aptitude au service de l'ouvrage doit étre spécifié au propriétaire/client. (2) Dans les spécifications d’entretien, Il convient de fournir des informations sur — les parties critiques de l'ouvrage qui nécessitent une inspection régulidre ; — la fréquence des \spections. TOUS DROITS RESERVES - COPYRIGHT AFNOR -1999 Page 46 ENV 1997-1:1994 Section5 Remblais, rabattement de nappe, amélioration et renforcement des terrains 5.1 Généralités (1)P Les dispositions de cette section s'appliquent lorsque l'on obtient un état adéquat du terrain par : — la mise en place de remblai constitué de sol ou de matériau granulaire ; — le rabattement de la nappe ; — le traitement du terrain ; — Ie renforcement du terrain. (2) _ Les situations ol du sol ou un matériau granulaire est mis en place pour ia construction d'ouvrages de génie civil comprennent : — les remblais sous les fondations et les dalles de fondation ; — le remblaiement des excavations et derriére les ouvrages de souténement ; — les centres d'entouissement techniques en général, y compris les remblais hydrauliques, les rem- blais d'aménagement paysagor ot les matériaux extraits des forages ; — les remblais pour digues et réseaux de transport. Le rabattement de la nappe dans le terrain peut étre temporaire ou permanent. Le sol qui est traité pour améliorer ses propriétés peut étre le terrain naturel ou un remblai. L'amélioration du terrain peut étre temporaire ou permanente. (3)P_ Pour les procédures de dimensionnement des ouvrages géotechniques qui comportent des remblais et des rabattements de nappe, l'amélioration et le renforcement du terrain sont traités dans les sections 6 as. 5.2 Exigences fondamentales (1)P Les exigences fondamentales a satisfaire sont, que le remblai, le terrain ayant subi un rabattement de nappe ou le terrain amélioré ou renforcé soient capables de résister aux actions créées par les charges, infiltration de l'eau, les vibrations, la température, la pluie... (2)P__ Les exigences fondamentales doivent également étre satisfaites pour le terrain sur lequel repose le remblai. 5.3 Construction des remblai 5.3.1 Principes (1)P_ La convenance du remblai doit étre jugée sur les possibilités de maniement du matériau et sur Vobtention de propriétés géotechniques adéquates aprés compactage. (2) Il convient de tenir compte du transport et de la mise en place du matériau lors de la préparation du projet. TOUS DROITS RESERVES - COPYRIGHT AFNOR -1999 Page 47 ENV 1997-1:1994 5.3.2 Choix du matériau de rembI: (1)P_Lescriteres de sélection des matériaux en vue de leur utilisation comme matériau de remblai doivent étre fondés sur l'obtention d'une résistance, raideur et perméabilité adéquates aprés le compactage. Ces criteres doivent tenir compte des objectifs du remblai et des exigences de tout ouvrage reposant sur ce remblai, (2) Les matériaux de remblai convenables comprennent la plupart des matériaux granulaires naturels de granularité contrélée et certains déchets tels que les déchets «de charbon triés» et «les cendres prove- nant de combustibles pulvérisés». Certains matériaux manufacturés tels que les granulats légers peuvent également étre utilisés dans certaines circonstances. Certains matériaux cohérents peuvent étre convena- bles mais nécessitent des soins particuliers, (3)P Les aspects suivants doivent étre pris en compte lors du choix d'un matériau de remblai = la granularité ; — la résistance & I'écrasement ; — la compactibilite ; — la plasticité ; — la teneur en matiéres organiques ; — lagressivité chimique ; — les effets de la pollution ; — la solubilite ; — la possibilité de subir des variations de volume (argiles gonflables et matériaux affaissables) ; — les effets du gel ; — la résistance & l'altération ; — [es effets de I'excavation, du transport et de la mise en place — la possibilité de cimentation du matériau aprés sa mise en place (par exemple, les laitiers de haut- fourneau}, (4) Lorsque les matériaux locaux ne sont pas convenables comme matériau de rembiai dans leur état naturel, il peut étre nécessaire d'adopter I'une des procédures suivantes : — ajustement de la teneur en eau ; — mélange avec du ciment, de la chaux ou d'autres matériaux ; — coneassage, tamisage ou lavage ; — protection au moyen de matériaux appropriés ; — utilisation des couches de drainage. (5)P_Lorsque le matériau choisi contient des produits chimiques pouvant étre agressifs ou polluants, les dispositions adéquates nécessaires doivent étre prises pour empécher les attaques sur les structures ou équipements de service et la pollution de I'eau souterraine. De grandes quantités de tels matériaux ne doi- vent étre utilisées que dans les sites sous suivi permanent. {6)P En cas de doute, la source du matériau de remblai doit faire l'objet d'essais afin d'assurer qu'il est convenable pour l'utilisation prévue. Le type, le nombre et la fréquence des essais doivent étre choisis en fonction du type et de I'hétérogénéité du matériau ainsi que de la nature du projet. (7) Pour la catégorie géotechnique 1, l'inspection visuelle du matériau sera souvent suffisante. (8)P_ Le matériau de remblai ne doit pas contenir de quantité importante de matiéres étrangéres telles que de la neige, de la glace ou de la tourbe. TOUS DROITS RESERVES - COPYRIGHT AFNOR -1999 Page 48 ENV 1997-1:1994 5.3.3. Choix des procédures de mise en place et de compactage du remblai (1)P Les critéres de compactage doivent étre établis pour chaque zone ou couche du remblai, en fonction de son usage et des performances exigées. (2)P__ Les procédures de mise en place et de compactage du matériau doivent étre choisies de telle sorte que la stabilité du remblai soit assurée pendant toute l'exécution des travaux et que le sol naturel ne soit pas affecté de facon défavorable. (3)P__ Le choix de la procédure de compactage pour les remblais dépendra du critdre de compactage et des points suivants : — Vorigine et la nature du matériau ; — la méthode de mise en place ; — la toneur en eau de mise en place et ses variations éventuelles ; — les épaisseurs, initiale et finale, de la couche ; — la température de l'air et les pluies ; — luniformité du compactage. (4) _Afin de développer une procédure appropriée pour le compactage, un essai en vraie grandeur doit 8tre effectué avec le matériau et I'équipement de compactage prévus. Ceci permet de déterminer la pro- cédure de compactage a suivre (épaisseur des couches, nombre de passes, techniques de transport adé- quates, quantité d'eau a ajouter et mise en place du matériau). L'essai en vraie grandeur peut également étre utilisé pour déterminer les critéres de contréle. (5)P_Lorsqu’il existe des risques de pluies au cours de la mise en place de matériaux cohérents, la surface du rembiai doit étre régiée & chaque étape, de telle sorte qu'elle puisse assurer un drainage convenable. (6)P_Les sols gelés, gonflants ou solubles ne doivent normalement pas étre utilisés comme matériau de remblai. (7) Lamise en place du remblai a des températures inférieures a 2éro peut nécessiter le réchauffement du remblai qui sera mis en place et des mesures de protection contre le gel a la surface du remblai (8)P_ Lorsque le remblai est placé autour de fondations, la procédure de compactage doit étre choisie de telle sorte que les tassements ultérieurs autour des fondations et sous des dalles de fondation ne provo- quent pas de dommages. 5.3.4 Contréle du remblai (1)P Les travaux de compactage doivent étre contr6lés par des inspections ou des ossais afin d'assurer que la nature du matériau de remblai, sa teneur en eau de mise en place et les procédures de compactage sont conformes aux prescriptions. (2) Pour certaines combinaisons de matériaux et procédures de compactage, les essais aprés compac- tage peuvent ne pas étre nécessaires. En particulier, les essais peuvent étre remplacés par des verifications qui montreront que le compactage a été effectué conformément aux procédures déduites d'expérimenta: ns en vraie grandeur ou d'expériences comparables. Il convient d'utiliser 'une des méthodes suivantes pour le contréle du compactage : — mesure de la densité sache et, si cela est requis par le projet, de la teneur en eau; — mesure de propriétés telles que la résistance a la pénétration, le module de raideur.... De telles mesu: res ne permettent pas nécessairement de déterminer si le compactage a été satisfaisant dans des sols cohérents. Les remblais sur lesquels reposent des fondations doivent étre réalisés avec des matériaux convenables (voir 5.3.2 (1)P) pour lesquels une densité appropriée, 100 % de la densité Proctor (dame de 2,5 kg, hauteur de chute de 0,3 m) en valeur moyenne et 97 % de la densité Proctor en valeur limite inférieure, doit étre assurée et les risques d'affaissement et de tassements différentiels excessifs doivent étre évités. TOUS DROITS RESERVES - COPYRIGHT AFNOR -1999 Page 49 ENV 1997-1:1994 Pour les remblais rocheux ou les remblais contenant une grande quantité de particules grossieres, I'utili- sation de la densité Proctor pour vérifier le compactage n'est pas applicable. Le controle du compactage peut étre réalisé dans ce cas : — envvérifiant que le compactage a été réalisé conformément a la procédure déduite des essais en vraie grandeur ou d'expériences comparables ; — en vérifiant que le tassement complémentaire provoqué par un passage supplémentaire de l'engin de compactage est inférieur a une valeur spécifiée ; — par les méthodes sismiques. (3)P Dans les cas o¥ le surcompactage n'est pas admis, une valeur limite supérieure de compactage doit étre spécifiée. (4) Le surcompactage peut créer les effets indésirables suivants — le développement de feuillotage ot des raideurs de sol importantes dans les digues et les talus ; — d'importantes pressions des terres sur les ouvrages enterrés et les ouvrages de souténement ; — Ie broyage de matériaux tels que les roches tendres, les laitiers, les sables voleaniques utilisés comme matériaux Iégers de remblais. 5.4 Rabattement de nappe (1)P_ Tout systéme permettant de retirer de l'eau du sol ou de di sur les résultats d'une reconnaissance géotechnique. jinuer la pression de l'eau doit étre fondé (2) L'eau peut étre retirée du sol par drainage gravitaire, par pompage dans des puisards, des puits ou des forages filtrants ou par électro-osmose. Le syste me adopté dépendra : — de Métat actuel du terrain et de l'eau souterraine ; — des caractéristiques du projet : par exemple, la profondeur des excavations et importance du rabat- tement de la nappe. Une partie du systeme de rabattement de la nappe peut étre un systeme de puits de décharge situés a une certaine distance de "excavation. (3)P__Le schéma de rabattement doit remplir les conditions suivantes, selon les cas : — dans le cas des excavations, effet du rabattement de la nappe souterraine doit étre que les cétés de excavation restent toujours stables et qu'il ne se produise pas de soulévement excessif ni de rupture de la base, dus par exemple la pression excessive de l'eau au-dessous d'une couche moins perméable ; — le systéme adopté ne doit pas entrainer de tassements excessifs ou de dommages aux ouvrages avoisinants ; — le systéme adopté doit empécher une perte excessive de sol par écoulement d'eau sur les cétés ou a la base de I'excavation ; — sauf dans le cas de matériaux & granulométrie assez uniforme, qui peuvent fonctionner eux-mémes comme filtre, des filtres adéquats doivent étre placés autour des puisards afin d'assurer qu'il n'y a pas de quantité significative de sol transportée avec l'eau pompée ; ‘eau retirée d'une excavation doit normalement étre déversée sur le site de l'excavation apres avoir &t6 clarifiée ; — |e systeme de rabattement de la nappe doit étre congu, adapté et installé afin de maintenir les niveaux d'eau ot les pressions interstitiolles prévus dans le calcul sans fluctuations importantes ; — une marge adéquate de capacité de pompage doit étre prévue et une installation de réserve doit étre disponible pour faciliter 'entretien en cas de panne ; — lorsque l'on permet a l'eau souterraine de revenir a son niveau initial, on doit prendre soin d'éviter les problémes tels que I'affaissement des sols de structure sensible, par exemple les sables laches ; — le systme adopté ne doit pas entrainer un transport excessif d'eau polluée vers I'excavation ; — le systéme adopté ne doit pas entrainer une extraction excessive d'eau dans une zone de captage d'eau potable. TOUS DROITS RESERVES - COPYRIGHT AFNOR -1999 Page 50 ENV 1997-1:1994 (4)P_ Lefficacité du rabattement de nappe doit étre vérifiée par la surveillance du niveau de l'eau souter- raine, des pressions interstitielles et des mouvement du sol, en fonction des nécessités. Les données réu- nies doivent étre fréquemment examinées et interprétées afin de déterminer les effets du rabattement de la nappe sur I'état du terrain et sur le comportement des ouvrages en cours de construction, et des ouvra- ges avoisinants. (5)P _Lorsque l'opération de pompage s'étend sur une longue période, il convient de vérifier la présence dans l'eau souterraine de sels et de gaz dissous qui peuvent provoquer soit, la corrosion des parois des puits soit, leur colmatage par la précipitation de sels. L'action des bactéries peut également constituer un probleme en créant des dépéts colmatant le systeme de rabattement de la nappe a long terme. 5.5 Amélioration et renforcement du terrain, (1)P_ Avant de choisir ou d'utiliser une méthode quelconque d'amélioration ou de renforcement de ter- rain, une reconnaissance géotechnique doit étre réalisée afin d'obtenir une connaissance adéquate de état initial des terrains. (2)P_ La méthode d'amélioration du sol pour une situation particuliére doit étre choisie en tenant compte des facteurs suivants, selon les cas : jpaisseur et les propriétés des couches de terrain ou du matériau de rembl: — l'intensité de ta pression de l'eau dans les diverses couches ; — la nature, la dimension et la situation de l'ouvrage & construire sur le terrain ; — la prévention des dommages aux ouvrages et équipements de service avoisinants ; — la nature temporaire ou permanente de I'amélioration du terrain ; — Ia relation entre la méthode d'amélioration du terrain et le phasage de l'exécution, en termes de déformations prévues ; — les effets de l'environnement, y compris la pollution par des produits toxiques ou par les variations du niveau de l'eau souterraine ; — les effets a long terme concernant la détérioration des matériaux. (3) Dans beaucoup de cas, il convient de classer les travaux d'amélioration et de renforcement du sol, dans la catégorie géotechnique 3. (4)P_L'efficacité de I'amélioration du terrain doit étre vérifiée vis-a-vis des criteres d'acceptation en déter- minant les variations des propriétés appropriées ou de l'état du sol résultant de la méthode d'amélioration utilisée, TOUS DROITS RESERVES - COPYRIGHT AFNOR -1999 Page 51 ENV 1997-1:1994 Section6 Fondations superficielles 6.1 Généralités (1)P__ Les dispositions de cette section s‘appliquent aux fondations superficielles, y compris les semelles isolées, les semelies filantes et les radiers. Certaines dispositions s'appliquent également aux fondations profondes telles que les caissons. 62 Etats limites (1)P La liste des états limites & prendre en compte doit étre établie. Les états limites suivants doivent étre pris en compte — linstabilité d'ensemble ; — le défaut de capacité portante ; — a rupture par glissement ; — la rupture combinée dans le terrain et dans l'ouvrage ; — la rupture de la structure du fait des mouvements du massif de fondation ; — les tassements excessifs ; — les soulévements excessifs ; — les vibrations inadmissibles. 6.3 Actions et situations de calcul (1)P__Lors du choix des actions pour les calculs aux états limites, les actions énumérées dans le paragra- phe 2.4.2 doivent étre prises en compte. (2) _Lorsque la raideur de la structure est importante, une analyse de l'interaction entre l'ouvrage et le terrain peut étre nécessaire afin de déterminer la répartition des actions. (3)P _Les situations de calcul doivent étre choisies conformément aux principes énoncés dans le paragra- phe 2.2. (4) Lors du choix des situations de calcul pour les fondations superficielles, il est particuliérement important d'évaluer le niveau de la nappe phréatique. 6.4 Considérations relat es au calcul et a I'exécu ()P__Lors du choix de la profondeur d'une fondation superficielle, les points suivants doivent étre pris en compte : — la possibilité d'atteindre une couche de capacité portante appropriée — Ia profondeur jusqu’a laquelle le retrait et le gonflement des argiles dus aux variations saisonniares du climat ou aux arbres et arbustes peuvent provoquer des mouvements sensible: — Ia profondeur jusqu’a laquelle des dommages dus au gel peuvent se produire ; — Ie niveau de la nappe dans le terrain et les problémes qui pourraient étre rencontrés s'il est néces- saire d'exécuter une excavation pour la fondation au-dessous de ce niveau ; — les mouvements éventuels du terrain et los réductions de résistance de la couche porteuse provo- qués par la circulation d'eau, les conditions climatiques ou les procédures de construction ; — les effets des excavations nécessaires & la construction sur les fondations et ouvrages avoisinants ; — les excavations ultérieures pour les équipements de service situés a c6té des fondations ; — les hautes ou basses températures transmises par les batiments ; — les affouillements éventuels. TOUS DROITS RESERVES - COPYRIGHT AFNOR -1999 Page 62 ENV 1997-1:1994 (2)P En plus du respect des exigences de comportement, il doit étre tenu compte, lors du choix de la lar- geur de la fondation, des considérations pratiques liées & I'économie des travaux d'excavation, aux tolé- rances d'exécution, a l'espace nécessaire pour le travail et aux dimensions du mur ou du poteau porté par la fondation. (3) Pourle calcul d'une fondation superficielle, I'une des méthodes de calcul suivantes doit étre utilisée — une méthode directe dans laquelle des analyses séparées sont effectuées pour chaque état limite en utilisant des modéles et des valeurs de calcul pour les actions et les paramatres du terrain. Pour la véri- fication vis-a-vis d'un état limite ultime, le calcul doit représenter le mieux possible le mécanisme de rupture prévu. Pour la vérification vis-a-vis d'un état limite de service, une analyse de déformations doit etre — "utilisation d'une valeur de la capacité portante estimée de facon empirique en utilisant des expé- riences comparables et les résultats d'essais ou d'observations in situ ou en laboratoire et choisie en tenant compte des charges a |'état limite de service de fagon & satisfaire les exigences de tous les états limites pertinents. Les modales de calcul concernant le calcul a l'état limite ultime et a l'état limite de service des fondations superficielles dans le sol sont donnés dans les paragraphes 6.5 et 6.6. Le paragraphe 6.7 donne des valeurs estimées de la portance des roches pour le dimensionnement des fondations superficielles au rocher. (Sbis)DAN La seconde méthode de calcul indiquée dans le paragraphe (3)P peut étre appliquée dans le formalisme du DTU 13,12 aussi bien que dans le paragraphe : 3.1 «Contrainte de calcul déduite par 'expérience» que dans le paragraphe : 3.2 «Détermination de la valeur ultime a». Dans ce dernier cas, les propriétés physiques et mécaniques du sol ne sont pas définies exactement comme au paragraphe 2.4.3 (1)P de I'—ENV 1997-’ application du Fascicule 62 — Titre V est également réputée conforme aux régles de ce chapitre de I'Eurocode 7, compte tenu de la remarque du paragraphe 2.4.3 (1bis)DAN de ENV 1997-1. 6.5 Calcul a l'état limite ultime 65.1 Stabi ‘ensemble (UP La stabilité vis-a-vis des ruptures par instabilité d'ensemble doit étre vérifiée en particulier pour les fondations qui se trouvent dans les situations suivantes : — prés de ou sur un site incliné, une pente naturelle ou un remblai ; — pres d'une excavation ou d'un mur de soutenement ; — pres d'un cours d'eau, d'un canal, d'un lac, d'un réservoir ou du bord de la mer ; — pres d'exploitations minigres ou d'ouvrages enterrés. Dans de telles situations, il doit étre démontré selon les principes décrits dans la section 9 qu'une rupture par instabilité du massif de sol contenant la fondation est suffisamment improbable. 65.2 Défaut de capacité portante 65.21 Généralités (1)P__Afin de démontrer qu'une fondation supportera la charge de calcul avec une sécurité adéquate vis- a-vis du défaut de capacité portante, |'inéquation suivante doit étre satisfaite pour tous les cas de charges et de combinaisons de charges & l'état limite ultime Vas Ry (6.1) TOUS DROITS RESERVES - COPYRIGHT AFNOR -1999 Page 53 ENV 1997-1:1994 ou: Va _ est la charge de calcul a l'état limite ultime, normale a la base de la fondation et comprenant le poids de la fondation et du matériau de remblai éventuel. En conditions drainées, les pressions d'eau doi- vent généralement étre traitées comme actions lors du calcul de Vy ; Ry est la capacité portante de calcul de la fondation vis-a-vis des charges normales, en tenant compte deo I'effet des charges inclinées ou excentrées. Ry doit étre calculé sur la base des valeurs de calcul des paramétres correspondants, choisies conformément aux paragraphes 2.4.3 et 3.3. (2) Lorsque les pressions de I'eau autour de la fondation sont hydrostatiques, le calcul de Vq peut étre simplifié on utilisant les poids déjaugés des éléments de structure au-dessous du niveau de la nappe. 2. Méthode analytique (1)P _Lors de Iévaluation analytique de la capacité portante verticale de calcul Ry d'une fondation super- ficielle, les deux situations a court et & long terme doivent étre analysées, en particulier dans les sols fins, ou des variations de la pression interstitielle peuvent provoquer des modifications de la résistance au cisaillement. (2) L'annexe B donne un exemple de méthode analytique pour le calcul de la capacité portante. (3)P__Lorsque le massif de sol ou de roche sous une fondation présente une stratification ou de fagon générale un réseau de discontinuités défini, le mécanisme de rupture supposé et les paramétres de résistance au cisaillement et de déformabilité choisis doivent tenir compte des caractéristiques structurelles du sol. (4)P Lors du calcul de la capacité portante d'une fondation sur des dépéts trés stratifiés, les valeurs de calcul des paramétres du terrain pour chacune des couches doivent étre déterminées. (5) _Lorsqu'une formation résistante existe sous une formation plus faible, la capacité portante peut étre calculée en utilisant les paramétres de résistance au cisaillement de la formation moins résistante. 65.2.3 Méthode semi-empirique (1)P La capacité portante de calcul d'une fondation superficielle peut étre estimée de fagon semi-empiri- que & partir des résultats d'essais in situ en tenant compte d'expériences comparables. (2) L'annexe C donne un exemple de méthode semi-empirique pour l'estimation de la capacité portante. 65.3 Rupture par glissement (1)P_ Lorsque la charge n'est pas normale a la base de la fondation, les fondations doivent étre vérifies vis-&-vis d'une rupture par glissement. (2)P_ Pour la sécurité vis-a-vis de la rupture par glissement sur une base horizontale, I'inéquation suivante doit étre satisfaite : Has Sat Epa (6.2) Hg est la composante horizontale de la charge de calcul, y compris les valeurs de calcul des forces de poussée des terres ; Sq _ est la résistance au cisaillement de calcul entre la base de la fondation et le terrain ; Epg esta valeur de calcul de la pression des terres résistante sur le c6té de la semelle qui peut étre mobi- lisée pour le déplacement correspondant a |'état limite considéré et qui est disponible tout au long de la durée de vie de l'ouvrage. (3) Il convient d'adapter les deux valeurs de calcul Sy et Epg a I'échelle du mouvement prévu a "état limite de chargement considéré. Pour les grands mouvements, il conviont de tenir compte de l'influence éventuelle du comportement «post-pic». TOUS DROITS RESERVES - COPYRIGHT AFNOR -1999 Page 54 ENV 1997-1:1994 (4)P_ Pour les terrains de fondation a surface inclinée, une condition similaire & I'inégalité (6.2) doit étre appliquée. (5)P_Pourles fondations reposant sur des sols argileux, on doit tenir compte du fait que, dans la zone sou- mise aux mouvements saisonniers de la nappe, I'argile peut se détacher par retrait des faces verticales des. fondations. (6)P_ L’éventualité de la dispa nes, doit étre prise en compte. (7)P_ En conditions drainées, la valeur de calcul de la résistance au cisaillement, Sq doit étre calculée au moyen de I'équation suivante is humai- ion du sol devant les fondations, par érosion ou a cause d'activit Sg =Vigtan 8g (6.3) ou Vig est la charge effective de calcul, normale a la base de la fondation ; 8g _ est I'angle de frottement de calcul sur la base de la fondation. (8) Lavaleur de calcul de l'angle de frottement 64 peut étre choisie égale & la valeur de calcul de I'angle de résistance au cisaillement o'g pour les fondations en béton coulé in situ et & 2/3 @'g pour les fondations préfabriquées lisses. II convient de ne tenir compte d'aucune cohésion effective c’. (9) Enconditions non drainées, la valeur de calcul de la résistance au cisaillement, Sg, doit étre généra- lement limitée par Sy=A' cy (6.4) ‘A’ est la surface effective de la base comme au paragraphe 6.5.2.2 ; 6, est la cohésion non drainée. Lorque I'eau ou I'air peut atteindre I'interface entre une fondation et la couche sous-jacente d'argile non drainée, la vérification suivante doit étre effectuée SyS04 Vy (65) L'exigence (6.5) ne peut étre supprimée que lorsque la formation de vide entre la fondation et le sol sera empéchée par la succion dans les zones ou il n'y a pas de pression de contact positive. 65.4 Charges fortement excentrées. (1)P__ Des précautions spéciales doivent étre prises lorsque l'excentricité du chargement dépasse 1/3 de la largeur d'une semelle rectangulaire ou 0,6 fois le rayon d'une semelie circulaire. Ces précautions comprennent — un examen soigné des valeurs de calcul des actions conformément au paragraphe 2.4.2 ; — Ie calcul de la position du bord de la fondation en tenant compte des déviations éventuelles lors des travaux. (2) Amoins que des précautions particuliéres ne soient prises pendant 'exécution des travaux, il convient de prendre en compte des différences atteignant 0,10 m. (3)P_La valeur conservative de calcul ci-dessus pour la position du bord de la fondation doit tre utilisée lors de la vérification vis-a-vis de la capacité portante, TOUS DROITS RESERVES - COPYRIGHT AFNOR -1999 Page 55 ENV 1997-1:1994 65.5 Rupture de la structure du fait du mouvement de la fondation ()P_ Les déplacements différentiols verticaux et horizontaux des fondations calculés sous les charges de calcul et avec les paramétres de déformation du sol a l'état limite ultime doivent étre analysés pour assurer que ces mouvements ne créeront pas d'état limite ultime dans l'ouvrage reposant sur les fondations. (2) La seconde méthode exposée dans le paragraphe 6.4 (3)P peut étre adoptée en utilisant une capacité portante de calcul pour laquelle les déplacements ne provoqueront pas I'occurrence de l'état limite ultime dans l'ouvrage. (3)P Dans les sols gonflants, le soulévement différentiel potentiel doit étre évalué et les fondations et ouvrages doivent étre dimensionnés pour résister ou s'adapter ces soulévements. 6.6 Calcul aux états I ites de service ()P Les déplacements des fondations provoqués par la superstructure doivent étre examinés tant en ter- mes de déplacement de la fondation entidre que de déplacements différentiels des différentes parties de la fondation, (2)P_ Les charges de calcul a l'état limite de service doivent étre utilisées pour le calcul des déplacements de la fondation qui seront comparés aux critdres d'aptitude au service. (3)P_Liintervalle des valeurs possibles des déplacements verticaux et horizontaux de la fondation doit @tre évalué et comparé aux valeurs limites des mouvements indiquées dans le paragraphe 2.4.6. (4)P_ Les déplacements provoqués par les actions sur la fondation telles que celles énumérées dans le paragraphe 2.4.2 doivent étre analysés. (5)P_Les méthodes qui peuvent étre utilisées pour le calcul des déplacements verticaux (tassements) dus aux charges appliquées & la fondation sont données dans le paragraphe 6.6.1 (6) _ Les calculs de tassements fournissent seulement des valeurs approximatives. Il convient de ne pas les considérer comme précis. 6.6.1 Tassement (1)P Les calculs de tassements doivent comprendre & la fois les tassements immeédiats et les tassements dittérés. (2) Pour le calcul des tassements dans les sols saturé: doivent étre prises en compte , les trois composantes suivantes du tassement — le tassement sans drainage, dé dans les sols complatement saturés a la déformation de cisaillement & volume constant, Sq; — le tassement di a la consolidation, S; ; — le tassement doi au fluage, Sp. Ui convient d'accorder une attention particuliére aux sols tels que les sols organiques et les argiles sensi- bles, dans lesquels le tassement peut se prolonger presque indéfiniment & cause du fluage. La profondeur jusqu’a laquelle il convient de tenir compte des couches de sol compressibles dépend de la dimension et de la forme de la fondation, de la variation de la raideur du sol en fonction de la profondeur et de l'espacement des éléments de la fondation. Cette profondeur peut normalement étre choisie comme la profondeur & laquelle la contrainte verticale effective due a la charge de la fondation atteint 20 % de la contrainte effective due au poids des terres. Dans beaucoup de cas, cette profondeur peut également étre estimée grossitrement comme étant égale 21.82 fois la largeur de |a fondation mais elle peut étre réduite pour les radiers de fondations peu chargés. Cotte approche n'est pas valable pour les sols trés mous. TOUS DROITS RESERVES - COPYRIGHT AFNOR -1999 Page 56 ENV 1997-1:1994 (3)P Tout tassement complémentaire éventuel créé par l'auto-compactage du sol doit également étre évalué, (4) Ilconvient de tenir compte des points suivants : — les effets éventuels du poids propre, des inondations et des vibrations dans les remblais ot les sols affaissables ; — les effets des variations de contrainte dans les sables friables. (5)P__ Des modéles linéaires ou non linéaires de la raideur du terrain doivent étre adoptés, selon les cas. (6) L’annexe D donne des exemples de méthodes pour I'évaluation des tassements. (7)P Les tassements différentiels et les rotations relatives doivent étre évalués en tenant compte aussi bien de la répartition des charges que de la variabilité éventuelle du terrain afin d'assurer qu'ils n’entrat- nent pas l'occurrence d'un état limite de service. (8) _ Les tassements différentiels calculés sans tenir compte de la raideur de la structure ont tendance & @tre surestimés. Une analyse de I'interaction sol-structure peut étre utilisée pour justifier des valeurs rédui tes des tassements différentiels. convient de tenir compte du tassement différentiel oréé par la variabilité du terrain, & moins qu'il ne soit ‘empéché par la raideur de l'ouvrage. Pour les fondations superficielles sur un terrain naturel, sa valeur peut typiquement atteindre 10 mm, mais ne dépasse pas habituellement 50 % du tassement total calculé. Le basculement d'une fondation soumise une charge excentrée doit étre estimé en supposant une répar- tition linéaire de la pression de contact, puis en calculant le tassement des points d'angle de la fondation en utilisant la répartition des contraintes verticales dans le sol au-dessous de chaque point dangle et les méthodes de calcul du tassement mentionnées ci-dessus. 6.6.2 Analyse des vibrations (1)P Les fondations d'ouvrages soumises a des vibrations ou a des charges vibrantes doivent étre dimen- sionnées de fagon a assurer que les vibrations ne provoqueront pas de tassements et de vibrations excessifs. (2) I convient de prendre des précautions afin d'assurer qu'il n'y aura pas de résonance entre la fré- ‘quence de pulsation de la charge et une fréquence critique du systeme fondation-terrain et qu'il ne se pro- duira pas de liquéfaction dans le terrain. (3)P Les vibrations créées par les tremblements de terre doivent étre prises en compte conformément ATEN 1998-1 6.7 Fondations au rocher : considérations complémentaires pour le dimensionnement (1)P_ Le dimensionnement des fondations superficielles au rocher doit tenir compte des caractéristiques suivantes. — ladéformabilité et la résistance de la massif rocheux et les tassements admissibles de l'ouvrage sup- porté — la présence de toute couche faible, de traces de dissoluti fondation ; , au-dessous de la n, des zones de fail — la présence de stratifications ou d'autres discontinuités et leurs caractéristiques (par exemple, rem- plissage, continuité, largeur, espacement) ; — état d'altération, de décomposition et de fracturation de la roche ; — les perturbations de I'état naturel de la roche dues & des travaux de construction au voisinage de la fondation (travaux souterrains, pentes,..). TOUS DROITS RESERVES - COPYRIGHT AFNOR -1999 Page 87 ENV 1997-1:1994 (2) _ Les fondations superficielles au rocher peuvent normalement étre calculées en utilisant la méthode des pressions de contact présumées mentionnée dans le paragraphe 6.4 (3)P. Pour les roches ignées intactes, les roches gneissiques, les roches calcaires et les grés résistants, la pres- sion de contact présumée est limitée par la résistance & la compression de la fondation en béton. L’annexe E donne un exemple de méthode pour déterminer la pression de contact présumée sous les fon- dations superficielles au rocher. Le tassement d'une fondation peut étre évalué a partir d'expériences comparables par rapport a la classi- fication des massifs rocheux (voir paragraphe 3.3.9). 6.8 Calcul de la structure des fondations superficielles (IP _ Les fondations superficielles doivent étre vérifiées vis-a-vis de la rupture de leur structure conformé- ment au paragraphe 2.4. (2) Pour les semelles rigides, la répartition de la pression de contact peut étre supposée linéaire, Des analyses plus approfondies de I'interaction terrain-structure peuvent étre utilisées afin de justifier un calcul plus économique, conformément aux principes du paragraphe 2.1 (4)P. Pour une fondation souple, la répartition de la pression de contact peut étre établie en choisissant comme modile de calcul de la fondation, une poutre ou une dalle reposant sur un continuum déformable ou sur des séries de ressorts ayant une raideur et une résistance appropriées. (3)P_ L'aptitude au service des fondations filantes et des fondations sur radier doit étre vérifiée en utilisant les charges correspondant a l'état limite de service et une répartition de la pression de contact correspon- dant a la déformation de la fondation et du terrain, (4) La répartition de la pression de contact peut normalement étre supposée linéaire. Pour les situations de calcul comportant des forces concentrées agissant sur une fondation filante ou une fondation sur radier, les forces et les moments de flexion dans la structure peuvent étre déterminés au moyen d'un modele de calcul de réaction élastique linéaire du sous-sol. Il convient d’évaluer les coeffi cients de réaction du sous-sol par une analyse de tassement comportant une estimation appropriée de la répartition de la pression de contact. II convient d'adapter les modules de telle sorte que les pressions de contact calculées ne dépassent pas les valeurs au-dessous desquelles un comportement linéaire peut étre adopté. Il convient de calculer les tassements totaux et différentiels de la structure dans son ensemble conformé- ment au paragraphe 6.6.1. Dans beaucoup de cas, les modéles de calcul de réaction du sous-sol ne sont as appropriés, Ii convient d'utiliser des méthodes plus précises, telles que les calculs aux éléments finis, lorsque l'interac- tion terrain-structure joue un rdle déterminant. TOUS DROITS RESERVES - COPYRIGHT AFNOR -1999 Page 58 ENV 1997-1:1994 Section 7 Fondation sur pieux 7.1 Général (1)P Les dispositions de cette section s'appliquent aux pieux appuyés en pointe, aux pieux flottants, aux pieux en traction et aux pieux chargés latéralement qui sont installés par battage, par vérinage, par vissage ‘ou par forage avec ou sans injection. 7.2. Etats limites (1)P__Une liste des états limites prendre en compte doit étre établie. Les états limites suivants doivent étre pris en compte : instabilité d'ensemble ; — le défaut de capacité portante de la fondation sur pieux ; — le soulévement ou la résistance @ la traction insuffisante de la fondation sur pieux ; — la rupture du sol due au chargement latéral de la fondation sur pieux ; — la rupture de la structure du pieu par compression, traction, flexion, flambement ou cisaillement ; — la rupture combinée du sol et de la fondation sur piew — la rupture combinée du sol et de l'ouvrag — les tassements excessifs ; — le soulevement excessif ; — les vibrations inacceptables. 7.3 Actions et situations de calcul 7.3.1 Généralités ()P_ Pour les calculs aux états limites, les actions énumérées dans le paragraphe 2.4.2 doivent étre prises. en compte. (2)P Les situations de calcul doivent étre établies conformément aux principes énoneés dans le paragra- phe 2.2. (3) Une analyse de I'interaction entre I'ouvrage et le terrain peut étre nécessaire pour déterminer les actions provenant de 'ouvrage qui seront adoptées lors du calcul des fondations sur pieux. i peut étre nécessaire de tenir compte de valeurs caractéristiques faibles et fortes des parametres de déformation au cours de l'analyse de I'interaction. 7.3.2 Actions dues au déplacement du sol 7.3.21 Généralités (1)P_ Les sols contenant les pieux peuvent étre soumis a des déplacements créés par la consolidation, le gonflement, les charges appliquées a proximité, le fluage du sol, les glissements de terrain ou les tremble- ments de terre. Ces phénoménes affectent les pieux en les enfongant (frottement négatif), en les étirant, en les chargeant latéralement ou en les déplagant. Dans tous ces cas, les valeurs de calcul de la résistance et de la raideur du sol en mouvement doivent normalement étre les valeurs supérieures. (2)P L'une des deux approches suivantes doit étre adoptée lors du calcul — le déplacement du sol est traité comme une action. Une analyse de I'interaction est ensuite effectuée afin de déterminer les forces, les déplacements et les déformations dans le pieu ; — une borne de la force que le sol pourrait transmettre au pieu est introduite en tant qu'action de calcul. L’évaluation de cette force doit tenir compte de la résistance du sol et de l'origine de la force, représenté par le poids ou la compression du sol en mouvement ou par Iintensité des actions qui créent cette per- turbation. TOUS DROITS RESERVES - COPYRIGHT AFNOR -1999 Page 59 ENV 1997-1:1994 7.32.2 _Enfoncement (frottement négatif) (DP Lorsque les calculs sont effectués en traitant la force d'enfoncement due au frottement négatif comme une action, sa valeur doit étre le maximum qui puisse étre créé par un grand tassement du sol par rapport au pieu. (2) Lors du calcul des forces maximales de frottement négatif, il convient de tenir compte de la résis- tance au cisaillement du sol le long du fit du pieu, de la profondeur du sol compressible, du poids du sol et de la charge superficielle autour de chaque pieu qui provoquent le tassement. Pour un groupe de pieux, une borne supérieure de la force d'enfoncement due au frottement négatif peut étre calculée a partir du poids de la surcharge provoquant le tassement, en tenant compte des variations de la pression interstitielle dues au rabattement de la nappe, a la consolidation ou au fongage des pieux. (3)P_Lorsque le tassement du sol prévu aprés |'installation du pieu est faible, un dimensionnement éco- nomique peut étre obtenu en traitant le tassement du sol en tant qu'action et en effectuant une analyse de ‘interaction. La valeur de calcul du tassement du sol doit étre établie en tenant compte des poids volumi- ques et de la compressibilité des matériaux, conformément au paragraphe 2.4.3. (4) Lors du calcul de l'interaction, il convient de tenir compte du déplacement du pieu par rapport au sol qui se tasse autour, de la résistance au cisaillement du sol le long du fat du pieu, ainsi que du poids du sol et de la charge superficielle prévue autour de chaque pieu qui provoquent le frottement négatif. 7.32.3 Soulévement (1) Lorsque I'on analyse I'effet du soulévement ou des forces orientées vers le haut qui peuvent étre appliquées le long du fat du pieu, le mouvement du terrain doit généralement étre traité comme une action. (2) Le gonflement ou le soulévement du sol peut résulter d'un déchargement, d'une excavation, de action du gel ou du fongage des pieux avoisinants. II peut également étre daa I'augmentation de la teneur en eau du sol résultant de la suppression d'arbres, de l'arrét des pompages dans les nappes aquiféres, de la prévention de I'évaporation (par de nouvelles constructions) et d'accidents. Le soulévement peut se produire pendant la construction, avant le chargement des pieux par l'uvrage, et peut provoquer un soulévement inacceptable ou une rupture de la structure des pieux 7.3.24 Chargement latéral (1)P__ Les mouvements latéraux du terrain exercent un chargement latéral sur les fondations sur pieux. Ce chargement latéral doit étre pris en compte lorsqu'une ou une combinaison des situations suivantes se produit — différentes intensités de surcharge sur l'un ou l'autre cété d'une fondation sur pieux ; — différents niveaux d'excavation sur 'un ou l'autre cété d'une fondation sur pieux ; — une fondation sur pieux située au bord d'un remblai ; — une fondation sur pieux placée dans une pente qui se déforme ; — des pieux inclinés dans un sol qui se tasse ; — des pieux dans une région sismique, (2) _Mconvient normalement d'évaluer le chargement latéral sur les fondations sur pieux en considérant les pieux comme des poutres dans un massif de sol qui se déforme. Lorsque la déformation horizontale des couches supérieures de sols mous est importante et que les pieux sont trés espacés, le chargement latéral résultant dépend des résistances au cisaillement des couches de sols mous. TOUS DROITS RESERVES - COPYRIGHT AFNOR -1999 Page 60 ENV 1997-1:1994 7.4 Méthodes de calcul et considérations relatives au calcul 7.4.1 Méthodes de calcul (1)P Le calcul doit étre fondé sur I'une des approches suivantes des résultats d'essais de chargement statique, dont I'adéquation a été démontrée pour des situa- tions comparables par des calculs ou une autre méthode ; — des méthodes de calcul empiriques ou analytiques dont la validité a été démontrée par des essais, de chargement statique dans des situations comparables ; — des résultats d'essais de chargement dynamique dont la validité a été démontrée par des essais de chargement statique dans des situations comparables. (1bis]DAN application du Fascicule 62 — Titre V ou de la P11-212 (DTU 13-2) est réputée conforme aux régles de cette section de I'—ENV 1997-1, compte tenu de la remarque du paragraphe 2.4.3( bis)DAN. (2) Mconvient de choisir les valours de calcul des paramétres conformément au paragraphe 3.3, mais les résultats d'essais de chargement peuvent également étre pris en compte lors du choix des valeurs des paramétres. Des essais de chargement statique peuvent étre réalisés sur des pieux d'essai qui sont installés dans ce seul but avant le calcul définitif ou sur des pieux faisant partie de la fondation. llest parfois acceptable d'utiliser le comportement observé d'une fondation sur pieu comparable existante au lieu d'essais de chargement, & condition que cette approche soit justifiée par les résultats des recon- naissances du site et des essais effectués sur le terrain. Les fondations sur pieux pour les ouvrages classés dans la catégorie géotechnique 1 peuvent étre calcu- Iées a partir d'expériences comparables, sans confirmation par des essais de chargement ot par des cal- culs, pourvu que le type de pieu et les conditions de terrain restent dans le domaine du connu, que les conditions de terrain soient vérifiées et que I'installation des pieux soit surveillée conformément aux prin- cipes de la section 4 7.4.2 Considérations relatives au calcul ()P_ Le comportement des pieux isolés et des groupes de pieux ainsi que la raideur et la résistance de Vouvrage reliant les pieux doivent &tre pris en compte. (2)P_Lors du choix des méthodes de calcul et des valours des parametres et lors de l'utilisation des résul- tats d'essais de chargement, la durée et la variation du chargement au cours du temps doivent étre prises en compte. (3)P Les applications et suppressions de surcharges prévues ultérieurement et les variations éventuelles du régime des eaux souterraines doivent étre pris en compte dans les calculs comme lors de l'utilisation dos résultats d'essais de chargoment. (4)P Le choix du type de pieu, y compris la qualité du matériau du pieu et la méthode d'installation, doit tenir compte des points suivants : — les conditions de terrain sur le site, y compris la présence ou la possibilité d'obstacles dans le sol ; — les contraintes générées dans les pieux au cours de leur installation ; — la possibilité de préserver ou de vérifier I'intégrité du pieu installé ; — l'effet de la méthode et du phasage de I'installation des pieux sur les pieux qui ont déja été installés et sur les ouvrages et équipements avoisinants ; — les tolérances définies pour les pieux installés ; — les effets nuisibles des produits chimiques présents dans le terrain. TOUS DROITS RESERVES - COPYRIGHT AFNOR -1999 Page 61 ENV 1997-1:1994 (5) Lorsque l'on prend en compte les points énumérés ci-dessus, on doit porter attention aux éléments suivants: — l'espacement des pieux dans les groupes de pieux ; — le déplacement ou a vibration des ouvrages voisins du fait de installation du pieu ; — le type de mouton ou de vibreur utilisé ; — les contraintes dynamiques dans le piou au cours du fongage ; — pour les pieux forés oi! un fluide est utilisé dans le forage, la nécessité de maintenir la pression du fluide & un niveau permettant d'assurer que le forage ne s'effondrera pas et qu'il n'y aura pas de rupture hydraulique de sa base ; — le nettoyage de la base et parfois du fat du pieu pour enlever les matériaux remaniés, particuliére- ment en cas d'emploi de bentonite ; — l'instabilité locale du forage pendant le bétonnage du pieu, qui peut créer une inclusion de sol dans le fat du pieu ; — intrusion de sol ou d'eau dans la section des pieux coulés en place ; — la perturbation du béton avant sa prise & cause des écoulements de l'eau souterraine ; — I'effet de la présence autour du pieu de couches de sable non saturé qui extraient l'eau du béton ; — "influence retardatrice des produits chimiques présents dans le terrain ou I'effet du mouvement de eau souterraine sur le béton frais dans les pieux coulés en place qui ne sont pas tubés de fagon per- manente ; — le compactage du sol dé au fongage des pieux qui refoulent le terrain ; — le remaniement du sol da au forage des fits des pieux, dans le cas des pieux forés. 7.5 Essais de chargement de pieux 75.1 Généralités (1)P__ Des essais de chargement de pieux doivent étre réalisés dans les situations suivantes : — lorsqu'on utilise un type de pieu ou une méthode d’installation qui ne sont pas connus par des exp. riences comparables et qui n‘ont pas fait l'objet d'essais dans des conditions comparables de sol et de chargement ; — lorsqu'on utilise un systeme de fongage qui est nouveau pour I'entreprise chargée de I'exécution des travaux ; — lorsque les pieux seront soumis a un chargement pour lequel la théorie et I'expérience ne donnent pas une confiance suffisante dans le dimensionnement effectué. Au cours de l'essai de chargement, II convient alors d'appliquer au pieu un chargement semblable au chargement prévu ; — lorsque les observations effectuées en cours d’installation indiquent un comportement du pieu qui dévie beaucoup et de fagon défavorable du comportement prévu sur la base des reconnaissances du site ou de I'expérience et lorsque les reconnaissances supplémentaires n'expliquent pas les raisons de cet écart. (2) Les essais de chargement de pieux peuvent étre utilisés pour : — évaluer la convenance d'une méthode d'exécution ; — déterminer la réponse au chargement d'un pieu représentatif et du sol avoisinant, tant du point de vue du tassement que de celui de la charge limite ; — vérifier le comportement des pieux individuellement ot permettre un jugement sur l'ensemble de la fondation sur pieux. Lorsque les essais de chargement ne peuvent étre pratiqués, du fait de difficultés liges & la modélisation de la variation de la charge (par exemple, les charges cycliques), il convient d'utiliser des valeurs de calcul tres prudentes des propriétés du matériau TOUS DROITS RESERVES - COPYRIGHT AFNOR -1999 Page 62 ENV 1997-1:1994 (3)PLorsqu'un seul essai de chargement de pieu est réalisé, il doit normalement étre situé a l'endroit od ron estime que les conditions de terrain seront les plus défavorables. Lorsque cela n'est pas possible, on doit en tenir compte lors de l'estimation de la valeur caractéristique de la capacité portante. Lorsque des essais de chargement sont réalisés sur deux ou plusiours pieux d'essais, la position des essais, doit étre représentative du site des fondations sur pieux et l'un des pieux d'essai doit étre situé a I'endroit 0 les conditions de sol sont supposées étre les plus défavorables. (4)P__ Entre I'installation du pieu d'essai et le début de I'essai de chargement, un temps approprié doit étre respecté afin de permettre que le résistance nécessaire du matériau du pieu soit atteinte et que les pres- sions interstitielles aient retrouvé leurs valeurs initiales. (5) Dans certains cas, il peut étre nécessaire d'enregistrer les pressions interstitielles crées par I'instal- lation du pieu et leur dissipation ultérieure afin de prendre une décision correcte sur le démarrage de essai de chargement. 7.5.2 _Essais de chargement statique 75.2.1 Procédure de chargement (1)P_ La procédure d'essai de chargement du pieu, pour ce qui concerne en particulier le nombre de paliers de chargement, la durée de ces paliers et 'application des cycles de chargement, doit étre telle que des conclusions puissent étre tirées sur le comportement en déformation, le fluage et le déchargement d'une fondation sur pieux a partir des mesures sur le pieu. Pour les pieux d'essai, le chargement doit étre tel que des conclusions puissent également étre tirées sur la charge ultime de rupture. (2) convient de réaliser les essais de chargement statique conformément a la procédure recomman- dée par le sous-comité de la SIMSTF sur les essais en place et en laboratoire, «Essai de chargement axial de pieu. Méthode suggérée, publié dans la revue «Geotechnical Testing Journal» de I'ASTM, juin 1985, pp.79-90. I convient d'étalonner, avant les essais, les instruments utilisés pour déterminer les forces, les contraintes ou les déformations et les déplacements. Il convient de faire coincider la direction des forces de compression ou de traction avec I'axe longitudinal du piew. En général, il convient de mener jusqu'a la rupture les essais de chargement de pieu, destinés au calcul d'une fondation sur pieu en traction. Il convient normalement de ne pas extrapoler la courbe charge-dépla cement des essais de traction, en particulier dans le cas d'un chargement transitoire sévare. 75.22 Pieux d'essai (1)P Le nombre de pieux d’essai nécessaire & la vérification d'un calcul doit étre choisi sur la base des éléments suivants : — les conditions de terrain et leur variabilité sur le site ; — la catégorie géotechnique de l'ouvrage ; — les exemples antérieurs documentés sur le comportement du méme type de pieu dans des cond tions de sol semblables — le nombre total et le type de pieux dans le projet de fondation. {2)P_ Les conditions de terrain sur le site d'essai doivent étre étudiées minutieusement. La profondeur des forages ou des essais en place doit étre suffisante pour que l'on détermine la nature du sol aussi bien autour qu'au-dessous de la pointe du pieu. Elle doit comprendre toutes les couches susceptibles de contribuer de facon significative au comportement en déformation du pieu, au minimum jusqu'a une profondeur de cing fois le diamétre du pieu au-dessous de sa pointe, & moins que l'on ne rencontre le rocher intact ou un sol trés dur a une profondeur plus faible. (3)P__La méthode utilisée pour ‘installation des pieux d'essai doit faire l'objet d'un rapport détaillé con- formément au paragraphe 7.10. TOUS DROITS RESERVES - COPYRIGHT AFNOR -1999 7.5.2.3 Pieux «actifs» (11P_ Le nombre d'essais de chargement effectués sur les pieux de l'ouvrage construit doit étre choisi sur la base des observations faites au cours des travaux d'exécution des pieux. (2) Le choix des pieux «actifs» testés peut étre défini dans les documents du contrat. Ce choix peut dépendre des résultats des enregistrements faits lors de installation du pie. (3)P_ La charge appliquée aux pieux testés dans l'ouvrage doit étre au moins égale a la charge de calcul gouvernant le dimensionnement de la fondation. 7.5.3 Essais de chargement dynamique (1IP Les résultats des essais de chargement dynamique peuvent étre utilisés pour le dimensionnement des pieux pourvu qu'une reconnaissance appropriée du site ait été effectuée et que la méthode ait été éta- lonnée par rapport a des essais de chargement statique sur le méme type de pieu, de longueur et section semblables, et dans des conditions de terrain comparables. (2)P_ Les résultats d'essai dynamique doivent toujours étre comparés les uns aux autres. (3) Les essais de chargement dynamique peuvent étre utilisés comme indicateur de I'homogéngité des pieux et pour détecter les pieux faibles. 7.5.4 Rapport d (1)P_ Un rapport sur l'ensomble des essais de chargement doit étre établi. Selon le cas, ce rapport doit comprendre les informations suivantes : sssai de chargement — la description du site ; — les conditions de terrain avec des renvois aux reconnaissances géotechniques effectuée: — Ie type de pieu ; — la description des appareils de chargement et de mesure et du dispositif de réaction ; — les rapports d'étalonnage des cellules de mesure des charges, des vérins ot des jauges ; — Ie relevé de I'installation des pieux d'essai ; — les relevés photographiques du pieu et du site d'essai ; — les résultats d'essai sous forme numérique ; liquée lorsqu'une procé — les diagrammes de tassement au cours du temps pour chaque charge apy dure de chargement par paliers est utilisée ; — le comportement mesuré en termes de charge et de tassement ; — [a justification des raisons de toute dérogation aux recommandations ci-dessus. 7.6 Pieux en compres: 7.6.1 Calcul a l'état limite ()P Le calcul doit démontrer que les types d’états limites suivants sont suffisamment improbables : — états limites ultimes d'instabilité d'ensemble ; — états limites ultimes de défaut de capacité portante de la fondation sur pieux ; — états limites ultimes de ruine ou de dommage sévére a l'ouvrage porté par la fondation a cause du déplacement de la fondation sur pieux ; — états limites de service dans l'ouvrage supporté a cause du déplacement des pieux. TOUS DROITS RESERVES - COPYRIGHT AFNOR -1999 Page 64 ENV 1997-1:1994 (2) Ilconvient de verifier la stabilité d'ensemble conformément au paragraphe 7.6.2. Dans le processus de calcul, il convient normalement de tenir compte ensuite de la marge de sécurité par rapport au défaut de capacité portante, qui est 'état dans lequel les pieux s'enfoncent indéfiniment dans le sol avec une aug- mentation négligeable de résistance. Ceci est le sujet du paragraphe 7.6.3. Le tassement des pieux est traité dans le paragraphe 7.6.4. Pour les pieux qui nécessitent de grands tasse- ments avant d'atteindre leur capacité de portance ultime, les états limites ultimes peuvent se produire dans les ouvrages supportés avant la mobilisation complate de la capacité portante dans les pieux. Dans ce cas, il convient également d'appliquer a la courbe charge-tassement complete, ‘approche utilisée dans le para- raphe 7.6.3 pour le choix des valeurs caractéristiques et de calcul, avec les mémes facteurs numériques. 7.6.2 Stabilité d'ensemble (1)P La rupture par instabilité d'ensemble des fondations sur pieux en compression doit étre examinée. (2) _Lorsqu'une instabilité est possible, i! convient de tenir compte des surfaces de rupture qui passent sous les pieux et de celles qui les coupent. (3)P Les articles du paragraphe 6.5.1 sur la stabilité d'ensemble des fondations superficielles s'appliquent également aux fondations sur pieux en compression. 7.6.3 Capacité portante 7.6.3.1 Généralités (1)P_ Pour démontrer que la fondation supportera la charge de calcul avec une sécurité adéquate vis-a-vis d'une rupture par défaut de capacité portante, l'inéquation suivante doit étre satisfaite pour tous les cas, de charge et de combinaisons de charge a l'état limite ultime : FoaSRea ay ou Fog est la charge de compression axiale de calcul a 'état limite ultime ; Reg est la somme de toutes les composantes de la capacité portante de calcul de la fondation sur pieux vis-a-vis des charges axiales, en tenant compte de l'effet de toute charge inclinée ou excentrée. (2) En principe, il convient d’inclure dans F,q le poids propre du pieu et dans R,q la pression verticale des terres au niveau de la base de la fondation. Toutefois, ces deux termes peuvent étre omis s'ils se neu- tralisent approximativement. lls ne peuvent pas étre omis lorsque : — le frottement négatif est important ; — le sol est trés léger ; ou — |e pieu dépasse au-dessus de la surface du sol. (3)P_ Pour les groupes de pieux, deux mécanismes de rupture doivent étre pris en compte — le défaut de capacité portante des pieux pris individuellement ; — le défaut de capacité portante des pieux et du sol contenu entre eux, le tout agissant comme un bloc. La plus faible de ces deux valeurs sera choisie comme capacité portante de calcul. (4) En général, la capacité portante du groupe de pieux agissant comme un bloc peut étre calculée en traitant le bloc comme étant un pieu unique de grand diamatre. Lorsque les pieux sont utilisés pour réduire le tassement d'un radier, leur résistance correspondant a la charge de fluage peut étre utilisée pour I'ana- lyse des états limites de service de l'ouvrage. (5)P_ L'évaluation de la capacité portante ultime des pieux, pris individuellement, doit tenir compte de effet défavorable éventuel des pieux voisins. (6)P_Lorsque la couche portant les pieux se trouve au-dessus d'une couche de sol plus faible, l'effet de la couche faible sur la capacité portante de la fondation doit étre pris en compte. (7)P Lors de la détermination de ta capacité portante de calcul d'un groupe de pieux, la nature de Vouvrage reliant les pieux du groupe doit étre considérée. TOUS DROITS RESERVES - COPYRIGHT AFNOR -1999 Page 65 ENV 1997-1:1994 (8) _Lorsque les pieux supportent un ouvrage flexible, il convient d'admettre que la capacité portante du pieu le plus faible gouverne l'occurrence d'un état limite Lorsque les pieux supportent un ouvrage raide, on peut utiliser l'aptitude de l'ouvrage a répartir la charge entre les pieux. Un état limite se produira seulement si un nombre important de pieux se rompent tous ensemble ; par conséquent, il n'est pas nécessaire de considérer un mode de rupture impliquant seule- ‘ment un pieu. convient d’attacher une importance particuliére a la rupture éventuelle des pieux du bord du groupe sous les charges inclinées ou excentrées provenant de l'ouvrage porté par la fondation. 7.6.3.2 Capacité portante ultime déduite d'essais de chargement de pieux (1)P La fagon dont les essais de chargement sont réalisés doit étre conforme au paragraphe 7.5 et doit étre spécifiée dans le rapport de dimensionnement géotechnique. (2)P Les pieux d'essai a tester doivent étre exécutés de la méme facon que les pieux de la fondation et doivent étre fondés dans la méme couche de sol. (3) Sile diamatre du pieu d'essai différe de celui des pieux de la fondation, il convient de tenir compte de la différence éventuelle entre le comportement de pieux de diamétres différents lors de I'évaluation de la capacité portante a retenir pour le calcul. Dans le cas d'un pieu de trés grand diamatre, il est pratiquement impossible de réaliser un essai de char- gement sur un pieu d'essai de dimension réelle. Des essais de chargement sur des pieux de plus petit dia- metre peuvent étre acceptés, pourvu que — le rapport entre le diamétre du pieu d'essai et le diamétre du pieu réel ne soit pas inférieur a 0,5 ; — les pieux d'essai de plus petit diametre soient fabriqués et installés de la méme fagon que les pieux utilisés dans la fondation ; — le pieu d'essai soit instrumenté de telle sorte que les résistances de la pointe et du fat puissent étre établies séparément a partir des mesures. Ii convient d'utiliser prudemment cette approche dans le cas des pieux battus ouverts @ cause de Vinfluence du diamétre sur la mobilisation de la capacité portante du bouchon de sol qui se trouve a I'inté- rieur du pieu. (4)P_ Dans le cas d'une fondation sur pieux sourise a des frottements négatifs, la résistance du pieu a la rupture, ou pour un déplacement correspondant au critére de vérification a I’état limite ultime, déduite des résultats d'essais de chargement, doit étre corrigée. II doit étre enlevé des forces mesurées en téte de piew la valeur mesurée ou la valeur calculée la plus défavorable de la force due au frottement positif dans la couche compressible. (5) Au cours de I'essai de chargement, un frottement superficiel positif se développera sur la longueur totale du pieu et il convient den tenir compte conformément au 7.3.2.2. Il convient d'appliquer au pieu d'essai une charge maximale au moins égale a la somme de la charge externe de calcul plus le double du frottement négatif. (6) Lorsque l'on déduit Ia valeur caractéristique de la capacité portante ultime Roy des valeurs Rem Mesu- rées dans un ou plusieurs essais de chargement sur pieu, on doit tenir compte de la variabilité du sol et de la variabilité de l'effet de I'installation du pieu. Au minimum, les deux conditions (a) et (b) du tableau 7.1 doivent &tre satisfaites en utilisant 'équation R ck = Rem/S (7.2) Tableau 7.1 : Facteurs & pour le calcul de Rey [7 Newatve Pesan de charger 7 2 [2 | a) Facteur aurla moyenne de Ron tat | _tasr | tal [DiFactour§ sur la plus petite valeur de Rom TsI 1,251 oar [ (6bis)DAN Les valeurs des coefficients du tableau 7.1 sont applicables en France. TOUS DROITS RESERVES - COPYRIGHT AFNOR -1999 Page 66 ENV 1997-1:1994 (7) Il convient de distinguer les composantes systématiques et aléatoires des variations du sol lors de Vinterprétation des essais de chargement du pieu On peut tenir compte des composantes systématiques de la variabilité du so! en considérant différentes zones de conditions homogénes ou une évolution des conditions de sol en fonction de la position dans le site. II convient de contréler les relevés de I'installation des pieux d’essai et de tenir compte de tout écart, par rapport aux conditions normales d'exécution. Il convient de traiter de telles variations en partie par un choix correct des pieux d'essai (8) Afin d'établir la valeur de la capacité portante ultime, il convient de diviser la valeur caractéristique R,,, en la somme de la résistance de la pointe du pieu, Roy. et de la résistance du fat du pieu, Ry,.de telle sorte que Rex = Rok + Rex (7.3) ck (9) Le rapport de ces deux composantes peut étre déduit des résultats de I'essai de chargement, par exemple lorsqu’elles ont été mesurées ou estimées en utilisant les méthodes du paragraphe 7. (10}P La capacité portante de calcul, Reg doit étre déduite de 'expression suivante, ot, et sont pris dans le tableau 7.2: Rea = Pox/Yo + Rat/ts 7) Tableau 7.2: Valeurs de iy Yeet tt Facteurs Yb % tt Fieux fongés nal na Tal eux forés Tal Tal 151 Pieux CFA (iaribre continue) | 1481 | 113) tal (10bis)DAN Les valeurs des coefficients du tableau 7.2 sont applicables en France. 11) Normalement, I'essai de chargement de pieu donne seulement des relations entre la charge et le tassement ou entre le temps et le tassement sans distinguer entre la résistance de la pointe et la résistance latérale. Par conséquent, il est souvent impossible de distinguer entre les coefficients partiels pour I'évaluation de la valeur de calcul de la résistance de la pointe et de la résistance du fat. Au lieu d'un coefficient partiel sur la valeur caractéristique de la résistance ultime du pieu, Ry peut étre pris égal aux valeurs , données dans le tableau 7.2. 7. .3 Capacité portante ultime d'aprés les résultats des essais exécutés sur le sol (1)P La capacité portante de calcul, Reg, d'un pieu doit étre établie a partir de la relation Rog = Pat Rag 75) ou: Ryg est la résistance de calcul en pointe ; R,g est la résistance de calcul sur la surface latérale du fat. (2)P Rug et Reg doivent étre déduits des expressions : Rog = Rok/Yo et Reg = Rare (7.6) TOUS DROITS RESERVES - COPYRIGHT AFNOR -1999 Page 67 ENV 1997-1:1994 avec : et 7) ot les symboles suivants sont utilisés : Ryxet Ry, valeurs caractéristiques des résistances de la pointe et du fat; Ay aire nominale de la section plane de la base du pieu ; Ag aire nominale de la surface du pieu dans la couche de sol «in ; bx valeur caractéristique de la résistance par unité de surface de la base du pieu ; sie valeur caractéristique de la résistance par unité de surface du fat du pieu dans la couche «in, (B)P_ Les valeurs de 7p ot ys doivent étre prises dans le tableau 7.2. (4)P__ Les valeurs caractéristiques de dyy et dei, doivent étre déduites au moyen de régles de calcul fondées sur des corrélations établies entre les résultats d'essais de chargement statique et les résultats d'essais in situ, ou en laboratoire, sur le terrain. Ces ragles de calcul doivent étre congues de telle sorte que les capa cités portantes ultimes obtenues en utilisant les valeurs caractéristiques dp, €t dgik Ne dépassent pas les capacités portantes ultimes mesurées, utilisées pour établir les corrélations. divisées par [1,5], en moyenne. (4bis)DAN Le coefficient 1,5 est applicable en France. (5)P__Les ragies de calcul doivent étre établies & partir d'expériences comparables, telles qu’elles sont dé nies au paragraphe 1.5.2. (6) _ Lors de |'évaluation de la validité d'une ragle de calcul, il convient de tenir compte des points sui- vants — le type de sol, y compris sa courbe granulométrique, sa minéralogie, son angularité, sa densité, sa préconsolidation, sa compressibilité et sa perméabilité ; — installation du pieu, y compris la méthode de forage ou de foncage (ou toute autre méthode d'ins- tallation), la longueur, le diametre et le matériau ; — la méthode d'essai utilisée pour déterminer les propriétés du terrain. (7)P_ La résistance d'une zone de sol située au-dessus et au-dessous de la base du pieu doit étre prise en compte lors du calcul de la résistance de la pointe d'un pieu, (8) La zone de sol qui influence la résistance en pointe s'étend sur plusieurs fois le diametre au-dessus et au-dessous de la pointe du pieu. Dans le calcul, il convient de tenir compte des sols plus faibles présents dans cette zone qui ont une influence relativement grande sur la résistance en pointe. Si une couche de sol peu résistante est présente a une profondeur inférieure a 4 fois le diamétre de la base au-dessous de la base du pieu, il convient de prendre en compte un mécanisme de rupture par poingon- nement. (9)P_ Pour les pieux tubulaires ou carrés foncés ouverts ayant des ouvertures de plus de 500 mm dans chaque direction, sans dispositions particuliéres pour initier la formation d'un bouchon, il convient de limi- ter la résistance de pointe a la plus faible des valeurs de — la résistance au cisaillement entre le bouchon de sol et la face intérioure du fat du pieu ; — la résistance de pointe calculée en utilisant I'aire de la section transversale de la base du pieu. (10)P Lorsque l'on installe des pioux ayant des bases élargies, effet défavorable éventuel de I’élargisse- ment sur la résistance de la base et du fat du pieu doit étre pris en compte. TOUS DROITS RESERVES - COPYRIGHT AFNOR -1999 Page 68 ENV 1997-1:1994 7.6.3.4 Capacité portante ultime déduite des formules de battage de pieu (1)P Si 'on utilise les formules de battage pour évaluer la capacité portante ultime des pieux isolés en compression dans la fondation, la validité des formules doit avoir été démontrée par un exemple antérieur de bon comportement de pieux ainsi calculés ou par des essais de chargement statique sur des pieux de méme type, de longueur et de section similaires, et dans des conditions de terrain similaires. (2)P_ Les formules de battage de pieu doivent étre utilisées seulement lorsque la stratification du terrain est connue. (3) _Lors du calcul, le nombre de pieux qui seront rebattus doit étre spécifié. Si le rebattage donne des résultats plus faibles, ceux-ci doivent étre utilisés pour I'évaluation de la capacité portante ultime. Si le rebattage donne des résultats plus élevés, coux-ci peuvent étre pris en compte. (4) IIconvient en général d'effectuer un rebattage dans les sols limoneux, a moins que des expériences locales comparables n'aient montré que cela n'est pas nécessaire. 7.6.3.5 Capacité portante ultime déduite des essais de propagation des ondes (1)P_Lorsque l'on utilise I'analyse de la propagation d'ondes dans le pieu pour évaluer la capacité por- tante des pieux isolés en compression, la validité de l'analyse doit avoir été démontrée par la prouve anté- rigure du bon comportement ou par des essais de chargement statique sur des pieux de méme type, de longueur et de section similaires et dans des conditions de terrain semblables. Le niveau d'énergie d'exci tation au cours de I'essai dynamique doit étre assez élevé pour permettre une interprétation appropriée de la capacité portante du pieu & un niveau de déformation assez élevé. (2)P_ Les parametres introduits dans I'analyse de la propagation des ondes peuvent faire l'objet de modi- fications si l'on exécute des essais dynamiques sur des pieux d’essai (3) L'essai de pieu dynamique peut apporter une meilloure compréhension du comportement réel du mouton et des paramétres dynamiques du terrain. (4)P__ L'analyse de la propagation des ondes dans les pioux doit étre normalement utilisée seulement lors- que la stratification du sol a été déterminée par des forages et des essais in situ, 7.6.4 Tassement des fondations sur pioux (1)P Les tassements dans les conditions d’états limites de service ot ultimes doivent étre évalués et com- parés aux valeurs limites correspondantes des mouvements données au paragraphe 2.4.6. {2)P_ Dans les cas ou des états limites ultimes peuvent se produire dans les structures portées par les pieux avant la mobilisation complete de la capacité portante ultime des pieux, les procédures du paragra- phe 7.6.3 pour ia détermination des valeurs caractéristiques et de calcul doivent également étre appliquées a la totalité de la courbe charge-tassement, avec les mémes coefficients numériques et le méme traitement. du frottement négatif. (3)P_L’évaluation des tassements doit comprendre les composantes suivante: — Ie tassement de chaque pieu, considéré comme isolé ; — le tassement complémentaire da a l'effet de groupe. L'analyse du tassement doit comprendre une estimation des tassements différentiels qui pourraient se produire. 7.7 Pieux en traction TIA Génér (1)P Le calcul des pieux en traction doit étre compatible avec les régles de calcul données au Paragraphe 7.6, lorsqu’elles s'appliquent. Les ragles spécifiques de calcul pour les fondations dont certains pieux sont en traction sont présentées dans cette section. TOUS DROITS RESERVES - COPYRIGHT AFNOR -1999 Page 69, ENV 1997-1:1994 11.21 Généralités (1)P_ Afin de démontrer que la fondation supportera la charge de calcul avec une sécurité suffisante vis- a-vis de la rupture par traction, I'inéquation suivante doit étre satisfaite pour tous les cas de charge ou de combinaisons de charge a l'état limite ultime Fras Peg (78) ou Fig est la valeur de calcul de la charge axiale de traction a l'état limite ultime ; Rig est la valeur de calcul de la résistance a la traction de la fondation sur pieu a l'état limite ultime. (2) Pour les pieux en traction, deux mécanismes de rupture doivent étre pris en compte — arrachement des pieux par rapport au massif de terrain ; — soulevement d'un bloc de terrain contenant les pieux. (3) Pour les pieux isolés en traction ou les groupes de pieux en traction, ta rupture peut se produire par arrachement d'un cone de sol, en particulier dans le cas des pieux a base élargie ou ancrés dans le rocher. (4)P_Afin de démontrer qu'il existe une sécurité suffisante vis-a-vis de la rupture des pieux en traction par soulevement du bloc de sol contenant les pieux, telle qu'elle est illustrée sur la figure 7.1, linéquation s vante doit étre satisfaite pour tous les cas de charge ou de combinaisons de charge a l'état limite ultime FrgSWg—(Uzg-Ura)*Fa (79) Les symboles suivants sont utilisés dans I'inéquation précédente Fig est la valeur de calcul de la force de traction agissant sur le groupe de pieux ; Wg_ est la valeur de calcul du poids du bloc de sol {y compris I'eau) et des pieux ; Fy est la valeur de calcul de la résistance au cisaillement a la limite du bloc de sol ; Uyg_ est la valeur de calcul de la force dirigée vers le bas due a la pression de l'eau en téte de la fondation sur pieux ; Ung est la valeur de calcul de la force dirigée vers le haut due a la pression de l'eau a la base du bloc de sol Surface eu terrain Yow Fe Figure 7.1: Rupture par soulévement d’un groupe de pieux en traction TOUS DROITS RESERVES - COPYRIGHT AFNOR -1999 Page 70 ENV 1997-1:1994 (5) Normalement, 'effet de bloc gouvernera la valeur de calcul de la résistance a la traction lorsque la distance entre les pieux est égale ou inférieure a la racine carrée du produit de la longueur du pieu par son diametre. (6)P _L'effet de groupe, qui peut réduire les contraintes verticales effectives dans le sol et par conséquent la résistance par frottement sur le fit de chaque pieu dans le groupe, doit étre pris en compte lors de I'éva- luation de la résistance a la traction d'un groupe de pioux. (7)P_ Vletfet défavorable sévare des chargements cycliques et des inversions de charge sur la résistance 4 la traction doit étre pris en compte. (8) li convient d'utiliser les expériences comparables fournies par les essais de chargement pour appré- cier cet effet. 7.1.2.2 Résistance ultime a la traction déduite d'essais de chargement de pieux (1)P_ Les essais de chargement de pieux destinés & déterminer la résistance ultime & la traction R, d'un pieu isolé doivent étre réalisés conformément au paragraphe 7.5 et en tenant compte du paragraphe 7.6.3.2 (2)P Lors de la détermination de la valeur caractéristique de la résistance ultime & la traction Ry, 2 partir des valeurs R,, mesurées, dans un ou plusieurs essais de chargement de pieux, on doit tenir compte de la variabilité du terrain et de la variabilité de l'effet de installation du pieu. Au minimum, les deux condi- tions (a) et (b) du tableau 7.3 doivent étre satisfaites en utilisant I'équation Rag = Bim /E (7.10) Tableau 7.3 : Coefficients pour calculer Ry ‘Nombre d'essais de chargement 7 2 32 [a1 Coefficient € applicable & Ry, moyen ter | 38 | nai | by Coefficient applicable & Ry minimum | (1s) | (128) _| (a) [ 20i0aN Les valeurs des coefficients du tableau 7.3 sont applicables en France. (3) _Normalement, lorsque des pieux doivent tre chargés en traction, il convient de réaliser des essais sur plus d'un pieu. Dans le cas d'un grand nombre de pieux en traction, au moins 2 % des pieux doivent faire l'objet d'essais. Ul convient de vérifier les rolevés do linstallation du (des) piou(x) d'essai ot de tenir compte de tout écart par rapport aux conditions normales d'exécution des travaux lors de linterprétation des résultats des essais de chargement de pieux. (4)P_ La valeur de calcul de la résistance & la traction, Rg doit étre déduite de l'expre: Reg = Rat (2.11) ou Ym = [1,6] (4bis)DAN La valeur, Ym 6, est applicable en France. {5)P_ Pour les groupes de pieux, I'effet de l'interaction doit étre pris en compte lorsque l'on déduit la résis- tance a la traction des résultats des essais de chargement effectués sur des pieux isolés. TOUS DROITS RESERVES - COPYRIGHT AFNOR -1999 Page 71 ENV 1997-1:1994 7 3 Résistance ultime a la traction déduite des résultats d'essais sur le so! (1)P Les méthodes de calcul fondées sur les résultats d’essais sur le sol doivent étre utilisées seulement lorsqu’elles ont été confirmées par des essais de chargement sur des pieux de méme type, de longueur et de section similaires et dans des conditions de sol comparables. (2)P_La valeur de calcul de la résistance & la traction d'un pieu en traction isolé ou d'un groupe de pieux en traction déduite des paramétres de résistance du sol doit étre évaluée en tenant compte de la résistance au cisaillement entre le pieu et le sol dans les couches qui contribuent a la résistance a la traction du pieu. (3) L’Annexe F donne un exemple de modale de calcul pour la résistance a la traction de pieux isolés ou de groupes de pieux. 7.7.3 Déplacement vertical (1)P Les déplacements verticaux dans les conditions des états limites de service doivent étre estimés et comparés aux valeurs limites correspondantes pour le mouvement. (2) Lors de cette analyse, il convient de suivre les principes généraux du paragraphe 7.6.4. En général, la verification vis-a-vis de la résistance ultime & la traction assure que les déplacements verticaux ne pro voqueront pas de dommages a l'ouvrage et qu'un état limite de service ne sera pas atteint. Toutefois, dans certaines situations, des critéres tres séveres peuvent étre donnés pour l'état limite de service et une véri- fication séparée des déplacements peut étre nécessaire, 7.8 Pieux chargés latéralement 7.81 Généralités (1)P_Le calcul des pieux soumis & un chargement latéral doit étre cohérent avec les régles de calcul don- nées au paragraphe 7.6, lorsqu'elles s'appliquent. Les régles spécifiques de calcul pour les fondations comportant des pieux chargés latéralement sont présentées dans cette section, 7.8.2 Résistance ultime aux charges latérales 7821 Gon (UP Afin de démontrer qu'un pieu supportera la charge latérale de calcul avec une sécurité adéquate vis- a-vis de la rupture, l'inéquation suivante doit étre satisfaite pour tous les cas de charge et de combinaisons de charges a I’état limite ultime Fea SR, (7.12) ‘td Reed ou Fy 9st la valeur de calcul de la charge latérale a |'état ultime ; Rig est la valeur de calcul de la résistance aux charges latérales a l'état limite ul de I'effet de toutes les charges axiales de compression ou de traction. 1e, en tenant compte (2) I convient de tenir compte de I'un des mécanismos de rupture suivants — pour les pieux courts, la rotation ou la translation comme un corps rigide ; — pour les pieux longs élancés, la rupture par flexion du pieu accompagnée par une plastification locale et un déplacement du sol au voisinage de la téte du pie, (3)P_ L'etfet de groupe doit étre pris en compte lors de I'estimation de la résistance des pieux chargés latéralement. (4) Une charge latérale appliquée a un groupe de pieux peut créer une combinaison de charges axiales de compression et de traction et de charges latérales sur les pieux pris individuellement. TOUS DROITS RESERVES - COPYRIGHT AFNOR -1999 Page 72 ENV 1997-1:1994 7.8.22 Résistance ultime aux charges latérales déduite d'essais de chargement de pieux (1)P Les essais de déplacement horizontal de la téte des pieux doivent étre réalisés conformément au paragraphe 7.5 et en tenant compte du paragraphe 7.6.3.2, quand ils s'appliquent. (2) Contrairement a la procédure d'essai de chargement décrite dans le paragraphe 7.5, il n'est norma- lement pas nécessaire de continuer les essais jusqu’’ I’état de rupture sur des pieux chargés latéralement. I convient de simuler le chargement de calcul du pieu en termes d'intensité et de niveau d'application de la charge d'essai. (3)P On doit tenir compte de la variabilité du terrain, en particulier sur les quelques metres de la partie supérieure du pieu, lors du choix du nombre de pieux d'essai et lors de la détermination de la valeur de calcul de la résistance latérale & partir des résultats de l'essai de chargement. (4) Il convient de controler les données concernant I'installation du(des) pieu(x) d'essai et de tenir compte de tout écart par rapport aux conditions normales d'exécution des travaux lors de l'interprétation des résultats d'essai de chargement des pieux. Pour les groupes de pieux, il convient de tenir compte de V'effet de Ninteraction et de la fixation en téte lors de la détermination de la résistance latérale & partir des résultats dos essais de chargement exécutés sur des pieux d'essai isolés, 7.8.23 Résistance ultime aux charges latérales déduite des résultats d'essais sur le sol et des paramétres de résistance du pieu (1)P La résistance latérale d'un pieu ou d'un groupe de pieux doit étre calculée en utilisant un ensemble compatible de forces axiales, de moments fléchissants, de forces de cisaillement, de réactions et de dépla- cements du terrain. (2)P_ L'analyse d'un pieu chargé latéralement doit prendre en compte I'éventualité d'une rupture de la structure du piew dans le terrain, dans la zone située au-dessous de la surface du terrain, conformément au paragraphe 7.9. (3) Le calcul de la résistance aux charges latérales d'un pieu élancé peut étre effectué en utilisant le modile de calcul d'une poutre chargée a son extrémité et s'appuyant sur un milieu déformable caractérisé par un coefficient de réaction horizontal. (4)P__Le degré de liberté de la rotation des pieux a leur liaison avec la structure doit étre pris en compte lors de I'estimation de la résistance latérale des pieux. Déplacement latéral (1)P_ L'estimation du déplacement latéral en téte d'une fondation sur pieux doit tenir compte de — la raideur du terrain et sa variation avec le niveau de contrainte ; — Ia rigidité en flexion des pieux pris individuellement ; — le moment d'encastrement des pieux & la jonction avec la structure ; — "effet de groupe ; — l'effet des inversions de charge ou d'un chargement eyclique. 7.9 Calcul de la structure des pieux (1)P Les pieux doivent étre vérifiés vis- paragraphe 2.4. is de la rupture de leur structure conformément au (2)P_ La structure des pieux doit étre congue pour s'adapter a toutes les situations auxquelles les pieux peuvent étre soumis, aussi bien au cours de I'exécution des travaux, y compris le transport et le fongage, selon le cas, qu'en service. Les pieux soumis a des charges de traction doivent étre congus pour supporter la totalité de la force de traction sur toute leur longueur, si nécessaire. (3)P_Le calcul de la structure du pieu doit tenir compte des tolérances de construction telles qu'elles sont jes pour le type de pieu, les composantes des actions et le comportement de la fondation. TOUS DROITS RESERVES - COPYRIGHT AFNOR -1999

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