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3d LA 2 yey Dr LAGAN.~ Aujouzdthui, vous allez entenére une cocnunie tion de Jacques-Alain WILLER. Ceci - dont je Yous avertissai la domidre fois, pout~Gtre un peu tdrd , ume pertia de Ltassecblde s'étant déjk dispersée au coment of j'on faisnis Lfannonce ~, car je désire aue reste fondé ce nom curieux de" sécinaire " , attaché & con anseignecent dopuis Ste— Anna, oh il ge tint perdant dix ams, vous le save. Pour no parler que des deux arnées qui ont pricddd " fei ", certains dtontre vous ntignorent pas - & leur grand ddsa que j'ai voulu que ce sécinaire se tint de fon effactiva, croyant que cette effectivité devait Stro lige & une cortaiz réduction de cette audience si nonbreuse et si sycpathique que vous ce donnez par votre assiduitd et attention. Eh, son Dieu, tant d'assiduité et dtattontion méritent dion des Sgards, lesquols a'ont rendu bien difficile ce que la réduction do laudience ndcsssitait de triage. Do soz qutau total votre noubre plus réduit ne L'était-pas tellecen! quo,du point de vue de 1a quantitd.— qui joue un réte si faportant dans la ecnmunication -,los choses oussent & propri sent parler changé d'échello. Aussi laisserai-je en suspens, cette mnée, la solution de ce difficile problics. Jusquta nouvel ordre ct sang mty engager aucunerent, je ne ferde aucun de ces aercredis, qutils solent tercinaux,seni- terninaux ou autres ... Je désirerais soulezent que ft saiztenu au coins co roa de " sérinaire "sous ua code plw zargué que uous le vfces & Ste-Anne, 0%, jusquo dons les toutes dernitres années, il y eut cos réunions au cours des= quelles je déléguai, 1a parole & tel ou tel de ceux qui mg suivaient alors. : Méenzoins, qelque anbiguité desoure, out suspend cette appellation da" sécinatire" entre l'usage propre d'une caté— Ah gorio ~ ur endroit o% quelcze chose_doit s!dchangor, la diss4riration d'ure doctrine se canifoster encre tell etost-2-dire en vole de véhiculation ~ et ja ne sais que autre usage, non point du mon yropre ~ car toute dis- cussion du nom propre vourrait stangarer lk-dessus - aad disons dtume nocination par excellence, laquelle norinat . Par excellence deviondrait use nomination par ironic. Das lows, pour bien aarquor que ce ntest ms Itétat de choses oh jtsntends que so stabilise l'usage de cette appellation, vais verrez périodiquocent interreniz um coxtain noxbra de personnes qui s'y contreront disposdes. Assurécent, Jacques-Alain IM.LER, pour en inaugure~ la suite, @ quelque titre, cette année : 11 vous a fourni, dans om livre, cet Index reismné des concepts, qui, dte prés ca que jtonterds, est fort bienveau pourbetucoun, qui trouvent grad avantage 4 ce £1 dtAriane qui leur permet de so prozener &@ travers une succazsion dtarticles oN tella notion, tel " concept ™ ( cosce le terze est. enployé plus judicieusement ) , se retrouve A des étares divers. Tout petit détail : je siynale, pour répondre & une question qui ata été posée, que, dans ect index, les ohiffres iteliques carqueat lo3 passages essentiels’ les chiffras droits, ou " rorains ", carquart des passates of Ie concopt est intéressé " pus’en passant ". [1 atrive quth In page qui vous est désicz4a, ce qui est réidzd & un sige tient “oi uno" indication dans une Ligao. CMest, di Ie soin avec lequel ca petit appareil, si utilisable, est coustruit. A On ctanzonce que le livre est en " franglais ". Je ne répudie pas le " out of print ", qui veut dre épuisé. Unis. ™ out of print "... on se decande ca gui lui est arrivé t ( rires ) I'espire que cet épuisecent ne durers pas trop longtemps. +++ Glest ce qui stapzelle un-suce’s, sais un suecis €e vonte. Ro prijurcons pas de l'mtze sucets, dont {1 resto tout A attendro et qui laisse ouverte 1a question On a pu recarquoz que ce livre, je ne ce suis gudre pressé de le mettre en circulation ~ Si jtei tent tared Ble fairc, on peut se poser cette question :"~ Pourquot maintenant ? Quton attend-i1? " 2 “f(s Ti est clair que la réponse :"= Que ga vous serve | ® ob utdtait pas moins valable 11 y a une année ou deux at “: mcg bion avant. La question ntast done pas sicple; olle " intéresse tout ce qu'il en est do tes rapports avec ca qui joue 18 fonction da base, & savoir ln psychanalyse sous forze inearnéo, vide dirions-nous, autzoaent dit assujettic par les psychanslystes atnes. : 1 Plusiewrs élécents mtont paru cotiver que ce que jtes= sayais de construire ristat dans un chaup réscrvé permet tent le sélection - qui s'est fate - de coux qui vardmics : : bien se éécider A reconnattre les conséqueuces qutiapli F ‘tude do FREUD dans leur pratique. Finalseont, les choses ne se passent jaaais tout & fait do la fagon exlculée, en cos difficiles eatidzes; of 4 "+ la xéaistanee n'est pas localisée & co qu'il faut déstmoes, au sens étroit do ce texze ":" praxis analytique "; elle a une autre forme, oh le contexte social n'est point sans 7 portée. + Ce qui se rend délicat de eten expliquor devant une aussi yasto audience. C fost bien pourquoi, en tout ca qui concerne les " relations extérieures de con enseigecent " (: je i ntenvisage pas autrenont ce qui pout se canifoster de droukoha et de reme-adnage autour de terces auxquels je he je no yois pas d'un tris bon ocil associé ; ai * structuralisco ", qui pour L'instant binds certcine vogue }, je no ce sens nulleci & co que j'y sois forcé par quelque incidence de co tappelais tout & l'heure "Je suce’s du livre ", & con sux un teaps cesuré. Vous voyez ou sentez, par votre ox- périence da ces dersiéras années, quo je n'ai prs de ter A perdre si je voux ézoncar devant yous les choses, eu niveau de la construction quo j'inaugurais dans son sty! par con dernier aérinoire, et le pomt ok j'ai ontoxdy Stabliz Ltacoree de cette logique que jtai & développer devant vous cette année. Corre Le livre existe,avea los promiers couvencnts qutil entrafne, lasquols soront suivis d'autres ; que Tes deux ou trois points que je viens de faire suzgiz en tant que princinaux, cais il y en a dfautres, risque de vester en suspozs, je crois devoir yas avertir que yous en trouverez l'oxplication, au moins suffismte - telle qutd le vous percette dé mépondre ou coins ea part + aux questions qui pour yous resteraient en suspons ~ de: deux interviowes qui paraftront cette secaine, si con information est bonne,dans ces endroits qui ntont riox dtune foire : "Le Pigaro Littéraixe " et “Les Lettres Prangaises " ( rirea ). Yous en saurez pout-8tre, alors, un peu plus long. im outre, ne pouvant c!expSchex, chact fois que j'ai un de ces modes de rolation extérieure, ¢' notte. un peu de ce qui est en cours, il est possible que vous trouvics per-ci par1& quelque choss se-raypex tant & notre disours de cette année. Itoi quelque sexupilo - jo le disais 1a dernibre fois = & vous parler de la répétition du trait uatre conte stinstituant, fondanenalecont, de cotte répHtitia dont om peut dire qufelle m'arrive qufune seule fois, qui signifie qu'elle a:t double, sans quoi {1 nty aumit pas de répétiti. Co qui dtenblée, pour quiconque yout un peu sty arrater, instaure dans son foadenent 1s plus vadical la division du sujet. -eoupris ces petites 4 Ht Si j'énoxgais cette notion devant vous, la demibre Presque en passant, alors qu'i ce conarés de Job ins, au rots d'octobre, je la cfchais poncat envirm trois quarts dtheuze , cast pout-@tre que je vous fais plus grand erddit qu'B mes auditeurs dtalors, certains éekos regus depuis alayant coutré que l'oroille structuraliste, quels qu'en soit los tenants, est capable de se contrer un peu dure de la feville t Dans des exdroits plug inattendug encore, vous pourrer trouver peut-Stre, sur ces différents thices, jusques et 7 tions-anorces ,Jacais trop t8t rors: sur certains thiacs que j’euraf & développer par la suite. Et par execplo sur la fonction du pré-conscient, dat, chose curieuse | or na senble pas tel’ecent s'occupor, depuis um don bout de tecps ( depuis qu'on a@le tout en croyant le Gaintenir distingns ),des fonctions quo FREUD lui réservait. Le " pré-consciont " stent glissé au passage dans un de eae entretiens, je no sais plus lequel, auxquels 11 ecivient Gten ajouter deux autres, inattendus pour vous je penso : ils se tientront A L'ORTF. (petits rives ) bfun, vendredi prochain A 10M5, heure de grande dcoute, of atc assusd ( rives|\) . Je veux diene croive, cais je pense que vous Sezer tous & L'AOpital . Bufin... vous vas arrengeroz corns yous pourrer et jtespire pouvoir carruniquer lo texte, si la Radio veut bien m'an dormer l'autorisaticn. Le deuxitce entretien auza lieu luadi. ( On est pressé, vous le voyez. ) secla prenier, c'est Georges CHAPSONNIEP qui-a bien voulu zten donner la place. Le second, ctest UCYPRIC, grfice & qui vous aurez sans doute quelque close de plus vivart, puisouc ce sera_un dialogue avec la personm la plus qualifsl 9 pour le soutenix, nowudacnt Frangoia WAHL, qui est ici ot qui a biza voulu 3e livrer avec col A cst exercice. - A quelle heure ? deaande-t-on. Dr LACAN. Ga, je ne jure de rien t I] pazaft que ctest & partir de 6h15. On no parle pas.de mon livre, et je ne ia peux pas yous diro & quel rang ceci ayparaStra, entre 6al5 et 7h, chaeve ayant son quart dtheure. 7 ses Quty anteil, chére Irine ? a IPENE.- Est-ce & 6 h du catin 7, : Dz LACAN.- Gtest une heure de grande écouto, on géné: acconpagée de mouveconts de gycnastique 1 ( rizes ) “Nous verrons la suite de tout cela. Avant dé © nner La parole & Jacques~Alain MILLER, Je veux vous faira comnaftre quelque chose de tris acusant qui ata été apporté par un fiddle : la cocunieation dean ‘une yovus spécialiséa, fait état tant des machines IB! que de co qutelies dommont & un niveau expiricental au Uassachussets Institute of Tecmolocy ‘ ¥.1.2., cocts on ¢ cormunéemt ) et nous parle de l'usaza dtung de ces cachiz .« de rang élevé, corce il stm fait cabtenant, ob & Laguol: a été dnd, coxtainozent pas pour rien, le nou d*Elisa “ Celle stappelie tout eau coins Zlisn pour ltusage qufon er fait et que Jo vais vous dire ). Elise, dans uno pitce bien conme : Pyrralion, est I: +, personne A gui l'on apprend Le bem parler, dors qu'elle est uxe petite vendeuse de baquets de fleurs, dens les nm les plus " courantées " de Londres , et qu'il stagit de la dresser & pouvoir s'expriner dans la seilleure sgeiétd dl Sans que l'om puissa recarquer qutelle nen fait point partie. Quelque chose da cet ordre suxgit avec ladite cchin : Ala vérité, ce ntest pas & propreaent parlor de cola qu! : stagit. : : Quiume cachine soit capable de done x des réponses articulées, sicolencit quand on lui parle, je no dis ras i i j | Af quond on 1! get en ay: réptnses ntervogs, stavire ca ion ce qui peut se z celui qui parle. La chose nfest pis articulée de fagon-qui_satisfasse enupletecert & une situation pour nous si utilisable, nox domnnt une xéifrence si intérossanta donsle discours pourszivi. Elle n'est pas dnoueée en tonsnt couptc du eadre oN nous pourrions ltinsérer. Néaccoins, elle so révble int ssante, car i] ent en fin de carpte surgéré ce qzf pourrcit Stra caisidérd comme une foaction théra- poutioue de la cechine. Pour tout dire : cen ‘ost rien noins que #'enalcrus dtun trmsfort, qui pourrait se prods ize dans cette*relation dont la questi est scule vo. e+ Cock ne ata pas dfplu, atest pos sans rasport avoc teat co oie Jo laisse ouvert concernant 1a fagon dont tai A carter la diffusion de ce que vous apreloz "mor ensetgormt *. Et je voudrais que vous trouvies 1 le saniccent dtuns prox: 2 dont 41 falizit que les psyenalystes congussont Ja notion Notiad & Inqud le il cavenait que leur esprit s'accomod&t, pox sa centrer convensblenont sur ce que FREUD eppalie wo * romdnoration %, et qui lour domndt lo codhle subjectit do la construction de cette chafne sycboliqe, de sa sorte d2 cScoire & ella. Udnoize inectostablenmt emsistonte, et cae inels tanto; articulde, au second chapitze du livre, dans la position inversse ~ o& L'intzoduction A la lettre-rolot qui préckdo ost fixéa -,clest-i-dire juste apris la lettr volet. Je rappelle,& ceux qui memtendaient slors,que cette constructinn, como toutes les autres, fut fate dovat aux ct pour aux, pas A pas, ot que je coccengais yar ua exeren & partir dtun texte’ds Pod, & savoir la fogon dat L'osprit travaille sur ce thice :'" Peut-ox gegner eu jew de pair ou icpair "7 Yon second pos avait été d'irogiver une cachize do cette nature. Ce qui est offectivecent sroduit aus jourdthui ne digzire en rien de ce quo jlavais articulé alors. Siaplenent : la machine est supposée , par le suje + @tze cuzia d'une prograczation et toniz cocpte des gains et des pextes. Partant de cect, que le suj@ I! intorrocorait ex jouant avec elle au jeu ds pair ou inpatr , ot da cotte seule suppesition : au coins pantatun certain ncsbre de coups la Sicoire de ses rains ot do sea pertas, on peut eqctreire urs guite do wht seate verbo sey aut, yéunis dons une thise d'uno lm gucur fine et se dépi: gent éfim rong &'choguo fois, nous permet é'taelir ce : + trajet. gue j'ai construit, cur loquol je foude ce procter tyze Le plus élécentaire de codéle : * que nois ntavons pis bosoin de em sidérer 1a udse: re sous le roristre de L'itprossion physiologiqus, is sais sculecent du edaorial syatolique ” , ® cet : &t co & partir dtun jou hypothétique avee co qui _ ntétait sans doute pas encore en état de forctiomer & og _. ce alvecu, mais qui existait cores tel, conce cachine : électronique, ctest-A-dire aussi bien sur quelque chose qui peut stécrire sur l: papier. = eae tee Clest la définition nogerne de la aachine cela Bien avant que vienne/} Lorire du jour des préoc- eupations des inténieurs qui se‘corsecrert & ces appareils toujours en pregrés, puirqu'én on n&@ atterd rion de coins que Ia traductia autcestigue , je construisais, il ya quinze ans, um prorier nodéle, & L'usage propre des psyche nelystes, 4 la Zin de produire, dans leur " cint ", ce décollecont ufcesseire : que L'idée du fonctionrenent du sigmifiant est fozcfrent la fleur ce la consciexca. Ce qui étdt alors & introdi ire d'un pas absohicent sans précddex La perole est & Jecques—Alain MELE $l eg Consunicntio de EH. Jacques-Alain W.LGR. Pour ZANT, co qulil ya d'inpensable dacs le systtne de SPINOZA so résune dans cette proposition : "Le spinozisce parle de pensées 7 qui so pensent ellos-néces.” Qutil y ait dos pensées qui so pensent .elles-uBces, @isons que c'est A l'accepter et .& l'eitendre que la aécouverte de FREUD nous a convoqués. Qutil y ait des " pensées qui se ponsont ellcs—xéces 7 regoit de FICHTE le non de 7 postulat de la d4raison ". Glest 1k, sms date, umo expression qui doit nous retenir en ce quid le mamue, sans éruivoque, la lisite do la philosophic de la subjectivité, cans son impossibilité & concevoir rien d'une pensée qui ne serait pas L'acte dtm sujet. Au contraire, aztieuler "les lois de 1a ponsée qui se pense elle-aéce 7 requiert,de nous,do now oomti- fuer des catégorics incocpatibles radicalm ent avec celles de la pensse ponsde par le sujet. Clest pourquoi nous nous aidoronus ici de ce quia été Slaboré cans un docaine de la science oh 41 fut question, ds l'origina, des rensées qui se pensent elles-néces : qui starticulent en l'absence dtu sujot qui les anine. Ce domaine de 1a science, c'est a logique rathécotiques ou “20. Disons que nous devons tonir ln lorique eathdmatt eenme Logique pure, nour le jou théorique oh se réild sent les leis de le pensée qui se pense elle-céme, en dehors de la subjectivité du sujet. é Or, on doit noter cue 1a com titution du docains 4s la logique eathéaatiqe stest faite par 1 "exclusion progressiveront assuréa do la dimension psychologique, ¢ 4] sonblait auparevant possible de déziver la genése dex Sléments dos catégories spécifiquomont logiques. Rappelais qu‘ mos yeux L'exclusion do 1a psycholog! nous laisse Litres de suivre, en co chatp, les traces ot se marque co qu'il faut nonver le pessare cu sujet, cans une ééfinition qui ne doit plus rien A la philosophic d cofito pour ce qulelle rapporte le concept du sujet non pas A sa subjoctivitd cais & am ascijettissccent. En quoi la lopiaquo mathicatique s'aveva-t-l le prop: Rnotre lecture 7 Dh bica, en ceci : que l'autoncaic et surfisanee qulello stefforee d'assurzz 3 son syctolisce renddTautent Gus canifostes les articulations oh achop: 1a caxquo de son factiomonont. Crost donc; trés sicplenent, en tant qu'elles arti- culort sans le savoir la suggestion de 1a subjectivité : sujot,que les lois de la logique uathénatique peuvent nous rotenix Sei. Voil& co dent jo mlautorise pour faire venir, de 1" rigine ée 1a lorique eathématique, une expression dont - elle a depuis longtesps abandaand l'usage. ~ Poar vas proposer cette expression cocze con sujei je vais essayer de parler ui pou, particl lecent, des"éq tions de b pease’. Pow retrouver cette expression, nous devons pous "notre Iscture au-delA de l'appareil Zozmalisd de la log $3 a : que nodema. Par la retrouver exactecont au srosior fondatour do la logiqua sathécatique - dont FRIUD est s 7 seulecent le seed — rozontons & 2a découverte de Coors : BOLLE : que l'alatbre peut fozculcr des relations loci ques ¥oba cfcduverte est rroprenont théorique » Parca que 1a foxtalisation algSbrique so libtre du charp des nombres, qui nto-t plus alors qu'ue de ses spécification a elle libéro la formalisation mathécatique, pour énoncex que 1a sycbolisation propreaent ditentest pas dépendmis de l'interprétat! on dos synboles meis soulecent des lois de leur carbinsism. ie Par1k, BOULLE stefforce dtétablir que les lois | de ia poxsde sont sourises & uno eathéeatique, au nére : “titre que las concoptions quantitatives de I espace ot du tesps, du nostre et de ia grandour. ie Pourtant, si la logique recmraft bien le prenter + livre de BOULLE ( ; Analyso Hathdeatique de la Log: © pour 1!événement ‘tnangural de scn histoire, le seco = livre de BOULIn (:iavestigation des lois de la penséde ) xc “.-P thent plus aucune place dms 1s méceire de 1a seioxce Logique.BOULLE,Pour faire rotour & ce que la logique adlaisse de sq histoize,nous fern cmuattre ce qu'elle ~ méconzaft des conditions de son exercice , nous révél . : par-li méco, dortainos des lois de la logique qui en ces : liowx optrest . Lorique qui, vous le savoz,stealéve sur 2 2 te 8S ola legigne logiciesne. Cette logiquo logique du sigaifient, Jean-Claude UIINER et moi-ctce avons eu Lfoccasion ce présenter, A pzoprs du soshizns do PLATON et des contes de GRUND= LACEY , quelasas didcents. Si jten poursuis aujourd imi +. la présentation, c'ast sans doute que lo sujet des ag 7" Legons ge catte amée, du Dr LACAN, s'y préte, et aussi que notre construction forcolle start avérée, pour le psychomalyste, assez caniablo pour @tre irtezprétde librenent dans la chomp freudien, Qu'une telle interpré- 54 1B nencen: 1a constitution gue nous e2-2v" soit possible justifie é: de netye sycbolisne ot la présentctii faite , core d'un caleul du sujet. Pansous & la doctrine de BOULLE, pour dire tmt @e suite qutil nlinnove pas, puisqu'il pense le langare cotze le produit et L'instruront de la persée,et qu'il donne le signe pour we carque arbitraire. ClostaA-dire quo la sigaification est produite de la liaison dtun co et d'une igde, ou bien dtm cat ot dtume chose. Vous sa que cos doux possibilitds ne sont pas du tat équivalen Pou BULLE, elles sat équivalentes. Ce qi vout dire. Ya c-neunication est alors uniquotent assurée par la pertanence d'me assocktion. ion 1a que de txts classique : rien 12 qué excid la doctrine lockienne du langege- Seulocont,venons-vn & la proposition qui fondo Ltentreprise do BOUILE. : - -Tartes les opérations du lengore eames instrurent du raisar“ement pouvent Stre cenées dans un systiae da signes . Bien s@r, toutes lengues, les lmgues que neus porlons, sort des systincs de signes. Mais ce que, spéci lo signa quienploio l'algttre de la logique, efest qu' peut n'@tro quiuno lettre ou wie sinple cazque. Bt celo estdutoriag par la théorie de ltarbitraire du signe. Ms ctest la presidre fois auton ecploie proprecent un sig 31 faut caintenamt apprendre, et cela pout se faiye assez rapidenent de fagon 6éldénentaire, le sycbol: “me do BOULLE. Disons qutil y a trois catégories de signes & mottre en place : ~ prise ; les lettres syeboliques, cui ont pour fonction de ropréset cr ¥.s closes cots objets de nos conceptions, qui carquen les choses comme ovjets de représentat. oy 13 ~ seeunde : il y a les sig'es dtopération : lo" plus ", le "coins ", le " cultiplié par ", aui.ont peur foncti-n de zarréscnter 123 opératiom do ltentendencnt par lesquellos nos représen— tations sont cectindes et reforndes en de . nouvelles représentations; - tertio, et contest pasle coins important : le signe |. Ge Ltidontités : 1) Les lettres synbolfoucs. signe 2, ou le signe ‘Y, représente une classe de cho Inquelle un neo partictiier, ou um pro- prité,pouvent Gere attribuds. : pe Dore, roprds-ntons ~nens wi corcle avec un certain nonbre d'objets, dfun certain noc ou dtune certaine preprid— té, On narcera cette classe X. On dira que, de la conbinai- son &.z‘¥ , on peut éeriro“E, YT représentent la classe a @tobjets bre de la lopique 2 Elto ntest pas interprétable parce que, de quelque fagon qu'on transfoxhe cette équation, elle cet en cause + - @oux teraes qui ne sont pas intorprétables dars 1'alp) bro : ag la logique. D'une part : l'expression ( et il faut noter Je mot : expression ) : 1 +0. Dfautre part : le symbole -l. . Or, lo symbole -2 , on pout adja le faire epperattre un peu auparavant dans a dérivation que BOULLE n'a pas ‘ faite,& partir de sa forrule. En offct, ita choisi de dizo: i xe 0, Stil avait dit :9°-% = 0, m aurait eur (eee : Sx R-1=0. be" -1" et été adja présent, 1a. Ti a exclu Uno des doux transforcations possibles qui pouvaient étre~ : Ctest au nivequ.seulenent de = qu'il rotrouve co -1 Pourquoi le systole - je ntentords pas tei 1interpré— tation quion lui domme : dhinivers ~ pourquoi le synbole | méte,"-1) doit-il @tze oxclu du chanp de 1s logige ? Tout sinplement parce qu'il ne suit pas la loi X@ =. Autro~ nent dit, pour tiyor> la conclusion la plus simple, la plus tesédlate , du texte de BOULLE: & L'oriche de la logime nathénatique, au poiut mine of elle se fonde, est consonade Lexclusion du syubole ~ 1. Pourquoi ? D'aprés la lot, pazce 20 qu'il est le syntole méce du non ddont{que A soi, pour autant qu'il ne suit pas eotte lod de ltidentité, de la ete non-contradiction dans Lfordre do 1a simification, Pourquoi Loxpression 1 +2 est-elle aussi exclue 7 Pe : : Ello vst oxcluo parce quo, dit BOWILE , on ne pect caneg concevoir l'addition de rien 4 L'univers. See He Or, dans 1+% , lel roprésente L'uiitwrs; © stant “ Ltélément qué vient en surcroft sur cot univers, En fait,-dazs la forayle 1+, etest & ropré- sente una mité, un élécont unique. Donc, ce que l'on ne peut pas accepter dans la logique cathécatiquc au point | o& olle se constitua vrainent, c'est Llexcts d'un élécent aoe sur l'univors : l'excts de co que L'm peut appolor un : ei, ou" len plus. : Disons donc, aussi sirplecent que nous. avons parlé auparavent de - 1, outA Lforigine de la logiqze mathdea- 7 tique est consonate Ltoxclusion du"+1] syctolo du hors i . signification, a du hors sipnifid, ot éu non-roprésoztat " 7 pour autant qu! il excéde 1a totalité do Ltunivers. Or, 11 péut tre canifoste quo ces doux oxclusions nten font qutune : cle:t 1a cfae place qu'occupent le 1 par excts. ct le 1 par défaut, par rapport aussi bien eo Bla signification qué la réalité. Cdcst-A-dire aussi : ‘| bien par rapport & ltunivers du discours qu‘ Lunivors des choses qui lui répond. On pout expricer la conjonctia de ces deux exclusion leur unité, par eotto forcule : 7 quo, dans L'omize de la signification , l'en-plus canqw*. Sans aller vrai plis loin, on peut développor cecd, disons une " loi du signe ", coozo éléaont de la significction. Tl suffit de . dire quo dans la-signification los sigmes doués de siget- fication sont coustitués de canitre & obéir & la loi de BOULLS, cais que lo sigifiant, conte aatitre de sige, ou carte éléaent hors signifié, lui, n'y obdit pas. On retrouve 1A un axioce finaleront bien des fois * wépétS ict : " que le sifmifinnt ne so signifie pas lui-céoe ", qui est proprezent le contre -pied do le loi de BOULLZ, mais cela nous permet de o@cprendre que le signifiant ntast pas emstituéd & Lticage de la signi- fication qu'il supporte. On peut avoir une formle tout & fait sisple, pour sten souvenir, puisaue la cultiplica- tion de -1 par lui-néce noimdonno pas I. Mais, si l'm vout ( BULLE L'interprétait ainsi : =1(-1}=2141"), cette cultiplication imerse le : actaury interprdtons-lo ainsi : institue L'ordre du signifid cone inverse de ltorére du sigaifiant. En co que le signifiont so répbte et no peut que so répitor wl -1. fundis quo la simification peut se multiplier, ‘elest-A-dire se redoubler + Disons, pour fournir ce qui n'est plus me icage 7 Peut-Stre, que la chafno du signifiont doit étre ponsde : comme constituée par une concaténation de -1 ( dtunitdés constituées comme des -1, dos " caténations ", cais dis : que co sont des " unitds "; pour ginéreliser le cot du 3 Dr LACAN ides unitds de typo unaireT). _ Bee Nous avons: produit ou fait arpataftre une eatégorie qui est le + ou_- 1. I] fout cainteaant ecaprendre exacte- mont par quelle voie il s'inpose & L'ordro do la signifie - 7 cation. - Pour rejoinire cos deux lois, de la signification wos du signe ct de la signification du signifiant, {1 fau- : d@rait contrer que le + ou - 1 est produit par toute : signification en tant qu'elle suppose uze opératicn de redoublowent. On pout partir, pour l'exposer,*des rapport: de 1a pensée A la conscience ot, disons, de cu qutest 1a #éfloxion. Pour 1o cocprendre, on pout a’abord aller ne définition cathéaatiquo de 1a réflerion Lexivités Zopruntons-le 2 RUSSELL, dars }'Trtro- duction A 1a Philosophie Mathéuatique. Ge qui) dit est Siaplo. F +++ Une classe ( i1 faut peut-étre dire une collection, o un ensecble ) est miflexive si dest une classe semblabla A une partie de soi-afce, cela veut dire qu'une partie de cette collection peut faire airoir mu tout, ou encore que la sicilitude entre cas deur ensexbles, la partie ot le tout, consisto dam la possibilizs de joirdro & tout éliésent du tout im Slécont de sa partic, do les nottre on correspondance bi-univoque. La réflexivité est me propriété atime collection Amfinie. On pout llexeplifier par 1'infinité nonbrable des " touts ", des nombres naturels- On peut joindre & tout nombre mturel los nombres pairs. Ctest~&-dire faire corresp-néro 1 2 a2 4 a 3 6 et airsi de suite & Ltinfint. On peut appliquer Ltensccble de tous les nécbres pairs et idpairs au nombre. pair seulenent. Il y a, ei l'on yout, lo afco noebre de nocbros pairs, d'une part, et iopairs atautre part. Cotto propriété cdractésise 14 collection infinie, bs 23 i Dis n5-quo co qui caractérise le norbre cardinal de cette collection — pour donmer une carcetéristicque sinple - est qu'il decoure inckongd par L'addition cu la soustractics dfune unité ou de plusiours. Prenons une unité : ce qui } ; earaetérise disons lo nonbro N d'une telle coltcction, clest quo 1 +N +1, aussi bien que N=" - 1, Dlaillcurs, les deux propositions voulent dire exactecont la aése chose. a Tout cola est élécentaire dans la théorie; jete le rep pelle que pour carquer et ponctuer cos +1 ot ~ 1. S'il y a, ches SPINOZA,"dos pensées qui se pensent elles-céces, dans l'entendenent divin} c'est préciséaent + que L'entendouent divin est infini. Do sorte qu'il y a autat atiddes d'iddes qu'il y a d'idées et dtiddes d'iaéer. Do la nce’ fagon que les nombres pairs soat des iddes 7 atidées, les naxbres paizs et inpairs sont la some des ides ot des 4ddes qui los rési¢ehisscnt. DIZU, stil a conscience de ses ides, n'a pas conscterce de sod, cfost-A-dire qu'il n'est pas une personne. I] a _eonseience-de sea fades par la propriété de xéfloxion de cot ensenblo infini de son ontendonast infind... Pourtant, s'il y a quolque chose quton uppelte un-™ text” et quelque chose qu’on aprelle uno partie ™, il faut au soins qu'il y ait una petite difrérence entre l'un ot T auto, ot la siople différenco qui aaintiont ltopposition de 1a rartie au tout, I1 faut bien que cet ensocble répoxdeB la lot : : 7) Real Pe : Disons,, pour plus de clarté, qu'il nty a réflexion : que sf quelqus chose du tout tocbe en dehors de la réflextos (un élécert du tout ). Ctest co quo l'on voit quand on eet tous les nocbres naturols on corresposdance avec tous les

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