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Un Portrait de Simone Weil

Il ne saurait être question de l’influence impressionnante de la philosophie


weilienne. Simone Weil était une femme douée et inspirante, qui ne peut pas
être passée inaperçue dans le domaine de la philosophe. La jeune Juive ne
vivait que 34 années, mais elle était une légende de son vivant. Par la suite,
elle m'intéresse beaucoup, et en faisant des recherches sur Simone Weil,
j'espère à me mettre à sa place et de mieux comprendre cette femme
extraordinaire. D'abord je suivrai ses traces afin de découvrir son histoire et les
évènements qui ont profondément touché sa vie. Autrement dit: sa biographie.
Ensuite, j'étudierai les aspects cruciaux, les plusieurs étapes et expériences
dans sa courte vie qui ont eu des conséquences d'une grande portée sur sa
philosophie. Il y a fort a penser que ses expériences ont influencés sa foi, ses
idées et sa raison d'être. Donc, je finirai avec une paragraphe pour approfondir
la question de sa philosophie. En raison de sa personnalité mystique, sa
philosophie et réflexion profonde, elle reste un personnage difficile à joindre.
Grâce à son intellect, son militantisme, ses concepts de religion (étant juive
mais parfois anti judaïque), aussi bien que ses idées révolutionnaires, sa
sensibilité et son empathie sincère, rien d’étonnant à ce qu’elle soit une femme
fascinante.

En guise d'introduction, réfléchissons d'abord à ses origines et sa biographie.


Simone Weil est née en 1909. Élevée dans la tradition juive, elle a suivi la
religion de ses parents. Pourtant, elle deviendrait progressivement mal assuré
de sa foi. Son frère André Weil était un vrai génie dans l'optique de la
mathématique, et il s'ensuit que Simone se sentait éternellement inférieure,
ce-qui irait de pair avec sa désir de faire ses preuves dans les années à venir.
En fait, elle était d'une maturité précoce; elle a appris d'écrire en Grec tout seul
avant l'age de 12 ans. Elle a étudié à la Lycee Henri IV sous l’œil vigilant du
philosophe intellectuel Alain (son vrai nom était Émile-Auguste Chartier). En
1928 elle est allée à l’École Normale Supérieure d'étudier la philosophe, où elle
a grimpé les rangs des étudiants extravagants et ambitieux. En peu de temps
elle est devenue célèbre et bien connue pour ses idées novatrices et ses
dissertations impérieuse et fascinantes. Simone avait ses propres idées et elle
se trouvait fermement opposée au ’luxe’ ou à la ‘richesse excessive’. A l'âge de
trois ans, elle a refusé d’accepter une bague, en disant «je n’aime pas le
luxe»1. Cela démontre les frémissements d’une jeune moraliste. En plus, elle se
rappelait pendant toute sa vie d’une histoire que sa mère lui a raconté pendant
un séjour à l’hôpital. L’histoire racontait deux filles qui doivent choisir entre
deux portes: il y avait une porte en or, et une porte en goudron. La fille qui a
sélectionné la porte du goudron a été comblée de pluies d’or, puisque l’autre
fille (à cause de son avidité en choisissant la porte en or) a été couverte de
goudron. Simone a remarqué que cette histoire, qui enseigne l’importance de
l’altruisme et les maux de l’avidité, fut gravée dans sa mémoire pour le reste
de sa vie.
En suite il est utile de s'attarder sur les expériences cruciales de sa vie. Dès
l'abord, il importe de savoir que Simone était une militante. A l'âge de 10 ans
elle s'est déclarée une bolchevique. Pendant son adolescence elle a déclenché
des grèves et elle est devenue une marxiste, une pacifiste et une syndicaliste

1 Pétrement, Simone La vie de Simone Weil : avec des lettres et d'autres textes inédits de Sim.. . - Vol. 1 :
1909-1934 . - [Paris] : Fayard, 1973
par-dessus le marché. Elle était brièvement professeur, mais après avoir
participé dans le grève général de 1993, elle s'est mise en congé exceptionnel
pour travailler avec des ouvrières et prendre pleinement conscience du travail
épouvantable. Simone se préoccupait de la souffrance des ouvrières, disant
(dans ses lettres à Albertine Thévenon2) «chaque fois que la douleur me
contracte le visage, il m’envoie un sourire triste, plein de sympathie fraternelle,
qui me fait un bien indicible» Évidemment, elle croyait qu’il faudrait vraiment
‘vivre’ cette vie de douleur avant qu’on puisse la comprendre. Donc, grâce à
cette expérience réelle et authentique, on pourrait dire qu’elle était bien placée
de plaider la cause des âmes brisées et par la suite de les défendre et les aider.
Vis-à-vis la vie d’usine, elle était frappée par le misère qu'elle a vu imposé dans
ce travail monotone et la «subordination impersonnelle, brutale et froide
comme le fer3». Elle cherchait à mieux connaitre le travail des ouvrières et
donc à défendre les chômeurs et les grévistes. D’après Urbain et Albertine
Thévenon4, deux instituteurs qu’elle a rencontré à Puy (quand elle était
professeur) elle était tout a fait «émue» par les injustices sociales. Sa
compassion, sa empathie réelle et donc sa capacité de comprendre ce qui
ressent les autres, l’avait portée du cote des moins aisés.

Par ailleurs, il faut considérer sa foi et ses idées à propos de la philosophie


weilienne. Inutile de dire, Simone a été touchée par ses expériences. Dans ses
œuvres on peut voir un désir et une volonté de raconter ses expériences, et de
décrire et montrer les épreuves qu'elle a connu. Poussé à écrire sa philosophie,
elle démontrait un fascination à propos de la mystique, la spiritualité et la foi.
Dans 'la Gravité et la Grâce'5 elle évoque la grâce comme une beauté ou une
force agissante semblable à celle de Dieu. Elle raconte une visite à une
chapelle italienne où l'ambiance spirituelle lui a fait sentir un contact réel avec
Dieu «quelque chose plus fort que moi m'a oblige pour la première fois de ma
vie a me mettre a genoux»6. Elle a cru en les miracles, et elle a affirmé que
tout «est conformé à la volonté de Dieu»7 Il est vraisemblable qu'elle s'est
tourné de plus en plus vers la religion à cause de la situation inquiétante de son
époque: elle a vu deux guerres mondiales, la Révolution russe de 1917 et la
guerre civile espagnole de 1939. Ces évènements ont inspiré ses œuvres, mais
nul ne saurait douter qu'elle s'est inquiétée et qu'elle a trouvé confort dans sa
foi. Pendant la deuxième guerre mondiale, elle a du fuir avec sa famille à
Marseille, et en 1942 elle s’est entrée dans la Résistance. Face à cet exode, elle
a écrit à Xavier Vallat, commissaire aux questions juives «Je regarde le Statut
des Juifs comme étant d'une manière générale injuste et absurde»8 La
philosophie de Simone Weil était un mélange des aspects politiques et
mystiques. Elle s'est concerné par le psychologie d'un être humain, et surtout
des personnes brisés. Donc, elle a écrit beaucoup d'œuvres afin d'organiser et
d'illuminer ses idées perspicaces. Les plus reconnus d'entre eux étaient La
Connaissance Surnaturelle (1950), La Condition Ouvrière (1951), Oppression et

2 Lettres à Albertine Thèvenon (http://entretenir.free.fr/ouvrier/weil.html)


3 Lettres à Albertine Thèvenon (http://entretenir.free.fr/ouvrier/weil.html)
4 McLellan, David Simone Weil : utopian pessimist . - London : Macmillan, 1989
5 Gravity and grace / [translated from the French by Emma Craufurd] ; with an introduction by
Gustave Thibon, Weil, Simone, London : Routledge and K. Paul, 1963
6 1942 Attente de Dieu, introduction de Joseph-Marie Perrin, O. P., Paris, La Colombe, Éd. du
Vieux Colombier, 1949 ; rééd. Paris, Fayard, 1966. en ligne, université du Québec
7 http://simoneweil.net/miracles.htm (Citation dans L'Enracinement)
8 http://sijetaisdeboutsurmatete.blogspot.com/2009/02/simone-weil-philosophe-militante.html
Liberté (1955), Attente de Dieu (1985) et La Pesanteur et la Grâce (1988).
Aussi, Il est sûr que Simone Weil a été touchée extrêmement par la beauté des
textes grecs. En ce qui concerne ses influences dans le cadre de la philosophie,
Simone cite Platon, Baghavad Gita, Descartes, Kant, Lagneau, Husserl et son
prof Alain. Simone a écrit souvent au sujet de l’amour, mais elle n’aimait pas le
contact physique avec d’autres personnes. David McLellan dans ‘Simone Weil,
Utopian Pessimist’9 parle de ses insécurités et de sa vie solitaire. Elle avait la
tendance de voire les choses en noir, et sa perspective sur la philosophie et la
vie était souvent sombre ou bouchée. Dans l'ensemble, Simone a souligné
l'importance de la liberté, l'égalité et la vérité, ce qui étaient au cœur de sa
philosophie.

Il est évident, d'après ce qui précède, que Simone était une femme inspirante
qui mérite d'être reconnue et admirée. En fait, d’après Albert Camus
(remarquant dans une lettre à la mère de Simone en 1951) Simone
représentait «le seul grand esprit de notre temps»10. En plus, T.S.Eliot l’a décrit
comme ‘un génie’ et Malcolm Muggerridge a noté son «intelligence
lumineuse».11 Simone était éternellement frustrées par l'injustice qu'elle a vu.
Le malheur répandu sur la surface du monde lui a obsédé et par la suite elle a
cru qu'elle était tenue de montrer sa compassion et sa empathie.
Malheureusement, Simone n'était pas en bonne santé. Elle a développé la
tuberculose après son séjour dans l'usine, et pour comble de malheur elle avait
tendance à négliger sa santé; souvent elle se priverait de la nourriture afin de
montrer une solidarité avec les défavorisés. Par conséquent, elle est morte en
1943, terriblement à la jeune âge de 34 ans. Néanmoins, cette femme agrégée
de philosophie était l'une des plus illuminée et fascinante de sa génération. Elle
est souvent comparée, dans tous ses combats, à une Jeanne d'Arc12 à la lucidité
terrifiante. Elle était si passionnante et déterminée de montrer sa humanité
qu'elle a négligé sa propre santé. On a souvent présenté Simone comme
gauchiste extrême, voire folle. Pourtant, tout le monde s'accorde à reconnaître
qu'elle avait la passionne et l'esprit digne d'un saint, et que sa militantisme et
ses œuvres magnifiques continueront à influencer et inspirer les philosophes
dans les décennies à venir.

9 McLellan, David Simone Weil : utopian pessimist . - London : Macmillan, 1989


10 http://simoneweil.net/lesautres.htm
11 http://simoneweil.net/lesautres.htm
12 http://www.lepoint.fr/actualites-litterature/2009-02-12/biographies-la-verite-sur-la-vierge-
rouge/1038/0/316746

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