Décembre 2013 1
Les classes européennes ont
testé pour vous … ! À lire page 7 et 8
0,20 €
“Costa Croisière, on n’en
revient pas”
Après avoir soufflé pendant
ces deux magnifiques mois d’été
(si loin déjà), et après avoir
dignement fêté ses un an, le
Chevalier Pédestre est fier
d’annoncer son retour ! (mettre
illustration Chevalier en maillot
de bain).
Il est tout d’abord heureux
de souhaiter la bienvenue aux
nouveaux arrivants, qui ne le
connaissent pas encore (ça ne
saurait tarder) ainsi qu’aux
nouveaux membres de son
journal (liste non exhaustive).
Ainsi, quoi de mieux, par ce
temps quelque peu maussade,
qui pousse certains à la
Actus du lycée : À lire page 6 et 7
Clubs, Vie scolaire …
dépression, que de voyager ? Ce
verbe semble être le maître mot
de cette fin d’année 2013-début
2014. Que ce soit par les yeux,
par le corps, dans la tête, réel
ou fictif, il semblerait que
“s’évader” prime ! Pas facile de
blâmer ceux qui s’en vont au
soleil (ou si en fait, on n’aime
pas ceux qui quittent l’Enfer
commun) : on les envie
tellement qu’on en deviendrait
méchant. Mais le mal n’est pas
dans la nature humaine, alors
pas de panique ! Le Chevalier
est là, et vous offre un p’tit
voyage humoristique au pays de
l’imagination. Ne suivez pas le
lapin blanc - de toute façon, il
est toujours en retard - mais
plutôt notre chère mascotte en
ferraille. Laissez-le égayer vos
Si toi aussi tu À lire page 5
n’as rien suivi à la Syrie
lechevalierpedestre.wix.com
mornes journées passées à vous
gaver le cerveau d’effet
Doppler et autres folies
scientifiques (ou économiques
ou littéraires).
Venez, venez (“chèwcher
bonwheu chez votwe machand
de jouwnaux”) !!!
De l’épique épopée bruxelloise
aux nouvelles du monde, en
passant par les news de notre
p’tit lycée, il n’y a qu’un pas
(petit pour l’Homme, ...et
encore plus peti t pour
l’Humanité). Mais osez le
franchir !
Une bonne année à tous.
les membres de la table semi-
ovale (de la salle TPE)..
MS
 2 zoophile ou sadique).
Ah… Ces jeunes !
« Eh vlan ! ». Encore une soirée
où les trois quarts des invités
finissent ivres morts ! Immense
déception, nous avons préféré
quitter la fête, ne voulant plus voir
une once de ce désastre. La phrase
typique dans ces cas-là est souvent :
« Tu veux un whisky-coca ? »
Si vous avez la jugeote de humer le
mélange, vous vous rendez
immédiatement compte que ce
breuvage est immonde.
« Mais c'est véritablement de
l'alcool à brûler dont on essaie de
cacher le goût infect, ton truc ! »
Qui dit question typique dit réponse
typique, du genre :
« On s'en fiche, c'est pour finir
''bourré'' ! »
Après maintes feintes, nous
avons finalement opté pour la
solution de l'évier, et cette affreuse
chose a dû finir sa course dans un
centre d'épuration, parmi tant
d'autres déchets (et c'est là sa juste
place).
Une fois partis, et ayant pris soin de
boire autre chose que ce truc sans
nom, une question nous trottait
dans la tête. Mais quel peut bien
être le but de ce comportement ?
Petit rappel : au départ, cette
manie vient de nos voisins anglo-
saxons, qui ont appelé cette
technique le “binge
drinking” (traduction : biture
expresse), bien loin de la classe “so
british” qu’on leur reconnaît. Cette
expression qualifie donc le fait de
boire le plus d’alcool fort en moins
de temps possible, et est perçue par
les autorités comme une addiction.
Cette défonce ultra-rapide
permettrait aux jeunes de tester
leurs limites, et d’atteindre l’orgie
alcoolique. On ne compte plus non
plus le nombre de films, voire de
blog-busters, sur ce genre de soirées
(du genre Soirée X, The Party Never
Stop : a Diary of a Bing-Drinker, The
Hangover, 21 and Over …). Car oui,
même Hollywood semble inciter les
jeunes dans cette débauche.
Pour permettre à l’alcool de
passer plus vite dans le sang, une
quantité non négligeable de sucre et
de bulles est attendue, d’où le
fameux “whisky-coca”, car ce soda
permet non seulement de cacher le
goût parfois suspect, mais aussi
d’accéder à cette défonce dans de
meilleures conditions. Ce
phénomène est aussi très présent
aux USA, lors des “spring breaks”,
sorte de moment de relâche après
les examens. Le “spring breaks” est
l’évènement que les étudiants du
monde entier attendent avec le plus
d’impatience, puisque c’est le
moment où rien n’est interdit.
Enfin bref, dans son but premier,
l'alcool est fait pour être apprécié
(un exemple serait de savourer les
bulles de champagne qui pétillent
au fond de la gorge), et non pas de
cracher ses entrailles au bout de
deux heures ! Mais beaucoup
préfèrent ne pas prendre de plaisir
pour « oublier ». Ah oui, c'est vrai,
on oublie facilement quand on boit
trop ! Soit, mais encore une fois,
dans quel but oublier ? Il est peu
probable que l'enjeu soit de se
retrouver avec un troupeau de gnous
dans le crâne (à moins d'être
Mais alors, oublier quoi
(imaginez pour les
blondes : c'est
impossible, cela relève
du lavage de cerveau) ?
Nous sommes plutôt
jeunes, et ne comptons
pas encore des masses
d'années derrières nous.
Il nous reste encore la
vie entière (même si
celle-ci peut s'avérer
courte si ils continuent à
se comporter ainsi),
alors pourquoi? Quand
on regarde les enquêtes
faites par l'INSEE, on s'aperçoit que
les gens se sentant malheureux sont
en majorité des 15-25 ans. Pourtant
on ne peut pas dire que le malheur
s'abatte sur nous (certes il arrive des
accidents graves plus souvent qu'on
ne le croit, mais nous-mêmes ne
sommes pas atteints directement),
et comme disent nos chers parents :
« Nous, à notre époque, on avait
moins de choses, alors arrêtez de
vous plaindre ! »
Bref, nous connaissons tous ce
refrain, comme quoi les jeunes n'ont
pas le droit d'être malheureux. Mais
nous avons ce droit.
En fait, cette sorte de mal-être
générationnel est à mettre sur le
compte de la société (toujours elle).
Aussi sur le compte de la pression
que cette société exerce sur nos
épaules. Cette peur de l'échec est
omniprésente, et les jeunes ne sont
pas forgés pour supporter cette
pression, d'où les réguliers « pétages
de câbles » (qui amènent quand
même certains au suicide). Mais
ENFIN !!! Il y a des milliers de façon
de passer du « bon temps » sans
pour autant que cela nuise à notre
santé, tant de façons autres que de
finir poivrots et ridicules. Il est
temps que ces générations se
rendent compte qu'elles ne sont pas
obligées de s'écraser devant cette
défaite, et que tenir tête est la
meilleure solution. Eh, qui a dit que
la vie devait être facile ?! Certes ces
solutions, comme la peinture à
l'eau, sont faciles, mais la peinture
à l'huile, c'est tellement plus beau.
Bernadette-la-moralisatrice (faites
ce que je dis, pas ce que je fais).
3

Les services secrets mondiaux… revisités !

NSA. maintenant tout le monde la connait. Mais tout le monde aurait pu croire à la première
lecture que les journalistes avaient oublié un A pour faire NASA. Pour palier votre ignorance le
Chevalier Pédestre a décidé de vous compiler les services secrets mondiaux avec les noms plus ou
moins crédibles :

Tout d’abord, le service secret français : La DGSE. Oui, tout de suite ça perd un peu de son
côté classe. “Et tu bosses où ? - À la DGSE”. Son nom a bien l’image de l’entreprise publique en
grève un jour sur deux.

 Notre préféré : les services secrets du Vatican, la Sapinière. Oui, vous aussi vous trouvez
que ça fait peur comme nom ? Nous pensons comme vous. Ca donne plus l’impression d’être une
petite ferme perdue dans les collines, toute mignonne, où l’on passerait bien ses vacances. Et
puis il est vrai que le Pape François en a vraiment besoin. Les pauvres cardinaux, il faut les
protéger des attaques des enfants de
chœur rebelles ...

 Pääsikunnan tiedusluisasto. Oui, oui ça

existe et c’est finlandais. On dirait un nom
de meuble Ikea. Et du coup c’est
imprononçable pour nous, pauvres
humains.

 En Irlande, le G2 est ce qui se fait de mieux. On a plus l’impression d’une situation post-
apocalyptique où qu’il ne reste plus que deux pays représentable au G20

 Le Mossad en Israël semble être un nom plutôt choisi pour définir le caractère de ses
employés.

 Dans le genre prend ton élan avant de le dire arrive les services secrets du Kazakhstan :
Komitet Ntsinal’noi Bezoposnosti Respubliki Kazakhstan. Trop de mots tuent le mot.

 En Biélorussie, le KBG existe toujours. Oui, oui, ça fait penser à cagibi.

 En Suède, (Försvarets Radioanstalt) revient à FRA. S’il n’y a pas encore eu d’incident
diplomatique à cause d’une quiproquo, cela tient du miracle.

 Sigurimi, c’était en Albanie avant 1991. Et oui, ça ressemble à Surimi.

 En Autriche on dit BVT pour faire plus simple : Bundesamt für Verfassungsschutz und
Terrorismusbekämpfung. Trop de lettres tuent la lettre.

 Ethniki Ypiresia Pliroforio, on comprend pourquoi ils sont en crise les Grecs.
G.D.

Responsable de publication : Arnaud Bouis Chroniqueuse attitrée : Clotilde Charrier

Comité de rédaction : M.F. ; S.A. ; H.B.
Rédacteur en chef : Arthur Levasseur
Illustratrice de génie : Blanche Fleuriot
Reporter‘nadette : Manon Souchet
Critique audacieuse : Gabrielle Dupas
Rédactrice spécialisée : Lucie Lochon
Et les nouvelles !
Chroniqueuse exemplaire : Cyrielle Legeai
Blablateuse : Pauline Chymiak
Imprimeur : Impressions du Perche, 61400
Mortagne-au-Perche
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Rubrique : « Le Chevalier International »
Si toi aussi tu n'as rien suivi à la Syrie
Enquête sur l'état de la Syrie : c’est pas Syrie-golo !
En 2010, le “Printemps
arabe” déclencha une vague
de contestations successives
au sein des pays arabes en
2010. (Wikipédia =>
Printemps arabe) La Syrie n'y
a pas fait exception, et son
peuple réclame la démission
de Bachar Al-Assad, le
président du pays.
Néanmoins, et cela semble
logique, il tient à son poste et
réprime les contestations,
quitte à attaquer son propre
peuple. Les démocraties
occidentales s’indignent, ici,
de la répression de
manifestations populaires.
Sans faire de résumé de la
guerre civile syrienne,
(Google => Chronologie de la
guerre en Syrie), on peut
s’intéresser de plus près aux
événements survenus juste qu’une délégation de l’ONU se
avant la rentrée, pour rend en Syrie pour enquêter
raccourcir l’explication. sur la présence de produits
chimiques, ce qui réveille les
pa y s oc c i de n ta ux , qu i
Le 21 août dernier, des réunissent la deuxième
bombardements ont lieu dans option : la constitution d'une
la banlieue de Damas. Les coalition de pays prêts à
opposants (l’Armée syrienne intervenir (les États-Unis, le
libre, principale force armée Royaume-Uni et la France). Le
de 80 000 hommes) accusent Premier Ministre anglais a
l'armée syrienne d'avoir souhaité réunir le Parlement
employé des a r m e s pour lui faire voter, non pas
chimiques. En France, une intervention, mais le
François Hollande évoque « principe d'une action en Syrie.
l'usage probable d'armes Les députés lui ont répondu :
chimiques » en Syrie. L'ONU “non”, ce qui le met en très
souhaite procéder à des mauvaise posture pour la fin
analyses sur le terrain pour de son mandat. De ce fait, les
vérifier l'usage ou non de ces deux autres pays de la
armes. À partir de ce coalition se sont intéressés à
moment-là, c ’ e s t ce que pensait le peuple de
l’affolement médiatique et tout ça : la plupart des
public. Américains et des Français
Ainsi, les occidentaux sont contre. Du coup, Obama
(nous) ont, comme première rassure : il n'enverra pas de
option, le droit international soldats en Syrie, mais pourrait
qui passe, notamment, par le b o m b a r d e r les sites
Conseil de sécurité de l'ONU, stratégiques de fabrication
qui pourrait décider d'une d'armes chimiques, et réunir
intervention militaire en avant cela le Congrès pour le
Syrie. Cependant, celui-ci est f a i r e voter sur une
profondément divisé sur la intervention. En France,
question même de la Syrie. En François Hollande a souhaité
effet, deux m e m b r e s réunir le Parlement aussi,
s'opposent à une intervention mais sans le faire voter.
(et non des moindres !) : la C’est ainsi que trois
Russie et la Chine. On parle semaines plus tard, fin
de « blocage » du Conseil de septembre, les conclusions de
Sécurité, puisqu'une décision l’enquête de l’ONU sont
doit être prise (pour faire révélées : il y a bien eu
simple) à l'unanimité par les attaques chimiques. Mais,
cinq membres permanents, entre temps, Poutine réussit à
c’est-à dire sans qu’un de ces convaincre Al-Assad de se
pays n’oppose son droit de débarrasser de ses armes
véto à la résolution. chimiques pour apaiser les
relations internationales.
C'est à ce moment-là Beau geste en apparence,
5
puisque tous les dirigeants
sont satisfaits, y compris Al-
Assad qui peut continuer à
massacrer son peuple en toute
impunité.
Trêve de sériosité !
Replaçons tous les
événements dans le contexte
et regardons ce qu'on trouve.
Je poignarde un homme qui
n'est pas d'accord avec moi (je
vous l'accorde, ça n'arrive pas
tous les jours), ou je menace,
je terrorise des hommes et
des femmes. Si on se calque
sur le déroulement des
événements en Syrie : je ne
susciterais pas l'emballement
médiatique et B. Obama
n'aura pas l'occasion de réunir
le Congrès en mon honneur.
Alors que si j'emploie l'agent
orange (la vie change avec
l'agent orange), c'est tout de
suite beaucoup plus grave.
J'aurais tué le même nombre
d'individus et dans les mêmes
souffrances, mais dans ce cas
là - diantre – on débauche des
centaines de journalistes,
l'ONU et quelques chefs
d'Etats. Et pour quoi ? Pour un
simple moyen de tuer un
homme ? Chimie VS
Kalachnikovs.
Car tuer un homme au gaz
sarin ou le poignarder, après
tout, la différence n’est pas
notable, c’est un crime, de
toute façon. Cette manière de
s’intéresser à un moment
donné à un crime parce que
c’est un crime chimique fait
que toutes les autres
manières de massacrer un
peuple sont rendues presque
“banales”. C’est hypocrite.
Il aura fallu attendre trois
ans et demi pour voir se
concrétiser et s'accélérer des
projets d'aide, non pas de
destitution, de révolution,
mais simplement d'aide. Or, si
les puissances occidentales ne
sont pas intervenues avant,
comment pourraient-elles
justifier une intervention
soudaine, si ce n'est qu'en
attendant que quelque chose
de nouveau se produise ? Or,
ici, on justifiait le silence par
le silence, et, après le 21
août, on ne parlait plus de
justification : comment aurait
-on pu dire que tout ce qui
s'est déroulé avant ne
motivait pas une
intervention ?
Il existe néanmoins une
convention sur l’interdiction
des armes chimiques, qui fait
que la Syrie a été dans le
collimateur des pays
occidentaux. Il en existe une
autre sur l’interdiction de
certaines armes, pour lutter
contre la guerre, mais il n’est
ni signé, ni ratifié par la
Syrie. A ce propos, les
Guignols de l’info ont fait une
explication assez trash du sort
des rebelles syriens depuis
bie ntôt qua tre a ns :
www.youtube.com/watch?
v=OOU5Yv7W8P4.
Ça devient un problème
moral : doit-on intervenir ?
C’est immoral, voire criminel
de ne pas le faire, mais c’est
immoral de le faire aussi,
puisqu’on ne doit pas
s’ingérer dans les affaires
internes d’un pays. Comment
le prendrions-nous si un autre
pays voulait faire de même
avec la France ? C’est une
situation que le droit
international ne prévoit pas.
De ce fait, ce n’est pas
trois ans après le début des
combats que nous devions
réagir, mais plutôt dès le
début, lorsque l’opposition
syrienne n’était pas infiltrée
par les groupes islamistes et
antidémocratiques, lorsque
les rebelles syriens ont
demandé de l’aide à l’UE et
que nous n’avons pas su
réagir. Alors, même si on ne
doit pas s’ingérer dans les
affaires d’Autrui, on ne
pouvait laisser la situation
d'empirer (quoique, c’est ce
qu’on a fait).
A.L.
6
Les classes européennes ont testé pour vous…
Un voyage à Bruxelles !
Vous aimez les sensations fortes ?
Alors vous ne serez pas déçus par le
voyage qu’ont testé pour vous les classes
européennes du lycée. Les élèves se sont
rendus à Bruxelles, non pas pour boire de
la bière mais pour visiter la ville.
Le départ se fait tôt le matin (aux
alentours de 6h30) et c’est Jean-Pierre
(JP pour les intimes) qui conduit
l’expédition. Et c’est grâce à lui que le
voyage a été rempli de péripéties.
Bon, tout s’est bien passé jusqu’au
premier arrêt sur une aire d’autoroute.
Une fois que tout le monde s’assoit dans
le bus, JP met le contact et un léger
problème technique survient : la porte du
bus émet un bruit étrange et ne veut pas se refermer
(chose assez embêtante pour rouler sur l’autoroute!)
Mais heureusement pour les élèves et les professeurs
que Super JP est là avec son trousseau de clés. En
effet, le mode d’emploi du bus se trouve sous clé.
Comme par hasard, le trousseau a une bonne dizaine
de clés et c’est la dernière qui est la bonne. Une fois
le problème résolu et malgré l’énervement du
chauffeur toujours présent, le bus redémarre. Je
tiens quand même à préciser une chose : l’extincteur
du bus se trouve aussi sous clé (on ne sait jamais, les
vols d’extincteurs connaissent un essor assez
important en ce moment). Après un temps de route,
une pause pique-niques (préparés par Paolo !) et
quelques heures encore de route, on arrive enfin à
Bruxelles.
JP sort son deuxième instrument magique
(après le trousseau de clés) : le GPS ! On va dire que
celui-ci ne nous sert pas à grand chose, JP ne le suit
pas vraiment, il écoute son intuition (pas si bonne
que ça…). Les élèves partent donc à pied pour
trouver le Parlement européen, mais où est donc ce
fameux parlement ? Serait-ce la rue qui monte ? Ou
ce bâtiment à l’architecture absolument immonde ?
Madame Fabry demande donc à des passants
qui nous indiquent le bon chemin. C’est avec
quelques minutes (heures ?) de retard que les classes
arrivent au Parlement européen tandis que notre
héros national va se garer avec le bus. Passage obligé
sous les portiques (on ne sait jamais, tout peut
arriver).
Un conférencier nous accueille ensuite et
explique le fonctionnement de l’Union européenne et
critique les Français vis-à-vis des élections
européennes, comme quoi nous ne serions pas assez
impliqués dans la politique européenne, et bla bla
bla... Enfin, Monsieur Gauzès (député européen)
répond à toutes nos questions qui parlent surtout
d’actualité et d’économie (crise économique…), car
la spécialité de Monsieur Gauzes est l’économie. A la
fin, il nous offre à tous un sac bleu très discret aux
couleurs de l’Union européenne et à l’effigie de son
parti politique et après une séance photos devant les
drapeaux européens, nous nous dirigeons vers le
Parlamentarium (musée sur l’Union européenne et sa
création). Nous n’avons pas le temps de tout voir
mais c’est tout de même intéressant. En effet, il y a
un diaporama en anglais, à 360° et on peut voir
comment se passent les votes dans le parlement. Et
c’est donc après une après-midi de répit que les 50
élèves et les 4 professeurs se préparent à remonter
dans l’antre de Jean-Pierre. Mme Fabry lui avait fixé
une heure de rendez-vous mais visiblement la montre
de JP a dû avoir un problème de piles car il est arrivé
avec 20 minutes de retard.
Ensuite direction le restaurant que Madame
Fabry avait réservé pour 18h30. Celui-ci se situe dans
une petite ruelle pavée inaccessible aux cars et aux
voitures. JP, dans un élan de bonté, décide de ne pas
s’arrêter devant la ruelle pour “ne pas bloquer la
circulation!”. Madame Fabry s’inquiète: comment
allons-nous trouver une place? Heureusement, super
JP est là pour sauver la situation et après avoir fait
trois fois le tour de la cathédrale (qui est très belle
d’ailleurs), le chauffeur trouve enfin un endroit où se
ranger.. Sauf que….. c’est à 1.5 km du restaurant !
C’est donc avec le GPS en main que les professeurs
guident un marathon de 50 élèves vers “Aux armes de
Bruxelles”. Malgré les minutes de retard, le repas
nous est servi et il est très bon : potage, carbonnade
avec des frites et en dessert une gaufre sauce
chocolat avec de la chantilly.
Une promenade digestive s’impose pour
retourner au bus. Jean-Pierre nous attend pour aller
7

à l’auberge de jeunesse. Arrivé devant le portail, LA des groupes et nous expliquent en détail certaines
peintures surréalistes de René Magritte. On apprend
par exemple, que Magritte donnait des noms qui
n’avaient aucun rapport avec le tableau pour éviter
que le spectateur interprète la peinture. Quelques
fois il ne représentait pas les visages, qui étaient
cachés pour certains tableau.
Après une bonne visite, un passage par la
boutique, nous reprenons le chemin vers l’auberge de
jeunesse où nous attend JP et le bus. Le véhicule est
toujours là et Jean-Pierre aussi, toujours accueillant.
Les professeurs comptent les élèves et JP met le
contact. Il recule pour manœuvrer pour sortir de
l’auberge de jeunesse et c’est là que les ennuis
manœuvre commence. Je précise qu’on a failli y commencent. Tout d’abord, il rencontre un panneau
laisser un rétroviseur et que Madame Fabry devait à hauteur du rétroviseur, puis en reculant il se heurte
faire des gestes au chauffeur pour éviter un nouveau à un obstacle qui n’est autre qu’une voiture. Il
problème. Après la répartition des chambres faite, descend, en gardant tout son calme (euphémisme)
tout le monde part se coucher, le réveil étant assez pour voir les dégâts. Résultat, un constat à faire avec
tôt. Le petit-déjeuner est servi aux alentours de la police, car le propriétaire de la voiture n’est pas
7h00 le lendemain matin, il est bio. Ensuite, tout le là. Ils finissent tout de même par le retrouver, car il
monde met sa valise dans la soute du car et après habite dans la rue où cela s’est produit. JP range le
l’inspection des chambres, les élèves repartent dans car le temps de remplir le constat avec l’aide de
Bruxelles, à pied, sans le bus (simple précaution, un madame Fabry, pour ne pas gêner la circulation, et
nouveau retard pour JP et tout irait mal) pour un c’est cette fois-ci le pare-brise qui rencontre les
“city tour”. Sur la “grand place” des guides branches d’un arbre. C’est donc avec une heure de
expliquent l’histoire de la ville et de cette place retard que l’on part de Bruxelles, et JP manque de
emblématique, puis dans une petite rue, ils nous rencontrer un plot en béton à l’arrière du car. Sur la
emmènent voir le Manneken Pis, qui est tout petit et route, JP s’énerve après les voitures. Après quelques
habillé. En effet, une dame se charge de l’habiller le arrêts, quelques tentatives pour faire fonctionner le
matin, avec des costumes et le déshabille le soir. lecteur DVD du car (tout neuf), une pause pique-
Ensuite direction le centre culturel de la bande nique et quelques problèmes de porte, c’est vivant
dessinée où des groupes sont formés et partent avec que les élèves arrivent au lycée où les attendent les
des guides. La visite est bien organisée et les guides parents. Personne n’a osé embrasser le sol mais je
passionnés. On croise aussi bien Tintin, Blake et suis sûre que certains y ont pensé. Je pense donc que
Mortimer que Gaston Lagaffe (m’enfin !). Un passage tous les élèves présents vont se cotiser pour offrir à
éclair à la boutique et nous repartons. Cette fois-ci JP: une nouvelle porte de bus, un lecteur DVD, un
c’est pour manger. Nous arrivons devant un subway micro (car il ne fonctionnait pas non plus) et surtout
ou un carton nous attend avec 50 sandwiches. Il faut une montre.
du temps pour les préparer et le temps libre dans la L.L.
ville est moins long que prévu car nous avons rendez-
vous au musée René Magritte à 13h22 précisément.
Comme pour le musée de la BD, les guides prennent

r
uv é pa uro !
ro e
App lasses
c
les
8
Vive les clubs !
Vous trouvez que deux heures pour juste se
remplir la panse, c’est long ? Vous ne savez pas
comment utiliser efficacement ou utilement ce
temps ? Et bien, les clubs proposés par le lycée
sont variés et nombreux et ils n’attendent que
vous ! Il y en a pour tous les goûts : musique,
théâtre, sport, et tant d’autres ! Vous êtes
intéressés, mais vous vous demandez encore si ces
clubs correspondent à votre emploi du temps ?
C’est très simple ! Il suffit de savoir dans quelles
salles ces différentes activités se passent et à
quelle heure. Le problème, c’est que vous ne
connaissez ni les salles, ni les heures ? C’est
pourquoi je suis là !
Tout d’abord, le lundi. Le club manga vous
ouvre ses portes à 11h30 en salle C102. Les
mangas sont lus ainsi que visionnés en version
originale sous-titrées française, et un projet de
création d’un manga de quelques pages est
évoqué. Si vous aimez ces livres japonais, alors
n’hésitez pas !
Puis vient le tour du mardi, qui accueille le
club théâtre de 11h30 à 13h30 dans une salle de
l’internat. Là-bas, vous pourrez apprendre à
contrôler votre stress, mais aussi à être à l’écoute
des autres et bien plus encore ! Le cours est
encadré par une intervenante, Alima Ben Bakir. Le
foyer fermé est aussi utilisé le mardi midi pour le
club d’échec (assuré par Mr Marie) de 12h30 à
13h30. Remuez vos méninges et progressez en
logique avec ce club ! Puis, de 11h30 à 13h30 se
déroule celui de billard (dirigé par Mr Ferradou) .
Malheureusement, ce dernier est momentanément
fermé, pour cause de dégradation du matériel.
Ensuite, le jeudi, le club journal (de 12h00
à 12h30) est dirigé par Arthur Levasseur (élève de
Les prédictions du Chevalier :
Bélier : Arrêtez de
foncer dans le tas !
Taureau : Prenez le taureau par les cornes !
Gémeaux : Êtes-vous schizophrène ?
Cancer : La maladie vous guette !
Lion : Libérez l’animal qui est en vous !
Vierge : Vous allez succomber à la tentation !
Terminale S) et se déroule en salle de TPE. Ce
club vous permettra de parfaire vos talents
d’écriture et votre imagination, tout en vous
détendant. Le jeudi soir se tient un club sport, de
18h00 à 19h00, avec Mr Podevin au gymnase. Tous
les sportifs (et les non-sportifs) sont invités afin de
transpirer ensemble !
Finalement, le vendredi se déroule le club
musique assuré par Yéliz Bureau (élève de
Terminale STMG) de 11h30 à 13h30 dans la salle du
petit foyer. Venez donc dévoiler votre talent dans
un quelconque instrument (même le triangle !).
Cependant, ces clubs ne financent pas leurs
petits projets tous seuls. Le FSE les aident si ils
ont des requêtes, c’est pourquoi il est organisé
tous les jeudis matins durant la récréation une
vente de petits pains au chocolat. N’hésitez
surtout pas !
Sachez également que cette année, et pour
la deuxième année consécutive, le projet Radio
aura lieu ! Essayez de penser à n’importe quel
sujet ou musique qui pourrait être intéressant
pour une radio lycéenne.
Vous savez aussi que tous les ans se tient
une soirée de fin d’année afin de regrouper tous
les élèves ainsi que les professeurs ensemble pour
un moment convivial. L’année dernière, il y a eu
de la musique, de la cuisine, du théâtre… Cette
année, cette fête se déroulera normalement le 16
mai 2014 après les cours, et une salle est
activement recherchée à Réveillon. Vous êtes donc
cordialement invités à venir !
Si vous désirez des informations concernant
les clubs, adressez-vous à Mme Aldebert.
C.L
Balance : Pesez le pour et le
contre !
Scorpion : crachez votre venin !
Sagittaire : Ruez vous sur les occasions !
Capricorne : Détendez vous, sinon vous allez
devenir chèvre !
Verseau : Recto, retournez vous !
Poisson : Vous allez sortir la tête de l’eau !
G.B.