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6 Chapitreiiiapplicationdelathorieunexemplemathmatiquevf6 141102062618 Conversion Gate01
6 Chapitreiiiapplicationdelathorieunexemplemathmatiquevf6 141102062618 Conversion Gate01
III.1 - Introduction :
Afin de mettre en évidence la méthode de stabilité aux petites variations, nous avons proposé
dans le chapitre III une courte étude d’un modèle mathématique donné par les équations
différentielles linéaires suivantes.
𝑑∆𝑥 1
= 0 ∆𝑥1 + 1 ∆𝑥 2 + 0 ∆𝑥3
𝑑𝑡
𝑑∆𝑥 2
= 0 ∆𝑥1 + 0 ∆𝑥 2 + 1 ∆𝑥3 (74)
𝑑𝑡
𝑑∆𝑥 3
{ = −6 ∆𝑥1 − 11 ∆𝑥2 − 6 ∆𝑥 3
𝑑𝑡
0 1 0
Avec : [Α] = [ 0 0 1] (75)
−6 −11 −6
ΡΑ (𝜆) = 𝑑𝑒𝑡(Α − 𝜆. Ι)
0 1 0 𝜆 0 0 −𝜆 1 0
(Α − 𝜆. Ι) = [ 0 0 1 ] − [0 𝜆 0] = [ 0 −𝜆 1 ]
−6 −11 −6 0 0 𝜆 −6 −11 −6 − 𝜆
−𝜆 1 0
ΡΑ (𝜆) = 𝑑𝑒𝑡 [ 0 −𝜆 1 ]
−6 −11 −6 − 𝜆
ΡΑ (𝜆) = (−𝜆)[ 6𝜆 + 𝜆2 + 11 ]− 1 [ 0 + 6 ]
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Chapitre III : Application de la théorie à un exemple mathématique
𝜆 ∈ 𝑠𝑝 (Α) ⟺ ΡΑ (𝜆) = 0
𝑠𝑝(𝛢) = { 𝜆1 = −1 ; 𝜆 2 = −2 ; 𝜆 3 = −3 }
On obtient alors la matrice diagonale des valeurs propres qui a la forme suivante :
𝜆1 0 0 −1 0 0
[Λ] = [ 0 𝜆 2 0]=[ 0 −2 0 ] (76)
0 0 𝜆3 0 0 −3
Les composantes du vecteur propre de droite associé à la valeur propre λ1 sont obtenues à
partir de la relation :
0 1 0 𝑢 11 𝑢 11
[0 0 1 ] . [𝑢 21 ] = 𝜆 1 . [ 𝑢 21 ]
−6 −11 −6 𝑢 31 𝑢 31
Or 𝜆 1 = −1
0 1 0 𝑢11 𝑢 11
⟹[ 0 0 1 ] . [ 21 ] = −1. [ 𝑢 21 ]
𝑢
−6 −11 −6 𝑢 31 𝑢 31
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Chapitre III : Application de la théorie à un exemple mathématique
On choisit comme base 1 la composante ayant la plus grande valeur absolue. Ici, on peut
indifféremment choisir l’une des trois, car leurs valeurs absolues sont égales à 1. On obtient
alors le vecteur propre de droite [U1 ] :
𝑢11 1
[𝑈1 ] = [𝑢 21 ] = [−1]
𝑢 31 1
On calcule de façon similaire les composantes des deux autres vecteurs propres de droite :
Calcul de [U2 ] :
Or 𝜆 2 = −2
0 1 0 𝑢12 𝑢 12
⟹[ 0 0 1 ] . [𝑢 22 ] = −2. [ 𝑢 22 ]
−6 −11 −6 𝑢 32 𝑢 32
On choisit comme base 1 la composante ayant la plus grande valeur absolue. Ici, on choisit
donc u32 comme base 1 (4 > 2 > 1). On obtient alors le vecteur propre de droite [U2 ] :
𝑢 12 1⁄4
[𝑈2 ] = [ 𝑢 22 ] = [−1⁄2]
𝑢 32 1
Calcul de [U3 ] :
Or 𝜆 3 = −3
0 1 0 𝑢13 𝑢 13
⟹[ 0 0 1 ] . [ 23 ] = −3. [ 𝑢 23 ]
𝑢
−6 −11 −6 𝑢 33 𝑢 33
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Chapitre III : Application de la théorie à un exemple mathématique
On choisit comme base 1 la composante ayant la plus grande valeur absolue. Ici, on choisit
donc u33 comme base 1 (9 > 3 > 1). On obtient alors le vecteur propre de droite [U3 ] :
𝑢 13 1⁄9
[𝑈3 ] = [ 𝑢 23 ] = [−1⁄3]
𝑢 33 1
𝑢 11 𝑢 12 𝑢 13 1 1⁄4 1⁄9
[𝑈] = [ 𝑢 21 𝑢 22 𝑢 23 ] = [−1 −1⁄2 −1⁄3] (77)
𝑢 31 𝑢 32 𝑢 33 1 1 1
Les composantes du vecteur propre de gauche associé à la valeur propre λ1 sont obtenues à
partir de la relation :
0 0 −6 𝑣11 𝑣11
[1 0 −11] . [𝑣21 ] = 𝜆 1 . [𝑣21 ]
0 1 −6 𝑣31 𝑣31
Or 𝜆 1 = −1
0 0 −6 𝑣11 𝑣11
⟹ [1 0 −11] . [ 21 ] = −1. [𝑣21 ]
𝑣
0 1 −6 𝑣31 𝑣31
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Chapitre III : Application de la théorie à un exemple mathématique
Les composantes du vecteur propre de gauche sont choisies de telle manière que :
[𝑉 ]𝑡 [𝑈] = [Ι]
On obtient alors :
𝑣11 3
[𝑉1 ] = [𝑣21 ] = [5⁄2]
𝑣31 1⁄2
On calcule de façon similaire les composantes des deux autres vecteurs propres de gauche :
Calcul de [V2 ] :
Or 𝜆 2 = −2
0 0 −6 𝑣12 𝑣12
⟹ [1 0 −11] . [ 22 ] = −2. [𝑣22 ]
𝑣
0 1 −6 𝑣32 𝑣32
1 4
⟹ 𝑣32 = 𝑣 et 𝑣22 = 𝑣
3 12 3 12
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Chapitre III : Application de la théorie à un exemple mathématique
[𝑉 ]𝑡 [𝑈] = [Ι]
On obtient alors :
𝑣12 −12
𝑣
[𝑉2 ] = [ 22 ] = [−16]
𝑣32 −4
Calcul de [V3 ] :
Or 𝜆 3 = −3
0 0 −6 𝑣13 𝑣13
⟹ [1 0 −11] . [ 23 ] = −3. [𝑣23 ]
𝑣
0 1 −6 𝑣33 𝑣33
1 3
⟹ 𝑣33 = 𝑣 et 𝑣23 = 𝑣
2 13 2 13
[𝑉 ]𝑡 [𝑈] = [Ι]
On obtient alors :
𝑣13 9
[𝑉3 ] = [ 𝑣23 ] = [27⁄2]
𝑣33 9⁄2
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Chapitre III : Application de la théorie à un exemple mathématique
On effectue la substitution :
[𝑈][Δ𝑧] = [Δ𝑥 ]
De la relation :
on obtient les conditions initiales [Δ𝑧(0)] en fonction des conditions initiales de [Δ𝑥(0)] :
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Chapitre III : Application de la théorie à un exemple mathématique
On obtient :
Δ𝑧1 (0) = 𝑣11 = 3
Δ𝑧2 (0) = 𝑣12 = −12
Δ𝑧3 (0) = 𝑣13 = 9
[𝑈][Δ𝑧] = [Δ𝑥 ]
Δ𝑥 1 (𝑡) = 𝑢11 . Δ𝑧1 (𝑡) + 𝑢 12 . Δ𝑧2 (𝑡) + 𝑢13 . Δ𝑧3 (𝑡) (84)
La solution est :
𝑝11 𝑢 11 . 𝑣11 3
[𝑝1 ] = [ 𝑝12 ] = [𝑢 12 . 𝑣12 ] = [−3]
𝑝13 𝑢 13 . 𝑣13 1
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Chapitre III : Application de la théorie à un exemple mathématique
On obtient :
Δ𝑧1 (0) = 𝑣21 = 5/2
Δ𝑧2 (0) = 𝑣22 = −16
Δ𝑧3 (0) = 𝑣23 = 27/2
[𝑈][Δ𝑧] = [Δ𝑥 ]
La solution est :
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Chapitre III : Application de la théorie à un exemple mathématique
On obtient :
Δ𝑧1 (0) = 𝑣31 = 1/2
Δ𝑧2 (0) = 𝑣32 = −4
Δ𝑧3 (0) = 𝑣33 = 9/2
[𝑈][Δ𝑧] = [Δ𝑥 ]
La solution est :
La matrice des coefficients de participation, dans les trois cas des conditions initiales, a la
forme suivante :
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Chapitre III : Application de la théorie à un exemple mathématique
Pour pouvoir vérifier les résultats ci-dessus, on calcule la solution indépendante 𝑥 1 (𝑡) du
système d’équations différentielles par l’application de la transformation de Laplace dans des
conditions initiales non-nulles (𝑥 1 (0) = 1 ; 𝑥 2 (0) = 0 ; 𝑥 3 (0) = 0).
On obtient :
𝑠. 𝑥 1 (𝑠) − 𝑥 1 (0) = 𝑥 2 (𝑠)
𝑠. 𝑥 2 (𝑠) = 𝑥 3 (𝑠)
𝑠. 𝑥 3 (𝑠) = −6 𝑥1 (𝑠) − 11 𝑥2 (𝑠) − 6 𝑥3 (𝑠)
Par des calculs algébriques, on élimine les variables 𝑥 2 (𝑠) et 𝑥 3 (𝑠). On obtient :
𝑠 2 + 6𝑠 + 11 𝑠 2 + 6𝑠 + 11
𝑥1 = 3 𝑥 ( 0) = 𝑥 ( 0)
𝑠 + 6𝑠 2 + 11𝑠 + 6 1 (𝑠 − 𝜆 1 )(𝑠 − 𝜆 2 )(𝑠 − 𝜆 3 ) 1
Avec :
𝜆 1 = −1
𝜆 2 = −2
𝜆 3 = −3
𝐴 𝐵 𝐶
𝑥 1 (𝑠) = [ + + ] 𝑥 ( 0)
𝑠 − 𝜆1 𝑠 − 𝜆2 𝑠 − 𝜆3 1
Par identification :
𝐴=3
𝐵 = −3
𝐶 =1
Soit :
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Chapitre III : Application de la théorie à un exemple mathématique
III.3 - Conclusion :
Dans ce chapitre, nous avons appliqué la théorie des petits signaux à un exemple
mathématique. Dans notre travail, le système de puissance est soumis à des petites
perturbations : cela permet de linéariser le système.
Le calcul des valeurs propres nous permet d’étudier les propriétés dynamiques, car elles
définissent le mouvement du système. Aussi, il nous permet de calculer l’amortissement.
Les valeurs propres sont réelles négatives. Le mode associé à cet exemple est donc non
oscillatoire, avec une forme d’exponentielle décroissante.
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