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Titre II. Des libertés, des droits et des devoirs des citoyens.

Sous-titre premier. Des droits et des devoirs civils et politiques.


Article 7.Les droits individuels et les libertés fondamentales sont garantis par la Constitution et leurexercice est organisé par la loi.
Article 8.Le droit de toute personne à la vie est protégé par la loi. Nul ne peut être arbitrairement privéde la vie. La mort n'est pas
considérée comme infligée en violation de cet article dans les casoù elle résulterait d'un recours à la force rendu absolument
nécessaire pour assurer la défense de toute personne contre la violence illégale.
Nul ne peut être soumis à la torture ni à des peines ou traitements cruels, inhumains oudégradants. En particulier, il est interdit de
soumettre une personne sans son libre consentement à uneexpérience médicale ou scientifique.
Article 9.Toute personne a droit à la liberté et ne peut faire l'objet d'une arrestation ou d'une détentionarbitraire.Nul ne peut être
poursuivi, arrêté ou détenu que dans les cas déterminés par la loi
et selon lesformes qu'elle a prescrites.Tout individu victime d'arrestation ou de détention illégale a droit à réparation.
Article 10.Les libertés d'opinion et d'expression, de communication, de presse, d'association, de réunion,de circulation, de
conscience et de religion sont garanties à tous et ne peuvent êtrelimitéesque par le respect des libertés et droits d'autrui et par
l'impératif de sauvegarde de l'ordrepublic, de la dignité nationale et de la sécurité de l'État.Madagascar, Constitution de la IVe
République 2010,Digithèque MJP
http://mjp.univ-perp.fr/constit/mg2010.htm

Droits du citoyen

Être citoyen, c’est avoir des droits, garantis par la loi, aussi essentiels que la liberté d’expression, le droit de vote et la
protection sociale par exemple.

Etre citoyen, c’est aussi, et dans l’intérêt de tous, être responsable et respecter ses devoirs envers la société.

La majorité et ses droits

La majorité civile : 18 ans est l’âge à partir duquel vous êtes juridiquement considéré comme pleinement responsable de
vos actes. Vous êtes libre de conclure des contrats et de gérer vos ressources.

Vous êtes seul responsable vis-à-vis de vos professeurs et employeurs. Vous décidez et assumez votre orientation scolaire et
professionnelle.

La majorité matrimoniale

A partir de 18 ans, vous avez le droit de vous marier sans l’autorisation de vos parents ou tuteurs.

Les droits civiques

Ils représentent les libertés individuelles qui vous sont garanties par la loi.

Le droit de vote

Il vous donne la possibilité, dès votre majorité civile, de participer aux différents scrutins. Vous prenez ainsi part à la vie
démocratique française et européenne. Vous votez aux élections locales, nationales, et européennes au suffrage universel direct.
Dès 18 ans, vous élisez donc :

 Le président de la République et les députés. Ce sont les élections nationales, qui ont lieu tous les 5 ans.
 Les conseillers municipaux, généraux, et régionaux. Ces élections locales ont lieu tous les 6 ans. Ces conseillers
représentent respectivement. Les députés européens. Ce sont les élections européennes, qui ont lieu tous les 5 ans.

Le droit d’éligibilité

C’est le droit de vous porter candidat à une élection et d’être élu.

Vous bénéficiez également du droit d’exercer une fonction juridictionnelle, ainsi que du droit de représenter ou d’assister quelqu’un
en justice, et enfin du droit de témoigner en justice.

La liberté d’expression

Vous avez le droit de vous exprimer librement, de créer une association ou d’y participer, d’appartenir à un syndicat et de
manifester, de faire grève.

Tous ces droits représentent une responsabilité

Ils peuvent vous être retirés par décision judiciaire, notamment suite à certaines infractions (crimes ou délits) en raison de leur
gravité.
Les droits socio-économiques

Le droit à la protection sociale

C’est le droit à la sécurité sociale (remboursement de vos frais médicaux) affirmés dans la Constitution de 1946 et celle de 1958.

Les droits liés au travail

Ils se traduisent par le versement de prestations sociales telles que l’assurance-chômage, la retraite, le revenu de solidarité active
(RSA), les congés de maternité, etc. Il faut y ajouter le salaire minimum interprofessionnel de croissance (SMIC).

Les droits environnementaux

Depuis 2004, la Charte de l’environnement proclame le droit « de vivre dans un environnement équilibré et respectueux de la
santé ». Elle consacre la notion de développement durable (« les choix destinés à répondre aux besoins du présent ne doivent pas
compromettre la capacité des générations futures et des autres peuples à satisfaire leurs propres besoins ») et inscrit le principe de
précaution dans la Constitution.

Chacun est appelé à être responsable du devenir de la planète

Respecter l’environnement, la qualité de vie, la préservation de la santé tout en assurant à chacun les moyens de son
développement est le nouveau défi qui se présente au genre humain.

Ces droits s’accompagnent de devoirs.

Droits, devoirs et responsabilité

Le mot responsabilité est employé quotidiennement par chacun d'entre nous et plus encore par les élites décisionnelles que sont
les gouvernants politiques et économiques.

L'article se propose de montrer que sa définition n'est pas correctement appréhendée par le commun des mortels et est manipulée
par les élites. Que de la mauvaise comprehénsion du mot vient une part de l'incapacité des citoyens à s'approprier la chose
publique.

L'etymologie du mot responsable vient du mot latin respondere qui signifi se porter garant, répondre de.

Mais de quoi devons-nous répondre ? De quoi se porter garant ?

Des décisions engageant la vie des personnes et des choses. Et sous entendant les devoirs et non les droits. Du moins tel que
nous le présente les personnes ayant du pouvoir. Car c'est de ce dernier, le pouvoir, que se détermine la valeur de la
responsabilité. En fonction du pouvoir détenu.

La responsabilité pour exister exige donc la détention d'un ou des pouvoirs. Or, le 1er de ses pouvoirs concerne l'individu lui
même. Le pouvoir sur soi même. Ou plus courramment "la maîtrise de soi". Mais là encore, la "maîtrise de soi" est surtout vu
comme un devoir mais non comme un droit.

En fait, la relation entre droit et devoir est peu évoqué et le plus souvent sont traités de manières séparés. C'est de cette
séparation que provient la mauvaise appréhension de la notion de responsabilité.

Pour parler et définir ce qu'est véritablement la responsabilité il convient donc de voir ce qu'est le droit et le devoir dans son
acception courante. Qui sont du point de vu de la responsabilité les deux faces d'une même pièce.

Droit : du mot latin directum ce qui est juste. Au langage courant, de ce qui est autorisé ou non et de ce que l'on peut moralement
exiger pour soi même. Ainsi furent érigés les droits de l humain. Avec les droits fondamentaux que sont l'accès à la nourriture, le
logement, la protection et l'affection.

Devoir : du latin debere est l'obligation, l'astreinte à. Au langage courant, l'obligation de travail et d'obeissance. Avec le devoir
premier qu'est le respect de la loi.

Si l'on accepte ces définitions du droit et du devoir, on peut remarquer que le droit est par essence inné et le devoir est, lui, acquis.

En effet, les droits fondamentaux précités sont ceux que tout enfant doit posséder dès la naissance pour survivre et avoir un
developpement juste. De l'autre coté, le devoir est la connaissance/conscience de la loi et donc s'acquiert par l'instrution de celle ci
au cours du developpement de l'enfant et poursuivi pendant la vie adulte.
Si l'on considère que le droit est inné, cela induit que la revendication des droits concerne exclusivement l'enfant et non l'adulte. En
effet, le droit concerne autant l'accès à la nouriture que tout ce qui est autorisé par et dans la société. Elle suppose donc une
autorité supérieure pour contrôler et délimiter l'exercice du droit de chacun. Revendiquer ses droits est la défense de sa condition
d'enfant.

Le devoir est acquis, mais étant une obligation, donc une action imposé, elle porte sur l'aspect mécanique, répétitif et non réfléchi
de l acte au moment de sa réalisation.

Il en découle que la seule revendication à l'obtention de ses droits place la personne (ou groupe) au niveau du seul statut de l
'enfant. Et la seule revendication à l'accomplissement de ses devoirs place la personne (ou groupe) au même niveau et statut
qu'une machine. Toute préférence, de déséquilibre entre l'un et l'autre, réduit d autant le sens de la responsabilité et augmente le
risque d'actes irresponsables.

Apparaît alors la définition correcte de la responsabilité :

La responsabilité est la capacité de répondre de ses droits et devoirs envers autrui.

La revendication de sa condition d'être responsable, implique la défense de ses droits et l'accomplissement de ses devoirs en
recherche d'équilibre.

La responsabilité parcequ'elle est une relation entre droit et devoir ne fait pas appel au pouvoir sur autrui ou à un degré
d'intelligence ou de compétence mais au respect de l'équilibre entre droit et devoir.

En appliquant à la société cette définition de la responsabilité on s'aperçoit que le monde se divise en trois groupes.

D'un coté, les masses populaires renvendicateur de droits.

De l'autre, les forces policiaires et militaires, accomplisseur de leur devoir.

Et au milieu les élites responsables, manipulant les uns et dirigeant les autres... Punissant les uns avec le baton des autres.

Les citoyens s'affranchiront donc des élites qui les gouvernent le jour où ils revendiqueront, prendront possession pour eux-
mêmes, leurs droits ET leurs devoirs.

Qu’est ce que la protection sociale ?

le 29 02 2016

L’Etat providence

 Qu’est ce que la protection sociale ? |


 Qu’est ce que l’État providence ? |
 Systèmes bismarckien et beveridgien : quelles caractéristiques ? |
 Y a-t-il un modèle unique d’État providence ? |
 Qu’est-ce que le modèle social-démocrate d’État providence ? |
 Qu’est-ce que le modèle corporatiste-conservateur d’État providence ? |
 Qu’appelle-t-on modèle libéral ou résiduel d’État providence ? |
 Pourquoi parle-t-on de crise de l’État providence ? |
 Quelles pistes de réforme pour les États providence ? |
 La protection sociale couvre-t-elle tous les individus ? |

 Approfondir
 Sur la toile publique

La protection sociale désigne tous les mécanismes de prévoyance collective, permettant aux individus de faire face aux
conséquences financières des "risques sociaux". Il s’agit de situations susceptibles de compromettre la sécurité économique
de l’individu ou de sa famille, en provoquant une baisse de ses ressources ou une hausse de ses dépenses : vieillesse, maladie,
invalidité, chômage, maternité, charges de famille, etc.

La protection sociale repose sur plusieurs types de mécanismes :

 des prestations sociales, versées directement aux ménages, qui peuvent être en espèces (pensions de retraite) ou en
nature (remboursements de soins de santé) ;
 des prestations de services sociaux, qui désignent l’accès à des services, fournis à prix réduit ou gratuitement
(crèches, hôpitaux).
Les prestations sociales peuvent répondre à trois logiques :

 une logique d’assurance sociale, dont l’objectif est de prémunir contre un risque de perte de revenus (chômage,
maladie, vieillesse, accident du travail). Les prestations sociales sont financées par des cotisations sur les salaires
(comme dans une assurance privée) et sont donc réservées à ceux qui cotisent ;
 une logique d’assistance, qui a pour objectif d’instaurer une solidarité entre les individus pour lutter contre les formes de
pauvreté. La prestation assure alors un revenu minimum, qui ne couvre pas forcément un risque spécifique. Il est versé
sous condition de ressources, mais non de cotisations préalables (revenu de solidarité active, allocation adulte
handicapé) ;
 une logique de protection universelle, qui a pour but de couvrir certaines catégories de dépenses pour tous les
individus. Les prestations sont donc accordées sans conditions de cotisations ni de ressources, mais sont les mêmes pour
tous (prestations familiales).

Les régimes de sécurité sociale

 Comment la protection sociale est-elle organisée en France ? |


 La protection sociale dépend-elle de l’État ? |
 Y a-t-il un régime unique de Sécurité sociale ? |
 Pourquoi la Sécurité sociale est-elle divisée en différents régimes ? |
 Qu’est-ce que le régime général de la Sécurité sociale ? |
 Qu’est-ce que le régime agricole de la Sécurité sociale ? |
 Qu’est-ce que le régime des travailleurs non salariés non agricoles ? |
 Que sont les régimes spéciaux de la Sécurité sociale ? |
 Que sont les régimes de la fonction publique ? |
 Que sont les régimes des entreprises et établissements publics ? |
 Que sont les autres régimes spéciaux ? |

 Sur la toile publique

La protection sociale est organisée selon quatre niveaux :

La Sécurité sociale fournit la couverture de base des risques "maladie / maternité / invalidité / décès", "accidents du travail /
maladies professionnelles", "vieillesse" et "famille". Elle est composée de différents régimes regroupant les assurés sociaux selon
leur activité professionnelle dont les principaux sont :

 le régime général : il concerne la plupart des salariés, les étudiants, les bénéficiaires de certaines prestations et les
simples résidents ;
 les régimes spéciaux : ils couvrent les salariés qui ne sont pas dans le régime général (fonctionnaires, agents de la SNCF,
d’EDF-GDF...) ;
 les régimes des non salariés non agricoles : ils couvrent séparément les artisans, les commerçants ou industriels et les
professions libérales pour l’assurance vieillesse, le risque "maladie" faisant l’objet d’une gestion commune ;
 le régime agricole : il assure la protection sociale des exploitants et des salariés agricoles. Il est le seul régime de sécurité
sociale à ne pas dépendre du ministère chargé des Affaires sociales, mais du ministère de l’Agriculture.

Les régimes dits complémentaires peuvent fournir une couverture supplémentaire aux risques pris en charge par la Sécurité
sociale. Certains sont obligatoires (régimes complémentaires de retraite des salariés du secteur privé) et d’autres facultatifs
(mutuelles de santé, sociétés d’assurance, institutions de prévoyance).

L’UNEDIC (Union nationale pour l’emploi dans l’industrie et le commerce) gère le régime d’assurance-chômage.

Enfin, une aide sociale relevant de l’État et des départements apporte un soutien aux plus démunis.

La protection sociale dépend-elle de l’État ?

Les régimes de sécurité sociale

 Comment la protection sociale est-elle organisée en France ? |


 La protection sociale dépend-elle de l’État ? |
 Y a-t-il un régime unique de Sécurité sociale ? |
 Pourquoi la Sécurité sociale est-elle divisée en différents régimes ? |
 Qu’est-ce que le régime général de la Sécurité sociale ? |
 Qu’est-ce que le régime agricole de la Sécurité sociale ? |
 Qu’est-ce que le régime des travailleurs non salariés non agricoles ? |
 Que sont les régimes spéciaux de la Sécurité sociale ? |
 Que sont les régimes de la fonction publique ? |
 Que sont les régimes des entreprises et établissements publics ? |
 Que sont les autres régimes spéciaux ? |

 Sur la toile publique

La protection sociale constitue un secteur encore largement dépendant de l’État.

D’abord, l’État est un acteur clé dans le domaine de la protection sociale. Il produit des textes juridiques, exerce une tutelle sur
les différents organismes de ce domaine (ex : organismes de Sécurité sociale) et finance en partie la protection sociale par des
impôts et taxes affectés ou des subventions budgétaires.

Il joue un rôle plus ou moins important au sein des différentes formes de protection sociale. Ainsi :

 les régimes de Sécurité sociale, créés par l’État en 1945, sont gérés par les partenaires sociaux (représentants des
employeurs et des syndicats de salariés). Les ressources de la Sécurité sociale (cotisations sociales) et ses dépenses
(prestations) sont déterminées depuis 1996 par les lois de financement de la sécurité sociale, votées chaque année par le
Parlement, comme le budget de l’État ;
 pour les régimes complémentaires, les partenaires sociaux fixent seuls le montant des recettes et des dépenses. Il faut
toutefois distinguer les régimes complémentaires rendus obligatoires par l’État (ex : assurance chômage ou retraites
complémentaires des salariés), et ceux qui restent facultatifs (ex : mutuelles) ;
 l’aide sociale comprend des prestations définies par la loi, donc obligatoirement délivrées dès lors que les conditions sont
remplies. Elles sont attribuées et financées principalement par les départements, mais aussi par l’État (ex : RSA ou
allocation aux adultes handicapés) ;
 l’action sociale regroupe les actions à caractère facultatif des institutions publiques ou des organismes de protection
sociale, associations et fondations, destinés à aider toute personne en situation de précarité. Elle dépend de l’organisme
qui la met en œuvre.

Les régimes spéciaux constituent le quatrième bloc de régimes de Sécurité sociale (à côté du régime général, du régime agricole
et du régime des travailleurs non salariés et non agricoles).

Ces régimes fonctionnent sur la base d’une solidarité restreinte à une profession (par exemple régime des marins, des
militaires, des cultes…) ou à une entreprise (par exemple, régime de la SNCF, de la RATP…). Antérieurs à la création de la
Sécurité sociale, ces régimes ont été maintenus par le législateur (décret du 8 juin 1946, aujourd’hui articles L 711-1 et R 711-1 du
Code de la sécurité sociale).

Dans leur organisation, on peut distinguer trois grandes familles parmi les régimes spéciaux de la Sécurité sociale :

 le régime de la fonction publique (fonctionnaires civils et militaires),

 le régime des entreprises et établissements publics,

 les autres régimes, de plus faible importance en nombre de bénéficiaires, qui peuvent être structurés soit sur une base
professionnelle (régimes de clercs et employés de notaire, des mines, des cultes, etc.), soit sur une base d’entreprise
(régime des personnels de l’Opéra de Paris, régime de la Chambre de commerce et d’industrie de Paris, régime du Port
autonome de Bordeaux, etc.).

L’organisation et le fonctionnement des régimes spéciaux sont assez différents les uns des autres. Ils se caractérisent toutefois par
une prise en charge éclatée des différents risques (maladie, famille, retraite, accidents du travail…) entre les entreprises ou les
institutions elles-mêmes, des caisses ad hoc ou les organismes du régime général.

On assiste cependant depuis 1945 à un double phénomène :

 une réduction importante de leur nombre : ils étaient plus d’une centaine à la création de la Sécurité sociale en 1945,
on en compte actuellement un peu plus d’une quinzaine ;

 un rapprochement du régime général, tant dans leur fonctionnement que dans le versement des prestations qui
s’alignent de plus en plus de celles versées par le régime général (notamment en matière de retraite ou d’assurance
maladie) .

Les évolutions sociales, technologiques et économiques ont provoqué des transformations importantes des secteurs économiques.
Ainsi, le salariat a connu un essor sans précédent après-guerre jusqu’à devenir largement majoritaire face aux professions
indépendantes ou aux agriculteurs. Par ailleurs, certains secteurs industriels comme les mines ou la marine fluviale ont fortement
décliné, ce qui a interrompu ou réduit considérablement l’arrivée d’actifs et donc de ressources pour ces régimes. La dégradation
du ratio entre le nombre de cotisants et celui des bénéficiaires pose à plus ou moins brève échéance le problème de la viabilité
même de ces régimes.
Quelles sont les différentes prestations sociales ?

Les dépenses de la protection sociale

 Quelles sont les différentes prestations sociales ? |


 Comment les dépenses de protection sociale ont-elles évolué depuis 40 ans ? |
 Quelle a été l’évolution des dépenses de protection sociale dans les années 1960-1970 ? |
 Quelle est la progression des dépenses de protection sociale au cours des décennies 1980 et 1990 ? |
 Peut-on parler d’une stabilisation des dépenses de protection sociale depuis 2000 ? |
 Quelle est l’évolution du déficit du régime général de Sécurité sociale ? |
 Qu’est-ce que la dette sociale ? |
 Qu’est-ce que la CADES ? |
 Quel est le rôle du département en matière d’action sociale ? |
 Comment les compétences en matière d’aide sociale se répartissent-elles entre l’État et le département ? |
 Quelles sont les prestations destinées aux familles ? |
 Comment le chômage est-il indemnisé ? |
 Quelle est la différence entre retraite par répartition et retraite par capitalisation ? |

 Approfondir
 Sur la toile publique

Les prestations sociales désignent toutes les prestations en espèces (revenu de remplacement, ex : indemnités journalières)
ou en nature (remboursement des dépenses engagées ou financement direct de services) que les institutions de protection
sociale versent à leurs bénéficiaires.

Elles constituent une des formes de la redistribution des revenus et représentaient, en 2015, 32 % du produit intérieur brut (PIB), à
hauteur de 701,2 Md€. Si on rajoute les frais de fonctionnement et de gestion, les dépenses de protection sociale ont représenté
34% du PIB pour un total de 746,6 Md€.

Les comptes de la protection sociale, publiés annuellement, distinguent six catégories de prestations correspondant à autant de
risques :

 le risque « vieillesse-survie » : le plus important, il représente près de la moitié des prestations versées chaque année
(45,6% des prestations en 2015, soit 319,7 Md€), en raison du poids des retraites. Il inclut la prise en charge de la
dépendance qui n’est pas reconnue comme un risque à part entière, malgré la mise en place de l’allocation personnalisée
d’autonomie, instituée par la loi du 20 juillet 2001, et de la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie, créée par la loi
du 30 juin 2004 ;

 le risque « santé » : inclut la maladie, l’invalidité, les accidents du travail et les maladies professionnelles et représente
plus du tiers des prestations versées annuellement (34,9% des prestations servies en 2015, soit 244,9 Md€) ;

 le risque « maternité-famille » : inclut notamment les indemnités journalières pour maternité, les soins aux femmes
enceintes et les différentes prestations familiales (allocations familiales, aides à la garde d’enfant). Il représentait 7,7%
des prestations en 2015 (54,2 Md€) ;

 le risque « emploi » : c’est-à-dire l’indemnisation du chômage, les aides à la réadaptation et la réinsertion


professionnelle, les préretraites, soit 6,2% des prestations en 2015 (43,6 Md€) ;

 le risque « logement » : il recouvre les différentes aides versées aux ménages pour faire face à leurs dépenses de loyer
ou de remboursement d’emprunt, soit 2,6% des prestations en 2015 (18,1 Md€) ;

 le risque « pauvreté-exclusion sociale », essentiellement pris en charge par le revenu de solidarité active (RSA),
constitue 3% des prestations (20,7 Md€).

Les deux tiers de ces prestations sont financés par les organismes de Sécurité sociale.

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