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Primitives : définitions

Définition
Soit f une fonction définie sur un intervalle ouvert I =]a, b[ de R. On
appelle primitive de f sur I toute fonction F dérivable sur I telle que
DF (x ) = f (x ), pour tout x ∈ I. On dit alors que f est primitivable sur I.

Remarque : Il existe des fonctions qui ne sont pas primitivables.


Primitives et calcul intégral On note souvent Z
f (x )dx
Présentation provisoire
une primitive de f , voire l’ensemble de toutes les primitives de f .

Pierre Mathonet Théorème


Si f est continue sur ]a, b[, alors f admet une primitive sur ]a, b[.
Département de Mathématique
Faculté des Sciences C’est une condition suffisante, mais pas nécessaire : il y a des fonctions
primitivables qui ne sont pas continues.
Liège, XXX mai 2015
2

P. Mathonet, Université de Liège, Faculté des Sciences, Département de Mathématique.

Propriétés Logarithmes et exponentielles √I : le logarithme népérien


Proposition But : définir ax , pour tout x ∈ R, ex. 3 2 .
1
Fait : La fonction f :]0, +∞[→]0, +∞[: x 7→ x est continue.
1 Si F est une primitive de f sur ]a, b[, alors pour toute constante c, Definition
la fonction F + c est une primitive de f sur ]a, b[;
La fonction logarithme népérien ln est l’unique fonction dérivable sur
2 Si F et G sont deux primitives de f sur ]a, b[, alors il existe c ∈ R
]0, +∞[ dont la dérivée satisfait D ln(x ) = x1 pour tout x ∈]0, +∞[ et
tel que G = F + c sur ]a, b[;
qui s’annule en 1.
3 Soient f une fonction primitivable sur ]a, b[, x0 ∈]a, b[ et r ∈ R, il
existe une unique primitive F de f sur ]a, b[ telle que f (x0 ) = r . La fonction a été introduite par John Napier of Merchiston (1550 -1617).
Proposition (Propriété fondamentale)
Si F et G sont définies sur un même intervalle, on note
Pour tous a, b > 0, on a
F 'G
a
si il existe c ∈ R tel que G = F + c. ln(ab) = ln(a) + ln(b) et ln( ) = ln(a) − ln(b),
b
Proposition
et bien sûr ln(1) = 0.
Si f est continu sur [a, b], alors f admet au moins une primitive F sur
]a, b[ qui est continue sur [a, b]. Preuve : dériver g :]0, +∞[→ R : x 7→ ln(ax ), pour a > 0.
3 4

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Propriétés et représentation graphique La fonction exponentielle
Proposition Définition
La fonction La fonction exponentielle
ln :]0, +∞[→ R : x 7→ ln(x ) exp : R →]0, +∞[: x 7→ exp(x )
est définie et continue sur ]0, +∞[. Elle est strictement croissante et on a est la fonction réciproque de la fonction logarithme népérien.
lim ln(x ) = −∞ et lim ln(x ) = +∞.
x →0 x →+∞ Proposition (Propriété fondamentale)
Donc la fonction ln définit une bijection de ]0, +∞[ sur R. Pour tous x , y ∈ R, on a exp(0) = 1
1
y exp(x + y ) = exp(x ) exp(y ) et exp(−x ) = .
4 exp(x )
3
2 Proposition
1 La fonction exp est continue et dérivable et strictement croissante sur R.
x
D(exp(x )) = exp(x )0 = exp(x ) ∀x ∈ R,
1 5 10 20 30 40
−1
On a limx →−∞ exp(x ) = 0 et limx →+∞ exp(x ) = +∞.
5 6

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Représentation graphique et propriétés Exponentielle de base a


40 Soit a > 0. On peut alors calculer pour p, q ∈ N0 :
1 1
ln(ap ) = p ln(a) et ln(a q ) = ln(a).
30 q
Alors, on a
 p p p
20 p
ln a q = ln(a) donc a q = exp( ln(a)) .
q q
10
Définition
5
1
Pour tout a > 0, l’exponentielle de base a est la fonction
−1 0 1 2 3 4
expa : R → R : x 7→ ax = exp(x ln(a)).

Proposition On note e l’unique nombre tel que ln(e) = 1. On a alors e x = exp(x )


On a exp(ln(x )) = x pour tout x ∈]0, +∞[ et ln(exp(y )) = y pour tout pour tout x ∈ R.
y ∈ R. La fonction expa est strictement décroissante si a < 1, constante si
7 8 a = 1, strictement croissante si a > 1.
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Logarithme de base a Une liste de primitives
Pour tout a 6= 1, la fonction expa est une bijection de R sur ]0, +∞[. A connaître absolument :
R m+1
1 Si m est entier distinct de −1, on a x m dx ' xm+1 sur R;
Définition R r +1

La fonction logarithme de base a est la fonction réciproque de expa . On a 2 De manière générale, on a x r dx ' xr +1 sur ]0, +∞[ si
donc r ∈ R \ {−1};
R
loga :]0, +∞[→ R : x → loga (x ), 3 On a x1 dx ' ln(x ) sur ]0, +∞[;
R
tel que loga (ax ) = x pour tout x ∈ R et aloga (y ) = y pour tout 4 On a x1 dx ' ln(−x ) sur ] − ∞, 0[;
R
y ∈]0, +∞[. 5 On a exp(x )dx ' exp(x ) sur R;
R
6 On a sin(x )dx ' − cos(x ) sur R;
Ces fonctions ne sont pas vraiment nouvelles, puisqu’on a R
7 On a cos(x )dx ' sin(x ) sur R;
y y ln(a)
loga (x ) = y ssi x =a =e ssi ln(x ) = y ln(a). Un peu plus difficiles :
R 1
8 On a cos2 (x ) dx ' tg (x ) sur ] − 2 , 2 [;
π π
On a donc R
ln(x ) 9 On a √ 1 dx ' arcsin(x ) sur ] − 1, 1[;
loga (x ) = pour tout x ∈]0, +∞[. 1−x 2
ln(a) R 1
10 On a 1+x 2 dx ' arctg(x ) sur R.
9 10

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Règles de calcul: combinaisons linéaires Primitivation par substitution


Ces règles découlent des règles analogues pour les dérivées. Proposition (Primitivation par substitution)
Si f admet la primitive F sur J =]a0 , b 0 [, si g est dérivable sur I =]a, b[
Proposition (Combinaisons linéaires) et satisfait la condition g(I) ⊂ J, alors la fonction
Si f , g sont primitivables sur ]a, b[ et r , s ∈ R, alors rf + sg est
primitivable sur ]a, b[ et h :]a, b[→ R : x 7→ f (g(x ))Dg(x )
Z Z Z
est primitivable sur I =]a, b[ et on a
(rf + sg)(x )dx ' r f (x )dx + s g(x )dx Z Z
f (g(x ))Dg(x )dx ' F (g(x )) = f (u)du|u=g(x ) , sur ]a, b[.
sur ]a, b[.

Exemples :
R 3 R R R 4 3 • Applications : repérer une fonction composée, multipliée par la
1 3x + 4x 2 + 1dx = 3 x 3 dx + 4 x 2 dx + 1dx ' 3 x4 + 4 x3 + x , dérivée de la fonction “interne”;
sur R • Notation :
R 3 R 1 R 5 6
2
5
1+x 2 + x dx = 3 1+x 2 dx + x dx ' 3arctg(x ) + x6 sur R 1 On pose u = g(x ) et
R du = Dg(x )dx
2 On calcule F (u) = f (u)du
3 On remplace u par sa valeur g(x ).
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Exemples Règles de calcul : primitivation par parties
Idée : Si F et G sont dérivables sur ]a, b[ alors
R
1 Calcul de la primitive 3 cos(3x )dx sur R. D(F G) = (DF )G + F (DG) sur ]a, b[.
a) La fonction est primitivable sur R (car elle est continue); Vu dans le sens primitivation, cette formule donne
b) On pose u = R 3x et on obtient du = 3dx ;
c) On calcule cos(u)du ' sin(u); R
Proposition
d) On remplace u par 3x , donc 3 cos(3x )dx ' sin(3x ) Si f et g sont dérivables sur I =]a, b[ et si fDg est primitivable sur I alors
e) On vérifie en dérivant !
gDf est primitivable sur I et on a
R Z Z
2 Calcul de la primitive √ x dx sur R :
1+x 2 g(x ) Df (x )dx = f (x )g(x ) − Dg(x ) f (x )dx , sur ]a, b[.
a) la fonction est primitivable sur R car continue sur R;
b) On pose u = 1 + x 2 et on aR du = 2x dx√ ;
R
c) On remplace et on calcule 12 √1u du ' u; Exemple : calcul de x sin(x )dx sur R.
R √
d) On remplace u par 1 + x 2 , et on obtient √ x dx ' 1 + x 2 . On pose g(x ) = x , Df (x ) = sin(x ).
1+x 2 donc
e) On vérifie en dérivant ! On obtient Dg(x ) = 1, f (x ) = − cos(x ),
Z Z
x sin(x )dx = −x cos(x ) + 1 cos(x )dx ' −x cos(x ) + sin(x ) sur R.
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Deux exemples classiques Intégrale d’une fonction continue sur l’intervalle


R
1 Trouver une primitive de ln sur ]0, +∞[, i.e. calculer ln(x )1dx . fermé [a, b]
Soit d’abord une fonction f continue et à valeurs positives sur [a, b].
On pose g(x ) = ln(x ),
Df (x ) = 1.
donc
On obtient Dg(x ) = x1 ,f (x ) = x ,
Z Z
1 (x , f (x ))
1 ln(x )dx ' x ln(x ) − x dx ' x ln(x ) − x .
x
Vérifier,R en dérivant le résultat !
2 Calculer arctg(x )1dx .

On pose g(x ) = arctg(x ),


Df (x ) = 1.
1 donc
On obtient Dg(x ) = 1+x 2,f (x ) = x , A
Z Z
x o a
1 arctg(x )dx ' x arctg(x ) − dx b
1 + x2
1
' x arctg(x ) − ln(1 + x 2 ).
2 Question de géométrie : déterminer l’aire de la surface A
Vérifier, en dérivant le résultat !
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Découpages et premières approximations Une approximation par défaut de l’aire
Puisque f est continu, f admet sur [xi−1 , xi ]
Définition
• un minimum global, réalisé en un point mi ;
Un découpage de l’intervalle [a, b] est la donnée de n − 1 points • un maximum global, réalisé en un point Mi .
x1 < · · · < xn−1 ∈]a, b[. On pose a = x0 et b = xn . On définit la quantité
n
X n
X
Ainf (x0 , . . . , xn ) = f (mi )(xi − xi−1 ) = f (mi )∆xi .
i=1 i=1

C’est la somme des aires des rectangles de [xi−1 , xi ] et de hauteur f (mi ).

a = x0 x1 x2 x3 b = x4

On a donc n sous-intervalles [xi−1 , xi ] pour i ∈ {1, . . . , n} O a x1 x2 x3 b x


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Une approximation par excès de l’aire Un exemple plus fin


On peut aussi définir la quantité
n
X n
X
Asup (x0 , . . . , xn ) = f (Mi )(xi − xi−1 ) = f (Mi )∆xi . Le découpage et Ainf Le découpage et Asup
i=1 i=1

C’est la somme des aires des rectangles de [xi−1 , xi ] et de hauteur f (Mi ).

o a b
o a b
o a x1 x2 x3 b

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Le nombre de rectangles

Le cas de fonctions à valeurs négatives En général...


Si la fonction est strictement négative sur l’intervalle [a, b], on affectera Quand f change de signe sur [a, b], on calcule la partie positive de l’aire,
un signe négatif à l’aire calculée et on parlera d’aire signée A. déterminée par la fonction au dessus des intervalles où elle prend des
valeurs positives et on ajoute la partie négative, déterminée par la
restriction de la fonction sur les intervalles où elle prend des valeurs
négatives.
a b a b Le nombre de rectangles
o o

− − a
+
− b

a b a b

Pn Pn L’aire signée est encore approchée par les mêmes formules pour Ainf et
Ainf = i=1 f (mi )(xi − xi−1 ) Asup = i=1 f (Mi )(xi − xi−1 )
Asup .
21 On a donc la même formule, puisque f prend des valeurs négatives. 22

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Découpages de Riemann Exemples pour n = 4


L’idée :
• le choix de mi dans [xi−1 , xi ] donne toujours une valeur trop petite
pour l’aire;
• le choix de Mi donne une valeur trop grande;
• On fixe plutôt un nombre ri dans chaque intervalle [xi−1 , xi ]. y y

Définition
1 Un découpage de Riemann de l’intervalle [a, b] est donné par n + 1
points x0 , . . . , xn+1 satisfaisant a = x0 < x1 < . . . < xn−1 < xn = b,
et n points r1 , . . . , rn tels que ri ∈ [xi−1 , xi ] pour tout i 6 n.
2 On note ce découpage D = [a, x1 , . . . , xn−1 , b; r1 , . . . , rn ]
3 La largeur L(D) du découpage D ci-dessus est maxi6n (xi − xi−1 ).
O a r1 x1 r2 x2 r3 x3 r4 b O a r1 x1 r2 x2 r3 x3 r4 b
4 La somme de Riemann associée à ce découpage et à la fonction f est

AR (D; f ) = AR (a, x1 , . . . , xn−1 , b, r1 , . . . , rn ; f )


Xn Xn
= f (ri )(xi − xi−1 ) = f (ri )∆xi .
23 24
i=1 i=1
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Intégrale de Riemann Définition
Si f est une fonction définie et Riemann-intégrable sur [a, b], on appelle
Définition (Intégrabilité) intégrale de Riemann de f sur [a, b] la valeur commune des limites de
AR (Dn ; f ) pour toute suite Dn de découpages de Riemann dont la largeur
Une fonction f définie sur [a, b] est Riemann-intégrable sur [a, b] si pour
tend vers 0 quand n tend vers l’infini. On note cette valeur
toute suite de découpages de Riemann Dn (n ∈ N) de [a, b] telle que
limn→+∞ L(Dn ) = 0, la suite AR (Dn ; f ) tend vers une limite finie. Z b
f (x )dx .
a
1 Convergence d’une suite de nombres : si (cn , n ∈ N) est une suite de
nombres,
lim cn = l ∈ R 1 On omet généralement “Riemann” dans le vocabulaire usuel.
n→+∞
2 Il existe d’autres notions d’intégrabilité et d’intégrale, la plus célèbre
si et seulement si étant celle de Lebesgue.
3 Le nombre AR (Dn ; f ) a été introduit à partir d’une aire, mais il est
∀ε > 0, ∃N ∈ N : n > N ⇒ |cn − l| < ε. très utile en sciences, sans rapport avec la géométrie.
Rb
4 Dans l’expression a f (x )dx , la variable x est dite muette. On peut
2 Si f est Riemann-intégrable sur [a, b], alors toutes les limites Rb
correspondant à tous les choix possibles de suites de découpages écrire a f (t) dt.
sont égales. 5 Il n’est pas nécessaire que la fonction f soit continue, mais il existe
des fonctions (relativement) simples qui ne sont pas intégrables.
25 26

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Un théorème et des exemples Propriétés élémentaires


Proposition Définition
Toute fonction continue (ou monotone) sur un intervalle [a, b] est Pour tous a < b ∈ R et tout f , on pose
Ra Ra Rb
intégrable sur [a, b]. a
f (x )dx = 0 et b
f (x )dx = − a f (x )dx .

• Calcul de l’intégrale de la fonction constante définie par f (x ) = c


Proposition (Linéarité, sous-intervalles)
pour tout x ∈ [a, b].
n n
Pour toutes fonctions f et g intégrables sur [a, b] et toute constante
X X b−a c ∈ R, les fonctions f + g et cf sont intégrables, et on a
AR (Dn ; f ) = f (ri )(xi − xi−1 ) = c = c(b − a).
n Z b Z b Z b Z b Z b
i=1 i=1
(f + g)(x )dx = f (x )dx + g(x )dx , (cf )(x )dx = c f (x )dx .
• Intégrale de la fonction définie par f (x ) = x pour tout x ∈ [a, b]. a a a a a

Cette fonction est également intégrable. On considère la même suite


Dn de découpages; On peut montrer à l’aide de la définition que Si f est définie sur [a, b] et si c ∈]a, b[, alors f est intégrable sur [a, b] si
Z b et seulement si f est intégrable sur [a, c] et sur [c, b] et on a
1
x dx = (b 2 − a2 ), Z b Z c Z b
a 2
f (x )dx = f (x )dx + f (x )dx .
qui correspond bien à l’aire du trapèze de hauteur b − a et de bases a a c
27 a et b quand 0 6 a < b. 28

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Théorème fondamental Exemples
R5
Rappel : toute fonction f continue sur [a, b] admet une primitive sur 1 Calcul de x 2 +1
dx .
3
]a, b[ qui est continue sur [a, b].
−2
• La fonction est intégrable sur l’intervalle considéré.
2 3
• Une primitive de x 3+1 y est donnée par F (x ) = x9 + x3 . On a donc
Théorème (Théorème fondamental du calcul intégral) Z 5
x2 + 1 x3 x 53 5 (−2)3 2 154
Si f est une fonction continue sur [a, b] et si F est une primitive de f sur dx = [ + ]5−2 = ( + ) − ( − )= .
3 9 3 9 3 9 3 9
]a, b[, continue sur [a, b], alors on a −2
Rb
Z 2 Calcul de a x dx .
b
• La fonction est intégrable sur l’intervalle considéré.
f (x )dx = F (b) − F (a) = [F ]ba . • Une primitive de f (x ) = x y est donnée par F (x ) = 21 x 2 . On a donc
a
Z b
1 1
x dx = [ x 2 ]ba = (b 2 − a2 ).
• Si G est une autre primitive de f sur ]a, b[, continue sur [a, b], alors a
2 2
G(x ) = F (x ) + c et G(b) − G(a) = F (b) − F (a); 3 On a Z 2
• Si F est une primitive non continue, on doit remplacer dans l’énoncé 1 x3 7
(x 2 + )dx = [ + ln(x )]21 = + ln(2).
F (b) − F (a) par 1
x 3 3
4 On a
[F ]ba = lim− F (x ) − lim+ F (x ). Z √
3 Z √
3 p
x →b x →a x x √
√ dx = √ dx = [ 1 + x 2 ]0 3 = 2 − 1 = 1.
29 30 0 1 + x2 0 1 + x2
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