Vous êtes sur la page 1sur 4

Universitatea de Stiinte Agronomice si Medicina Veterinara

Bucuresti

Franceza
Comment faut-il gérer la nature?

De nos jours, on a oublié d’aimer et de respecter la nature. On s’est


eloigné de la nature et on lui fait du mal sans nous rendre compte qu’en effet
on ne fait autre chose que nouir à l’humanité et au bien-être de tous les gens.
La conservation de la nature est une invention récente. L’idée d’isoler des
zones naturelles pour les protéger a pris forme aux Etats-Unis, à l’époque de la
conquête de l’Ouest. Pendant cette course à l’appropriation du territoire,
pionniers, chercheurs d’or, militaires et Indiens se sont affrontés au nom de
conceptions antagoniques du monde et de son usage.
La création des premiers parcs nationaux a marqué la victoire d’une de
ces conceptions sur les autres. En 1964 encore, le Wilderness Act américain
(loi sur les zones protégées) définissait la nature comme un espace sauvage et
inviolé et les parcs nationaux comme des zones préservées que «l’homme
visite sans y demeurer». Cette vision idéale fait fi de la réalité: le plus souvent,
ces espaces naturels étaient le domaine de peuples indigènes, qui les ont
aménagés et y ont prospéré. Ainsi, les parcs nationaux américains, dans leur
immense majorité, sont-ils d’anciens territoires indiens, que ceux-ci
continuent à revendiquer.
La notion occidentale de conservation de la nature heurte les
conceptions des peuples indigènes. «Comme disait mon père: “ici, c’est notre
garde-manger”. On connaissait tout des plantes et des animaux. Quand
cueillir, où chasser» disait, en 1991, Ruby Dunstan. Son peuple, les
Nl’aka’pamux de Stein Valley, dans la province canadienne de l’Alberta, lutte
contre l’exploitation forestière de ses terres ancestrales. «Pour certains
défenseurs de l’environnement, une zone naturelle est fragile. Personne ne doit
y pénétrer. Alors, ils posent des clôtures. Je crois que leur esprit est prisonnier
de clôtures.»
Pendant un siècle, le modèle américain de la conservation s’est imposé
au monde. En Afrique, la création de réserves naturelles s’est accompagnée
d’expulsions de masse. Le mouvement, qui s’est intensifié pendant les années
1960, n’a pas disparu: on chasse, aujourd’hui, les San («Bochimans») de la
Réserve naturelle du Kalahari central, au Botswana, créée, à l’origine, à leur
intention. Au nom de la conservation, un million de kilomètres carrés de terres
cultivées, de pâtures et de forêts africaines ont été vidées de leurs habitants en
un siècle. Bien que l’on manque d’études chiffrées, on estime que plusieurs
millions de personnes ont ainsi été déplacées.
Nul ne sait précisément combien de substances chimiques différentes
sont aujourd'hui commercialisées. Sans doute sont-elles plus de 100'000,
dissimulées dans les matériaux d'emballage, les ustensiles ou les produits
industriels. Devenus déchets après usage, ces substances penvent contaminer
l'environement, et par conséquent nuire à l'homme.
Les plus importantes de ces substances sont aujourd'hui connues.
L'ordonnance fédérale sur les substances interdit d'ailleurs nombre d'entre
elles ou restreint leur utilisation. Malheureusement, ces mesures ne les
empêchent pas toujours de se disséminer dans l'environnement, notamment
par le biais de l'élimination ou du recyclage de vieux appareils et matériaux de
construction ou de matières plastiques.
Aujourd’hui, il existe des organes de contrôle notamment pour les
groupes de substances suivants:
 Les composés halogénés (hydrocarbures chlorés, CFC, HCFC), qui sont
entre autres utilisés comme solvants industriels, dégraissants, produits
réfrigérants et gaz propulseurs pour mousses synthétiques. A l'état
gazeux, ces substances peuvent détruire la couche d'ozone de
l'atmosphère nécessaire à la vie.
 Les Polychlorobiphényles (PCB), qui ont longtemps été utilisés surtout
comme liquides isolants. Même si leur emploi est aujourd'hui prohibé et
que d'importantes mesures de décontamination sont en cours, on en
trouve encore dans divers appareils (transformateurs, condensateurs)
 Les métaux lourds, plus particulièrement les composés de cadmium,
plomb et chrome, dont l'utilisation pour la fabrication de matières
plastiques est dangereuse. Malgré l'interdiction d'employer les
composés de cadmium et les incitations à renoncer volontairement aux
composés de plomb, on en rencontre encore dans certains plastiques ou
durant le processus de recyclage.

Les cantons surveillent l'utilisation des substances dangereuses notamment


au moyen de contrôles sur le marché. Dans le canton de Berne, cette tâche
est assignée au Laboratoire cantonal. Celui-ci a analysé plus de 1000
échantillons au cours des dix dernières années, avec un résultat réjouissant:
le niveau de pollution total causé par ces substances est en constante
diminution. Il arrive toutefois encore que des substances nocives pour notre
santé ou notre environnement soient découvertes.

L’agriculture (du latin agricultura) désigne l’ensemble des savoir-faire


et activités ayant pour objet la culture des terres, et, d’une manière générale,
l’ensemble des travaux de conservation et de transformation du milieu naturel
permettant de cultiver et prélever des végétauxx et des animaux utiles à l’etre
humain.

L'agronomie regroupe, depuis le XIXe siècle, l’ensemble de la


connaissance biologique, technique, culturelle, économique et sociale relative
à l'agriculture.

En économie politique, l’agriculture est définie comme le secteur d’activité


dont la fonction est de produire un revenu financier à partir de l’exploitation
de la terre (culture), de la forêt (sylviculture), de la mer, des lacs et des rivières
(aquaculture, pêche), de l'animal de ferme (élevage) et de l'animal sauvage
(chasse). Dans la pratique, cet exercice est pondéré par la disponibilité des
ressources et les composantes de l'environnement biophysique et humain. La
production et la distribution dans ce domaine sont intimement liées à
l'économie politique dans un environnement global.

L’activité agricole vise à assurer la sécurité alimentaire des humains en milieu


naturel. Toutefois, l’agriculture produit également un nombre important de
produits tels que des peaux d’animaux, des engrais, des produits destinés à
l’industrie (éthanol, fécule, chanvre), des plantes vertes et fleurs, du bois. Elle
représente un maillon indispensable dans la chaîne agroalimentaire, en lui
assurant l’approvisionnement en matières premières (fécule, oignon, céréale,
fruit, etc.).

L'agriculture est scindée en culture pour l'activité concernant le végétal et


élevage pour l'activité concernant l'animal.

La culture, ou production végétale, est divisée en grandes cultures (blé, maïs,


des légumes), l’arboriculture fruitière, la viticulture (production du raisin), la
sylviculture et l’horticulture.

L'élevage, ou production animale, vise à élever des animaux pour la


consommation directe (viande) ou pour leurs (lait, œuf, laine, miel, etc). Les
exploitations agricoles peuvent par exemple orienter leur production vers les
bovins, les porcins, les ovins/caprins ou les granivores.

Exemple de produit primaire pour l’alimentation humaine ou animale :


bœuf, veau, cochon, poulet, lapin, cheval, agneau, canard, dinde, oie,
escargot, ...
Exemple de produit secondaire : miel, lait et autres produits laitiers, foie
gras, soie, laine

Dans les pays développés, la délimitation précise de ce qui entre ou non dans
le champ de l’agriculture conduit à de nombreuses conventions qui ne font pas
toutes l’objet d’un consensus :

Ne sont pas toujours inclus dans l’agriculture : la mise en valeur de la


forêt (sylviculture), ni l’élevage d’animal aquatique (aquaculture)
En revanche, l’élevage hors-sol de certains animaux (volaille et porc
principalement), à partir d’éléments entièrement achetés, ou la
production de plantes sur substrat inerte dans les cultures
hydroponiques entrent parfois dans le domaine de l’agriculture.

Vous aimerez peut-être aussi