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“Aimer, c’est donner rendez-vous au bonheur

dans le palais du hasard” - Abel Bonnard

Version lacanienne

L’Amour -comme trace du hasard, ouverture du vide, animation du


rien et résurrection-

dénoue nos structures selon quatre modes :

1. Contingent (’ce qui cesse de s’écrire’), l’Amour est la ‘rencontre du


réel’ (Tuchè) : la Femme est un reste de la vie pulsionnelle (’ob-jet a‘),
j’en tombe (vers la mort) amoureux (angoisses).

2. Impossible (’ce qui ne cesse pas de ne pas s’écrire’), l’Amour est le


débord réel (’Amour de transfert’) : la Femme est un symptôme de la
vie érotique (fantôme), j’erre (’non-dupe’) dans l’Amour (’y croire’).

3. Possible (’ce qui cesse de ne pas s’écrire’), l’Amour est la rencontre


imaginaire (Fantasmes) : la Femme est la vérité de la vie équivoque
(’pas-toute’), je crée (’dupe’) notre Amour (’la croire’).

4. Nécessaire (’ce qui ne cesse pas de s’écrire’), l’Amour est le débord


imaginaire (’Plus-de-jouir’) : la femme est le secret du Bonheur
(putain), je lui fais (consécration) l’Amour (conjonctions).

Ainsi se tiennent : des symptômes as-sistants, un homme ek-sistant,


une femme con-sistante, leur non-rapport in-sistant, le phallus per-
sistant, l’Autre dé-sistant, et l’Amour… ré-sistant.

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