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PARtiE 1 séQuence
1
➔ Manuel unique, p. 16
(➔ Manuel de physique, p. 14)
Vision et image
Le programme
notions et contenus Compétences attendues
oBSErvEr – Couleur, vision et image
– L’œil, modèle de l’œil réduit. – Décrire le modèle de l’œil réduit et le mettre en cor-
– Lentilles minces convergentes : images réelle et vir- respondance avec l’œil réel.
tuelle. – Déterminer graphiquement la position, la grandeur et
– Distance focale ; vergence. le sens de l’image d’un objet-plan donnée par une len-
– Relation de conjugaison, grandissement. tille convergente.
– Accommodation. – Modéliser le comportement d’une lentille mince conver-
– Fonctionnements comparés de l’œil et d’un appareil gente à partir d’une série de mesures.
photographique. – Utiliser les relations de conjugaison et de grandisse-
ment d’une lentille mince convergente.
– Modéliser l’accommodation du cristallin.
– Pratiquer une démarche expérimentale pour comparer
les fonctionnements optiques de l’œil et de l’appareil
photo graphique.
Situation 2
Lorsqu’un objet est situé devant une lentille convergente, une image nette se forme pour une position
précise de l’écran. Si l’objet observé se déplace, son image ne se forme plus dans la même position. Cette
notion, abordée en classe de 4e, est mise en jeu dans les activités 1 et 3. Ainsi, lorsque l’objet vu s’éloigne
ou se rapproche, le cristallin doit modifier la courbure de ses faces afin de conserver une image nette sur
la rétine (la distance cristallin-rétine restant constante).
Situation 3
Une fausse représentation peut conduire à penser qu’en cachant une partie de la lentille, une partie de
l’image disparaît. L’expérience montre que l’image reste la même. En effet, l’infinité de rayons de lumière
issus d’un point de l’objet participent à la formation d’un point de son image. Cette notion pourra être
réinvestie dans l’activité 1, qui présente le tracé des rayons de lumière utiles : si certains sont arrêtés,
l’image perd en luminosité mais reste entière. C’est le cas pour un œil dont la pupille est fermée ou encore
pour celui d’un objectif d’appareil photographique dont le diaphragme est resserré.
Activités
Activité 1
La formation d’une image p. 18
1. Le modèle réduit de l’œil est constitué d’un diaphragme qui joue le rôle de la pupille, d’une lentille
convergente qui joue le rôle du cristallin, et d’un écran, la rétine.
2. a. Sur le schéma du montage, une lentille convergente est représentée par un segment fléché (les
flèches orientées vers l’extérieur traduisent que les bords sont fins), auquel il faut associer le symbole (L)
(première lettre du mot lentille) ; le centre optique O (au centre du segment fléché) et l’axe optique (D)
(droite perpendiculaire à la lentille passant par O).
b. Le rayon de lumière issu de B passant par le centre optique O de la lentille n’est pas dévié et arrive en B¢.
3. a. L’image de la lettre F est renversée (droite-gauche et haut-bas).
b. Sur le schéma du montage, B¢ est placé en dessous de A¢.
4. a. B diaphragme écran
F¢ A¢
A O (D)
B¢
(L)
b. Sur le montage, la distance objet-lentille est de 20 cm. Sur le schéma, elle est représentée par une dis-
tance AO de 5 cm. Le schéma est donc réalisé à l’échelle ¼.
Sur le schéma, on mesure OF¢ = 1,25 cm soit f = OF¢ = 5,0 cm en réalité. La position du foyer F¢ est donc
cohérente.
5. Tout rayon de lumière incident parallèle à l’axe optique émerge de la lentille en passant par son foyer
F¢. Tout rayon incident passant par le centre optique O de la lentille ne subit pas de déviation.
6. Pour construire l’image A¢B¢ d’un objet AB perpendiculaire à l’axe optique d’une lentille, A étant sur
l’axe optique, deux rayons de lumière suffisent parmi tous ceux issus de l’objet :
– un rayon incident issu de B et parallèle à l’axe optique émerge de la lentille en passant par son foyer F¢ ;
– un rayon incident issu de B passant par le centre optique O de la lentille ne subit pas de déviation.
Les deux rayons se coupent en B¢, image de B. On projette alors B¢ sur l’axe optique pour obtenir A¢.
On considère, en effet, que si l’objet AB est perpendiculaire à l’axe optique, son image A¢B¢ est, elle aussi,
perpendiculaire à l’axe.
Activité 2
Faire une mise au point… p. 19
1. B
F¢ A¢
A O (D)
(L)
B¢
6
2. B
F¢ A¢
A O (D)
(L)
B¢
4. a.
b. La représentation graphique obtenue est celle d’une fonction affine de type y = ax + b soit :
1/OA¢ = a · (1/OA) + b.
c. Il s’agit de prolonger le tracé de la droite obtenue jusqu’à l’axe des ordonnées. On repère alors la valeur
de l’ordonnée à l’origine : y0 = b (si x = 0, alors y0 = b). Les coordonnées de ce point sont (0 ; 5). On constate
que b = C = 1/f.
d. Prolonger le tracé de la droite jusqu’à l’axe des abscisses pour repérer la valeur de l’abscisse à l’origine
x0. Les coordonnées de ce point (- 5 ; 0) permettent de déterminer la valeur du coefficient directeur a
(si y = 0, alors a = - b/x0 = - C/x0).
On constate que x0 = - 5 m-1 (ou d), donc a = 1.
On en déduit la relation : y = x + C soit 1/OA¢ = 1/OA + 1/OF¢.
5. On constate que OA¢/OA = g = A¢B¢/AB pour chaque position.
6. a. La relation 1/OA¢ = 1/OA + 1/OF¢, nommée relation de conjugaison, montre que la position de
l’image d’un objet donnée par une lentille convergente dépend de la position de l’objet et de la distance
focale f de la lentille.
La distance OA¢ peut être déterminée si OA et OF¢ sont connues.
b. La relation g = A¢B¢/AB = OA¢/OA, nommée relation de grandissement permet de déterminer la gran-
deur et le sens de l’image d’un objet : A¢B¢ = AB · OA¢/OA.
Si g > 0, objet et image ont le même sens.
Si g < 0, image et objet sont de sens contraires.
Si g > 1 ou g < - 1, l’image est plus grande que l’objet.
si – 1 < g < 1, l’image est plus petite que l’objet.
Activité 3
L’œil et l’appareil photographique : de vrais jumeaux ? p. 20
1. et 2. D’après la relation de conjugaison, OA¢, OF¢ et OA sont interdépendants. Ainsi, à distance focale
f constante, si OA est modifié, alors OA¢ change. De même si OA est modifié alors OF¢ doit changer pour
conserver OA¢ constant.
Il s’agit donc de déterminer d’une part OA¢ pour OA = - 2,0 ¥ 10-1 m et OF¢ = 1,0 ¥ 10-1 m, d’autre part
OF¢ pour OA = - 2,0 ¥ 10-1 m et OA¢ = 1,1 ¥ 10-1 m.
Dans le 1er cas, il convient de modifier la distance lentille-écran de manière que OA¢ = 20 cm pour retrou-
ver une image nette. Dans le second cas, il convient de modifier la distance focale de la lentille de manière
que f = 7,1 cm, soit C = 14 d (associer deux lentilles C1 = 10 d et C2 = 4 d). Expérimentalement, une seconde
lentille C2 = 5 d peut convenir.
3. La première modification modélise la mise au point réalisée sur un appareil photographique ; la seconde,
le phénomène d’accommodation du cristallin.
4. Mise au point et accommodation sont deux phénomènes différents permettant la conserver une image
nette sur le capteur ou la rétine.
Dans le cas d’un appareil photographique, lorsque le sujet se rapproche, l’objectif (dont la distance focale
OF¢ reste fixe) s’éloigne du capteur afin d’adapter OA¢ à OA. Dans le cas de l’accommodation (un mécanisme
réflexe), le cristallin change de forme et augmente la courbure de ses faces afin de diminuer sa distance focale
f. Sa vergence C augmente. OF¢ s’adapte à OA car OA¢ reste constant. Le cristallin peut ainsi être assimilé à
une lentille convergente de distance focale variable.
exercices
COMPÉTENCE 1 : Savoir décrire le modèle de l’œil
1 1. b. 2. b. 3. c. 4. a.
2 1. a - 2 ; b - 1 ; c - 3 .
2. Dans l’œil, l’image d’un objet doit se former sur la rétine pour être vue nettement.
3 1. 1 - c ; 2 - b ; 3 - a .
2. Voir figure 2 du cours.
3. diaphragme
écran
(D) O
lentille (L)
(L)
B (L)
O (D)
A
11 1. La distance focale f d’une lentille représente la distance entre son centre optique O et son foyer F¢ ;
f = OF¢.
2.
(L)
O F¢
(D)
f = 4,0 cm
12 1.
n’est pas
Un rayon de lumière incident : est dévié
dévié
passant par le centre optique O X
parallèle à l’axe optique (D) X
ne traversant pas la lentille X
2.
(D) O F¢ (D) O F¢
(D) O F¢
(L) (L)
(L)
10
13 1. a. et b.
B
B
F¢ F¢
(D) (D)
O O
B¢
(L) B¢ (L)
2.
B
B¢
F¢ (D) (D)
O B O F¢
B¢
(L) (L)
17 1. et 2. La relation entre la position OA d’un objet et celle de son image OA¢ est nommée relation
de conjugaison. Elle dépend de la distance focale f = OF¢ de la lentille :
1/OA¢ = 1/OA + 1/OF¢
3.
OA¢ OA f
7,5 cm - 15 cm 5,0 cm
13 cm - 15 cm 7,0 cm
10 cm - 15 cm 6,0 cm
10 cm - 23 cm 7,0 cm
3.
AB A ¢B¢ OA OA¢
g
en cm en cm en cm en cm
a 2,0 - 1,0 - 1/2 - 30 15
b 1,5 3,0 2 - 5,0 - 10
c 2,0 - 2,0 -1 - 20 20
d 1,2 - 4,8 -4 - 12,5 50
4. L’objet et son image sont de même sens dans le cas b . Dans les cas b et d , l’image est agrandie.
Dans les cas a , c et d , l’image est réelle.
Exercices de synthèse
20 L’appareil photo
Un appareil photo est constitué d’un objectif, d’une surface sensible (la pellicule) et d’un diaphragme qui règle
la quantité de lumière entrant dans l’appareil. La mise au point consiste à tourner l’objectif, ce qui induit son
déplacement et modifie la distance qui le sépare de la pellicule.
1. Légender sur la figure les éléments de l’appareil photo.
2. Déterminer, à partir de la figure (échelle 1/2), la distance focale de l’objectif.
3. En déduire la vergence.
4. Où se forme l’image d’un objet très éloigné d’une lentille convergente ?
5. Dans la situation proposée sur le schéma, que doit-on faire pour que l’image de l’objet se forme sur la rétine ?
1. diaphragme lentille
film
O F¢
(L)
21 1. a. La vergence C (en dioptrie d) est l’inverse de la distance focale f (en m) d’une lentille : C = 1/f.
b. C = 1/(20 ¥ 10-3) = 50 d.
12
2.
B
F¢ (∆) A¢
A O
(L) B¢
23 1.
Dispositif Œil réel
petite ouverture pupille
papier calque rétine
lentille convergente cristallin
2. a. et b.
B
F¢ A¢
A (D) O
B'
(L)
24 1. et 2.
B¢
B
F¢ (∆)
A¢ A O
image détail
virtuelle du cliché (L)
du détail
3. a. L’image A¢B¢ de AB mesure 3,2 cm de hauteur, elle est droite et virtuelle. Graphiquement, les mesures
amènent : A¢B¢ = + 3,2 cm et OA¢ = – 6,7 cm.
b. Il s’agit d’une loupe.
26 1. a. Lorsque l’objet vu est très éloigné (à l’infini), les rayons de lumière incidents sont parallèles entre
eux. L’image se forme directement à une distance OA¢ égale à la distance focale f.
f = 17 mm donc C1 = 59 d.
b. On détermine f pour OA = - 25 cm et OA¢ = 17 mm. L’application de la relation de conjugaison amène
f = 16 mm. Lorsque le cristallin accommode au maximum, C2 = 63 d.
c. DC = 4 d.
2. a. C varie de 14 d à 29 d soit DC = 15 d.
b. La modification de la courbure du cristallin permet à l’œil de changer sa vergence. Dans un appareil
photo, le principe consisterait à combiner plusieurs lentilles de vergences différentes.
27 1. Lorsque l’objet est très éloigné (à l’infini), les rayons de lumière incidents sont parallèles entre eux.
L’image se forme directement à une distance OA¢ = f.
OA¢ = 1/C = 5,0 cm. Il s’agit de la distance entre la lentille et le capteur.
2. OA¢ = 5,1 cm.
3. a. Il faut éloigner l’objectif de 1 mm du capteur.
b. La grandeur de l’image augmente lorsque l’objet se rapproche.
4. OA = - 55 cm pour OA¢ = 5,5 cm.
14
Emplacement
B du film
F¢ A¢ (∆)
A O
B¢
(L)