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thahdjeve lemḥiba n tamẓi

L'amour de la jeunesse est voilé

Les yeux ne l'ont pas vu durant des années


La jeune fille et le jeune garçon qui s'étaient aimés dans le passé
Tristes et souriants ont envie de se revoir et de se rencontrer

De ma tendre à laquelle je suis habitué


Au point que personne n'est capable d'imaginer
Elle ne sort pas, elle ne se montre plus
J'ai attendu, j'ai attendu, j'ai attendu...
La nuit a commencé à étaler sur-moi son obscurité
Je suis impressionné par la peur qui essaye de me terroriser
Le clair de lune ne semble pas vouloir sortir son nez
Je t'en supplie oiseau voyageur
Aies peur de ton bon seigneur
Salue bien celle qui à mes yeux a tant et tant manqué
Pose ma lettre dans les pans de sa gandoura colorée
C'est un secret, elle doit, précieusement, le cacher
La mauvaise langue ne peut garder ce qui est beau et autorisé
Mon cœur est épuisé par ce qu'il ne cesse de porter
Le manque de celle qu'il aime et qu'il a tant aimé
C'est par un chemin très long qu'on est séparé
La minute je la vis comme si elle est une année
Je tremble et je frissonne même dans la journée
L'habitude m'a rendu fou et insensé
Mon cœur est par son absence tourmenté
Il désire tellement revoir sa beauté
Est-ce qu'elle va apparaître
Ainsi je pourrais enfin la voir
Je tourne autour des murs de sa maison
Si elle parle, sa voix je l'entends parfaitement
Mon cœur s'emballe et bat vite et sans arrêt
Car par l'angoisse, il est enserré et étouffé

(Paroles de Kamel Hamadi)

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