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ŒUVRES DE MISERICORDE CORPORELLES

Le plus bel acte de foi est celui qui jaillit sur tes lèvres en pleine obscurité, parmi les sacrifices, les
souffrances, le suprême effort d'une ferme volonté de faire le bien; comme la foudre, cet acte de foi
déchire les ténèbres de ton âme ; au milieu des éclairs de l'orage, il t'élève et te conduit à Dieu (CE 57).

PADRE PIO

Une société est jugée au regard qu'elle porte sur les blessés de la vie et à l'attitude qu'elle adopte à
leur égard. Chacun de ses membres devra un jour répondre de ses paroles et de ses actes envers ceux que
personne ne regarde, envers ceux devant qui on se détourne. Le pauvre d'Amiens, est-il dit dans la Vie de
saint Martin, « avait beau supplier les passants d'avoir pitié de sa misère, ils passaient tous leur chemin »
(3, 1). Par leur indifférence, ils n'ont pas su reconnaître leur frère. En ignorant le prochain, ils ont bafoué
une part de leur propre humanité. Ce jour-là, aucun d'eux n'a su voir le Christ qui mourait de froid dans la
personne du pauvre. [...]
Oui, chers amis, vous sur qui pèse la souffrance, vous êtes au premier rang de ceux que Dieu aime.
Comme pour tous ceux qu'il rencontrait sur les routes de Palestine, Jésus a posé sur vous un regard plein
de tendresse ; son amour ne vous fera jamais défaut. Parce que depuis votre origine vous êtes enfants de
Dieu, vous avez dans l'Église, Corps du Christ, une place de choix. [...]
Chaque être humain, aussi démuni soit-il, est créé à l'image et à la ressemblance de Dieu, et rien ne
peut lui faire perdre cette dignité. Quelle que soit son origine, quel que soit le poids de son épreuve,
refuser de le voir, c'est se condamner à ne rien comprendre à la vie. [...]
Le bonheur de l'éternité sera le bonheur de voir Dieu et de le reconnaître dans la personne de tous
ceux qui auront été mis par lui sur notre route, avec lesquels nous vivrons définitivement de l'amour qui
ne passera jamais.

JEAN-PAUL II
(Tours - Septembre 1996)

Il est donc vrai que nous sommes envoyés non seulement pour aimer Dieu, mais aussi pour le faire
aimer. Il ne nous suffit pas d'aimer Dieu, si notre prochain ne l'aime aussi ; et nous ne saurions aimer
notre prochain comme nous-mêmes, si nous ne lui procurons le bien que nous sommes obligés de nous
vouloir à nous-mêmes, c'est à savoir l'amour divin qui nous unit à celui qui est notre souverain bien. Nous
devons aimer notre prochain comme l'image de Dieu et l'objet de son amour, et faire en sorte que
réciproquement, les hommes aiment leur très aimable créateur, et qu'ils s'entr'aiment les uns les autres
d'une charité mutuelle pour l'amour de Dieu, qui les a tant aimés que de livrer son propre Fils à la mort
pour eux.
Oh ! Messieurs, si nous avions une étincelle de ce feu sacré qui embrasait le cœur de Jésus- Christ,
demeurerions-nous les bras croisés ? et délaisserions-nous ceux que nous pouvons assister ? Non, certes
; car la vraie charité ne saurait demeurer oisive, ni nous permettre de voir nos frères et nos amis dans le

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besoin, sans leur manifester notre amour; et pour l'ordinaire, les actions extérieures rendent témoignage
de l'état intérieur. Ceux qui ont la vraie charité au dedans la font paraître au dehors. C'est le propre du feu
d'éclairer et d'échauffer, et c'est aussi le propre de l'amour de se communiquer. Nous devons aimer Dieu
aux dépens de nos bras et à la sueur de notre visage. Nous devons servir le prochain aux dépens de nos
biens et de notre vie. Que nous serions heureux de devenir pauvres pour avoir exercé la charité envers les
autres.
SAINT VINCENT DE PAUL

Le dévouement, c'est le sacrifice de soi, c'est-à-dire de l'orgueil ; et plus l'orgueil est sacrifié, plus
le dévouement est plein et entier. [...]
Cette vue continuelle et universelle de Jésus-Christ éclairait, élevait, échauffait sa charité.
Jésus-Christ, il le voyait pontife suprême dans le pape, évêque et prince des pasteurs dans les évêques,
souverain prêtre dans les prêtres, maître et docteur unique dans les docteurs, roi des rois, juge des juges
dans les princes et les magistrats, grand et noble dans les gentilshommes et petit dans les petits, ouvrier
dans les artisans, divin négociant dans les hommes de trafic, pauvre dans les pauvres, prisonnier dans les
prisonniers, infirme et agonisant dans les malades et les moribonds. De là son respect et sa tendresse pour
tous les hommes et, en particulier, pour tous ceux dont la bassesse "et les souffrances lui présentaient une
image plus ressemblante du Dieu anéanti et de l'Homme de douleurs.

ABBE MAYNARD
« Saint Vincent de Paul »

« La charité consiste à supporter ceux qui sont insupportables »

SAINT ALPHONSE DE LIGUORI

«Mère Agnès lui parlait de pénitence pour le Carême dans la communauté. Sainte Thérèse de
l'Enfant Jésus répondit : « Il est dit dans l'Évangile : apprenez de moi que je suis doux et humble de cœur
». « Mais qu'est-ce que cela a à voir avec la pénitence ? ». « La plus grande pénitence, répondit Sainte
Thérèse de l'Enfant Jésus, c'est d'être doux et humble ».
« C'est aux chrétiens de prier pour ceux qui ne le sont pas, comme c'est aux riches de
donner aux pauvres ».

MADAME ELISABETH
sœur de Louis XVI

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«Le motif de notre charité, c'est Dieu. Nous aimons parce que Dieu aime que nous aimions
(...) Nous aimons parce qu'il y a Dieu dans le prochain ; comme l'Eucharistie est une extension de
l'Incarnation, le prochain est une extension de l'Eucharistie : Dieu a été jaloux que nous ne
rencontrions que lui dans toutes les avenues de notre vie. Le Seigneur se considère lui- même
comme le bénéficiaire réel de notre charité. C'est le prochain seulement qui nous donne occasion de
manifester que nous aimons Dieu et sommes bien de sa race ».

DOM DELATTE

« Le cœur du chrétien ne doit être ni froid ni indifférent ; il faut qu'il soit tendre et dévoué,
autrement il ne pourrait s'élever dans la voie à laquelle Dieu, qui est amour, a daigné l'appeler ».

DOM GUERANGER
Premier Abbé de Solesmes

Pendant sa maladie, une sœur dit à Sainte Thérèse de Lisieux : « Ma sœur Thérèse, vous
feriez bien de vous reposer. Cette promenade ne peut vous faire aucun bien, elle vous épuise, c'est
tout ». « C'est vrai, mais savez-vous ce qui me donne des forces ? Eh bien ! je marche pour un
missionnaire... Pour diminuer ses fatigues, j'offre les miennes au Bon Dieu ».

Les sept œuvres de Miséricorde (Maître d'Alkmaar)

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