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Kabengwa Jenny synthèse des textes

HUSO11BA

2011-2012

Clifford Geertz, « Jeu d’enfer, Notes sur le combat de coq balinais».

Réponses aux questions du guide de lecture

1. Comment se passe l’enquête de Clifford Geertz au début ?

L’étape de départ est très simple, il arrive dans un village de Bali, où personne ne lui adresse
la parole, à part un « comité restreint ». D’après lui, ce serait une attitude normale et
purement balinaise (ce qu’il constatera bien plus tard). Il est accompagné de sa femme, et ce
début de contact est déroutant pour lui. Incompréhension, et attitude hors-normes.

Je pourrai même dire, qu’il n’a jamais vécu ce genre d’approche lors de ces nombreux et
récents voyages.

Il essaie de trouver une faille, afin de s’intégrer coûte que coûte au mode de vie du village,
mais en vain. Malgré cela, il soupçonne derrière cette attitude une sorte de défi à relever,
comme pour une initiation. Il se doit donc, de respecter cette distance et cette indifférence,
ce qu’il a fait. Bien évidemment, en tant qu’anthropologue, il a bien tenté quelques
manœuvres, de tentatives d’approchement, de « séduction », mais en vain.

2. En quoi le combat de coqs change-t-il la situation sur le terrain ?

Le combat de coq, est une sorte de fierté ou pour ainsi dire, une activité nationale, une
chose bien ancrée dans les mœurs, et la culture de Bali.

Personne ne peut s’en passer. Il peut être comparé à un sport national, tel le football
américain, le base-ball ou autre sport controversé.

Le problème, est que depuis le régime mis en place, cette activité culturelle, bien ancrée
dans les festivités et patrimoine important de Bali, voit sa pratique interdite et sanctionnée.
Toute personne, prise au dépourvue pendant la pratique d’un combat de coq, se verra soit
obligée de payée une amende, ou subira une punition. Le nouveau gouvernement, dirigé par
l’Elite, n’accepte aucune exception, car il trouve que ces combats, sont l’un des éléments,
qui maintient encore le pays dans un stade de primitivité, et empêche que celui-ci se
développe. Sa pratique est ainsi donc condamnée, comme pourrait l’être une consommation
de substances illicites, ou autre infractions graves.

Le combat, a su vraiment rapproché les villageois de l’anthropologue, car celui-ci sans trop
réfléchir, a « joué le jeu », et est entré dans le camp de ces villageois, en fuyant lors de la
fameuse descente des autorités dans le village.

3. En quoi l’attitude de Clifford Geertz est-elle fondamentale ?

En fuyant, il a prouvé qu’il faisait partie de du village, et que malgré des situations difficiles,
ne préfèrerait pas choisir la facilité et se protéger en montrant ces papiers, mais bien prouvé
que malgré le silence de toute la communauté, après ces quelques jours passés auprès
d’eux, il se sentait déjà un des leurs. Et par effet domino, et tout naturellement, sans
vraiment réfléchir, il a choisi et confirmé son appartenance à un clan : celui du village.

4. L’implication du chercheur fut-elle nécessaire ? Expliquez.

Oui, je dirais même cruciale.

C’est elle, qui a permis au chercheur de prouver son appartenance et sa dévotion au village.
Elle a permis de prouver au village, les bonnes intentions de l’anthropologue, et ce de par
son courage. On dirait que la petite communauté avait instauré sans le vouloir une sorte de
défi à relever, tel comme une acceptation ou une initiation d’entrée (partielle ou complète à
un groupe). Le test, réussi avec succès par l’anthropologue, son vrai travail a enfin pu
commencer.

5. En quoi ce texte illustre-t-il la question de l’intégration sur le terrain ?

L’intégration pour l’anthropologue, est la période critique. Celle qui rassure le chercheur de
terrain, qu’il pourra aisément poursuivre ces recherches de manière spontanée, et obtenir
de meilleurs résultats, par l’acceptation du sujet de recherche.

Chez Geertz, l’intégration, n’a pas pu se faire de manière progressive, mais elle s’est faite de
manière spontanée (via un événement particulier).

Il a essayé en vain, une approche de « séduction », d’acceptation, ce qui n’avait pas l’air de
fonctionné, car les balinais, ne semblaient pas disposés à ouvrir une faille de dialogue (du
moins en apparence) .

6. En quoi la position de Clifford Geertz est-elle différente de celle de Bronislaw


Malinowki ?
« L’acceptation », est le stade critique qui différencie la position de Bronislaw Malinowski de
celle de Clifford Geertz par rapport à leur sujet de recherches.

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