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Cloud computing, réalité augmentée, serious games…. Autant de notions qu’ont pu toucher ‐
parfois virtuellement ! – du doigt quelques membres de la commission « développement du
cabinet pratiques innovantes » lors de leur déplacement au CeBIT de Hanovre.
Mais commençons par le début : le CeBIT, qu’est ce que c’est ? Il s’agit d’un salon consacré aux
nouvelles technologies de l’information et de la communication et qui, succès aidant, se décline
maintenant annuellement en Australie, aux USA, en Turquie ainsi qu’en Chine. En 2010 la version
« germanique » a permis à 4 000 exposants venant de 68 pays de présenter leurs dernières
innovations.
Si les écrans plats, la technologie 3D, les mini‐ordinateurs portables et mini vidéoprojecteurs ou bien
encore les derniers nés de la téléphonie mobile attirent bien entendu le grand public, trois grandes
notions pourraient orienter l’évolution technologique de la profession d’expertise comptable dans
un avenir proche :
LE « CLOUD COMPUTING » : une traduction littérale – « l’informatique dans les nuages » – ne donne pas
vraiment plus de sens à cet idiome anglo‐saxon. C’est donc sous son aspect purement technologique
qu’il faut l’aborder : il s’agit pour une entreprise de passer de l’ère « tout informatique » à l’ère
« tout internet ». Plus de salles blanches, des équipes informatiques réduites et l’abandon de
serveurs parfois dignes d’une salle des machines d’un super tanker ! Les applications sont louées,
hébergées par l’éditeur ou une société de services qualifiée et accessibles à distance… via le net.
Gains financiers, de place, de temps, mais aussi l’assurance d’avoir toujours à disposition la
« dernière version » et/ ou les dernières mises à jour…. Néanmoins deux principales réserves
peuvent être émises quant à cette « avancée » technologique : la sécurisation de l’accès aux
données (qui est – rappelons le ‐ également une problématique interne) et la gestion d’éventuelles
« pannes » informatiques aux conséquences que l’on peut dans ce cas précis qualifier de lourdes,
tant du côté client/ cabinet que du côté fournisseur.
LA REALITE AUGMENTEE : il s’agit ici d’inclure dans notre environnement réel des objets virtuels et
interactifs avec lesquels l’utilisateur peut interagir. Cette technique vous est probablement déjà
familière à travers le cinéma et l’univers du jeu vidéo. Cependant des applications plus
« professionnelles » sont déjà développées dans l’industrie (guidage en temps réel pour des
opérations d’assemblage ou de maintenance simples). Et pourquoi ne pas imaginer dans un avenir
proche, de conseiller, guider nos clients dans l’exécution de certaines opérations de gestion
propres à notre profession via la réalité augmentée ?
LES SERIOUS GAMES : partant du constat que les enfants s’enrichissent de nouvelles expériences à
travers le jeu, il est apparu que ce dernier pouvait devenir l’outil incontournable à la formation, au
recrutement, au développement durable, etc. de la prochaine décennie. Autant que « sérieux », ces
jeux pourraient être qualifiés « d’utiles ». On trouve une des origines de ce concept dans la mise en
place par l’armée des simulateurs de vol… premier « jeu utile primaire » mis en place par des gens
très… « serious » !
Aujourd’hui, cette idée est développée dans de nombreux domaines évoqués plus haut auxquels on
peut ajouter, sans être exhaustif, la santé (simulation d’actes chirurgicaux), la sécurité routière ou
bien encore le domaine bancaire….
La commission DCPI est partie prenante au Congrès de Strasbourg et espère votre présence
concrète pour vous emmener à la découverte de quelques unes de ces technologies virtuelles !