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UNIVERSITA DEGLI STUDI pr Papova Dossier d’histoire moderne Elabore par Serena Piccinin Enseignant Laurent-Henri Vignaud Année Universitaire : 2018/2019 Introduction Les sujets traités dans ce dossier sont les expéditions scientifiques qui ont eu liew dans les années 700. C phénoméne dit aux intéréts A la fois expansionnistes et hégémoniques des Etats européens, ainsi qu’a lintérét encyclopédico-cognitif des scientifiqu longs voyages pour découvrir de nouvelles frontiéres et de nouveaux territoires, et & une grande évolution technique. expéditions, qui caractérisent fortement cette expérience historique, sont un , qui choisissent dentreprendre ce Ces expéditions, en plus d'accroitre les connaissances scientifiques et naturalistes, nous permettent de représenter le monde d'une manire différente et totalement nouvelle. En effet, les frontiéres habitnelles sont abandonnées au profit de frontidres beaucoup plus éloignées. Jai traité le phénoméne des expéditions scientifiques en le divisant en trois macro-thémes: le premier, plus général, traite du contexte historique, puis de la révolution scientifique et technique A Vere moderne, et des diverses causes qui influencent ce grand flux de voyages que l'on peut trouver dans ce contexte historien. Dans la deuxitme partie, j'analyse plus spécifiquement les principaux types de voyages entrepris et les types de voyageurs, Enfin, dans la derniére partie, j'analyse quels sont les deux explorations scientifiques différentes et quels sont les objectifs des explorateurs qui les entreprennent. Pour conclure, je propose un apercu des causes de ces découvertes sur la vision du monde Vheure moderne. I. CADRE HISTORIQUE DES "EXPLORATIONS SCIENTIFIQUES' 1) LES NOUVELLES DECOUVERTES SCIENTIFIQUES DES ANNEES 700 Le dix-huitiéme siécle apparait comme un sigcle caractérisé par un développement vif des sciences (qui connaissent une subdivision et une spécialisation grandissantes), des institutions scientifiques (académies, laboratoires privés, cabinets, bibliothéques) et de lédition scientifique. Dans la seconde moitié du siécle, nous assistons également au début prudent Cun processus de professionnalisation de la science, qui constitue A partir du passe-temps aristocratique ou un outil de promotion sociale pour les exposants fortunés des classes professionnelles (ecclésiastiques, médecins, pharmaciens, avocats) et carriére pour les jeunes ambitieux, sans aucun soutien. Les recherches des deux demitres décennies montrent que le panorama des activités scientifiques est bien plus riche qu'on ne le pensait et que les théses soutenues par Mesmer (théoricion du magnétisme animal), Marat (mnédecin expérimentateur) et Lavater (théoricien de la physionomic) censurés ou ignorés au niveau des grandes académies scientifiques curopéennes, ils rencontrent les faveurs d'un grand nombre de lecteurs. Dans les pays européens plus développés de I'Ancien Régime, de nombreuses pratiques scientifiques jouent un réle de plus en plus important, tant pour I'administration de I'Btat que pour des initiatives privées, telles que l'expérimentation de la production métallurgique, exploitation de sources d'énergie révolutionnaires comme la vapeur, la prospection min ct la création de compagnies d'assurance pour exploitation des ressources, De plus, a cette époqne, le personnel scientifique est utilisé pour résondre des problémes structurels, tels que la construction de routes et de ponts, ou pour des entreprises stratégiques militaires et navales (pour établir les coordonnées géographiques des terres conquises ou A conquérir, les trajets transocéaniques et d'exploration sont plus stirs) Dans le méme temps, les petites bontiques et les entreprises artisanales impliquées dans la construction instruments scientifiques se multiplient. Nombre d’entre elles concernent la mécanique: appareils d’étude de la force centrifuge, impacts, trajectoires, lois du mouvement. A cété deux, de simples machines telles que des leviers ou des dispositifs permettant de montrer et d’étudier l'action des cales, des poulies, des engrenages et des vis, généralement accompagnés de maquettes de machines (treuils, grues, batteurs de picux) qui expliquent les applications pratiques des lois de la mécanique. Les systémes hydrostatiques et hydrauliques sont représentés par des siphons, des pompes, des fontaines de divers types et des appareils d’étude de la pr Le pneumatique, en plus du barometre, voit dans la pompe A vide son instrument prineipal (certainement 'un des plus importants au XVIIle sigele), accompagné dune série accessoires destinés aux expériences les plus varies Au liew de cela, les phénoménes thermiques sont étudiés grice A des thermomitres, des ession et du débit de liquides. calorimétes rudimentaires, des dilatométres et des miroirs ou des lentilles de brilage. Lroptique comprend des miroirs, des lentilles et des prismes de toutes sortes, auxquels Sajoutent des instruments tels que des héliostats, des supports de lumiére, des lanternes de projection et des jeux optiques. Les lunettes de vision et les télescopes & réflecteur, ainsi que les microscopes simples et composés aux conceptions les plus divers ent les dispositifs optiques les plus sophistiqués de Fépoque. Les aimants naturels et armés, les aiguilles magnétiques et divers compas sont les principaux outils d'investigation du magnétism Pour étudier les phénoménes électriques, par contre, les machines indispensables sont celles des machines A frotter, avec lesquelles il est possible d'accumuler de fortes charges électriques grice au frottement de globes, cylindres ou disques de verre tis en rotation rapide. Enfin, la nature et les sciences promettent au public la fin des crises d'approvisionnement cycliques qui tourmentent la vie de nombreux Etats de PAncien Régime, car les voyages . représent exploration rapportent des produits naturels tels que Parbre A pain ou la pomme de terre (qui au dix-huitiéme si’cle a commeneé A devenir un aliment largement distribué) De ce fait, les sciences de Fagriculture commencent & évoluer rapidement, tout comme la fondation d’entrepris culture et d’élevage. Les deux principaux sont le Georgofili de Florence (né en 1753) et le Jardin des Plantes de Paris, ott de grandes serres sont construites pour les expérienc vouées A la promotion de lamélioration scientifique des techniques de acclimatation de Varbre A pain de nombreuses autres plantes exotiques permettant de tirer de nouveaux bois précieux. Produits alimentaires et nouveaux médicaments; Les fermes expérimentales dispersées dans toute la France sont également concues pour tirer le meilleur parti de la diversité géo-climatique régionale et pour acclimater autant d'animaux et de plantes que possible. 2) LES CAUSES A LA BASE DES EXPLORATIONS SCIENTIFIQUES Les principales cause en sont deux: les moyens techniques acerus, qui permettent organiser des envois par terre et par mer pendant une période beaucoup plus longue (mais surtout, beaucoup moins risquée); et bien évidemment la volonté des Etats européens d’étendre leur hégémonie politique et culturelle pour se garantir des débouchés commerciaux A I'étranger qui constituent la force motrice. Les expéditions scientifiques sont rendues possibles par le soutien économique du pouvoir politique et des grandes institutions scientifiques: lors des explorations du XVeme sigele, il n'y a souvent aucune frontiére rigide entre Pappropriation politique et économique d’un territoire et sa reconnaissance scientifique. En outre, il existe une motivation finale, A savoir la conviction que la connaissance est le principal instrument de progeés et la confiance en l'utilité de la connaissance, caractérisent le parcours du dix-huitiéme siécle, contribuant & faire du voyageur une sorte de bienfaiteur public, dont l'information pent étre partagée, source de richesse et de bienétre pour toute la société, 3) INTERETS POLITIQUES ET ECONOMIQUES DANS LES VOYAGES D'EXPLORATION Comme indiqué ci-dessus, les voyages scientifiques n'ont pas été menés uniquement par intérét scientifique, mais aussi parce que les découvertes géographiques, naturelles et sociales ‘que les scientifiques ont faites des nouveaux territoires présentaient un intérét extréme pour les Etats européens et pour les hommes politiques les plus puissants, De plus, la figure du "voyageur philosophe" générée au siécle des Lumiéres céda la place celle du collecteur et de l'enquéteur. En fait, le voyageur-scientifique était caractérisé par une attention indifférenciée portée A chaque objet digne de connaissance, ce type de connaissance se manifestant a la fois dans une production encyclopédique de connaissances et dans un grand intérét pour la collection d'objets, qui sont ensuite souvent vendus a des personnes riches, collectionneurs et intellectuels européens. C'est pourquoi les expéditions scientifiques jouent un rdle important dans la sphere économique: non seulement pour le financement qu'elles regoivent, mais également pour le commerce d'objets qu'elles ont mis en mouvement. i. CARACTERISTIQUES DES EXPEDITIONS SCIENTIFIQUES 1) SPECIALISATION DE DIFFERENTS TYPES D'EXPEDITIONS: VOYAGE HUMANISTIQUE ET EXPEDITION SCIENTIFIQUE Le voyage humaniste signifie le "voyage de formation en Europe" ; plusieurs jeunes, a l'aige de leur maturité, ont été envoyés dans ce voyage A la découverte des villes européennes pour consolider le savoir-faire des marchands, des administratifs ou des artisans. Ce voyage a permis A ces jeunes d’affiner les techniques d'un futur métier En fait, la préparation technico-théorique qui permettait aux jeunes marchands de lire, écrire et de compter seffectuait souvent lors d’un voyage ou d’un séjour A Tétranger. Mais il y avait aussi une forme plus scientifique d'appréhension des élites dans un modéle de voyage moins utilitaire: le pélerinage académique. Le pélerinage académique consistait passer d'une université A une autre (les objectifs principaux étaient Paris et Bologne). Dans les années 1540, toutefois, la pérégrination a évolué pour devenir le Grand Tour, oit les plus jeunes étudiants des familles les plus riches, apprennent et dirigent des pays européens, s‘initiaient aux savoirs administratifs et & la gestion des affaires publiques en parcourant Litalie, la Suisse, les Pays-Bas, I'Allemagne et I'Angleterre, Mais les dépéches scientifiques étaient certainement plus répandues et étaient réalisées par des voyageurs professionnels, Cest-A-dire par des scientifiques naturalistes, principalement des, experts en géographic, biologie, chimie. Ces scientifiques qui ont entrepris de découvrir de nouveaux territoires & connaitre et & analyser avaient deux objectifs: vérifier la validité des théories créées dans le lnboratoire, observer ct collecter des informations nouvelles et utiles sur les progres scientifiques et créer de nouvelles théories, Pour cette raison, les explorations ont été concues a priori a la suite d'un programme de recherche scientifique et les scientifiques devaient suivre une formation professionnelle spécifique du voyageur, 2) LES INSTRUMENTS REQUIS POUR VOYAGER ET LES PROGRAMMES DE RECHERCHE SCIENTIFIQUE Test done nécessaire de doter les explorateurs (outils garantissant une observation conserver et rigoureuse, leur méthode de collecte informations, leur capacité a collecte conditionner des échantillons histoire naturelle & renvoyer chez eux. En outre, outre les instruments scientifiques de plus en plus précis, les instructions de voyage se sont trés largement répandues au XVIIle sitcle et sont devenues partie intégrante du bagage théorique et pratique du voyageur naturaliste. Les indications contenues dans ces travaux sont: dabord, les régles de comportement nécessaires aux précautions hygiénico-sanitaires, 'équipement & équiper dans les itinéraires et les routes A suivre, les phénoménes observer et les objets & collecter, les techniques de conservation des échantillons & ceux pour un envoi séeurisé Les grandes académies et institutions scientifiques européennes de I'Ancien Régime collaborent activement A l'organisation et laboration du programme scientifique: V'Académie des sciences et le Muséum d'histoire naturelle en France, la Société royale de Joseph Banks en Angleterre, I'Académie des sciences de Saint-Pétersbourg et celle d'Uppsala sont chargées de superviser la préparation des grands voyages scientifiques du sce. Lexpédition napoléonienne en Bgypte, au tournant des XVIIle et XIXe sigcles (1798-1802), impliqua les principales institutions francaises et la participation directe de certains des scientifiques les plus célébres de l'époque, dont Etienne Geoffroy Saint-Hilaire et Jules-César Savigny. Les résultats de cette mission vont au-delA des intéréts politiques et économiques et visent & accroitre le patrimoine cognitif dans tous les domaines de la connaissance: de Varchéologie a la médecine, de l'histoire naturelle & I'ethnologie Les expéditions naturalistes du XVIIle siécle enrichissent done considérablement les connaissances géographiques et d'histoire naturelle et importent un grand nombre de spécimens naturalistes dans les cabinets de scientifiques comme dans les galeries de musées Ils sont les débiteurs des sciences de lépoque qui, grace aux recherches de voyageurs, voient leurs archives de données sur lesquelles entreprendre de nouvelles recherches. De plus, & la fin du sidcle, c'est aussi grace aux voyages naturalistes que de nouveaux intéréts ct programmes de recherche se dessinent: cst le cas des études sur la répartition géographique des organismes (commeneées par Alexander Von Humboldt lors de son expédition en Amérique centrale et du Sud) et de la fondation d'une science de homme es indépendante de Phistoire naturelle qui aura son centre propulsif dans la Sociéi Observateurs de Homme de Paris, fondée dans la derniére partie du XVIIle sigcle, 3) DES VOYAGEURS MAIS AUSSI DES AUTEURS De retour chez Ini ou lors d'une des longues pauses du voyage, le voyageur devient souvent un auteur; nous assistons ensuite 4 une diffusion rapide et généralisée de la littérature liée aux sociétés d’exploration, du simple rapport descriptif au voyage imaginaire en passant par la littérature utopique. Les nombreuses compilations, parmi lesquelles les collections de voyages, telles que les 16 volumes de I'Histoire des voyages de l'abbé Prévost, publiées de 1746 & 1761, répondent également A la soif d’informations sur les pays et les peuples exotiques. Mais il y a aussi les écrits plus détaillés et scientifiques d'explorateurs tels que Bougainville (‘Le voyage autour du monde), La Pérouse, Levaillant et Cook, rapportent dans leurs carnets de voyage des notes et des commentaires sur leurs découvertes au cours de leurs expéditions dans la nature de leurs circumnavigations, Boungaville décrit Vile de Tahiti comme un lieu situé entre mythe et utopie: ‘Un peuple nombreux sest réjoni des cadeaux que la nature lui avait offerts & profusion. Nous avons rencontré des groupes d’hommes et de femmes assis & Nombre des arbres fruitiers. Tous nous ont chaleureusement accueilli, ceux que nous avons rencontrés sur x e chemin se sont écartés pour nous lnisser passer. Partont on fa vu le regne de I'hospitalité, de l'harmonie, du doux contentement et de tous les signes de bonheur’ Mais il est important de souligner que cet essai est ensuite repris par Dirot dans le “Supplément au voyage de Bougainville’ (1796), c'est Voccasion de parler d'une société fondée sur les principes de la moralité naturelle, bien représentée par la nature bienveillante de ses peuples. Les habitants, qui ne sont pas en désaccord et ne reconnaissent aucun droit de propriété, Ill. LES DECOUVERTES GEOGRAPHIQUES 1) LES DECOUVERTES AU-DELA DE L'OCEAN ET CEUX DANS LES. CONTINENTS Le dixchuitigme sidcle est le sidcle des grandes explorations géographiques d!outre-mer, mais aussi des voyages terrestres au sein des continents, effectués a la fois individuellement et a la suite d'ambassades et de missions religieuses. Les progrés des sciences mathématiques et de Tinstrumentation fournissent des méthodes et des moyens pour une recherche systématique de la Terre, afin de délimiter les limites exactes des iles et des continents, établissant ainsi dans la représt ntation cartographique l'état des connaissances et des espaces encore inexplorés. Les grands voyages de circumnavigation, véritables entreprises commerciales mais, aussi scientifiques, sont le résultat de préparations complexes impliquant directement les dirigeants et les scientifiques de Pépoque. Les voiliers de Louis-Antoine de Bougainville, ceux commandés par Jean-Francois Galaup de La Pérouse et Joseph-Antoine Bruny «'Entrecasteaux (1792-1793) sont de véritables académies flottantes, ott officiers et naturalistes se rendent compte, avee difficulté, projet d’un vaste inventaire géographique et naturel. Au méme moment, les trois voyages de James Cook (1768-1771; 1772-1775; 1776- 1780) révélent locéan Pacifique, les terres arctiques et l'Antarctique Les résultats obtenus et les projets de voyages de plus en plus longs vers des terres de plus en plus éloignées sont rendus possibles par les progrés de la médecine et de I'hygitne qui, & partir de la seconde moitié du siécle, contribuent & réduire considérablement les risques inhérents aux voyages sur de longues distances et améliorer les conditions de vie et de travail A bord des navires. existe également de nombreux voyages par voie terrestre, dont l'exploration systématique de la réalité naturelle et humaine des régions sibériennes par le naturaliste allemand Peter Simon Pallas (1768-1774), celle de Carsten Niebuhr au monde Arabe (1761-1767) + rechercher les racines de la civilisation du philosophe Constantin-Frangois de Volney en Egypte et en Syrie (1783-1785). Dans le dernier tiers du XVIIle sigele, l'exploration de l'intérieur de I'Afrique s'intensifie, d'abord avec Francois Levaillant (1780-1784), puis avec le pare écossais Mungo (1795-1797) dans les régions oceidentales du continent. 2) LES OBJECTIFS DES EXPLORATIONS Du point de vue géographique, les entreprises du dix-huitiéme siécle tournent autour de problémes majeurs qui constituent I’élan de nouvelles enquétes répétées: la recherche du passage vers le norc-ouest, qui aurait permis d’effectuer une navigation directe de VAtlantique au Pa commerciaux et les objectits cifique, et qui résume bien Ie lien étroit qui existe entre les intéréts ntifiques. Liée A l'exploration plus large des terres arctique la recherche du passage vers les Antilles reste une énigme non résolue: le grand navigateur James Cook décéde lors de son troisiéme voyage, entrepris dans la vaine recherche dit passage. En outr . le deuxiéme objectif majeur est de trouver que le continent austral représente a effectuer une Vantre hypothése géographique qui pousse de nombreux voyageur verification directe. C'est grace aux voyages de circumnavigation de Bougainville et de La Pérouse que Yon commence A distinguer les terres antarctiques des terres du sud, mais est toujours Cook qui apporte la plus grande contribution a la connaissance de ces régions, découvrant la Nouvelle-Zélande ct manifestant deuxiéme voyage) la nonexistence de la fabuleuse Terre australe, 3) NOUVELLES CARTES GEOGRAPHIQUES Dans les si XVII et XVIII, les avancées scientifiques ont ouvert la voie 4 de nouvelles améliorations de la cartographie. Non seulement de nouvelles méthodes ont été développées, mais ils ont également pensé a produire un type de papier différent. On pensait en fait & Vutilité de cartes non seulement politiques mais aussi physiques dans lesquelles, au lieu de villes et de frontiéres, la conformation du territoire était mise en évidence. CONCLUSION Les effets des expéditions scientifiques sont multiples, tant sur le plan politique, économique que social. En général, on peut dire que la plus grande conséquence de ces voyages est la maniére dont Phomme aborde le monde et ses changements imaginaires. Tout d'abord, les frontiéres bougent et l'ensemble de la communauté (pas seulement scientifique) profite de nombreuses informations nouvelles sur des territoires lointains. La nouveauté est que ces informations sont collectées A l'aide d'une méthode d'observation scientifique. Par conséquent, les images de ces nouvelles terres, jusqu’alors inconnues, sont détaillées et ne rapportent pas une image déformée de cette lointaine réalité C'est absolument tne nouvelle facon de raconter et de décrire une réalité lointaine et inconnue, car auparavant les histoires de lieux lointains étaient adoucies par les fantasmes et par la peur du différent, ou par la fascination de l'exotisme, Bibliographie L. Hilaire Pérez, F, Simon,M. Thébaud-Sorger, Gestes (pp.63-pp.77) Circulations,mobilités (pp.193-231) Sciences, techniques et pouvoirs dans: L'Europe des sciences et des techinques,Un dialogue des savoirs, XV-XVIII sidcle, Presses universitaires des Rennes,2016 Sitographie Encyclopédie Treccani: http://www.treccani.it/enciclopedia/la-rivoluzione-scientifica-luoghi- ¢-forme-della-conoscenza iviaggidi-scoperta-c-le-osservazioni_%28Storiadella-Seienza%29,

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