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1. Droit d’enregistrement :
Sont soumis à un taux de 2,5% les actes d'acquisition de terrains destinés à la réalisation
d'opérations de lotissement et de construction.
Il est dû par toute personne exerçant une activité industrielle ou commerciale. Son taux est
fixé à 10% de la valeur locative.
3. Taxe urbaine :
Elle est calculée annuellement sur la base de la valeur locative des terrains, des
immobilisations en bâtiments et leurs aménagements et des équipements dont dispose
l'entreprise. Son taux est de 13,5%.
Ne sont pas soumis à cette taxe durant les cinq premières années de leur installation, les
constructions nouvelles, les additions de constructions ainsi que les machines et appareils
faisant partie intégrante des établissements de production de biens ou de services.
4. Taxe d’édilité :
La taxe d'édilité est calculée sur la base de la valeur locative normale selon un taux de :
5. Droit de douane :
Toutefois une liste des biens d'équipement, matériels et outillages, ainsi que leurs parties,
pièces détachées et accessoires sont passibles d'un droit réduit de 2,5% ou de 10%
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Ad- valorem.
Cette liste figure dans les annexes 2 et 3 de la circulaire n° 4405/200 du 31 décembre 1995 de
l'Administration des Douanes et Impôts Indirects.
20% (taux normal) pour tous biens et services sauf ceux passibles des autres
taux ou exonérés.
14% pour les opérations d'entreprises de travaux immobiliers, les opérations
de banque, les opérations des professions libérales, les opérations de transports
de voyageurs et de marchandises...etc.
7% pour certains services ou produits tels: l'eau, électricité, hydrocarbures,
produits pharmaceutiques, huiles alimentaires, conserves, aliments de bétail
.etc.
Les sociétés de leasing et de Location avec Option d’Achat (LOA) seraient désormais
assujetties à la TVA sur les biens d’équipements.
Cette fin de l’exonération de la TVA, prévue dans l’alinéa 6 de l’article 92 du code général
des impôts, intervient dans un contexte financier caractérisé par une baisse de la plupart des
taux d’intérêts bancaires.
Autrement dit, les entreprises opérant dans ces deux activités devraient dorénavant supporter
des taux de 14% (voitures économiques) et de 20% (équipements et autres voitures) sur leurs
approvisionnements en matériels d’équipements.
Toutefois, elles ne pourront les facturer à leurs clients qu’à un taux réduit de 10%, ce qui
induit l’entière prise en charge du crédit de TVA (4 ou 10%) par les sociétés de Leasing et de
LOA.
Chose qui va se répercuter sur leurs tarifs et sur la compétitivité de leurs formules crédits face
à un financement bancaire de moins en moins cher.
L’e-TVA :
La taxe sur la valeur ajoutée peut être déclarée et payée via les télécoms :
L’arrêté du ministre des Finances et de la Privatisation, publié au dernier BO n° 5480 daté du
7-12-2006, fixe les règles d’utilisation des services électroniques de télé déclaration et de
télépaiement de la TVA fournis par la direction des Impôts. Il s’agit de permettre aux
contribuables concernés d’effectuer les déclarations et les paiements des impôts et taxes par
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voie électronique, à travers deux modes de transmission: l’échange de formulaires informatisé
(EFI) et l’échange de données informatisé (EDI).
Comment adhérer à la télé déclaration ?
Sur le plan des modalités pratiques d’utilisation de ces services, l’arrêté fixe les conditions
d’adhésion, les dispositions spécifiques au télépaiement ainsi que les responsabilités des
parties concernées: «Le contribuable concerné demeure seul responsable des contenus des télé
déclarations et des télépaiements effectués ainsi que de toute erreur de transmission ou de
manipulation de sa part ou de la part de la personne le représentant ou mandatée par lui à cet
effet».
Pour adhérer aux e-services «Simpl», il suffit de remplir un imprimé établi par la direction des
Impôts. Cette dernière est d’une durée indéterminée et matérialisée par la délivrance d’un
certificat électronique propre à l’adhérent et permettant de s’assurer par la même occasion de
l’identité du signataire de la télé déclaration et du télépaiement. Cependant, la direction des
Impôts se réserve le droit de suspendre l’utilisation des e-services «Simpl» si elle constate une
irrégularité dans son utilisation. S’il n’y a pas eu de demande de rétablissement du service par
l’adhérent dans un délai de 6 mois à compter de la date de suspension, ou en cas de
suspensions répétées, l’adhérent perd l’utilisation de ce service.
L'impôt sur les sociétés (IS) est déterminé selon le principe du bénéfice net réel (BNR)
résultant d'une comptabilité régulière.
L'IS s'applique à toutes les personnes morales exerçant une activité lucrative et, aux
établissements publics et autres personnes morales qui se livrent à une exploitation ou à des
opérations à caractère lucratif. L'IS est calculé sur la base du bénéfice réalisé au cours de
chaque exercice comptable qui ne peut être supérieur à douze mois.
Les sociétés sont imposées pour l'ensemble de leurs bénéfices, profits et gains au lieu de leur
siège social ou de leur principal établissement.
10% sur les produits bruts perçus par les sociétés étrangères. Il s'agit d'un prélèvement
à la source libératoire de tout autre impôt direct.
12% sur le montant du marché obtenu sur adjudication par une société étrangère,
lorsque celle-ci opte pour cette imposition au moment de la déclaration d'existence ou
après la conclusion de chaque marché. Ce prélèvement est libératoire de la taxe sur les
produits des actions, parts sociales et revenus assimilés.
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cette période, l'IS sera réduit de 50%, et ce, aussi bien pour l'exportation de produits que de
services.
Durant les 5 premières années de leur exploitation, le taux de l'IS sera réduit de 50% pour les
entreprises artisanales et pour les entreprises implantées dans les zones dont le niveau
d'activité exige un traitement fiscal préférentiel.
Il s'applique aux :
• Les sociétés en commandite simple et les sociétés de fait qui optent pour l'IR au lieu de l'IS.
Le revenu global imposable est constitué par le ou les revenus nets correspondants aux
différentes catégories de revenus soumises à l'IR.
La déclaration annuelle de revenu global doit être remise à l'administration fiscale avant le 1er
Mai de chaque année.
Les entreprises exportatrices de produits ou de services ne sont pas soumises à l'IR, pour le
montant de leur chiffre d'affaires à l'exportation, pendant une période de 5 années. Au delà de
cette période, elles bénéficieront d'une réduction de 50%, et ce, aussi bien pour l'exportation
de produits que de services.
Les entreprises artisanales et celles implantées dans les zones où le niveau d'activité exige un
traitement fiscal préférentiel bénéficieront, durant les 5 premières années de leur exploitation,
d'une réduction de 50%.
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PASSAGE DU RESULTAT COMPTABLE AU RESULTAT FISCAL :
Avant toute chose, il faut savoir que le 31 Mars de chaque année, n’est une date butoir que si
la date de clôture de votre exercice correspond au 31 décembre de l’année précédente ou si
vous êtes soumis à l’Impôt Général sur le Revenu puisque, dans ce cas l’exercice comptable
doit coïncider obligatoirement avec l’année civile.
En effet vous devez déposer au titre de l’exercice comptable à l’administration des impôts
directs, du lieu du siège social de l’entreprise, la déclaration du résultat fiscal et du chiffres
d’affaires (Art.27-I.S.) dans les trois mois qui suivent la date de clôture des comptes.
Le résultat fiscal est établi à partir des règles fiscales qui sont théoriquement indépendantes
des règles comptables (c’est le principe de l’autonomie du droit fiscal).
Il en résulte donc que le résultat comptable et le résultat fiscal soient différents dans la plupart
des cas.
Toutefois, plutôt que d’établir un calcul du résultat fiscal complètement séparé du résultat
comptable, la loi exige en général la tenue d’une comptabilité pour dégager un résultat auquel
seront apportées les corrections fiscales nécessaires pour aboutir en fin de compte au résultat
imposable pour l’IS.
Continuité d’exploitation
Permanence des méthodes
Coûts historiques
Spécialisation des exercices
Prudence
Clarté
Importance significative
Le résultat fiscal est calculé sur la base des rectifications fiscales apportées au résultat
comptable suivant la formule :
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Résultat fiscal = Résultat comptable + Réintégration – Déductions
Etablissez vos factures dans les meilleurs délais, car tous les travaux achevés au jour de la
clôture doivent être facturés avant la fin de l’année si vous clôturez au 31 décembre. Cela
vous permettra de les faire apparaître dans les comptes clients, voire en trésorerie si vous êtes
payés au cours de l’exercice considéré et de respecter par là le principe de spécialisation des
exercices recherché par la loi comptable et par la loi fiscale.
Le rattachement des produits à leur exercice de naissance se base sur les règles juridiques de
transfert de propriété (livraison ou achèvement) et constitue donc une obligation et non pas un
acte laissé au bon vouloir de l’entreprise.
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Les factures clients très anciennes non réglées doivent être examinées avec un soin
particulier. Provisionnez ces créances en fonction du taux de risque de non
recouvrement pour leur montant hors taxe.
Vérifiez que les pénalités de retard dues en cas de non-respect des délais commerciaux
(mention impérative figurant sur les conditions générales de vente de toute facture)
sont provisionnées. Si vous renoncez à percevoir ces intérêts – ce qui est souvent le
cas – vous pouvez constater un abandon de créance (mais attention aux risques
fiscaux).
Il est à préciser que la pratique fiscale marocaine n’admet les provisions pour client
douteux en déduction que lorsqu’une procédure judiciaire est déjà engagée
(documents à l’appui).
Les contrôles vont s’appuyer sur des pièces justificatives telles que les bulletins et journaux
de paie et les bordereaux de cotisations sociales. Si vous utilisez habituellement un logiciel de
paie – ce que nous vous conseillons vivement – munissez-vous de :
Dans cette catégorie, il y à lieu de faire attention à ne pas omettre les bonifications dues telles
que le 13ème mois, les prime sur rendement, les commissions dues sur chiffre d’affaires ou sur
résultat, les congés payé dus et non encore consommés etc…
N.B :
Assurez-vous que les avances et acomptes versés aux salariés ont bien été reclassés en
compte 3431 « personnel-avances et acomptes ». Vérifiez que les acomptes sont repris
systématiquement sur les paies suivantes. S’agissant des dépôts et oppositions sur salaires,
joignez tous les documents justificatifs nominatifs.
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Les congés payés peuvent être acquis au cours d’un exercice comptable et être pris après la
date de clôture. Pendant leur absence, les salariés continuent à percevoir leur rémunération.
Il s’agit donc d’une charge qui doit être constatée dans l’exercice où les droits sont nés d’où la
comptabilisation d’une provision correspondant au nombre de jours non pris à la date de
clôture. Pour cela il faut dresser le nombre de jours de congés payés dû pour chaque salarié et
le montant à provisionner se calcule ainsi :
Salaire brut * nombre de jour de congé restant *1/26 ;
N.B :
Il faut également tenir compte des cotisations patronales relatives à ces congés payés. Pour
déterminer le taux de charges sociales à retenir, il y a lieu d’appliquer les taux de cotisation
arrêtés pour l’entreprise.
Les salaires bruts figurent dans les comptes 617 qui peuvent être scindés afin de distinguer les
différents éléments : prime exceptionnelle, congés pris, prime de panier, avantage en nature,
etc.
Vous pouvez donc comparer le montant global des comptes 617 avec le total brut du livre de
paie et celui porté sur la déclaration annuelles des salaires (Modèle 9421) ainsi que les salaires
déclarés à la CNSS en totalisant les douze déclarations mensuelles de l’exercice concerné.
Lorsque l’exercice social ne coïncide pas avec l’année civile, il faut procéder à l’édition d’une
déclaration de salaires relative à la période couverte.
N.B :
Attention ! Vous devez comparer cette masse salariale à celle de l’exercice précédent et
expliquer la variation du pourcentage.
Le contrôle des charges patronales s’effectue à l’aide de l’état récapitulatif annuel des charges
de personnel avec regroupement par organisme social et distinction des cotisations salariales,
patronales et le total général. Les sommes figurant dans les comptes 6174 doivent
correspondre à la colonne « cotisations patronales » de cet état. Si tel n’est pas le cas, vous
devez en rechercher la cause due souvent à l’omission des dernières écritures de paie ou à des
erreurs de saisie. Vous pouvez naturellement utiliser aussi les bordereaux récapitulatifs
annuels des différents organismes sociaux. Recoupez ces informations avec celles contenues
dans le journal de paie.
Les stocks sont composés des biens ou services qui interviennent dans le cycle
d'exploitation soit pour être vendus en l'état (marchandises) ou après transformation
(produits fabriqués) soit consommés au premier usage (matières premières).
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En vertu de l’article 14 de la loi comptable, il doit être procédé, au moins une fois par
exercice à la fin de celui-ci, à l’inventaire physique des stocks. Il faut également procéder à la
valorisation de ces stocks, et ce de manière probante.
Le choix de la méthode d’évaluation du stock ( FIFO- premier entré premier sorti ou CUMP-
Coût moyen unitaire pondéré, seules méthode retenue par la réglementation comptable et
fiscale Marocaines) aura un impact sur le résultat à travers la variation de stocks.
Les stocks doivent être appréciés à la clôture de l'exercice afin de constater le cas échéant une
provision pour dépréciation.
L'inventaire doit également comprendre les stocks détenus hors de l'entreprise en tenant
compte de la date du transfert de propriété (dont ceux en cours d'acheminement).
Il détaille les biens dont l'entreprise est propriétaire (y compris ceux acquis avec une clause de
réserve de propriété) en quantité et en valeur.
L’inventaire doit également porter sur les produits en cours et les produits résiduels.
N.B :
En vertu du principe de prudence c’est la valeur la plus faible qui doit être retenue au bilan.
S'il s'agit de la valeur actuelle, on constate une provision pour dépréciation qui affectera la
valeur d’entrée.
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Provisionnez les factures relatives aux biens livrés en stock dont la facture n'est pas
encore parvenue (compte 61 à compte 4417)
Provisionnez les factures relatives aux biens livrés aux clients mais dont la facture de
vente n'est pas encore établie (compte 3427 à compte 71)
Excluez les biens non livrés alors que les factures correspondantes ont été reçues.
Excluez du stock les biens non livrés aux clients alors que les factures de vente
correspondantes ont déjà été comptabilisées.
Evaluez les services en cours non facturés correspondant à des charges déjà
comptabilisées (exemple : Salaires versés en N au personnel relatifs à des travaux
facturés en N+1).
Vérifiez que les frais généraux administratifs, les frais de stockage ainsi que les frais
financiers ne sont pas inclus dans le coût des stocks.
Assurez-vous qu’il n y à pas de confusion entre stocks et immobilisations.
Assurez-vous que la TVA non déductible est incorporée au coût d'achat.
Calculez le coefficient de rotation de stocks et comparez-le avec celui obtenu en N-1
(coefficient de rotation = stock / Achats de marchandises)
Calculez vos marges et faites un contrôle avec N-1.
Les comptes de tiers regroupent les dettes et créances à court terme de nature non financière
tels que les comptes fournisseurs (racine 44), les comptes clients et assimilés (racine 34), etc...
N.B :
Veillez à ouvrir des sous-comptes pour isoler les dettes et créances détenues à l’étranger.
Rappel : les dettes et créances en devises sont comptabilisées sur la base du dernier cours de
change. A la clôture de l’exercice, elles se réévaluent sur la base du taux de clôture.
Vérifiez que vos dettes et créances libellées en devises ont bien été converties à la date de
clôture des comptes au cours de change officiellement en vigueur communiqué par Bank Al
Maghrib, afin de déterminer d’éventuels écarts de conversion Actif et/ ou Passif et de
constater d’éventuelles provisions pour risque de change. Seules les pertes latentes doivent
être sont provisionnées en charges.
Les cadeaux publicitaires sont des charges à déduire du résultat comptable. Cependant, sur le
plan fiscal, il y a lieu de ne déduire fiscalement ces charges qu’en respectant la double
condition suivante :
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Les immobilisations sont des biens destinés à être conservés durablement, sous la même
forme dans l'entreprise car ils ne se consomment pas au premier usage.
On distingue :
Les immobilisations corporelles telles que les terrains, les constructions, le matériel de
transport, de bureau ou informatique
Les immobilisations financières telles que certaines actions ou obligations, les dépôts
de garantie versés et autres cautions financières.
N.B :
Comptablement, ils peuvent être étalés sur une période maximale de cinq exercices, par
fractions égales. Ils peuvent être fiscalement amortis sur cinq ans.
Les immobilisations en cours intègrent toutes les dépenses avancées en vue de réaliser des
immobilisations u’elles soient livrées par l’entreprise à elle même ou acquises à l’extérieur.
Les immobilisations en cours ne sont jamais amorties mais peuvent faire l'objet de provisions
pour dépréciation.
Vérifier que vous avez bien conservé les factures pour toute immobilisation
comptabilisée et que l'enregistrement est correct. Rappelez-vous que les coûts
accessoires tels que le transport ou le montage, la TVA non récupérable font partie du
coût d'acquisition de l'immobilisation.
Pour les immobilisations produites par l’entreprise pour elle-même, vérifiez que les
coûts pris en compte ne sont pas comptablement ou fiscalement à exclure du coût de
production de l'immobilisation (frais financiers par exemple). Veillez à réintégrer
fiscalement la quote-part d'amortissement non déductible.
Vérifiez que les sommes comptabilisées dans des comptes de classe 2 correspondent à
des immobilisations et non à des charges.
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Vérifiez que des immobilisations ne se sont pas glissées dans le poste 612 " achats
consommés de matières et fournitures " ou 613 " entretien et réparation
d'immobilisations"
Veillez à ne pas abuser de la tolérance administrative concernant les biens de faible
valeur ; tous les biens ne sont pas concernés (matériel de transport et de bureau).
Veillez à ne distribuer aucun dividende tant que les frais de premier établissement ne
sont pas totalement amortis.
Surveillez de près les frais d’établissement, car leur amortissement ne peut être reporté
indéfiniment en cas de perte (distinction entre report déficitaire d’exploitation et report
déficitaire sur amortissements).
Vérifiez l'inventaire comptable détaillé des immobilisations.
Vérifiez la correcte application des règles de calcul et de comptabilisation des
amortissements.
En cas de cession, a-t-on appliqué la bonne règle en matière de TVA et de calcul de la
plus ou moins value ?
Les immobilisations prêtées ou louées à des tiers ont-elles été comptabilisées ?
Les immobilisations acquises mais non encore livrées sont elles correctement
comptabilisées ?
Les immobilisations hors d’usage ont-elles été retirées de l’actif et leurs
amortissements soldés ?
Pointez les tableaux de la liasse fiscale relatifs à la variation d'immobilisations et
d'amortissements et comparez-les avec les soldes de votre balance comptable.
Faîtes un contrôle sur le compte de TVA déductible sur achats d'immobilisations en
appliquant le taux de TVA sur la valeur brute des nouvelles immobilisations. Pointez
les déclarations de TVA.
Comparez les sommes portées sur la déclaration de taxe urbaine avec votre listing
d'immobilisations.
Profitez de l’obligation d’inventorier vos immobilisations pour faire une mise au point sur la
valeur locative base de calcul de la patente et adressez le cas échéant une lettre à
l’Administration fiscale pour rectifier cette imposition.
Certaines immobilisations sont amortissables c'est-à-dire que l'on doit constater une
dépréciation due à l'obsolescence et à l’usure de ces biens. Cet amortissement est étalé sur la
durée d'utilisation probable du bien selon un plan d'amortissement. L'absence de plans
d'amortissement peut entraîner la remise en cause des amortissements pratiqués, lors d'un
contrôle fiscal.
La déduction de la charge est effectuée dans les limites des taux admis d’après les usages de
chaque profession, industrie ou chaque branche d’activité.
Elle est subordonnée à la condition que les biens en cause soient inscrits à un compte de
l’actif immobilisé et que leur amortissement soit régulièrement constaté en comptabilité.
Des limitations sont prévues par la loi telles que le plafond admis concernant les voitures de
tourisme dont la part amortissable sur 5 ans ne peut excéder 200.000 Dhs.
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De même, la loi fiscale a prévu le mode d’amortissement dégressif qui consiste à appliquer
aux taux d’amortissement linéaires des coefficients multiplicateurs permettant ainsi de passer
dans les charges plus de valeur au cours des premières années d’amortissement.
Des taux spécifiques existent pour des secteurs d’activité particuliers tels que l’hôtellerie et la
pêche, et les exploitations minières.
Constituée en vue de faire face soit à la dépréciation des éléments de l’actif, soit à des charges
ou des pertes non encore réalisées et que des événements en cours rendent probables, les
provisions répondent au principe de prudence.
Sachez que vous avez l’obligation de comptabiliser les provisions chaque fois que vous êtes
en présence d’un risque de perte ou de charge.
Les charges et les pertes doivent être nettement précisées quant à leur nature et doivent
permettre une évaluation approximative de leur montant.
Il est à préciser que parmi l’ensemble des charges de l’entreprise, certaines sont déductibles
de l’impôt, d’autres pas. L’article 7 de l’IS. de la loi n° 24-86 précise ce que l’on entend par
charges déductibles :
Les achats de matières et produits, frais de personnel, frais généraux, frais d’établissement, les
impôts et taxes, les amortissements et les provisions, les dons, les frais financiers, et enfin les
pertes antérieures se rapportant à l’exploitation.
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Ne sont pas déductibles du résultat fiscal les amendes, pénalités et majorations de toute nature
mises à la charge des sociétés pour infractions aux dispositions légales où réglementaires,
notamment à celles commises en matière d’assiette des impôts directs et indirects, de
paiement tardif desdits impôts, de législation du travail, de réglementation de la circulation et
de contrôle des changes ou des prix.
Les produits doivent tout comme les charges subir des régularisations, notamment la
constatation des produits à recevoir qui doivent être facturées du fait que la marchandise est
déjà livrée et que la marchandise n’a pas encore été facturée.
Fiscalement, d’autres particularités existent comme l’abattement sur les produits des
participation, les abattements sur cession d’immobilisations dont le taux varie selon la durée
pendant laquelle le bien à été gardé chez l’entreprise (Cf Art 19 alinéa a°) où encore si elle
s’engage à réinvestir dans les trois années qui suivent la cession (Cf Art 19 alinéa b°).
Il y à lieu de signaler que la loi fiscale recèle plusieurs possibilités permettant l’optimisation
de la charge fiscale à travers certains avantages dont nous citons :
Les provisions constituées doivent être utilisées conformément à leur objet avant
l’expiration de la troisième année suivant celle de leur constitution ou celle du
remboursement des prêts.
- Il est possible pour les entreprises minières de constituer une provision pour
reconstitution de gisements (P.R.G.) à concurrence de 50% du bénéfice fiscal avant
impôt, dans la limite de 30% du montant de leur chiffre d’affaires.
- Cette provision est utilisée à concurrence de 20% de son montant pour l’alimentation
d’un fonds social destinée à indemniser les salariés en cas de licenciement où de
fermeture de la mine et de 80% pour la reconstitution de gisements. Les sommes
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imputées au fonds social doivent être employées à la souscription de bons de trésor à
12 mois dans un délai de 10 mois suivant la date de clôture de l’exercice au titre
duquel ces sommes ont été affectées audit fonds.
D’autres avantages sont prévus dans la chartre de l’investissement pour encourager les
entrepreneurs, notamment l’octroi d’un régime préférentiel en faveur des exportateurs et du
développement régional, et la promotion des places financières offshore, des zones franches
d’exportation et du régime de l’entrepôt industriel franc.
Certains avantages fiscaux sont conditionnés par la réalisation d’engagements qui durent dans
le temps. Il s’agit notamment de l’engagement de réinvestissement du produit de cession
d’immobilisations qui doit être opéré dans un délai de 3 ans et le maintien de ces
immobilisations pendant une durée de 5 ans à partir de la date de leur acquisition.
Pour les provisions pour investissements citées ci dessus, les provisions constituées à la
clôture de chaque exercice fiscal doivent être utilisées avant l’expiration de la troisième année
suivant celle de leur constitution.
Seules les sociétés de transport maritime (et de pêche côtière) sont autorisés à l’utiliser avant
l’expiration de la cinquième année suivant celle de la constitution de ladite provision.
Aussi bien la loi sur l’IS que la loi sur l’IGR, précisent que le déficit d’un exercice comptable
peut être déduit du bénéfice de l’exercice comptable suivant. Pour que la déduction puisse être
opérée en totalité ou en partie, le déficit ou le reliquat de déficit peut être déduit des bénéfices
des exercices comptables suivants jusqu’au quatrième exercice qui suit l’exercice déficitaire.
De la même manière, la loi prévoit également le report du crédit de la cotisation minimale sur
4 ans.
Dans les trois mois suivant la clôture de l’exercice, l’entreprise se doit de déclarer :
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- La déclaration annuelle des rémunérations allouées à des tiers. (Imprimé n°8306)
- L’état des associés pour les sociétés immobilières soumises à l’IS.
- L’impôt sur les sociétés (I.S.) donne lieu, au titre de l’exercice comptable en cours, au
versement par la société de quatre acomptes provisionnels dont chacun est égal à
25% du montant de l’impôt dû au titre du dernier exercice clos, appelé exercice de
référence.
- Les versements des acomptes provisionnels sont effectués spontanément à la caisse du
percepteur du lieu du siège social de l’entreprise avant l’expiration du 3°,6°,9° et 12°
mois suivant la date d’ouverture de l’exercice comptable en cours.
Avant de présenter les états financiers à l’ensemble des tiers (Etat, actionnaires, banque…),
des contrôles préalables doivent être effectués relevant de l’environnement juridique de
l’entreprise.
Charges d’exploitation
La location d’immeuble, de matériel et de crédit bail sont des charges imposables à terme
échu.
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Les redevances leasing des voitures de tourisme ne sont acceptées en déduction fiscale
qu’à la limite du plafond fixé pour leur amortissement soit 3000000 au taux linéaire de
20%.
Toute fraction d’amortissement de la redevance dépassant ce seuil doit être réintégrée.
Toute fois cette limitation ne s’implique pas lorsque la durée de location n’excède pas
trois mois.
Les charges d’entretien et de réparation sont normalement déductibles si elles ont pour
seul objet de maintenir les éléments de l’actif en bon état. Or les dépenses engagées pour
la rénovation d’un matériel d’occasion, ou l’aménagement d’un immeuble ou tout autre
dépense ayant pour objet d’augmenter la valeur de l’élément réparé ou de prolonger sa
durée de vie, ne peuvent être acceptées en tant que charges déductibles, mais elles
représentent des bases d’amortissement à répartir sur plusieurs exercices.
Les rémunérations allouées aux tiers de la société autres que le personnel salarié
constituent des charges déductibles. Elles doivent faire l’objet d’une déclaration spéciale à
déposer en même temps que la déclaration de l’IS;
Cette obligation de forme s’applique à toutes les rémunérations fixées à des contribuables
inscrits à l’impôt des patentes de l’IS, à défaut de quoi une réintégration au résultat fiscal
de 25%, des sommes non déclarées deviennent exigibles.
Les charges relatives au montage d’un spot publicitaire et les frais d’annonce légale ou de
lancement d’un nouveau produit sont à immobiliser et à amortir sur plusieurs exercices.
Cadeaux pub :
Les dépenses en cadeaux publicitaires sont déductibles à condition que leurs prix unitaire ttc
ne dépasse pas 100 dhs, et qu’ils portent soit le nom, le sigle de la société, soit la marque de
fabrique des produits qu’elle commercialise.
Les dons et les subventions : sont admis en déductions fiscales les dons alloués à des
associations ou organismes énumérés par la loi et reconnus d’utilité publique.
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- à la ligue nationale de lutte contre les maladies cardio-vasculaires créée par le
dahir portant loi n° 1-77-334 précité ;
- à la Fondation Hassan II pour la lutte contre le cancer créée par le dahir
portant loi n° 1-77-335 précité ;
- à la Fondation Mohammed V pour la solidarité ;
- à la Fondation Mohammed VI de promotion des oeuvres sociales de
l'éducation formation créée par la loi n° 73-00 précitée ;
- au comité olympique national marocain et aux fédérations sportives
régulièrement constituées ;
Les dons alloués à ces organismes sont intégralement déductibles, cependant ne sont acceptés
qu’à la limite de 2%° du CA ttc du donateur, les dons octroyés aux :
- Impôts et taxes :
Seul les impôts frappant le résultat sont refusés en déduction fiscale (IS, IR professionnel)
La TVA est réintégrable quand elle non récupérable.
- Les pénalités :
Les majorations se rapportant à touts les impôts sont expressément refusées en déduction
fiscale.
La rémunération des associés au titre de leurs fonctions exercées au sein de la société est
pratiquement assimilée à un salaire. De même les tantièmes et les jetons de présence alloués
aux dirigeants des sociétés, bénéficient du droit à déduction sans que leur montant n’excède la
rétribution normale des fonctions normale des fonctions exercées.
Les pertes sur créances irrécouvrables sont admises en déduction fiscale lorsque l’entreprise
tente une action judiciaire contre son client ou lorsque les dites pertes résultent d’une
liquidation judiciaire du client.
Tout abondant de créance entraînant une perte pour l’entreprise, sera refusée en déduction
fiscale.
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Les éléments susceptibles de faire l’objet d’un amortissement sont les éléments corporels et
incorporels figurants à l’actif de la société et de dépression par l’usage ou par le temps.
La déduction des dotations aux amortissements est effectuée dans les limites des taux admis
d’après les usages de chaque profession, industrie ou branche d’activité. Elle est subordonnée
à la condition que les biens en cause soient inscris à un compte de l’actif immobilisé et que
leur amortissement soit régulièrement constaté en comptabilité.
Une provision est constituée soit pour faire face à une dépréciation d’un élément d’actif, soit
à des risques ou à des charges probables
Il existe également des provisions qui résultent de l’application des dispositions fiscales.
Les provisions ne sont déductibles pour la détermination du résultat fiscal que lorsqu’elles
répondent aux cinq conditions suivantes :
Conditions Commentaires
-la perte ou la charge doit être elle-même Ceci exclu du droit à la déduction toutes les
déductible. provisions de charges non déductibles :
provision pour IS et provision pour pénalités
-la perte ou la charge doit être nettement -les recours à la statistique peut être admis
précisée. s’il permet une approximation suffisante
mais la pratique d’un pourcentage forfaitaire
ou d’une estimation globale est refusée.
-la perte ou la charge doit être probable et -les provisions constatées pour des risques
non pas seulement éventuelle. simplement éventuelles et sans engagement
précis avant la clôture de l’exercice ne sont
pas déductibles.
-la perte ou la charge doit avoir son origine -l’événement qui motive la provision doit
dans l’exercice. avoir eu lieu avant la clôture de l’exercice,
c’est en quelque sorte une condition liée au
principe de l’indépendance des exercices.
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-les provisions doivent être comptabilisées et condition de forme pour toutes les charges
reportées sur le tableau des provisions à calculées qui ne reposent pas sur des pièces
joindre à la déclaration annuelle de l’IS justificatives.
Charges financières :
- Les charges financières dues à des tiers autres que les associés :
Les intérêts dus aux associés en raison des avances qu’ils ont mis à la disposition de leur
société sont déductibles sous une condition et une double limite fiscale.
* La condition de déduction est représentée par la libération intégrale du capital social, faute
de quoi tout l’intérêt du aux associés est réintégrables.
* La double limite :
Si le capital est libéré, il faut observer dans le calcul de l’intérêt déductible, deux limites
fiscales :
o Le taux d’intérêt ne doit pas dépasser le taux réglementaire décrété pour l’année en
cour
o Le montant des avances ne doit pas dépasser le montant du capital social
L’art 9 du LAR énumère les charges qui, bien qu’elles soient supporté dans le cadre de
l’exploitation ne sont pas déductibles.
20
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Il s’agit de majorations, des amendes et de pénalités de toutes natures appliqués aux
infractions à des dispositions légales ou réglementaires.
Seront donc réintégrées, toutes les charges relatives aux infractions du code du travail, du
code de la route, au contrôle de prix, aux dispositions fiscales et à toutes les autres
réglementations à respecter par obligation. Les provisions liées aux charges déductibles sont
également non déductibles.
- Abattement sur les plus values constatées par la société absorbante sur les titres de
participation détenus dans la société absorbée lors de la fusion.
- Profit net global de cession exonéré en cas de réinvestissement du profit global des
cessions.
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Objet de la Couvrir le Acquisition ou Réalisation Acquérir du
provision risque de construction de d’études, de matériel et
dépréciation logements au travaux et outillage, et des
personnel. constructions, constructions à
usage
Prise de professionnel
participation dans
les entreprises Dépenses R&D
minières
Délai Aussi 3 ans 3 ans 3 ans
d’emploi longtemps
que le
risque
subsiste
Conditions Compenser Affecter 50% Utiliser au Constituer au
d’emploi la perte de la provision maximum 20% de maximum 30 %
subie à l’acquisition son montant pour des
des logements l’alimentation de investissements
en fond social
économique. renouvelable
Il existe plusieurs méthodes pour traiter les réintégration ainsi que les déduction, nous avons
choisit de structurer ces dernier selon qu’il sont des charges, produits d’exploitation,
financière ou non courantes.
1. RESULTAT NET
COMPTABLE
1 Bénéfice net
2 Perte nette
II. REINTEGRATIONS
FISCALES
1. Courantes :
- Rémunérations ne correspondant
3
pas à un Service effectif
- Frais généraux n’incombant pas à
4
la société
5 - Autres frais non déductibles
- Excédent non déductible sur les
6
cadeaux publicitaires
11 - Excédent d’amortissement
22
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« courant » (taux excessifs)
- Autres amortissements
12
« courants » non déductibles
- Provisions « courantes » non
13
déductibles,
- Dons « courants » non
14
déductibles,
- Excédents non déductibles des
15
dons « courants »
- Excédents non déductibles sur les
16 intérêts des comptes courants
d'associés
20 Divers :
- Amortissements « courants »
20.1
fiscalement différés de l'exercice.
2. Non courantes :
23
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déductibles
- Fraction de la plus-value
réalisée par la société absorbée et
18
dont l’imposition est différée au
nom de la société absorbante
- Réintégration totale ou
partielle du profit net global de
cession après abattement prévu au
19 a) de l’article 19 pour non
réinvestissement dans le délai de 3
ans ou non conservation de
l’investissement pendant 5 ans.
21 Divers :
- Amortissements « non
21.1 courants » fiscalement différés de
l’exercice,
- Réintégration des
amortissements différés en période
21.2
déficitaire au titre de l’IBP et non
imputables à l’exercice.
24
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28.1 Reprise d’amortissements
fiscalement différés,
2. Non courantes :
- Fractions de l’amortissement
ayant fait l’objet de réintégration
antérieure non régularisée sur le
22
plan comptable (et ayant fait
l’objet de reprise comptable non
courante).
- Provisions « non courantes »
faisant l’objet d’une réintégration
dans le résultat comptable de
23
l’exercice et dont la déduction
fiscale a été antérieurement
annulée.
- Abattement sur le profit net
global ou la plus-value nette
24 globale des cessions ou des retraits
effectués au cours de l’exercice
(article 19).
- Reprise des dégrèvements
25
sur impôts non déductibles.
- Abattement sur la plus-value
constatée par la société absorbante
26 sur les titres de participation
détenus dans la société absorbée
lors de la fusion.
- Profit net global de cession
27 exonéré en cas de réinvestissement
du produit global de cessions.
29 Divers :
- Reprise d’amortissements
29.1
fiscalement différés,
- Reliquat d’amortissement
(reprise des annuités
d’amortissement différées en
période déficitaire au titre de l’IBP
et réintégrées au résultat à partir
25
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du premier exercice clos au titre de
l’I.S).
Total T1 T2
LE CONTROLE FISCAL :
26
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Les performances de l'Administration en matière de contrôle fiscal s'améliorent chaque année.
Apprenez à connaître les points sensibles surveillés par le fisc et surveillez votre comptabilité
pour mieux vous défendre en cas de vérification.
Traditionnellement, certains secteurs d'activité sensibles sont plus souvent vérifiés que
d'autres : les métiers du textile, le bâtiment, la restauration et, de manière générale, toutes les
entreprises dans lesquelles il y a des encaissements en espèces.
..
Une consigne doit en tout cas prévaloir pour toutes les entreprises contribuables : le respect
du formalisme fiscal. C'est le b.a.-ba du contrôle. Une « aubaine » pour les agents du fisc et
une pression supplémentaire sur les dirigeants, qui ne peuvent se contenter d'être des
contribuables de bonne foi, mais doivent aussi être attentifs aux détails, quitte à faire appel
aux spécialistes, à commencer par l'expert-comptable.
L'Administration n'en fait pas mystère : ce qui est intéressant pour elle, c'est d'abord de
contrôler toutes les opérations de fusions, apports partiels d'actif, éventuellement scissions.
Les redressements dans ce domaine sont en général très juteux, beaucoup plus que les
redressements sur les provisions, les charges ou la valorisation du stock
Soyez vigilant pour les opérations qui peuvent être requalifiées en abus de droit
Le fisc rejette ainsi certains montages juridiques qui, selon l'Administration, n'auraient en fait
pour but que d'éluder l'impôt.
4 - La TVA fantaisiste
La plus grande rigueur s'impose sur la base prise en compte pour les déclarations de TVA.
Les redressements en matière de TVA sont fréquents. Très fréquents même, puisque la taxe
sur la valeur ajoutée est le second en terme de rentabilité pour le fisc.
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Car, sur ce point, tous les spécialistes du contrôle fiscal sont d'accord : une vérification de
comptabilité de l'entreprise engendre toujours au moins un contrôle sur pièces du dossier du
dirigeant
Vos droits, vos devoirs, tout ce qu'il faut savoir en cas de contrôle fiscal (Le déroulement
d’un contrôle fiscal)
Les contribuables ainsi que les personnes physiques ou morales chargés d’opérer la retenue de
l’impôt à la source sont tenus de conserver pendant dix (1O) ans au lieu où ils sont imposés,
les doubles des factures de vente ou des tickets de caisse, les pièces justificatives des dépenses
et des investissements, ainsi que les documents comptables nécessaires au contrôle fiscal,
notamment les livres sur lesquels les opérations ont été enregistrées, le grand livre, le livre
d'inventaire, les inventaires détaillés s'ils ne sont pas recopiés intégralement sur ce livre, le
livre journal et les fiches des clients et des fournisseurs, ainsi que tout autre document prévu
par la législation ou la réglementation en vigueur.
En cas de perte des documents comptables pour quelque cause que ce soit, les contribuables
doivent en informer l'inspecteur des impôts, selon le cas, de leur résidence habituelle du lieu
de leur siège social ou de leur principal établissement, par lettre recommandée avec accusé de
réception, dans les quinze (15) jours suivant la date à laquelle ils ont constaté ladite perte.
Vérification de comptabilité
Sur simple remise d’un avis de constatation au contribuable concerné et sans préavis,
l’administration peut, pendant au plus huit jours ouvrables à compter de la remise, demander
aux contribuables de lui présenter et obtenir copie des factures, ainsi que des livres, des
registres et des documents professionnels se rapportant à des opérations ayant donné ou
devant donner lieu à facturation.
Elle peut également procéder à la constatation matérielle des éléments physiques de
l’exploitation pour rechercher les manquements aux obligations prévues par la législation et la
réglementation en vigueur.
Dans un délai de trente jours à compter de la clôture de la constatation, un procès-verbal
faisant état des manquements relevés est dressé.
Une copie devra en être remise au contribuable qui dispose alors d’un délai de huit jours pour
faire valoir ses observations.
Cette procédure ne s’analyse pas en une procédure de contrôle fiscal susceptible de déboucher
sur des redressements. Les observations relevées dans le procès-verbal pourront, en revanche,
être opposées au contribuable dans le cadre d’un éventuel contrôle fiscal ultérieur.
Remarques :
o Les documents comptables sont présentés dans les locaux, selon le cas de la résidence
habituelle, du siège social ou du principal établissement des contribuables personnes
physiques ou morales concernés, aux agents de l’administration fiscale qui vérifient, la
sincérité des écritures comptables et des déclarations souscrites par les contribuables
et s'assurent, sur place, de l'existence matérielle des biens figurant à l'actif.
o Si la comptabilité est tenue par des moyens informatiques ou si les documents sont
conservés sous forme de microfiches, le contrôle porte sur l’ensemble des
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informations, données et traitements informatiques qui concourent directement ou
indirectement à la formation des résultats comptables ou fiscaux et à l’élaboration des
déclarations fiscales, ainsi que sur la documentation relative à l’analyse, à la
programmation et à l’exécution des traitements.
o A l'issue du contrôle fiscal sur place l'inspecteur des impôts est amené à:
rectifier :
Lorsque les écritures d'un exercice comptable ou d’une période d’imposition présentent
des irrégularités graves de nature à mettre en cause la valeur probante de la comptabilité,
l'administration peut déterminer la base d'imposition d'après les éléments dont elle
dispose.
La notification est effectuée à l'adresse indiquée par le contribuable dans ses déclarations,
actes ou correspondances communiqués à l'inspecteur des impôts de son lieu d'imposition,
soit par lettre recommandée avec accusé de réception, soit par remise en main propre par
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l'intermédiaire des agents assermentés de l'administration fiscale, des agents du greffe, des
huissiers de justice ou par voie administrative.
Le document à notifier doit être présenté à l'intéressé par l'agent notificateur sous pli fermé.
La remise est constatée par un certificat de remise établi en double exemplaire, sur un
imprimé fourni par l'administration. Un exemplaire de ce certificat est remis à l'intéressé.
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