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Ecole Mohammadia d’ingénieurs

Département Génie civil- BPC

LES POUTRES

Professeur Moulay Larbi ABIDI

Source: www.almohandiss.com
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SOMMAIRE

I. Définition d’une poutre :


1. Corps prismatique :
2. Définition d’une Poutre :
II. Caractéristique géométrique des sections droites :
1. centre de gravité :
2. Moment statique :
3. Moment d’inertie :
III. Les types d’appuis :
IV. Les hypothèses de la RDM :
V. Actions mécanique dans les poutres :
1. Efforts intérieurs
2. Efforts extérieurs :
3. Les sollicitations :
VI. Les poutres continues :
VII. Les méthodes de calcul des poutres continues :
1. les méthodes "exactes" :
2. les méthodes forfaitaires :

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I. Définition d’une poutre :

1. Corps prismatique :

Considérons une courbe ,plane ou gauche et un plan,normal à cette


courbe,contenant une aire limitée par un contour fermé et telle que le centre de
gravité G de cette aire se trouve sur la courbe .
Faisons déplacer le plan P de manière qu’il reste normal à la courbe et que le point
G décrive cette courbe; au cours du déplacement,l’aire engendre un solide dit corps
prismatique ,dont la courbe s’appelle ligne moyenne.

2. Définition d’une Poutre :

Une poutre et un corps prismatique de section droite (rectangulaire, en Té …) telle


que deux dimensions sont comparables (largeur et hauteur) et qui restent largement
inférieurs au troisième dite portée.
Du point de vue structurale : ce sont des éléments élancés qui vont recueillir et
transmettre les efforts du plancher.
Dans la pratique les dimensions de ces éléments se fait selon des intervalles bien
définis.

 Exemple de dimensionnement :

Soit une poutre rectangulaire de portée L, de hauteur h et de largeur b.


Le dimensionnement rapide (Pour des charges modérées) de cette poutre se fera à
l’aide du tableau suivant :

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Poutres sur appuis Poutres


simples continues
Hauteur totale h : L / 16 à L / 10 L / 18 à L / 14
Largeur b d’une section 0.3 h à 0.6 h
rectangulaire :
Largeur b0 d’une section en Té 0.2 h à 0.4 h

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II. Caractéristique géométrique des sections droites :

1. centre de gravité :

Soit S une section droite, de point courant N et soit P un point fixe du plan normal,
le centre de gravité géométrique est défini par :
1
S S
PG  PN dS

2. Moment statique :
Le moment statique A de S par rapport aux axes x et y est défini par :

A( x )   ydS 
yS i i

Stotale

A( y )   xdS 
 xS i i

S totale

3. Moment d’inertie :
Le moment d’inertie I de S par rapport aux axes x et y est défini par :

I ( x )   x 2 dS
I ( y )   y 2 dS

I     2 dS
avec   x  y
2 2
Le moment d’inertie polaire

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III. Les types d’appuis :

 L’appui simple : C’est qui empêche la translation de la poutre dans la


direction de son application.

 L’appui double : c’est l’appui qui bloque la translation de la poutre dans


deux directions, c’est comme l’association de deux appuis
simples dans deux directions différents.

 L’encastrement : c’est l’appui qui bloque complètement les translations et


la rotation de la poutre.

Le mode d’appui caractérise pour la poutre un certain nombre de degrés de liberté


qui varie selon le type d’appui.
Ces types d’appui sont modélisés par les schémas regroupés dans le tableau :

Appui simple Appui double Encastrement

Schéma réel

Modélisation

Selon le degré d’hyperstaticité on distingue deux cas :


 Poutres isostatiques dont le degré d’hyperstaticité est nul
 Poutres hyperstatiques dites " poutres continues " qui ont un degré
d’hyperstaticité supérieur à 0.

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IV. Les hypothèses de la RDM :

 Sur les matériaux :

Les matériaux des poutres étudiées devront être : isotropes, homogènes et


continus.

 Sur les formes :

On se limitera dans l’étude aux solides assimilables à une poutre :


 Solides dont une dimension est très supérieure aux deux autres.
 Pas de variation brusque de section.
 Solides dont on peut définir une ligne moyenne.
 Solides dont la fibre moyenne possède un grand rayon de courbure par
rapport aux dimensions des sections droites.

 Sur les forces :

Toutes les forces extérieures exercées sur la poutre sont contenues dans un
plan de symétrie.

 Sur les déformations :

Les déformations restent faibles comparativement aux dimensions de la


poutre.

 Navier Bernoulli :

Les sections droites, planes et perpendiculaires à la ligne moyenne, restent


planes et perpendiculaires à la ligne moyenne après déformation .Il n’y pas de
gauchissement des sections droites.

 Barré de Saint Venant :

La répartition des contraintes dans une section droite ne dépend que des
éléments de réduction des efforts de cohésion.

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V. Actions mécanique dans les poutres :


1. Efforts intérieurs
1.1 Milieux continus
Soit un solide S soumis à un chargement extérieur quelconque (forces à
distance ou de contact) (figure1).

Figure 1.

S est un milieu continu s’il se déforme sans qu’aucun trou (ou fissure) n’apparaisse
à l’intérieur de la matière.

1.2 Efforts intérieurs


Si on réalise une coupure fictive du solide S par un plan, il existe forcément
des efforts appliqués sur la zone coupée pour que chacun des deux morceaux S1 et
S2 restent en équilibre (figure 2).

Figure 2.

Il existe donc des efforts à l’intérieur à la matière de S1 sur S2 (et de S2 sur S1) de
manière à ce que chacun des deux morceaux soit en équilibre. Ce sont les efforts
intérieurs : ils assurent la cohésion du matériau.

1.3 Efforts intérieurs dans les poutres


On considère une poutre droite soumise à des efforts à ces deux extrémités et
en équilibre. Si la poutre est en équilibre et qu’on réalise une coupure alors chacune
des deux parties est en équilibre sous l’action des forces intérieures. Les deux

parties sont nommée droite et gauche, relativement à l’orientation n de la poutre.

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Il apparaît clairement que, la section coupée étant réduite à un point, les efforts
intérieurs peuvent être représentés par un effort et un moment. Par choix, ces
actions mécaniques sont définies comme étant l’action de la partie droite sur la
partie gauche (figure 3).

Figure 3.

2. Efforts extérieurs :

Si on isole une poutre (ou un tronçon de poutre), on appelle actions externes les
actions mécaniques appliquées par le milieu extérieur sur la poutre (figure 4.).

Figure 4.

On distingue deux sortes d’actions mécaniques extérieures :


 Les charges : ce sont les efforts auxquels la poutre doit résister, ils peuvent
être concentrées ou bien reparties.
 Les actions de liaison : ce sont des actions exercées par les liaisons qui
maintiennent la poutre en place, ils peuvent être parfaites (travail des forces
de liaison dans les déplacements relatifs permis est nul) ou bien élastiques

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(quand les mouvements supposées bloquées ont en réalité une certaine


souplesse).

3. Les sollicitations :

Dans une poutre les sollicitations peuvent être :

• N est l’effort normal, lorsqu’il est non nul, la poutre est sollicitée en Traction-
Compression
• T est l’effort tranchant, lorsqu’il est non nul, la poutre est sollicitée en
Cisaillement
• Mt est le moment de torsion, lorsqu’il est non nul, la poutre est sollicitée en
Torsion
• M est le moment fléchissant, lorsqu’il est non nul, la poutre est sollicitée en
Flexion

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VI. Les poutres continues :

On appelle poutre continue une poutre reposant sur plusieurs appuis. Il s’agit
généralement d’appuis simples, à l’exception d’un seul qui est un appui double et
dont le rôle consiste à assurer la stabilité géométrique de la poutre, comme
empêcher la translation horizontale dans le cas de la figure suivante. L’appui
double peut être placé à une extrémité ou, plus généralement, être un appui
intermédiaire.
Les poutres continues sont des structures qu'on rencontre très fréquemment dans les
constructions courantes.

0 1 k n
l1 lk ln
0 1 k n
l1 lk ln

Figure 5 : Poutre continue

Les charges considérées sont supposées être appliquées statiquement. Elles sont
constituées de charges transversales (voire inclinées), concentrées ou réparties, et
de couples.
Contrairement aux poutres isostatiques, les poutres continues, comme tous les
systèmes hyperstatiques, sont très sensibles aux déplacements des appuis.

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VII. Les méthodes de calcul des poutres continues :

1. les méthodes "exactes" :


Ce sont des méthodes qui suivent un raisonnement basé sur la RDM. Elles sont
basées sur des hypothèses de calcul.
Ces méthodes ne sont pas vraiment exactes du fait qu’elles ne prennent pas en
compte toutes les hypothèses suivantes :

Comportement élastique du béton armé


Les charges et les surcharges et les combinaisons sont une question de probabilité.
L’adaptation du Béton Armé.

On se contente de dire qu’une méthode exacte pour nous est celle qui vérifie
l’hypothèse de l’adaptation expliquée ci-dessous.

Hypothèse de l’adaptation du Béton Armé :


Le béton armé est doué de la propriété de pouvoir s’adapter, c'est-à-dire si dans une
pièce certaines sections sont surabondantes au point de vue résistance, tandis que
d’autres sont insuffisantes, les efforts, grâce à la déformation du béton armé se
trouvent automatiquement reportés vers les sections surabondantes qui viennent
ainsi soulager les sections trop faibles.
On trouve dans cette catégorie la méthode des forces, méthode des trois moments.
Méthode des forces :
(a)

(a) 0 1 2 3
Considérons une poutre continue l1 l2 l3
4m 4m 4m 4m
horizontale sans encastrements (Figure 4m 4m 4m
(b)
6.a). L'application directe de la méthode 0
l1
1
X1 l2
2
X2 l3
3
(b)
des forces conduit à considérer comme 4m
4m
4m
4m
4m
4m
4m
X1 X2
inconnues hyperstatiques les réactions 0 1 2 3
l1 l2 l3
(verticales) des appuis intermédiaires. (c) 4m 4m 4m 4m
4m 4m 4m
Le système de base obtenu par suppression (c) 0 1
X1=1
2 3
des liaisons verticales des appuis l1 l2 l3
4m 4m 4m 4m
intermédiaires est une poutre simplement 4m 4m 4m
(d)
appuyée (Figure 6.b). Dans ce cas, le
X2=1
calcul des moments unitaires msk dû à une (d)
Figure 6. X2=1
charge unitaire (Figure 6.c et 6.d) et du

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moment provoqué par les charges extérieures MsF, nécessaires au calcul des
coefficients  iju et  jF , sera plus facile.
Ceci est une conséquence du théorème :
Le déplacement u i d’une section « i » d’une structure chargée par Q T  est égal à
l’intégrale étendue à toute la structure,des déplacements généralisés dus aux
charges externes,multipliés par les efforts généralisés Q T  qui sont produits par
une charge unitaire Pi  1 placée en « i » et compatible avec le déplacement
recherché « u i » .

Méthode des trois moments :


Considérons une poutre continue P à n travées, reposant sur n+1 appuis notés
A0,A1,…,An et soumise à un chargement quelconque S (figure 7).

A0 A1 Ak-1 Ak Ak+1 An-1 An

Travée 1 Travée k Travée k+1 Travée n

Figure 7.

Cette poutre est hyperstatique dès que le nombre de travées est supérieur à 2.
Notons w0, w1, …, wn les rotations de la fibre moyenne de la poutre au droit des
appuis A0, A1,…, An dans la poutre hyperstatique (figure 8).

w0 w1 wk-1 wk wk+1 wn-1 Wn

Figure 8.

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Supprimons dans la poutre ci-dessus les continuités sur appuis en y introduisant de


rotules. La poutre est ainsi rendue isostatique, chaque travée fonctionnant comme
poutre sur deux appuis simples. Notons cette poutre Piso.
Considérons la travée k, située entre les appuis Ak-1 et Ak, de longueur Lk, d’inertie
Ik, soumise au système de charge Sk, restriction du chargement S à la travée k.
Soient Mk-1 et Mk les moments

Considérons la travée k, située entre les appuis Ak-1 et Ak, de longueur Lk, d’inertie
Ik, soumise au système de charge Sk, restriction du chargement S à la travée k.
Soient Mk-1 et Mk les moments sur appuis Ak et Ak+1 transmis par le reste de la
structure respectivement à gauche de l’appui k-1 et à droite de l’appui k.
Soient w’k et w"k les rotations aux extrémités de la travées k, respectivement en A k-
1 et Ak, provoquées par le système Sk dans la travée k simplement appuyée.

On a pour la poutre P les moments aux appuis ne sont pas nuls et les rotations à
gauche et à droite des appuis sont égales (pas de cassure angulaire) : (wk)d = (wk)g
Mk-1
. Mk Mk Mk+1

Ak-1 Ak Ak Ak+1

Travée (k) Travée (k+1)

Figure 9.

Ecrivons la continuité de la rotation à gauche et à droite de l’appui k :


(wk)d = (wk)g
Or, d’après le principe de superposition :
(wk)d = wk+1’ - ak+1.Mk – bk+1.Mk+1
Et (wk)g = w"k+ bk.Mk-1 + ck.Mk
On en déduit :

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wk' 1  ak 1M k  bk 1M k 1  wk"  bk M k 1  ck M k



 bk M k 1  ak 1  ck M k  bk 1M k 1  wk 1  wk
' "

Avec :
2
1 x 
Lk

a k   1   dx
0
EI  Lk 
1 x  x
Lk

bk  0 EI  Lk  Lk dx
 1 

2
1 x 
Lk

c k     dx
0
EI  Lk 
Et :
 ( x)  x 
Lk

  
'
k
1  dx
0
EI  Lk 
 ( x)  x 
Lk

 k''  
0
 dx
EI  Lk 
On aura autant d’inconnus que d’équations, d’où la résolution du problème.

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les méthodes forfaitaires :

On distingue deux cas :

 les planchers à surcharge modérée :

les planchers à surcharge modérée correspondent au cas ou la surcharge


variable est inférieure à deux fois la charge permanente (Q<2.G)
Et on va aussi distinguer deux cas :
 les rapports de la portée libre de la travée considérée par rapport aux portées
libres des travées contiguës sont tout les deux comprises entre 0.8 et 1.25 :
Li L
0.8   1.25 et 0.8  i  1.25
Li 1 Li 1

Dans ce cas on va considérer un seul cas de charge correspondant à la charge totale


pondérée.
 Sinon on considérera plusieurs cas de charge en faisant la distinction de la
charge permanente et surcharge dans les différentes hypothèses plausibles de
répartition de celle-ci.
On considère que chaque travée est indépendante et sous le même état de charge on
détermine le moment isostatique M0.
On choisit selon la rigidité les valeurs des moments en travée Mt et sur appui Me
 M  Me 
  1  0.3 M 0
Q
Mt   w avec  
et Mw qui respectent :  2  QG

On procède de la même manière pour chaque travée et l’on retient de part et d’autre
pour chaque appui intermédiaire la plus grande des valeurs absolues des moments
évalués à gauche ou à droite de l’appui considéré.
Le moment maximal en travée M t ne doit pas être inférieur à :
 1.2  0.3 
 M 0
 2  Dans le cas d’une travée de rive
 1  0.3 
 M 0
 2  Dans le cas d’une travée intermédiaire

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La valeur absolue de chaque moment sur appui intermédiaire ne doit pas être
inférieur à :
0.60M 0 Dans le cas d’une poutre à deux travées ;

0.50M 0 Pour les appuis voisins des appuis de rives d’une poutre à plus de deux
travées ;
0.40M 0 Pour les autres appuis intermédiaires d’une poutre à plus de trois travées.

Ces résultats peuvent être reflétés sur les figures suivantes :

0.60M 0

0.50M 0 0.50M 0

0.50M 0 0.40M 0 0.50M 0

 Plancher à charge d’exploitation élevée. Méthode Caquot :

Lorsque les conditions indiquées au paragraphe 1 ne sont pas remplies et, en


particulier, lorsque la charge d’exploitation est supérieure à deux fois la charge
permanente ou à 5000 N/m² ; on utilise la méthode de Caquot.

Le principe de la méthode consiste à choisir un nœud, et de déterminer les


moments agissants sur les éléments, à gauche et à droite, du haut et du bas en
fonction de l’état de charge et des caractéristiques des deux travées encadrant ce
nœud par la relation des trois moments.
Afin de tenir compte de la non continuité au droit des nœuds entourant le
nœud considéré, on remplace les portées et hauteurs entre les appuis considérés par
des portées et hauteurs fictives.

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Soit le schéma suivant :

Qww Qee
aww aee
Inn
qww qee hnn
Mnn

Iww Mww Mee Iee

Mss
hss
Iss

Nœud (n)
lww lee

Figure 10.

Le calcul se fait en passant par les étapes suivants :

 Etape 1 : les longueurs réduites :

Soit :
h' n  0.9hn si le noeud appartient au dernier plancher

 h' n  0.8hn dans les autres cas
h' s  hs si le noeud appartient au poteau du RDC

 h' s  0.8hs dans les autres cas
l ' w  0.8l w

 l ' e  0.8l e

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 Etape 2 : calcul des coefficients K :

Soit :
Iw
Kw 
l'w
Ie
Ke 
l 'e
Is
Ks 
l's
In
Kn 
l 'n
et D  K s  K w  K e  K n

 Etape 3 : Les moments de référence

2
qwl ' w
M 'w   l ' w  k w Qw
8.5
q l '2
M ' e  e e  l ' e  k e Qe
8.5
a w ae
Les coefficients kw et ke de chaque travée sont en fonction de et par la
l ' w l 'e

relation :

1 a  a  a
k 1   2  
2.125 l '  l '  l' 

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Ils sont donnés par le tableau suivant :


a k a k a k
l' l' l'
0 0,000 0,35 0,177 0,7 0,128
0,01 0,009 0,36 0,178 0,71 0,125
0,02 0,018 0,37 0,179 0,72 0,121
0,03 0,027 0,38 0,180 0,73 0,118
0,04 0,035 0,39 0,180 0,74 0,114
0,05 0,044 0,4 0,181 0,75 0,110
0,06 0,051 0,41 0,181 0,76 0,106
0,07 0,059 0,42 0,181 0,77 0,103
0,08 0,066 0,43 0,181 0,78 0,099
0,09 0,074 0,44 0,181 0,79 0,094
0,1 0,080 0,45 0,181 0,8 0,090
0,11 0,087 0,46 0,180 0,81 0,086
0,12 0,093 0,47 0,179 0,82 0,082
0,13 0,100 0,48 0,179 0,83 0,078
0,14 0,105 0,49 0,178 0,84 0,073
0,15 0,111 0,5 0,176 0,85 0,069
0,16 0,116 0,51 0,175 0,86 0,065
0,17 0,122 0,52 0,174 0,87 0,060
0,18 0,126 0,53 0,172 0,88 0,056
0,19 0,131 0,54 0,171 0,89 0,051
0,2 0,136 0,55 0,169 0,9 0,047
0,21 0,140 0,56 0,167 0,91 0,042
0,22 0,144 0,57 0,165 0,92 0,037
0,23 0,148 0,58 0,163 0,93 0,033
0,24 0,151 0,59 0,161 0,94 0,028
0,25 0,154 0,6 0,158 0,95 0,023
0,26 0,158 0,61 0,156 0,96 0,019
0,27 0,160 0,62 0,153 0,97 0,014
0,28 0,163 0,63 0,150 0,98 0,009
0,29 0,166 0,64 0,147 0,99 0,005
0,3 0,168 0,65 0,145 1 0,000
0,31 0,170 0,66 0,142
0,32 0,172 0,67 0,138
0,33 0,174 0,68 0,135
0,34 0,175 0,69 0,132

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 Etape 4 : calcul des moments :

 Le moment sur appui :

1 : Cas de portiques intermédiaires


Les valeurs des moments sont données en valeur absolue :

Mn 
Kn
M 'e M 'w 
D

 K  K  K  K
M w  M 'w 1  w   M 'e w M e  M 'e 1  e   M 'w e
 D D  D D

Ms 
Ks
M 'e M 'w 
D

Les moments Mw et Me sont négatifs.


2 Cas de console :
 Pour le 1er nœud :
Le moment d’encastrement Mw1 sera calculé par les relations de la RDM
Et on a :

M n1  M ' e1  M w1 
K n1
D1

M s1  M ' e1  M w1 
K s1
D1
 K  K
M e1  M ' e1 1  e1   M w1 e1
 D1  D1

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 Pour le 2éme nœud :


Les moments sont donnés par les formules suivantes :
 1 K e1  K  K
M w2  M ' w2  M w1  1  w 2   M ' e 2 w 2
 2.125 D1  D2  D2
 K  1 K e1 K 
M e 2  M ' e 2 1  e 2   M ' w 2  M w1  e 2 
 D2  2.125 D1  D2 
K n2  1 K e1 
M n2  M 'e 2  M ' w2  M w1 
D2  2.125 D1 
K  1 K e1 
M s2  s 2 M 'e 2 M ' w2  M w1 
D2  2.125 D1 

Remarque : Dans le cas d’une travée de rive sans console on remplace Mw1 par 0

 Le moment en travée :

Le moment en travée entre les nœuds i et i+1 est donné par la formule
suivante :

1 x   x
M t x   M 0 x   M e i    M w i 1  
 l  l

Remarques :

La charge permanente règne naturellement sur toute la longueur de la poutre mais


la charge d’exploitation peut régner ou non sue une travée donnée. Il y a lieu donc
de déterminer les positions de la charge d’exploitation qui conduisent aux effets les
plus défavorables.
Soit les combinaisons possibles pour une travée (AB) sont les suivantes :

a) Le moment maximal sur l’appui A

A B

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b) Le moment maximal sur l’appui B

A B

c) Le moment maximal dans la travée AB

A B

d) Le moment minimal dans la travée AB

A B

e) Le moment minimal sur l’appui A

A B

f) Le moment minimal sur l’appui B

A B

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 Etape 5 : L’effort tranchant:

dM x 
Pour l’effort tranchant on sait qu’il est la dérivée du moment T x   et
dx
M n 1w  M e
donc on a T x   t x  
l

Avec t(x) étant l’effort tranchant de la travée isostatique soumise au même cas
de charge que celui qui a conduit à M w.n1etM e.n .

Mn e Mn+1 w

n n+1

Tx

Figure 11.

La courbe enveloppe sera obtenue en envisageant tous les cas de charge plausibles
en supposant que les surcharges peuvent s’appliquer indépendamment les unes des
autres.

L’effort tranchant maximal sur l’appui de gauche Tne est obtenue en considérant un
cas de charge tel que :

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 Les travées n-1, n et n+1 en charge.


 Les travées n+1 et n+2 à vide.
L’effort tranchant maximal sur l’appui de droite Tn1 w est obtenu en considérant le
cas de charge symétrique au précédent.
En travée l’effort tranchant maximal peut être encore être donné en considérant soit
la travée n-1et n en charge soit la travée n+1 et n+2 chargée.

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