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Calcul automatique

Bordereau des pièces

2.1 Note de présentation


2.2 Bordereau des données commenté
2.2 Bordereau des données sur calque et lettre d'envoi
2.3 Extraits commentés de notes de calcul automatiques

La conception initiale du programme et le début de sa program-


mation ont été assurés par MM. ALBOUY, Ingénieur des Ponts et Chaussées
et MONOT, Ingénieur des T.P E.
Le programme a été terminé et complété par NÇI. DURAND, Ingé-
nieur des Ponts et Chaussées et GRASSET, Ingénieur des T.P.E., qui ont
également établi le présent sous-dossier et en assurent la gestion.
M. LARAVOIRE, I.P.C., a entre temps participé à la poursuite des études.

S.E.T.R.A. - 46, Avenue Aristide Briand - 9222J BAGNEUX


TABLE DES MATIERES

0 - PREAMBULE (Usage des notes de calcul) p. 1

1 - OPPORTUNITE D'UN PROGRAMME ELECTRONIQUE p. 6

2 - DOMAINE D'APPLICATION DU PROGRAMME

2.1- Utilisation générale p. 6

2.2 - Cas particuliers p. 6

3 - PRESENTATION DES APPUIS

3.1 - Définition p. 7

3.2 - Géométrie p. 7

3.3 - Liaisons p. 9

4 - ANALYSE DU PROGRAMME

4.1 - Introduction p. 10

4.2 - Méthode générale de calcul p. 10

4.3 - Organigramme p. 12

4.4 * Définitions préliminaires p. 13

4.5- Détermination des cas de surcharges p. 15

4.6 - Vérifications de l'élastomère p. 19

4.7- Flexibilité des appuis p. 20

4.8- Etudes des cas unitaires p. 24

4.9- Chargement des appuis p. 31

401O- Hypothèses de dimensionnement p. 35

4.11- Dimensionnement des appareils d'appui p. 36

4.12- Dimensionnement des largeurs de semelle p. 37

4.13- Calcul des efforts dans les semelles superficielles ..p. 45

4.14- Calcul des efforts dans les semelles sur pieux p. 53

4.15- Calcul des efforts dans les fûts p. 58


- 1_

0 - P R E A M B U L E

Usage des notes de calcul

0.1 - PIACE DANS LE CATALOGUE (cf. CAT 71 p. 55 et 102)

Le dossier PP 64 a été mis à jour en Juin 1966 et Octobre 1967. Il


est apparu depuis la nécessité d'une part de mettre au point un programme de
calcul électronique, et d'autre part d'effectuer une refonte complète du dos-
sier PP 64. Le présent dossier "PP 73 Calcul automatique"réalise le premier
objectif en mettant à la disposition des projeteurs un programme de calcul
automatique des piles et pelées.

Lors de la refonte du dossier PP, le présent dossier en deviendra


naturellement le sous dossier 2 "calcul automatique".

Actuellement et à titre transitoire, le dossier PP 64 reste en


vigueur, étant entendu que doivent être considérées comme périmées les
parties qui sont traitées par le présent dossier "PP 73 Calcul automatique":
- pièce 1.4 "note de calcul type" :

1.4.1 : son contenu est repris dans la notice de présentation pièce 1 du


présent dossier; certaines hypothèses ayant été modifiées, cette
pièce doit être considérée comme périmée, à l'exclusion du § re-
latif au module d'élasticité du sol p.7, des § relatifs aux ponts
biais p. 14 et 17, du § relatif au freinage excentré (p.17) du
§ 3.3 p. 36 relatif au calcul des chevêtres, et aussi des multiples
explications et indications constructives.

1.4.2aetb ; 1.4.3aetb : ces cadres de calcul manuel deviennent désormais


sans objet.
- pièce 1.5 "compléments théoriques et pratiques" :

1.5.2; 1.5.6 : leur contenu ou leurs conclusions sont repris dans la notice
de présentation pièce 1 du présent dossier. Elles n'ont donc plus
à être directement utilisées.
1.5.1» 1.5.3: deviennent désormais sans objet.
1.5.4 et 1.5-5 "abaques de flexion composée" J Ils font l'objet d'une dif-
fusion indépendante du dossier PP 64. Ils se placent actuellement
directement en aval du programme automatique PP 73, qui s'arrête
au calcul des efforts. Ces abaques resteront donc d'utilisation
courante jusqu'à l'extension du programme à la détermination auto-
matique du ferraillage (prévue dans une prochaine étape).
0.2 - DOMAINE D'APPLICATION - PERFORMANCES ET LIMITES D'EMPLOI DP PROGRAMME

Le domaine d'application du programme est décrit en détail dans la


notice dans les § 2 et 3 P- 2 à 10. Il convient en outre de noter les indica-
tions suivantes :
0.2.1 - Le programme fonctionne en vérificateur et en projeteur pour ce qui
concerne la largeur des semelles et les appareils d'appuis. Dans ce deuxième
cas, le programme se contente d'augmenter les grandeurs insuffisamment diraen-
sionnées, mais n'effectue pas de dimensionnement exact. Il convient donc d*ef-
fectuer un prédimensionnement des appareils d'appuis (à l'aide du bulletin
technique n° 4 de Novembre 67, et du dossier-pilote JADE 68) et des semelles
(à l'aide du document POOT 6?).
0.2.2 - II convient d'attirer l'attention des projeteurs non seulement sur
les conditions des § 2 et 3» nais aussi sur les conséquences implicites de
certaines hypothèses faites dans le programme, et exposées dans le § 4 de
la présente notice (de la p.10 à la fin). Ces diverses hypothèses ont été
faites dans l'esprit d'un ouvrage type autoroutier.
Au cas où l'ouvrage envisagé s'écarterait notablement d'un PS type
autoroutier, tant sur le plan des dimensions que du mode de construction, il
conviendra de s'assurer que le programme reste applicable, ou éventuellement
apporter des retouches aux données introduites et/ou aux sorties. Un contact
avec le gestionnaire du programme sera dans ce cas nécessaire.
0.2.3 - En particulier, le programme ne considérant que des ponts terrestres
ne permet pas de tenir compte d'un déjaugeage.

0.3 - REGLEMENTS :

Le programme PP 73 est actuellement conforme au règlement de


Béton Armé (fascicule 6l titre VI) d'octobre 1970 et peut être appliqué avec
le nouveau règlement de surcharges (fascicule 6l titre II) de Décembre 1971.

Il est à noter que le programme a été initialement écrit en fonction


du règlement de surchargesde I960. Cependant, comme le programme PP 73 inter-
vient en aval des programmes de tablier, la prise en compte par ces derniers
du nouveau règlement de surchargesentraine automatiquement l'introduction en
données du programme PP 73 de valeurs conformes à ce nouveau règlemen '_.

Toutefois ne seront prises en considération que les surcharges A,


et NL

En ce qui concerne le freinage de la surcharge A ( £), il est


calculé à partir de la donnée EIARGA - largeur droite accessible à la sur-
charge A. Cette donnée devra incorporer les coefficients a-^ et ap du nouveau
règlement de surcharges de la manière suivante -•
a) dans le cas général où on suppose A ( i ) appliqué sur toutes les voies
ELARGA x ESURCH ESURCH - largeur droite surchargeable
définie à l'article 2 du fasc. 6l
titre II
ai et &2 coefficients définis à l'arti-
cle 4 du fasc. 6l titre II
-3 _

b) Dans le cas où on ne voudrait considérer qu'un freinage sur un


plus petit nombre de voies (par exemple si l'on sait que la réaction maximale
PAMAX est obtenue pour une surcharge partielle), on posera :
ELARGA a, Nvoie : nombre de voies réellement
1 x vo x Nvole chargées
aj : valeur associée
v : largeur nominale d'une voie
0
(§ 4.22 du fasc. 6l titre II)

Mais il convient de noter que c'est ce même nombre de voies qui


sera supposé chargé pour tous les cas de charges contenant la surcharge A
(en particulier ceux produisant PAMIN, et PAMAX - | PAMIN | ). Il résulte de
cet artifice une erreur négligeable dans le calcul de S « surface chargée, qui
intervient dans la formule de freinage •.. 1 .
20 +0,0035 S
0.4 - EXPLOITATION DES RESULTATS

Le but du présent paragraphe est de préciser les opérations de


contrôle ainsi que les opérations complémentaires auxquelles devra se livrer
le projeteur qui vient de recevoir une note de calcul PP 73»

0.4.1 - Contrôle des données -• les données sont répétées en tête de la


note de calcul et il convient de vérifier soigneusement leur
conformité au bordereau des données initial.

0.4.2 - Appareils d'appui : au cas où le programme aura été amené à augmenter


les dimensions ou le nombre des feuillets, il conviendra de vérifier
que toutes les conditions nécessaires continuent à être remplies
(cf. dossier-pilote JADE 68 et Bulletin Technique n° 4 de la DOA-A).

0.4.3 - Semelles superficielles ou sur pieux : au cas où le programme aura


été amené à augmenter la largeur des semelles, il conviendra de véri-
fier que le dimensionnement obtenu reste compatible avec les possibi-
lités d'exécution, et ne met pas en cause l'économie du projet.
0.4.4 - Nervures : le programme y calcule les efforts à la flexion composée,
comme prolongement des fûts.
La nervure joue d'autre part le rôle de raldlsseur de la semelle
pour les appuis à fûts multiples. Les efforts correspondant à ce fonc-
tionnement ne sont calculés que dans le cas de palées à colonnes.
Dans le cas d'un appui à deux ou trois fûts il conviendra de dis-
poser un chaînage entre les fûts au sommet de la nervure (cf. modèle
d'application PI 31?0\I du dossier PP 64, fers 20,21 et 22).
D'une manière générale le ferraillage de la nervure sera déter-
miné par le double fonctionnement mécanique : une nervure de grande
hauteur sera armée vis-à-vis de la flexion composée; une nervure de
faible hauteur sera au contraire armée comme poutre liée à la semelle.
Dans les cas intermédiaires, les deux vérifications s'imposeront.
0.4.5 - Fûts -• les résultats permettent d'utiliser directement les abaques
PP 64, les efforts étant fournis dans la note de calcul :
- par mètre linéaire de fût pour les fûts rectangulaires
- par fût pour les fûts circulaires.
(* Nota : II conviendra dans certains cas particuliers de renforcer
U le ferralllage par rap'port à celui qui résulte de la note de calcul :
U ponts en pente; efforts de remblaiement importants en cas de piles
(» culées hautes; colonnes à proximité de voies de circulation avec
(^ risque de chocs; efforts dus au cintre en phase d'exécution,...,
(^ ces circonstances particulières n'étant pas prises en compte par le
(' programme.
0.4.6 - Ouvrages biais - efforts latéraux -•
Le domaine d'application du programme se limite en principe
aux ponts droits, ou peu biais (angle de biais supérieur à 70 gr).
En fait le programme tient compte du biais pour ce qui concerne ses
effets longitudinaux : multiplication du freinage par sin <f , et
des allongements de travées par 1 .
sin -4>
Dans le cas où la flexibilité transversale d'une pile ne serait
pas négligeable (par exemple appui à colonnes multiples de faible
diamètre), il conviendra de calculer manuellement les efforts laté-
raux engendrés par le biais (cf. PP 64 pièce 1.4.1), et composer
géométriquement les moments obtenus avec ceux de la note de calcul qui
résultent exclusivement des efforts ^longitudinaux.
0.4.7 - Répertoire des messages d'avertissement
0.4.7.1 - "LE NOMBRE D'ITERATIONS AU STADE DU DIMENSIONNEMENT ETANT
TROP ELEVE, CE TRAVAIL EST ABANDONNE"
signifie que l'élastomère et/ou les semelles ont été mal
prédimensionnés.
0.4.7.2 - "LA PILE N° EST INSTABLE SOUS L'EFFET DU VENT"
cf. notice de présentation § 4.12.5
II convient alors de prévoir à l'exécution un étalement provi-
soire de la pile. Mais la largeur de la semelle de la pile instable
n'est pas modifiée par le programme.
0.5 - OBTENTION D'UNE NOTE DE CALCUL

Le programme est exploité dans les conditions habituelles, définies


dans le document CAT 71 § 9-3 - Les calculs sont effectués sur l'ordinateur
du SETRA (actuellement IBM 370/155). Les tarifs seront communiqués par note
séparée complétant la note DI/70-13 de septembre 1970.
_ 5 _

Les demandes de calculs conformes au modèle Joint (pièce 3) seront


expédiées accompagnées des bordereaux de données à s
Monsieur l'Ingénieur en Chef des Ponts et Chaussées
Chef de la DOA-B
à l'attention de Monsieur l'Ingénieur des Ponts et
Chaussées - chargé du 7 ème Arrondissement
S E T R A
B.P. 100 - 92225 BAGNEOX -
Tous renseignements complémentaires concernant le présent dossier
PP 73, le dossier PP 64 et l'exploitation du programme PP 73 peuvent être
obtenus auprès de Monsieur GRASSET, Ingénieur des Travaux Publics de l'Etat,
gestionnaire, ou de Monsieur DURAND, Ingénieur des Ponts et Chaussées.
- 6 .

- OPPORTUNITE D'UN PROGRAMME ELECTRONIQUE

Le calcul manuel d'un système d'appuis multiples constitue souvent,


pour le projeteur, une partie longue et fastidieuse dans le projet d'un ouvra-
ge d'art. Cette perte de temps signifie* de nos jours perte d'argent et immobi-
lisation du capital humain. L'ordinateur apporte une solution, d'autant plus
rentable que le rythme de construction tend actuellement vers mille ponts par
an, dont une grande partie de type autoroutier courant.

Si l'on considère également que l'ordinateur peut fournir une note


de calcul sûre et plus complète : étude systématique des cas de charge, nombre
plus important de sections vérifiées, etc...., on conçoit tout l'intérêt que
peut offrir le calcul automatique des appuis.

2 - DOMAINE D'APPLICATION DU PROGRAMME

2.1 - Utilisation générale

Le programme s'applique à des ouvrages de 2 à 6 travées, à tablier


continu, à dalle ou à poutres en béton armé ou précontraint, ou à ossature
mixte. Sont donc principalement exclus les ouvrages à travées indépendantes,
pour lesquels chaque pile supporte deux lignes d appareils d'appui dont résultent
deux réactions excentrées variant séparément l'une de l'autre.

La méthode de calcul que nous présentons suppose l'ouvrage droit ou


faiblement biais. Nous ne calculons d'autre part que les efforts longitudinaux
(ou plus précisément perpendiculaires aux lignes d'appuis). Mais l'incidence
des efforts transversaux ( ou plus précisément parallèles aux lignes d'appuis)
peut être négligée tant que l'angle de biais ne descend pas au-dessous de 70
grades, sauf pour les piles à fût étroit (exemple -• palées à colonnes) pour
lesquelles les moments dus aux composantes transversales seront à ajouter au
stade de la vérification des sections. Cette correction ne joue que si le
nombre total des appuis à fût large est inférieur à deux.

Les tabliers peuvent être munis de dalles de transition (sous réserve


que ce soit symétriquement) et de joints de chaussée (y compris ceux à poussée).

2.2 - Cas particuliers

L'attention est attirée sur le fait que le programme a été écrit


surtout pour être utilisé dans les cas les plus courants d'ouvrages autoroutiers,
et que par conséquent il ne s'appliquera dans certains cas qu'avec des adapta-
tions : à titre d'exemple, il est possible d'introduire l'effet des petits
murs en retour (tels que ceux utilisés dans les PSI-DE) au point de vue poussée
-des terres supplémentaire, bien que le programme n'ait été écrit que dans
l'esprit de pilès-culées totalement enterrées; de même, le programme pourra
être utilisé pour l'étude de tabliers reposant sur des appuis de caractéris-
tiques géométriques non standard, à condition de remplacer les appuis réels
par des appuis normalisés fictifs de flexibilité identique.
- 7 .

3 - PRESENTATION DES APPUIS

3.1 - Définition

Le programme considère, dans ses conditions usuelles d'utilisation,


des appuis intermédiaires, qui sont des piles vues, et des appuis extrêmes,
qui sont des pilès-culées noyées dans un remblai. Il est cependant possible
de calculer des ouvrages munis de culées, lorsque celles-ci n'ont aucune inci-
dence sur la répartition générale des efforts : ceci se produit lorsque le
tablier repose sur les culées par l'intermédiaire d'appuis à rouleaux, ou
encore lorsque celles-ci ont été remblayées avant la construction du tablier
et fixées en tête par une dalle de transition. (Signalons que les culées
massives possédant une grande inertie, l'erreur commise en les supposant
indéformables serait sans doute très faible).

3.2 - Géométrie (voir figures au verso)

Nous décrivons ci-après les appuis dont la géométrie est directement


assimilable par le programme (géométrie type). Qu'ils soient piles vues ou
plies-culées, les appuis se composent de 4 éléments au plus (ou groupes d'élé-
ments) dont l'agencement est toujours supposé symétrique, longitudinalement,
par rapport à un plan médian vertical. De haut en bas :

Le ohevêtre est un parallélépipède rectangle ayant pour but de relier


en tête plusieurs fûts; il est par conséquent continu. Le programme ne calcule
pas pour l'instant les efforts dans cet élément.

Le fût est constitué d'un (ou plusieurs) élément dont les sections
horizontales doivent être circulaires, elliptiques, ou rectangulaires complétées
ou non aux extrémités par deux demi-cercles. Ces éléments peuvent posséder un
ou deux fruits de signes quelconques.

La nervure est constituée d'un (ou plusieurs) parallélépipède rectan-


gle Jouant le rôle de simple soubassement (s'il y en a autant que de fûts) ou
d'élément de répartition et de raidissement (s'il y en a une seule sous plu-
sieurs fûts).

La semelle est constituée d'un (ou plusieurs) parallélépipède rectangle.


Le chevêtre est falcutatif pour les piles vues, la nervure l'est pour
les deux genres de piles (cf. PP 64 1.2) et le fût également pour certaines
piles-culées dont la semelle, sur pieux, joue simultanément le rôle de sommier.

De plus, dans le cas d'une géométrie légèrement différente (par


exemple, piles de section en parallélogramme, ou encore section en rectangle
complété par des triangles aux extrémités), on pourra toujours introduire
pour le calcul un appui fictif, de géométrie type, possédant les mêmes carac-
téristiques mécaniques et le même poids.
.8-

ICHEV = 0

!CHEV=1

CHEV

FUT S 1
NFUT =1

NNER *
NNER =1
NSEM=1

CHEV=1

HCHEV

KFUT.O
NFUT.3

5EM

HSE!
NNER = 0
NNER =1
NSEM=3
NSEM=1
- 9-

3«3 - Liaisons

Les appuis, ayant pour but d'assurer la stabilité et le position-


nement du tablier, sont liés à leur partie haute à celui-ci et à leur partie
basse au sol.
3.3.1 - Liaison au tablier
Elle peut être :
- Rigide-articulée : le sommet du chevêtre (ou du fût) suit exacte-
ment les déplacements de la section du tablier au droit de l'appareil d'appui
et les efforts horizontaux se transmettent intégralement du tablier à la pile.
C'est le cas d'une articulation FREYSSINET (section réduite de béton).
- Elastique : le déplacement du chevêtre (ou du fût) par rapport au
tablier est possible, mais il y a transmission totale dés efforts horizontaux.
C'est le cas des appareils d'appui en élastomère fretté.
- Libre : Le chevêtre (ou le fût) ne reçoit aucun effort horizontal
du tablier (aux frottements près) et ne se déplace pas sous les différents
mouvements de celui-ci. C'est le cas des appareils d'appuis à rouleaux.
Cas particuliers :
- Les piles articulées à leurs deux extrémités (haut et bas) entrent
dans la troisième catégorie quant à la définition du type d'appareil d'appui.
- La présence d'un dispositif d'ancrage de la pile dans le tablier
(cf. dossiers-pilotes OM 66 et PSI-DE 6?) n'exclut pas ce type d'appareil
d'appui de la seconde catégorie (ou de la première).
Les structures dans lesquelles interviendraient les appareils d'appui
glissants caractérisés par l'existence d'un coefficient de frottement (ex.: élas-
tomère et téflon) ne sont pas, pour l'instant, calculables par le programme
P.P. 73. On pourrait faire le calcul en simulant un tel appareil d'appui par
un appui à rouleau (TYPAP = 2), et faire ensuite à la main les corrections
nécessaires.
3.3.2 - Liaison au sol
Deux types de fondation sont prévus :
- semelles superficielles : la pile repose directement sur le sol.
Deux cas sont alors à envisager : le sol est parfaitement rigide (encastrement
parfait) ou bien a un module d'élasticité fini (la semelle peut tourner sous
des charges excentrées).
- Fondation sur pieux : le système peut comporter 2 ou 4 à 6 files de
pieux de mêmes nature, section et longueur sur chaque file, et résistant par
frottement latéral ou butant sur un substratum. Ces pieux sont supposés situés
dans des plans verticaux perpendiculaires au grand axe de la semelle. On admet
que tous les systèmes sont symétriques par rapport au plan vertical axial de la
pile ou pile-culée (plan contenant la file des appareils d'appuis). Le cas d'une
fondation disymétrique sous une pile-culée n'est donc pas actuellement envisage
par le programme, et des corrections manuelles seront donc nécessaires dans ce
cas; cela ne signifie pas que cette disposition soit à éviter.
- 10 -

La méthode de calcul retenue suppose les pieux articulés en tête


dans une semelle infiniment rigide, articulés en pied dans un substratutn, et se
déformant élastiquement par compression simple.
Le cas d'un système symétrique à 3 files de pieux (dont l'une est
alors centrée) n'est pas calculable par le programme. C'est d'ailleurs une
disposition constructive déconseillée, et on lui préférera un système soit à
2 files, soit à 4 files si des efforts à reprendre par file sont trop importants.
Dans le cas où le système ne se compose que de deux files de pieux,
le programme suppose qu'elles sont convergentes sur la ligne des appareils
d'appui. Cette hypothèse a été choisie parce qu'elle permet d'obtenir la
stabilité de l'appui sans faire intervenir la butée du terrain entourant
la fondation. Si l'inclinaison réelle est différente de celle que suppose
cette hypothèse, en particulier dans le cas fréquent où les pieux sont ver-
ticaux, les résultats du programme seront cependant utilisables directement,
sans adaptation.
Signalons qu'il est en outre possible de calculer un appui fondé
sur pieux disposés en une seule file verticale centrée, lorsque les pieux .
sont supposés ne devoir subir "aucune sollicitâtion autre que de compression
(Ce cas peut se rencontrer quand l'appui considéré est une pile-culée remblayée
avant décoffrage du tablier et fixée en tête par une dalle de transition). La
méthode consiste à considérer l'appui comme parfaitement encastré (comme s'il
s'agissait d'une semelle sur sol rocheux).
Quel que soit le type de fondation, le programme ne prend en compte
que des rotations de semelles d'axes parallèles aux lignes d'appui. Cela
suppose que, conformément à la pratique habituelle, il n'est fait appel à
des semelles multiples pour un même appui qu'en cas de fondation superficielle
sur un sol très rigide (ENCAS =0).

4 - ANALYSE DU PROGRAWE

4.1 - Introduction

Un programme électronique étant composé d'un ensemble de sous-


programmes de calculs numériques dont l'appel et le traitement sont commandés
par le sou»-programme de logique, dit "principal", les propos qui suivent ont
un triple objectif :
- Exposer la méthode de calcul utilisée (4.2)
- Décrire le déroulement logique du programme (4.3)
- Expliciter les séquences de calcul (4.4 et suivants)

4.2 - Méthode générale de calcul

4.2.1 - Afin d'effectuer les divers calculs et vérifications


constituant les objectifs du programme, il est nécessaire de pouvoir étudier
chaque appui isolément. Par conséquent dans une première partie le programme
remplace le tablier par les efforts qu'il exerce au niveau des appareils
d'appui. Ces efforts sont des moments et des forces, celles-ci étant diffé-
renciées en forces verticales et horizontales. Les moments ne se rencontrent
que sur les plies-culées munies d'une dalle de transition et leur valeur dépend
- 11 -

principalement du choix de 1*excentrement des réactions du tablier et de la


dalle (cf. PP 64 Additif d'Octobre 6?). Les forces verticales, composées des
réactions de la charge permanente et des surcharges (à l'exception de celles
de la dalle de transition), sont fournies en bordereau des données pour
chaque appui. Le problème principal est donc de déterminer les forces hori-
zontales sachant qu'elles résultent de deux causes de déplacement des appareils
d'appui, qui sont :
- JLe£ W£ijitjLons_Hnéja^r£Sjdu jtablie£ (retrait et fluage du béton,
éventuellement mise en tension des câbles de précontrainte, variations ther-
miques, allongement de la fibre inférieure du tablier sous l'action de la
charge permanente et des surcharges en travée). Il faut pour cela connaître
le coefficient de variation linéaire lié à chaque phénomène.
- les_ effprtss extérieu£S_ja£pHqués_jau tablier, qui sont des forces
horizontales engendrées par le déplacement en tête des pilès-culées (dépla-
cements eux-mêmes engendrés par la déformation de flexion des piles culées
soumises à des moments en tête), le freinage des surcharges réglementaires,
la pression des terres de remblai sur le mur garde-grève ou le chevêtre des
pilès-culées et la poussée différentielle des Joints de dilatation sur le
tablier. Celui-ci étant supposé indéformable, ces forces se répartissent sur
les appuis proportionnellement à leur rigidité, c'est-à-dire à l'inverse de
leur flexibilité.
4.2.2 - Ayant recensé les efforts et déformations à prendre en compte,
le programme aborde sa seconde (et actuellement dernière) partie « la détermi-
nation des efforts dans différentes sections des fûts et des semelles. Néan-
moins, afin d'éviter des calculs éventuellement inutiles, 11 effectue pré-
alablement une série de vérifications sur certaines dimensions des éléments
d'appuis :
- ^'épaisseur des £laque£ d'£lastomère, lorsque les appareils
d'appui sont en élastomère. Le nombre de feuillets doit, en effet, leur
permettre d'absorber la différence maximale de déplacement entre le tablier
et le sommier (en ce qui concerne leur capacité à résister aux réactions
verticales et aux rotations maximales du tablier, les appareils d'appui
ont été vérifiés au début du programme, puisque ces efforts et ces défor-
mations sont des données du bordereau), (cf. § 4.10 p. 35 et § 4.11 p. 36).
- jLa_largeur_des_S£nieljLes;, que celles-ci soient superficielles
ou sur pieux. Le programme vérifie dans le premier cas que la pile est
stable et que la pression sous la semelle ne dépasse pas la portance du
sol; dans le second cas qu'aucune file n'est sollicitée en traction (cf. § 4.10
p. 35 et § 4.12 p. 37).
Il est utile de préciser que le programme n'optimise pas les
dimensions des éléments d'appui, c'est-à-dire ne calcule pas les valeurs
exactes pour lesquelles les conditions constituant ces vérifications sont
remplies : les dimensions insuffisantes sont augmentées, à chaque recyclage,
d'une quantité déterminée, et ce aussi souvent que nécessaire. Par ailleurs
et à l'opposé, le projeteur a la possibilité de bloquer le dimensionneroent
initial de tout ou partie des appuis lorsque celui-ci est imposé par des
considérations étrangères à la Résistance des Matériaux.
- 12 .

La seconde partie du programme se subdivise en deux :


- Etude des fûts : les systèmes d'efforts précédemment recensés
permettent de déterminer les couples (effort normal - moment) à l'encastrement
et dans toutes les sections intermédiaires, et par conséquent d'utiliser
directement les abaques de flexion composée du dossier PP 64, même sous
sollicitations pondérées du 2 ème genre (cf. § 4.15 p. 58 ).
- Etude des semelles * les efforts en tête sont préalablement trans-
formés en efforts appliqués à la face inférieure de la semelle (avec adjonction
du poids de la pile et des terres de remblai), puis les moments de flexion
simple sont calculés dans deux séries de sections, longitudinales et transver-
sales, pour les semelles sur sol flexible, et dans une série de sections
longitudinales pour les fondations sur pieux, (cf § 4.13 p.45 et § 4.14 p. 53).
Ultérieurement, le calcul des contraintes et la détermination du
ferrailiage s'effectueront automatiquement.

4.3 - Organigramme

L'organigramme ci-Joint étant la représentation symbolique du sous-


programme "principal", les quelques commentaires en facilitant le déchiffrage
constitueront le second objectif de la présente notice.(cf encart sous la der-
nière page de couverture).
Conventionnellement, les sous-programmes numériques sont représentés
par leur nom en langage "Fortran" inscrit dans un cadre rectangulaire. Ils sont
appelés et traités soit inconditionnellement, soit selon la valeur d'une varia-
ble logique commandant un débranchement (les tests, symbolisés par un carré à
côtés inclinés, fonctionnent en système binaire : oui ou non).
4.3.1 - Définition des variables ^logique
II s'agit de variables internes au programme, apparaissant sur
l'organigramme et n'intervenant pas dans les sorties de la note de calcul.
N s Numéro d'un appui. Il varie de 1 (pile-culée de gauche)
à NP (pile-culée de droite). Dans les calculs on uti-
lise aussi la notation NPC, qui désigne le nombre de
piles calculées (qui est différent de NP si l"ouvrage
présente une symétrie longitudinale).
LNEO ) leur valeur est fixée respectivement dans DINEO et
LSEM l DISEM : 1 si l'épaisseur de 1'élastoraère ou la lar-
~' geur de la semelle est suffisante, 0 dans le cas
contraire.
ITER : Prend la valeur 1 au premier déroulement du programme,
puis éventuellement 2 ou 3» selon que l'on a dû
recycler après DINEO ou DISEM.
_ 13,

WTOU : Joue le rôle de compte-tours en augmentant d'une


unité à chaque recyclage. A la vingtième itération,
le calcul est arrêté, et un message informe l'utili-
sateur d'un dimensionnement initial trop insuffisant.
LL : Variable auxiliaire liée à ITER, prend la valeur de
LNEO ou LSEM selon le recyclage.
IABO : Se rencontre après chacun des deux sous-prograimnes de
vérification et commande les recyclages. Sa valeur est 1
si la dimension étudiée est suffisante pour tous les
appuis (le programme poursuit le calcul), 0 si elle est
sous-estimée pour l'un au moins d'entre eux (le program-
me recycle).
4.3.2 - Commenta ires
La définition et le rô3e des sous-programmes numériques sont indiqués
dans la partie gauche de l'organigramme.
Les variables logiques appartiennent à deux catégories : les unes
fixées par le projeteur et conservant la même valeur pour chaque programme, les
autres Internes au programme et variables; l'utilité de ces dernières est
d'éviter, lors des recyclages, les sous-programmes de calcul relatifs aux
éléments d'appui n'ayant pas été modifiés; par voie de conséquence, elles
doivent être, avant leur utilisation, "initialisées" de façon que tous les
sous-programmes soient appelés et traités lors du premier déroulement du
programme.
Signalons enfin, pour plus de clarté, que l'ensemble î initialisation
à 1 de la variable N, test sur cette variable, retour tant qu'elle n'est pas
égale à MPC, avec augmentation d'une unité, constitue une boucle permettant
d'effectuer en séquence un même calcul pour tous les appuis considérés.
Dans la suite de la notice, cet indice N sera supprimé pour alléger
les écritures.

4.4 - Définitions préliminaires

Nous précisons, dans ce chapitre, quelques valeurs intervenant


fréquemment dans le programme et quelques notions d'ordre général.
4.4.1 - Système d'unités
Les unités utilisées sont le mètre et la tonne, l'unité d'angle
étant le grade (à l'exception des rotations sur appuis du tablier, exprimées
en radians).
4.4.2 - Elasticité du béton
Le module de déformation différée du béton est calculé selon la
formule réglementaire (cf. titre VI du Fascicule 6l du C.P.C.), qui s'écrit
encore avec des ciments de la classe 325:

EDB = 70000 V0^2xCT28 (T/m2)

4.4.3 - Phases constructives et de service


Nous avons distingué 5 phases correspondant à différents états d'avan-
cement des travaux de construction de l'ouvrage ou différents modes de charge-
ment de celui-ci.
Phase 1 s Tous les appuis sont à l'air libre, simplement posés sur le
fond de fouille, et non maintenus en place ni reliés entre eux par le coffrage
du tablier. Cette phase spéciale a pour but principal d'étudier la stabilité
des piles sous la poussée du vent. (cf. § 4.12.5 P- 44).
Phase 2 : Les piles vues et les piles-culées n'ont pas encore été
remblayées mais le tablier a été coulé et décoffré. Cette phase est faculta-
tive (elle n'existe pas si les piles sont remblayées avant décoffrage du
tablier) et provisoire. L'ouvrage est sans superstructures, les seules réac-
tions verticales sont dues au poids propre du tablier et à la précontrainte
éventuelle (réactions hyperstatiques de précontrainte), les efforts horizontaux
sont ceux du retrait et du fluage du béton, de la précontrainte éventuelle,
de la température et ceux engendrés par les moments en tête des piles-culées
(excentrement de la ligne d'appui).
Phase 3 : L'ouvrage est en service, mais on ne prend en compte que
les efforts "de longue durée", c'est-à-dire, outre les efforts précédemment
définis en phase 2 (ou la fraction de ceux-ci non réalisée), la poussée des
terres sur le mur garde-grève et la poussée différentielle des Joints (cf.
§ 4.9.1 p. 32).
Phase 4 : Nous étudions l'ouvrage sous les sollicitations du 1er
genre (surcharges civiles majorées de 20$).
Phase 5 • même étude, pour les sollicitations du 2 èrae genre (sur-
charges civiles majorées de
4.4.4 - Hauteur totale - Hauteur partielle
La hauteur totale d'un appui est définie par la relation s
HP » HCHEV -i- HFUT + HNERV + BSEM (cf. figure page 8 )
Pour tenir compte de la butée de la semelle sur les terres, que le
programme ne détermine pas, nous utiliserons, pour les piles intermédiaires,
une hauteur partielle définie par :
HP - HT - HSEM - HREMB + 1
(Distance entre le sommet de l'appui et une section située à un mètre au
dessous du niveau supérieur du remblai final).
- 15 -

4.5 - Détermination des cas de surcharges

Cette partie est composée de deux sous-programmes s'adressant l'un


aux piles intermédiaires, l'autre aux piles-culées, cette distinction étant
motivée par l'incidence éventuelle des réactions des dalles de transition sur
les secondes. Son but est de rechercher les différentes actions auxquelles
les appuis peuvent se trouver soumis sous l'effet des surcharges A,
Bc et CM. Ces actions sont au nombre de 3 '• réaction verticale du tablier
(donnée du bordereau) et de la dalle de transition, force horizontale
(freinage réglementaire des surcharges A et Bc) et allongement de la fibre
inférieure du tablier; ce dernier phénomène étant mal connu, on a admis de
ne demander comme donnée que la variation maximale de longueur, permettant
de définir une "enveloppe" des phénomènes réels par diverses combinaisons.
Nota : les effets des variations de température et, bien entendu,
de toutes les actions permanentes (y compris retrait et fluage), ne sont pas
pris en compte dans les effets des "cas de surcharges"; ils sont donc évalués
à part dans les "actions de longue durée" (cf. § 4.9 p. 31 et note de calcul
commentée p. 20).
Formules utilisées : (cf. cartes 26 et 27), en posant *f » biais ••
Allongement de la travée K : ALL (K) « °

Freinage de la surcharge Bc : BCFR * 30 x Sin


e 1. ^^ A ,

4.5.1 - Etude des piles-culées


L'étude des plies-culées par le programme consiste à examiner les
effets dewcombinaisons d'actions" s actions verticales exercées par le tablier
et par la dalle de transition, allongement des travées sous diverses Influ-
ences, freinage des véhicules.
Etant donné le caractère volontairement simplifié des données de
charge fournies au programme (on demande d'introduire uniquement les actions
maximale et minimale, sous un type de surcharge donné, apportées par le tablier
sur l'appui considéré), il a fallu multiplier les groupements (il y en a 52
dans ,1e cas le plus général) afin d'approcher au mieux les combinaisons
réellement les plus défavorables des charges verticales, des efforts hori-
zontaux et des variations linéaires.
Les combinaisons d'actions considérées sont de la forme générale
suivante :
une action une action un effort une variation
verticale verticale horizontal de longueur sur
exercée par , exercée par , de freinage , la fibre inférieure
le tablier la dalle de d'une partie du
transition tablier
(a) (b) (e) (d)
- 16 -

Surcharge A( l)
Freina* |e c)

I dalle de transition allongement de la fibre inférieure (d)


(b) (a) travée 1 travée 2
Appui 2

pi le-culée 1

Pour former ces diverses combinaisons, le programme applique les


règles suivantes :
(a) • il considère successivement les valeurs maximales et minimales
introduites en données (PAMAX, PAMIN, PBCMAX, etc)
. il considère également l'action intermédiaire PAMAX - |PAMIN|
(b) • l'action verticale exercée par la dalle de transition dépend
du type de valeur choisie pour (a) :
- si (a) est une valeur MINIMALE, (b) prend successivement
comme valeur : zéro, et une quantité DT (A, BC ou CM)
qui représente l'action verticale maximale que la dalle de
transition est susceptible d'exercer sur la pile-culée
en même temps que le tablier exerce son action verticale
minimale.
Les valeurs DT sont calculées, par simplification, en
faisant abstraction de la disposition des surcharges
du tablier : pour calculer la densité A( 6 ) à placer
sur la dalle de transition, on prend comme longueur
surchargée la longueur de la dalle seule; pour Bc et
CM, on place sur la dalle de transition les surcharges
de façon à créer l'action verticale maximale, la dalle
de transition étant considérée comme une travée indé-
pendante.
- si (a) est une valeur MAXIMALE, (b) prend successivement
comme valeur : zéro, et une quantité DT^ (A, Be ou CM)
qui représente l'action verticale maximale que la dalle
de transition est susceptible d'exercer sur la pile-
culée en même temps que le tablier exerce son action
verticale maximale.
- 17 -

On calcule DTA^ en disposant sur la dalle de transition


une surcharge A dont la densité est égale à A(L), L
étant égale à la somme de la longueur de la travée de
rive adjacente à la pile-culée étudiée, et d'une
longueur double de celle de la dalle de transition
(procédé approximatif qui conduit à une valeur très
proche de la valeur réelle de l'action verticale
cherchée).
C'est la même valeur DTAi qui sert lorsque (a) = PAMAX -
IPAMIN] .
On prend DTBC1 égal à zéro
On prend DTCM1 égal forfaitaireraent à 10 tonnes
(c) et (d) • de même, les caractéristiques des actions de freinage ei de varia-
tion de longueur accompagnant, dans un groupe de sollicitations
donné, une action (a) de type donné (civiles, militaires; MAX, MIN)
sont fonction de ce type :
- pas de freinage pour les surcharges militaires^
- si (a) est une valeur MAXIMALE, (c) et (d) seront les
actions de freinage et d'allongement correspondant à la
surcharge qui provoque cette valeur (a) : dans l'igno-
rance de la disposition exacte de cette surcharge, on
examine les diverses possibilités (surcharges militaire :
- une seule possibilité - la surcharge est dans la travée
de rive, on considère donc l'action "allongement de la
fibre inférieure de la travée de rive sous la surcharge
militaire"; par contre, plusieurs possibilités pour la
surcharge A),
- de même pour les cas où (a) est une valeur minimale.
- dans le cas où (a) vaut PAMAX - PAMIN| , on prend en
considération soit un allongement de toutes les travées,
soit un allongement nul, et, dans ces 2 hypothèses, le
freinage réglementaire correspondant à l'ouvrage chargé
sur toute la longueur.
• le freinage est tôt:jours étudié dans un sens, puis dans l'autre.
Pour chaque surcharge (A, Bc, CM) et chaque valeur maximale ou
minimale, il est prévu un cas sans allongement de travée.
^•5.2 - Etude des piles intermédiaires
Comme pour les plies-culées, l'étude des piles intermédiaires consis-
te à examiner les effets de combinaisons d'actions (il y en a 46). Selon leur
définition relative aux piles-culées (p.15), ces combinaisons se présentent sous
la forme [(a), (c), (d)] . Elles sont indépendantes des 52 combinaisons
d'actions des piles-culées.
- 18 -

Dans ce qui suit noua considérons l'appui de numéro N et diverses


travées numérotées ainsi :

travée N-1 travée N


' ' J^^ * *

1
z •z. z
'5 '5 '5
Q. Q.
CL à Q.

Les règles de formation des combinaisons d'actions sont les


suivantes :
(a) Le programme considère successivement les valeurs maximales et
minimales introduites en données.
(c) • II n'y a pas de freinage pour la surcharge militaire.
, Le freinage de la surcharge Bc est réglementairement celui d'un
seul camion.
• En ce qui concerne la surcharge A ( £), pour chaque combinaison
d'actions le freinage est celui de la surcharge disposée sur
les travées dont on prend en compte l'allongement. Lorsqu'au-
cune travée n'est supposée subir de variation de longueur, on
considère néanmoins un freinage qui serait celui de la sur-
charge disposée sur toutes les travées de deux en deux à
partir de la travée N-1 vers la gauche et N vers la droite,
s'il est associé à PAMAX; sur toutes les travées de deux en
deux à partir de N-2 vers la gauche et N + 1 vers la droite
s'il est associé à PAMIN et sur toutes les travées s'il est
associé à PAMAX - | PAMIN |
. Le programme ne considère pas séparément le cas des ouvrages
supportant un sens bien défini et unique de circulation : cha-
que appui est calculé en supposant que les efforts de freinage
peuvent être appliqués dans un sens comme dans l'autre.
(d) • Le nombre de travées subissant simultanément un allongement est
fonction du type de surcharge: une seule pour le char mili-
taire, une ou deux pour le convoi civil, une ou plusieurs pour
la surcharge A ( 2); leurs dispositions sont celles des sur-
charges susceptibles d'avoir engendré les actions verticales
maximales et minimales introduites en bordereau de données.
- 19 -

. Pour chaque surcharge et chaque valeur maximale ou minimale,


il est prévu un cas sans allongement de travées.
N.B. - On trouvera dans la note de calcul commentée (pièce 3)» le contenu exact
des diverses combinaisons d'actions.

4.6 - Vérifications de l'élastomère

Compte tenu des données du bordereau, le sous-programme FLENEO (l)


vérifie les dimensions des plaques d'élastomère choisies par le projeteur pour
ce qui est de la résistance des appareils d'appui à la compression et à la ro-
tation. La première vérification, relative à la surface des plaques, permet de
conserver ou d'augmenter leur longueur parallèlement à l'axe d'appui (IAP),
celle-ci devenant définitive. La seconde, par contre, n'indiquera qu'un
nombre provisoire de feuillets, le nombre définitif étant déterminé dans
DINEO (cf. § 4.11).
4.6.1 - Vérification à la compression
Soit A la plus grande des trois quantités : CHARGE PERMANENTE
ET SURCHARGE
PAMAX x MAJA, PBCMAX x MAJBC, PCMWX x MAJCM
(réaction maximale x coefficient d'inégalité de 1
répartition entre appareils d'appuis ) y//////,
La longueur minimale des plaques doit être : , LAP *
„ LCHE:V ou LFUTS
T QCP2 x MAJCP + A
NAP x DAP x COMPRE

Si L , la donnée du bordereau est conservée.


Si L :=» LAP, le programme prend comme nouvelle longueur la valeur de
L'arrondie au centimètre supérieur.
4.6.2 - Vérification à la rotation
Nous déterminons la rotation admissible d'un feuillet élémentaire
par la formule : ^ DAP w
HFEUIL

'
9 - 35 x COMPRE NFEUIL <
_ 20 _

Dans ces conditions :

Si NFEUIL > —;-


w
, l'appareil d'appui comporte un nombre suffisant
de feuillets.

Sinon, le programme prend comme nouvelle valeur du nombre de feuillets


la quantité :
NFEUIL = o
arrondie à l'entier supérieur.

4.7 - Flexibilité des appuis

II s!.agit de répartir entre les différents appuis les efforts hori-


zontaux pouyaïit être exercéàf ou transmis par le tablier. Pour cela, on calcule
en prefflîer lieu, la>^i£XJ.b^lité des piles (c'est-à-dire leur déplacement laté- v
rai ;èjx- tèteyaious ûl^effott'îïbrizohtai ou uh moment d'axe horizontal unitaires)
puis on rëcftôréhe là .répartition des efforts sur appuis dans les "gas unjltàires",
(cf. leurv définition en 4.8). ~* ~ ^ ~
OÉ calcule le déplacement horizontal de chaque appui dans les cas de ,
charge, instantanée et de longue durée, avec en plus l'effet des chargés de
longueduré* en phase 2 pour les piles-culées. Exceptionnellement, pour les
appareils d'appui en élastomère fretté, on ne considérera qu'une force horizon-
tale ;uhité.^Les deux calculs sous phases différentes sont nécessaires car les
rapports entre .modules instantané et différé sont différents selon les maté-
riaux et pal» suite les rapports entre les déplacements correspondants ne sont
r
pas constants.
La flexibilité de chaque élément d'appui sera déterminée sans
tenir compte des modules d'élasticité, ceux-ci n'intervenant, avec une valeur
fonction du genre de sollicitation, que dans la détermination de la flexibilité
globale de la pile.
4*7.1 - flexibilité des éléments de l'appui
Appareil^d'appui s

Si TYPAP = 1, la flexibilité est le rapport entre l'épaisseur d'élas-


tomère d'un appareil d'appui et la surface totale des appareils d'appui (d'une
même pile). C'est, au module d'élasticité près, le déplacement en tète sous
un effort horizontai unité.
NFËUIL x HFEUIL
vFLEX
MAP x LftP x DAP

Si TYPAP ^ 1, PIEX = 0 .
^Notations : Dans,ce qui suit, les sigles ont la signification suivan-
te s la première lettre désigne la déformation (V pour déplacement, Ê pour
rotation) et la dernière l'effort unité exercé (M pour moment, F pour force),
la désignation centrale se rapportant à l'élément t F = corps de la pile décom-
posé en : 0 = nervure, 1 = fût, 2 = chevêtre; SEM = semelle; P = pile (appareil
d'appui non compris); A = appareil d'appui; pour l'ensemble de 1*appuij on omet
cette désignation centrale, ce qui donne un sigle à 2 lettres.
- 21 _

M= 1

Corps de la pile :
H'
* CHEVETRE C
Pour chacun des trois éléments géomé-
triques : nervure (indice 0), voile ou colonnes 0
(indice l) et chevêtre (indice 2), nous calculons V R
la rotation de la face supérieure par l'intégrales P
S
h
y. VOILE(S)
ou ) D
E
(I ; inertie de la section) avec M = 1 COUDNNE(S)
.)
(moment unitaire) et M = h-x (force unitaire), et H L
le déplacement relatif de la face supérieure par F A
U
rapport à la face inférieure par l'intégrale : T P
ii
L
/o I H' E
avec les mêmes valeurs pour M et I. NERVURE
E
R1
La flexibilité globale du corps de la pile est alors :

- sous moment unitaire

VPM « VOM + VIM + V2M + (HPOT + HCHEV) ROM + HCHEV x KLM

- sous force unitaire

VPP =* VOF + VIP + V2P + 2 (HFUT + HCHEV) ROP + 2 x HCHEV x R1P +


(HFDT + HCHEV)2 x ROM + HCHEV2 x R1M.

Dans cette dernière formule les termes VOP et ROP, VIP et R1P s'en-
tendent en supposant la force P appliquée en tête de l'élément considéré.

Fondations :

ENCAS désignant le mode de liaison au sol (voir commentaires du


bordereau des données, carte 19) s

Si ENCAS = 0 (semelle sur sol rigide), tous les déplacements et rotations sont
nuls :
VSEMP = RSEMP = VSEMM = RSEMM = 0
Si ENCAS = 1 (semelle sur sol flexible), nous admettrons que seule la rotation
sous moment n'est pas nulle, et qu'elle a pour valeur (en faisant
abstraction, comme annoncé plus haut, du module d'élasticité du sol):

RSEMM
NSEM x DSEM^ x (DSEM + LSEM)
Si ENCAS = 2 (semelle sur 2 files de pieux), nous admettrons de même que seul
le déplacement sous force horizontale n'est pas nul et qu'il a pour
valeur : ,
VSEMF - • avec
ÊfSxsin(a1)xsin(2«1) *' inclinaison des
pieux sur la verticale. Si les pieux ne convergent pas sur l'appareil d'appui,
le programme calcule cette valeur de «1 et il ne tient alors pas compte de la
valeur réelle introduite en bordereau (cf. § 3-3-2 P- 9 ).
_22.

Si ENCAS = 3 (résolution d'un système hyperstatique de pieux)


EpQ (K)
Posons PARK (voir commentaires du bordereau
Efa L (K)
des données carte 19)
Le système se résoud par le calcul de :
T! - 2 PAR 1. Cosa} . sin2»! -i- PAR 2. Cosa2 .sin«2+ PAR 3.Cosa3.sina3
TlTl _ *J
PAR l.X^ .Cos^a, + PAR 2. x|. Cos5«2 + PAR,3. X?. Cos3a3 1

T - 2 |^ PARl.X^ Cos2^ .sina, + PAR2.X2^Cos2a2.Sinc^+PAR3.X,.Cos^3.Sinc^|

File 1 File 2 File 3


On a:
Tl
RSEMM RSEMF = VSEMM
II x T2 -
et
mp
VSEMM T3 --^= -
T32 - Tl x T2 Tl x T2 - T32
4.7.2 - Flexibilité globale de l'appui (calcul des VM, VF)
Notations : par rapport aux notations du § 4.7.1, on ajoute
un indice pour représenter la phase (de 1 à 5) - exemple VPM2 signifie déplace-
ment horizontal en tête de la pile sous moment unitaire pendant la phase 2. On
tient compte d'autre part à partir de ce paragraphe des divers-modules d'élasti-
cité.
On rappelle enfin que les slgles à 2 lettres sont relatifs à l'ensemble
de l'appui (appareil d'appui compris) - exemple VF3 signifie déplacement horizon-
tal de l'appui sous force unitaire pendant la phase 3.
-23_

4.7.2.1 - . En phase 1 t la poussée du vent étant le seul effort appliqué,


son étude ne présente pas d'intérêt» car on ne vérifie que la stabilité des
appuis.

4.7.2.2 - . En phase 2 :

a/ - sous moment unitaire (VPM 2 « VM2)

Le déplacement de la pile VPM 2 (égal au déplacement global de l'appui


VM2), est la somme de :

a.l/ Déplacement dû à la déformation de l'ensemble nervure-fût-


chevêtre :
VPM
EDB

+ a.2/ Déplacement dû au mouvement de la fondation :

0................................................si ENCAS = 0 ou 2
RSEMM x HT F -,„,.«
OU
"-ËSÔL-....................................Sl ENCAS» l
RSEMM x KPIEU x HT VSEMM x KPIEU . „..-.„
°U 3xEDB- + 3xEDB...........Si ENCAS - ?

(Dans cette formule, 3 EDB est le module d'élasticité Instantané


du béton, noté E^ p. 2l . cf Commentaires du bordereau de données
carte 19- II convient de noter que, malgré les apparences, c'est
bien le module d'élasticité différé des pieux qui intervient dans
cette formule).

b/ - sous force unitaire (VF 2)

Le déplacement de l'appui est la somme de :


tj*LEX
b.o/ Déplacement de l'appareil d'appui VAP 2 =

+ b.l/ Déplacement dû à la déformation de l'ensemble nervure-fût-


chevêtre :

VFF
EDB
+ b.2/ Déplacement dû au mouvement de la fondation :

0................................................si ENCAS « 0
ou RSEMM x HT2
—..................................si ENCAS =1
. _„_,_ _

VSEMF x KPIEU " . _,„_.„
ou
3x EDB-.................................si ENCAS = 2

°« (RSEMM x HT2-»- 2 x VSEMM x HT + VSEMP). si ENCAS = 3


J X
_ 24 _

4.7.2.3 - En phase 3 ;
a) sous moment unitaire (VPM3 = VM3)
Mêmes déplacements que ceux obtenus en phase 2, à la différence près
qu'on annule VSEMM si ENCAS = 3, pour tenir compte de la butée des terres de
remblai.
Nota : Pour les pilès-culées remblayées, la fraction du déplacement
produite par la flexibilité du fût est divisée par 1,825, celle de la semelle
est multipliée par 0,404 (cf. P.P. 64 pièce 1.5.2).
b) sous force unitaire (VF3)
Même déplacement dû au fût qu'en phase 2 sauf pour les piles-culées
(divisé par 1,825)
Nota : Le déplacement dû à la semelle se déduit de celui de la phase 2
en multipliant par 0,404 pour les piles-culées, et HP pour les piles inter-
médiaires (cf. § 4.4.4) HT
(Pour ENCAS = 3, on annule les termes RSEMP = VSEMM et VSEMP).
4.7.2.4 - . En phase 4 et 5 :
Les déplacements globaux sous moment et force unitaires se déduisent
de ceux obtenus en phase 3 en divisant le déplacement dû au fût par 3, celui dû
à la semelle par KSOL si ENCAS = 1 ou KPIED si ENCAS « 2 ou 3 et celui dû à
l'appareil d'appui par G2/G1, ceci pour faire intervenir, dans cette phase,les
modules de déformation instantanée.

4.8 - Etude des cas unitaires I

Connaissant la flexibilité de chacun des appuis, on résoud le sys-


tème d'ensemble des cas unitaires, dont toutes les sollicitations usuelles
peuvent se déduire par combinaisons. Dans le cas d'un ouvrage dont le tablier
est décintré avant remblaiement des piles, ces cas sont :
1 - Force horizontale unité centrée (F) appliquée au tablier
2 - Variation unitaire de longueur (A) appliquée à chaque travée
3 - Force horizontale unité (T) appliquée en tête d'une pile-culée
4 - Moment d'axe horizontal unité (M) appliqué à une pile-culée.
Pour la phase 2, on combine les cas 2 et 4; pour le supplément dû à
la phase 3» les quatre cas; pour le supplément dûs aux phases 4 et 5» les cas
1,2 et 4.
4.8.1 - Calcul des rigidités
A partir des flexibilités calculées en 4.7, on détermine tout d'abord
la-rigidité que l'ensemble "pile + appareils d'appui" présente vis-à-vis des
déplacements du tablier (c'est-à-dire la force, ou le moment qu'il est néces-
saire d'appliquer en tête de cet ensemble pour produire un déplacement unité):
soitpcette rigidité, qui dépend des caractéristiques de la pile elle-même
(corps et fondation), de la nature et des caractéristiques des appareils d'ap-
puis qui la surmontent, ainsi que de la phase de construction de l'ouvrage où
l'on se place.
_ 25 .

Le tableau suivant récapitule les formules donnant p ; l'indice


(2,3 ou 4) se rapporte à la phase considérée (2, 3 ou 4-5).
F =1 VF3
appareil d'appui VP3 représente la flexibilité de 1 appui vis-à-vis
de l'action d'une force horizontale, en phase 3«
VAP3 représente la flexibilité des appareils d'appui,
dans les mêmes conditions.

VAF3
NATURE DES APPAREILS D'APPUI DE LA PILE CONSIDEREE

Déformation

SOL FLEXIBLE TYPAP = 0 TYPAP =

PILE INTERMEDIAIRE

p,= VF2 VF3


SANS DALLE
DE TRANSITION
P2 = P3 = P4 = 0
PILE - DALTRA = 0
CULE'E AVEC DALLE P
2= VF2
DE TRANSITION Pour las phases 3,4 et 5
DALTRA = 1 il y a un point fixe, au P4 —!—
dessus do cet appui VAF3 " VAFA

On remarquera que, lorsqu'une pile-culée est munie d'une dalle de


transition, et que l'appareil d'appui situé sur cette pile-culée est un appui
"fixe" (TYPAP = 0), on a fait l'hypothèse que cela correspond à un point fixe
pour le tablier : cela vient du fait que l'on suppose, comme on le fera égale-
ment aux paragraphes 4.8.3 et 4.8.5, que la dalle de transition frotte sur le
terrain et ne se déplace pratiquement pas.
Notations : nous appelerons SOMj la somme des valeurs de pour les
NP piles de l'ouvrage
-NP
SON,

Cette quantité est utilisée ensuite pour le calcul de la répartition


des actions subies par le tablier, sauf lorsqu'il y a un point fixe (voir les
tableaux des pages suivantes).
- 26 -

4.8.2-- Notations des résultats


Les sorties de ce sous-programme d'étude des cas unitaires consistent
en quatre séries (une pour chaque cas unitaire) de trois valeurs pour chaque
appui :
- Déplacement (D) de la fibre inférieure du tablier.
- Force (P) engendrée sur l'appui par ce déplacement. (Dans le cas d'un
ouvrage biais, composante perpendiculaire à la ligne d'appuis).
- Déplacement (DP) de la tête de la pile sous l'action de cette force.

La différence entre les deux déplacements définis ci-dessus traduit


la déformation de l'appareil d'appui (s'il est en néoprène) : DA - D - DP.
Les sigles de ces valeurs sont constitués d'une part de leur abrévia-
tion (respectivement D, P et DP), et d'autre part de celle du cas unitaire consi-
déré (dans 1'énumération du § 4.7, respectivement P, A, T, M). On adjoint à ces
deux abréviations le numéro de la phase étudiée, pour les deux premiers cas uni-
taires, ou celui de la pile-culée intéressée par la sollicitation extérieure
(1 pour la pile-culée 1; 2 pour la pile-culée NP) pour les deux derniers cas
unitaires.
En ce qui concerne le quatrième cas unitaire, ce qui précède ne
s'applique qu'en phase 2. Pour les phases 3 ou 4 et 5, nous ne déterminons
que les forces réagissantes s'appliquant aux piles-culées, utiles pour le
calcul des fûts et des semelles.
On calcule donc (à l'aide des formules des § suivants) toutes les
valeurs des variables dont les sigles - conformes aux indications qui précèdent-
sont rassemblés dans le tableau ci-après.

F=1
Freinage ou poussée
différentielle P C Ï I PC2 PC1 PC 2
ALUDNGEMENT -tra
des joints POUSSÉE DES TERRES RÉACTION VERTICALE El

DA2 DM 1 DM 2
FA 2 FM 1 FM 2
DPA 2 DPM 1 DPM 2

DF 3 DA 3 DT 1 DT 2
FF 3 FA 3 FT 1 FT 2 FM1P FM2P
DPF3 DPA 3 DPT 1 DPT 2

DF4 DA
FF4 FA FM 1S FM2S
(et 5)
DPF4 DPA
- 27 -

Dans la zone en pointillé, P symbolise charge permanente et S


surcharge.
N.B. Les phases 1 et 5 ne sont pas mentionnées dans ce tableau, la
première car on n'y calcule pas d'efforts, la cinquième puisqu'elle ne résulte
en fait que d'un dédoublement de la phase 4 (valeur différente du coefficient
de pondération des surcharges).
4.8.3 * Force horizontale unité centrée appliquée au tablier (cas
unitaire P)

DF1 , DPFj^ , FF^

Cette force n'existe qu'en phases 3, 4 et 5 et ses effets sur chaque


appui sont résumés dans le tableau suivant :
Nota : dans le cas d'un pont biais, cette force unitaire est supposée
appliquée perpendiculairement aux lignes d'appuis.

Y A-T-IL DES DALLES DE TRANSITION ?


* L'indice i désigne la phase
OUI (DALTRA - l) NON (DALTRA - 0)

L'UN* DES PILES - l'ouvrage reste immobile


CULEES EST-ELLE
OUI DFt = FF, = DPF t = 0
DOTEE D'UN
l'ouvrage se déplace
APPAREIL D'APPUI
RIGIDE ? 0 si la liaison
est libre
NON DF; FF =P
i' i i*DFi
DR . VP_Fj, sinon
} V Fj,

Le cas d'une force excentrée n'est pas h considérer dans les cas
courants (fascicule 6l titre II du CPC, article 6); si le cas se présente, on
se reportera aux indications du dossier PP 64 pièce 1.4.1 p. 1? et 18.
4.8.4 - Allongement unitaire des travées (cas unitaire A)

et DPAj sont mesurés perpendiculairement aux lignes d'appui; les


composantes des déplacements parallèles aux lignes d'appui sont négligeables, sauf
dans le cas de piles h fût étroit (voir § 2.1 p. 6 ).
PAj[ représente la composante perpendiculaire a la ligne d'appui de l'ef-
fet horizontal. Les composantes parallèles à la ligne d'appui peuvent n'être pas
négligeables pour un ouvrage biais; elles ne sont pas considérées par le programme;
on peut aisément les Introduire à la main (voir dossier PP 64, pièce 1.4.1 p.l4 à
21) pour le calcul des appareils d'appui qui assurent l'équilibre du tablier vis-
à-vis d'une rotation d'ensemble.
.28.

Soit K l'indice d'une travée. Nous recherchons l'effet, sur chaque


appui (indice N), de l'allongement de cette travée.

Y A-T-IL DES DALLES DE TRANSITION ?


* y est l'angle du biais OUI NON
* L. indice i désigne la phase
* Dans les expressions indé- Y- A-T-IL UN APPUI RIGIDE SUR UNE PILÉ - CULEE ?
Pendantes de N et K,ces in- OUI : NON
d ices an» omis. DAv(N<K) {
PILE CULEE PILE CULEE
GAUCHE DROITE
A
COMMENT L'APPUI GAUCHE NP
CONSIDERE 0 DA 1 - ' DA
UM - ' y I \ O (NI
EST-IL PLACE i -
1 _•
Sinvp Sm <p X SOM;Z_ P i
PAR RAPPORT K +1
A LA TRAVEE
AGISSANTE ? A
NP -,
1
DROITE DA - 0 DA- - ' 1 ' \ A /M \
""* Sinip *• Sin^P SOMiZ_ f t ( '
K+1

Y A-T-IL UNE LIAISON LIBRE SUR L'APPUI CONSIDERE ?


(N,K)
OUI ( TYPAP = 2 ) NON ( TYPAP * 2 )

Y A-T-IL DPA| ( 1,K ) = DPA^ (NP, K) = 0

OUI DPA-I N . K ) = DA = ( N , K ) « VPF


t <N)
UNE
VFi N1
' fH * I '
pour
DALLE [N * NP
DPAi= 0
DE
NON VPF
TRANSITION? DPA: =
1
DA;
4
» Î
VFi

ET DANS TOUS LES CAS « = DA

Nous obtenons ainsi, pour les phases 2,3,4 et 5» un tableau de valeurs


pour chacune des trois variables bi-indicées Vh^ (N,K), DPAt (N,K) «FA^NjK).
4.8.5 - Poussée sur les piles-culées (cas unitaires Tl et T2)
Cette poussée étant celle des terres de remblai n'existe pas en
phase 2 et il s'agit d'un effort"de longue duréel Nous n'en calculons donc
l'action qu'en phase 3, et lorsque l'ouvrage ne comportera pas de dalles de
transition, (celles-ci étant supposées agir comme des dalles frottantes et
fixer la tête de la pile-culée vis-à-vis du déplacement horizontal).
Le tableau ci-dessous donne les effets produits (déplacements D et DP,
force F) en haut de la pile N, lors de l'action d'une poussée unité sur la
pile-culée 1 (cas Tx) ou la pile-culée 2 (cas T2)

DT1 (N), DPT1 (N), FT1 (N) dans les expressions


Indépendantes rie HB cet
DT2.(N), DPT2 (N), FT2 (N).

LE TABLIER EST-IL DECINTRE APRES REMBLAIEMENT DES PILES - CULEES ?

OUI NON (ORDRE - 0 )


Y A-T-IL UN APPUI LIBRE SUR LA PILE - CULEE
(ORDRE D CONSIDEREE ?
OUI NON
( TYPAP • 2) ( TYPAP * 2 )

DT 1 = 0 DT 1 VPF 3 (1
V F 3(1) » SOM 3
POUSSEE

SUR LA (DPT)
DPT 1(1) = VPF 3 (1)
DPT 1(1) = DT 1(1) [l+ VAF30) (SOM 3- P3 (1))]
PILE-CULEE 1 DPT 1 = 0
DPT 1(N) = 0
1(N) . DTI(N) , VPF3IN) Si N
(appui n" 1) Si N * 1
VF3(N)

FT10) = 1 F T l (1l ) = DPT K D


VPF3(1)
FT1(N) = 0 Si N F T K N ) = D P K N J . f 3 (N)
Si N * 1

DT 2 = 0 DT 2 ( N ) = VPF3(NP) _
VF3(NP)«SOM 3
POUSSEE

SUR LA (DPT
>>—' DPT 2 ( NP)=VPF3(NP)
D P T 2 ( N P ) = D T 2 ( N P ) [ 1 + VAF 3(NPMSOM3-P3(NP))]
PILE-CULEE 2 DPT 2 = 0 DPT 2(N) = 0
DPT2(N)= D T 2 ( N ) « VPF3IN) Si N ^ NP
(appui rîNP) Si N * NP
VF31N)

FT2INP) = 1 FT2(NP) =
VPF3(NP)
FT2(N) =DP2(N)»f3(N)
FT2(N) = OSi N »»NP
Si N ^ NP.

Les conséquences du biais, dans le cas où elles ne sont pas négligeables


sont à étudier manuellement avec les corrections envisagées aux § 4.8.3 et 4.8.4.
_30_

4.8.6 - Moment en tête des piles-culées (Cas unitaires Mj et


Ce calcul n'est pas à faire si EXCNDT (1) et EXCNAP (1) d'une part,
et EXCNDT (NP) et EXCNAP (NP) d'autre part, sont nuls, c'est-à-dire si les
appareils d'appuis sur les deux plies-culées sont bien centrés.

La présence d'une dalle de transition implique que sur chaque pile-


culée, l'une au moins des réactions verticales est excentrée.

Son absence n'implique pas par contre que la réaction d'appui du


tablier soit centrée. Cette disposition, criticable dans la mesure où elle
introduit des moments dans le fût des plies-culées et des contraintes de
torsion dans leur chevêtre, peut résulter de considérations géométriques
(abouts de poutres précontraintes).
(Dans les expressions indépendantes de N, cet Indice est omis)

MOMENT
SUR Y A-T-IL UNE LIAISON LIBRE SUR LA PILE - CULEE CONSIDEREE ?
PILE - PHASE
CULEE OUI (TYPAP » 2) NON ( TYPAP * 2 )

DM1 = 0 DM) VPM 2(1)


DMI
' VF2(1)«SOM2
FMI = 0
2
( Sans DPM 1(1) = V P M 2 0 ) et FM 1 ( 1 ) = - D M l [ s O M 2 - P 2 ( l ) ]
dalle DPM U N ) = 0
D P M 1 ( 1 ) = V P M 2 ( 1 ) + F M 1 ( 1 ) « VPF2I 1)
de
Transition) Si N * \ et
FM 1 ( N ) = D M 1 - P 2 I N ) /
1 \ Si N * 1
f •i.'pui 1) DPM l ( N ) = FM l ( N ) . VPF 2 ( N ) )

La pile-culée étant bloquée par la dalle de


3 FM1P _ VPM3M) transition, il n'y a plus de déplacements ni
VPF 3(1) d'efforts du type calculé en phase 2. Seule
subsiste une force réagissante de la pile-
4 et 5 FM,
hMlb
s - VPMM1) culée considérée, utile pour le calcul du
' VPFM1) fût et de la semelle.

DM2 = 0 o. VPM2INP)
DM
FM 2 = 0 VF2(NP)«SOM2

DPM 2 ( N P ) = VPM 2 ( N P ) F M 2 I N P ) = - DM 2 [SOM 2 -P 2 ( N P ) ]


2
et DPM 2 ( NP) = VPM 2 ( N P ) + FM 2 ( N P ) • VPF 2 ( N P )
DPM2(N) = 0 et
FM2(N) r DM2«P2(N) )
ï Si N* NP
Si N * NP DPM2(N) = F M 2 ( N ) .VPF2(N) }
2
(appui NP

3 PM7P V P M 3ÏNP)
FM2P
' ' VPF3(NP)
même commentaire que pour la pile-culée 1
FHoc VPM4INP)
4 et 5
VPFMNP)
.31.

4.9 - Chargement des appuis

Les différents chargements se répartissent en deux catégories :


1°/ Ceux qui ne se réduisent pas à des efforts appliqués en tête de
l'appui. On peut distinguer :
. Le poids de la pile, égal à la somme de celui de tous les éléments
d'appuis s
QPIL « QCHEV + QFUT + QNERV + QSEM.
Ces éléments étant géométriquement simples, nous ne mentionnons ce
sous-programme de calcul du poids propre des appuis que pour mémoire.
. Le poids des terres de remblai sur la semelle •• son expression
varie selon qu'il y a une nervure ou non s
si NNER - 0 QREMB = SPEC. HREMB. (SSEM - SFUT)
si NNER 1 QREMB = SPEC. HREMB. (SSEM-SNER)+(HREMB-HNER)(SNER-SFUT)
SSEM, SNER et SFUT désignent la surface totale des semelles, nervures
et fûts de l'appui considéré. SSEM = NSEM. LSEM. DSEM.
HREMB désigne la hauteur des terres pour les piles vues. Elle est
remplacée par HT - HSEM pour les piles-culées. Le programme considère en
effet des piles-culées entièrement remblayées Jusqu'à la hauteur HT; au cas où
elles sont partiellement vues, le résultat est du côté de la sécurité pour les
piles-culées considérées, une retouche manuelle étant possible.
2°/ Ceux qui se réduisent à des efforts appliqués en tête de l'appui.
Ils font l'objet du développement ci-dessous.
Chaque chargement comprend une réaction verticale, un moment sur
appui (pour les piles-culées uniquement) et une force horizontale. A ces
efforts nous associons, en vue de vérifier les appareils d'appuis en élas-
tomère, les déplacements d'une part du tablier au droit de l'appui, et d'autre
part de la tête de la pile; ces déplacements et l'effort horizontal peuvent
être ou non accompagnés d'une variation de longueur des travées.
4.9.1 - Notations
Les sigles de ces efforts ou déplacements comprennent successivement :
1°/ la désignation :
R s Réaction verticale
Z : Moment
H : Effort horizontal avec allongement des travées (effet d'une
variation de température par exemple).
,. 32 .

HS : Effort horizontal sans allongement des travées (effet d'un


freinage par exemple).
D : Déplacement du tablier avec allongement des travées.
DS i Déplacement du tablier sans allongement des travées.
DP : Déplacement de la tète de pile avec allongement des travées.
DPS : Déplacement de la tète de pile sans allongement des travées.

2°/ Le phénomène qui les a engendrés :

CP : Charge permanente (suivi du n° de la phase correspondante)


TEM : Température
JOIN i Poussée exercée par un Joint de chaussée
POUS s Poussée des terres de remblai sur le mur garde-grève ou le
chevêtre des pilès-culées.
SDR s Surcharges (y compris le freinage)

Conventionnellement, le programme ayant été établi antérieurement aux


Directives Communes pour le Calcul des Constructions (décembre 1971), on appelle
dans le présent dossier "actions de longue durée" l'ensemble des actions CP,
TEM, JOIN, PCUS. cf. § 4.4.3 p.W.

4.9«2 - Actions sur les piles intermédiaires

Nous donnons ci-après les formules permettant de calculer les effets


cherchés avec en clair, la traduction des deux premières; il sera loisible, en
se servant de la signification des notations données ci-dessus, de rétablir la
traduction de toutes les autres. (NB. le paramètre N a été omis dans l'écriture
quand il n'y a pas ambiguïté).

a) effets de la charge permanente (phases 2 et 3)

RCP2 - QCP1
RCP2 = Réaction verticale sous charge permanente en phase 2
(tablier décintré, appuis non remblayés)
! QCP1 = donnée du bordereau (carte 8)
HSCP2 - EXCNAP(l). RCP2(l). FM1 - EXCNAP(NP). RCP2(NP). FM2

Ce qui *signifie que 1 effort horizontal s exerçant sur chaque appui


sous l'action de la charge permanente en phase 2 sans tenir compte des allonge-
ments de travées résulte de la superposition, sur l'appui considéré, des efforts
engendrés par le moment de charge permanente en phase 2 (EXCNAP . RCP2) appliqué
aux deux piles culées.
.33.

NT
HCP2 - HSCP2 + -gp^- g EPSCP (K) . D (K). FA2 (N,K)

DSCP2 - EXCNAP (l). RCP2 (l) . DM1 - EXCNAP (NP) . RCP2 (NP). DM2

DCP2 » DSCP2 + -£^r Y) EPSCP (K) . D(K) . DA2 (N,K)


Sinsf ^Y
DPSCP2 - EXCNAP (l) . RCP2 (l) . DPMI - EXCNAP (NP) . RCP2 (NP) . DPM2
NT
KPP
DPCP2 » DPSCP2 + *. n 5"! EPSCP (K) . D(K). DPA2 (N,K)
Si n Y i
Et de même :

RCP3 m QCP2 - QCP1

HSCP3 - EXCNAP(l) . RCP3(1) . FMI - EXCNAP(NP) . RCP3 (NP). M2

HCP3 - HSCP3 -l- T £ EPSCP (K). D(K) . F%3 (N,K)


Sm f ^7
DSCP^ « EXCNAP(l) . RCP3 (l). DM1 - EXCNAP (NP) . RCP3 (NP) . DM2
EPSCP
DCP3 - DSCP3 + " o
bin 'Jp ^Y (K) •D(K) •DA3 (N,K)

DPSCP3 m EXCNAP (1) . RCP3 (l) . DPMI - EXCNAP (NP) . RCP3 (NP) . DPM2

DPCP3 • DPSCP3 + (1 ~ KCP) V EPSCP(K) . D(K) . DPA3 (N,K)


Sin f - ,
b) Effets des variations de température

RTEM = 0
EPSTEM
HTEM = Y) D(K) . PA3 (N,K)
in f '
EP5TEM
5TEM £ D(K) . DA3 (N,K)
in f
Sin i
EPSTEM
DPTEM . Y D(K) . DPA3 (N,K)
Sin ip ^Y
c) Effets de la poussée éventuelle d'un Joint

RJOIN - 0

HJOIN = PJOINT . PP3

DJOIN = PJOINT . DP3

DPJOIN = PJOINT . DPF3

d) Effets de la poussée des terres sur les plies-culées


(lorsqu'il n'y a pas de dalle de transition)

RPOUS m 0

HPOUS m POUST (1) . PT1 - POUST (NP) . PT2


DPOOS - POUST(l) . DT1 - PODST (NP) . DT2

DPPOOS - POTST(l) . DPT1 - POOST(NP) . DPT2

e) Effets des surcharges d'exploitation

RSDR (N,J) » P(N,J)

HSOR (M,J) - H(N,J) . FF* (N) + £

DSDR (N,J) - H(N,J) . DF4 (N) + 5 ' DA4(N,K)


' NT
AL
DPSDR (N,J) - H(N,J) . DPF4(N) + £ ^'^K) DPA(N.K)
Voir N.B. au bas de la page

4.9.3 - Actions sur les piles-culées

D'une manière générale, les efforts et déformations sont donnés par les
mômes formules; seuls la réaction verticale et l'effort horizontal sous surcharges,
ainsi que l'effort horizontal sous charge permanente en phase 3 sans variation de
longueur des travées, s'écrivent différemment, les déplacements du tablier et de
1* appui dans ce dernier cas n'étant plus pris en compte. Par conséquent, par rap-
port à ce qui s'applique aux piles vues, il convient :
1°/ de_rajouter les formules suivantes i

ZCP2(1) - EXCNAP(l) . RCP2(1)

ZCP2(NP) - - EXCNAP(NP) . RCP2 (NP)

ZCP3(1) - EXCNAP(l) . RCP3U) - EXCNDT(l) . QDT(l)

ZCP3(NP) - - EXCNAP(NP) . RCP3(NP) + EXCNDT(NP) . QDT(NP)

ZSUR(1,J) m EXCNAP(l) . P(1,J) - EXCNDT(l) . PD(l,J)

ZSDR(NP,J) = - EXCNAP(NP) . P(NP,J) + EXCNDT(NP) . PD(NP,J)

2°/ de remplacer certaines formules données en 4.9.2 par les suivantes t

HSCP3(l) - ZCP3(1) . FMLP

HSCP3(NP) » ZCP3(NP) . FM2P

DSCP3(1) = DCP3(1) = DSCP3(NP) . DCP3(NP) - 0

RSUR(1,J) » P(1,J) + PD(1,J)

RSDR(NP,J) - P(NP,J) + PD(NP,J)


NT
1
HSUR(1,J) = FFft(l>. H(l.J)+ PA4(l,K). ALL(l,J,K)+ZSUR(l,J).FMIS

HSUR(NP,J) » PF4(NP).H(NP,J) + - g p PA4(NP,K).ALL(NP,J,K)-l-ZSUR(NP,J).FM2S


N.B. - Dans ces formules, P(N,J)', PD(N,J), H(N,J) et ALL(N,J,K) désignent
les actions constituant les combinaisons d'actions étudiées en 4.5 et dénommées
respectivement (a),(b),(c),(d). Précisons que ALL(N,J,K) est l'allongement de la
travée K, dans la combinaison d'actions J, quand on étudie l'appui N.
_35_

4.10 - Hypothèses de diroensionneroent

4.10.1 - Majoration des charges et surcharges


A) Pour la vérification» le diraensionnement et le calcul des appuis, la surcharge
Bc n'est pas affectée du coefficient de majoration dynamique (conformément au
commentaire de l'article 5, paragraphe 5 du titre II du fascicule 6l du C.P.C.),
non plus que la surcharge militaire.
B) Pour le calcul des appareils d'appui en élastomère fretté , il est tenu compte
de l'inégalité de la répartition transversale, sur une même ligne d'appui, de la
charge permanente et des surcharges, par l'intermédiaire des coefficients MAJCP,
MAJA, MAJBC et MAJCM prévus au bordereau des données.
Ces coefficients sont calculés par les programmes automatiques PSI.DA 68
et PSI.DP 69, et explicités dans les pièces 2.5 des dossiers-pilotes correspondants.
A défaut de renseignements précis, le projeteur pourra déterminer ces
valeurs de la manière suivante :
NAP. ESPAP. SIN (BIAIS)
- Charge permanente : MAJCP EDALLE

avec EDALLE - largeur droite de la dalle rectangulaire ayant ϐrae inertie


que le tablier.
o u A/P\ MATA MAP . ESPAP. SIN (BIAIS)
- Surcharge A( K ) : MAJA . E3PRCH

avec ESURCH - largeur droite accessible à la surcharge A( î )


- Surcharges Bc et CM : En supposant que la ligne d'appui se comporte
comme une poutre ayant une infinité de travées de même longueur ESPAP, on trace
la ligne d'influence de la réaction d'un appui et on dispose 1 ou 2 camions
(selon le nombre de voies) ou le char.
C) Pour le calcul des semelles et des fûts, les efforts appliqués en tête des
appuis sont majorés par le coefficient KSEM, dont les valeurs sont données dans
le tableau suivant *
Semelles isolées Semelle filante
(KSEM
NSEM = NFUT NSEM = 1

Charge permanente MAJCP 1

T , 6.EXA
Surcharge A MAJA
LSEM
6.EXBC
Surcharge BC MAJBC
. ' LSEM

Surcharge CM MAJCM f 6 EX CM
' LSEM

(EXA, EXBC, EXCM, données du bordereau, sont l'excentrement des surcharges ayant
provoqué les réactions maximales PAMAX, PEOMAX, PCMMAX).
KSEM dépend donc du cas de charge envisagé (charge permanente CP ou surcharge
d'indice J). Mais les indices CP ou J seront omis par simplification d'écriture.
_36_

4.10.2 - Pondération des surcharges


Cette pondération affecte les trois effets des surcharges s réaction
verticale, effort horizontal et variation de longueur des travées. Le présent
programme ayant 4té établi antérieurement aux Directives Communes pour le
calcul des constructions (décembre 1971) et devant en outre se raccorder au
Règlement de Calcul du béton armé de 1968-70, la pondération se fait de la
manière suivante t
1°/ Pour l'élastomère t pas de pondération.(Bulletin technique n° 4
Nov. 67 du SCET)
2°/ Pour les fondations superficielles s en admettant que la répar-
tition des pressions se fait selon un diagramme linéaire plafonné sur le tiers
de la largeur de la semelle, (cf. 4.12.2.1), le programme vérifie que :
a) sous surcharges non pondérées la pression maximale reste inférieure
à la pression admissible.
b) sous surcharges majorées de 50$, la pression maximale reste in-
férieure à une fois et demi la pression admissible et que la résultante de
l'effort appliqué en tête de la pile coupe la face inférieure de la semelle
dans les 2/3 centraux de celle-ci.
J>°/ Pour les pieux • nous vérifierons qu'aucune file n'est soumise
à la traction sous des surcharges pondérées par 1,4 si le système est isos-
tatique (2 files de pieux) et par 1,2 dans les autres cas.
4Y En ce qui concerne le calcul des efforts dans le béton armé, les
coefficients de pondération des surcharges sont 1,2 (1er genre) et 1,5 (2°genre).
Ces coefficients ne concernent pas les cas de charges 1 à 8 (piles
culées) et l à 6 (piles intermédiaires) en phase 4. En phase 5 l«s surcharges
militaires ne sont pas envisagées.
Pour alléger la présentation, nous ne donnerons par la suite que des
formules avec pondération.

4.11 - Dimensionnement des appareils d'appui

Le sous-programme correspondant (DINEO) n'est appelé et traité, pour


chaque appui, que si l'appareil d'appui correspondant est une liaison élastique
(TYPAP =1). Le dimensionnement définitif de l'épaisseur des appareils d'appui
se fait par comparaison des distorsions calculées sous charges de longue et de
courte durées aux distorsions limites (DISTOI et DIST02) fournies en entrée.
Nous avons décidé qu'il ne serait utilisé, sur chaque ouvrage, qu'une
seule épaisseur pour les feuillets d'élastomère; si donc leur nombre initial
s'avère Insuffisant, il est augmenté d'une unité à chaque recyclage, jusqu'à
ce qu'il devienne suffisant.
4.11.1 - Calcul des distorsions (déplacements horizontaux relatifs)
Pour les deux modes de chargement (CP et CP + Surcharge) nous calcule-
rons les distorsions "maximale11 et minimale" obtenues en recherchant les extrema
dans les deux sens, transversalement à la ligne d'appui, du déplacement relatif
de la face supérieure de l'élastomère par rapport à sa face inférieure (D - DP).
1°/ Sous efforts de longue durée '.
DALDX - MAJCP, [DCP24-DCP3-DPCP2-DPCP>Sup(0,DPOUS-DPPOUS)+Sup(î(DTEM-DPTEM) ) +
Sup (Î(DJOIN-DPJOIN))]
DALDM = MAJCP. [DCP2+DCP>DPCP2-DPCP>Inf (0,DPOUS-DPPOUS)+Inf (-(DTEM-DPTEM)) +
Inf(i (DJOIN-DPJOIN) )]
- 37 -

2°/ Sous chargement total

On utilisera, dans les calculs, la variable auxiliaire MAJ (N,J),


qui s'identifiera à MAJCM pour J variant de 1 à 6, à MAJBC pour J de 7 à
22 et à MAJA pour J de 23 à 46 s'il s'agit d'une pile intermédiaire, ces
intervalles devenant 1 à 8, 9 à 20 et 21 à 52 pour les piles culées. (Rappelons
que J est le numéro des combinaisons d'actions étudiées en 4.5 et dont on
trouvera le tableau récapitulatif dans la note de calcul commentée).
On fait varier J de 1 à 46 ( ou 52 selon la valeur de N) et on re-
tient les valeurs t
DAX - DALDX + Sup I ['.DSUR (N,J) - DPSUR (N,J)) x MAJ (N,J)
DAM » DALDM + Inf M.DSUR (N,J) - DPSUR (N,J)] x MAJ (N,j)
4.11.2 - Tests sur les distorsions extrêmes

Nous comparons t
déplacement DA
Sup ( IDALDXI.IDALDMI) , „ ^
à DI5T01
HEEUIL x NEEUIL "

/
/ y
T/
/ 1 /HFEUL
et NFEUIL ^
(ici 6) /
/ y
/
Sup(|DAX|,|DAM|) / f
HEEUIL x NEEUIL
à DIST02

Si les deux valeurs ci-dessus sont inférieures à leur limite respec-


tive, le programme passe à l'appui suivant.
Si tous les tests sur appuis comportant de l'élastomère sont positifs,
le programme pose IABO » 1 et poursuit le calcul. Il suffira qu'un seul des
deux tests soit négatif pour un appareil d'appui A pour que le programme
augmente NEEUIL (A) d'une unité; dans ce cas, après avoir étudié tous les
appuis, le programme pose IABO « 0 et recycle avec ITER = 2.
4.12 - Dîm "O;T.

4.12.1 - Principe
En règle générale, les caractéristiques du sol sont sensiblement
constantes dans la zone d'implantation d'un ouvrage autoroutier de type
courant. Par ailleurs, les réactions d'appui du tablier sont voisines sur
les deux piles-culées et relativement peu différentes sur les piles inter-
médiaires. Pour des facilités de construction (coffrage, ferraillage, éven-
tuellement choix des pieux), on prend donc des dimensions communes pour toutes
les semelles de chacun des deux types de piles. En conséquence, lorsqu'une
semelle aura été augmentée le programme identifiera automatiquement à cette
nouvelle valeur la largeur de toutes les autres semelles de m6rne largeur Initiale,
et de liaison au sol identique (par test sur les valeurs de DSEM et de IDEN).
_38_

Pour dimenslonner les semelles, on dispose de :


- charges verticales composées des actions du tablier transmises Jus-
qu'aux semelles par les fûts et du poids des éléments de l'appui situés au-des-
sus de la semelle (chevetre, fût, nervure).
- de charges verticales (poids de la semelle et des terres de remblai
sur celle-ci) équivalentes à une pression constante et indépendante des dimen-
sions en plan de la semelle.
- des moments créés par les efforts exercés par le tablier sur les
appuis (et que l'on évaluera par la suite par rapport au centre de la face
Inférieure de la semelle).
4.12.2 - Semelles superficielles
Ainsi qu'il a été annoncé en 4.10.2 (page 36), on dimensionne chaque
semelle en cherchant à obtenir que :
1°/ Sous surcharges pondérées par 1,5, la résultante totale au point
d'application des efforts (centre de l'appareil d'appui) coupe la face inférieure
de la semelle dans les 2/3 centraux de celle-ci -(vérification "au basculement").
2°/ Sous surcharges pondérées par 1,5» la pression maximale reste in-
férieure à 1,5 x PKEMAX (vérification "à la rupture").
3°/ Sous surcharges non pondérées, la pression reste inférieure à
PREMAX (vérification "en fonctionnement normal").
Il suffit qu'un seul appui ne remplisse pas l'une de ces conditions
pour que le programme recycle en attribuant à la semelle insuffisante (et à
toutes celles de même largeur initiale) une nouvelle largeur; la détermination
de cette nouvelle largeur dépend de celle des 3 vérifications ci-dessus qui n'a
pas été satisfaite :
a) Dans le premier cas, on prendra pour nouvelle largeur trois fois
1'excentrement de la résultante au niveau de la face inférieure de la semelle.
b) Dans les deux autres cas, on augmentera forfaitairement DSEM de
10 cm (5 cm de chaque côté).
4.12.2.1 - Diagramme représentatif des pressions transversalement
(perpendiculairement à la ligne d'appuis)
On admet que dans un plan vertical perpendiculaire à la ligne d'appui,
le diagramme linéaire des pressions est plafonné sur le tiers de la largeur de la
semelle. Le but de ce choix est d'obtenir des résultats qui donnent une assez bon-
ne approximation des pressions réelles à la rupture par compression et de ce fait
puissent faire l'objet de coefficients de sécurité homogènes avec ceux applica-
bles à une pression centrée.
Cette méthode, antérieure à celle du dossier-pilote FOND 72, donne des
résultats comparables.
On obtient donc le diagramme suivant, représenté dans les diverses
positions possibles, courantes ou particulières. Au stade du dlroensionnement,
11 nous suffira de calculer la pression maximale, mais pour le calcul des ef-
forts nous déterminerons également selon les cas la pression minimale ou la
longueur sur laquelle cette pression est nulle.
DSEM
- 39-

X x
«—Nî
j\
H \
pmm diagramme limite

pm L

pmax

1
Soient R et Z respectivement la réaction verticale et le moment
d'axe horizontal appliqués à la semelle. Selon les valeurs relatives de
ces efforts» nous nous trouvons dans l'un des trois cas suivants i
1» .si Z « 5R;DSEM ( particulier 2)

pmax « 2 3.R et
pmin - 0
. SSEM X «0
i
avec
2e - Si Z < ^*4%SEM ( diagramme 1 ) SSEM " NSEMxLSEMxDSEM

R . 18. Z
P"1** " SSËTÎ X
* 5R.DSEM

pmin R
1 .
36.2
SSEM 5R.DSEM

5R.DSEM
3° - Si Z > (diagramme 3)

pmin » 0

Posons A - -l-j et B - ^s

pmax •
NSEM.LSEM
11A - 18B - 18B)(15A - 18B)

4.DSEM 2R
et X »
NSEM . LSEM . pmax
4.12.2.2 - Vérifications des semelles des piles intermédiaires
Les efforts "de longue durée" appliqués à la semelle sont la charge
verticale (RLD) et les de«x moments "maximum" (ZLDX) et "minimum" (ZLDM)
obtenus en combinant les efforts horizontaux dans un sens, puis dans l'autre,
(cf. § 4.13.1 p. 45 la définition précise des "états")
RLD = QPIL + QREMB + QCP2 . KSEM
(QPIL et QREMB sont définis au § 4.9 p. 31 et KSEM au § 4.10.1 p.35).
ZLDX - [HSCP2 . HT + (HSCP3 + Sup(0,HPOUS) + |HJOIN| ) HPJ .KSEM
ZLDM . [ HSCP2 . HT + (HSCP3 + Inf (0,HPOUS) - |HJOIN| ) HP] .KSEM
Dans ces formules, on n'a pas fait intervenir l'effet des allongements
de travées, à l'inverse de ce qui se fera pour le calcul des éléments de struc-
ture en béton armé (§ 4.13, ^4.14 et 4.15), considérant que cet effet conduit à
une rotation des semelles qui n'affecte pas la portance du sol.
De même, pour les effets dus aux surcharges, on ne prend en compte
que les combinaisons d'actions ne comportant pas de variation de longueur des
travées. On ne retient donc comme action horizontale des surcharges que celle
du freinage (cf. § 4.5.1 p. 15).
Pour les piles vues, on n'étudie donc que les cas de charges
suivants! J - 1,4,7,11,15,19,27,32,37,42,44 et 46
Ce qui donne les efforts globaux :
R (N,J) = RLD + K . RSDR (N,J) . KSEM
j Zl (N,J) » ZLDX + K . HSUR (N,J) . HP . KSEM
1 Z2 (N,J) = ZLDM + K . HSUR (N,J) . HP . KSEM
posons Z (N,J) = Sup ( Zl (N,J)| , Z2 (N,J)| )
On obtient donc une série de couples "effort normal - moment" -
Pour la première vérification (K « 1,5) on compare la plus grande
i w i de
valeur absolue ^ z (N,J)
-K;-(- x a DSEM
—=—
Pour la seconde vérification (K = 1,5) et la troisième (K « 1), on
utilise les formules de la page précédente en prenant R » R (N,J) et Z = Z (N,J),
et l'on teste la plus grande valeur de PMAX ainsi obtenue.
4.12.2.3 - Vérifications des semelles des piles-culées
La logique et les discussions sont identiques, seuls changent les
efforts appliqués s
RLD : remplacer HREMB par (HT - HSEM) dans le calcul de QREMB et
QCP2 par (QCP2 + QDT)
ZLDX » [HSCP2.HT + (HSCP>Sup(0, HPOUS )+ |HJOIN| ).0,404.HT+ZCP2}^ KSEM

ZLDM = HSCP2.HT+(HSCP3+Inf(0,HPOUS)- (HJOIN ):0,404.HT+ZC?2+ ,D_..


L i i ' 1,00
Pour les surcharges, on retient les combinaisons d'actions
suivantes (sans allongement de travées) :

J = 1,3,5,7,9,11,13,15,17,19,23,26,29,32,35,38,41,44,45,47,49 et 51.

On procède donc aux vérifications avec les efforts suivants :

R (N,J) » RLD + K . RSUR (N,J) . KSEM


N,J)
Zl (N,J) = ZLDX + K . HSUR(N,J)
0,404. HT. 1 82ÇJ KSEM
1,O£

ZSUR(N.J)
HSUR(N,J) 1 8 ? CJ KSEM
1,0^

(N,J)
avec toujours Z(N,J) - Sup ( Z1(N,J) i Z2(N,J) )

4.12^3 - Semelles sur 2 files de pieux

Les files convergeant sur l'appareil d'appui (cf § 3.3.2), c'est en


ce point quô l'on définit les efforts exercés sur les pieux. Ces effets sont
la charge verticale et les actions horizontales "maximale" et "minimale" du
tablier, celles-ci étant affectées , en phases 3, 4 et 5 (pour tenir compte
d'une certairie butée des terres de remblai), d'un coefficient modérateur C
' HP
égal à r= pour les piles intermédiaires et à 0,404 pour les piles-culées.
(notations définies p.14).
Ainsi que nous l'avons vu en 4.10.2 (p.36), les surcharges qui
interviennent dans les combinaisons d'actions étudiées sont pondérées par

. , a) Efforts de charge permanente :


s
' •* ' - :\

"'• RLD : Même expression que pour les semelles superficielles

HLDX HCP2+C.(HCP3+Sup(0,HPOUS)+ HTEM I + HJOIN ) KSEM

HLDM HCP2+c.(HCP3+inf(o,Hpous)- |HTEM - HJOIN KSEM

b) Efforts globaux :

R (N,J) « RIO + 1,4 . RSUR (N,J) . KSEM

Hl (N,J) = HLDX + 1,4 . C . HSUR (N,J) . KSEM

H2 (N,J) - HLDM + 1,4 . C . HSUR (N,J) . KSEM

c) Vérification :

Posons H (N,J) = Sup ( |H1 (N,J)| H2 (N,J)

H (N,J)
Soit T<3 la plus grande valeur de
R (N,J)

Si tg <x i > TG, la fondation est stable. (Pour ex j, voir au bas


*l >
de la p.21).
. 42 .

Sinon, le programme recycle en prenant pour nouvelle valeur de la


largeur de semelle t DSEMP » D8EM. TG

pour nouvelle abscisse des files s x,P - x1 + r

et pour nouvelle Inclinaison des pieux s °<.P - Arctg ( ~ x tg ^.

4.12.4 - Semelles sur système hyperstatiqne de pieux

Lorsque nous avons calculé la flexibilité de telles semelles (p. ??),


la résolution du système était simplifiée par le fait que nous n'envisagions
comme forces extérieures qu'un effort horizontal et un moment. Par contre il
nous faut maintenant prendre en compte l'effort vertical. Les coefficients du
système des équations liant les composantes du déplacement et la rotation de
la semelle aux efforts extérieurs deviennent i
Tl =«2 PARI .cos«<l. sin2«x 1+ PAR 2 . cos ex 2 . sin2 ex 2 + PAR 3. cos <=* 3. sin2cx 3

T2 - 2 [PAR 1 . cos3<x 1 + PAR2 . cos3<x 2 + PAR 3. cos3» 3 1 si x, JE 0 ou ex, ^ 0

T2 - PAR 1 . cos3^ I + 2 [PAR 2 . cos3 ^ 2 + PAR 3 . cos3 ex 3 1 si x, = 0 et^cx, = 0

T3 - 2 [PAR I. x 2 .cos3ex 1 + PAR 2 . x 2 . cos3« 2 + PAR3. x 2 .cos3ex 3 1

T4 m 2 [ PAR 1. x 1 . cos2«x I .sin «< 1 + PAR 2. x 2.cos 2 ^ 2 . sino< 2 + PAR 3. x3.cosc*3.sinc*.3~|

Posons i

31 *> Tl 2T- (rotation sous moment)


Tl . T3 - T4

B2 = T4 (déplacement horizontal sous moment ou rotation


SOUS f rce horlzontale
TÎ - Tl T3 ° )
ITtTS
BJ - 5 (déplacement horizontal sous force horizontale)
. Tl . TJ - 0*

B4 » =£ ( déplacement vertical sous force verticale)

Appliquons ces résultats à nos chargements réels qui sont, en


pondérant les surcharges par 1,2 (cf. p. 36) «
R (N,J) » RLD + 1,2 . RSUR (N,J) . KSEM

Zl (N,J) . ZLDX + 1,2 . HSUR (N,J) . HP . KSËM

Z2 (N,J) - ZLDM -f 1,2 . HSUR (N,J) . HPT. KSÉM

Hl (N,J: = HLDX + 1,2 . HSUR (N,J) . Iff . KSEM


' HT
H2 (N,J - HDD1M+ 1,2 . HSUR (N,j) . HP .,KSEM
HT
- 43 -

avec s

RLD » même expression que pour semelles superficielles.


ZIDX m JHCP2.HT + HP(HCP3 + Sup(0,HPOUS) + | HJOIN KSEM

ZLDM - [HCP2.HT + HP(HCP3 + Inf(0,HPOUS) - | HTEM| - | HJOIN


KSEM

HLDX = ("HCP2 + (HCP3 + SUp (O.HPOUS) + | HTEM | + | HJOIN | )


HT
HLDM = |HCP2 j>+(HCP3 + inf (O.HPOUS) - HTEM l-*I HJOIN | ) HP 1 KSEM
L 'mj
On aura donc les mouvements suivants
Déplacement vertical t DV (j) •» B4 . R (N,J)
Déplacement horizontal « DH1 (J) « B2 . Zl (N,J) + B3 . H1 (N,J)
DH2 (J) - B2 . Z2 (N,J) + B3 . H2 (N,J)

Rotation « ROTAI (j) » Bl . Zl (N,J) + B2 . H1 (N,j)

ROTA 2 (J)•- Bl . Z2 (N,J) + B2 . H2 (N,J)

On détermine alors les efforts dans les pieux,ils seront de la


forme Fab (j), a étant le numéro de la file et 11b l'indice se rapportant à
l'état de la pile (efforts "maxima" ou "minima ). On dédoublera donc les
formules suivantes en prenant b » 1 puis b « 2.
Les efforts dans les files 1 et 2 ont toujours la même expression t
Flb(-TÏ B DHb(j).Sincxl.Coso<l + DV(j).Cos ex 1 + xl.ROTAb(j).Coso< 1
FSb(j) m DHb(j).Slncx2.Cosoc2 + DV(j).Cos2<*2 4- x2.ROTAb(J).Cos2cx 2
à) Cas de 4 files
F3b(J) - - DKb(j).Sinoa.Coscx.l + DV(j).Coso<l - x
77
L3
\\ F4b(j) •• - DHb(j).SinCx2.Coscx2 + DV(j).Cos 2 cx2 - x2.ROTAb(j).Cos2cx2
b) Cas de 5 files
/ / \ \ F3b(j) « DHb(j).Sino<3.Cosc<3 + DV(j).Cos2cx3 + x3.ROTAb(j).Cos2CX3

= -DHb(j).Sincx2.Coscx2 + DV(j).Cos2cX2 - x2.ROTAb(j).Cos2<X2


= -DHb(j).Sincy3.Coscx3 + DV(J).Cos2cx3 - x3.ROTAb(J).Cos2cx 3
c) Cas de 6 files
F3b(j) : même expression que pour 5 files
\\\ F^b(J) - - DHb(j).Sin« l.Cos « 1 + DV(j).Cos 2 c* 1 _ xl.ROTAb(j).Cos2cx 1
\ \ \ P5b(J) = - DHb(j).Sino< 2.Cos <x 2 + DV(j).Co82cx 2 -x2.ROTAb(j).Cos2cx 2
P6b(j) - - DHb(j).Sintx J.Cos o< 3 + DV(j).Cos2cx 3 -x3.ROTAb(j).Cos2c< 3

Si tous ces efforts sont positifs, la fondation convient. Sinon, il


y a au moins une file de pieux soumise à une traction. On augmente alors la
largeur de la semelle de 10 cm, l'abscisse des files extrêmes de 5 cm, et celle
des files intermédiaires proportionnellement à celle-ci, sans changer l'incli-
naison des pieux.
Comme pour les autres types de fondations, le programme recycle alors
en posant ITER = 3 (cf. Organigramme)
Cas particulier de_s_ piles-culées i
La logique et les calculs sont identiques, on remplacera seulement,
dans la détermination des efforts appliqués à la semelle, HP par 0,404 . HT .
4.12.5 - Stabilité des apjjuis sous: la^ jxmssée du:_ vent
Bien que nous l'ayons placée dans le chapitre "dimensionnement",
cette vérification n'en est pas un puisqu'elle ne conduit pas à une éventuelle
augmentation de la largeur de la semelle. Il s'agit en fait de vérifier que
sous la pression PVENT introduite au bordereau de données en carte 29 (cf.
bordereau des données commenté pièce 2), pression étendue à la surface totale
de l'appui, le diagramme des contraintes sous la semelle reste en deçà du
diagramme limite de rupture du sol, condition de stabilité de la pile.
Cette vérification étant du type "à la rupture", le programme pondère
PVENT par 1,5 (cf. § 4.12.2 p. 38)
Cette vérification ne s'adresse qu'aux appuis sur semelle superficielle.

DSEM Le moment total M(somme des


produits de la poussée sur la face
de chaque élément d'appui par le
bras de levier de celui-ci) étant
évalué par rapport au centre de la
base de la semelle, on doit avoir '.
M < P DSEM
3
C'est-à-dire que l'excentre-
ment =• doit être compris dans les
2/3 centraux de la largeur de la
semelle.
La seule suite que le programme donne à ce calcul est l'impression, s'il
y a lieu, d'un message d'avertissement (cf. § 0.4.7 p. 4 «t note de calcul com-
mentée p. 8).
Si un tel message apparaît, il appartient aux constructeurs de prendre
les mesures nécessaires (par exemple lester la pile par un remblayement anticipé,
ou l'étayer, plutôt que d'élargir la semelle.
.45.

J4.13 - Calcul des efforts dans les semelles superficielles

4.13.1 - Efforts appliqués aux semelles (autres que la réaction du


sol ou des pieux) •
Pour calculer ces efforts, on admet (cf. 4.11,1 et 4.12.2.2) que le
tablier peut transmettre à une pile deux systèmes d'efforts horizontaux de
sens opposés. Par convention de signe, nous parlerons d'efforts "positifs"
ou "négatifs" suivant leur sens d'action. On remarquera que l'effort engendré
par les variations de température ainsi que là poussée différentielle des
joints peuvent changer de sens, donc de signe - Par contre, la poussée des
terres sur une pile-culée donnée a un sens, donc un signe, bien définis, quand
elle est mobilisée; sinon elle est nulle.
Nota : à la différence du dimensionnement des semelles (cf. § 4.12.2.2
p. 40 ), on ne néglige plus à partir d'ici les effets des allongements de travées.
On appelle "état" le fait .pour une pile d'être soumise à l'un des
systèmes d'efforts horizontaux résultant de la combinaison des actions horizon-
tales élémentaires. En pratique nous ne retiendrons que les deux combinaisons
enveloppes. Une pile peut donc se trouver dans deux états différents? chacun de
ces deux états correspondant respectivement au maximum d'effort horizontal dans
un sens ou dans l'autre.
a) - Piles intermédiaires

- En phase 2 :
Charge verticale '. R2 * QPIL + RCP2 . KSEM
Moment en état 1 : M21 = (HCP2 + HTEM | ) . HT. KSEM
Moment en état ? : M22= (HCP2 - I HTEM I ) . HT. KSEM
- En phase 3 •
R3 - R2 + QREMB + RCP3 . KSEM
M31 = [HCP2 . HT + (HCP3 + |HTEM | +|HJOINJ + .Sup (0,HPOUS)).Hp] KSEM
M32 m [HCP2 . HT + (HCP3. - |HTEM | - |HJOIN|+ Inf (0,HPOUS)).HP] KSEM

En phase 4 :
R4 (J) « R3 + 1,2 . RSUR (N,J) . KSEM
M41(J) - M31 + 1,2 . HSUR (N,J) . HP . KSEM
N étant l'indice de
l'appui
M42(J) « M32 + 1,2 . HSUR (N,J) . HP . KSEM J celui de la combi-
naison d'actions
- En phase 5 '
R5 (J) » Mêmes expressions qu'en phase 4, en remplaçant
M51(J) = 1,2 par 1,5
M52(J) =
b) Piles-culées

Par rapport aux formules précédentes, on a les changements suivants s

M2i « [(HCP2 + | HTEM| ) HT + ZCP2] KSEM


M22 - [(HCP2 - | HTEM | ) HT + ZCP2] KSEM

R3 - R2 + QREMB + (RCP3 + QPT) KSEM


r ZCP3"|
M31 = [HCP2.HT+ (HGP3 + JHTEM|+| HJOII^S Up(o,HPOUS) ) .0, 404.HT +ZCP2 + KSEM

M32 - môme expression avec - iHTEMl , - IHJOIN I et + Inf (0,HPOUS) -

M41 = M31 + 1,2 HSUR (N,J) . 0,404.HT + g ' KSEM


M42 - mène expression avec M32 au lieu de M31.

4.13.2 - Coefficient de minoration t

Les efforts définis ci-dessus contiennent les coefficients de majo-


ration KSEM. Ils permettent de déterminer les pressions maximales et moyennes,
et on appellera diagrammes "majorés" les diagrammes résultant de tels efforts.
Par contre pour obtenir les efforts permettant de calculer les pressions mini-
males et de déterminer les diagrammes correspondants dits "minorés", on reinplace,
dans ces expressions, KSEM par 2 - KSEM, ce qui revient bien à prendre un coef-
ficient de minoration de la forme 1 - £ (Voir p. 35 , où KSEM = 1 + £ ).
4.13.3 - Principe du calcul des efforts Internes *
Le programme détermine, dans une série de sections choisies, l'effort
tranchant maximum et les moments extrêmes donnant une traction sur les armatures
Inférieures (moments positifs) et supérieures (moments négatifs) de cnaque
semelle.
a) On calcule ces efforts par mètre de largeur de section en sommant
les effets des forces extérieures qui sont : la réaction du sol, le poids de
la semelle et des terres de remblai, et la charge, supposée ponctuelle, des
fûts. L'hypothèse de la charge ponctuelle n'est en fait utilisée que pour la
détermination des pressions sur le sol de fondation : les sections dans
lesquelles on calcule les efforts Internes sont en effet disposées au nu
des fûts ou de la nervure, comme on le verra plus loin.
Le poids de la semelle et du remblai est une charge uniformément
répartie; la charge d'un fût est obtenue en divisant par le nombre de fûts la
somme du poids des éléments d'appui situés au-dessus de la semelle, et des
charges du tablier multipliées par les coefficients définis § 4.10.1 p. 35 ou
§ 4.13.2 p. 46.
.47.

Les efforts dans les semelles dépendront donc principalement des


diagrammes de pression du sol.
La pression moyenne p*, (rapport de la charge verticale totale à
la surface de la semelle) est indépendante des efforts horizontaux en tête de
la pile, et par conséquent de l'état dans laquelle celle-ci se trouve.

b) On recherche alors :
bl - Pour chacune des phases 2 et 3 s
- la pression moyenne pjm sous effort s" majorés" (§4.13.2 p. 46)
et pour chaque état (cf définition § 4.13.1 p. 45 ) î
- la pression maximale pjmax sous efforts"majorés" et pjmln
correspondante (voir figure à la page suivante).
- la pression minimale Pnmln (°u la distance X sur laquelle elle
est nulle), sous efforts"minorés1; et Pnmax correspondante.
b2 - Pour chacune des phases 4 et 5» et sous les différents cas de
surcharges s
- la plus grande des pressions moyennes obtenues sous efforts
"majorés'] que nous noterons pjm.
et pour chaque état :
- la plus grande pression maximale pjmax 8OUS efforts"majorés"et
la pression minimale correspondante Pjmin«
- la plus petite pression minimale ^runin sous «fforts"minorés"(ou
la plus grande distance X sur laquelle elle est nulle) et la
pression maximale correspondante Pnmax-
Pour ces deux phases, le programme note les numéros des combinaisons
d'actions déterminantes.
En définitive, on obtient ainsi quatre valeurs de la pression moyenne
(4 phases), et seize couples pression maximale - pression minimale (soit seize
diagrammes : 4 phases x 2 états x majoration ou minoration).
4.13.4 - Efforts dans les sections parallèles à la ligne d'appui
Les efforts"majorés"et"minorés"définis en 4.13.2 permettent, en ap-
pliquant les formules données en 4.12.2.1 (p.38) de déterminer les deux types
de diagrammes ci-après, (diagrammes "majorés" et "minorés", en pointillé), à
partir desquels on obtient les diagrammes de calcul permettant de calculer les
efforts tranchants et les moments dans quatre sections de part et d'autre du
fût (ou de la nervure), en faisant intervenir le coefficient CIR d'irrégularité
du sol de fondation.
Cette méthode suppose les efforts uniformément répartis le long de
la semelle, ce qui pourra généralement être admis. Toutefois pour une semelle
non nervurée à fûts multiples espacés, sa souplesse, tant à la flexion longi-
tudinale (parallèlement à la ligne d'appui) qu'à la torsion, entraînera une
concentration des efforts au voisinage des fûts. On évitera cet inconvénient
en raidissant la semelle par une nervure et éventuellement en rapprochant les
fûts. Un tel cas pourrait toutefois être pris en compte par le programme en
majorant la valeur de CIR.
-48-

Coupe par un plan perpendiculaire


à la ligne d'appui

pjmin CIR

Diagrammes de calcul

Les efforts sont calculés pour les sections I à 4 à partir du


diagramme de calcul résultant du diagramme"majoré"par multiplication par
CIR, et pour les sections 5 à 8 à partir du diagramme de calcul résultant
du diagramme"minoré"par multiplication par (2 -CXR).

Remarque : Les deux "diagrammes de calcul"ainsi obtenus représentent les


hypothèses haute et basse sur la répartition des pressions sur le sol. Pour le
calcul des efforts dans les semelles, le programme leur retranche le
diagramme des pressions ps dues au remblai HREMB et au poids propre de la semelle
(représenté en hachures verticales sur le schéma. On voit sur cet exemple que
les sections 1 et 5 sont soumises à des moments respectivement positif et
négatif, symbolisés par des flèches).

^.13-5 - Efforts dans les sections perpendiculaires à la ligne d'appui.


Les diagrammes permettant de déterminer ces efforts ne sont plus,
comme précédemment, obtenus en associant deux pressions, une maximale et une
minimale :
a) A priori, ils ne sont-fonction que d'une seule pression. La pression
unique à considérer peut être soit pm si l'on considère que la
semelle présente une grande rigidité transversale (c'est-à-dire
dans un plan-perpendiculaire à la ligne d'appui); soit une pression
extrême si l'on considère au contraire que chaque fibre longitudi-
nale (c'est-à-dire parallèle à la ligne d'appui) est peu liée aux
fibres voisines.
b) A priori également, la forme des diagrammes doit être rectan-
gulaire puisqu'on ne prend pas en compte de moment dans ce
sens.
Toutefois, pour tenir compte d'une hétérogénéité possible du sol,
nous allons moduler cette pression unique pour obtenir les diagrammes suivants ••
4.13.5.1 - Cas particulier des semelles isolées :

efforts sont calculés par le programme, comme ci-dessus, dans 4


sections de chaque côté du fût et en envisageant successivement les 2 diagrammes
suivants :
Coupe par un plan parallèle
à la ligne d'appui

A
PS
T

CIR x pnmin
djagramm<2_1 diagramme 2

Remarque 1 •• Ces diagrammes étant linéaires de part et autre du milieu et


chacun ne dépendant que d'une seule pression, on effectue le calcul avec la
plus petite pression minimale (associée au diagramme 1), puis la plus grande
pression maximale (associée au diagramme 2) . Il est facile de constater que
les autres diagrammes envisageables sont moins défavorables.
Remarque 2 : Si pnmin - 0 (cf. p.38 § 4.12.2.1), le diagramme des pressions
sur le sol devient nul. On calcule cionc la semelle dans l'hypothèse où elle
serait suspendue totalement à la pile. C'est là une hypothèse manifestement
pessimiste que nous ne conserverons pas pour les autres types de semelles.
axe
4.13.5.2 - Consoles extrêmes longitudinal
de l'ouvrage
On admet que la pression est B
uniforme sous cette console de longueur B
et qu'elle peut prendre les 2 valeurs limites
suivantes :
VUE EN PLAN
.50.

- limite inférieure s (2 - CIR) ^min valeur "minorée"


(conduisant au moment de console négatif)
- limite supérieure : Si B *£ A : CIR x pjmax ) valcurs
...!„.-«.•,,„0,1,«-*8
.«"
(conduisant au B > 2A * CIR x pjm ) ^J **
moment de console A<B < 2A : interpolation linéaire entre les 2 valeurs
positif) précédentes
Si la semelle présente un fort débord (B 3» A), on admet en effet qu'il
se produit une certaine répartition transversale.
Le programme calcule dans ces hypothèses les moments et l'effort
tranchant dans deux sections : au nu de la nervure et au nu du fût.
Remarque s analogue à la remarque du § 4.13.4 p. 48

4.13.5.3 •!• Semelle d^un £PP^iJjj_2__cpjLonnes ou 2 fûts


a) Moment Positif en milieu de semelle
Le moment obtenu avec le diagramme
ci-contre sera toujours inférieur au moment
de console positif calculé par les hypothèses
du § 4.13.5.2
pjm (2-CIR)
On pourra admettre que le moment
positif est constant sur toute la longueur
de la semelle et égal au moment de console
positif .Le programme se contente de re- pjm
produire cette valeur calculée au § 4.13.5.2.
R
b) Moment négatif en milieu de semelle
Le programme calcule le moment
négatif au milieu de la semelle d'après
le diagramme ci-contre.
Par simplification, on pourra
supposer que la courbe de variation du
moment est une parabole du second degré
qui se raccorde au moment de console
négatif (calculé au § 4.13.5.2) selon
le schéma ci-contre.
Nota lî R est déterminé par le programme moment de console
dans les mêmes conditions que pjm, c'est- négatif
à-dire en tenant compte du coefficient de -parabole
majoration des surcharges provenant du moment 'maximum
tablier (KSEM). calculé à partir du diagramme ci-dessus
Nota 2 ; Comme Indiqué au § 4.13.3, la charge des fûts est supposée ponctuelle,
et agissant au centre du fût. Ceci peut parfaitement être admis pour des colon-
nes, et donne des résultats acceptables pour des voiles quand l'entraxe (ESPfUB)
est supérieur à deux fois leur longueur (LFUTB). Pour des voiles plus rapprochés,
les résultats fournis par le programme pourront être surabondants.
- 51 -

Efforts tranchants •.
Le programme calcule l'effort tranchant -•
- au nu extérieur de la colonne à partir des diagrammes de pression
envisagés au § 4.13.5.2.
- au nu intérieur de la colonne à partir du diagramme envisagé ci-
dessus pour le moment négatif en milieu de semelle ( § 4.13.5.3, b).
4.13.5.4. - Semelles d'un appui à plus de deux colonnes ou fûts

a) Principe '.
w
Les diagrammes simplifiés admis pour les semelles superficielles
Isolées ou à deux colonnes (§ 4.13.5.1 à 4.13.5.3) peuvent conduire dans ce
cas à des résultats excessifs. Aussi avons nous imaginé une méthode de calcul
originale pour ces semelles de grande longueur.
Le principe de la méthode consiste à garantir la semelle contre la
présence éventuelle dans le sol, d'une zone de faible portance constituant un
"défaut". L'importance de ce défaut est à apprécier par le projeteur et à
introduire en bordereau de données (donnée CIR = coefficient d'irrégularité
du sol, carte 19 )
b) Hypothèses :
Les efforts sont calculés dans la semelle sous les combinaisons
d'actions suivantes :
bj) Colonnes : elles transmettent à la semelle des actions concentrées égales,
tenant compte des coefficients de majoration pour excentrement KSEM (cf § 4.10.1)
poids des terres et de la semelle : ces charges, non pondérées, sont supposées!
uniformément réparties .
réaction du sol : le diagramme de départ est la pression moyenne majorée Pjm;
les diagrammes de calcul sont obtenus comme suit : on dispose en un point quel-
conque de la semelle le défaut de portance du sol, qui a les caractéristiques
suivantes :
^L
- sa longueur est constante et fixée par le programme à 2 m. Il affecte
la semelle sur toute sa largeur.
- la pression y est constante (diagramme rectangulaire) et égale à
(2 - CIR) Jm'
P,
Par le choix de la donnée CIR, le
Pression dans projeteur peut donc influencer la
le défaut
"profondeur" du défaut. (Le second
paramètre - longueur du défaut -
étant fixé à l'intérieur du programme
pour simplifier le bordereau de données).
CIR

* Valeur choisie comme étant à l'échelle d'un appui de pont courant


- dans les deux zones de part et d'autre du défaut, il en résulte
une nouvelle pression (pi), qui est modulée linéairement dans la plus grande
des deux zones pour rétablir l'équilibre des moments.

T
poids de la
semelle et
du remblai

,(2-CIR)pjm

pression moyenne majorée pjm

nouvelle pression p-|


modulation de la pression

c) Méthode de calcul

Sous ces hypothèses, le programme calcule pour chacune des phases


(2, 3, 4 et 5), les enveloppes des efforts dans la semelle quand le défaut
se déplace d'une extrémité à l'autre de la semelle (par pas de 0,50 m), puis
fournit les moments extrêmes et l'effort tranchant maximum dans les sections
étudiées.
Dans le cas particulier où CIR = 1, le défaut disparaît, et les
diagrammes de pression sont uniformes. La recherche des efforts extrêmes se
fait alors uniquement entre les quatre séries de valeurs correspondant aux
quatre phases.

d) Résultats

Les résultats sont fournis pour la moitié de la semelle (par raison


de symétrie) pour des sections situées entre nus intérieurs des fûts ou colonnes
Chaque intervalle entre nus de deux fûts consécutifs est partagé en 10 parties
égales, soient 11 sections étudiées par intervalle.
On évite ainsi les pointes d'efforts qui résulteraient du calcul
au droit des charges concentrées des colonnes.

e) Utilisation des résultats

- L'allure des variations du moment le long de la semelle conduira


le projeteur à choisir un ferraillage uniforme, ou au contraire des chapeaux
correspondant aux pointes de moments.

- dans certaines sections, il devra le cas échéant substituer aux


résultats du calcul un moment plancher conduisant à un ferraillage plancher.

- les résultats ne sont fournis qu'entre les colonnes extrêmes.


Pour les consoles d'extrémités, le calcul est effectué par le programme
comme indiqué au § 4.13.5.2. Dans le cas où le projeteur envisage d'arrêter
des'aciers au niveau des colonnes extrêmes (renforcement des aciers de la
console par exemple), il convient d'assurer un ancrage effectif de ces fers
non seulement dans la section d'étude (nu de la colonne ou de la nervure),
mais légèrement au delà (par exemple jusqu'au milieu de la colonne pour un
appui à colonnes multiples)

A ce sujet, nous attirons l'attention des projeteurs sur l'intérêt


qu'il y a à prolonger la nervure jusqu'à l'extrémité de la semelle. Cela
permet de ferrailler la console non comme une section rectangulaire, mais
comme une section en T. Il en résulte, surtout si le débord de la semelle
est important, une notable économie d'acier.

(•s - Les résultats sont fournis par mètre de largeur de semelle.


(\ Pour la prise en compte d'une nervure il convient donc de multiplier le
(\ résultat par DSEM pour obtenir l'effort appliqué à l'ensemble de la section.

J 4.14 - Calcul des efforts dans les semelles sur pieux j

4.14.1 - Efforts extérieurs appliqués à la semelle


A la base de la semelle, ces efforts sont de trois genres :
~ charges verticales
- efforts horizontaux
- moments d'axe horizontal
Les charges verticales et les moments ont même expression que pour
les semelles superficielles. Quant aux efforts horizontaux (qui n'étaient pas
donnés au § 4.13 car leur calcul n'était pas nécessaire), ils valent :

a) Piles intermédiaires
- En phase 2 : H 21 - (HCP2 + IHEEM | ) KSEM
H 22 - (HCP2 - |HTEM j ) KSEM

- En phase 3 -• H31 - \UCP2 +(HCP> | HTEM | +| HJOIN|+Sup(0,HPOUS))~l KSEM

r I . up i
H32 = HCP2 + (HCP> HTEM - HJOIN +Inf (0 ,HPOUS ) )~ KSEM
L ' I ni J

- En phase 4 : H4l = H31 + 1,2 . HSUR (N,J) . ^ . KSEM


HT
HP
H42 = H52 + 1,2 . HSUR (N,J) .
ni
•-£ . KSEM

- En phase 5 : mêmes expressions en remplaçant 1,2 par 1,5.

b) Piles-culées
HP
Mêmes expressions en remplaçant r=r
ni
par 0,404.

4.14.2 - Hypothèses préliminaires


- Les pieux sont supposés ponctuels (leurs dimensions ne sont d'ail-
leurs pas prévues au bordereau des données). Cette hypothèse ne conduit qu'à
une majoration légère des moments positifs dans les semelles.

- On ne prend en compte que la composante verticale de la réaction


des pieux.

- A l'intérieur des semelles, la zone d'influence en plan d'un pieu


est limitée, à partir du centre de celui-ci par d*ux droites faisant un angle
de 45° avec la ligne d'appui (voir figure ci-après p 56).
-55 -

4.14.3 - Principe du calcul des efforts dans les semelles


Ainsi qu'il a été dit paragraphe 4.2.2 , les efforts ne sont cal-
culés que dans des sections longitudinales, c'est-à-dire parallèles à la
ligne d'appui.
Ces efforts résultent de la superposition des efforts produits par
les actions suivantes :
- Une charge uniformément répartie représentant le poids propre de
la semelle , en phase 2, auquel s'ajoute en phases 3,4 et 5, celui des terres
de remblai situées au-dessus.
- Des charges ponctuelles appliquées à la base de la semelle, qui sont
les composantes verticales de la réaction des pieux. Ces dernières sont calculées
comme suit *
a) Cas de 2 files de pieux ••
Si Q désigne la charge verticale au niveau inférieur de la semelle et
M le moment appliqué à celle-ci, la réaction^ verticale de la file de pieux
définie par 1'abscisse x est égale à Q/2 + «g~ , M et x étant normalement donnés
sous forme algébrique.
En pratique, x est défini au bordereau de
données par une valeur toujours positive désignée
par x (I), et le programme, après avoir déterminé
les valeurs ~ - x t /-•> relatives aux différents
cas de charge .sélectionne les valeurs extrêmes •-
on obtient ainsi les réactions maximale et mini-
male sur les deux filesde pieux de l'appui consi-
déré. Rappelons que le programme ne traite que le
cas de deux files de pieux symétriques par rapport
au plan vertical contenant la ligne d'appuis.
b) Cas de 4 files ou plus :
Le système hyperstatique se résoud, à partir des efforts extérieurs
définis en 4.14.1, à l'aide des formules-du paragraphe '.12,4jl suffit alors
pour obtenir les composantes verticales de multiplier la valeur trouvée pour
une file par le cosinus de l'angle d'incltnaison de son plan sur la verticale.
Nota t la réaction d'un pieu est normalement prise égale à celle de la file
divisée par le nombre de pieux, puisqu'il est tenu compte de l'inégalité de
répartition transversale au niveau de la détermination des efforts extérieurs.
Remarque s Dans le cas des semelles superficielles, pour chacune des phases 4
et 5 et pour chaque état, on a comparé les diagrammes de réaction du sol obtenu^
pour les différents cas de surcharges et retenu ceux comportant les pressions
extrêmes. Les efforts .extrêmesdans les quatre sections situées d'un même côté
du fût ne sont finalement obtenus pour chaque état de chaque phase, qu'à partir
d'un seul diagramme. Cette méthode est parfaitement justifiée pour les efforts
maximaux, en raison du plafonnement du diagramme sur le tiers de la largeur de
la semelle, et admissible pour les efforts minimaux.
*••/*••
- 56 -

Par analogie avec la remarque précédente, lorsque la fondation


comporte deux files de pieux, on pourra, dans le calcul des efforts
internes des semelles, ne retenir, pour chaque état de chaque phase, que les
efforts extrêmes dans les pieux.
Par contre pour les semelles reposant sur quatre à six files de pieux,
il est nécessaire de calculer les efforts dans ces semelles pour cjaacun des cas
de charges envisagés. : bord de la semelle
4.14.4 - Modalités de calcul jv /
°.\
Fût ou rhervure .' • • N
4.14.4.1 - Cas de 2 files de pieux
i •.'/ 9t(f>P
Soit DP la distance d'une file de pieux au nu
du fût (ou de la nervure). Deux cas sont possibles selon
n
les valeurs respectives de DP et de l'espacement des 'S -3
\ls CL
pieux ESPIEU (donnée du bordereau). .
Ss .
1/1
LJ
. . -\
.\
a) DP < ESPIEU /2 (schéma 1)
."• I . . x
Dans la zone d'influence d'un pieu (ombrée) .'."•./•
(cf. § 4.14.2), le moment par unité de longueur dû à
'•/
la réaction verticale HP de ce pieu est constant, et

w
égal à RP/2, On y ajoute le moment par unité de lon-
gueur dû au poids propre (semelle et remblai), s'ap-
pliquant sur une longueur ESPIEU -
© • ' •. • .\
Les efforts globaux sont calculés au nu du
fût ou de la nervure.
b) DP > ESPIEIT / 2 (schéma 2) :'•:(• \.
On applique à toute la longueur de la semelle '.v/\_
le
la réaction de la file de pieux et le poids de la semelle ' .
• . /
• s
s
et des terres.
'•\
: • • -\
Les efforts sont calculés t • '•••In
. . 12J
'• '. .s 's Pieu
- au nu du fût (ou de la nervure) incliné
- à la Jonction des zones d'influence
© : : >B Pieu
4.14.4.2 - - - - • '/ vertical
' '.' s
2 dispositions peuvent se rencontrer : .. :<•-\
- . -\
A) Les files situées d'un même côté du fût ont même
abscisse (l'une des files est obligatoirement inclinée).
). '//:/ 3
' •s UJ
On admet que les pieux sont tous équidistants, les deuxt '\. CL
files étant ici considérées globalement. Dans ce cas, • -v ui
UJ
c'est la distance entre deux pieux voisins qui est à • •• "Vi
porter au bordereau des données pour définir, pour cha- .DPVT
_____
cune des deux files, l'espacement entre pieux (donnée
"(N;
; Isa ;
5l
^
-57 -

a) DP < ESPIEU/2
Calcul identique à celui effectué pour deux files. La force d'un
pieu sera prise égale à celle d'un pieu de la file:
- la plus sollicitée pour la recherche des efforts maximaux ;
- la moins sollicitée pour la recherche des efforts minimaux.
b) DP > ESPIEU /2 (schéma 3 ci-contre)
Calcul analogue à celui effectué pour deux files.
On considère successivement les sections de semelles au droit du
fût (Si) et au droit de la jonction des zones d'influence des pieux (82) .
Pour S^, on fait l'hypothèse que les efforts internes y sont uniformément
répartis (sur toute la longueur), et on les détermine pour l'ensemble de
la sérielle, en ajoutant les effets des pieux et des charges verticales
réparties - Pour 82, on procède comme en 4.14.4.1 a), en additionnant les
moments par unité de longueur de la zone d'action d'un pieu produits respec-
tivement par le pieu et par les charges verticales réparties.
Comme précédemment, la force d'un pieu sera prise égale à celle
d'un pieu de la file s
- la plus sollicitée pour la recherche des efforts maximaux ;
- la moins sollicitée pour la recherche des efforts minimaux.
B) Les deux files situées d'un même coté du -fût ont des abscisses différentes
On calcule les efforts :
- au droit du nu du fût (somme des
efforts divisée par la longueur de
la semelle)
- au droit de la file intérieure et à
la jonction des zones d'influence des
pieux de la file extrême si cette
Jonction a lieu à l'extérieur de la file intérieure. Ce calcul
est identique à celui effectué pour 2 files.
4.14.4.3 - ^as de 5_files de pieux
Cas Identique au précédent (la 5 ème file est en effet placée au
droit du fût).
- 58 -

4.14.4.4 - Cas de 6 files de pieux

2 dispositions sont envisagées •-


A) Les têtes de 2 files ont même abscisse
Calcul analogue à celui de la disposition B pour 4 files.
B) Les files ojit des abscisses différentes
On calcule les efforts s
- au droit du nu du fût;
- au droit des files 1 et 2 et à la Jonction des zones d'influence
de la file 3 si cette Jonction a lieu à l'extérieur de la file 2.
Remarque î quelle que soit la disposition constrùctive, on divise les efforts
ainsi déterminés par la longueur de la section dans laquelle on les a calculés
pour obtenir les efforts par imité de longueur de la semelle, comme cela a été
fait en (4.14.4.1 - a)

! 4.15 - Calcul des efforts dans les fûts

4.15.1 - Principe
Les efforts sont calculés dans une série de sections choisies de
façon à ce que l'on puisse disposer correctement les armatures nécessaires.
Les sections sont, d'une manière générale :
1 - La base de la nervure
2 - La base du fût
3 - La section située au tiers inférieur du fût
4 - La section située au tiers supérieur du fût
5 - Le sommet du fût
- 59 -

Ces sections mont soumises à la flexion composée : les contraintes


ne sont pas proportionnelles aux efforts appliqués. Le calcul automatique de
ces contraintes sera mis en service ultérieurement.Dans cette attente, disposant
N grâce au programme de quatre couples de
valeurs (M,N) qui définissent dans un plan
de coordonnées M,N les quatre points ex-
trêmes parallèlement aux axes de coordon-
nées du domaine de variation simultanée
de M et N, on peut admettre que les
frontières de ce domaine sont constituées
par quatre quarts d'ellipses (méthode
générale déjà employée dans le dossier
PIPO 66, pièce 4.6.2 § 1.4, 2.1 et 2.2).
M

4.15.2 - Calcul des efforts dans les piles Intermédiaires


4.15.2.1 - Généralités

N'étant pas fournies au bordereau des données, les dimensions des


sections intermédiaires du fût sont calculées, par les formules »

Largeur : D « DPUS + k (DPUB-DRJS)


Longueur! L = LEUS + k (LFDB - LFOS)
1 2
avec k =• •= (tiers supérieur) et — (tiers inférieur)

On appelle, d'autre part, HSEC la distance du sommet de l'appui à


la section où l'on calcule les efforts (si la section considérée est à plus
d'un mètre au-dessous du niveau final du terrain, on prend HSEC = HP pour les
phases 3, 4 et 5J voir § 4.4.4, page 14).
4.15.2.2 - Calcul de l'effort normal

Cet effort -normal, au niveau de la section considérée, comprend la


charge du tablier et le poids propre PSUP de la partie de l'appui située au
dessus d'elle :
PSUP = QCHEV+2,5. ,k.HFOT(2.DRJS.IJ5US+2.D.L.+L.DBUS+D.IJUS )

1 pour une section rectangulaire


avec AUX -
JL pour une section circulaire (ou él-
^ liptique).
(Dans cette expression, 2,5 est la densité du béton armé).
- 6Q<: -
Les charges du tablier sont celles qui ont été définies pour le
calcul des efforts dans les semelles :
En phase 2 : R2 - RCP2 . KSEM
" ^ : R3 » R2 -i- RCP3 . KSEM
w
4 : R4 = R3 + 1,2 . RSUR (N,J) . KSEM
" 5 : R5 - R3 +.1,5 • RSDR (N,J) . KSEM
4.15.2.3 - Calcul du moment

Ce moment résulte de la superposition du moment engendré par l'effort


horizontal en tête de l'appui et de celui dû à l1 exe entrement de la charge du
tablier après déplacement de la tête de l'appui .(terme du 2° ordre).
a) En phase 2 :
- Etat 1 : M21 - [(HCP2 + |HTEM| ). HSEC + RCP2 (DCP2 + |DTEM ). -_J|§£-~] . KSEM

- Etat 2 : M22 = même expression avec - | HTEM | et - | DTEM |


b) En phase 3 ••
- Etat 1 s M31 - M21 + KHCP3 + |HJOIN|+ Sup (0,HPOUS)) HSEC + RCP3 (DCP2+DCP3 +
|WOIK|+ Sup (0,DPOUS )) HCH^HBn. ] KSEM

- Etat 2 t M32 = même expression avec M22, - (BJOINJ, Inf (0,HPOUS) etc....
c ) En phase 4 :
- Etat 1 * M41 = M31 4- 1,2 . flSUR (N,J) . HSEC -f RSUR (N,j) .

(DCP2 + DCP3 + |DJOIN|+ SUP (O.DPOUS) + DSUR (N,J))] KSEM


- Etat 2 î M42 = mime expression avec M32, - (DJOINJ, Inf (0,DPOUS)
d) En phase 5
_ Etat
- Etat :i mêmes expressions qu'en phase 4, avec 1,5 au lieu de 1,2.

4.15.3 - Cas particulier des piles culées


D'une manière générale, les expressions sont identiques - On note
seulement les changements suivants :
4.15.3.1 - Effort normal

On remplace RCP3 par RCP3 + QDT


- 6l -

4.15.3.2 - Moment

On remplace, quelle que soit la section considérée, HSEC par 0,404.HSEC


en phases 3, 4 et 5 et on rajoute les moments suivants :

- en phase 2 : ZCP2 . KSEM

- en phase 3 :

(N J)
- en phase 4 : 1,2 . ' ,.KSEM

- en phase 5 ' 1.5 . ^g^ (N'J) .KSEM


(voir l'expression de ces moments page 34).

N.BA - Afin de pouvoir Stre utilisés directement pour la consultation des


abaques de flexion composée du dossier PP 64, ces efforts sont divisés par
le nombre de fûts (section circulaires ou elliptiques) ou par le produit
nombre de fûts - longueur de la section considérée (sections rectangulaires)
on obtient ainsi les couples (M,N) s'exerçant sur chaque fût, en cas de fûts
circulaires, et par mètre linéaire de fût, en cas de fûts rectangulaires.

\
i

II est rappelé que les efforts obtenus par le calcul automatique,


et les ferraillages qui en résultent doivent dans certains cas particuliers
être complétés ou corrigés manuellement (cf notamment indications mises en
évidence dans le Préambule pages 2 à 4)
ORGANIGRAMME GENERAL

i
LECTURE DES DONNEES
IMPRESSION DE LA PAGE DE]
GARDE ET DES DONNEES

Numéro de l'appui .. N= 1
considéré N = N+ 1
Sous-programme de calcul des charges et surcharges
exercées su» les jriles-culées et les piles intermé- S UPC ou SUPIL
diaires. Il détermine et r é p e r t o r i e 5 6 cas pour suivant n* de la pile
les piles et 52 pour les pi lès-culées.
..LNEO(N)= 0
.. LSEM(N)= 0
LFUT(N)r 0

Test sur le type de l'appareil


d'appui

Première partie du sous-programme de calcul de la OUI


" f l e x i b i l i t é " des appareils d'appui en élastomère
(FETNEO). Elle effectue en fait la vérification,
sous charges réelles, des plaques d'élastomère en FLENEO 1' D
ce qui concerne leur surface (compression) et leur
épaisseur ( r o t a t i o n ) .

MPC = Nombre de piles calcul

oui
ITER : variable logique qui détermine la séquence NTOU = Compte - tours NTOU = 0
de calcul en fonction des modifications .ITER = 1
de dimensionnement constatées
(voir plus loin) NTOU = NTOU
- Au départ ITER : 1, le programme
calcule alors toutes les flexibi-
lités ' Arrêt avec message : le nombre
d'itérationsau stade du dinen-
- Si, à la sortie de OINEO, l'épaisseur sionnement étant trop é l e v é ,
d'au moins un des appareils d'anpuis ce travail est abandonné
se révèle insuffisante, il pose
ITER = 2 et recycle
- Si, à la sortie de niSEP, la largeur
d'une au moins des semelles se révè-
le insuffisante, il pose ITEP = 3
et recycle
Si ITER = 3, on ne recalcule que la f l e x i b i l i t é
de la (ou des) semelle (s) dont la largeur s ' e s t
révélée insuffisante et a dû par la suite être
modifiée (sans calculer à nouveau la f l e x i b i l i t é
du fût et de l'élastomère).

Cette seconde partie de sous-programme de calcul


de la f l e x i b i l i t é ^ d e s appareils d ' a p p u i s détermine
la distorsionde lelastomèresous un e f f o r t unité
appliqué à chaque appareil d'appui

Si ITER = 2, on ne recalcule que la f l e x i b i l i t é du


(ou des) appareil (s) d'appui dont l'épaisseur s'est
révélée insuffisante et à dû par suite être modifiée
(sans calculer à nouveau la flexibilité du fût et de
la semelle.

Sous-proaramme de calcul de la _f_j_éxibi 1 ité des


fûts, c ' e s t - à - d i r e de l'ensemble chevètre-fût-
nervure, sous un effort unité appliqué en tête.
FLEFUT
non

LSEM(NKoui
Sous-proqramme de calcul de la flexibilité des =0
senelles, superficielles ou munies de pieux,
c'est-à-dire leur déplacement horizontal (dans FLESEM
le cas des fondations sur pieux) et de leur
rotation sous effort unité. non

0 pour ITER = 1
LNEO(N) si ITER = 2
LSENKN) si ITER = 3

Sous-programme de calcul de la flexibilité des piles


II fait la somme des résultats des trois sous- FLEPIL
programmes précédents. non

non

Etude des cas unitaires (déplacement des appuis


sous diverses sollicitations-types (allongement
unitaire du tablipr. freinage de 1 t, etc...)

,, _ N=N+ 1
1 r ~^^~

Etude des cas de charge 1 et surcharge!réels.

non

Blocage éventuel par l ' u t i l i s a t e u r du dimension-


nement de l'élastomère (don noe IHNEO du bordereau,
carte 3)

•YPAP(N)> o u i
=1
Djmensionnenent de l'élastomère. Le sous-programm-
v é r i f i e que la d i s t o r s i o n Miaximale est a d m i s s i b l e
par l ' a p p a r e i l d ' a p p u i , et augmente au besoin son
épai sseur.

A la s o r t i e , la v a l e u r de IAIU) est t i xoe ,» 1 si


aucune des épaisseurs n'a eu ,1 ê t r e m o d i f i e r . - )
dans le cas contraire.
non

ITER = 2 non ^

oui
N=NU 1

Charge permanente des £ijes - Ce sous-programme


ïïétermiïïe le poids propre des p i l e s .

non

Blocage éventuel par l'utilisateur du dimension-


nement des semelles (donnée DISEH du bordereau,
carte 3)
..LSEM(N)=1

Dimensionnement des semelles. Ce sous-programme


vérifie la stabilité des piles et augmente au
besoin la largeur des semelles (superficielles non
ou munies de pieux).
A la sortie, la valeur de IABO est fixée à 1
si aucune des largeurs n'a eu î. être modifiée,
0 dans le cas contraire.
= NPC

oui

ITER = 3

oui
N=
N=N+ 1

Test pour la nature de l'encastrement de l'appui sur non/ ENCAS\oui


le sol.

Calcul des efforts dans les semelles superficielles


ou les seneTTes sur pieux (en flexion simple)

non

oui
Calcul des e*fort - dans fût- en f l e x i o n
composée).

h— IMPRESSION DES RESULTATS

Ultérieurement détermination du ferraillage


I
Séparation du nombre
en tranches de 3 chiffres
Pile intermédiaire n°3
SOLS OU PIEUX SOUS APPUIS
Tablier

Matériaux
ICHEV= 0

ICHEVrl
- 11 -
AVERTISSEMENT

Dans le cas d'un ouvrage à 2 tabliers séparés il convient de remplir le bor-


dereau en considérant un seul demi-ouvrage.

Les données en grisé ne sont pas opérationnelles.

Les données marquées d'un astérisque sont des résultats du calcul du tablier
et peuvent, en particulier, être prises dans les deux dernières pages des notes
de calcul automatique FSI-DP et PSI-DA.

Dans tout le bordereau, l'initiale L caractérise la dimension parallèle aux


lignes d'appuis, l'initiale D la dimension horizontale perpendiculaire et
l'initiale H la hauteur ou l'épaisseur. Exception : LDALT (carte 26).

COMMENTAIRES DU BORDEREAU

CARTES Texte du titre qui comprendra au plus 128 caractères,


1 &2 y compris les blancs séparant les mots; y seront mentionnés
le numéro de l'autoroute, les noms du département et de la
commune, de l'obstacle franchi et le numéro de l'ouvrage. Il
est souhaitable, pour une meilleure présentation, que le
milieu du titre coïncide avec la 64 ème colonne de la carte 1.

Les 9 dernières cases de la carte 2 sont destinées au


gestionnaire du programme pour y inscrire le numéro du calcul
et sa date d'exécution.

CARTE 3
NT Nombre de travées continues (NT de 2 à 6)

à titre de renseigne MATER Nature du tablier dans le sens longitudinal : noter 1


ment statistique pour un tablier en béton armé, 2 pour un tablier en béton
précontraint, 3 pour un tablier en ossature mixte.

SYMLON Symétrie longitudinale totale de l'ouvrage (profil


en long, tablier, joints, appuis, fondations) - Noter 1 si
elle existe, 0 dans le cas contraire.
Si SYMLON = 1, ne définir la géométrie, le chargement
et les fondations que pour la moitié de l'ouvrage (cartes 5
à 25).
DALTRA Noter 1 si l'ouvrage est muni d'une dalle de transition
à ses deux extrémités, 0 dans le cas contraire. Ne porter 1
que si la longueur de la dalle de transition est suffisante
pour qu'on puisse considérer qu'elle constitue un point fixe
en tête de la pile-culée (soit habituellement pour LDALT >
2,50 m en carte 26).

JOINT Noter 1 si l'ouvrage est muni de joints de chaussée


exarçant une poussée différentielle sur le tablier, 0 dans
le cas contraire, (cf dossier-pilote JADE). Si la valeur est
1, il sera nécessaire de remplir la donnée PJOINT en carte 29.
- 12 -

ORDRE Noter 0 si la pile-culëe est remblayée APRES bétonnage


et décoffrage du tablier.

Noter 1 si la pile-culëe est remblayée AVANT béton-


nage et dëcoffrage du tablier.

XXX Chacune des données suivantes commande une séquence de


calcul et selon qu'elle est notée 1 ou 0, cette séquence est
exécutée ou non. On portera donc 1 pour les usages normaux
du programme.

DINEO Dimensionnement de l'élastomère, en plan et en épaisseur

DISEM Dimensionnement de la largeur des semelles

DIFUT Dimensionnement de l'épaisseur ou du diamètre des fûts

FERSEM Ferrailiage des semelles


sans objet FERFUT Ferrailiage des fûts
actuellement
FERCHEV Ferrai11âge des chevêtres

AV.METRE Avant-métré

CARTE 4 Cette carte est réservée au gestionnaire du programme.


Ses données commandent l'impression de résultats intermédiaires
sans intérêt pour l'utilisateur.

CARTE 5 Carte donnant la géométrie de la pile-culëe située à


gauche sur la vue en élévation de l'ouvrage (appui 1).

N Numéro d'identification de l'appui : (1 en 1 'occurrence ).

SYMPC Voir définition carte 7 - Ne pas remplir

NSEM Nombre de semelles : semelle filante : porter 1


semelles isolées : porter leur
nombre, qui sera identique à celui des fûts (cas intermédiaires
exclus).

LSEM Dimensions dé départ de la semelle filante ou d'une


DSEM semelle isolée (pour la détermination de DSEM, se référer à
HSEM FOOT 67).

NNER Nombre de "nervures". Le terme "nervure" désigne soit


une "nervure de raidissement" de la semelle et dans ce cas
il n'y en a qu'une, soit une base parallèlëpipédique de fût
et dans ce cas il y en a une par fût.

Si NSEM » 1, on peut avoir NNER - 0, NNER - 1 ou


NNER - NFDT (voir ci-après la définition de NFDT)

Si NSEM * 1, on doit avoir NNER » 0 ou NNER = NSEM - NFUT


- 13 -

LNERV
DNERV
HNERV t Dimensions d'une des nervures - En l'absence de nervure,
porter 0.

NFUT Nombre de fûts (pour un seul tablier, lorsqu'il y a


deux tabliers séparés).

KFUT Forme de la Porter 0 si la section est circulaire


section en plan des 1 si la section est rectangulaire
fûts : 2 si la section est elliptique
3 si la section est rectangulaire
complétée par deux demi-cercles.

LFUTB ) Dimensions de la section des fûts à la base. (Diamètres


DFDTB (du cercle, côtés des rectangles ou axes de l'ellipse.)

ESPFUB Espacement d'axe en axe des fûts à la base, (les espace-


ments sont supposés égaux); si NFUT = 1 porter 0.

LFUTS
DFUTS
f Dimensions de la section des fûts au sommet.

ESPFUS Espacement d'axe en axe des fûts au sommet; s'il diffère


de ESPFUB (appuis inclinés) des corrections manuelles seront
à apporter à la note de calcul électronique en ce qui concerne
les efforts résultants dans les sections.

HFUT Hauteur moyenne des fûts.

ICHEV Noter 1 s'il existe un chevêtre, 0 dans le cas contraire.

LCHEV
DCHEV > Dimensions du chevêtre. En l'absence de chevêtre, porter 0.
HCHEV

CARTE 6 Carte définissant les appareils d'appui et le chargement


de la pile-culée de gauche. Pour tous les appuis, les réactions
s'entendent pour l'ensemble de la pile ou pile-culée considérée
et non par appareil d'appui.

N Numéro d'identification de l'appui - Porter 1.

TYPAP Type de l'appareil d'appui utilisé :


0 : transmission de l'effort sans déplacement horizontal
(section rétrécie de béton)
1 : transmission de l'effort avec déplacement horizontal
(êlastomère)
2 : déplacement libre sans transmission d'effort
(rouleaux).
- 14 -

XXX Les cinq données qui suivent sont à fournir seulement


si TYPAP = 1

#NAP Nombre d'appareils d'appui.

*LAP \ Dimensions en plan d'un appareil d'appui (dimensions


*DAP J de départ)

*ESPAP Espacement d'axe en axe des appareils d'appui (porter


0 si NAP - 1)

NFEUIL Nombre de feuillets d'élastomère par appareil &£j$ui

*MAJCP Coefficient d'inégalité de répartition de la charge per-


manente entre appareils d'une même ligne d'appui (Exemple : si
on a une charge totale de 1, et 3 appareils d'appui supportant
i T
respectivement. t u,ju,
n in u,fu
f\ ' r\ et.
- 1- u,ju,
n "\r\ on
-in prend
r -i-m- i wtxj<jr
MA TOT* —
— — i on^
-•i^*^ ~i,^uy
Ce coefficient s'applique aux charges QCP1 et QCP2 définies ci-
après.

*QCP 1 Réaction de charge permanente avant remblaiement (y


compris éventuellement réactions hyperstatiques de précontrainte)
Cette valeur est en principe celle de l'ouvrage sans superstruc-
tures. Porter 0 si ORDRE = 1.

*QCP 2 Réaction de charge permanente totale de l'ouvrage en


service (comprend : structure porteuse, superstructure et
éventuellement remblai sur l'ouvrage et réactions hypersta-
tiques de précontrainte) .

*MAJA Coefficient d'inégalité de répartition de la surcharge


A (1) entre appareils d'une même ligne d'appui. Même principe
que pour MAJCP.

*PAMAX Réaction maximale due à la surcharge À (1) et à la


surcharge de trottoir éventuellement
NON PONDEREE
*PAMIN Réaction minimale due à la surcharge A (1) (et à la
surcharge de trottoir éventuellement) précédée de son signe.
*MAJBC Coefficient d'inégalité de répartition de la surcharge
Bc entre appareils d'une même ligne d'appui. Même principe que
pour MAJCP.

*PBCMAX Réaction maximale due à Bc (et à la surcharge de trottoir


NON PONDEREE éventuellement) .

* PBCMIN Réaction minimale due à Bc (et à la surcharge de trottoir


éventuellement) précédée de son signe.
- 15 -

»MAJCM Coefficient d'inégalité de répartition de la surcharge


militaire entre appareils d'une même ligne d'appui. Même
principe que pour MAJCP.

»PCMMAX Réaction maximale due à la surcharge militaire.


NON PONDEREE
»PCMMIN Réaction minimale due à la surcharge militaire (précédée
de son signe).

QDT Réaction de charge permanente de la dalle de transition,


(moitié de son poids propre et de celui du remblai qu'elle porte).
Porter une valeur même en cas de dalle courte <2,50 m.
EXCNDT Excentrement suivant portée droite de la réaction de la
dalle de transition par rapport à l'axe de la pile-culée,
(cf. PP 64 : additif octobre 67).
Porter une valeur même en cas de dalle courte <2,50 m
EXCNAP Excentrement suivant portée droite de la réaction d'appui
du tablier par rapport à l'axe de la pile-culée,
(cf. PP 64 : additif'octobre 67).

CARTE 7 Carte donnant la géométrie de la pile-culée de droite.


Mêmes données que la carte 5 avec en plus :

SYMPC Symétrie de la pile-culée : Porter 1 si la pile-culée de


droite a même géométrie, et en particulier même hauteur, que la
pile-culée de gauche; il est alors inutile de remplir la carte,
sauf la première donnée N •» NT + 1.
Porter 0 s'il n'y a pas identité de géométrie et dans ce
cas remplir toutes les autres cases.

CARTE 8 Carte définissant les appareils d'appuis et le chargement


de la pile-culée de droite. Mêmes définitions que sur la carte 6,
sauf N.

CARTE 9 Carte donnant la géométrie de la première pile intermé-


diaire (N = 2) située à droite de la pile-culée de gauche.
Données identiques à celles de la carte 5 sauf :
SYMPIL Remplace SYMPC - Voir définition carte 11. Ne pas remplir
HREMB Hauteur de remblai sur la ou les semelles.
CARTE Carte définissant les appareils d'appui et le chargement
10 de la pile N = 2. Données identiques à celle de la carte 6 à
l'exception de QDT, EXCNDT et EXCNAP, devenant sans objet.
- 16 -

CARTES Cartes donnant la géométrie des piles intermédiaires


11-13 (N variant de 3 à 6). La définition des données est identique
15-17 à celle de la carte 9. SYMPIL est explicité ci-après.

SYMPIL Porter 0 si la géométrie de la pile est différente de


celle de toute pile précédemment définie; il faut alors rem-
plir toutes les données.

Si la pile est identique (à une symétrie près) à une


pile précédemment définie, on porte le numéro de cette pile.
Il est alors inutile de remplir les autres cases. Si plusieurs
piles sont identiques, porter le numéro de la première pile
de ce type.

CARTES Cartes définissant le chargement des piles intermédiaires


12-14 (N variant de 3 à 6). Même définition des données que carte 10.
16-18 Toutes ces cartes sont à remplir sauf si SYMLON = 1 auquel cas
on ne remplit que celles relatives aux piles de la première
moitié de l'ouvrage.

CARTE Carte définissant le sol (ou le système de pieux) sous


19 la pile-culée de gauche.

N Numéro d'identification de la pile-culée (N » 1).

IDEN Voir définition cartes 20 à 25.


ENCAS Mode de liaison entre l'appui et le sol.

0 - Sol rigide sous la semelle (encastrement parfait)

1 - Sol flexible sous la semelle (rotation possible


sous effort excentré)

2 - Fondation sur deux files de pieux (symétriques


par rapport au plan vertical contenant la ligne
d'appuis).

3 - Fondation sur pieux hyperstatique ( au moins


4 files non convergentes).
ESOL Module d'élasticité différé du sol (à remplir seulement
si ENCAS = 1). Pour déterminer ce module, le projeteur se réfé-
rera au dossier-pilote FOND 72, Fascicule 4, § 4.2.4, et au
dossier-pilote PP 64, pièce 1.4.1 p. 7 et 8 (en notant que ce
dernier donne des valeurs du module instantané du sol).
- 17 -

KSOL Rapport des modules d'élasticité instantané et différé


du sol (à remplir seulement si ENCAS = 1) Ce rapport peut varier
de 1 pour les sols pulvérulents (sable) à 9 pour les sols très
cohérents (argile). Pour les sols les plus courants, on pourra,
à défaut d'une valeur plus précise, prendre normalement 3.

CARTE PREMAX Pression admissible par le sol sous l'appui (seulement


19 si ENCAS = 0 ou 1).
(suite)
SPEC Poids spécifique du remblai - A défaut d'une valeur plus
précise, on prendra normalement 2,0 hors d'eau, ou une valeur
moyenne s'il y a lieu (en particulier en cas de remblai léger
spécial sur une partie de la hauteur).

Seule la donnée CIR Coefficient d'irrégularité du terrain; valeur comprise


CIR est valable entre 1 (sol homogène) et 1,5 (sol hétérogène pouvant donner
pour l'ensemble lieu à des tassements différentiels d'un about d'une semelle
de 1'ouvrage. Les à l'autre). Cette valeur n'est à fournir que si ENCAS = 1.
autres données (en
particulier ESOL, XXX Les données qui suivent, KPIEU à NPIEU (3), définissent
PREMAX, SPEC...) un système de fondation sur pieux et ne sont évidemment à
sont à fournir remplir que si ENCAS >2. Les systèmes considérés, qui doivent
pour chaque pile, être obligatoirement symétriques par rapport au plan axial des
et peuvent donc fûts, peuvent comporter 2 ou 4 à 6 files de pieux. En raison
différer d'une de la symétrie, seules les files situées à droite de l'axe de
( pile à l'autre. la semelle, soit 3 au plus, doivent être définies. Les files
étant numérotées à partir de l'axe de la semelle vers la droite.
la file i est déterminée par les données Ep fl /LE, (i) à
NPIEU (i).

KPIEU Rapport entre modules d'élasticité instantané et différé


du matériau constitutif des pieux (3 pour le béton, 1 pour
l'acier.

Paramètre de compressibilité, ayant la dimension d'une


longueur, des pieux de la file; fi est la section totale de la
file des pieux, Ep/Ej, le rapport du module d'élasticité ins-
tantané des pieux à celui du béton, L la fiche verticale des
pieux; dans le cas de pieux résistant par la pointe (pieux
"ancrés"), il s'agit de la projection verticale de leur longueur;
dans le cas de pieux flottants, il s'agit de la projection ver-
ticale de la longueur des pieux "ancrés" de même section qui
auraient la même compressibilité.

Abscisse par rapport à l'axe du fût, de l'intersection


de l'axe des pieux de la file avec le plan inférieur de la
semelle (mesurée perpendiculairement à l'axe de l'appui).

«(i) Angle de la file dé pieux et de la verticale (de - 100


à + 100 grades), l'angle est positif si le pieu est à droite
de la verticale.
- 18 -

ESPIEU(i) Espacement, mesuré parallèlement à l'axe de la ligne


d'appui, entre axes des pieux de la file i. Lorsque deux files
de pieux, d'inclinaisons nécessairement différentes, ont même
abscisse, l'espacement à porter pour chacune des deux files
est celui entre deux pieux voisins, quelle que soit la file
à laquelle appartiennent l'un et l'autre.

NPIEU(i) Nombre de pieux de la file i.

POUST Valeur (en T) de la poussée horizontale permanente due


au remblai sur le mur garde-grève et le chevêtre de la pile-
culée de gauche. Cette force sera supposée agir en tête de
la pile-culée. Le programme ne prend pas en compte de poussée
supplémentaire due aux surcharges. Pour en tenir compte dans
l'évaluation des déplacements, on peut, après multiplication
par un coefficient 1/3 tenant compte du rapport des modules
d'élasticité instantané et différé du béton des piles-cùlées
et du sol, l'incorporer dans la poussée permanente.

CARTES Cartes définissant la liaison au sol de la pile-culée


20 à de droite et des piles intermédiaires. Les définitions sont
25 identiques à celles de la carte 19, la donnée POUST n'existant
que pour la carte 20 réservée à la pile-culée de droite. La
valeur de la donnée IDEN est précisée ci-après.

IDEN Identité de liaison au sol des différentes piles. Cette


donnée est l'homologue des données SYMPC et SYMPIL.

Porter 0 si la liaison au sol de la pile est différente


de celle de toutes les piles précédemment définies; il faut
alors remplir toutes les données. Si la liaison au sol de la
pile est identique à celle d'une pile précédente, on porte le
numéro de cette pile. Il est alors inutile de remplir les
autres cases. Si plusieurs piles ont même liaison au sol,
porter le numéro de la première pile ayant cette fondation.

CARTE Carte donnant les caractéristiques du tablier.


26
*BIAIS Biais géométrique en grades (ouvrage droit BIAIS =100,(X
compris entre 0 et 100 grades.

*D(1) Portées biaises des différentes travées.


*D(6) à

»ELARGA Largeur droite accessible à la surcharge À (/), multi-


pliée par les coefficients a 1 et a- définis par le fascicule
61, titre II, § 4.21 et 4.22. Cette valeur est nécessaire pour
calculer le freinage de la surcharge À. (cf. préambule de la
notice de présentation § 0.3, Règlements).

LDALT Portée droite de la dalle de transition. Porter une


valeur même en cas de dalle courte < 2,50 m.
- 19 -

EXA

EXBC Excentrements maximaux (en m) des surcharges A, Bc et


CM ayant provoqué les réactions PAMÂX, PBCMAX et PCMMAX. Par
exemple, si PBCMAX a été provoqué par trois files de camions, on
calcule 1'excentrement que peuvent prendre trois camions disposét
de front sur la largeur surchargeable.

EXCM

CARTE
27 Carte donnant les déformations du tablier.

EPSTEM Variation relative de longueur due à la variation de


température par rapport à la température moyenne ( xl(A).
(cf. les prescriptions des titres V et VI du fascicule 61 du
C.P.C.).

*EPSCP Variation relative de longueur ( xKT') de la fibre


(1) à inférieure du tablier pour les travées 1 à 6, sous l'effet des
*EPSCP efforts permanents.
(6) Ces données correspondent donc aux déformations totales
et comprennent notamment l'incidence du retrait, du fluage et
éventuellement du raccourcissement dû à la précontrainte. Les
valeurs sont à affecter du signe + s'il s'agit d'allongements,
du signe - s'il s'agit de raccourcissements. (A titre indicatif,
et à défaut de valeurs plus précises, on pourra prendre - 2 ou
- 3 pour du béton armé, - 5 à - 7 pour du béton précontraint
(cf. PP 64 pièce 1.4.1 p. 10 et 11).
KCP Fraction de la valeur EPSCP réalisée avant remblaiement
(comprise entre 0 et 1) - à remplir seulement si ORDRE = 0.
La valeur de KCP fournie par la note de calcul PSIDP représente
uniquement la fraction correspondant au raccourcissement élas-
tique dû à la précontrainte (de l'ordre de 1,5 10-4). n
convient donc d'y ajouter la fraction due aux autres causes (rc-r
trait et fluage), qui est fonction du décalage entre le déein-
trement et le remblaiement.

A titre d'ordre de grandeur, on pourra utiliser les


valeurs suivantes (relatives au retrait-fluage) :
14 j = 0,2 60 j - 0,4 200 j = 0,6
exemple :
Béton armé = ouvrage remblayé à 60 j porter KCP =0,4
Béton précontraint = ouvrage remblayé à 60 j. Valeur de
KCP fournie par la note de calcul PSIDP = 0,2; porter
KCP = 0,2 + 0,4 (1 - 0,2) - 0,52
- 20 -

*EPSSUR Allongement relatif ( x 10 ) de la fibre inférieure du


tablier sous les surcharges. A défaut d'une valeur plus précise,
on pourra prendre 0,5 à 0,6 pour du béton armé, et 0,03 à 0,07
pour du béton précontraint.
_3
»ROT(1) Rotations maximales du tablier (en 10 radian). Ces
à valeurs servent à vérifier l'épaisseur de l'élastomère et ne
*ROT(7) sont donc à fournir que si TYPAP » 1.
CARTE Carte définissant les caractéristiques du béton et
28 de l'acier.
(j'28 Résistance nominale du béton à la compression.
Produit des facteurs <* , $ et Y définis au § 4 de
l'article 9 du titre VI du fascicule 61 du C.P.C.
sans objet
actuellementt e Facteur défini au § 5 de l'article 9 du titre VI du
lir
Ne pas remplir fascicule 61 du C.P.C., pour une sollicitation pondérée du
ces données.* 1er genre.
<
FeEp Classe, selon le titre I du fascicule 4 du CPC, des
armatures de flexion à utiliser pour le ferraillage de l'en-
semble des appuis.
FeE s Classe, selon le même fascicule, des armatures à uti-
liser comme étriers.
CARTE Carte définissant les appareils d'appui élastiques, les
29 joints de chaussée et le vent - Ne rien porter pour les équi-
pements sans objet.
2
COMPRE Compression moyenne admissible (en T/m ). Si on utilise
des appareils d'appui de surface différente d'une pile à l'au-
tre, on portera la plus petite valeur de COMPRE (cf. dossier-
pilote JADE 68).
G 1 Module de glissement sous effort statique (pour les
polymères actuels, Gl est compris entre 70 et 90 T/m^).
G 2 Module de glissement sous effort dynamique (Prendre
normalement G2 = 2 Gl)
DISTO 1 Distorsion admissible sous charge permanente (effort
statique). Pour les polymères actuels: DISTO 1 = 0,7.
DISTO 2 Distorsion totale admissible (sous charge permanente et
surcharge) - Prendre normalement 1,1.
HFEUIL Epaisseur d'un feuillet élémentaire d'élastomère - Cette
valeur, commune à tous les appuis élastiques de l'ouvrage, ne
comprend pas l'épaisseur des plaques métalliques de frettage.
- 21 -

PJOINT Différence maximale de la poussée entre les deux-


joints de chaussée, pour toute la largeur du joint (cf. dossier-
pilote JADE 68). Indiquer la poussée différentielle réelle,
c'est-à-dire normale aux lignes d'appui.
2
PVENT Pression du vent (en T/m ) agissant perpendiculairement
aux piles en cours de travaux - cf. CPC fascicule 61 titre II,
article 14,2 et ses commentaires*

Cette valeur sera utilisée pour une vérification à


l'état Ihmite ultime - cf. Notice § 4.12.$ .
Pile-culée d'extrémité (Appui 1) à gauche
SOLS OU PIEUX SOUS APPUIS
Pile intermédiaire n°3
Tablier

Matériaux
PROGRAMME P P

- Service ou organisme demandeur: (nom - adresse)

Ingénieur ayant rempli le bordereau des données :


Nom Tel.

Désignation de l'ouvrage à calculer :


- nom - numéro :
- département :
- voie portée :
- voie franchie :
(préciser : autoroute; RN; CD; voirie vicinale; voirie urbaine)
Expédition de la note de calcul: nom
adresse:

Facturation de la note de calcul : nom


adresse :

- Pièces Jointes (éventuellement)

Fait à le 19
(Signature du demandeur)

répétée pour lisibilité:

CADRE RESERVE AU S.E.T.R.A.


Bon de commande au Centre d'Exploitation des Programmes
n° de commande : Bon pour exécution du calcul
Niveau de facturation:
Remarques : Bagneux, le 19
l'Ingénieur Gestionnaire
CALCUL AUTOMATIQUE PP

CADRE DE LETTRE DE COMMANDE


(à envoyer en 3 exemplaires)

I - ADRESSER LA COMMANDE À :
Monsieur l'Ingénieur en Chef des Ponts et Chaussées
Chef de la DOA-B
À l'attention de M. l'Ingénieur des Ponts et Chaussées
Chargé du 7 ème Arrondissement
S. B. T. R. A.
B.P. 100 - 92 223 - BAGNEUX -

II - CADRE DE LA COMMANDE
Prière de bien vouloir procéder au calcul des appuis de
l'ouvrage dont nous vous faisons parvenir ci-joint le tableau des
données dûment rempli en double exemplaire.
L'objet du calcul est le suivant (rayer les mentions inutiles)
-Projet (A.P.D.)
- Consultation des entreprises
- Etude d'exécution
- Contrôle ou vérification
Indiquer si le tablier a fait l'objet de calculs électroniques
antérieurs et par quels programmes :

III - IMPRESSION DE LA NOTE DE CALCUL


La note de calcul sera expédiée en trois exemplaires
(l'original plus deux photorêductions au format 210 x 297)
I*
1*
Je vous prie de bien vouloir m'envoyer J exemplaires
supplémentaires photoréduits.

# Ces exemplaires supplémentaires sont facturés en sus (coût des


photocopies)
TABLE DES MATIERES

EXEMPLE D'APPLICATION : PS 2780 / II Pages 1 à 34

ANNEXE 1 : OUVRAGE MUNI DE DALLES DE TRANSITION " 35 à 38

ANNEXE 2 i OUVRAGE SUR PIEUX " 39 à A3


MINISTÈRE DE L'EQUIPEMENT ET DU LOGEMENT

INFORMATIQUE

M I N I S T E R E D E L« E Q U I P E M E N T E T D U L O G E M E N T
* * *

SERVICE D'ETUDES TECHNIQUES DES ROUTES ET AUTOROUTES


DIVISION DES OUVRAGES D'ART B
46 AVENUE ARISTIDE BRlAND - 92 - BAGNEUX

M.HUET t INGENIEUR GENERAL , DIRECTEUR OU SERVICE


H.MATHIEU , INGENIEUR EN CHEF , CHEF DE LA DIVISION
G.MONNERET , INGENIEUR EN CHEF

NOTE DE CALCUL 0' UN SYSTEME ' D' APPUIS MULTIPLES

P. P. 73

J. DURAND, INGENIEUR DES PONTS ET CHAUSSEES


M. GRASSET, INGENIEUR DES TRAVAUX PUBLICS DE L'ETAT

MODELE D'APPLICATION - PS 2780/1I - DALLE CONTINUE EN BETON P R E C O N T R A I N T


* * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * *

LA REMISE A L'ENTREPRENEUR DE LA PRESENTE NOTE,DE CALCUL N'ATTENUE EN RIEN LA RESPONSABILITE


DE CELUI-CI ET NE LE DISPENSE PAS NOTAMMENT DÉS OBLIGATIONS QUI LUI INCOMBENT EN VERTU DE
L'ARTICLE 6 DU FASCICULE 1 DU CAHIER DES PRESCRIPTIONS COMMUNES

26/02/73
MINISTERE DE L'ÉQUIPEMENT ET DU LOGEMENT

INFORMATIQUE
U N I T E S

LES UNITES FONDAMENTALES SONT LE HETRE ET LA TONNE


L'UNITE D'ANGLE EST LE GRADE - SEULES LES ROTATIONS SUR APPUIS SONT EXPRIMES EN RADIANS

L'utilisateur doit vérifiar


que les données portées p. 2
C A R A C T E R I S T I Q U E S DE L ' O U V R A G E à 7 sont conformes à celles
portées au bordereau des
* *
données.

OPTION CONSTRUCTIVE : LE TABLIER ETANT DECOFFRE AVANT REMBLAIEMENT DES APPUIS ,


IL EXISTE UNE PHASE PROVISOIRE

T A B L I E R ( Cartes A . 26 ,27 et 29

NT MATER SYMLON BIAIS ELARGA LDALT

4 BP 1 80.000 7.00 0.0

01 1) 0(2) 0(3) 0(4) 0(5) 0(6)

13. 500 17.610 17.610 13.500 0.0 0.0

KCP * EPSCP( 1) * EPSCPI2) * EPSCPI3) * EPSCPJ4) * EPSCP(5) * EPSCP(6)

0.21 -7.340 -7.210 -7.210 -7.340 0.0 0.0

* EPSTEM * EPSSUR EXA EXBC EXCM PJOINT PVEN


Simple exemple
2.000 0.060 1.25 0.0 [0.250 | (valeur supérieur*
0.0 1.00
a ce qui résulte
du CPC )
** ROTUI ** R O T I 2 ) ** R O T ( 3 ) ** R O T ( 4 ) ** R O T I 5 ) ** R O T ( 6 ) ** ROT17)

3.27 1.43 1.69 1.43 3.27 0.0 0.0

* VARIATIONS RELATIVES MULTIPLIEES PAR 10 000

** VALEURS EN RADIANS MULTIPLIEES PAR 1000


MINISTÈRE DE L'ÊQUIFEMENT ET DU LOGEMENT

INFORMATIQUE

PILE-CULEE GAUCHE NUMERO l ( Cartes 5 et 6 )

l GEOMETRIE

TYPAP NAP LAP DAP ESPAP NFEUIL ICHEV LCHEV DCHEV HCHEV

1 3 [TOW] 0.250 3.56


cp 1 10.50 0.70 0.50

KFUT NFUT LFUTS LFUTB DFUTS DFUTB ESPFUS ESPFUB HFUT


Valeurs de départ
0 3 0.60 0.60 0.60 0.60 3.56 3.56 4.70 Les valeurs optimisées
sont indiquées p 8
NNERV LNERV DNERV HNERV NSEM LSEM DSEM HSEM

1 9.50 0.70 0.50 1 10.50 1 i-^o 1 0.50

HAUTEUR DE REMBLAI SUR SEMELLE : le niveau supérieur de remblai est supposé coïncider
avec le haut du chevêtre .
II CHARGEMENT

CHARGE PERMANENTE QCP 1 QCP 2 COEFFICIENTS DE REPARTITION ENTRE


APPAREILS DE LA LIGNE D'APPUIS

84.5 102.8 1.03

SURCHARGES ION M A X I M A L E MINIMALE

SURCHARGES A(LI 80.0 -15.3 1.45

BC 62.8 -8.5 2.05

CM 87.7 -12.0 2.08

EXCENTREMENT DE LA REACTION 0' APPUI OU TABLIER î EXNAP = 0.0

REACTION DE LA DALLE DE TRANSITION : QDT = 0.0 EXCENTREMENT DE LA REACTION: EXCNDT = 0.0


MINISTÈRE DE L'ÉQUIPEMENT ET DU LOGEMENT

INFORMATIQUE

PILE INTERMEDIAIRE NUMERO 2 ( Cartes 9 et 10 )

I GEOMETRIE

TYPAP NAP LAP OAP ESPAP NFEUIL ICHEV LCHEV OCHEV HCHEV

1 4 0.400 0.250 2. 64 3 0 0.0 0.0 0.0

KFUT NFUT LFUTS LFUTB DFUTS DFUTB ESPFUS ESPFUB HFUT

1 1 9.30 7.50 0.50 0.50 0.0 0.0 5.20

NNERV LNERV DNERV HNERV NSEM LSEM DSEM HSEM

l 8.20 0.60 0.50 1 10.50 1.50 0.50

HAUTEUR DE REMBLAI SUR SEMELLE : HREMB = 1.10

II CHARGEMENT

CHARGE PERMANENTE gcp i QCP 2 COEFFICIENTS DE REPARTITION ENTRE


APPAREILS DE LA LIGNE D'APPUIS

240.6 301.3 1.02


SURCHARGES REACTION M A X I M A L E MINIMALE

SURCHARGES A ( L ) 185.8 -18. 1 1.44

BC 105.T -10. l 2.15

CM 107.3 -14.2 2.07


MINISTÈRE DE L'EQUIPEMENT ET DU LOGEMENT

INFORMATIQUE

PILE INTERMEDIAIRE NUMERO 3 ( Cartes 11 et 12

I GEOMETRIE

TYPAP NAP LAP DAP ESPAP NFEUIL ICHEV LCHEV DCHEV HCHEV

0 0 0.0 0.0 0.0 0 0 0.0 0.0 0.0

KFUT NFUT LFUTS LFUTB DFUTS 0F UT 8 ESPFUS ESPFUB HFUT


1 1 9.30 7.50 0.50 0.50 0.0 0.0 5.30

NNERV LNERV ONERV HNERV NSEM LSEM DSEM HSEf»

1 8.20 0.60 0.50 1 10.50 1.50 0.50

HAUTEUR DE REMBLAI SUR SEMELLE : HREMB = 1.50

II CHARGEMENT

CHARGE PERMANENTE QCP 1 QCP 2 COEFFICIENTS DE REPARTITION ENTRE


APPAREILS DE LA LIGNE D'APPUIS
237.9 304.2 1.02
SURCHARGES REACTION M A X I M A L E MINIMALE
SURCHARGES A(L) 187.0 -20.9

BC 107.8 -12.8 2.15

CM 107.7 -11.6 2.07


MINISTÈRE DE L'ÉQUIPEMENT Et DU LOGEMENT

CARACTERISTIQUES DES SOLS OU PIEUX SOUS APPUIS INFORMATIQUE

COEFFICIENT D'IRREGULARITE DU SOL DE FONDATION : CIR = 1.0

I PILE-CULEE NUMERO 1 ( Carte 19 )


SEMELLE SU8 SOL FLEXIBLE
POIDS SPECIFIQUE DU REMBLAI : SPEC = 2.0

PRESSION ADMISSIBLE DU SOL SOUS APPUI : PREMAX =53


MODULE D'ELASTICITE DIFFERE DU SOL SOUS APPUI : ESOL = 2700
RAPPORT ENTRE MODULES INSTANTANE ET DIFFERE OU SOL SOUS APPUI KSOL = 3.00

POUSSEE DU REMBLAI SUR LE MUR GARDE-GREVE : POUST = 0.0

II PILE INTERMEDIAIRE NUMERO 2 (Carte 21)


SEMELLE SUR SOL FLEXIBLE

POIDS SPECIFIQUE DU REMBLAI : SPEC = 2.0

PRESSION ADMISSIBLE DU SOL SOUS APPUI : PRENAX -53


MODULE D'ELASTICITE DIFFERE OU SOL SOUS APPUI : ESOL - 5000
RAPPORT ENTRE MODULES INSTANTANE ET OIFF.ERE- DU SOL SOUS APPUI KSOL 3.00

III PILE INTERMEDIAIRE NUMERO 3 ( Carte 22)

LA FONDATION DE LA PILE 3 EST IDENTIQUE A CELLE DE LA PILE 2 Message correspondant à


la donnée IDEN = 2
MINISTÈRE DE L'ÉQUIPEMENT ET DU LOGEMENT

INFORMATiQUE
C A R A C T E R I S T I Q U E S D E S M A T E R I A U X

( Cartes 28 et 29 )
* * *
* *

B E T O N

La programme en déduit le SIGMA 28 ALPHA*BETA*GANKA THETA


module de déformation différé
du béton :
EDB = 70 000 \l 0.12 0"^ = 1.328.000 ,

ACIER POUR BETON ARME Ces données serviront


ultérieurement à la
détermination du forraillagc

ELASTOMERE

COMPRE Gl G2

1500 8Q 160

HFEUIL DISTO 1 OISTO 2

0.008 0.700 1.100

FIN DU RAPPEL DES DONNEES


MINISTÈRE DE L'ÉQUIPEMENT ET DU LOGEMENT

INFORMATIQUE

E L E M E N T S D' A P P U I A P R E S O P T I M I S A T I O N
* * *
* *

CARACTERISTIQUES GEOMETRIQUES

NUMERO OE L'APPUI :

I SEMELLES
Ces valeurs sont à comparer
aux dimensions initiales
LARGEUR (DSEMl 1.50 1.50 1.50 du bordereau des données,
qui figurent dans tes pages
précédentes

H APPAREILS D'APPUI ELASTOMERE

LONGUEUR OE LA PLAQUE (LAP) 0.300 0.400

NOMBRE OE FEUILLETS (NFEUIl)

'Appui: «n section rétréci*


de béton

Stabilité _des_ _appuis sous_ _la_ p_oussée _du_ ^entj


Un message signale le cas échéant si l'un des
appuis sur semelle superficielle est instable en phase 1
Mais le programme ne modifie pas la largeur de la
semelle correspondante (c.fnotice £ 4 . 1 2 . 5 )
MINISTÈRE DE L'ÉQUIPEMENT ET DU LOGEMENT

INFORMATIQUE
CARACTÉRISTIQUES MECANIQUES (9)

NUMERO DE L'A'PPUl : 1 Flexibilité dos appuis

I SEMELLES c.f. notice 4.7

* DEPLACEMENT - SOUS FORCE UNITAIRE V SEW F 0.0 0.0

- SOUS MOMENT UNITAIRE VSEM M 0.0 0.0

* ROTATION - SOUS FORCE UNITAIRE RSEM F 0.0 0.0

- SOUS MOMENT UNITAIRE RSEM M 0.889 0.889

II CORPS DE LA PILE

* FLEXIBILITE - SOUS FORCE UNITAIRE V FF 2508.5 667.7

- SOUS MOMENT UNITAIRE VFM 712.3 179.1


Ces valeurs ne tiennent
A) DEPLACEMENT DE LA PILE = SEMELLE + CORPS DE LA PILE(*10ÛO) pas compte des modules de
de'formation du sol , du
béton et de l'élastomere
- SOUS FORCE UNITAIRE EN PHASE 2 VPF2 14.544 | 7.336
(c.f. notice § 4.7 p. 20 )
EN PHASE 3 VPF 3 6.148 6.675

EN PHASES 4-5VPF4 2.049 2.225


Les déplacements sont calculés :
- SOUS MOMENT UNITAIRE EN PHASE 2 VPM 2 2.577 1.237 en phases 2 et 3 avec les modules
différés ESOL ,EDB (béton) et G,
EN PHASE 3 VPM 3 1.118 1.237
(élastomère)
EN PHASES 4-5VPM4 0.373 0.412 en phases 4 et 5 avec les modules
instantanés ESOL x K S O L , 3EDB
111 ELASTOMERE
et G2
en phase 2 sans réduction due
* DISTORSION SOUS FORCE UNITAIRE FLEX 0.213 0.060 au remblai
en phases 3,4 et 5 avec réduction
(B) DEFORMAT ION DE ÉELASTOMERE <* 1000 1 sous force unitaire

EN PHASE 2 VAF 2 2.667 0.750

EN PHASE 3 VAF 3 2.667 Q.750

EN PHASES 4-5VAF 4 1.333 0.375

1A+EH DÉPLACEMENT TOTAL DU POINT D'APPUI 1*10001


7,336 * 0,750 = 8,086mm par tonne

appliquée au niveau de la tête des


- SOUS FORCE UNITAIRE EN PHASE 2 VF 2 17.2ÎO 8.086 7.SB7
appareilc d appui de I appui n- 2
EN PHASE 3 VF 3 8.814 7.425 6.467

EN PHASES 4-5 VF 4 3.383 2.600 2.156


MINISTÈRE DE L'EQUIPEMENT ET DU LOGEMENT

INFORMATIQUE
(îo)
C A S U N I T A I R E S

* * *
* *

EFFET DE L'ALLONGEMENT UNITAIRE D'UNE TRAVEE Cas unitaire A c.f. notice § 4.8.4

(allongement unitaire de la portée biaise )

I DEPLACEMENT DU T A B L I E R AU DROIT D'UN APPUI DA<. ( N, K )

IU Ut L'AKPUl cm Lmuunn c e s * iNuneMj UC LB !I\«VCC

Allongement de la portée
droite de la travée 1
K N —» 1 2 3 4 5
I 0,122 - ( - 0 , 9 2 9 ) = 1,051
- PHASE 1 -0.929 0.122 | 0.122 0.122 0.122
1
2 -0.666 -0.666 0.386 0.386 0.386 s in 80 gr
3 -0.386 -0.386 -0.386 0.666 0.666 c.f. PP. 64 pièce 1.4.1 p. 14

4 -0.122 -0.122 -0.122 -0.122 0.929

- PHASE 1 -0.869 0.182 0.182 0.182 0.182

2 -0.651 -0.651 0.401 U.I-Ul 0.401


A2 ^ _ DA/ ,
3 -0.401 -0.401 -0.401 0.651 0.651
b\/Al /Y
4 -0.182 -0.182 -0.182 -0.182 0.869 A*~ d"yÀ /

- PHASE 4-5 1 -0.882 0.170 0.170 0.170 0.170

2 -0.660 -0.660 0.392 0.392 0.392 . A A 2 = déplacement dun point A


-l'allongement unitaire est repéré
3 -0.392 -0.392 -0.392; 0.660 0.660
suivant l'axe de l'ouvrage
4 -0.170 -0.170 -0.170 -0.170 0.882
( direction A À)

n A n
A
n
A n
A n
A

Allongement de la
travée 1
MINISTÈRE 01 L'EQUIPEMENT ET DU LOGEMENT

INFORMATIQUE

II FORCE ENGENDREE SUR UN APPUI FAt ( N, K )

composante perpendiculaire a ta ligne d ' appui )

EN ABSCISSES : NUMER 0 DE L'APPUI EN ORDONNEES : NUMERO QE LA TRAVEE

1 2 3 4 5 Efforts en tonnes par mètre


- PHASE 2 1 ,_|-53.93| 15.25 16.26 15.25 7.17 d'allongement de la portée
biaise d'une travée •
2 -38.68 -82.31 50.86 47.71 22.42
Ces efforts tiennent compte de
3 -22.42 -47.71 -50.86 82.31 38. «8 la phase ' considérée (modules de
4 -7.17 -15.25 -16.24 -15.25 53.93 déformation , remblai )
Ils représentent 'la composante
- PHASE 3 1 -98.50 24.68 28.34 24.68 20.79
perpendiculaire à la ligne d'appui
2 -73.82 -87.63 61. 9f 53.98 45. 4« de l' effort total .
3 -45.48 -53. 9« -61.9* 87.63 73.82 La somme des efforts indiqués
à chaque ligne est nul .
4 -20.79 -24.68 -28.34 -24.68 9&.50

- PHASE 4-5 1 -260.48 65.53 79.04 65.53 50.37

2 -194.95 -253.62 181.88 150.78 115.90

3 -115.90 -150.78 -181.68 253.62 194.95

4 -S0.37 -65. 53 - 79. 04 -65.53 260.48

- 53,83 = - 0.929/ 17,210. 10'3


(p10) (P9) FA i= effort calculé/

\<y /'
composante non calculée! cf notice $ 4.8.4.p 2 7 )
nécessaire pour assurer l'équilibre du tablier par
rapport à une rotation d'ensemble d'axe vertical
MINISTÈRE DE L'EQUIPEMENT ET OU LOGEMENT

INFORMATIQUE

III DEPLACEMENT DE LA T E T E D'UNE PILE D P Ai ( N, K )

EN ABSCISSES : NUMERO DE L«APPUI EN ORDONNEES : NUMERO DE LA TRAVEE

1 2 3 4 5

- PHASE 1 |-0.786 0. 111 0.122 0.111 0. 104

2 -0.564 -0.604 0.386 0.350 0.326

3 -0.326 -0.350 -0.386 0.604 0.564


4 -0.104 -0. 111 -0.122 -0.111 0.786

- PHASE l -0.608 0. 164 0.182 0.164 0.128

2 -0.455 -0.585 0.401 0.360 0.280


3 -0.280 -0.360 -0.401 0.585 0.455
4 -0.128 -0. 164 -0.182 -0.164 0.608

- PHASE 4-5 1 -0.536 0. 145 0.170 0.145 0.103

2 -0.401 -0.565 0.392 0.335 0.238

3 -0.238 -0. 335 -0.392 0.565 0.401

4 -0.103 -0. 145 -0.170 -0.145 0.536

J déplacement du tablier au droit de l'appui = - 0,929


»-
( donne dans le tableau p. 10)

\ \
\,
\\
déolaccment de la ttte de la oile = - 0,786 •*

Y
sous l'effet de la force engendre'e = - 53,93 ( donnée
dans le tableau p 11 )

\
(allongement de la travée 1 ; pile n" 1 ; phase n° 2 )
MINISTERE DE L'ÉQUIPEMENT ET DU LOGEMENT

INFORMATIQUE

EFFET D'UNE FORCE UNITAIRE HORIZONTALE APPLIQUEE AU TABLIER Cas unitaire F


c.f. notice § 4.8.3
perpendiculairement aux lignes d'appui

I DEPLACEMENT DU T A B L I E R AU DROIT D'UN APPUI 1*1000) DFi(N)

PHASE 3 1.540 1.540 1.540 1.540 1.540

PHASE 4-5 0.549 0.549 0.549 0.549 O.549

II DEPLACEMENT DE LA T E T E DE LA PILE <*1000J DPFi ( N ) Schéma analogue


à celui de la p.12

PHASE 3 1.078 1.385 1.540 1.385 1.078

PHASE 4-5 0.334 0.470 0.549 0.470 0.334

III FORCE ENGENDREE EN TETE DE L'APPUI FFitN )

PHASE 3 0.173 0.207 0.238 0.207 0.173 La somma des forces


est égale à ' dans
PHASE 4-5 0.161 0.211 0.255 0.211 0.161
chaque ligne

EFFET D'UNE POUSSEE UNITAIRE DES TERRES SUR LES PILES-CULEES EN PHASE 3 Cas unitaires Ti et T»
c.f. notice § 4.8.5

I DEPLACEMENT DU TABLIER AU DROIT D'UN APPUI 1*1000)

POUSSEE SUR PILE-CULEE 1 DTi(N) 1.078 1.078 1.078 1.078 1.078

POUSSEE SUR PILE-CULEE 2 DT» ( N ) 1.078 1.078 1.078 1.078 1.078

II DEPLACEMENT DE LA TETE DE LA PILE <*1000) Schéma analogue


à celui de la p. 12

POUSSEE SUR PILE-CULEE 1 DPTt(N) 2.620 0.969 1.078 0.969 0.754

POUSSEE SUR PILE-CULEE 2 DPTt( N ) 0.754 0.969 1.078 0.969 2.620

III FORCE ENGENDREE EN TETE DE L'APPUI


La somme des forces est égale
à 1 dans chaque ligne •
POUSSEE SUR PILE-CULEE 1 F T 4 (N) 0.422 0.145 0.167 0.145 0.12!.
L' élastomère en télé de la pile-culée
POUSSEE SUR PILE-CULEE 2 FTi ( N ) 0.121 0.145 0.167 0.145 0.422
1 1 subit

1 -0,422
un effort

= 0,978 T .
de cisaillement de
Un "cas de surcharge" est défini par l'ensemble
des actions qu'on trouve, pour un même appui,sous
le même numéro pages 15,16 et 17 (ou suivantes).
Dans cet exemple, certains cas sont identiques du
fait qu'ils ne se différencieraient qu'en présen-
ce de dalles de transition , ou pour un nombre de
travées plus élevé (par augmentation du nombre
des combinaisons distinctes de travées).
On trouvera plus loin (p35d38)les sorties corres-
pondant au cas d'un ouvrage présentant une dalle
de transition.
NOTA t les caa de surcharge de mène numéro»
relatifs à des piles différentes, ne sont pas
identiques.
MINISTÈRE DE L'ÉQUIPEMENT ET DU LOGEMENT

INFORMATIQUE
C A S DE S U R C H A R G E S | Voir notice § 6.5 p . 1 5 |

* * *
* *
P (N,J )
ACTION VERTICALE DU TABLIER CAS DE VALEUR SUR APPUI
SURCHARGE
1 2 3 4 5 Cas de surcharge des
Cas de surcharge des piles culées
piles intermédiaires
87.7 107.3 107.7 107.3 1 87.7
Action maximale 1 - 07 f JAction maximale
87.7 107.3 107.7
due à CM \ 3 107.3 3 87.7 T due à CM
87.7 107.3 107.7

Valeurs
ro 87.7 -14.2 -11.6 -14.2 4 |87.7 JAction minimale
. 5 -12.0 0.0 -11.6 - 14.2 S f ~1Z. 0

identifier a celles données pour la pile 2 ( p i ) par raison de symétrie


û- 1 due à CM
Action minimale 6 -12.0 -14.2 -11.6 0.0 6 ) -12.0
due à CM 7 -12.0 105.7 107.8 105.7 7> -12.0

fournies au bordereau des données et non reproduites


LU
t 8 -12.0 105.7 107.8 105.7 8 1 -12.0
g 9 62.8 105.7 107.8 105.7 9 1 62.8
0 Action maximale 10 62.8 105.7 107.8 105.7 10 1 62.8 JAction maximale
II 1 due à Bc 11 62.8 105.7 107.8 105.7 11 ( 62.8 "I due à BC
ce. 12 62.8 105.7 107.8 105.7 12 V 62.8
\— 13 -8.5 105.7 107.8 105.7 13 ] -8.5
LU 14 -8.5 105.7 107.8 105.7 14 J -8.5
co 15 -8.5 -10.1 -12.8 -10.1 1S>> -8.5
LU Action minimaltt -8.5 0.0 -12.8 -10.1 16 -8.5
16
Z due à Bc 17 -8.5 -10. l -12.8 0.0 17 .-8.5
g 18 -8.5 0.0 -12.8 0.0 18 -8.5 Action minimale
Q 19 -8.5 -10.1 -12.8 -10.1 19 -8.5 1 due à BC
CO 20 -8.5 0.0 -12.8 -10.1 20 -8.5
LU 0.0 21
a -21 80.0 -10.1 -12.8 80.0
22 80.0 0.0 -12.8 o.o 22 y 80.0
23 80.0 185.8 187.0 185.8 23> 80.0
LU
^ 24 80.0 185.8 187.0 185.8 24 \ 80.0
et
LU Action maximale 25 80.0 185.8 187.0 185.8 25 J 80.0
O
(y 26 80.0 185.8 187.0 185.8 26 1 80.0
If-
O due à AIL) 185.8 27 1 80.0 [Action maximale
27 80.0 185,8 187.0
m | due a AIL)
28 80.0 185.8 187.0 185.8 28 Ç 80.0
29 80.0 185.8 187.0 185.8 29 \ 80.0
^ 30 80.0 |185.8| 187.0 185.BI30M 80.0
LU 31 80.0 185.8 187.0 185.8 31 J 80.0
•z. 32 80.0 185.8 187.0 185.8 32 / 80.0
CE 33 -15.3 0.0 -20.9 -18.1 33 -15.3

mais a
o 34 -15.3 -18.1 -20.9 0.0 34 -15.3
LL
35 -15.3 0.0 -20.9 0.0 35 -15.3
in 36 -15.3 -18.1 -20.9 -18.1 36 -15.3
37 -15.3 -18.1 -20.9 -18.1 37 -15.3 r et ion minimale
LU A c t i o n minimale -18.1 38
i 38 -15.3 O.Ô -20.9 -15.3 due à AIL)
due à AIL) 39 -15.3 -18. ï -20.9 0.0 39 -15.3
>
40 -15.3 0.0 -20.9 0.0 «0 -15.3
41 -15.3 -18.1 -20.9 -18.1 «1 -15.3
42 -15.3 -18.1 -20.9 -18.1 42 -15.3
43 -15.3 167.7 166.1 167.7 43} -15.3 Somme des action s maximales
44 -15.3 167.7 166.1 167.7 44 1 -15.3
167.7 45 r es à A I L )
Somme des actions maximales et ^45 64.7 167.7 166.1 64.7
46 64.7 167.7 166.1 167.7 46) 64.7
minimales dues à A I L ) .
47 64.7
Représente , en plus défavorable, le cas 48 64.7 N.B. Les valeurs nulles signifient que 64.7
de l'ouvrage entièrement charge par une 49 64.7 que l'on n'étudie pas le cas de 64.7
surcharge A. 50 64.7 surcharge correspondant (impossibilité de 64.7
51 64.7 64.7
de disposer la surcharge correspondante 64.7
^52 64.7
sur l'ouvrage).
EFFORT HORIZONTAL APPLIQUE AU TABLIER
INFORMATIQUE
H ( N,J )
CAS DE VALEUR EN ETUDIANT L'APPUI CAS DE
SURCHARGE SURCHARGE
1
1 0.0 0.0 0.0 0.0 ( 0.0 l
Quand l'ouvrage présente des 2 0.0 0.0 0.0 0.0 0.0 2
3 0.0 0.0 0.0
0
0.0 0.0 3 t Absence de freinage
dalles de transition , une 4 0.0 o.o 0.0 0.0 0.0 4
pour la surcharge
page supplémentaire fournit 5 0.0 0.0 0.0 0.0 ° 0.0 5
6 0.0 0.0 0.0 V 0.0 0.0 6 1 militaire
PD ( N, J ) 7 0.0 28. 53

1
28.53 1 28.53 0.0 7
ACTION VERTICALE DE LA 8 0-0 28.53 28.53 J 28.53 0.0 8 J

DALLE DE TRANSITION 10
9 28.53
28.53
2 8 . 53
28. 53
28. 53
28.53 1 28. 53
28:53
ï 28 .33
* l 2 8 . 5 3 10
9 X

cf p 37 11 -28.53 -28.53 -28.53


1 -28.53 f - 2 8 . 5 3 11

11
12 -28.53 -28.53 -28.53 -28.53 1 - 2 8 . 5 3 12 Freinage du convoi BC
13 28.53 - 2 8 . 53 -28.53 -28.53 l 2 8 . 5 3 13 "
BCFRr30Txsin.p= 28,53 T
14 28.53

Î
-28. 53 -28.53 -28_. 53 _, + 2 8 . 5 3 14
15
16
17
18
28.53
28.53
-28.53
-28.53
28.53
0.0
2 8 . 53
0.0
28.53
28.53
28.53
28.53
~' 1 28. 53
0.0
0.0
2 8 . 5 3 15
2 8 . 5 3 16
Î - 2 8 . 5 3 17
- 2 8 . 5 3 is
étudié dans un sens ,
puis dans l'autre

19
J
11
-28.53 -28. 53 - 28 . 53 -28.53 ~ < - 2 8 . 5 3 ,9
20 -28.53 0.0 -28.53 -28.53 - 2 8 . 5 3 20 )
21 10 62 - 2 8 . 53 - 2 8 . 53 0. 0 1 0 . 6 2 21 S
22 7.26 0.0 -28.53 0.0 7 . 2 6 22
23 10.62 7.26 8 . 30 8.30 1 0 . 6 2 23
+
24 10.62 8.30 8. 30 7.26 1 0 . 6 2 24
25 7.26 10 .62 11.15 + 10.62 7 . 2 6 25
26 10 .62 12 .19 11 .15 12.19 1 0 . 6 2 26
27 -10.62 12 .19 11 . 15 . 12.19 - 1 0 . 6 2 27
r
28 -7.26 -7.26 -8. 30 -8.30 -7.26 28
23 -10.62 -8-30 -8. 30 -7.26 - 1 0 . 6 2 29
30 -10 . 62 -10.62 | -11.15 - -10.62 -10.62(301
31 -7. 26 -12.19 -11 .15 -12.19 -7.26 3l
32 -10.62 -12.19 -11. 15 .-12 .19 ^ - 1 0 . 6 2 32
r
33 10 . 62 0.0 7.26 8.30 'f fO . 6 T 33
34 8 .30 8-30 7.26 0.0 8 . 3 0 34 Freinage dû à la
35 10 . 6 2 0. 0 10-03 .,. 0.0 1 0 . 6 2 35 surcharge A l t )
36 10 .62 8.30 10.03 8.30 1 0 . 6 2 36 AFR r Al L)x L x ELARGA »sinf
37 8 .30 8.30 10. 03 8.30 8 . 3 0 37
20» 0,035 x L x ELARGA
38 10. 62 0.0 -7.26 -8.30 ^ 1 0 . 6 2 38
39 -10.62 -7.26 0.0 ,r - 1 0 . 6 2 39 L étant la longueur
8 30
_
1.0 -8.30 0.0 -10.03 0.0 - 8 . 3 0 40 surchargée (cf. notice p.15)
41 -10-62 -8.30 -10.03 -8.30 - 1 0 . 6 2 41
étudié dans un sens ,
42 -10.62 -8.30 -10.03 -8.30 ~ - 1 0 . 6 2 42
1 puis dans l'autre
£3 -a. 30 13.76 13.76 T3. 76"" -8.30 43
44 -10.62 13.76 13.76 13.76 v._llO_.62_44__
45 13 .76 -13 .76 -13.76 ! - 1 3 . 7 6 "•"/
46 13.76 -13 .76 -13 .76 -13.76 1
4- /
13 . 76 46
47 13.76 ] 13.76 47
48 13 .76 1 13.76 48
49 -13 .76 - - 1 3 . 7 6 49
50 -13.76 - 1 3 . 7 6 50
51 -13.76 - 1 3 . 7 6 si
52 -13 .76 -13 .76 52
MINISTÈRE DE L'EQUIPEMENT ET DU LOGEMENT

INFORMATIQUE
ALLONGEMENT DES T R A V E E S ALL ( N , J , K )
(TT)
APPUI 1 ( PILE-CULÉE
CAS DE SURCHARGE ALLONGEMENT DE LA T R A V E E (*100G)
********
ALL ( 1 , J , K )
1 2 3 4
Ces tableaux recapitulent
1 * 0.0 0.0 0.0 0.0 les valeurs prises en compte,
CM max
2 0.085 0.0 0.0 0.0
dans chaque cas de
3 •* 0.0 0.0 0.0 0.0
4 0.085 0.0 0.0 0.0 surcharge ; pour rallongement
5 * 0.0 0.0 0.0 0.0 correspondant de la travée K.
6 0.0 0.111 0.0 0.0
CM min Les combinaisons de ces
7 * 0.0 0.0 0.0 0.0
8 0.0 0.111 0.0 0.0 valeurs dépendent de l'appui
9 * 0.0 0.0 0.0 0.0 étudie, et on donne par
10 0.085 0.0 0.0 0.0
Bc max 0.0 0.0 0.0 conséquent un tableau par
11 * 0.0
12 0.085 0.0 0.0 0.0 appui .
13 * 0.0 0.0 0.0 0.0
Les cas de surcharge sans Le projeteur peut ainsi
14 0.0 0.111 0.0 0.0
15 * 0.0 0.0 0.0 0.0 retrouver quelles sont, pour
allongement de travées sont
16 0.0 0.111 0.0 0.0 un appui et un cas donnés,
signalés par * Bc min 17 * 0.0 0.0 0.0 0.0 les travées dont le programma
(C.f. notice § 4.5 p. 15 et 18 0.0 0.111 0.0 0.0
19 * 0.0 0.0 considère l'allongement, et
0.0 0.0
4. 1 2 . 2 . 3 p.40 ) 20 0.111 0.0 0.0 les valeurs de ces
0.0
21 0.085 0.0 0.111 0.0 allongements (cf. notice §4.5.2 )
22 0.085 0.0 0.0 0.0
23 * 0.0 0.0 0.0 0.0 A noter que même si
0.085 0.0 0.111 0.0 l'ouvrage est symétrique, les
25 0.085 0.0 0.0 0.0 tableaux relatifs à des appuis
26 * 0.0 0.0 0.0 0.0 homologues ne sont pas
A ( l) max 27 0.085 0.0 0.111 0.0
identiques ligne à ligne
28 0.085 0.0 0.0 0.0
29 * 0.0 0.0 0.0 0.0
30 0.085 0.0 0.111 0.0
31 0.085 0.0 0.0 n.n ALL ( M T u] . EPSSUR « D ( K )
32 * 0.0 0.0 0.0 0.0 sin f
33 0.0 0.111 0.0
Q*Q (données du bordereau cartes 26 et 27
34 0.0 0.111 0.0
35 * 0.0 0.0 0.0 0.0
36 0.0 0.111 0.0 0.085
37 0.0 0.111 0.0 0.0
38 * 0.0 0.0 0.0 0.0
A(l) min 39 0.0 0.111 0.0 0.085
40 0.0 0.111 0.0 0.0
41 * 0.0 0.0 0.0 0.0
42 0.0 0.111 0.0 0.085
43 0.0 0.111 0.0 0.0
44 * 0.0 OwO 0.0 0.0
45 * 0.0 0.0 0.0 0.0
46 0.085 0.111 0.111 0.085
47 * 0.0 0.0 0.0 0.0
48 0.085 0.111 0.111 0.085
) max -|min| 49 * 0.0 0.0 0.0 0.0
50 0.085 0.111 0.111 0.085
51 * 0.0 0.0 0.0 0.0
52 0.085 0.111 0.111 0.085
MINISTERE DE L'EQUIPEMENT ET DU LOGEMENT

INFORMATIQUE
APPUI 2 (PILE INTERMEDIAIRE)
******** CAs DE SURCHARGE ALLONGEMENT DE LA TRAVEE (*1000)
ALL ( 2 , J, K )

l Exemple d'utilisation des


( * 0.0 0.0 0.0 0.0
CM max
{( 1 *4
0.085
0.0
0.0
0.0
0.111
0.0
0.0
0.0
0.0
0.0
0.0
0.0
tableaux p 15 à 18 :
Étude du cas de charge 30
CM min 0.0 0.0 0.0 0.0 relatif à l'appui 2
{ î 0.0 0.0 0.111 0.0
7 * 0.0 0.0 0.0 0.0 On lit successivement :
a 0.085 0.0 0.0 0.0
p.15 : action verticale des surcharges : 185,8T
9 0.0 0.111 0.0 0.0
10 0.085 0.111 0.0 0.0 action maximale due à A ( l ) .
Bc max 11 * 0.0 0.0 0.0 0.0
12 0.085 0.0 0.0 0.0 p. 16: effort horizontal appliqué au tablier
13 0.0 0.111 0.0 0.0 -10,627 freinage de la surcharge Ail)
Les cas de charge sans 1* 0.085 0.111 0.0 0.0
15 * 0.0 0.0 0.0 0.0 dans les travées dont on considère
allongement de travées sont 16 0.0 0.0 0.0 0.0 l'allongement .
17 0.0 0.0 0.111 0.0
signalés par * 18 0.0 0.0 0.111 0.0 p. 1 8 '. allongement des travées =
Bc min 19 * 0.0 0.0 0.0 0.0
(Cf. notice § 4.5 p. 15 et (as 2 travées adjacentes respectivement
20 0.0 0.0 0.0 0.0
§ 4.12. 2 . 2 p. 40 ) 21 0.0 0.0 0.111 0.0 0,085 et 0,111 (en 10'3m).
22 0.0
f\
O .0 0. 11 1 O «o
f\

' 23 0.085 0.0 0.0 0.0


2* 0.0 0.111 0.0 0.0
25 0.085 0.111 0.0 0.0
26 0.085 0.111 0.0 0.085
AlJlmax 27 * 0.0 0.0 0.0 0.0
28 0.085 0.0 0.0 0.0
29 0.0 0.111 0.0 0.0
130 0.085 0.111 0.0 0.0 |
31 0.085 0.111 0.0 0.085
V 32 * 0.0 0.0 0.0 0.0
f 33 0.0 0.0 0.0 0.0
34 0.0 0.0 0.111 0.0
35 0.0 0.0 0.111 0.0
36 0.0 0.0 0.111 0.0
37 * 0.0 0.0 .0.0 0.0
A(/)mir 38 0.0 0.0 0.0 0.0
39 0.0 0.0 0.111 0.0
40 0.0 0.0 0.111 0.0
41 0.0 0.0 0.111 0.0
V 42 * 0.0 0.0 0.0 0.0
43 0.085 0.111 0.111 0.085
44 * 0.0 0.0 , 0.0 0.0
A ( l ) m a x - l m i n | 45 0.085 0.111 0.111 0.085
46 * 0.0 0.0 0.0 0.0
MINISTERE DE L'ÉQUIPEMENT ET DU LOGEMENT

INFORMATIQUE
P O I D S P R O P R E D E S A P P U I S
* * *

NUMERO DE L'APPUI

I POIDS PROPRE DE LA SEMELLE 19.7 19.7 19.7 Valeurs calculées à partir des

II DE LA NERVURE 8.3 6.1 6.1 données géométriques du bordereau


Densité du béton • 2,5 T/ m1
III DU fUT 10.0 54.6 55.6

IV ^^ DU CHEVETRE 9.2 0.0 0.0

'POIDS TOTAL DE L'APPUI (en tonnes) OPIL 47.2 80.4 81.5

POIDS DU REMBLAI SUR SEMELLES QREM '64.1 25.2 34.8

Pour I ' ensemble des fûts


lorsqu' il y a lieu .

C H A R G E M E N T D E S A P P U I S Cf. notice § i, g p- 31

* * *

CHARGE PERMANENTE

DESIGNATION PHASE VALEUR SUR APPUI


t 2 3 / QCP1 (c.f. p. 3,4 et 5)
//
REACTION VERTICALE 2 RCP 2 84. <j 240.6 ?17.9 |Z_

3 18.3 60.7 66.3 phaca S, qui est donc à ajouter


RCP 3 ?p

à la réaction en phase 2, pour obtenir


MOMENT EN1 TETE DES PILES-CULEES 2 ZCP 2 x l'effort vertical en phase 3(QCP2-QCP1)

3 ZCP 3 X

Seulement lorsque l'ouvrage est muni de dalles de transition


MINISTÈRE DE L'ÉQUIPEMENT ET DU LOGEMENT

DESIGNATION PHASe VALEUR SUR A P P U I INFORMATIQUE


Chaque effet indique' en
(20)
1 2 3
EFFORT HORIZONTAL EN TETE D'APPUI phase 3 est le supplément

- SOUS CHARGE PERMANENTE par rapport à la phase 2.


Valeurs correspondant à:
Les effets ''avec SANS ALLONGEMENT DE TRAVEE 2 HSCP2 0. 0 0.0 0.0 \ Excentrement des réactions
allongement "totalisent
les effets "sans allon- 3 HSCP3 0. 0 0.0 0.0 /permanentes sur plies-culées
gement " et les effets
de l'allongement : AVEC ALLONGEMENT DE T-RAVEE 2 HCP2 0. 30 0.36 0.00

le cumul est fait i Données EPSCP(i) et KCP p2


3 HCP3 2. 22 1.49 0.00
par le programme.
- SOUS L'EFFET DE LA TEMPERATURE 3 HTEM -0. 77 -0.52 -0.00 Donnée EPSTEM p2

- SOUS LA POUSSEE DES JOINTS 3 H JOIN 0. 0 0.0 0.0 Donnée PJOINT p2


- SOUS LA POUSSEE DES TERRES 3 HPOUS 0. 0 0.0 0.0 Donnée POUST p6
Le tout calculé avec modules
DEPLACEMENT DU TABLIER AU DROIT DE L'APPUI (*1000l d'élasticité différés

- S 3US CHARGE PERMANENTE

SANS ALLONGEMENT DE T R A V E E 2 DSCP 2 °« 0 0.0 0.0-


Dans ce chapitre les sorties
3 DSCP 3 0. 0 0.0 0.0 donnent l ensemble des efforts
transmis ou engendrés par le
AVEC ALLONGEMENT DE TRAVEE 2 DCP2 5. 248 2.948 0.000 tablier ainsi que les de'place-
ments qui en résultent pour les
3 DCP3 !'• 744 11.089 0.000 appuis . Ils permettent donc de
- S(3US L'EFFET DE LA TEMPERATURE 6 calculer chacun de ceux-ci
3 DTEM ~ « 879 -3.894 -0.000
isola ment .
- se3US LA POUSSEE DES JOINTS 3 DJOIN °* 0 0.0 0.0

- S(JUS LA POUSSEE DES TERRES 3 DPOUS 0. 0 0.0 0.0

DEPLACE»1ENT DE LA TETE DE LA PILE (*1000)

- S(JUS CHARGE PERMANENTE

SANS ALLONGEMENT DE TRAVEE 2 DPSCP2 0. 0 0.0 0.0


— Sens positif des efforts
3 DPSCP3 0. 0 0.0 0.0 et déplacements de la gauche
vers la droite
AVEC ALLONGEMENT DE TRAVEE 2 DPCP2 *• 443 2.674 0.000 - Efforts en tf
3 DPCP3 13. 814 9.969 0.000 _ Déplacements en m . 10
c'est à dire en mm .
- StJUS L'EFFET OE LA TEMPERATURE 3 DPTEM "*• 813 -3.501 -0.000

- Sf)US LA POUSSEE DES JOINTS 3 DPJOIN 0. 0 0.0 0.0

- seHJS LA POUSSEE DES TERRES 3 DPPOUS °- 0 0.0 0.0


MINISTÈRE DE L'ÉQUIPEMENT ET DU LOGEMENT

SURCHARGES (SEULEMENT EN PHASES 4 ET 5»


INFORMATIQUE
NON PONDEREES

DESIGNATION CAS DE V A L E U R SUR A P P U I


SURCHARGE De même que ce qui a été
fait pour la charge pertn'inente ,
J
les moments de surcharge en téta
I
REACTION V E R T I C A L E SUR APPUI 1 87.7 107.3 107.7 des piles-culées nz sont calcules
2 87.7 107.3 107.7
et imprimés qui: si l'ouvrage est
NON PONDÉRÉE 3 87.7 107.3 107.7
4 87.7 -14.2 -11.6 muni de dalles de transition.
RSUR (N, J)
5 -12.0 0.0 -11.6
(surcharges seules) 6 -12.0 -14.2 -11.6
7 -12.0 105.7 107.8
8 -12.0 105.7 107.8 Ce tableau donne les mêmes
9 62. B 105.7 107.8 valeurs que celui de la p. 15 pour
10 62.8 105.7 107.8
11 62.8 105.7 107.8 les piles culées parce qu'il n'y
12 62.8 105.7 107.8
a pas de dalle de transition
13 -8.5 105.7 107.8
14 -8.5 105.7 107.8
15 -8.5 -10.1 -12.8
16 -8.5 0.0 -12.8
17 -8.5 -10.1 -12.8
18 -8.5 0.0 -12.8
19 -8.5 -10.1 -12.8
20 -8.5 0.0 -12.8
21 80.0 -10. l -12.8
22 80.0 0.0 -12.8
23 80.0 185.8 187.0
24 80.0 185.8 187.0
25 80.0 185.8 187.0
26 80.0 185.8 187.0
27 80.0 185.8 187.0
28 80.0 185.8 187.0
29 80.0 185.8 187.0
30 80. 0 185.8 187.0
31 80.0 185.8 137.0
32 80.0 185.8 187.0
33 -15.3 0.0 -20.9
34 -15.3 -18.1 -20.9
35 -15.3 0.0 '20.9
36 -15.3 -18.1 -20.9
37 -15.3 -18.1 -20.9
38 -15.3 0.0 -20.9
39 -15.3 -18.1 -20.9
40 -15.3 0.0 -20.9
41 -15.3 -18.1 -20.9
42 -15.3 -18.1 -20.9
43 -15.3 167.7 166.1
44 -15.3 167.7 166.1
45 64.7 167.7 166.1
46 64.7 167.7 166.1
4T 64.7
48 64.7
49 64.7
50 64.7
51 64.7
52 64.7
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II
MINISTÈRE DE L'ÉQUIPEMENT ET DU LOGEMENT

INFORMATIQUE

DESIGNATION C A $ DE VALEUR SUR APPUI


SURCHARGE

DEPLACEMENT OU T A B L I E R <*1000) 1 0.0 0.0 0.0


2 -0.079 0.015 0.046
NON PONDÉRÉ 3 0.0 -0.077 -0.046
DSUR ( N,J)
4 -0.079 0.0 0.0
5 0.0 0.0 0.015
(surcharges seules) 6 -0.077 -0.046 -0.015
7 0.0 15.639 15.639
8 -0.077 15.685 15.685
9 15.639 15.593 15.593
10 15.560 15.639 15.639
11 -15.639 -15.639 -15.639
12 -15.718 -15.593 -15.593
13 15.639 -15.685 -15.685
14 15.562 -15.6'39 -15.639
15 15.639 15.639 15.639
16 15.562 0.0 15.654
17 -15.639 15.593 15.624
18 -15.7T6 -0.0 15.639
19 -15.639 -15.639 -15.639
20 -15.716 0.0 -15.624
21 5.699 -15.685 -15.654
22 3.899 -6.0 -15.639
23 5.824 3.993 4.593
24 ' 5.699 4.470 4.501
25 3.899 5.762 6-113
26 5.824 6.606 6.113
27 -5.948 6.683 6.113
28 -4.057 -3.963 -4 .501
29 -5.824 -4.624 - 4 .593
30 - 5.948 -5(885 -6.113
31 -4.057 -5-760 -6.113
32 -5.824 -6.683 -6.113
33 5.731 0.0 3.993
34 4.470 4.501 3.963
35 5.824 0.0 5.498
36 5.731 4.501 5-498
37 4.470 4.547 5.498
38 5.824 0.0 -3-963
39 -5.916 -4.593 -3-993
40 -4.624 0.0 -5-498
4l -5.824 -4.593 -5-498
42 -5.916 -4.547 -5-498
43 -4.624 7.420 7-542
44 -5.824 7.542 7.542
45 7.542 -7.665 -7.542
46 7.325 -7.542 -7.542
47 7. 54 2
48 7-325
49 -7.542
50 - 7.759
51 - 7.542
52 -7.759
INFORMATIQUE

CAS DE
SURCHARGE

DEPLACEMENT DE LA TETE DE LA PILE < *1COO) 0.0 0.0 0.0


•0.048 0.013 0.046
NON PONDÉRÉ 0.0 -0.066 -0.046
DPSUR(N,J) •0.048 0.0 0.0
5 0.0 0.0 0.0.15
(•urcharges seules) 6 •0.047 -0.039 -0.015
7 .0.0 13.383 15.639
8 •0.047 13.396 15.685
9 9.474 13.317 15.593
10 9.426 13.330 15.639
11 •9.474 -13.383 -15.639
12 •9.522 -13.370 -15.593
13 9.474 -13.449 -15.685
14 9.428 -13.436 -15.639
15 9.474 13.383 15.639
16 9.428 0.0 15.654
17 •9.474 13.344 15.624
18 •9.521 -0.0 15.639
19 •9.474 -13.383 -15.639
20 •9.521 0.0 -15.624
2l 3.452 -13.422 -15.654
22 2.362 0.0 -15.639
23 3.528 3.417 4.593
24 3.452 3.826 4.501
25 2.362 4.931 6.113
26 3.528 5-653 6*1 13
27 •3.606 5-719 6*113
28 •2.458 -3-391 -4-501
29 •3.528 -3-957 -4-593
30 •3.604 -5-036 -6.113
31 •2.458 -5.785 -6.113
32 •3.528 -5.719 -6.113
33 3.472 0.0 3-993
34 2.708 3.852 3*963
35 3.528 0.0 5-496
36 3.472 3. «52 5.498
37 2.708 3.891 5.498
38 3.528 0.0 -3.963
39 •3.584 -3.931 .3.993
40 -2.801 0.0 -5-498
41 •3.528 -3.931 -5.498
42 •3.584 -3. «91 -5-498
43 •2.801 6.350 7-542
44 •3.528 6.45? 7.542
45 4.569 -6.560 -7.542
46 4.438 -6.455 -7.542
47 4.569
48 4.438
49 .4.569
50 4.70!
51
52
MINISTERE DE L'ÉQUIPEMENT ET DU LOGEMENT

INFORMATIQUE

D I M E N S I O N N E M E N T D E S S E M E L L E S

Cf. notice § 4.12 p. 37 et suivantes

Dans cette page sont donnes les efforts


"de longue durée" (cf notice § 4.9.1. p 32)
EFFORTS APPLIQUES A LA BASE DES SEMELLES
pris en compte pour le calcul des semelles.
****************************************

SOUS CHARGE PERMANENTE

COMMENTAIRES VALEUR SOUS SEMELLE

2 3

REACTION VERTICALE RL.D 3K.O J 407.0 42Q5

MOMENT MAXIMUM ZLDX 0.0 0.0 0.0

314,0 = 47,2 * 164,1 * ( 102,8 + 0 1 « 1


1 1 i 1
MOMENT MINIMUM ZLDM 0.0 0.0 0.0 QPIL QREM QCP2 KSEM
(p19) (p19) (p3) QDT (notice
<p3) § 4.10.1)
EFFORT HORIZONTAL MAXIMUM HLDX nn n.n n.n

EFFORT HORIZONTAL MINIMUM HLDM 0.0 0.0 0.0

II n est pas tenu compte de


l'allongement des travers .
(cf notice § £.12.2.2. p ( 0 )
MINISTÈRE DE L'EQUIPEMENT ET DU LOGEMENT

SOUS SURCHARGE NON PONDÉRÉE INFORMATIQUE

COMMENTAIRES CAS DE VALEUR SOUS SEMELLE


SURCHARGE

REACTION VERTICALE DE SURCHARGE 1 150.3 183.9 184.6


i *»rt
1 ->U»i3
1 aQ Q 1
1 Q4. A
O4. O

RSUR ( N,J ) * KSEM 3 150.3 183U 184.6


4 150.3 -24.3 -19.9
5 -20.6 0.0 -19.9
6 -20.6 24.3 -19.9
7 -20.6 166.1 169.4
8 -20.6 186.1 169.4
9 98.7 166.1 169.4
10 88.7 166.1 169.4
11 98.7 166.1 169.4
12 98.7 166.1 1694
Exemple : 13 --13. 4 166.1 1694
— — -*^ — | A
-13.4 166.1 1694
Calcul de la charge totale pondérée 2* genn sous la 15 -13.4 -15.9 -20.1
pile- culée n*1 dans le cas de surcharge 19 = ** -13.X 0.0 -2.0.1
-13.4 -15.9 -20.1
i . 18 -13.4 0.0 -20.1
R(1,19)= 314,0|* [TÏÏ x l(-13,4 |=| 293.9 T| 119 -13 4 1 -15.9 -20.1
1 1 20 -13.4 0.0 -20.1
"* i tto n
OV . V 13 .Qa
-1«! -20.1
Coefficient de 22 80 .0 0.0 -20.1
pondération 23 80.0 105.8 mo
Cf. page 25 | 24 80.0 105.0 187.0
on n
80.0 185.8 1 87.0
Réaction x'de longue durée" 26 80.0 185.8 187.0
80.0 185-8 187.0
28 80.0 1 fi5 ft 187.0
29 80.0 185.8 187.0
30 80.0 185.8 1070
31 80.0 105.8 187.0
32 80.0 185.8 187.0
-15.3 0.0 -20.9
Valeur utilisée 3/f -15.3 -18.1 -20.9
page 2 9 . 35 -15.3 0.0 -20.9
36 -153 -10.1 -20.9
37 -15.3 -10.1 -20.9
38 -15.3 0.0 -20.9
39 -15.3 -18 .1 -20.9
40 -153 O.O -20.9
41 -1S3 -18.1 -20.9
42 •15.3 -te.i -20.9
43 -15.3 167.7 166.1
44 -153 167.7 166.1
45 64.7 167.7 166.1
46 84.7 167.7 166.1
47 647
48 64.7
49 64.7
50 64.7
51 647
52 64,7
MINISTERE DE L'EQUIPEMENT ET DU LOGEMENT

INFORMATIQUE
COMMENTAIRES CAS DE VALEUR SOUS SEMELLE
(27)
SURCHARGE

MOMENT DE SURCHARGE NON PONDÉRÉ 1 0.0 0. 0 0.0


. 0 • 11Qf
3 0.0 -0. 28 -0.19
Pi les -culées : 4 -0.10 0. 0 0.0
ZSUR(N,J)1 K 5 0.0 0. 0 0.06
|"o,404 . HT. HSUR ( N, J) 6 -0.10 -0. 17 -0.06
' 1,825 J
0.0 52. 93 60.43
8 -0.10 5 2 . 98 60 . 60
Piles intermédiaires : 9 18.20 5 2 . 67 60.25
!"L HP. HSUR ( N, J)lJ KSEM 10 18 .ir 5 2 . 72 60.43
11 -18.20 -52. 93 -60.43
12 -18 .29 - 5 2 . 88 -60.25
Exemple_ : Calcul du moment total pondéré 2* genre 18.20 - 5 3 . 19 -60.60
18.1 1 -53 14 -60.43
à la base de la semelle de la pile -culée n f 1 15 1*5.20 52. 93 60.43
16 18 .11 0. 0 60 .48
dans le cas de surcharge 19 17 -1 8.20 5 2 . 78 60.37
-1 8.29 - 0. 0 60 .43
Z (1,19) = jO'lkl X I M 8,20)|=|-27,30 T.ml | 19 -1 9.20 | - 5 2 . 93 -60 .43
1
1 1 20 -1 8.29 0. 0 -60 .37
4.22 -5 3 09 -60.4 8
Coeff cient de ^\
2.89 - 0. 0 -60.43
pondération 23 4.31 8. 60 11.29
24 ' L. *) 9i 9. 63 1 1l .AT
O/
Cf page 251 .25 2.'e*9 12 4 1 15. 03
Moment *de lor gué durée*] 26 4.31 14.23 15.03
-4.40 14.39 15.03
28 -3.00 -8.54 -1 1 .07
29 -431 - 9 .96 -11.29
30 -4.40 -12 .68 -15.03
Valeur utilisée 31 -3,00 -1456 -15.03
page 29 32 -4.31 -14.39 -15 03
33 424 0. 0 9.%2
34 3.31 9 70 9.74
35 4.31 0 0 13.52
36 4.24 9.70 13.52
37. 3.31 •9-79 .9.74
38 4.31 0. 0 -9.82
39 - 4.38 - 9 fc9 .1352
40 -3.42 0. 0 -13.52
4l - 4.31 - 9 . 89 -13.52
42 -4.38 - 9.79 - 1 3.52
43 -3.42 15 96 1855
44 - 4.31 16 .24 1555
45 5.59 -16 .51 . 18 55
46 5.42 -16 .24 - 18'. 55
47 5.59
48 5.42
49 - 5.59
50 - 5.75
51 -5.59
52 - 5.75
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-I 2" "
1 §
MINISTÈRE DE L'ÉQUIPEMENT ET DU LOGEMENT

INFORMATIQUE
(25)
VERIFICATION DES SEMELLES SUPERFICIELLES
**************************************** Cf notice § 4 .12 2 .1.

NUMERO DE L«APPUI :

I EN FONCTIONNEMENT NORMAL

I .. , PRE MAX
|29,.5 44.5 Valeurs à comparer à
- PRESSION M A X I M A L E 46.7
du bordereau )
- CAS DE CHARGE CORRESPONDANT u
II A LA RUPTURE

1 w i J- • 1 • t j
kLE
- PRESSION MAXIMALE |22.3 3S.S 27. & VaUur. d.v,U« s par_ V. donc

ORR ES PONDANT '' n i :•


1AX1MUM 0.09 0.21 0.23
CORRESPONDANT | 19 19 19

et 27 1 : Pour In pile-culée
dant au cas de charse 19
est: IZ ( 1 , 1 9 ) 1
R (1,19 )
. _J7,3
" 293,9
r°^9~i
à comparer à DSEM (1) . 1,50 . rj,50
3 3

II est rappelé que le programme considère comme négligeables, dans c e t t e partie du calcul,
les efforts des variations de longueur des travées! de quelque origine que ce soit ) et les efforts
des poussées des terres autres que celles représentées par les données POUST.
MINISTÈRE DE L'ÉQUIPEMENT ET DU LOGEMENT

S U P E R F I C I E L L E S
INFORMATIQUE
E F F O R T S D A N S L E S S E M E L L E S

[Cf. notice § £.13 p. 45


(30)
* * *
* *
*** TOUS LES EFFORTS SONT FOURNIS PAR METRE DE SECTION

************ un moment positif tend la f ibre inférieure


* APPUI 1 *
************ Un moment négatif tend la f ibre supérieure

Cas d'un appui à colonnes multiples Actuellement le


4-»_ programme présente
A TRANSVERSALEMENT SECTION 1 2 3
au titre des section)
-*v 1 à 4 les enveloppes
/ V^
_••—-! n - MOMENT MAXIMUM 0.04 0.16 0.35
0.63 d" c'f°rts dans les
sections 1 à 4 d'une
PHASE CORRESPONDANTE 4 4 4 4 part, et dans les
sections symétriquei
i { " | "' - MOMbNI MINIMUM -0.02 -0.07 -0.16
L x L x l x J x ,
1 1 1 ' PHASE CORRESPONDANTE 3 3 3 3
! i 1
1 1 J 1
(y (3) & CD _ EFFORT TRANCHANT MAXIMUM 2.00 4.01 6.01 8.01

I PHASE CORRESPONDANTE 4 4 4 4

(>lu de la nervure Les efforts fournis sont les plus grands des efforts des phases
(ou du fût) 2/ 3 et 4 , et des 2/3 des efforts en phas« : 5 Par
conséquent / quelle que soit la phase prépondérante , les
B LONGITUDINALEMENT contraintes obtenues sont à comparer directement aux
contraintes admissibles

I EFFORTS EN CONSOLE

AU RAS DE LA NERVURE © AU RAS DU FUT @

- MOMENT MAXIMUM 2.42 1 18.69|— Cet effort toujours


Fut exprime' au ml de
. . . PHASE CORRESPONDANTE 4 largeur de semelle est
(colonne)
donc à multiplier par
- MOMENT MINIMUM -U.39 - 3.05 cette largeur pour
Nervure
_ calculer l'ensemble
PHASE CORRESPONDANTE 5
semelle. nervure .

Semelle - EFFORT TRANCHANT MAXIMUM 9.67 26.89

0") (2) PHASE CORRESPONDANTE 4 4


II EFFORTS LE LONG DE LA SEMELLE

*** PAR RAISON DE SYMETRIE, CES EFFORTS SONT FOURNIS POUR


Voir figure et commentaires
dans ta note de présentation LA MOITIE DE LA SEMELLE, D'UN FUT EXTERIEUR AU CENTRE
pièce 1, § 4.13.5.4.,p 51 et
suivantes.
ENTRE NUS INTERIEURS DES FUTS ( PAR DIXIEMES D'ENTRAXE )
pour chaque intervalle
nu droit du fût de gauche nu gauche du fût de droite
entre 2 fûts consécutifs

- MOMENT MAXIMUM ^ 16.08 9.11 3.65 -0.11 -1.03 -1.38 -].15 -O.34 2.73 7.88 14:54

Le programme fournit une ligne de résultats par intervalle


dans la moitié gauche de la semelle.

- MOMENT MINIMUM .47 1.39 -0.29 -2.71 -3.62 -3.02 -0.90 1.04 3.00 5.54

- EFFORT TRANCHANT MAXIMUM-* 26.11 20.99 15.87 10.75 5.64 0.52 4.60 9.72 14.83 19.95 25.07
MINISTERE DE L'EQUIPEMENT ET DU LOGEMENT

INFORMATIQUE

Les efforts sont calculés par * APPUI 2 *


. largeur
mètre de , . section
de .. ************
Cas d'un appui à 1 fût

TRANSVERSALEMENT SECTION 1 2 3 4

- MOMENT MAXIMUM 0.28 1.11 2.49 4.43

PHASE CORRESPONDANTE 4 4 4 4

- MOMENT MINIMUM .0.11 0.44 0.98 1.75

PHASE CORRESPONDANTE 2 2 2 2

- EFFORT TRANCHANT MAXIMUM 5.29 10. 68 15.86 21.15

PHASE CORRESPONDANTE 4 4 4 4

LONGITUDINALEMENT ( efforts en console !

AU RAS DE LA NERVURE AU RAS DU FUT

- MOMENT MAXIMUM 24.30 41.35

PHASE CORRESPONDANTE 4 4

- MOMENT MINIMUM -1.43 -2.43

PHASE CORRESPONDANTE 5 5

- EFFORT TRANCHANT MAXIMUM 42.27 55.13

PHASE CORRESPONDANTE 4 4
MINISTÈRE DE U'ÊQUIfEMENT ET DU LOGEMENT

Efforts par fût { pour tes fûts circulaires E F F O R T S D A N S L E S F U T S INFORMATIQUE


ou elliptiqueslou par mètre linéaire de * Cf. notice § 4.15
(33)
*
fût ( pour les fûts rectangulaires ) pour *
l'utilisation directe des abaques PP. 64 l
* APPUI l * SECTIONS SOMMET TIERS-SUP TIERS-INF BASE-FUT
FUT B ASE-NER VURE
***********
DIAMETRE 0.60 0.60 0.60 0
0.60 II est rappelé que
EPAISSEUR O.TO pour un pont biais dort
A SOUS CHARGE PERMANENTE
les piles, de mime
que les piles. culées,
EN PHASE ? EFFORT NORMAL 31.23 32.34 33.44 5
34.55 11.79 sont à colonnes, des
moments fléchissants
MOMENT 0.21 0.88 1.55 2
2.22 0.77 d'axe perpendiculaire

EN PHASE 3 EFFORT NORMAL 37.33 13.71 sont à ajouter.


38.44 39.54 40.65
(Cf Notice §6.4 .6.)
MOMENT 0.37 1.53 2.69 5
3.85 1.33

* AVEC SURCHARGES

DU 1ER GENRE EFFORT NORMAL MAXIMUM 87.44 88.55 89.66 90.77


7 29.54 Poids des
( phase 4 ) terres sur
MOMENT CORRESPONDANT 0.12 C.49 0.8? 4
1.24 0.43
la nervure
EFFORT NORMAL MINIMUM 30.47 31 .58 32.69 33.79
9 11.55 non compris

MOMENT CORRESPONDANT 0.36 1.50 2.64 3.78


8 1.31

MOMENT MAXIMUM t. 01 4.17 7.34 0


10.50 3.63

FFFORT NORMAL CORRESPONDANT 76.60 77.91 79.02 80. t 3 26.18

MOMENT MINIMUM 0.00 0.01 0.02 2


0.02 0.01

EFFORT NORMAL CORRESPONDANT b9.33 70.44 71.54 5


72.65 23.82

DU 2MF GENRE FFFORT NORMAL MAXIMUM 57.78 58.52 59.26 0


60.00 19.53
( phase 5 )
MOMENT CORRESPONDANT 0.23 0.97 1.70 4
2.44 0.94
Efforts multipliés
EFFORT NORMAL MINIMUM 19.79 20.52 21.26 0
22.00 7.53
par 2/3
MOMENT CORRESPONDANT 0.36 1.48 2.61 3
3.73 1.29

MOMENT MAXIMUM 0.77 3.19 5.60 2


8.02 2.77

EFFORT NORMAL CORRESPONDANT 57.78 5S.52 59.26 0


60.00 19.53

MOMENT MINIMUM 0.02 0.07 0.13 8


0.18 0.06

EFFORT NORMAL CORRESPONDANT 51.55 52.29 53.03 7


53.77 17.56
MINISTÈRE DE L'ÉQUIPEMENT ET DU LOGEMENT

ut c
* APPUÎ ? * SECTIONS SOMMET TÏERS-SUP TIERS-INF BASE-FUT BASE «iHWfiMr^" ' -
***********
EPAISSEUR 0 .50 0 .50 0 .50 0.50 0

A SOUS CHARGE PERMANENTE \


Voir commentaires
page 30 .
EN PHASE 2 EFFORT NORMAL 25 .87 29 .90 34 .36 39.36 36 .75 Pour cet appui
dans le cas d'espèce
MOMENT 0 .0 0 .24 0 .52 0.84 0 .84
tous les efforts sont
EN PHASE 3 EFFORT NORMAL 32 .40 36 .87 4l .85 47.45 44 .15 exprimés au mètre
line'aire mesuré à
MOMENT 0 .0 0 .57 1.23 1.98 1. 97
chacun des niwaux
B AVEC SURCHARGES considérés (c'est le
». • • . j
rei rcci***meru ou
voile vers la base
DU 1ER GENRE EFFORT NORMAL MAXIMUM 56 .37. 62 .50 69 .38 77.18 71 .34 qui entraîne une
MOMFNT CORRESPONDANT 0 .0 0 .00 0 .00 0.00 0 .01
augmentation des
efforts plus que
EFFORT NORMAL MINIMUM 29 .78 34 .08 3e .85 44.21 41 .18 proportionnelle à la
MOMENT CORRESPONDANT 0 .0 0 .56 1.20 1.94 1 .92 distance au sommet]

MOMFNT MAXIMUM 0 .0 3 .02 «.49 IÛ. SI 10 .37

EFFORT NORMAL CORRESPONDANT 53 .83 59 .78 66 .«6 74.03 66 .46

MOMENT MINIMUM 0 .0 0 .00 0 .00 0.00 0 .01

EFFORT NORMAL CORRESPONDANT 52 .18 62 .50 69 .38 77.18 71 .34

DU 2ME GENRE EFFORT NORMAL MAXIMUM 41 .58 45 .94 50 .84 56.41 52 .09

Efforts multipliés MOMENT CORRESPONDANT 0 .0 0 .03 0 .07 0.11 0 .10


par 2/3. EFFQRT
NORMAL MINIMUM 19 .65 22 .50 25 .67 29.22 27 .23
MOMENT CORRESPONDANT 0 .0 0 .72 1.55 2.51 2 .48

MOMENT MAXIMUM 0 .0 2 .39 5 .14 8.32 8 .21

EFFORT NORMAL CORRESPONDANT 36 .46 43 .67 48 .4» 53.78 49 .69

MOMENT MINIMUM 0 .0 0 .02 0 .05 0.08 0 .09

EFFORT NORMAL CORRESPONDANT 19 .65 22 .50 2 5 .67 29.22 27 .23


A H H E X E

Cette annexe regroupe les pages s'ajoutant à la note de


calcul précédente lorsque l'ouvrage calculé est muni de dalles
de transition.

Pour l'homogénéité des résultats, nous avons repris le


même ouvrage. Dans la réimpression des données, seules donc sont
changées !

;e 2 î LDALT 6,00 m

Page 3 î EXJSAP a 0,15 m


QDO? = 38,00 0?
EXCHDÏ = 0,25 m

Par rapport à la note de calcul précédente, les trois pages


supplémentaires s'intercalent ainsi t

Page 36 î Entre les pages 13 et 14


Page 37 t " " 15 et 16
Page 38 î " " 23 et 24
MINISTÈRE Df L'ÉQUIPEMENT ET DU LOGEMENT

INFORMATIQUE

cas unitaire Ml et M 2
c.f. notice § 4.8.6

l DEPLACEMENT OU TABLIER AU DKOIT D'UN APPUI EN PHASE 2 («1000)

MOMENT SUR P I L E - C U L E E 1 DMKN) 0.295 0.295 0.295 0.295 0.295

1! Il 2 DM21N) 0.295 C.295 0.295 C.295 C.295

II DEPLACEMENT DE LA TETE OE LAPILE EN PHASE 2 (*1000)

MCMENT SUR PILE-CULEE 1 DPMKN) 0.643 0.268 C.295 0.268 C.246 Schéma analogue

2 DPM2(N) 0.246 0.268 0.295 C.268 0.643


a celui de ta page 12
II M

III •APPUI EN PHASE 2


FORCE ENGEND«EE EN TETE OE L

MOMENT SUR PILE-CULEE 1 FMUN) -Û.130 0.036 O.C39 0.036 0.019

II II 2 FM2(N) 0.019 0.036 O.C39 C.036 -C.130


4 — ._ j_ ,. _, ,
IV FORCE R E A G I S S A N T E S ' A P P L I Q UAM A LA PILE-CULEE CU S'fe'XERCE LE MOMENT " " A partir Qe la pnas e 3 la pile culée est supposée
tar la dalle de transition
II convient donc :
- PHASE 3 PILE-CULEE 1 FM 1 P -0.184 _ de vérifier au cisaillement l'appui de la dalle de
II 2 FM2P -0.184 transition sur la p i le -culée
_dans le cas d'ijne dalle courte , de s'assurer
- PHASE 4-5 PILE-CULEE 1 FM1S -C.184 ^ la force calculé,• ici est compatible arec l'hypothèse
faite DALTRA = 1
11 2 HM2S -C. 1H4
ACTION V E R T I C A L E DES DALtES DE TRANSITION I Voir notice § 4.5.1. p 15
INFORMAttaUE
PD
»> J ) CAS 0£
SURCHARGE

1 0.0
2 O.Ox
_ 3 10.0 ( Valeur forfaitaire
Action de CM 10. O /
0.0
6 0.0
7 54. 1\ demie valeur de la partie du char
8 54.1 f située sur la dalle ( DTBC)
9 0.0'
10 0.0
11 0.0
12 0.0
13 0.0
Action de BC o.o
15 42.0 l
16 42.0 (\ V . . •
17 C.O ' \ demie . valeur de la partie du convoi
18 0.0 / civil située sur la dalle ( DTBC)
19 42. O ) /
20 42.0 {
21 0.0 '
22 0.0
23 0.0
24 23.5 1

>
25 23.5 X
26 23.5 J
.
27 0.0 demie valeur de A ( t } appliquée sur
28 0.0 la longueur : travée de rive * 2 fo'is
29 0.0 longueur de la dalle (DTA 1)
30 23.5 \.
31 23. 5 X
32 23.57
33 0.0
34 C.O
35 0.0
Action de A (f) / 36, 46.8)
46.8 X
38
39
46.
0.0
8 rV
40 0.0
\ demie valeur de A ( < ) appliquée à
41 0.0 / la longueur de la dalle (DTA)
42 46, 8| /
43 46.8 V
44 46.8 f
45 0.0
46 0.0,
47 23.5l
48 23.5/NV
49 0.0
\ DTA 1
50 0.0 ^ /
51 23.5 K /
52 23.5 f
MINISTERE DE L'ÉQUIPEMENT ET DU LOGEMENT

INFORMA TIQUE
MOMENT EM TETE DES PILES-CULEE
f38
CAS DE PILE-CULEE
NON PONDÉRÉ SURCHARGE
Z SUR(1,J) 1 13.15
(surcharges seules) 2 13.15
3 10.65
4 10.65
5 -1.80
6 -1.8C
7 -15.32
Ces valeurs résultent de la somme 8 -15.32
9 9.42
des moments de l'action du tablier 10 9.42
(p.15) et de la dalle (p 37) par rapport 11 9.42
à l'axe de la pile-cule'e . 12 9.42
13 -1.27
Les excentrements (figurant norma - 14 -1.27
lement en rempression des données 15 -11.77
16 -11.77
p. 3 ) sont respectivement 0,15 m et 17 -1.27
0,25 m. 18 -1.27
19 -11.77
20 -11.77
21 12.CC
22 12.CO
23 12.CO
24 6.14
25
26
^T
57TÇ-1"
BO.O x 0.15 - 23. 5 x 0.25 - 6.14
27 12.CO (pis) (p37)
28 12.OC
29 12.CO
30 6.14
31 6.14
32 6.14
33 -2.29
34 -2.29
35 -2.29
36 -14.CO
37 -14.CO
38 -14.CO
39 -2.29
40 -2.29
41 -2.29
42 -14.00
43 -14.00
44 -14.00
45 9.70
46 9.70
47 3.84
48 3.84
49 9.70
50 9.70
51 3.84
52 3.84
A H H E X E

Cette annexe regroupe les pages remplaçant celles de la


note de calcul commentée relatives aux fondations sur semelles
superficielles lorsque l'ouvrage est fondé sur pieux.

Pour l'homogénéité des résultats, nous avons pris le même ouvrage


symétrique en disposant sous les semelles différents types de
fondations sur pieux (Ces fondations ont été choisies pour la
variété des dispositions et non pour des raisons techniques).

En ce qui concerne la réimpression des données, il convient t

- De prendre comme nouvelle largeur de semelle DSEM.


Page 3 ï Pile culée gauche numéro 1 : 2,20 m
Page 4 ï Pile intermédiaire numéro 2 ï 3»00 m
Page 5 » Pile intermédiaire numéro 3 s 4»80 m
- De remplacer la.page 6 par la page 40.

En ce qui concerne les résultats, remplacer :


Page 8 i par page 41
Page 29 s par page 42
Pages 30 à 32 t par page 43
MINISTÈRE DE L'ÉQUIPEMENT ET DU LOGEMENT

CARACTERISTIQUES DES SOLS OU PIEUX SOUS APPUIS


INFORMATIQUE
(lo)
I PILE-CULEE NUMERO 1 (Carte 19)
FONDATION SUR 2 FILES DE P I E U X
RAPPORT ENTRE MODULES I N S T A N T A N E ET DIFFERE DU M A T E R I A U CONSTITUTIF DES PIEUX s KPIEU « 3.00
ESPACEMENT NOMBRE CE P A R A M E T R E DE ABSCISSE INCLINAISON
DES PIEUX PIEUX COMPRESSIBILITE
FILE NUMERO 1 1.50 7 0.110 O.SO | 8.17 j (grades)
POIDS SPECIFIQUE DU REMBLAI : SPEC = 2.0 I
Cette valeur qu' il est inutile
POUSSEE HORIZONTALE DUE AU REMBLAI SUR LE GARDE-GREVE : POUST = 0.0 d'introduire en donnée, a
été calcule* par le programma
(convergence des deux files
II PILE INTERMEDIAIRE NUMERO 2 (Carte 21} de pieux sur la ligne d'appui)
FONDATION SUR 4 F I L E S DE PIEUX
c f notice § 3.3.2. p 9 .
R A P P O R T E N T R E MODULES I N S T A N T A N E ET DIFFERE DU M A T E R I A U CONSTITUTIF DES PIEUX : KPIEU 3.00
ESPACEMENT NOMBRE DE PARAMETRE DE ABSCISSE INCLINAISON
DES P I E U X PIEUX COMPRESSIBILITE
FILE NUMERO 1 1.50 4 0.063 1.20 0.0

FILE NUMERO 2 1.50 3 0.047 1.20 20.00


POIDS SPECIFIQUE DU REMBLAI SPEC = 2.0

III P I L E INTERMEDIAIRE NUMERO 3 (Carte 22)


FONDATION SUR 6 FILES DE PIEUX
RAPPORT ENTRE MODULES INSTANTANE ET DIFFERE OU MATERIAU CONSTITUTIF DES PIEUX : KPIEU 3.00
ESPACEMENT N O M B R E DE P A R A M E T R E DE ABSCISSE INCLINAISON
DES PIEUX PIEUX COMPRESSIBILITE

FILE NUMERO 1 2.00 5 0.080 0.70 0.0

FILE NUMERO 2 2.00 5 0.080 1.40 0.0

F I L E NUMERO 3 2.00 5 0.080 2.10 20.00


POIDS SPECIFIQUE DU R E M B L A I : SPEC = 2.0
MINISTERE DE L'ÉQUIPEMENT ET DU LOGEMENT

INFORMATIQUE

E L E M E N T S 0' A P P U I A P R E S O P T I M I S A T I O N
* * *

CARACTERISTIQUES GEOMETRIQUES

NUMERO DE L'APPUI

I SEMELLES

LARGEUR (DSEM)

ABSCISSE DES PIEUX FILE 1

2 Ces valeurs sont à


3 comparer aux dimen-
sions initiales du
bordereau des données
INCLINAISON DES PIEUX FILE 1

2
3

II APPAREILS D'APPUI EN ELASTOMERE

LONGUEUR DE LA PLAQUE <LAP) 0.300 0.4CO

NOMBRE DE FEUILLETS (NFEUILJ

Appui en section
rétrécie de béton
VERIFICATION DES SEMELLES SUR PIEUX
************#*** a-*****************

NUMERO DE L'APPUI :

SEMELLES SUR 2 FILES DE PIEUX

Cette valeur correspond à


TANGENTE MAXIMALE DE L ANGLE D'INCLINAISON un angle de 0£ gr < 8,17gr
CAS DE CHARGE CORRESPONDANT ( inclinaison des files );
en fait l'effort horizontal,
EFFORT MAXIMUM PAR PIEU qui est faible, peut être
CAS DE CHAGE CORRESPONDANT repris par la butée du ter-
rain ; on prendra donc dans
ce cas des pieux verticaux.
SEMatES SUR PLUS DE 3 FILES DE PIEUX

EFFORT MAXIMUM PAR PIEU ET - FILE 1


CAS DE CHARGE CORRESPONDANT

- FILE

- FILE 3

Le projeteur devra vérifier que En l'état actuel du program-


ces valeurs sont bien inférieures me, les efforts minimaux par
aux capacités portantes des piaux ne font pas l'objet de
pieux choisis. sorties (sauf éventuellement
les efforts tant donnés en tite des arrêt motivé du calcul 1
pieux avec pondération des surchar- cf $ 0.4.71 pi et § i.10.2 p36
ges par 1,4 (système isostatique)
ou 1,2 ( système hyperstatique )
cf notice $ 4.10.2 p 36
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