Algerian Petroleum Institute IAP – Spa - Risques Chimiques

EVALUATION DU RISQUE CHIMIQUE

La prévention des risques professionnels et plus particulièrement du risque chimique, est basée sur
l’évaluation des risques suivant des procédures.
D’une manière générale l’évaluation des risques consiste à identifier les dangers, puis après avoir
estimé l’exposition à ces dangers,

Le risque chimique existe depuis des siècles et les premières intoxications professionnelles connues
étaient le saturnisme des mineurs de plomb du temps d’Hippocrate. Cette pathologie fait d’ailleurs
l’objet du premier tableau des maladies professionnelles. Mais, d’importantes améliorations des
conditions de travail, dont la substitution des produits les plus dangereux, ont abouti à la diminution
de ces pathologies toxiques classiques, et, actuellement, l’accent est
Mis sur les conséquences d’exposition à de plus faibles doses et à des molécules dont la toxicité se
manifeste à plus long terme sur le salarié exposé et éventuellement sur sa descendance.

Nous allons évoquer les voies de pénétration des produits chimiques dans l’organisme et leurs
conséquences sur la santé des sujets exposés.
Les principales voies d’absorption des produits chimiques sont les voies respiratoires et Cutanées.
Les toxiques polluent l’atmosphère de travail sous différentes formes. Il existe des gaz comme le
monoxyde de carbone, des vapeurs produites par des liquides volatils comme les solvants, des
aérosols formés lors de la pulvérisation de liquides comme lors des travaux de peinture au pistolet et
les poussières présentes, par exemple, dans les fumées de soudure.

Les produits chimiques présents dans l’atmosphère sont respirés par le salarié et les
Molécules traversent les poumons pour aller dans le sang. Ces produits se déposent aussi sur les
parties découvertes ou mal protégées de la peau, notamment lorsque les gants ne sont pas adaptés.
Par cette voie, les molécules toxiques atteignent également le sang. Du fait de la contamination des
mains, une autre voie d’absorption existe, c’est la voie digestive bien connue pour le plomb. Un
exemple pour illustrer l’importance de la voie d’absorption cutanée : en 1991, 4 volontaires ont été
exposés pendant 2 h à des vapeurs de butylglycol, un éther de glycol. Lors d’une première
expérience, ils ont été uniquement exposés par voie respiratoire puis dans une deuxième expérience,
uniquement par voie cutanée (ils étaient en caleçon avec des appareils respiratoires leur permettant
de respirer de l’air non contaminé).
Les taux sanguins de butylglycol étaient 3 à 4 fois plus élevés dans le cas de l’exposition cutanée.

La dose absorbée par un salarié est toujours fonction de la durée d’exposition et de la concentration
du produit dans l’atmosphère. Par voie respiratoire, elle dépend aussi de la ventilation du sujet,
donc, elle augmente avec l’effort physique qu’il fournit et par voie cutanée, elle dépend surtout de la
surface de peau en contact avec le produit.

Les produits chimiques, à partir du sang, vont pouvoir atteindre tous les organes ce qui explique la
multiplicité des pathologies et des signes cliniques observés.
Les molécules vont être transformées pour faciliter leur élimination qui se fera, selon les toxiques,
par voie respiratoire, urinaire, fécale, et par les différentes sécrétions comme la sueur, la salive mais
aussi le lait maternel, d’où intoxication possible de l’enfant à naître. Selon les produits chimiques et

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le mode d’exposition, l’élimination est ou non complète ce qui signifie qu’entre deux expositions,
l’organisme peut ne pas arriver à éliminer le toxique qui, de ce fait, s’accumule.

On distingue classiquement deux types d’intoxication, l’aiguë et la chronique.

Une intoxication aiguë résulte d’une exposition à forte dose sur un court laps de temps, c’est par
exemple, une exposition accidentelle aux vapeurs de chlore avec des lésions pulmonaires où une
brûlure par un produit caustique. Dans ces deux cas, il s’agit d’un accident du travail.

Mais ce peut-être aussi une exposition massive à des solvants avec des signes d’ébriété voire un
coma et il s’agit alors d’une pathologie professionnelle qui est inscrite au tableau 83 des maladies
professionnelles. Dans ce tableau figurent également l’irritation et l’eczéma de la peau liée au
contact avec ces mêmes solvants.
La toxicité chronique est la conséquence d’expositions répétées à doses moindres. Soit le toxique
n’est pas assez vite éliminé et il s’accumule dans l’organisme, c’est le cas du plomb,par exemple,
soit le produit chimique a des effets toxiques que l’organisme n’arrive pas à réparer et c’est
l’accumulation de ces lésions qui provoque, à terme, la maladie, c’est notamment le mécanisme de
certains cancers.

Un problème émergent depuis quelques décennies est le risque pour la reproduction. Il s’agit des
risques pour l’enfant de la femme exposée alors qu’elle ne sait même pas encore qu’elle est enceinte
puis, éventuellement pendant toute sa grossesse, mais il s’agit aussi des conséquences sur la fertilité
de tous les salariés, hommes et femmes. La question se pose notamment pour les éthers de glycol
dont certains sont actuellement interdits dans les produits à usage domestique, du fait des
incertitudes concernant leur toxicité, mais qui sont encore autorisés dans les produits professionnels,
comme les peintures dites à l’eau.

L’immunotoxicité comprend essentiellement les réactions allergiques, comme l’asthme et l’eczéma.

L’asthme est la plus fréquente des maladies respiratoires liées au travail et entre dans 15 tableaux
des maladies professionnelles, l’eczéma, dans 26 tableaux.

Nous avons vu que les substances chimiques une fois dans la circulation sanguine peut atteindre tous
les organes. Chaque toxique a des organes cibles privilégiés qui peuvent être les voies respiratoires,
le coeur et le système vasculaire, le système nerveux, la peau, le foie, le tube digestif, notamment
l’estomac, la bouche, le nez, la gorge, les oreilles, le sang, la moelle osseuse, les reins, les os, la
thyroïde. Les solvants organiques, par exemple, sont surtout neurotoxiques, notamment pour le
cerveau d’où les signes d’ébriété lors d’une exposition intense, mais aussi des signes
d’encéphalopathies à long terme avec troubles de l’équilibre, de la vigilance, de la mémoire. Les
solvants sont aussi responsables d’atteintes du foie. D’autres
Organes peuvent être affectés la peau : le latex est responsable d’eczéma ou d’urticaire ; le sang : le
benzène donne des leucémies ; la vessie avec les cancers liés à l’exposition aux amines
aromatiques…

Il existe actuellement plus de 100 tableaux de maladies professionnelles dont près du tiers sont
relatifs aux substances chimiques. L’interlocuteur privilégié du salarié malade et de son médecin
traitant est le médecin du travail, qui connaissant les risques dans l’entreprise, pourra aider à faire le
lien éventuel avec une exposition professionnelle.

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Si le salarié est habituellement exposé à un risque pris en compte par un tableau, et est victime d’une
maladie qui remplit tous les critères exigés par ce tableau, cette maladie est présumée d’origine
professionnelle. Mais, lorsque les conditions prévues par les tableaux ne sont pas toutes remplies, il
appartient au travailleur de démontrer le caractère professionnel de sa maladie et là encore le
médecin du travail à un rôle primordial. Le dossier est ensuite étudié par un comité médical
spécialisé, le Comité Régional de Reconnaissance des Maladies professionnelles.
- Effet corrosif

Un produit chimique est corrosif s'il provoque une destruction brutale des tissus au contact desquels
il se trouve. Dans la plupart des cas, il s'agît de la peau, mais il peut également s'agir de la cornée
(par projection) ou du tube digestif (par ingestion). Les
Substances corrosives les plus classiques sont les acides forts, les bases fortes et les oxydants
puissant. Rappel : il est strictement interdit de pipeter avec la bouche.

- Effet allergisant (ou sensibilisant)

Divers produits chimiques peuvent provoquer des réactions allergiques à des doses souvent très
faibles, chez certains sujets sensibles, alors qu'ils ne produisent aucun effet de ce type chez la
plupart des individus. Contrairement aux irritants, les
Substances allergisantes ne provoquent jamais de réaction lors de la première exposition. La
manifestation de la maladie allergique est en effet toujours précédée d'une phase de sensibilisation
(premières expositions), au cours de laquelle aucun
Symptôme ne se manifeste. Les allergies les plus graves sont l'eczéma (affection cutanée persistante
sur les régions de la peau en
Contact avec le produit allergisant) et l'asthme. Des rhinites allergiques (semblables au rhume des
foins) peuvent éventuellement
Être observées.

Il est important de connaître les produits les plus fréquemment allergisants car seule la prévention
rigoureuse peut éviter le développement d'un état allergique.

- Effet irritant

Un produit irritant provoque une réaction inflammatoire sans destruction du tissu affecté. Cette
réaction inflammatoire s’accompagne généralement d'une sensation douloureuse caractéristique
(brûlure, démangeaison). Les cibles habituelles des
Substances irritantes sont la peau, les muqueuses oculaires et les voies respiratoires. Une exposition
répétée ou prolongée peut finir toute fois par provoquer une altération de la structure du tissu, sans
qu'il y ait de destruction de celui-ci.

- Les acides

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Sont réputés acides et bases au sens des règles de sécurité en vigueur, les solides ou liquides qui ont
une réaction acide ou alcaline et qui, mises en contact avec des tissus vivants, ont un effet caustique
pouvant entraîner des lésions ou la destruction de ces tissus.

De nombreux services utilisent des acides ou des bases quotidiennement.Il s’agit avant tout des
laboratoires mais également des services d’entretien (produits de traitement de l’eau, eau de Javel,
détergents), les mécaniciens et électroniciens (réalisation des circuits imprimés), les électriciens et
personnel de maintenance des véhicules (batteries), les services d’audiovisuel.
Le pH d’une solution dépend à la fois de la concentration et de la force de l’acide/base (Son degré
de dissociation dans l’eau).

I. Aménagement des locaux

1. IL est souhaitable d’éviter l’association des labos à des locaux ayant des destinations différentes
(bureaux, magasins, atelier)

2. Les bâtiments seront dans la mesure du possible limités à un ou deux étages au maximum et des
dégagements suffisants seront aménagés afin d’en permettre l’accès par différents cotés.

3. les laboratoires ou sont entrepris des travaux présentant des risques d’explosions seront de
préférence écartés des autres locaux et limités à un seul niveau (rez- de chaussée) de préférence.
Une face de ce local, la toiture de préférence sera de construction légère en vue de présenter le
minimum de danger en cas d’explosion.

4. Les portes d’accès doivent s’ouvrir vers l’extérieur et être dimensionnés en fonction du nombre
d’agents présents dans les locaux. Les portes d’évacuation de sécurité doivent pouvoir s’ouvrir
par simple poussée même sans l’usage des mains

5. il aura lieu de prévoir deux accès, les escaliers seront bien répartis et doubles pour les bâtiments
à étage en vue de faciliter l’évacuation rapide. Ils ne devront pas se prolonger vers les sous-sols
éventuels.

6. l’éclairage (naturel et artificiel) des locaux doit être étudié de façon à éviter les zones d’ombres,
les effets de brillance ou d’éblouissement. Les fenêtres exposées à l’insolation seront munies de
persiennes ou d’autres dispositifs permettant d’atténuer les rayons du soleil pouvant dans des
régions à forte insolation devenir un élément gênant ou perturbateur pour certains travaux , un
éclairage de secours indépendant de l’éclairage normal à mise en action automatique sera prévu .

7. Les locaux sont généralement chauffés par chauffage central ou air pulsé. Dans ce dernier cas
(air pulsé) le puisage de l’air frais devra être aménagé en tenant compte des vents dominants, des
dispositions des bâtiments et être éloigné des sorties des collecteurs d’évacuation d’air pollué.
L’utilisation de moyens de chauffage indépendants ou mobiles, radiateurs électriques, à gaz, à
mazout etc. … ne sera admise que pour des dépannages.

8. Une ventilation efficace et équilibrée des locaux est une condition importante de la sécurité.

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Les laboratoires doivent être ventilés en toutes saisons (minimum 30 m3/ h)

Avec 6 renouvellements du volume du local par heure.
Généralement pour les locaux ou s’effectuent des opérations susceptibles d’amener un risque de
production de gaz ou de vapeurs dangereuses ou toxiques disposeront de hottes ou de sorbonnes
munies d’un système de ventilation adapté aux produits manipulés (ventilation haute ou basse,
extracteurs à l’extrémité des conduites d’aspiration).

9. EQUIPEMENTS DE PREMIER SECOURS

Les laboratoires où s’effectuent les opérations présentant des risques d’incendie, d’explosion ou de
projections de produits dangereux ou caustiques disposeront nécessairement :

- de douches de sécurité disposées prés des issues

- de couvertures anti-feu, accessibles et visibles
- de produits neutralisant pour acides et bases fortes
- éventuellement d’appareils comme des lave-bouche et rince-œil automatiques.

Des caisses de pharmacie ou des armoires d’équipements de secours contenant le matériel

nécessaire aux premiers soins seront convenablement réparties et installées dans des endroits bien
visibles et facilement accessibles, elles ne devront pas être fermées à clé pendant la durée des
travaux (elles comprendront le cas échéant des brancards, matériel de réanimation, draps et champs
stérilisés etc.)

10. RESEAU D’ALARME

Un dispositif d’alerte générale correspondant à chaque secteur du laboratoire doit pouvoir être
déclenché à partir de différents points précis de ceux-ci ; ces dispositifs devront être bien visibles et
demeurer accessibles.

L’installation d’appareils d’alerte automatique, de détection de gaz, fumée, est précisée pour les
locaux ou s’effectuent les opérations particulièrement dangereuses ou mettant en œuvre des
quantités importantes de produits inflammables.

Il est recommandé de relier à ces dispositifs d’alarme , les appareils fonctionnant en dehors des
heures de présence du personnel qui pourraient présenter des risques d’incendie en cas d’arrêt ou
d’avaries ,ainsi que des dispositifs de coupure automatique en cas d’arrêt accidentel de la
ventilation

Le fonctionnement des dispositifs d’alerte doit être signalé dans le local des gardiens s’il en existe
afin de leur permettre d’intervenir ou d’alerter sans délais les pompiers si nécessaires

11. EQUIPEMENT DE LUTTE CONTRE L’INCENDIE

Les laboratoires fixes seront dotés d’un réseau d’eau sous pression desservant des :
- des robinets d’incendie armés
- des bouches d’incendie ou

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- des poteaux d’incendie extérieurs

En plus de cela des équipements et des extincteurs appropriés à la nature des risques seront disposés
en des endroits bien visibles et devront demeurer toujours facilement accessibles.

Les classes de feu

Types de feu Produits Agents extincteurs

Bois, cartons, certains
A - Feux de solides Eau - Mousse - Poudre
plastiques
Feux de liquides ou de solides Poudre - CO2 Mousse - eau +
B - Feux de liquides
liquéfiables additif
C - Feux de gaz Poudre
Feux électriques CO2
Feux de métaux Aluminium, sodium Poudre spéciale

Eventuellement des moyens d’extinction automatiques pourront être installés solidaires ou non des
dispositifs d’alarme ou d’alerte ou reliés à des détecteurs d’élévation anormale de température
Si le dispositif d’extinction (gaz inerte co2, etc.) peut présenter un risque pour le personnel, le
déclenchement sera précédé d’un signal sonore précisant l’obligation de faire évacuer les lieux (des
consignes particulières doivent préciser les modalités de cette évacuation)

La conduite à suivre en cas d’accident, incendie etc. devra être visiblement affichée dans chaque
local.

II. EQUIPEMENTS DE PROTECTION DU PERSONNEL

La gravité des accidents se produisant dans les laboratoires peut être notablement diminuée par le
port régulier de dispositifs de protection individuels appropriés, par la rapidité et l’efficacité des
premiers soins donnés sur place.
La sûreté du travail sera assurée par une adaptation optimale des équipements qui devront permettre
de travailler sans gène et sans fatigue supplémentaire tout en demeurant efficaces, relativement
légers et esthétiques dans la mesure du possible.
Le port en sera recommandé voir obligatoire pour les travaux dangereux.

Il appartient donc au responsable de chaque labo. De veiller :

A approvisionner les laboratoires en équipements correspondants aux risques encourus par les
travaux entrepris.

A contrôler la qualité et l’efficacité des équipements fournis.

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A instruire le personnel à leur utilisation y compris le personnel auxiliaire (femme de

ménage).

A contrôler l’emploi correct dans le cas où il est nécessaire de les utiliser.

A l’indication bien visible des manipulations ou des endroits ou le port des lunettes ou autre
équipements de protection est obligatoire.

PROTECTION DE LA TETE

1) protection des cheveux

Pour certains travaux les cheveux doivent être protégés par des toques, des bonnets, des
bérets, des filets, ou des casquettes.

2) Protection des oreilles

Les oreilles organes délicats au même titre que les yeux (la surdité isole presque autant que la

cécité) doivent être protégées contre certains travaux bruyants ou émettant des sons à haute

fréquence (agitateurs à ultrasons par exemple) par des boules à base de cire ou par des disques

souples à base de fibre.

Le bruit est un problème qui concerne tout le monde, dans l'environnement domestique comme

dans l'environnement de travail. Il est à l'origine de nombreuses surdités mais aussi d'autres

pathologies (stress, fatigue).

Durées limites d’exposition quotidienne au bruit

Niveau sonore en Db Durée d’exposition maximal
85 …………................................... 8h
88 …………………………………4h
91 …………………………………2h
94 …………………………………1h
97 …………………………………30 mn
100 ………………………………..15 mn
103 ………………………………..7,5 mn

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3) Protection de la face
- des visières
- des masques
- des écrans

4) Protection des yeux

A chaque fois que le personnel est exposé à des projections, solides ou gazeuses ses yeux doivent

être protéges par des lunettes de sécurité.

5) Protection des voies respiratoires

Les appareils respiratoires sont utilisés :

-pour le travail
-pour effectuez des sauvetages en cas d’incendie ou d’asphyxie par gaz irrespirables ou
toxiques.
Ces appareils doivent:
- être préts à servir
- être d’un fonctionnement très simple
- ne pas donner de sensations désagréables dans la gorge
- être autant que possible autonomes

Les masques respiratoires appartiennent à quatre types principaux :

- les appareils filtrants

- les appareils à aspiration d’air naturel
- les appareils autonomes à circuit ouvert
- les appareils autonomes à circuit fermé

Vêtements de protection :

1) Protection générale du corps

- les blouses dites de chimiste doivent être en matériau résistant aux acides et au feu
(coton traité).

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2) Protection des mains

Contre les produits corrosifs utiliser des gants ou des moufles

- en caoutchouc
- en Néoprène
- en chlorure de polyvinyle (PVC)

Contre les objets provoquant des coupures employer des gants

- en cuir
- en matières plastiques

Contre la chaleur (brûlures) les gants seront

- à base de matériaux isolants (cuir et laine de verre)

3) protection des pieds

Contre la projection de produits chimiques (les hydrocarbures)

- porter des bottes

- des bottillons
- des souliers
- des sabots en caoutchouc ou en néoprène avec fermeture spéciale contre les risques
d’écrasements
- porter des chaussures à bouts renforcés

4) protection des jambes

Les membres inférieures peuvent être protégés par

- des gaines, des jambières, des cuissards

- tabliers en toile forte, en caoutchouc anti- acide, en cuir ou en amiante
Les pantalons devront être portés sur le botte et non dedans

5) protection contre le feu

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On peut utiliser des vêtements :

- en toile ignifugée
- des vêtements non combustibles ou non conducteurs de la chaleur

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