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Partage d'information opérationnelle Lutte contre l’incendie dans les « self-stockage » 1, Eléments de contexte Depuis une dizsine années, les retours d'expérience de la brigade des sapeurs-sompiers de Pais et du SDIS de la Charente font état de feux dentrepdts destinés au stockage de produits déposts par des particulers ot des professionnels. Ce type de stockage est appelé « eltstockage ». Ces structures sont dvisées en boxes detalles variables (de 1 840 rm’), Chaque box ext ue & un cent (particulers ou professionnel) afin de stocker divers objets, matériaux et matériel, Les locatares font accés 24h/24 et 77 & leur box solt directement par Yextérieur ou par un cheminement Intériewr. Ce mode de stockage est né en Amérique du Nord et se développe sur notre trritoire & proximité des zones de concentration de population et daxes routers importants. Actuellement, iy a plus de 650 (selon le Groupe Xerf) sites en France, ce nombre étant en constante évolution. Les « sel stockages » sont constuits soit dans des batiments neufs soit dans des batiments réhabiltés en structures massives, mists ou a ossatures. ‘ce portage «information opérationnelle a vocation @ Informer les service: ‘incendie et de secours sur les dfficultés opérationnelles du selfstockage. Ce document vise également & éclairer les COS sur les grands principes généraux de gestion ‘opérationnelleen cas dIncendie dans ces structures. ‘acy orion cs 2. Les risques de ces établissements Les « selfstockage» peuvent se renconter sous diffrentes formes : + conteneus acolés en plein + boxes accolés de dimensions varies dans des entrepSts de plan-pied ouen étage. Ces boxes ‘ant généralement de conception métallique sans cloisonnement ente-ax. Les principaux risques de ces installations sont notamment: 1 Ia présence posible de public et demployés& tout mome ‘une charge calorque importante; ‘une ncetitude sur la nature des matiéres stockées ; lun risque de propagation par conduction entre les boxes; ‘une problématique acc vers les boxes, ans! que leur ouverture. [Aces risques spéifiques propres& cet environnement, s’ajoutent les problématiques usage surles feux de grands volume, notamment a stabilité de Ia structure ‘Moves pore corMceer sea 3. Grands principes opérationnels {a protection des personnes, des biens et de environnement en application du 3° de Faticle 1. 1424-2 du code général des collectvités terrtoriles seront les objectifs des services d'ncendie et de secours, Le commandant des opérations de Secours staple sur la méthode de rasonnement tactique (MT) et prend en compte environnement dynamique du milieu. ‘Au rgard des dificutés opérationnelles prévsibles en termes d'accts et de pouvoir alorifique, une attaque rapide et massive sera privilégée su ce type de snstre {exploitation du plan de rétablissement implanté & Fentrée de celuk-cl permetva de Sappuyer sur les dispositions constructives et techniques exstant du btiment pour liter conte les propagations, ‘mais auss pour réaliser des rouées et/ou exutoires 8 des emplacements pertinewts Ce plan aura aussi vocation & matéralser les cheminementspossibles de bindmes dans la structure sles conltions de sécurité le permettent. Une attention particulére sera portde & la dispersion du panache de fumées, ans qu’aux risques de pollution des eaux dextnction avec: + la mise en place d'un réseau de mesure; + larétention et fanalyse des eaux ‘extinction. 4, Sécurité collective et individuelle ‘Au regard des conditions dengagement dlffiiles, Yanalyse du besoin d'un soutien sanitaire opérationnel est intégre. La protection respiratoire des intervenants est obligatoire sur toutes les phases de la marche _Bénérale des opérations. Une attention partculidre devraétre portée aux mouvements éventuels de strucure du btiment. Les ragles d'hypitne indviduelles et collectives resterant de mise lors des phases de remise en ‘conditions des personnels et des matériel. La sous-ditetrce de le Doctrine ‘et des Ressources Humaines arene a TT

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