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c. JAVEY
Département GÉOTECHNIQUE
ne s'adresse pas à des spécialistes mais peut intéresser les techniciens du 3RS-'.
même oubliées.
SOMMAIRE
Pages
1 - MATERIAUX PLASTIQUES 2
2 - MATERIAUX FONDANTS 6
2. 1 . MINERALOGIE 6
2.2. GISEMENTS 6
3 - MATERIAUX DEGRAISSANTS 7
1 - ETUDE DOCUMENTAIRE 11
3. 1 . METHODES GEOPHYSIQUES 13
3.2. FORAGES MECANIQUES 15
5 - CONCLUSION 20
Pages
1.1. DECOUVERTURE 22
1.2. EXTRACTION DES FORMATIONS UTILES 22
1.3. REPRISE - CHARGEMENT - TRANSPORT 23
2 - EXPLOITATION SOUTERRAINE 25
1ère PARTIE
à des matières premières très variées qui peuvent être classées en quatre
catégories :
- matériaux plastiques,
- matériaux fondants,
- matériaux dégraissants,
- matériaux réfractaires.
1 - MATERIAUX PLASTIQUES
dont deux seulement nous intéressent, car ils contiennent les principaux
feuillets à deux couches, les feuillets étant séparés par des couches d'eau
Les illites sont les minéraux argileux les plus répandus dans la
qui renferme des minéraux alumineux, magnésiens et ferreux et qui sont souvent
associés aux précédents dans les roches argileuses.
quement de kaolinite j
montmorillonitiques .
Fe inférieures à 1 % ce qui est très rare dans la nature. Ce sont des argiles
que les précédentes. On les utilise en mélange avec le kaolin. Leur rôle est
ment varié, généralement impures, mais renfermant le plus souvent un fort pour¬
centage d'illites.
4 -
complexes
des éléments libérés par l'altération. La nature des produits argileux formés
nage :
bien drainé.
B.P.).
des temps géologiques ont été érodées à différentes reprises, transportées par
les eaux courantes et sont venues s'accumuler sur le fond des lacs et des mers.
par précipitation chimique à partir des éléments dissous apportés dans les
taires de néoformation.
doit être séparé du restedes minéraux qui constituent la roche. Pour que l'opé¬
(Morbihan).
kaolinisées ont été érodées. Leurs éléments constitutifs ont été balayés,
transportés par les eaux courantes et se sont déposés dans des bassins flu¬
(quartz, micas etc.) l'ensemble formant des sables kaoliniques. De tels gise¬
séries sêdimentaires lorsqu'un massif ancien altéré est soumis à une érosion
ment par précipitations chimiques. C'est dire qu'on peut les rencontrer dans
Les gisements sont donc extrêmement nombreux dans tout le domaine des terrains
sêdimentaires.
B -
MATERIAUX FONDANTS
feldspath.
2. 1. MINERALOGIE
trois composants bien définis, constituant les pôles d'un diagramme trian¬
gulaire et qui sont :
l 'orthose (Si.ADD^K
do
l'albite (Si-Al)O-Na
o
l'anorthite (Si
à O
2.2. GISEMENTS
certaines roches éruptives, telles que les granites, alcalins et les pegma¬
Autres fondants
tonite, silicate de calcium (SiO CaO) présent parfois dans les calcaires méta¬
nients occasionnés par une plasticité excessive des argiles. Ils fournissent
le retrait.
ment des roches cristallines et des roches sêdimentaires siliceuses lors des
les plus connus étant les sables de Fontainebleau, très purs, qui affleurent
ou des pegmatites :
à un sable détritique quartzeux, et que les grains de quartz ont été "nourris"
en filons de dimensions variables encaissés dans les roches des séries cristal¬
affleurent très bien et forment des arêtes au milieu des terrains encaissants.
qui, lorsqu'ils ont été concentrés et débarrassés des particules fines par
d'employer comme chamotte l'une des argiles figurant par ailleurs dans la com¬
position de la pâte.
4 - MATERIAUX REFRACTAIRES
4.1.1. La_dolomit e
les dolomies sont rarement pures et renferment le plus souvent des impuretés
dans des dépôts lagunaires. Les couches sont généralement peu épaisses et as¬
sociées à d'autres dépôts lagunaires (gypse, anhydrite, sel gemme). Ces dolo¬
mies ont généralement un grain très fin. De tels gisements sont rares ;
qualité, mais ils peuvent parfois, constituer des masses considérables. Ces
dolomies sont dites secondaires par opposition aux précédentes qui sont pri¬
microgrenue ou vacuolaire.
serpentine) ;
sédimentaire.
En céramique, on utilise la giobertite sous forme calcinée caus
tique, c'est-à-dire calcinée à un degré tel qu'il subsiste 2 à 10 % de CO
2'
et que la magnésie obtenue montre des capacités d'absorption et d'activité.
tation en France bien que des indices aient été découverts assez récemment
Céret.
trielle.
10
2èffle PARTIE
PROSPECTION
.11
- étude documentaire,
- reconnaissance géologique sur le terrain,
1 - ETUDE DOCUMENTAIRE
les suivants :
elles existent), qui mettent en évidence les limites d'affleurements des cou¬
préciser les données précédentes. C'est une reconnaissance de surface qui s'ef¬
tions en cours, carrières abandonnées. Il peut être complété par des. grattages
détaillées.
premiers essais, le géologue sélectionne les secteurs qui lui paraissent les
donc "chercher à voir" ce qui se passe sous ces .formations : c'est le but de
nombre de moyens d'investigation qui peuvent être classés en deux grandes ca¬
tégories :
3. 1. METHODES GEOPHYSIQUES
surface du globe.
telluriques
- méthodes électriques,
- méthodes sismiques.
3.1.1. P£2ËEê£Îi°îi_llê£ËEiuHË
Elle est basée sur le fait que les roches ont une conductibilité
1
I 11 11
on fait des séries de mesures suivant des lignes parallèles dans une direction
tivité qui donne des profils de résistivité pour une certaine profondeur d'in¬
Avantages_de_la Br9S9ection_électrigue :
Inconyénients_de_la_grosgection électrigue :
se ;
prélever des échantillons, mais également pour étalonner les mesures géophy¬
siques et permettre leur interprétation géologique ;
exemple) .
Elle est basée sur la mesure des vitesses de propagation des ondes
gisements peu profonds : c'est la sismique choc (7^ sismique explosion). Les
ondes sont provoquées par le choc d'un marteau ou d'une dame qui frappe le
des appareils sensibles, sont souvent brouillées par des interférences variées
traversés, mais également sur la nature de ceux-ci, grâce aux échantillons qu'il
ment. Or, si le prix de revient des forages mécaniques varie suivant la nature
-r 16 -
tés.
tilisation de tel ou tel procédé est déterminée d'après la nature des terrains,
la profondeur du gisement et le degré de représentativité qu'on souhaite obte¬
Signalons qu'à côté des sondeuses classiques, des engins tels que
jusqu'à des profondeurs dépassant 10 mètres. Pour les gisements peu profonds,
ces techniques sont avantageuses, car elles permettent, d'une part de récupé¬
rer l'intégralité des matériaux sans perte de certaines fractions, d'autre
effectuer des traitements expérimentaux et faire des prévisions sur les mé¬
thodes d'exploitation les plus rentables. (Dans certains cas, on peut envisa¬
niers sont ensuite réalisés avec une maille lâche de façon à couvrir la tota¬
lir les premiers échantillons. Au terme de ces travaux, on peut dresser une
sants J
de carte isopaque ;
bilité. C'est à l'exploitant d'évaluer alors les risques et de prendre une déci¬
sion pour la poursuite éventuelle de l'étude ;
rentable financièrement.
paramètres :
la couche utile ;
- équipement du chantier ;
- transports etc.
18
profondie est nécessaire pour conduire les travaux avec le minimum d'aléas,
formation utile ;
chimiques ;
ment.
tant plus serrée que ces cartes présenteront des anomalies traduisant des
courbes ;
19
utile, en courbes ;
normes voulues.
- 20
5 - CONCLUSION
Par exemple, il peut arriver qu'au terme des deux premières phases
dra faire appel à des méthodes particulières. C'est ainsi que la reconnaissan¬
obliques ou horizontaux.
qu'il ne faut pas négliger. Il est fort possible que, grâce aux progrès rapi¬
3ème PARTIE
1.1. DECOUVERTURE
découverture.
de scrapers qui travaillent par passes successives jusqu'à mettre à jour, pro¬
mêmes techniques et le même matériel que ceux utilisés pour effectuer l'extrac¬
1.2.1. Materiaux_meubles_^argileSi_sables)
le, lorsque la topographie est plate ou que l'extraction doit se faire dans
chaque tir, les blocs accumulés au pied du front de taille sont repris et éva¬
cués vers l'usine. Les blocs très volumineux doivent subir parfois un débitage
secondaire qui se fait, soit par pétardage, soit par masse tombante à l'aide
roches naturellement désagrégées. Vieille de plus d'un siècle, elle n'est uti¬
lisée en France que depuis quelques années seulement pour extraire le kaolin
désagrégée par un Jet d'eau extrêmement puissant qui sort d'une lance appelée
"monitor", braquée sur le front de taille. L'eau qui entraîne. le kaolin et les
particules les plus fines, est canalisée et dirigée vers les bacs de décanta¬
Ces opérations s'effectuent avec des engins variés qui sont utili¬
sés aussi bien pour les roches meubles que pour les roches dures préalablement
abattues. Le choix de tel ou tel type d'engin est déterminé par la puissance
ouvert :
les plus favorables aussi bien pour le démarrage de l'exploitation que pour
quement.
DECAPAGE
bulldozer X
scraper X
ABATTAGE
wagon-drill X
sondeuse rotative X
explosif X X
DEBITAGE SECONDAIRE
pétardage X
EXTRACTION-REPRISE-CHARGEMENT
pelle mécanique X X X X X
pelle hydraulique X X X X X
chenilles) X X X X
TRANSPORT
camion benne X X X X X
dumper X X X X X
bande transporteuse X X X
2 - EXPLOITATION SOUTERRAINE
liser J
hautement mécanisés j
jusqu'au niveau que l'on veut exploiter ; les galeries partent alors du fond
du puits.
pneumatiques et d'explosifs. Celui des roches meubles avec des bêches pneuma¬
mandes hydrauliques, adaptée aux dimensions des galeries. Cet appareil, appelé
bras mobile qui supporte, à son extrémité avant, une tête d'abattage consti¬
tuée d'une chaîne porte-couteaux, entraînée par deux tambours dentés. La partie
arrière du bras est équipée d'un convoyeur à bande, qui recueille les copeaux
d'argile découpés par les couteaux, et les déverse sur un convoyeur d'évacua¬
Des treuils sont utilisés lorsqu'il faut remonter les matériaux par des puits.
Cependant, dans les roches compactes, dures et peu fissurées, il est possible
camions.