LA LIBERTÉ CHRÉTIENNE

Deuxième partie

Niveau 0
Cours 0.2

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 LA LIBERTÉ CHRÉTIENNE
(Deuxième partie)

L’ARBRE DE LA CONNAISSANCE DU BIEN ET DU MAL

1. La séparation et le premier échec

« Et l'Éternel Dieu fit germer du sol toute sorte d'arbres agréables à la vue, et
bons à manger, et l'arbre de vie au milieu du jardin, et l'arbre de la connaissance
du bien et du mal… Et l'Éternel Dieu commanda à l'homme, en disant : Tu peux
manger librement de tout arbre du jardin. Mais, quant à l'arbre de la
connaissance du bien et du mal, tu n'en mangeras point ; car au jour où tu en
mangeras, certainement tu mourras. » Genèse 2 :9, 16-17

Lisons Genèse 3 :1-8 en prêtant attention à ce que font les personnages de ce récit.
Aux versets 7 et 8, examinons attentivement les actions d’Adam et Ève.
« 1 Or, le serpent était le plus fin de tous les animaux des champs, que l'Éternel
Dieu avait faits ; et il dit à la femme : Quoi ! Dieu aurait dit: Vous ne mangerez
point de tout arbre du jardin !
2 Et la femme répondit au serpent: Nous mangeons du fruit des arbres du jardin;
3 Mais quant au fruit de l'arbre qui est au milieu du jardin, Dieu a dit: Vous n'en
mangerez point, et vous n'y toucherez point, de peur que vous ne mouriez.
4 Alors le serpent dit à la femme: Vous ne mourrez nullement;
5 Mais Dieu sait qu'au jour où vous en mangerez, vos yeux s'ouvriront, et vous
serez comme des dieux, connaissant le bien et le mal.
6 Et la femme vit que le fruit de l'arbre était bon à manger, et qu'il était agréable
à la vue, et que l'arbre était désirable pour devenir intelligent; et elle prit de son
fruit et en mangea, et en donna aussi à son mari auprès d'elle, et il en mangea.
7 Et les yeux de tous deux s'ouvrirent; et ils connurent qu'ils étaient nus; et ils
cousirent des feuilles de figuier, et se firent des ceintures.
8 Et ils entendirent la voix de l'Éternel Dieu, qui se promenait dans le jardin, au
vent du jour. Et Adam et sa femme se cachèrent de devant la face de l'Éternel
Dieu, au milieu des arbres du jardin. »

Première constatation
Adam et Ève réalisèrent qu’ils étaient nus, et cousirent des feuilles de figuier pour
se couvrir. Ensuite ils se sont cachés ; ils ressentirent la honte et la peur.

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Lisons Genèse 3 :9
« Et l'Éternel Dieu appela Adam, et lui dit: Où es-tu? »

Deuxième constatation
Malgré le péché, l’Éternel Dieu appelle Adam, et va à sa rencontre.

Adam et Ève se sont cachés ; Dieu est allé pour les chercher. La Bible dit que
Dieu recherche les hommes. Dieu aime les hommes pécheurs profondément.
C’est à cause de ce fait qu’Il a envoyé Son Fils, Jésus, pour les sauver.

Temps de réflexion : Est-ce qu’il y a des choses dans mon passé, qui font que je
voudrais me cacher de Dieu ?
Est-ce que je me confie dans ma bonne morale (connaissance du bien et du mal),
pour ne pas rechercher la présence de Dieu dans ma vie ?

Lisons Jacques 4 :8. Que nous enseigne ce passage à propos de notre relation avec
Dieu ?
« Approchez-vous de Dieu, et il s'approchera de vous. Pécheurs, nettoyez vos
mains ; et vous qui avez le cœur partagé, purifiez vos cœurs. »

Selon le récit biblique, Adam et Ève ont péché en mangeant le fruit de l’arbre qui
leur était interdit. Ce fruit n’était pas n’importe lequel – c’était la connaissance
du bien et du mal.
A tort, ils pensaient que ce fruit les rendrait comme Dieu. Si nous apprenons le
sens véritable de ce fruit, cela peut nous éviter de commettre la même erreur.

Temps de réflexion : Ai-je utilisé la connaissance du bien et du mal comme base

de ma relation avec Dieu ?
Ai-je utilisé ma propre connaissance intellectuelle au sujet de Dieu comme base
de ma relation avec Lui ?

2. Les vérités au sujet du fruit de l’arbre de la connaissance

du bien et du mal

2.1 Le fruit est une sorte de connaissance

Nous pouvons penser que ce fruit ressemble à une pomme, mais ce n’est pas le
cas. Le fruit de cet arbre est exactement ce que la Bible dit : de la connaissance
(de l’information, du data, des idées, modes de pensées) – la connaissance du bien
et du mal. Pour résumer, Dieu disait à Adam et Ève « si vous changez votre mode
de pensée, cela engendrera une séparation entre nous. Si vous changez votre

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manière de voir ce monde, vous ne pourrez pas me comprendre et voir les choses
comme je les vois. » Satan dit, « Cela ne vous fera aucun mal de penser de cette
manière. »
Notez que Dieu n’a pas dit que c’était une mauvaise chose d’avoir de la
connaissance. En fait, Dieu dit à Israël par le prophète Osée, « Mon peuple est
détruit, parce qu’il lui manque la connaissance. » Osée 4 :6. Le problème n’est
pas forcément avec la connaissance ; c’est plutôt le motif derrière l’acquisition de
la connaissance. En d’autres termes, pourquoi désirons-nous de la connaissance ?
Est-ce pour obtenir la sagesse de Dieu, ou est-ce que c’est le désir de nous exalter
nous-même.

« Nous savons que nous avons tous de la connaissance. La connaissance enfle,

mais la charité édifie. » 1 Corinthiens 8 :1
Selon Colossiens 2 :3, en Jésus « sont renfermés tous les trésors de la sagesse et
de la science. »

De tout temps, les hommes désirent obtenir de la sagesse. Cela fait même plaisir
à Dieu. En 1 Rois, nous avons le récit de Dieu qui fait apparition au roi Salomon
dans un rêve et lui dit : « Demande ce que tu veux que je te donne. » Salomon a
demandé une seule chose : la sagesse et un cœur intelligent pour rendre la justice,
pour discerner entre le bien et le mal.
Lisons 1 Rois 3 :10-13 pour voir comment Dieu répond à la demande de Salomon.
« Or ce discours plut au Seigneur, en ce que Salomon lui avait fait cette demande.
Et Dieu lui dit: Puisque tu m'as fait cette demande, et que tu n'as demandé ni une
longue vie, ni des richesses, ni la mort de tes ennemis, mais que tu as demandé de
l'intelligence pour rendre la justice: Voici, je fais selon ta parole. Je te donne un
cœur sage et intelligent, de sorte qu'avant toi nul n'aura été pareil à toi, et qu'il
n'y en aura point après toi qui te soit semblable. Et même, je te donne ce que tu
n'as pas demandé, et les richesses et la gloire; de sorte qu'entre les rois il n'y en
aura point de semblable à toi, pendant tous les jours de ta vie. »
La sagesse de Dieu est très différente de celle du monde. Nous pouvons les
distinguer en observant les caractéristiques de chacune.

La sagesse de Dieu :
Pure, paisible, douce, réconciliante, pleine de miséricorde, prompte aux bonnes
œuvres, sincère, impartiale.
La sagesse du monde actuel :
Jalouse, égoïste, charnelle, terrestre, motivée par la convoitise, et donc par le
mal.

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Quand avons-nous besoin de sagesse ? Tout le temps !
Nous sommes constamment dans le processus de prendre des décisions, mêmes
les plus petites peuvent être prises avec la sagesse de Dieu. Quand nous utilisons
la sagesse de Dieu nous lui ressemblons de plus en plus. Sa sagesse nous attire
encore plus près de Lui. La sagesse du monde nous mène tout droit vers le péché,
ce qui nous éloigne de Dieu. Jacques 1 :5 nous dit, « Si quelqu’un d’entre vous
manque de sagesse, qu’il la demande à Dieu, qui donne à tous simplement et sans
reproche, et elle lui sera donnée. »

2.2 Le fruit est mortel.

« Et l'Éternel Dieu commanda à l'homme, en disant: Tu peux manger librement
de tout arbre du jardin. Mais, quant à l'arbre de la connaissance du bien et du
mal, tu n'en mangeras point; car au jour où tu en mangeras, certainement tu
mourras.» Genèse 2 :16-17
Manger de l’arbre de la connaissance (consommer de la connaissance) dans notre
propre poursuite de sainteté est mortel. Satan n’a pas tenté Ève avec une rébellion
flagrante. Il a dit, « Allez-y, goutez le fruit. Cela vous rendra comme Dieu. » Satan
a tenté Ève avec son désir de devenir comme Dieu. C’est important de noter que
souvent le désir de savoir est en directe opposition avec le désir de faire confiance.
Nous préférons gagner de la connaissance pour essayer de contrôler nos propres
vies au lieu de faire confiance à Dieu de prendre soin de nous.

Lisons Genèse 3 :22-24 pour voir pourquoi Adam et Ève ont été chassés du
jardin.
« Et l'Éternel Dieu dit: Voici, l'homme est devenu comme l'un de nous, pour la
connaissance du bien et du mal. Et maintenant prenons garde qu'il n'avance sa
main, et ne prenne aussi de l'arbre de vie, et qu'il n'en mange, et ne vive à toujours.
Et l'Éternel Dieu le fit sortir du jardin d'Éden, pour cultiver la terre d'où il avait
été pris. Il chassa donc l'homme; et il plaça à l'orient du jardin d'Éden les
chérubins et la lame d'épée flamboyante, pour garder le chemin de l'arbre de
vie. »
Adam et Ève ne sont pas morts physiquement quand ils ont mangé de l’arbre de
la connaissance du bien et du mal. Ils sont morts spirituellement. Par la
désobéissance d’Adam, la mort est entrée dans la race humaine, et nous sommes
tous nés, spirituellement morts, avec un besoin de vie éternelle.

La bonne nouvelle est que, par Jésus, nous avons accès à l’Arbre de Vie. Si
nous recherchons La Vie (divine), par Jésus Lui-même, nous devenons
comme Lui.
Nous pouvons ainsi progresser vers l’épanouissement total de notre être en
Dieu.

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2.3 Le fruit est consommé.
« La femme vit que l’arbre était bon à manger et agréable à la vie, et qu’il était
précieux pour ouvrir l’intelligence ; elle prit de son fruit, et en mangea ; elle en
donna aussi à son mari, qui était auprès d’elle, et il en mangea. » Genèse 3 :6

Manger n’est pas seulement mettre la nourriture dans sa bouche. Manger veut
littéralement dire « consommer » ou « ingérer ». Des pensées sont ingérées dans
nos têtes et puis le mal est conçu. Comment est-ce que le premier péché est
arrivé ? Ève en a parlé avec Adam. A travers une conversation, ils ont
« consommé » l’idée et intégré cette idée. Cette progression nous enseigne que le
péché ne commence pas avec l’acte, il commence dans nos têtes et dans nos cœurs.

Nous devons faire bien attention aux choses que nous « ingérons » car ils peuvent
avoir un impact durable sur nos vies. Par exemple, est-ce nous regardons certains
films ou programmes télévisés, nous transmettant des images qui auront un impact
négatif durable sur nos vies. De la même manière, si nous passons du temps à lire
et étudier certains types d’idéologie, cela peut aussi polluer notre esprit, et nous
mener dans un mauvais chemin, qui va parfois même vers le désespoir et la ruine.
Comme un parent veille à ce qui influence ses enfants, nous devons faire aussi
attention à nous-mêmes, et ce que nous recevons dans notre esprit, nos pensées et
notre cœur.

2.4 Le fruit cause la séparation.

« Alors ils entendirent la voix de l’Éternel Dieu, qui parcourait le jardin vers le
soir, et l’homme et sa femme se cachèrent loin de la face de l’Éternel Dieu, au
milieu des arbres du jardin. » Genèse 3 :8

Rappelons-nous par ceci que c’est l’homme qui s’est caché de Dieu. Beaucoup
peuvent penser qu’Adam et Ève ont péché et donc que Dieu, dans Sa sainteté et
Sa justice, leur a tourné le dos, parce que Sa sainteté ne pouvait supporter d’être
dans la présence d’un homme pécheur. Mais ce n’est pas ce que nous dit ce récit.
La Bible nous dit qu’Adam et Ève ont péché, leurs yeux se sont ouverts, ils se
sont couverts, et se sont cachés de Dieu. Ils avaient honte et vivaient dans la peur
de sa réaction. La vérité est que Adam et Ève ont mal jugé comment Dieu
répondrait à leur péché. Il ne les guettait pas derrière un arbre, impatient de les
voir échouer pour qu’il puisse les juger. Dieu les a cherchés alors qu’Il se
promenait dans le jardin, en appelant, « Ou êtes-vous ? », parce qu’Il les aimait.
Dieu ne nous guette pas non plus, anticipant notre moindre erreur. Dieu est amour
(1 Jean 4 :8) ; et la Bible dit que « l’amour couvre une multitude de péché »
(1 Pierre 4 :8.) Quand nous comprenons comment fonctionne le cœur de Dieu,

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nous n’avons pas à nous cacher quand nous péchons. Au contraire, nous nous
précipitons dans sa présence.

Rien ne peut nous séparer de l’amour de Dieu - Absolument rien !

« Car je suis assuré que ni la mort, ni la vie, ni les anges, ni les principautés, ni
les puissances, ni les choses présentes, ni les choses à venir, Ni la hauteur, ni la
profondeur, ni aucune autre créature, ne pourra nous séparer de l'amour de Dieu
manifesté en Jésus-Christ notre Seigneur. » Romains 8 :38-39

3. L’arbre de la connaissance du bien et du mal produit la

honte et la victimisation

« Et il [Adam] répondit: J'ai entendu ta voix dans le jardin, et j'ai craint, parce
que je suis nu; et je me suis caché. Et Dieu dit: Qui t'a montré que tu es nu? As-
tu mangé de l'arbre dont je t'avais ordonné de ne pas manger? Et Adam répondit:
La femme que tu as mise auprès de moi, m'a donné du fruit de l'arbre, et j'en ai
mangé. Et l'Éternel Dieu dit à la femme: Pourquoi as-tu fait cela? Et la femme
répondit: Le serpent m'a séduite, et j'en ai mangé. » Genèse 3 :10-13

3.1 L’arbre de la connaissance du bien et du mal vole notre innocence.

Considérons l’exemple ci-dessous pour illustrer ce parcours avec le déroulement
des évènements suivants :
Un jeune adolescent a toujours été la joie de ses parents. Il est joyeux,
enthousiaste, curieux et spontané. Mais un jour sa maman commence à voir un
changement en lui. Il devient grave et coléreux, il marche avec ses épaules basses
et la tête courbée. L’éclat dans ses yeux est parti. Il parle à peine à ses parents et
se réfugie souvent dans sa chambre. Un jour, alors que sa maman ramasse du linge
dans sa chambre, elle trouve des magazines pornographiques sous son lit. Elle
commence à comprendre ce qui se passe. Son fils, joyeux et sans soucis
auparavant, porte maintenant en lui quelque chose de sombre. Son innocence est
tachée, ce n’est plus son petit garçon d’avant. La connaissance du mal dans ces
magazines a avancé le royaume des ténèbres dans sa vie. Tout ce qu’il voyait dans
ces magazines existait et était bien réel. Le problème est qu’il n’avait pas besoin
de cela. Maintenant que ces ténèbres existent à l’intérieur de lui, il est honteux et
a perdu la connexion intime avec ses parents. Ses parents ne se sont pas éloignés
de lui ; c’est son péché qui est la cause de cette distance et de sa honte. Il n’est
plus innocent.

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3.2 L’arbre de la connaissance du bien et du mal produit la honte
La honte est la cause de notre séparation d’avec Dieu, et c’est ce qui rend
impossible de vivre dans la liberté que nous trouvons en Christ. La honte est un
voile qui se dresse entre Dieu et nous. Ce voile nous couvre entièrement, rendant
obscure notre vision de Dieu et ce qu’Il fait. Dieu dit à Adam et Ève, « Qui vous
a dit que vous êtes nu ? » Le ton de Sa voix est sans doute similaire à celle de la
maman de ce jeune homme, rempli de tristesse et de peine. « Qui t’a donné ces
magazines ? Tu n’as pas besoin de voir et connaître tout ce qui est dedans. »
Dieu ne veut pas que nous mangions de l’arbre de la connaissance du bien et du
mal car il bâti des barrières – comme la honte – entre Lui et nous. Ces barrières
l’attristent beaucoup. Il veut que nous soyons proche de Lui.

La honte engendre toutes sortes de comportements qui nous déconnectent de

Dieu. La honte nous pousse à nous cacher. Avant de manger le fruit interdit, Adam
et Ève étaient tous deux nus et n’en avaient point honte. Ensuite, ils ont eu l’idée
de coudre des feuilles de figuier ensembles pour se couvrir, et ils ont essayé de se
cacher de la présence de Dieu, au milieu du jardin.

Les résultats de la honte

- On se couvre par une religion ou une bonne morale, et l’on tourne notre attention
vers les œuvres.
- La honte engendre le mensonge, la tromperie, et l’orgueil.
- On mesure notre valeur par les choses que nous « faisons ».
- La honte empêche une relation sincère avec Dieu, car nous perdons de vue notre
vraie valeur.
- On dirige notre attention sur nos péchés au lieu de la diriger vers le Sauveur.

Pourquoi est-ce que la honte est si mortelle ? Parce qu’elle nous prive du pouvoir
de changement. Elle nous empêche de recevoir la provision que Dieu a accomplie
par le sang de Jésus qui a été versé pour nous. Il y a une différence entre la
culpabilité et la honte. La culpabilité parle de ce que nous avons fait, alors que la
honte parle de ce que nous sommes. Avec la culpabilité nous pouvons toujours
confesser et recommencer pour bien faire. Avec un esprit de honte, nous sommes
enlisés et notre problème reste sur nous. Plus précisément, l’esprit de honte souille
notre personnalité. Pour nous libérer de la honte, nous devons commencer à nous
voir comme Dieu nous voit.

Temps de réflexion : Est-ce que je me sens parfois envahi par la honte ?

Quelles démarches puis-je adopter pour enlever cette barrière de ma vie ?

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3.3 L’arbre de la connaissance du bien et du mal produit la victimisation
De la même manière que l’arbre de la connaissance du bien et du mal produit de
la honte dans nos vies, il nous rend également susceptible à un esprit de
victimisation. La victimisation est une réponse charnelle à notre péché. Ève a
répondu, « C’est à cause du diable [représenté par le serpent]. » Adam a répondu
« C’est à cause de la femme que tu m’as donnée. » Nous commençons à blâmer
les autres, déplaçant ailleurs notre responsabilité. Quand nous plaçons le blâme
ailleurs que sur nous-même, nous excusons du coup notre condition intérieure ou
les difficultés extérieures, et nous dirigeons notre attention sur les actions des
autres. Nous disons, par exemple « Si seulement mon mari était plus gentil avec
moi, je ne serais pas si malheureuse et sujette à la manipulation. » « Si ma famille
ne se disputaient pas autant, je serais moins irritable. » « Si tout le monde faisait
tout ce qu’ils devaient, tout serait parfait. »

Les résultats de la victimisation

- On remarque les péchés des autres, mais pas les nôtres.
- On s’excuse, ou l’on se condamne soi-même, en disant : « J’ai toujours été
comme cela. Je ne changerai jamais. Je ne serais jamais assez bon. »
- On se sent rejetés.

Quand on s’excuse, ou quand on blâme les autres pour notre condition, ou que
l’on se condamne soi-même, le pouvoir de changement s’annule. C’est pourquoi
la victimisation est si mortelle.

Temps de réflexion :
Est-ce qu’il y a des domaines de ma vie – peut-être dans ma relation avec mes
parents, ou des amis dans le passé, ou dans mon mariage, au travail ou même dans
mon église – où j’ai adopté une mentalité de victime ?
Comment puis-je changer mon mode de pensée dans ces relations ?

Avec un esprit de victimisation ou de honte, on devient comme le Pharisien, ou

comme la femme adultère (Jean 8). On dit : Tu n’es pas assez bien, ou, Je ne suis
pas assez bien. Ainsi, nous basons nos relations avec Dieu et avec les autres sur
le comportement et le mérite, mais cela n’est pas la perspective de Dieu. Cette
façon de penser est celle de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, et c’est
ce qui empêche le progrès et le changement. C’est ce qui nous empêche de bien
se connecter avec Dieu. C’est un piège où l’ennemi de notre âme voudrait que
nous restions coincés pour le restant de notre vie. Le piège de blâmer les autres
et/ou d’auto-condamnation.

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Il faut arriver au point où, peu importe ce qui se passe, nous nous rendons
responsable pour nos propres vies. Nous ne devons plus blâmer les autres pour
notre vie et pour la qualité de notre relation avec Dieu.

Le fruit de l’arbre de la connaissance n’a pas le pouvoir de transformer le cœur.

Il peut donner des faits et de l’information, mais c’est sans puissance pour donner
la vie.

« Jésus leur parla de nouveau, et dit : Je suis la lumière du monde ; celui qui
me suit ne marchera pas dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie. »
Jean 8 :12

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