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La newsletter pour décideurs
[ 21 JANVIER 2011 – N° 2 ]

AIP 2011-2012
Une percée historique sur le statut ouvriers-employés
Les partenaires sociaux ont bouclé un projet
d'accord sur l'évolution des conditions sala-
riales et professionnelles les deux prochaines
années, ce que l'on appelle l'accord interpro-
fessionnel (AIP). Ce projet d'accord, que vous
pouvez consulter sur www.feb.be, contient des
avancées majeures. Certains osent même par-
ler d'évolutions historiques.
Premièrement, la compétitivité des entreprises
est placée sous stricte surveillance. La con-
joncture économique reste fragile en 2011.
C'est pourquoi les partenaires sociaux n'autori-
sent toute forme d'augmentation de salaire
qu'à partir de 2012, et ce à concurrence de
maximum 0,3% des coûts salariaux. Les sec-
teurs seront libres d'utiliser ou non cette
enveloppe, par des augmentations de salaire
classiques ou par le biais d'autres avantages
moins coûteux. De plus, une étude approfon-
die fera la lumière quant à l'éventualité
d'adapter le système d'indexation actuel pour
en contrer les effets négatifs sur la compé-
titivité.
Mais un point sans doute encore plus impor-
tant est la percée réalisée en matière d'harmo-
nisation des statuts ouvriers-employés. Ce
dossier fait couler beaucoup d'encre depuis
des décennies.
Aujourd'hui, les partenaires sociaux ont dépo-
sé une proposition équilibrée sur la table. Un
élément historique de cette avancée est la
suppression de la formule Claeys en cas de
licenciement. Les partenaires sociaux ont ain-
si mis fin à une aberration qui durait depuis
trop d'années. Parallèlement, les ouvriers dis-
posent d'une meilleure protection grâce à un
dispositif quasiment neutre en termes de
coûts pour les entreprises. Par ailleurs, le chô-
mage temporaire pour les employés, qui devait
se terminer fin de ce mois, est pérennisé.
Notons encore que le jour de carence, qui
existe toujours pour 15% des ouvriers, dispa-
raîtra à partir de 2014. Le premier jour de
maladie devra donc bien être payé, mais sans
contributions patronales.
Vu le caractère très sensible des sujets (index,
statut ouvriers-employés), les négociations ont
été difficiles et ont pris beaucoup de temps.
Mais il y a une chose que personne ne pourra
nier : pour la première fois depuis des décen-
nies, un plan concret est sur la table, permet-
tant d'éliminer par étapes les différences
entre les ouvriers et les employés.
Quelles seront les réactions à ce projet d'ac-
cord ? Le conseil d'administration de la FEB
n'adoptera une position définitive que le 27
janvier.
Des questions teintées de critique, voire une
certaine insatisfaction, s'élèvent. C'est, dans
une certaine mesure, compréhensible. Beau-
coup d'entreprises sont toujours dans une
situation économique difficile.
Pour la première fois depuis
des décennies, un plan concret
est sur la table, permettant
d'éliminer par étapes les
différences entre les ouvriers
et les employés.
Mais d'un autre côté, j'entends aussi beau-
coup de réactions très positives par rapport au
travail fourni. Il ne faudrait pas sous-estimer
l'importance de cette percée historique sur le
dossier ouvriers-employés. Le gouvernement a
lui aussi exprimé des signes d'estime et a
insisté sur le signal de confiance transmis par
cet accord interprofessionnel.
C'est à présent aux secteurs membres de la
FEB de prendre position.
PIETER TIMMERMANS,
ADMINISTRATEUR-DIRECTEUR GÉNÉRAL

À ÉPINGLER LE CHIFFRE DE LA SEMAINE

ENQUÊTE > L’impact du droit de la concurrence sur
les entreprises belges Faible croissance attendue
La croissance potentielle européenne ne dépassera

1,5%
> > Une recom-
QUOTA DE FEMMES DANS LES SOCIÉTÉS COTÉES
mandation de la Commission Corporate Governance
PRÉSIDENCE HONGROISE DE L’UE > Sous le signe de la
continuité
HEBDOMADAIRE — BUREAU DE DÉPÔT : SINT-NIKLAAS — P409959
pas 1,5% au cours des prochaines années. C'est ce
qu'indique le premier 'Examen annuel de la croissan-
ce' de la Commission européenne, lequel souligne éga-
lement que des réformes structurelles sont nécessaires si les Etats membres
européens souhaitent enregistrer de meilleures performances.
www.feb.be > publications > chiffres et faits
 >
[ INFOR FEB 2 — 21 JANVIER 2011 ]
> QUOTA DE FEMMES DANS LES SOCIÉTÉS COTÉES
Une recommandation de la Commission Corporate
Governance
En 2010, un constat s’impose : en Belgique,
seulement 7% de femmes sont administratrices
de sociétés cotées alors que la moyenne euro-
péenne est de 11%. Comment accroître leur
représentativité ? Le débat est vif. Le Parlement
examine l’opportunité d’imposer par une loi des
quotas de femmes. Quant à la Commission
Corporate Governance, elle a publié une recom-
mandation destinée à assurer une plus grande
représentation des femmes. Cette recomman-
ACTION FEB
> Véhicules électriques : un
retard à rattraper d’urgence
Plus de 350 personnes ont assisté au colloque
sur les véhicules électriques (VE), organisé ce
20 janvier par la FEB, avec le soutien de
FEBIAC, AGORIA, Synergrid, FEBEG et
Federauto. Cette initiative entend contribuer à
l’essor de ces véhicules dans notre pays.
Partant du constat que notre pays doit se doter
d’urgence d’une vision globale en la matière et
qu’il convient d’apporter des réponses aux
points faibles de ce type de véhicules en termes
de prix et d’autonomie notamment, Thomas
Leysen, président de la FEB, y a formulé une
série de propositions concrètes. Celles-ci por-
tent notamment sur un rehaussement de la
déductibilité fiscale et sur la mise en place
d’un réseau de bornes de recharge privées et
dation repose sur l’approche légalement recon-
nue depuis 2010 du principe 'se conformer ou
expliquer', à savoir que les sociétés sont obli-
gées de suivre le Code belge de gouvernance
d’entreprise 2009 et, si elles ne le suivent pas,
sont tenues de se justifier. Seule cette
approche permet de tenir compte de la
taille et des spécificités de chaque entre-
prise. Selon la recommandation, les
sociétés cotées devront d’ici 7 ans
atteindre une représentation d’au moins
30% d’administrateurs de chaque sexe. À
cette fin, la Commission recommande,
entre autres, que lors de la nomination de
nouveaux administrateurs, et jusqu’à ce
que la représentativité de 30% de chaque
sexe soit atteinte, il soit proposé – au
minimum – que la moitié des nouveaux
administrateurs nommés par période
progressive de 3 ans soient des femmes.
Chaque année, un bilan de l’impact de la
recommandation sera dressé.
Christine Darville – cda@vbo-feb.be
Pour le texte de la recommandation,
www.corporategovernancecommittee.be
publiques sur le territoire. De plus, afin de met-
tre en valeur les initiatives déjà en cours et de
créer un effet d’entraînement en faveur des
véhicules électriques, la FEB a profité de l'oc-
casion pour lancer la charte «EVolution to
Electrical Vehicles» (EV to EV), destinée à
recenser les entreprises qui ont l’intention de
s’engager dans l’électro-mobilité dans les 2 à 3
ans, ainsi que le
logo «Mon entre-
prise roule à l’é-
lectricité», que les
entreprises signa-
taires de cette
charte sont invitées à apposer sur leurs véhi-
cules électriques. Les propositions de la FEB
ont été débattues par les ministres fédéraux et
régionaux Paul Magnette, Ingrid Lieten, Jean-
Claude Marcourt, Evelyne Huytebroeck et le
secrétaire d’État Bernard Clerfayt.
Toutes les informations relatives à la charte «EV
to EV» et à cet autocollant sont disponibles sur
le site internet (*) de la "Belgian Platform on
Electric Vehicles" du SPF Economie, PME,
> PRÉSIDENCE HONGROISE
DE L’UE
Sous le signe de la
continuité
Depuis le 1er janvier, la Hongrie assure la pré-
sidence tournante de l’UE pour six mois. La
présidence hongroise a basé ses priorités sur
les résultats engrangés par l’Espagne et par la
Belgique, dans le cadre du trio des prési-
dences. Ainsi, elle mettra tout en œuvre afin
d’obtenir un accord sur le brevet de l’Union
européenne dans le cadre de la procédure de
coopération renforcée, lancée avec succès par
la présidence belge. Elle s’attellera à la mise
en œuvre des décisions prises en 2010 dans le
cadre de la gouvernance économique (lance-
ment du 'semestre européen', renforcement de
la discipline budgétaire et création d’un méca-
nisme de surveillance macro-économique) et la
mise en place d’un mécanisme permanent de
gestion des crises, ce qui implique une légère
modification du Traité. Il s’agira également de
mettre en œuvre la ‘Stratégie Europe 2020’ et
d’adopter l’Acte pour le marché unique. La
révision du ‘Small Business Act’ doit, quant à
elle, renforcer la mobilité et la compétitivité
des PME. La réforme de la supervision finan-
cière et une meilleure transparence sur les
marchés des capitaux seront également pour- >
Classes moyennes et Énergie. Les pistes con-
crètes de la FEB sont disponibles sur le site
internet de la FEB (**) et nous y reviendrons
plus longuement dans le prochain Infor.
Olivier Van der Maren – ovm@vbo-feb.be
(*) http://economie.fgov.be/
plateforme_vehicules_electriques
(**) www.feb.be
> La FEB participe à l’audition
sur le secret bancaire
Le mercredi 19 janvier, la Commission des
Finances et du Budget de la Chambre a orga-
nisé une audition sur le secret bancaire en
Belgique. Ces auditions sont l’émanation des
travaux de la commission d’enquête parle-
mentaire sur les dossiers de grande fraude fis-
cale de 2009. Philippe Lambrecht, secrétaire
général de la FEB, a exposé la position de notre
organisation. Outre la FEB, des représentants
de Febelfin, de la FGTB, de la Commission
européenne et de l’OCDE ont été entendus.
Alain Lecocq – ale@vbo-feb.be
 [ INFOR FEB 2 — 21 JANVIER 2011 ]
> ENQUÊTE

L’impact du droit de la concurrence sur les entreprises belges

C’est la première étude du genre. Grâce à elle, on dispose, pour la pre- concurrence (64% des participants font état de l'existence d'un tel pro-
mière fois, de données statistiques concernant l’impact du droit de la gramme au sein de leur entreprise). Un autre enseignement intéressant
concurrence sur le secteur privé en Belgique. Près de 200 juristes concerne la perception, par le secteur privé, des autorités chargées de
d’entreprise ont répondu à cette enquête, menée par le ‘Practice group l’application des règles de concurrence, au niveau belge comme euro-
competition law’ de l’Institut des juristes d’entreprises et le cabinet péen. Si la Commission européenne est généralement mieux notée que
d’avocats Linklaters. l’Autorité belge de concurrence, le critère le plus important, en termes
Les résultats livrent un certain nombre d’enseignements intéressants. de mise en œuvre du droit de la concurrence, est valable pour les deux
Ainsi, la moitié des participants à l’enquête indiquent que leur entre- autorités : la sécurité juridique arrive en tête des préoccupations des
prise a été accusée au moins une fois d'une violation au droit de la personnes interrogées.
concurrence. Il y a néanmoins une différence notable entre accusation Les conclusions de l’enquête ont été présentées à la FEB en
(50 %) et condamnation (20%). Parmi les thèmes abordés dans l’en- décembre dernier, et commentées par Jacques Steenbergen, directeur
quête, on épinglera les habitudes des entreprises en matière de 'com- général de l’Autorité belge de concurrence. Ces résultats confirment
pliance', ces programmes de mise en conformité au droit de la l’amplification de l’impact du droit de la concurrence. Au vu des risques
qu’encourent les entreprises en
Has your company ever been accused of Has your company ever been convicted
violations of competition law? for violations of competition law? cas d’infraction, et notamment
des montants exorbitants des
60 %
amendes, une connaissance
50 % approfondie des règles de concur-
Yes
rence est devenue une nécessité.
40 % 20%
Mieux vaut prévenir que guérir.
30 %
Charles Gheur – cg@vbo-feb.be
No
20 %
80%
10 %

0%
No Yes, by a Yes, by a Yes, by a
competition authority competitor client

> suivies. Priorité sera également accordée à un
nouveau plan d’action en matière d’efficacité
énergétique, de même qu’au suivi de la
Conférence climatique de Cancún. En outre, la
présidence hongroise veillera à ce que le
Service européen pour l’action extérieure soit
rapidement opérationnel. Enfin, il y a lieu d’ob-
meilleurs que prévu, ne nous autorisent toute-
fois pas à céder à l’autosatisfaction. Que du
contraire. Le principal défi doit encore être
relevé : l’indispensable assainissement bud-
gétaire, que tous les pays industrialisés – dont
la Belgique – doivent opérer dans les pro-
chaines années. Des études internationales du
ces trois leçons tirées du passé permettra à
notre économie de connaître des rythmes de
croissance de l’ordre de plus de 2%, comme
retenu dans le budget pluriannuel du gouver-
nement.
Anne Defourny –
ad@vbo-feb.be

server qu’un Conseil européen spécial, consa-
cré à la mise en place d’une politique
énergétique commune et à l’innovation, se
tiendra le 4 février prochain.
Diane Struyven – ds@vbo-feb.be
> FOCUS CONJONCTURE
Gare à l’autosatisfaction :
le principal reste à faire !
L’enquête conjoncturelle de la FEB auprès des
secteurs confirme (*) que le redressement éco-
nomique est sur les rails et que la situation du
marché du travail s’améliore. Pour les six pro-
chains mois, cette dynamique devrait se pour-
suivre, même si les secteurs s’attendent à un
léger ralentissement de celle-ci. Ces résultats,
FMI et de l’OCDE ont démontré que l’assai-
nissement, s’il est réalisé de manière irréflé-
chie, peut avoir un impact négatif non
négligeable sur la croissance et la création
d’emploi.
Le Focus Conjoncture livre trois leçons
à l'égard de nos responsables politiques.
Premièrement, il est vital d’opérer la majeure
partie de l’assainissement au niveau des
dépenses, sans démanteler les budgets d’in-
vestissement. Deuxièmement, il importe de
renforcer la position concurrentielle des entre-
prises, afin que les bonnes performances à
l’exportation continuent de stimuler la crois-
sance économique. Troisièmement, il faut réa-
liser les réformes nécessaires pour financer le
vieillissement et soutenir ainsi la confiance
des ménages et des entreprises. Pour la FEB,
seule une politique d’assainissement qui suit
(*) Le Focus Conjoncture,
joint au présent Infor,
est disponible sur www.feb.be
> Publications > Focus
> AVANTAGES NON RÉCUR-
RENTS LIÉS AUX RÉSULTATS
Les nouvelles règles à
partir du 1er avril
À partir du 1er avril 2011, de nouvelles règles
s'appliqueront aux avantages non récurrents
liés aux résultats. Après évaluation de la CCT
90, les partenaires sociaux sont parvenus à un
accord sur quelques modifications. Désormais,
l’instauration d’un système de bonus collectif
implique l'utilisation d'un modèle obligatoire >
[ INFOR FEB 2 — 21 JANVIER 2011 ]

AGENDA Specialised Study Programme (LL.M.) Dates and theme: Venue: FEB, Brussels
in Competition Law and Economics 28 January, 4, 11 Information & Inscription:
February: The law www.brusselsschoolofcompetition.eu,
This course is divided into 12 'learning blocks': with 15 hours of taught seminar and Economics of info@brusselsschoolofcompetition.eu
for each learning block, this programme seeks to offer the strongest possible Merger Control
training in the various disciplines of competition policy. From October 2010 to From 12.30 p.m. to
June 2011. 6.30 p.m.

3e édition de la Social Academy Date en thème :

25 janvier – 14h
Lieu : FEB, Bruxelles
Contact : Nathalie Petit, T 02 515 09 64,
e
La 3 édition de la Social Academy, ce cycle de formation de 7 après-midis sur dif- Understanding Belgi- F 02 515 09 15, np@vbo-feb.be
férents aspects de la concertation sociale, poursuit sa route. Les sessions ont lieu um’s socio-political Info & Inscription : www.feb.be, rubrique
d’octobre 2010 à mai 2011. and economic landsca-
Social Academy
pe: guidance for expats

50 ans de l’arrêt Brepols : Y a-t-il encore un avenir pour la Date : Lieu : FEB, Bruxelles
1er février – 13h30 Info: Laurent Sempot, T 02 515 09 83,
voie la moins imposée ? F 02 515 09 15, ls@vbo-feb.be
4e édition du Débat fiscal national, organisé par la FEB,
le cabinet Tiberghien et Moncode.be
D’éminents juristes dresseront l’historique et un état des lieux de la doctrine Brepols au niveau
belge ainsi que de la jurisprudence en matière de mesures anti-abus au niveau européen.

Plus d’infos > www.feb.be > Manifestations

> de CCT ou d'acte d'adhésion. La CCT clarifie
le régime des assimilations à des jours de
prestations effectives et introduit un contrôle
formel de l’obligation de l’employeur de pré-
voir une procédure de plainte dans le plan
d’octroi. Les dispositions relatives aux acci-
dents du travail et à l'absentéisme reçoivent
un caractère normatif, ce qui a pour effet que
les services d’inspection compétents peuvent
vérifier si l’employeur est en ordre eu égard
aux matières précitées. L'accusé de réception
de l'inspection sociale est supprimé et rem-
placé par une déclaration sur l'honneur de
l'employeur. Les employeurs ont désormais la
possibilité d'adapter, dans le mois, un plan
d'octroi rejeté par le fonctionnaire du SPF
ETCS et de le renvoyer en vue de son appro-
bation. Les Commissions paritaires peuvent à
présent décider de ne pas traiter elles-mêmes
un ou plusieurs dossiers et de les transférer
immédiatement au fonctionnaire compétent,
ce qui peut représenter un gain de temps de
2 mois.
FEB a insisté, avec succès, pour que les
employeurs aient désormais une seconde
chance et puissent adapter un plan d'octroi
rejeté et pour que les Commissions paritaires
aient la possibilité de confier directement l'ap-
probation d'un dossier au fonctionnaire com-
pétent.
Monica De Jonghe – mjo@vbo-feb.be
> UNION EUROPÉENNE
Quelles mesures pour la
croissance ?
Le 12 janvier dernier, la Commission euro-
péenne a publié son premier ‘Annual Growth
Survey’ (*). Elle y précise les priorités écono-
miques de l'Union européenne dans trois
domaines : la situation macro-économique,
les réformes structurelles et les mesures en
faveur de la croissance économique. Les défis
à relever dans les années à venir sont parti-
culièrement ambitieux : il faut assainir les
confiance dans le secteur bancaire et mener
des réformes structurelles en vue de créer une
croissance élevée et de gommer les déséqui-
libres économiques. Des mesures s'imposent
absolument dans le domaine du marché de
l'emploi. En effet, le chômage dans l'UE est
passé de 7% à 10% entre 2007 et 2010 et
l'Europe compte désormais plus de 23 mil-
lions de chômeurs. Pour remédier à ces pro-
blèmes, les États membres de l'UE ont
transmis à la Commission les objectifs chiffrés
qu'ils se sont fixés pour 2020 en vue d'exé-
cuter effectivement la stratégie Europe 2020.
Ainsi, la Belgique entend notamment
atteindre d’ici là un taux d'emploi de 71 à
74% et porter ses dépenses en R&D de 2,6%
à 3%.
L’Annual Growth Survey est la premiè-
re étape du nouveau semestre européen. Il
constitue le point de départ du processus qui
doit déboucher sur l'introduction d'un pro-
gramme de réforme national et d'un program-
me de stabilité et de convergence par les États
Graphisme et production : The Mailshop – tél. 03 771 12 30 – mail@themailshop.be

L'introduction et l'élaboration d'un sys- finances publiques tout en prenant des membres à la mi-avril. La FEB demande que
tème de bonus collectif seront sensiblement mesures en faveur de la croissance et de l'em- ceux-ci respectent rigoureusement leurs enga-
simplifiées à partir du 1er avril prochain. La ploi. Selon la Commission, il faut améliorer la gements, afin que la gouvernance économique
de l'UE ne devienne pas une boîte vide. La
Belgique aussi doit développer un plan cré-
FEB – Fédération des Entreprises de Belgique ASBL
rue Ravenstein 4 – 1000 Bruxelles – tél. 02 515 08 11 – fax 02 515 09 15
dible pour atteindre ses objectifs.
RÉDACTION : Anne Michiels – tél. 02 515 09 44 – am@vbo-feb.be Michael Voordeckers – mv@vbo-feb.be
Thérèse Franckx – tél. 02 515 09 50 – tf@vbo-feb.be
ÉDITEUR RESPONSABLE : Olivier Joris – rue du Wolvenberg 17 – 1180 Bruxelles
PUBLICATION MANAGER: Stefan Maes – tél. 02 515 08 43 – sm@vbo-feb.be
ANNEXES PUBLICITAIRES : ADeMar bvba – tél. 03 448 07 57 – nele.brauers@ademaronline.com (*) http://ec.europa.eu/europe2020/tools/
CHANGEMENTS D’ADRESSE : FEB – Service mailing – tél. 02 515 09 06 – fax 02 515 09 55 – mailing@vbo-feb.be monitoring/annual_growth_survey_2011/
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me forestier, respecte les aspects sociaux (droits des populations indigènes et des travailleurs forestiers*) et est
responsable d'un point de vue économique.