ÉTATS FAILLIS

Un État en échec a perdu le monopole de la puissance légitime sur son territoire.

 Un gouvernement central si faible ou inefficace qu'il n'exerce qu'un contrôle marginal

sur son territoire (le niveau de contrôle attendu pour déterminer le niveau de
déliquescence varie cependant selon les auteurs)
 La légitimité du gouvernement à prendre certaines décisions est contestée
 L’absence de services publics essentiels
 Une corruption généralisée
 La présence de réfugiés ou des déplacements de populations
 Une crise économique
 Des relations conflictuelles avec les pays voisins.

INDICATEURS SOCIAUX

1. Pression démographique : qu'il s'agisse de haute densité de populations, ou d'accès difficile

à l'alimentation.
2. Mouvements massifs de réfugiés et de déplacés internes : le déracinement forcé de vastes
communautés à la suite de violences ciblées ou pas et/ou d'actes de répression, favorisant
pénuries alimentaires et maladies 
3. Cycles de violences communautaires : sur la base d'injustices récentes ou passées, y
compris sur plusieurs siècles.
4. Émigration chronique et soutenue : qu'il s'agisse d'émigration de dissidents politiques ou de
représentants des classes moyennes13.
Indicateurs économiques
5. Inégalités de développement : inégalités réelles ou perçues entre groupes, au niveau de
l'éducation, de la répartition des richesses, des emplois 14.
6. Déclin économique subit ou prononcé : mesuré par un indice de déclin global incluant
revenu individuel moyen, PIB, endettement, taux de mortalité infantile, niveau de pauvreté,
nombre de faillites. Une chute rapide du prix des matières premières, des revenus, de
l'investissement direct étranger, du remboursement de la dette, une hausse de la part du
secteur informel peuvent traduire l'incapacité de l'État à payer salaires et pensions 15.
Indicateurs politiques
7. Criminalisation et délégitimation de l'État : corruption endémique, pillage institutionnel,
résistance à la transparence et aux pratiques de bonne gouvernance16.
8. Détérioration graduelle des services publics : disparition des fonctions de base à
destination des citoyens, tels que police, éducation, système de santé, transports.
9. Violations généralisées des droits de l'homme : émergence d'un pouvoir autoritaire ou
dictatorial manipulant ou suspendant les institutions démocratiques et constitutionnelles.
10. Appareil de sécurité constituant un État dans l'État : émergence d'une garde
prétorienne bénéficiant d'une impunité quasi totale. Milices privées protégées ou soutenues
par l'État et dirigées contre l'opposition ou tout groupe de population susceptible d'être
favorable à celle-ci.
11. Émergence de factions au sein de l'élite :
12. Intervention d'autres puissances 

CONFLITS:
La grande partie des guerres dans le XX et XXI siècle se donnent dans ce qu’on appelle 3 ème
monde.
1ERE GUERRE DU GOLFE
L’armée du président irakien Saddam Hussein a envahi l’émirat de pétrole du Koweït le 2 août
1990, contrôlant ainsi une grande partie des réserves de pétrole de la planète. Les États-Unis,
pour forcer le retrait de Saddam Hussein, ont formé une coalition internationale de 28 pays.
Avec le soutien et la couverture de l’ONU, une intense attaque aérienne contre l’Irak a été
lancée le 17 janvier 1991, après la dévastation de l’Irak. Février l’opération terrestre. En
conséquence, l’Iraq s’est retiré du Koweït mais Saddam Hussein est resté au pouvoir.
INVASION EN AFGHANISTAN
Il a été lancé par les États-Unis en 2002 en réponse aux attaques terroristes du 11 septembre
2001, revendiquées par le réseau terroriste Al-Qaïda dirigé par Ben Laden, qui avait son
soutien dans le régime fondamentaliste islamique des Taliban en Afghanistan. Soutenant
l’Alliance du Nord, une force déjà résiduelle et presque éliminée par le régime taliban, les
Américains ont réussi à renverser le gouvernement taliban et à imposer un pouvoir allié dans
le pays. Les États-Unis contrôlaient les principales villes du pays et montraient qu’ils avaient
réalisé ce que les Soviétiques n’avaient pas réalisé en 1979. Toutefois, l’opération ne semble
pas avoir pris fin aujourd’hui, car la guérilla talibane contrôle de vastes zones situées à la
frontière avec le Pakistan et les États-Unis et d’autres pays maintiennent une force militaire
importante. Cette guerre a été la première réponse de la puissance hégémonique au
terrorisme international et a permis aux États-Unis d’étendre leur zone d’influence à travers de
nombreux pays voisins de l’Afghanistan, anciennement républiques soviétiques.