Vous êtes sur la page 1sur 32
RACONTE; Moi LES HISTOIRES DU N° 7 UNE HISTOIRE D'ANIMAUX p- 169 Les Trois Boucs Trois fréres boucs, un peti, tun moyen et un gros, ont envie, ‘au printemps, d’aller brouter herbe tendre de la montagne. Mais pour y aller, ils doivent traverser un pont gardé parun horrible monstre borgne qui pour habitude de manger tous ceux quile dérangent. UN CONTE DE FEES La Reine des neiges Lorsque la neige tombe, on dit que Cestla reine des neiges qui porcourt le monde avec son armée de flocons. Son cceur r’es qu'un bloc de glace, et quand elle rencontre un voyageur, seul dons lo neige, elle lui gale le ccour. ‘Andersen nous roconte comment lle enléve Kay, un petit garcon, et ‘comment Gerda, son amie, arrivero lle délivrer de son horrible sor. UNE BANDE DESSINEE L’Aimant de Bruno __ p. 180 Un jour, 6école, la lecon porte sur les cimants. Bruno est possionné Ne pouvani s’en faire offirun, le vole. Personne ne I'a vu, mais cette mauvaise action va lui attirer bien des ennuis. UNE HISTOIRE D'AUJOURD'HUI Le Manoir des Fantémes p- 184 Comment Petit Fantéme, le petit dernier de la famille Fantéme, ‘opprend & crier et & épouvanter les personnes qui vevlent lover le monoir dans lequel il hobite. UNE FABLE CELEBRE La Tortue et les deux oies p.190 Inspirée d'une fable d’Esope, Cest|histoic d'une tortue qui essoie d'échopper é la noyade gréce 6 ingéniosité de deux cies Mois cette fortue est vraiment stupide UN FEUILLETON Tirondin a un chapeau neuf A occasion de son grond nettoyage de printemps, Mémé Croche jelte au feu le vieux chapeau de Tirondin. Mais elle a oublié que ce chapeau était la maison de I'amie de Tirondin aroignée magique Abigaél ! SOLUTION DES JEUX DU N° 6 Pour sortir du labyrinthe, Dodo devait suivre le chemin n° 1. Le goiter de Dodo étcit un orbre. p. 192 RACONTE-MOI DES HISTOIRES sc compose de 26 faxccules (de 36 pages) er de 26 ceaserte de 50 minutes, racentant chacun au moins six hitoites. C'est donc au total 728 pagesdhistoires + 130 pages de jeux er decolriages, pris de 200 histoites et pls de 21 heures découte. aus trouvere: RACONTE MOI DES HISTOIRES un mand sur deux, chez votre marchans de ournaus POUR TOUTE COMMANDE: ‘Abonnmen's compliments de lector "cone France eacener RACONTEMOI DES HISTOIRES, 99: me PAmserdam, 15385, Paris CEDEX 08 Tsui Sui, SOUMILLIONRACONTE-MOIL DESHISTOIRES arene Masenet, 1190 Brees, Bee Pour tout plement [elles votre chee 3 Fond de: ALP & CIERACONTE MOI DES HISTOIRES: Aboonements Sumer 300 FF- 1 990 FRVFL 80 FS, 26 numéro 565 FF 3 800 FRFL- 155 FS. Toure » Ils sortirent A précipitamment en chemise de nuit et ne revinrent jamais. Le client suivant fut un trés gros homme appelé monsieur Bedon. «Juste une nuit pour voir, dit-il. Si ga me plait, je reste! » Monsieur Bedon alla done se coucher etse mit aussitét a ronfler horriblement. Son ronflement deyint de plus en plus puissant, jusqu’a secouer toute Ta maison. Petit Fantéme et ses amis en avaient assez de lentendre et voulurent le réveiller. Ils commencérent par le pincer et lui chatouiller les pieds. Monstrachat se cacha_ sous le lit et miaula. Couic se mit 4 sauter sur P’édredon de monsieur Bedon. Mais le gros homme continuait & ronfler bien tranquillement. II ne s'interrompit méme pas lorsque Ulul le hibou lui fit tomber un réveil sur la téte. Heureusement, deux autres 2A f amis arrivérent a la rescousse. Cétaient Boris et Clovis, les freéres Chauve-souris. Ils tirérent sur la barbe de monsieur Bedon et lui emmélérent les cheveux. Mais ce n’était pas encore assez pour arriver a le réveiller! A afin, Petit Fant6me alla - fouiller dans armoire & pharmacie. ik: Il cherchait du sparadrap pour fermer la bouche de monsieur Bedon. Mais, a la place, i] découvrit une grosse boite sur laquelle il lut: « PILULES POUR CRIER ». En petites lettres au-dessous était imprimé « Pour maux de gorge de fantmes —n’en prendre qu’tme a la fois ». Petit Fantéme en avala une et aussit6t poussa un cri aigu. Alors, il prit une seconde pilule et constata qu’il pouvait hurler. Aprés avoir avalé la troisiéme, il ouvrit la bouche et cria de toutes ses forces juste dans Te creux de loreille de monsieur Bedon. Cétait le cri le plus pergant qu’on edt jamais entendu au Manoir des Fant6mes. Un cri si formidable qu’il fit s'écrouler le plafond et brisa toutes les fenétres. Le lit ob dormait monsieur Bedon fut poussé dehors et se mit flotter dans les airs! II passa au-dessus du village, dépassa les arbres les plus hauts, et séleva encore dans le ciel... Mais monsieur Bedon ronflait toujours! Le hurlement de Petit Fantéme retentit dans la campagne, fit tomber le 4x. gendarme de son vélo et abattit toutes YAX._ les cheminées du village. Il pénétra nouveau dans le Manoir des Fantomes, s’engouffra dans Tescalier, traversa toutes les chambres, ressortit par une fenétre, et disparut dans le donjon ot il cessa enfin. «Hourra! » crigrent Ulul le hibou et tous les autres. « Plus personne n’aura jamais envie de coucher au Manoir des Fantémes aprés cela Et, en effet, personne n’en edit envie. Quand la famille Fantéme reyint au Manoir pour chercher Petit Fantéme que Ton croyait perdu, ils découvrirent la maison vide et s'y installérent 8 nouveau. Tous furent trés fiers de Petit Fant6me qui avait appris 4 crier. Quand T’horloge sonna une heure, ils firent une grande féte pour célébrer leur retour. Maman Fantéme avait fait ses célébres tartes et il y avait du vin de rayon de lune a boire pour tout le monde ! Les amis de Petit Fantéme avaient été invités. Les deux fréres Chauve-souris voletaient dans ~ Se ee toute la pice. Couic, la souris invisible, bondissait sur le plancher. Monstrachat miaulait et miaulait. Ulul le hibou hululait tant qu'il pouvait et monsieur L’Os jouait de la musique sur ses cétes. Grand-mére Grogne faisait cliqueter A toute vitesse ses aiguilles a tricoter et poussait des grognements joyeux. Maman Fant6me criait gaiement et Papa Fantéme hurlait en. faisant un bruit terrible avec ses chaines. Mais les cris les plus stridents étaient poussés par Petit Fantéme, tout fier d’avoir enfin appris a crier. Et, tandis que tout Te monde dansait et chantait, Petit Fant6me criait, et criait, juste pour le plaisir. Il était le fantome le plus heureux de la terre! jee pluie tombait a torrents ce jou toute la cam, é continuait ainsi, seules les montagnes émergeraient des flo Tandis que les eaux montaient lentement, on ndit quelqu’un pleurer dans la vallée. C’était une tortue, la plus lente et la plus sotte de toutes les tortues qu'on ett jamais rencontrées! « Pourquoi pleures-tu?» cria une oie en passant au-dessus sanglota la tortue. Pas de danger pour toi, tu voles! Mais moi, mes pattes sont si courtes qu’il me faudrait des jours et des jours pour atteindre le sommet de la montagne. Mes amies, elles, s'y sont rendues das que la pluie a commencé a tomber... Moi, je n’y arriverai jamais! — Alllons, ne fais pas tant d’histoires! dit 'oie. Je vais chercher mon frére et nous t'emménerons sur la montagne ! » Lorsque les oies revinrent chercher la tortue, l'eau lui arrivait jusqu’au cou. Les oies tenaient un baton entre leurs deux becs. La tortue mordit le baton, et les oies Temportérent dans les airs 4 grands battements d’ailes. Elles survolerent la vallée inondée et arrivérent au-dessus de la montagne oi la tribu des tortues s’était rassemblée. Quand les tortues virent arriver la plus lente et la plus sotte dentre elles, portée par les deux oies sauvages, elles crigrent de joie et acclamérent les oies pour les remercier: «Hour les oies! Vive les oes ! Vive nos amies les oies! » La plus lente et la plus sotte des tortues voulut les remercier, elle aussi. Elle ouvrit grand la bouche et cria: «ET CEST MON AVIS AUSSI... » Crest ainsi qu'elle périt... Mes Croche faisait son grand nettoyage de printemps. Elle avait vidé les placards, décroché les rideaux et pendu les tapis aux branches du vieux chéne qui lui servait de maison. Elle récurait, frottait, astiquait avec ardeur. Tout ce remue-ménage dérangeait Abigaél, l’'araignée magique, qui logeait dans le chapeau de Tirondin. Elle sortit, son livre de magie a la main, et se réfugia sur le toit de la maison pour lire tranquillement. Mais Tirondin avait laissé le chapeau sur son lit pendant qu’il prenait son bain. Mémé Croche s’approcha en bougonnant: «Quelle horreur ce chapeau ! » Elle le prit d'un air dégofité entre le pouce et l’index pour le jeter dans le feu. Auméme moment, Tirondin entra dans la piéce, enroulé dans une serviette de bain. «Mémé! s‘écria-t-il. Qu’est-ce que tu as fait? — Jai bralé ce vieux chapeau dégoitant. » Tirondin se précipita vers la cheminée. «Et Abigaél ? gémit-il. Oh, Mémé! Tu sais bien qu’Abigaél habitait dans mon chapeau ! » Mémé Croche rougit jusqu’aux oreilles, puis devint blanche comme un linge. «Mon Dieu! J’avais oublié! Je te demande pardon, Tirondin. » Mais Tirondin ne I’écoutait pas. Il sortit en courant et grimpa sur le toit. Cétait la qu’il se réfugiait quand il avait du chagrin. Et aujourd’hui, il avait vraiment un trés gros chagrin. Tirondin se blottit tout triste contre la cheminée. Soudain, une araignée pendue a un fil se mit a gigoter devant son nez. «Ne sois pas triste, dit-elle. Tu le remplaceras, ton chapeau. — Mais je ne remplacerai jamais mon amie... Oh! Abigaél ! C’est toi! Tu n’as pas briilé ? » Abigaél expliqua a Tirondin ravi quielle était sortie du chapeau pour prendre l’air. «Voyons, voyons... » murmura-t-elle en ouvrant son livre de magie. « Pour avoir un. nouveau chapeau... Voyons. Ab? Voila! J'ai trouvé! Il faut aller voir Phomme-champignon dans sa grotte, sur la colline de Folle-Epine. » Aussitét, Tirondin et Abigaél se mirent en route. Ils traversérent la forét de Bois-Tordu et cheminérent longtemps, longtemps. Quand ils arrivérent sur la colline, le soleil se couchait. L’homme-champignon se tenait 4 ’entrée de sa grotte. II portait j Sainerbe chapeau ae mauve apois 4G orange. «oe 3 © «Vous avez un bien joli chapeau, dit Tirondin. — Ilme protage de la pluie, répondit lhomme-champignon. Le seul ennui, cest que je ne peux pas lenlever pour me promener téte nue, comme vous. — Si je n’ai pas de chapeau, c’est parce que ma mémé Va brilé en faisant son grand nettoyage de printemps. Abigaél a lu dans son livre de magie que vous pouviez maider a le remplacer. » La nuit tombait et la colline se trouva lentement plongée dans l'obscurité. Abigaél eut un long soupir «Je voudrais étre bien au chaud dans le vieux chapeau de Tirondin... » dit-elle tristement. «Courage! dit gentiment l'homme-champignon. La lune va bient6t se lever, et alors vous vertez... » En effet, la lune monta lentement dans le ciel avec son cortége d’étoiles scintillantes. Et toute la colline fait éclairée. «On dirait que la terre tremble », chuchota Tirondin. Lun apres l'autre, des champignons e CAN surgissaient du sol et grandissaient au clair de lune. Ils portaient tous des chapeaux différents. Ily en avait en forme de moulin a vent, de pendule, de théiére, de parapluie, de cheminée, de clocher, de phare... Bref, tous les chapeaux possibles et imaginables. «A toide choisir, Abigaél, dit Tirondin. Aprés tout, c'est toi qui vas y habiter. » Abigaél visita le chapeau en forme de giteau d’anniversaire, puis celui qui” ressemblait 4 une cafetiére. Ils n’étaient pas Elle fureta partout et déclara: lui-l que je préfére. » Elle montrait un champignon tout ratatiné, coiffé d'un chapeau en tout point semblable au vieux chapeau de Tirondin, & une différence prés : un grelot était attaché son sommet. «Ca ne te fait rien, si on reprend le méme ? demanda Abigaél. — Figure-toi que je lavais rey depuis le début, répondit Tirondin. Mais je pensais que tu voudrais changer un peu. » ee encore plus usé que l’autre. » Comme Mémé Croche observait le chapeau d’un air réprobateur, Abigaél ouvrit sa petite fenétre et agita une patte. « Aaaaaaa ! hurla Mémé Croche. La... Paraignée! C’est un fantdme! » Elle faisait une grimace si horrible que Tirondin et Abigaél éclatérent de rire. Et plus Tirondin riait, plus le grelot tintait joyeusement ! Enfin, quand Tirondin retrouva la parole, il expliqua ce qui s’était passé. «J’espére que tu ne briileras plus jamais aucun chapeau », ajouta-t-il. Mémé Croche, remise de sa frayeur, eut un petit sourire qui s’élargit, s’élargit et se transforma en un rire soulagé. Des éclats de rire et des tintements de grelot résonnaient dans le vieux chéne. Et tous les habitants de Bois-Tordu se mirent a rire en l’entendant. L’homme-champignon cueillit le chap€au, essuya la rosée qui s’était déposée dessus et le posa sur la téte de Tirondin. Abigaél s'empressa de grimper dans sa nouvelle maison. Aprés avoir gentiment remercié Thomme-champignon, Tirondin et Abigaél rentrérent chez eux. Quand ils approchérent du vieux chéne, les premiéres lueurs de l’aube filtraient a travers les arbres de Bois-Tordu. Mémé Croche était assise dans la cuisine. «Je n’ai pas pu fermer l’ceil de la nuit, dit-elle. J'ai des remords. C'est affreux, ce que jai fait 4 cette pauvre araignée ! » Accet instant, elle remarqua le chapeau de Tirondin. «Oi as-tu trouvé ce chapeau? Il est 196 four cle BRUNG Cing satellites sont attirés par Iaimant de Brune. Ils te semblent tous semblables, mais il n'y en a que deux qui soient exactement pateils. Sauras-tu deviner lesquels? ¥ Paniqué, Bruno s‘enfuit. Il ferait mieux de jeter les aimants qu'il porte sur lui! Sauras-tu les re- trouver? Il y en a cing en tout. MOUCHE ET LE KANGOUROU‘ou les aventures d’une petite Australienne L'ELEPHANT, un potme de J.R.R. Tolkien La fable de L'OIE AUX (EUFS D'OR LE GEANT EGOISTE se prend d’affection pour un petit garcon et devient ainsi, le plus gentil des géants Le chateau de PETIT FOU a dispara! IL part a sa recherche dans un vieil avion... LETRANGE VOYAGE DE NARANA. THEO ET L’AVALEUR DE MAITRE

Vous aimerez peut-être aussi