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pographique du paysage et le système la carte nationale au 1:50 000 afin de sa- de classes. Au cours de cette étape, les
de conservation centralisée des données tisfaire aux exigences élevées en matière bâtiments du MTP (surfaces de toits en
de swisstopo, le «Geodata Warehouse». de conception graphique et de lisibilité 3D) sont convertis en empreintes de bâ-
Une première expérience précieuse des du contenu détaillé de la carte. Contrai- timents en 2D sans valeur Z. Pour chaque
nouveaux processus d’établissement de rement aux autres cartes nationales, le échelle, une épaisseur de ligne cartogra-
la carte nationale a été réalisée en 2011 traitement manuel ultérieur a été exclu phique est calculée pour les cours d’eau,
avec la carte à l’échelle 1:1 million. Les dès le début pour l’échelle 1:10 000. une information que le MTP ne contient
premières feuilles de la carte nationale pas directement mais qui peut être dé-
au 1:25 000 basées sur les MCN ont été Processus de production duite par la géométrie du réseau. Lors
publiées début 2014. Pour la première d’une deuxième étape, les courbes de ni-
fois, cette carte a été établie par produc-
de la carte nationale au veau et les dépressions issues du modèle
tion semi-automatisée: seuls les cas im- 1:10 000 numérique de terrain sont dérivées pour
possibles à résoudre par automatisation La production de la carte nationale au chaque carte nationale et un contrôle
ont été repris manuellement. A partir de 1:10 000 est basée sur une version du de qualité est effectué. Cette solution
2016, cette méthode s’appliquera aussi à modèle topographique du paysage dont est déjà utilisée pour la production du
la qualité a été contrôlée et sur le niveau MCN25. Il suffit donc, pour chaque nou-
d’actualité correspondant. velle échelle, d’adapter et de configurer
quelques détails des processus et de
Préparation des données mettre en œuvre de façon coordonnée
Lors de l’étape de préparation des don- les modifications du modèle MCR et des
nées, les données du MTP sont conver- modèles MCN. Par ailleurs, il est prévu
ties, à l’aide de FME Workbench, d’outils d’automatiser le contrôle qualité.
de géomatique et de scripts, en modèle
cartographique de référence (MCR) ayant Généralisation
la même structure de modèle que les La nécessité d’une généralisation auto-
MCN. Cette généralisation de modèle matisée vient principalement du fait de
simplifie et uniformise le traitement ul- la densité des données et du dimension-
térieur au moyen des systèmes d’auto- nement des signes conventionnels. En
matisation et des systèmes en aval. La raison de la proximité des échelles de
conversion du MTP au MCR est effectuée saisie et de représentation, à l’échelle
pour l’ensemble du périmètre du MTP. A 1:10 000 les éléments de végétation
quelques exceptions près, le MCR pos- (arbres, surfaces boisées) sont générali-
sède le même nombre de fonctionnalités, sés et les bâtiments sont regroupés via
les mêmes identificateurs d’objets (UUID) la généralisation de modèle lors d’une
et les mêmes géométries que le MTP; en première étape. La mise en œuvre s’ef-
Fig. 3: Processus de production de la revanche, il existe des différences par fectue à l’aide du logiciel ArcGIS (ESRI)
carte nationale au 1:10 000. rapport au MTP en termes d’attributs et avec les composants ModelBuilder et les
La carte à grande
échelle – un besoin
exprimé de longue date
La précision de la représentation car-
tographique de la Suisse était déjà un
sujet abordé au début du XXe siècle. A
l’époque, le développement de nouvelles
méthodes de levé basées sur la photo-
grammétrie a joué un rôle déterminant.
La qualité graphique de la carte Dufour Fig. 7 : Comparaison de la carte des fortifications et de la carte nationale.