Chapitre 4 : Le droit colonial français

Introduction du chapitre

L’empire colonial français en 1939

 Chapitre 4 : Le droit colonial français

I. Le régime de l’indigénat

A. La naissance d’un droit arbitraire indigène

B. L’application dans les colonies d’un régime

dérogatoire contraires aux principes du droit
français

! Algérie

! Nouvelle-Calédonie
« Monsieur le gouverneur de la Nouvelle-Calédonie a
appelé l’attention du département sur l’utilité qu’il y
aurait à appliquer aux indigènes de cette colonie une
législation identique à celle qui régit l’indigénat en
Cochinchine. Je ne vois que des avantages à
accueillir cette proposition qui doterait le
gouvernement de pouvoirs effectifs et resserrerait les
liens qui relient les tribus à l’Administration
supérieure. »
Décret du 18 juillet 1887, Bulletin officiel de la NC, p.
664-665
1.  La désobéissance aux ordres
2.  Le fait d’être trouvé hors de son arrondissement
sans justifier d’une autorisation coutumière
3.  Le port d’armes canaques dans les localités
habitées par les Européens.
4.  La pratique de la sorcellerie ou les accusations de
ces mêmes pratiques portées par les indigènes les
uns contre les autres
5.  […]
6.  La nudité sur les routes ou dans les centres
européens
 Chapitre 4 : Le droit colonial français
I. Le régime de l’indigénat
II. La fin d’un régime arbitraire et la naissance
d’un droit coutumier (Nouvelle-Calédonie, Wallis
et Futuna)
A. 1946-1958 : l’égalité de droits et la mise en place de
l’autonomie interne

B. Le droit coutumier

! La Nouvelle-Calédonie
! Les îles Wallis et Futuna
 Le Code Bataillon

« - Le divorce est défendu

- Il est interdit de manquer la messe

- Il est interdit de porter un collier de fleurs à l’Eglise

- Il est interdit à un chef ou à un homme du peuple de

vendre à un Blanc un morceaux de la terre d’Uvea

- Si un chef établit une loi dans son village, celle loi n’est
pas valable. S’il demande d’abord au gouvernement et
que celui-ci accepte, la loi est valable. »