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Abstract – Though large scale studies enable to understand current trends like absen-
teeism, lowering motivation among some groups of workers or problems encountered
in hiring workers with specific skills on the Belgian labour market, they do not always
help to capture why companies set up specific human resource management prac-
tices. For instance, these studies seem to devote little attention to contextual factors
that can affect work organisation. Based on quantitative methods, they often fail to inte-
grate perceptions of individuals working at different organisational levels and to capture
the underlying dynamics of specific HRM practices. Considering our empirical approach
at the firm level, we argue that a more qualitative analysis, especially based on detailed
case studies, could contribute to enrich these quantitative approaches through a better
understanding of companies behaviour on the labour market and to suggest new origi-
nal theories or proposals related to work organisation. For example, these proposals
can be either to adopt a more diagnostic approach for companies that need to imple-
ment specific changes or to take into account the potential impact of previous experi-
ences in the decision-making process.
* Claire Dupont est assistante au Centre de Recherche Warocqué, Faculté Warocqué d’Économie
et de Gestion, Université de Mons-Hainaut. Courriel : claire.dupont@umh.ac.be.
** Gérard Warnotte est professeur émérite à l’Institut d’Administration et de Gestion, Université
Catholique de Louvain. Courriel : gerard.warnotte@skynet.be.
1 INTRODUCTION
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POUR UNE UTILISATION DES ÉTUDES DE CAS DANS LA COMPRÉHENSION DES PRATIQUES…
tent qu’une compréhension limitée de ces pratiques et de leur impact sur le mar-
ché du travail dans le sens où elles minorent, voire ignorent, l’existence de certains
facteurs. Nous traiterons dès lors des multiples intérêts que peut représenter l’uti-
lisation, en complément à de telles études, de méthodes de recherche davantage
qualitatives. En nous basant plus particulièrement sur la méthodologie des études
de cas, nous montrerons que de telles approches des entreprises sont suscepti-
bles de mettre à jour des facteurs généralement ignorés et par là, d’améliorer notre
compréhension des pratiques de travail telles que mises en place dans les entre-
prises.
Pour ce faire, nous nous attarderons sur les hypothèses et méthodes spécifi-
ques sous-tendant les études s’intéressant aux liens entre pratiques de travail et
performance et nous questionnerons sur leurs limites (section 2). Ensuite, nous
proposerons une autre méthode d’approche, consistant à appréhender les entre-
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CLAIRE DUPONT ET GÉRARD WARNOTTE
des pratiques de travail plus efficaces que d’autres pouvant être appliquées partout,
est-elle bien réaliste ? On peut en effet remettre en doute le principe selon lequel
une pratique particulière, telle qu’un système de profit-sharing par exemple, serait
susceptible d’augmenter la productivité dans tous les secteurs d’activités. N’y a-t-
il pas des conditions particulières qui influenceraient l’apparition de ce lien et qui ne
semblent pas vraiment approfondies par les techniques statistiques généralement
utilisées dans de telles études ? On peut dès lors se demander si la méthodologie
quantitative, dans sa volonté de récolter un nombre de données parfois considéra-
ble, ne tend pas à minorer, voire parfois ignorer, l’existence de facteurs plus parti-
culiers à l’entreprise, au secteur d’activités étudié, etc., pour offrir une image assez
lisse du fonctionnement de l’entreprise.
Cela nous conduit aussi à aborder la question même du lien entre les prati-
ques de travail et la performance des entreprises. Si beaucoup d’études se cen-
trent sur cette question et livrent des conclusions parfois contradictoires, faut-il pour
autant écarter toute pratique pour laquelle aucune association empirique n’aurait
été établie avec la performance ? Nous considérons en effet, comme Hesketh et
Fleetwood (2006), que l’absence de relations empiriques entre une pratique de tra-
vail et la performance organisationnelle ne signifie nullement qu’il n’existe aucune re-
lation entre ces deux notions. Il est tout à fait possible qu’une relation existe mais
que la nature de cette relation soit plus complexe à capturer que par l’utilisation de
méthodes statistiques (Hesketh et Fletwood, 2006). Or ne serait-il pas intéressant de
chercher à comprendre cette relation en réfléchissant à d’autres méthodes capables
de rendre compte de cette complexité ? Conclure en effet en l’absence d’associa-
tions entre une pratique et un concept particulier sans remettre en question la métho-
de utilisée risque de conduire à ignorer certains facteurs qui existent et qui possèdent
peut-être un pouvoir explicatif important. Dans cette optique, la compréhension
même du fonctionnement d’une pratique de travail se révèle quelque peu limitée.
Nous devons donc être conscients du fait que si les différentes études s’inté-
ressant aux liens GRH-performance visent à mieux comprendre quelles pratiques
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POUR UNE UTILISATION DES ÉTUDES DE CAS DANS LA COMPRÉHENSION DES PRATIQUES…
même pour Boselie et al. (2005) qui, sur base d’un échantillon de 104 publications,
constatent que plus de la moitié d’entre elles (63 études) ne se sont adressées
qu’à un répondant unique au sein de l’entreprise. Le fait de ne s’adresser qu’à une
seule personne pour récolter les données sensées représenter une entreprise ne
risque-t-il pas d’occasionner certains biais ? Un responsable RH ne pourrait-il pas
considérer qu’une pratique spécifique de travail est bien mise en place dans son en-
treprise alors que des managers ou employés affirmeraient le contraire, ne perce-
vant pas cette pratique de la même manière ? Ces perceptions ne pourraient-elles
pas aussi affecter la performance de l’entreprise ? Il faut d’ailleurs souligner que si
l’impact de certaines pratiques de travail sur la performance est sensé passer par
un changement du comportement des employés, les indicateurs sensés mesurer
de tels changements restent assez rares (seules 26 des 104 études répertoriées
par Boselie et al. (2005) s’y intéressent). Toujours selon Boselie et al. (2005), peu
d’attention semble être portée à la qualité de la mise en place des pratiques RH.
Or, si un responsable RH estime n’avoir rencontré que peu de difficultés dans l’in-
troduction d’un système d’évaluation particulier, ne tend-on pas à oublier que les
managers, généralement non formés aux matières RH, jouent tout de même un rôle
crucial dans l’application d’une telle pratique vis-à-vis de leur équipe et dans l’inter-
prétation que cette équipe peut alors en développer ?
Nous nous questionnons aussi sur la manière dont les différentes études
s’intéressant aux liens entre pratiques de travail et performance considèrent l’en-
treprise et son personnel. Si, au départ, l’idée était d’analyser si certaines prati-
ques RH produisaient certains effets RH (au niveau de la satisfaction, motivation,
présentéisme, etc.) qui induisaient eux-mêmes un effet sur la performance de l’en-
treprise, il semble que cette relation se soit inversée (Boselie et al., 2005), le prin-
cipe étant maintenant qu’une relation significativement positive entre certaines
pratiques de travail et la performance soit la seule preuve de l’intérêt que les orga-
nisations apportent à leurs ressources humaines. Une telle approche de l’organi-
sation semble proche du modèle instrumental de Brabet (1993) qui postule une
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CLAIRE DUPONT ET GÉRARD WARNOTTE
convergence des intérêts et des enjeux poursuivis à la fois par les individus, l’en-
treprise et la société. Dans une telle optique, la participation du personnel découlant
de l’introduction de pratiques de travail dites incitatives est « conçue comme un
moyen d’améliorer la productivité et d’obtenir l’adhésion aux actions de la GRH – et
comme une réponse provoquée par celles-ci » (Brabet, 1993, p. 71). Mais ce prin-
cipe d’égalité entre efficacité économique et sociale ne relève-t-il pas d’une con-
ception trop simplifiée de l’entreprise ? Bien plus que de les concevoir comme
objets du changement, les individus évoluant au sein de l’organisation ne sont-ils
pas plutôt des acteurs influençant le développement et l’évolution de ces différen-
tes pratiques de travail ? De tels phénomènes ne semblent pas réellement appré-
hendés dans les études que nous avons consultées, principalement sous-tendues
par des approches objectives tendant à considérer l’individu comme un être logi-
que et rationnel. Nous considérons pourtant qu’ils pourraient apporter une lumière
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La méthodologie par étude de cas peut être définie comme « une analyse spatiale
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et temporelle d’un phénomène complexe par les conditions, les événements, les
acteurs et les implications, lorsque la réalité des situations ne peut être appréhen-
dée dans leur globalité » (Wacheux, 1995, p. 129). Dans cette optique, la recher-
che sous-tendant les études de cas est clairement axée sur la compréhension du
« comment » et du « pourquoi », et donc des processus, bien plus que sur la com-
préhension du « quoi » ou du « combien ».
Trois apports des études de cas nous semblent importants à souligner au vu
des limites des études centrées sur les liens entre pratiques de travail et perfor-
mance évoquées précédemment. Ainsi, les études de cas se basent sur des
situations réelles, ce qui écarte dès lors « des cas qui seraient présentés comme
“une synthèse entre les situations de plusieurs entreprises” ou encore les transpo-
sitions a posteriori d’une expérience vécue dans un autre contexte » (Bachelard,
1995, p. 146). De cette manière, il est possible de mieux tenir compte de certaines
caractéristiques contextuelles, l’idée étant de pouvoir appréhender et comprendre
un phénomène en relation au contexte dans lequel il se produit et non de fournir
une explication globalisante pouvant ignorer des facteurs contextuels spécifiques.
Les études de cas permettent également de recueillir les témoignages de
multiples acteurs évoluant à différents niveaux au sein de l’entreprise. Une telle
démarche peut ainsi éloigner le chercheur des éventuels biais pouvant apparaître
dans les enquêtes s’adressant à un répondant unique dans le sens où il est pos-
sible de cerner à la fois les perceptions de la direction à propos d’une pratique de
travail mais aussi et surtout des personnes à qui cette pratique est destinée
(employés, ouvriers, etc.). Généralement recueillis au moyen d’entretiens, ces dif-
férents témoignages révèlent également comment et pourquoi ces membres en
viennent à développer une perception particulière de la pratique analysée et con-
tribuent donc à donner plus de profondeur à l’analyse. Une telle démarche se
démarque des approches plus quantitatives dans le sens où, dans la réalisation
d’une étude de cas, c’est bien plus l’interviewé qui va guider le chercheur que
l’inverse et qui va l’orienter, par exemple, vers des personnes spécifiques à inter-
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CLAIRE DUPONT ET GÉRARD WARNOTTE
Ayant indiqué en quoi les études de cas pouvaient dépasser les limites des appro-
ches plus quantitatives, nous allons maintenant tenter d’illustrer en quoi les infor-
mations obtenues par les études de cas peuvent compléter notre connaissance du
fonctionnement de l’entreprise et de l’organisation de son travail. Pour cela, nous
nous baserons sur les observations de Dupont (2006), tirées de l’étude de certains
cas analysés dans le cadre de sa thèse.
Dupont (2006) montre ainsi comment les individus réagissent au sein d’un en-
vironnement spécifique et influencent la mise en place et l’évolution de certaines
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pratiques. Dans cette optique, le contexte constitue à la fois une contrainte pour
l’action mais cette dernière participe elle-même à la construction d’un autre con-
texte. Prenons le cas d’une entreprise de haute technologie belge (désignée sous le
nom fictif de Biotech) dans laquelle 12 entretiens ont été menés aussi bien auprès
d’acteurs RH, que d’acteurs de terrain (employés, délégués syndicaux, etc.) ou de
responsables de département. Certaines caractéristiques semblent prédominer
dans un tel secteur : le marché sur lequel évoluent les sociétés de haute technologie
est en effet très instable, ce qui nécessite une grande flexibilité au sein des entrepri-
ses. De plus, le personnel de telles sociétés dispose généralement de connaissan-
ces très pointues qu’il est bien souvent difficile de trouver sur le marché du travail et
que l’entreprise ne peut donc se permettre de perdre.
Dans ce cadre, Biotech, confrontée à des géants technologiques de renommée
mondiale, est amenée à mettre en place des pratiques de travail sous-tendues par la
teurs. Dans ce cadre, les enjeux spécifiques d’un contexte contribuent à définir un
cadre d’action pour le développement de pratiques de travail particulières, ce qui
évite au chercheur de croire qu’il existe des pratiques de travail meilleures que
d’autres et applicables partout.
Cependant, ce que les études quantitatives ne révèlent pas, c’est que toute
modification du contexte vient perturber les individus qui y évoluent. En effet, ceux-
ci développent des perceptions divergentes en fonction de leur niveau dans l’or-
ganisation et de leur compréhension des formations managériales qui leur sont
destinées. Dans le cadre de la rétention des talents chez Biotech, certains mana-
gers, estimant qu’il est très important d’homogénéiser les comportements à adop-
ter face aux collaborateurs, semblent apprécier les formations managériales et ne
pas les remettre en question. D’autres managers, par contre, pensent que de tel-
les formations ne devraient se destiner qu’aux experts que l’on souhaite faire évo-
luer dans la société et déplorent que ces formations ne s’intègrent pas dans un
plan de carrière. Dès lors, l’introduction de formations managériales contribue à la
construction d’un autre contexte en fonction des représentations développées par
les personnes. Ces perceptions sont d’une extrême importance dans le sens où
elles reflètent comment les individus perçoivent les pratiques de travail qui leur sont
destinées et comment ils en viennent à modifier le cours des événements (certains
managers étant satisfaits de cette tendance à homogénéiser les comportements,
d’autres réclamant davantage de différenciation). Si les formations managériales
sont sensées, selon les responsables RH de Biotech, contribuer à renforcer la mo-
tivation des managers, on constate que certains d’entre eux restent perplexes en
considérant que ces formations sont susceptibles de faire perdre du temps aux per-
sonnes disposant de qualifications techniques très pointues. Une telle analyse, en
se basant sur les perceptions de multiples acteurs au sein d’un contexte déterminé,
nous permet de comprendre en quoi des perceptions divergentes peuvent éven-
tuellement neutraliser l’effet de la formation sur la motivation. De telles perceptions
révèlent également que ce n’est pas la pratique en elle-même qui engendre la
performance ; il semble en effet que ce soit la façon dont cette pratique est perçue
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par les individus, au sein d’un contexte spécifique, qui peut les amener à agir de
manière plus performante ou pas.
Les études de cas permettent aussi de mieux comprendre comment des si-
tuations passées peuvent encore affecter les décisions du présent et les réactions
des individus au sein des entreprises. Dupont (2006) s’est ainsi intéressée au cas
d’une entreprise agro-alimentaire baptisée Alimenta. Celle-ci, faisant partie d’un
groupe international, se caractérise par un style de direction très participatif se dé-
marquant de la conception du management, plus rigide, développée par le groupe.
Connaissant depuis quelques années un certain niveau d’absentéisme, Alimenta
n’avait jamais pris de réelles mesures pour y faire face, certains ouvriers ou chefs
d’équipe évoquant à ce sujet un certain laisser-faire. Récemment, une stratégie de
lutte contre l’absentéisme a pourtant dû être envisagée, Alimenta étant confrontée
à un plan de restructuration mondial consistant en la fermeture de nombreuses
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POUR UNE UTILISATION DES ÉTUDES DE CAS DANS LA COMPRÉHENSION DES PRATIQUES…
queraient tel ou tel comportement, comme le laissent entendre les études entre-
voyant certains liens significatifs entre pratiques de travail et performance. Au
contraire, les entretiens effectués dans le cadre des études de cas de Dupont
(2006) révèlent que les individus se livrent à de multiples jeux de pouvoir, dépen-
dant d’un contexte spécifique et des interprétations de ce contexte, dont les effets
sont très difficilement estimables étant donné leur interférence.
Vu la spécificité des contextes et des pratiques introduites chez Biotech et Ali-
menta, nous devons être conscients de l’impossibilité de généraliser les observations
à l’ensemble du secteur des hautes technologies ou du secteur agro-alimentaire.
Cependant, bien loin de nécessiter une validité externe, la démarche de compréhen-
sion d’un phénomène particulier ne se trouve renforcée que par la validité interne de
la recherche, permise grâce à la mise en relation des phénomènes apparaissant
dans le contexte et des perceptions des multiples acteurs qui y évoluent. Les illustra-
4 CONCLUSION
Nous avons tenté dans cet article de montrer les limites des méthodes quantita-
tives dans la compréhension approfondie des pratiques de travail en entreprises.
En remettant notamment en question les approches sous-tendant les méthodes
d’enquête à grande échelle, la crédibilité des données récoltées, ainsi que la con-
ception même de l’entreprise et des individus qui y évoluent, nous nous sommes
interrogés sur la capacité même des approches quantitatives à rendre compte de
la complexité des organisations et des pratiques qui y sont mises en place. Loin de
prôner la disparition des méthodes quantitatives, nous avons essayé de démon-
trer de l’intérêt de leur associer des méthodes de recherche plus qualitatives. Pour
ce faire, nous nous sommes attardés sur la méthodologie par étude de cas et avons
souligné ses apports pour une meilleure prise en compte des facteurs généralement
oubliés dans les méthodes quantitatives : le contexte, l’individu en tant qu’acteur, la
dynamique entourant l’introduction des pratiques de travail… Sur base de certaines
illustrations tirées d’une recherche empirique, nous avons pu comprendre pour-
quoi une pratique spécifique de travail est introduite dans une organisation et com-
ment les individus sont susceptibles de la faire évoluer en fonction des perceptions
qu’ils en développent. Dans ce cadre et en complément aux approches plus quan-
titatives, l’étude de cas est susceptible d’approfondir notre connaissance des pra-
tiques de travail en révélant les facteurs contribuant ou non au développement
d’un lien entre ces pratiques et la performance des entreprises.
À partir de cette compréhension supplémentaire et approfondie des pratiques
de travail, la méthode des études de cas vient faire prendre conscience au cher-
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