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sont souvent focalisés sur le soutien aux communautés pour atteindre le statut FDAL (ODF).
Les critères pour ceci sont définis localement, mais incluent souvent ; la fin de défécation à
l'air libre, l'accès pour tous les membres de la communauté à des latrines basiques mais fly-
proof et l’existence de dispositifs de lavage des mains avec de l'eau et du savon ou de la
cendres à proximité des latrines. Lorsque ces programmes arrivent à maturité et que le
nouveau défi n’est plus tant d’amener une communauté à un statut FDAL mais de veiller à
garder ce statut sur le long terme, ils sont confrontés à la problématique dite de retour à la
DAL ou « slippage » -un retour aux comportements non-hygiéniques précédents ou de
l'incapacité de certains ou de tous les membres de la communauté à respecter tous les critères
FDAL. Il existe cependant un certain flou quant à la définition (ou tout du moins une
définition acceptable et universelle) de ce que l’on entend par « le slippage », qui est par
ailleurs fortement lié à une certaine dynamique et à un contexte particulier. Ce qui est
entendu est que ce « slippage » fait partie du processus de la mise en place des programmes
d’assainissement, surtout ceux à l'échelle et qu’il n’est pas nécessairement un signe d’échec.
Au cours de nos discussions durant cette semaine, nous tenons à vous faire part des
expériences et des enseignements tirés du Fonds mondial pour l’assainissement (GSF), lequel
finance actuellement des programmes à différents stades de maturité dans 13 pays. Nous
espérons que d’autres partenaires seront inspirés et partageront également leurs propres
expériences. Le débat portera sur les thèmes suivants :
Questions à débattre
1. Quels sont les profils de « slippage » que vous rencontrez dans vos programmes ? Retour à
la défécation à l’air libre ou le non-respect des autres critères du statut FDAL comme
l’absence d’un dispositif de lavage des mains et des couvercles inadaptés pour la fermeture
des latrines ? Quels sont les facteurs d'influence externes ?
2. En ce qui concerne l'effet de « slippage », y a-t-il un seuil critique pour quand le retour ait
une incidence sur l'état de santé de la communauté et si oui, comment cela peut-il être
déterminé ?
4. Quelles sont les stratégies locales que votre programme utilise pour prévenir ou atténuer
les dérapages ?
TraceyKeatman
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Merci d’avoir lancé le débat. Je viens du Nigéria et je travaille pour Concern Universal. Nous
soutenons le programme du Fonds mondial pour l’assainissement (GSF) ici en tant qu’agence
d’exécution. Mes commentaires sont les suivants :
Caractéristiques du recul :
En général, les causes des reculs auxquels nous avons à faire face ici sont les suivantes :
Lorsque des inondations ont lieu et que les ménages perdent leurs latrines en raison
d’un effondrement de terrain. Cela prend un peu plus de temps aux ménages pour
réinstaller leurs latrines.
Cliniques - Nous avons essayé de faire plus d’efforts pour renforcer la pression collective et
prendre des mesures pour devenir FDAL et le rester, non seulement pour un ou deux villages
mais pour tout un groupe de villages (20 à 30) qui ont des affinités sur le plan administratif.
Nous avons jusqu’à présent organisé des réunions (cliniques WASH) dans les lieux où ces
groupes de communautés sont représentés. Une estimation des performances des
communautés est effectuée et celles qui se montrent efficaces sont félicitées, alors que celles
qui ne sont pas performantes sont pointées du doigt. On fait également comprendre à ces
dernières qu’elles sont encore en train de manger et boire leurs excréments. La démarche
pour devenir FDAL est ainsi devenue une compétition entre les communautés, qui ne veulent
par ailleurs pas être pointées du doigt lorsqu’elles se rencontrent à la réunion suivante.
Groupe de travail sur l’assainissement - Notre programme a soutenu une partie tierce - le
groupe de travail local sur l’assainissement. Il s’agit d’un groupe de cadres supérieurs de
l’administration locale, de chefs religieux et de leaders traditionnels actifs localement. Ils ont
reçu une formation sur le protocole national de vérification FDAL et sur les critères requis.
Ils ont pour rôle de mener une vérification mensuelle des communautés FDAL et ont pris
l’habitude de convaincre les communautés « obstinées » ou en retard. Ils ont relevé la barre
en ce qui concerne les critères FDAL et ont tendance à s’y tenir lors de leurs visites - pas de
défécation à l’air libre, présence d’un poste de lavage des mains, trou de défécation avec une
plaque et une protection contre les mouches et, dans les latrines à fosse, obligation d’utiliser
des cendres.
WASHCOMS - Une fois qu’une communauté accède au statut FDAL, nous la soutenons
pour qu’elle devienne une communauté WASH (au moins six hommes et six femmes). Ces
hommes et ces femmes forment l’avant-garde dans leurs communautés respectives pour
maintenir le statut FDAL. Ils reçoivent une formation de base sur l’assainissement et
l’hygiène et sont aussi amenés à comprendre les critères FDAL, et comment tout
manquement à l’un de ces critères FDAL pourrait signifier qu’ils recommencent à manger
leurs excréments. Ces WASHCOM font maintenant en sorte que les ménages soient
encouragés à avoir des latrines qui répondent aux critères FDAL et aident les personnes âgées
et les veuves qui ne peuvent en construire une pour elles-mêmes.
Tracey Keatman
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Problématique 1 :
Chacune des villes est à un stade de mise en œuvre différent des autres pour ce qui concerne
divers projets d’assainissement. Ces projets comprennent la construction de toilettes, la pose
d’un réseau d’égouts et la construction d’usines de traitement. Par conséquent, il y a plusieurs
communautés dans ces villes qui ne disposent pas de l’un ou l’autre de ces éléments dans
leurs maisons, ce qui les oblige à déféquer à l’air libre. Cependant, non seulement des
contraintes de production affectent l’offre, mais ceux susceptibles de s’intéresser aux produits
ne peuvent pas les acquérir : ainsi, les pauvres des milieux urbains ont des petits logements
qui n’offrent pratiquement aucune place pour construire des toilettes. Des villes plus petites
font toutefois face à des problèmes de moindre envergure.
Par conséquent, quelle est la première étape pour planifier efficacement et échelonner
l’infrastructure d’assainissement dans les zones urbaines des pays en développement ?
Je voudrais en savoir plus sur des solutions qui ont pu être essayées ou qui se révèlent
efficaces.
Tracey Keatman
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Re: FDAL et la retour a la DAL (slippage) - Introduction et questions pour la
discussion
Bonjour à tous,
Merci à WSSCC et SuSanA pour l'affichage de ce thème. C'est formidable de lire les
commentaires de l'organisation susmentionné, et j'espère que d'autres sont en mesure de
partager leurs réflexions et expériences afin que nous puissions tous saisir ces idées et
inspirer une certaine durabilité dans nos villages FDAL. Je travaille avec Medical Care
Development International (MCDI) et nous implémentons les programmes GSF en tant
qu’agent d'exécution au Madagascar et au Bénin.
Mes commentaires répondent expressément aux questions 2 et 3de Matilda, mais aussi
aborder les autres.
Il y a un grand besoin de développer un système d'évaluation solide afin de maintenir le statut
FDAL d'un village.
En plus de maintenir la routine quotidienne d'un village FDAL, on doit évaluer le village afin
de déterminer où se produisent les problèmes et se trouvent les domaines dans lesquels ils
excellent. Par exemple, il ne serait pas très utile évaluer ces villages avec des questionnaires
avec des cases à cocher« Oui » ou « Non »; « Oui, ce village a atteint le statut « FDAL » ou «
Non, ce n'est pas un village FDAL ». Dans un village ayant échoué, ceux essayant de
maintenir le nouveau statut FDAL ignore peut-être comment améliorer ce statut voire ne
savent pas où commencer en se basant sur de telles questions.
Au lieu de cela, nous proposons de poser des questions plus directes telles que « Pourquoi ce
village a-t-il échoué dans le maintien de son statut? », « Où est le village a-t-il échoué » et «
Quelle est la fréquence de l'échec ?». De cette façon nous pouvons mieux déterminer les
prochaines étapes afin d’amener un village donné à obtenir et garder son statut FDAL.
C'est presque comme si on essayait de s’équilibrer sur une balançoire ou de faire comme une
araignée tissant sa toile entre deux brins d'herbe mais toujours capable se balancer avec le
vent.
Comme décrit dans l'introduction de Matilda, il existe 3 principes reconnus pour les villages
FDAL :
Est-il judicieux de dire que ces principes ont le même impact lors de l’évaluation d’un village
?
Nous pensons que non.
Par exemple, disons qu'un village échoue car les membres de la communauté ne se lavent pas
systématiquement les mains, mais après une analyse plus approfondie, il apparaît que le
village manque d’eau en raison de la saison sèche ! Une fois le problème connu, il ne reste
plus qu’à trouver une solution pour y pallier. Dans ce cas que dire si un autre village échoue
en raison d’un retour à la défécation à l’air libre synonyme d’un retour de mauvais
comportement ? Nous pensons que ce dernier cas mérite plus d’attention et travail en raison
de la gravité du problème qui exige plus de planification et des ressources pour trouver une
solution adéquate pour éradiquer un comportement néfaste.
Comment dès lors pouvons-nous montrer cette pondération différente ? Une suggestion
commune mais souvent méprisée est la matrice des feux de signalisations. Peut-être cette
idéologie pourrait être incorporée dans les seuils critiques des principes FDAL.
Il serait formidable et très enrichissant d'entendre et d’échanger avec d’autres villages sur les
techniques et moyens mis en place pour le maintien du statut FDAL ainsi que de connaître les
mécanismes d’évaluation mis en place pour assurer la pérennité du village.
Tracey Keatman
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Dans les communautés rurales au Nigéria, où je fais partie d'une équipe de mise en œuvre du
programme financé par le GSF sur l'assainissement, la question du slippage « dérapage » est
un défi duquel nous tirons des leçons et pour lequel nous cherchons des idées novatrices pour
en atténuer les occurrences.
Les trois types de slippage que j’ai constaté sont les suivants :
TraceyKeatman
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Il est intéressant de voir les efforts engagés visant à éradiquer le slippage ou glissement.
Toutefois, il serait beaucoup plus intéressant de connaître tous les efforts qui ont été engagés
par le biais des changements sociaux et de comportements.
TraceyKeatman
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Bonjour à tous,
Mon nom est Vincent, je travaille avec l'AMREF Santé Afrique au Kenya sur le Programmee
financé par le GSF. Par le biais de mon travail sur S & amp ; H dans les communautés, je
commence à penser que le slippage ou glissement non est fortement corrélé aux mesures de
développement durable que nous avons mis en place au cours de notre action avec les
collectivités pour l’obtention du statut FDAL, si les mesures sont faibles il est dès lors très
peu probable d’assister à un glissement.
L'autre défi que j'ai rencontré est celui lié aux personnes vulnérables, dans certains villages
dans lesquels nous travaillons, il est difficile d'être certifié FDAL en raison de certains
membres de la communauté qui sont alités ou souffrant de maladies qui les rendent
incapables de contrôler les mouvements de leur intestin, de ce fait, le village n’est pas déclaré
FDAL et les membres de la communauté relâchent leurs efforts et reviennent aux précédents
comportements.
Donc les mesures que nous avons mis en place au cours de ce travail sont essentiels, je serai
heureux d'entendre comment d'autres partenaires traitent ces deux questions
A bientôt
Tracey Keatman
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Chers collègues,
Vous trouverez ci-après une triste histoire relative au slippage tel que relaté dans les médias
népalais :
thehimalayantimes.com/nepal/odf-declarat...results-in-far-west/
DIPAYAL : la déclaration de statut FDAL (ODF) dans une zone sans les infrastructures
nécessaires dans la région de l’extrême ouest a eu des résultats opposés aux attentes.
Les latrines de fortune construites au hasard sont en piteux état. Les plaintes se multiplient
quant à la pollution engendrée par des infrastructures inadéquates.
Les VSDCs et les municipalités de la région se sont lancés dans une concurrence malsaine
afin d’obtenir le statut FDAL et atteindre un objectif FDAL pour toute la région avant la fin
2015.
Bajura, Achham et Dadheldura des districts de la région ont été déclarées zones FDAL.
Le bureau régional de suivi et de supervision, Dipayal, a informé que six autres districts sont
sur la voie de l’obtention du statut FDAL.
Cette citation des média n’est pas confirmée pour le moment mais elle n’en demeure pas
moins réaliste et conforme à la réalité.
Les raisons du glissement, tel que mentionné dans l’article sont :
Concurrence malsaine entre les gouvernements locaux pour atteindre les objectifs du
gouvernement central, à tout prix (non financiers)
La construction de latrines dans l’urgence et en trop grand nombre et qui ne sont en
fin de compte ni hygiéniques ni pérennes
Manque de sensibilisation et de motivation dans les communautés ainsi qu’un manque
de suivi dûment financé
Il convient également de noter que cette partie du pays est connue pour être très pauvre et
avec un faible accès à l’eau.
Marijn
Marijn Zandee
Technical Advisor
Nepal Biogas Promotion Association (NBPA)
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Mon nom est Joséa Ratsirarson et je travaille comme Représentant à Madagascar de Medical
Care Development International qui est l’Agence d’Exécution du programme GSF à
Madagascar.
Dans mes expériences, la pérennité du statut ODF se construit tout au long du processus
CLTS, avant même le prédéclenchement jusqu’au delà de la phase de maturation post ODF.
En effet, la faible qualité de mise en oeuvre de l’une des étapes principales du CLTS fragilise
le changement de comportement de la population qui est matérialisé par l’atteinte du statut
ODF. Par exemple, souvent les praticiens minimisent le prédéclenchement alors que cette
étape aurait déjà permis d’identifier les menaces (que nous qualifions facteurs de retour dans
notre jargon) vers le retour au statut DAL et déjà des mesures auraient pu être mises en route
dès le départ.
Je vais vous parler d’un exemple dans la Région de Boeny (une des 22 Région de
Madagascar), une de nos régions d’intervention. En janvier 2015, cette Région a subit de
plein fouet le passage d’un cyclone. 90% des latrines dans nos villages ODF étaient détruites.
Sans que nous avons déployé de mesures correctrices, les villageois eux mêmes ont
reconstruit, de leur propre moyen, sans aucune aide externe, 90% des latrines détruites un
mois après le passage de ce cyclone. La question est pourquoi : Par ce que leur ODF est dans
l’esprit mais pas seulement visible, ils ne veulent plus ingérer de la merde. Et même s’ils
étaient dans une situation de nécessité absolue (situation d’urgence), pour eux, ingérer encore
une fois de la merde n’est pas acceptable et c’est une priorité de s’en empêcher.
L’autre point que je voudrais aborder est le point soulevé par Matilda sur le ‘’slippage
pattern’’. En phase post ODF, le comportement des communautés est effectivement versatile,
passant d’un statut ODF au statut DAL. Nous avons surtout remarqué que le retour est surtout
conditionné par des facteurs de retour, aussi nombreux qu’inimaginables. Il suffit par
exemple que la pluie tombe quelques jours que la communauté ne dispose plus de cendres
pour se laver les mais ou pour en asperger les latrines. Le résultat est que pendant cette
période, la communauté est déjà en retour à la DAL. L’accent devrait être mis sur la
recherche de ces facteurs de retour. Une fois identifiées, les praticiens doivent faciliter la
recherche de solution par la communauté elle même plutôt que d’en apporter la solution par
eux mêmes. Nous, en tant qu’intervenant externe à la communauté, ne pouvons pas tout
résoudre ni avoir toutes les solutions. Le problème est communautaire, la solution devrait être
communautaire, notre rôle est la facilitation.
Et aussi :
Merci des commentaires. Je ne suis pas tout à fait d'accord de toujours stéréotyper les causes
de retour comme étant toujours liée à la qualité des latrines. C'est probablement l'un des
facteurs dans les zones à conditions climatiques et géologiques particulières et c'est seulement
l'une des multitudes de causes de retour. Il faut aller plus en profondeur car l'élimination de la
défécation à l'air libre n'est pas une latrinisation mais plutôt un changement de comportement.
La durabilité dépendrait plutôt de l'existence d'un vrai changement de comportement mais pas
de la latrine. Souvent, nous les acteurs s'empressons à obtenir et déclarer le statut ODF d'un
village, quitte même à forcer le processus, sans attendre le vrai changement de comportement
des cibles. C'est dans ce cadre que nous nous empressons à solutionner les questions de
durabilité à coup de donation, de subvention, de technologie etc. Alors que le vrai problème
est la faible qualité de notre mise en oeuvre qui nous fournit des ODF fragiles.
Tracey Keatman
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Deuxièmement, les structures visant à déclarer une communauté ODF et aider cette
communauté à y parvenir ne sont parfois pas encore mises être en place. Les donateurs sont
plus souvent concernés par les objectifs de couverture sans se soucier de la qualité des
installations à proprement dite (combien plutôt que comment). Il arrive parfois que des
installations doivent subir des remises en état qui peuvent parfois s’avérer aussi couteuses
que l’installation à proprement parler. Certaines réparations peuvent être conséquentes si les
latrines construites en premier lieu étaient susceptibles de causer une pollution
environnementale ou une contamination des nappes phréatiques, comme ce fut le cas dans
certaines régions du Bangladesh où les latrines présentaient des risques de fuite et ont donc
dû être « enveloppées » pour l’éviter. Les efforts associés à l’enveloppement d’une fosse
passent inaperçus et peuvent être importants pour maintenir une latrine fonctionnelle et
opérationnelle tout en tenant compte du volet de la protection de l'environnement.
Troisièmement, la présence de latrine dans un ménage n’est pas toujours synonyme d’une
utilisation systématique par l’ensemble des membres de la famille. Veiller à ce que tous les
membres d’un même foyer, jeunes et vieux, hommes et femmes, font usage d'une installation
devrait représenter la pierre angulaire d’un changement de comportement important. Enfin,
les familles doivent apprendre à utiliser ces installations pour l'élimination des selles des
enfants. Souvent, les familles ont accès à une installation d'assainissement mais continuent
néanmoins à disposer des fèces d'enfant dans des dépotoirs ou dans les voies navigables.
Tracey Keatman
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Il est vrai que beaucoup de communautés déclaré FDAL retomber à retombe à un statut DAL.
Je pense que les points sont à considérer :
2. Orlando Hernandez a fait des commentaires valables sur l’utilisation de technologie propre
à une communauté donnée. Dire que nous devrions avoir « des latrines basiques à l’épreuve
des mouches» ne prend pas en considération la durabilité des installations. Basic se réfère à la
disponibilité de matériaux locaux. Ce sont des régions pauvres où les sols sont susceptibles
de s'effondrer à la saison des pluies et à la présence de termites qui peuvent dégradés les
latrines entre autres. La technologie de latrines appropriée doit être défini et être adéquate
pour chaque région.
3. gestion des fonds au gouvernement local doit être contrôlé afin de s'assurer que les
travailleurs de la Communauté ou du sous-comité reçoivent réellement les fonds budgétés
pour le suivi ad hoc. Dans certaine région où un suivi après déclenchement est censé se faire
6 fois, seuls les fonds pour 2 suivis a été distribués. La surveillance des gestionnaires de
fonds de pays doit être renforcée pour que cela se produise.
Tracey Keatman
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Je suis d'accord avec Vincent quant au fait que la durabilité a beaucoup à voir avec le
slippage du statut ODF et voudrais ajouter à cela : la qualité de déclenchement, le suivi par le
gouvernement ou les leaders naturels et la pression de communautés d’ores et déjà certifiés
vis-à-vis de leurs collègues.
Oui à un statut FDAL non pas comme un événement mais comme un processus à part entière
qui mène à une meilleure santé, et donc il doit être déclenché par des personnes compétentes,
contrôlé et faire l’objet d’un suivi bien au-delà du programme en lui-même et ne surtout pas
être limité à une couverture en latrines de 100% en passant d’une communauté à l’autre.
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