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Désiré Ouédraogo
2019-2020
ii
Sommaire
Sommaire vi
1 Séries numériques réelles 3
2 Fonctions à deux variables 7
3 Suites et Séries de fonctions 13
4 Les séries de Fourier 19
5 Les Transformées de Laplace 23
6 Travaux Dirigés 27
iii
iv
Table des matières
Sommaire vi
1 Séries numériques réelles 3
1.1 Généralités . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
1.2 Séries à termes positifs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
1.3 Séries alternées . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
1.4 Séries à termes quelconques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
v
6 Travaux Dirigés 27
Table des matières
vi
1
2
Chapitre 1
Proposition 1.1.2.
U0 = S0 , et U n = Sn − Sn−1 , ∀n ∈ N∗
.
Remarque 1.1.3. Si U est le premier terme de la suite, alors
1
U , ∀n ∈ N ; U = S , et U = S − S
k=n
X
∗
S =
n k 1 1 n n n−1 , ∀n ≥2
.
k=1
Exercice 1.1.4. Déterminer le terme général de la série X U sachant que la suite de ses
sommes (S ) partielles est dénie par :
n
n
1. S = n +2 1 .
n
2. S = n1 .
n
3. S = n2n+ 1 .
n
Dénition 1.1.5. Si (S ) converge alors on dit que la série U converge et on appelle somme
X
n n
de X U , la limite de (S ). X
n n
note X U = S.
n=+∞
n
n=0
Exercice 1.1.7. Déterminer la nature de la série X U sachant que la suite de ses sommes
(S ) partielles est dénie par :
n
n
3
CHAPITRE 1. SÉRIES NUMÉRIQUES RÉELLES
1. S n =
n+1
2
.
2. S n =
1
n
.
3. S n =
2n
n+1
.
Proposition 1.1.8. On ne change pas la nature d'une série lorsqu'on modie un nombre ni de
ses termes.
Proposition 1.1.9. Si X U converge alors lim U = 0.
n
n→+∞
n
Remarque 1.1.10. la proposition donne seulement une condition nécessaire mais non susante,
i.e une série peut diverger bien que son terme général
X U tende vers zéro. Mais si U ne tend
pas vers zéro, alors on peut conclure que la série U ne converge pas.
n n
n
et X a = 1 −1 a si |a| < 1.
n=+∞
n
n=0
V .
n=+∞
X X X n=+∞ n=+∞
(U + V ) = n U +n n n
n=0 n=0 n=0
U .
n=+∞
X X n=+∞
αU = α n n
n=0 n=0
On dit que X
Un est une série à termes strictement positifs lorsque U > 0, ∀n ∈ N.n
Proposition 1.2.2. Si X U est une série à termes positifs, alors X U converge si et seule-
ment si (S ) est majorée.
n n
n
4
1.2. SÉRIES À TERMES POSITIFS
Si de plus U ≤ V , ∀n ∈ N alors X U ≤ X V .
n=+∞ n=+∞
n n n n
n=0 n=0
Proposition 1.2.5 (Critère de d'Alembert). Soit U une série à termes positifs tels que
X
n
= l.
U
n+1
lim
n→+∞ Un
1. si l < 1, alors X U converge. n
1. s'il existe α > 1 tel que lim n U = l < +∞, alors X U converge.
n→+∞
α
n n
1. U = n 3n+ 4n+ 3+ 5 .
n 2
5
CHAPITRE 1. SÉRIES NUMÉRIQUES RÉELLES
2. U n =
n+7
n4 + 2n + 1
.
3. U n =
n2 + 3
n4 + 1
.
6
Chapitre 2
f :R2 −→ R
(x, y) 7−→ f (x, y)
L'ensemble des éléments (x; y) ∈ R en lesquels la fonction f est dénie est appelé ensemble
de dénition de f et est noté D .
Représenter f dans l'espace c'est représenter la surface S dénie par les points (x; y; z) où
f
2. f (x, y) = xy −− 11
3. px +1y − 1
2 2
f :R2 −→ R
(x, y) 7−→ f (x, y)
une fonction à 2 variables. On dit que f admet une dérivée première par rapport à x en (x ; y) si,
la dérivée de la fonction
fy :R −→ R
x 7−→ f (x, y)
existe en x. On note
∂f 2
:R −→ R
∂x
(x, y) 7−→ fy0 (x)
7
CHAPITRE 2. FONCTIONS À DEUX VARIABLES
∂f
Pour calculer , on dérive f par rapport à la variable x en considérant y comme un nombre
∂x
constant. On dit que f admet une dérivée première par rapport à y en (x ; y) si, la dérivée de la
fonction
fx :R2 −→ R
y 7−→ f (x, y)
existe en y. On note
∂f 2
:R −→ R
∂y
(x, y) 7−→ fx0 (y)
∂f
Pour calculer , on dérive f par rapport à la variable y en considérant x comme un nombre
∂x
constant.
Exercice 2.2.1. Calculer les dérivées partielles premières de chacune des fonctions suivantes.
f (x, y) =x2 − 3xy + 2y 2 − 4x + 2y − 5
2x − y
g(x, y) =
x−y
2 +y)
h(x, y) =e−(x
4x
l(x, y) =x2 y − 7y + +5
x+y
Les dérivées partielles premières étant des fonctions de deux variables, on peut éventuellement
∂2f
les dériver de nouveau par rapport à la première ou deuxième variable. On note la dérivée
∂x2
partielle première par rapport à x de la dérivée partielle première par rapport à x de f. On l'appelle
∂2f
dérivée partielle deuxième de f par rapport à x. On note la dérivée partielle première par
∂x∂y
rapport à x de la dérivée partielle première par rapport à y de f. On l'appelle dérivée partielle
∂2f
deuxième de f par rapport à (x ; y). On note la dérivée partielle première par rapport à y
∂y∂x
de la dérivée partielle première par rapport à x de f. On l'appelle dérivée partielle deuxième de
∂2f
f par rapport à (y ; x). On note la dérivée partielle première par rapport à y de la dérivée
∂y 2
partielle première par rapport à y de f. On l'appelle dérivée partielle deuxième de f par rapport
à y.
∂f
2
∂ f ∂ ∂x
2
=
∂x ∂x
∂2f ∂ ∂f
∂y
2
=
∂y ∂y
∂2f ∂ ∂f
∂x
=
∂y∂x ∂y
∂f
2
∂ f ∂ ∂y
=
∂x∂y ∂x
8
2.3. EXTREMUMS
.
2.3 Extremums
2.3.1 Extremums sans contrainte
Dénition 2.3.1. On dit (x ; y ) est un point critique de f lorsque ∂f
0 0
∂x
(x ; y ) =
0 0
∂f
∂y
(x ; y ) = 0
0 0
Soit
f :R2 −→ R
(x, y) 7−→ f (x, y)
une fonction continûment dérivable 2 fois par rapport à chacune de ses deux variables. On note
usuellement :
∂2f
r= (x0 ; y0 )
∂x2
∂2f
t= (x0 ; y0 )
∂y 2
∂2f
s= (x0 ; y0 )
∂x∂y
Remarque 2.3.2.
det (H(x0 ; y0 )) = rt − s2
.
9
CHAPITRE 2. FONCTIONS À DEUX VARIABLES
Proposition 2.3.5. Soit (x0 ; y0 , λ∗ ) un point critique de L et soit H(x; y; λ) la matrice Hessienne
de L, alors
si det(H(x ; y , λ )) > 0 ; alors le point (x ; y , λ ) est un maximum,
0 0
∗
0 0
∗
Exemple 2.3.6. Optimiser f (x; y) = −x +xy sous la contrainte g(x, y) = 20, où g(x; y) = 2x+y
2
g(x; y) = 20 ⇐⇒ 2x + y − 20 = 0
∆ = (x, y) ∈ R2 /a ≤ x ≤ b, u1 (x) ≤ y ≤ u2 (x)
∆ = (x, y) ∈ R2 /c ≤ y ≤ d, v1 (y) ≤ x ≤ v2 (y)
où (resp. u , u ) sont deux fonctions continues sur [a; b] (resp. [c; d]) telles que u < u sur
u1 , u2
(resp. v < v sur ]c; d[). Un domaine est dit simple lorsqu'il est réunion nie de domaines
1 2 1 2
]a; b[
élémentaires
1 2
Exemple 2.4.2.
10
2.4. INTÉGRALES DOUBLES
où u , u (resp. u , u ) sont deux fonctions continues sur [a; b] (resp. [c; d]) telles que u < u
sur ]a; b[ (resp. v < v sur ]c; d[). Alors les deux intégrales suivantes existent et sont égales :
1 2 1 2 1 2
1 2
! !
b u2 (x) d v2 (y)
f (x, y)dy dx = f (x, y)dx dy
a u1 (x) c v1 (y)
Remarque 2.4.5. Si f est continue sur le domaine simple ∆ réunion des domaines élémentaires
∆1 , ∆2 , · · · , ∆p d'intérieurs deux à deux disjoints, on pose :
i=p
X
f (x, y)dxdy = f (x, y)dxdy.
∆ i=1 ∆i
Exemple 2.4.6.
∆ = {(x, y) x ≥ 0, y ≥ 0, x + y ≤ 1} et f (x, y) = xy + 2x
11
CHAPITRE 2. FONCTIONS À DEUX VARIABLES
12
Chapitre 3
Dans la suite nous considérons une suite de fonctions (fn ) et f une fonction, dénies sur un
intervalle I .
Dénition 3.1.2. On dit que la suite de fonctions (f ) converge simplement vers f sur I lorsque
f (x) = f (x), ∀x ∈ I .
n
lim n
n→+∞
Remarque 3.1.3.
lim fn (x) = f (x) ⇐⇒ lim |fn (x) − f (x)| = 0
n→+∞ n→+∞
Exemple 3.1.4.
2n + 1 n+2
fn (x) = x+ , ∀x ∈ R,
n+4 3n + 4
On a 1
lim fn (x) = 2x + , ∀x ∈ R.
n→+∞ 3
Donc la suite (f ) converge simplement vers la fonction
n
f : x 7−→ 2x +
1
3
sur .R
1. f (x) = 2nx
n
+ 4 2n − 5
3n + 7
+
n +12
; I = R.
2. f (x) = x ; I =] − 1; 1[.
n
n
3. f (x) = x ; I =] − 1; 1].
n
n
Dénition 3.1.6. On dit que la suite de fonctions (f ) converge uniformément vers f sur I
lorsque lim sup |f (x) − f (x)| = 0.
n
n
n→+∞ x∈I
Exemple 3.1.9.
n 1
gn (x) = x , g(x) = 0, I =] − 1; 1[, J = 0; .
2
lim gn (x) = 0 = g(x), ∀x ∈ I , donc (g ) converge simplement vers g sur I . Mais sup |g (x) − g(x)| =
n n
1, par suite lim sup |g (x) − g(x)| = 1 6= 0. Donc (g ) ne converge pas uniformément vers f
n→+∞ x∈I
n n
∀a, b ∈ I , lim f (x)dx.
b b
f (x)dx = n
n→+∞ a a
Remarque 3.1.11. b
b
f (x)dx = lim fn (x) dx.
a a n→+∞
Dénition 3.2.2. On dit que la série de fonctions f converge simplement (resp. uniformé-
ment) lorsque la suites de fonctions (S ) converge simplement (resp. uniformément).
n
n
Dénition 3.2.3. Si (S ) converge vers une fonction S alors on dit que S est la somme de la
n
n=+∞
X
fn (x) = S(x), ∀x ∈ I.
n=0
Si X
fn converge uniformément sur I alors sa somme S est continue sur I et
X b
n=+∞ b
∀a, b ∈ I, fn (x)dx = S(x)dx.
n=0 a a
14
3.3. SÉRIES ENTIÈRES
Remarque 3.2.7. !
b b n=+∞
X
S(x)dx = fn (x) dx
a a n=0
alors X f converge uniformément sur tout intervalle borné de I , de plus X f est dérivable
n=+∞
n n
n=0
!0
et .
n=+∞
X n=+∞
X
fn = fn0
n=0 n=0
Proposition 3.3.2. Soit a x une série entière. Il existe R ∈ R ∪ {+∞} tel que.
X
n +
n
Proposition 3.3.4 (Règle de d'Alembert). Soit a x une série entière de rayon de conver-
X
n
n
gence R tel que lim a = l.
a
n→+∞
n+1
n
Dénition 3.3.7. Soit X a x une série entière de rayon de convergence R > 0. On appelle
n
n
15
CHAPITRE 3. SUITES ET SÉRIES DE FONCTIONS
S(x) =
1
1−x
.
= e , ∀x ∈ R.
n=+∞
X n
x x
n!
n=0
n=+∞
X n=+∞
X n=+∞
X
(an + bn )xn = an xn + bn xn
n=0 n=0 n=0
n=+∞ n=+∞
! n=+∞
!
X X X
n n n
cn x = an x bn x .
n=0 n=0 n=0
Dénition 3.4.1. Soit f une fonction dénie sur un intervalle I telXque 0 ∈ I . On dit que f est
développable en série entière sur I lorsqu'il existe une série entière a x telle que n
n
a x = f (x), ∀x ∈ I .
n=+∞
X
n
n
n=0
Proposition 3.4.2. Si f est une fonction développable en série entière sur I et X a x est son n
n
développement en série entière alors f est indéniment dérivable en 0 et f (0) = n!a , ∀n ∈ N. (n)
n
16
3.4. FONCTIONS DÉVELOPPABLES EN SÉRIES ENTIÈRES
Proposition 3.4.4.
n=+∞
X
x xn
e = ∀x ∈ R
n!
n=0
n=+∞
X
1
= xn , ∀x ∈] − 1; 1[
1−x
n=0
n=+∞
X
1
= (−1)n xn , ∀x ∈] − 1; 1[
1+x
n=0
n=+∞
X
1
= (−1)n x2n , ∀x ∈] − 1; 1[
1 + x2
n=0
n=+∞
X
1
= (n + 1)xn , ∀x ∈] − 1; 1[
(1 − x)2
n=0
n=+∞
X 1 n
ln|1 − x| = x , ∀x ∈] − 1; 1[
n
n=1
17
CHAPITRE 3. SUITES ET SÉRIES DE FONCTIONS
18
Chapitre 4
morceaux sur [a; b] s'il existe une subdivision a = a < a < · · · < a = b et des fonctions f
continues (resp. de classe C ) sur [a ; a ] telles que f soit égale à f sur l'intervalle ouvert
0 1 n i
p
]ai; a [.
i i+1 i
i+1
Remarque 4.1.2. Une fonction continue par morceaux n'est pas nécessairement continue aux
points de subdivision, mais elle admet en ces points x une limite à gauche (resp.à droite) notée
f (x ) (resp. f (x )).
− +
Dénition 4.1.3. Soit T > 0. Une fonction f dénie sur R est dite périodique de période T si
l'on a, pour tout x ∈ R, f (x + T ) = f (x). Le nombre ω = 2πT est appelé la pulsation associée à
T.
4.2 Dénition
Proposition 4.2.1. Dans l'espace vectoriel L [0; L], c'est à dire celui des fonctions de carré som-
mable dénies sur l'intervalle [0; L], les fonctions 1; sin(2πx/L); cos(2πx/L); · · · ; sin(2πnx/L); cos(2πnx/L); · · ·
2
1 L
a0 = f (x)dx
L 0
2 L 2nπx
an = f (x)cos dx
L 0 L
2 L 2nπx
bn = f (x)sin dx
L 0 L
19
CHAPITRE 4. LES SÉRIES DE FOURIER
1 L
a0 = f (x)dx
L 0
2 L
an = f (x)cos (nωx) dx
L 0
2 L
bn = f (x)sin (nωx) dx
L 0
n=+∞
1 L
2 1 X
(f (x)) dx = a20 + a2n + b2n
L 0 2
n=1
1 1
a0 = c0 , et, ∀n ≥ 1, cn = (an − bn ), cn = (an + ibn ), an = cn + c−n , bn = i(cn + c−n )
2 2
L nπx
2
bn = f (x)sin dx
L 0 L
n=+∞
X nπx n=+∞
X ω
f (x) = an cos = an cos n x
L 2
n=1 n=1
L nπx
2
an = f (x)cos dx
L 0 L
20
4.6. SPECTRE ET HARMONIQUES
T T
1 1 2
a0 = f (x)dx = f (x)dx
T 0 T − T2
T T
2 2 2
an = f (x)cos (nωx) dx = f (x)cos (nωx) dx
T 0 T − T2
T T
2 2 2
bn = f (x)sin (nωx) dx = f (x)sin (nωx) dx
T 0 T − T2
T
1
cn = f (x)e−inωx dx
T 0
Remarque 4.5.2. Dans la cas des fonctions paires ou impaires on a les résultats suivants
Si f est paire alors
f (x)cos (nωx) dx et b = 0
T
4 2
a = n n
T 0
Exercice 4.6.1. Décomposer la fonction triangle, f (x) = 1 − 21 |x| sur l'intervalle [−1/2; 1/2].
Exercice 4.6.2. Soit la fonction palier f sur [0; 1] tel que f (x) = −1/2 si x < 1/2 et f (x) = 1/2
si x > 1/2. Trouver sa décomposition en série de Fourier.
Exercice 4.6.3. Même question que précédemment, mais la fonction f est dénie par f (x) = 0
si x < 1/2 et f (x) = 1 si x > 1/2. En comparant ce résultat au résultat précédent, pouvez en
tirer des conclusions générales?
Exercice 4.6.4. Trouver la série de Fourier de sin(x/2) sur l'intervalle [0; 2π].
vers f (x ) +2 f (x )
+ −
21
CHAPITRE 4. LES SÉRIES DE FOURIER
22
Chapitre 5
Exemple 5.1.2.
1
L[1] =
s
Exemple 5.1.3.
1
L[e−at ] =
s+a
Exemple 5.1.4.
Exemple 5.1.5.
1
L[t] =
s2
Exemple 5.1.6.
L[tk ] =
k!
sk+1
(démontrez cette relation par récurrence.)
5.2 Propriétés
5.2.1 Théorème de la valeur initiale
Proposition 5.2.1.
f (0) = lim sF (s)
s−→+∞
23
CHAPITRE 5. LES TRANSFORMÉES DE LAPLACE
24
5.4. APPLICATION : RÉSOLUTION D'ÉQUATIONS DIFFÉRENTIELLES
25
CHAPITRE 5. LES TRANSFORMÉES DE LAPLACE
26
Chapitre 6
Travaux Dirigés
27
L2 High-Tech/Université Aube Nouvelle 20192020
Exercice 2 Trouver le terme général Un et la nature de la série, si la suite (Sn )de ses
sommes partielles est dénie comme suit
n+1
Sn =
2n
2n + 1
Sn =
5
(n + 2)e
Sn = ln
n+1
Exercice 5
1
Un =
n(n + 1)(n + 2)
X
1. Montrer que la série Un converge.
2. Déterminer a, b, c ∈ R tels que
a b c
Un =+ + , ∀n ∈ N∗
n n+1 n+2
X
. En déduire la somme S de la série Un puis la somme S 0 de la série
X
(Un + 0.5n )
Exercice 6
2
Un =
(n + 1)(n + 2)
1
X
1. Montrer que la série Un converge.
2. Déterminer a, b ∈ R tels que
a b
Un = + , ∀n ∈ N∗
n+1 n+2
X
. En déduire la somme S de la série Un puis la somme S 0 de la série
X
(Un + 0.5n )
Exercice 8
1
Un =
n(n + 1)(n + 2)(n + 3)
X
1. Montrer que la série Un converge.
2. Déterminer a, b, c, d ∈ R tels que
a b c d
Un =+ + + , ∀n ∈ N∗
n n+1 n+2 n+3
X
. En déduire la somme S de la série Un puis la somme S 0 de la série
X
(Un + 0.2n )
Exercice 11 Soit f la fonction dénie sur R2 par f (x, y) = 5x2 −6xy+2x+2y 2 −2y+1.
∂f ∂f
1. Calculer et .
∂x ∂y
2. Déterminer le point critique de f et prouver que f atteint un minimum en ce
point.
2
Solution :
1.
∂f
= 10x − 6y + 2
∂x
∂f
= −6x + 4y − 2
∂y
2
+y 2 )
Exercice 13 Soit f dénie sur R2 par f (x, y) = xye−(x
∂f ∂f
1. Calculer (x, y) et (x, y).
∂x ∂y
2. Déterminer les points critiques de f .
3. Indiquer si ces points correspondent à un minimum ou un maximum.