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Lycée Camille Pissarro

MP
Exercices
2020-2021

1. ESPACES VECTORIELS, APPLICATIONS LINÉAIRES


2. SUITES D’UN ESPACE VECTORIEL NORMÉ
3. FONCTIONS D’UN ESPACE VECTORIEL NORMÉ (Partie I)
4. MATRICES
5. SÉRIES D’UN ESPACE VECTORIEL NORMÉ DE DIMENSION FINIE
6. GROUPE SYMÉTRIQUE ET DÉTERMINANTS
7. FAMILLE SOMMABLE DE NOMBRES COMPLEXES
8. TOPOLOGIE DES ESPACES VECTORIELS NORMÉS
9. FONCTIONS D’UN ESPACE VECTORIEL NORMÉ (Partie II)
10. RÉDUCTION DES MATRICES ET DES ENDOMORPHISMES
11. SUITES ET SÉRIES DE FONCTIONS
12. PROBABILITÉS (Partie I)
13. SÉRIES ENTIÈRES
14. GROUPES
15. INTÉGRALES GÉNÉRALISÉES
16. PROBABILITÉS (Partie II)
17. ANNEAUX, CORPS
18. ESPACES PRÉHILBERTIENS RÉELS
19. FONCTIONS DE PLUSIEURS VARIABLES RÉELLES
20. ÉQUATIONS DIFFÉRENTIELLES
MATH SPE MP
PISSARRO PONTOISE LISTE D’EXERCICES NUMERO 1
2020-2021

ESPACES VECTORIELS, APPLICATIONS LINÉAIRES

I Espace vectoriel
1) Espace vectoriel

1 R2 muni de la loi + usuelle et de la loi externe . définie par λ.(x, y) = (λx, 0) est-il un R−espace vectoriel ?

2) Sous-espace vectoriel

2 Déterminer les sous-espaces vectoriels de F (R, R) parmi les ensembles suivants :


a) {x 7→ 0}.
b) F (R, R)
c) les fonctions f telles que f (1) − f (0) = 1
d) les fonctions f telles que ∀x ∈ R, f (x) = f (1 − x)
e) les fonctions f telles que f (1) = 2f (0)
f) les fonctions polynômiales multiples de x 7→ x2 − 1
3 Déterminer les sous-espaces vectoriels de RN parmi les ensembles suivants :
a) ensemble des suites bornées
b) ensemble des suites convergentes
c) ensemble des suites divergentes
d) ensemble des suites (un ) telles que u0 = 1
e) ensemble des suites (un ) telles que u1 = 0
Ñ é 
 a b c 
4 Montrer que b a + c b , (a, b, c) ∈ R3 est un espace vectoriel et determiner une base.
c b a
 

5 F et G sous espaces vectoriels de E. Montrer que Vect(F ∪ G) = F + G.

3) Familles de vecteurs
ÜÜ ê Ü ê Ü ê Ü êê
1 1 0 1
0 1 0 0
6 la famille , , , est-elle libre ?
1 0 1 0
1 1 1 1

7 fa (x) = |x − a|. la famille (fa )a∈R est-elle libre ?

4) Somme de deux sous-espaces

5) Somme d’un nombre fini de sous-espaces

8 Dans R2 , soient F1 = Vect((0, 1)), F2 = Vect((1, 2)), F3 = Vect((2, 3)).


La somme F1 + F2 est-elle directe ?
La somme F1 + F2 + F3 est-elle directe ?
9 Montrer que les espaces des matrices symétriques et des matrices antisymétriques sont supplémentaires :
Mn (R) = An (R) ⊕ Sn (R).

II Espace vectoriel de dimension finie


1) Existence de bases

10 Trouver une base du sous espace de R4 engendré par {(1, 0, 0, −1), (2, 1, 1, 0), (1, 1, 1, 1), (1, 2, 3, 4), (0, 1, 2, 3)}
LISTE D’EXERCICES NUMERO 1

2) Dimension d’un espace de dimension finie

11 Dans R3 [X], déterminer le rang de la famille (1 + X, X + X 2 , X 2 + X 3 , X 3 + 1)

12 Soit E un K−espace vectoriel de base (e1 , e2 ) et F un K−espace vectoriel de base (f1 , f2 , f3 ). Déterminer une
base de E × F .

3) Sous-espaces et dimension

13 Soit E un espace vectoriel, F et G deux sous espaces supplémentaires de bases (e1 , e2 ) et (e3 , e4 , e5 ).
Montrer que (e1 , e2 , e3 , e4 , e5 ) est une base de E.
14 Soit E un espace vectoriel de base (e1 , e2 , e3 , e4 , e5 ), F = Vect(e1 , e2 ) et G = Vect(e3 , e4 , e5 ).
Montrer que F ⊕ G = E.

III Applications linéaires


1) Généralités

15 Les applications suivantes sont-elles linéaires ?


Mn (R) → Mn (R) Mn (R) → Mn (R) Mn (R) → Mn (R) Mn (R) → Mn (R)
a) , b) , c) , d) ,
M 7→ t M M 7→ t M M − In M 7→ t M + M − In M 7→ t M + M
C→C C→C
e) (corps de base = C), f) (corps de base = R),
z 7→ z z 7→ z

2) Endomorphismes

R[X] → R[X]
16 u : Montrer que u est un endomorphisme, trouver son image et son noyau.
P 7→ P 0
Rn [X] → Rn [X]
17 u : Montrer que u est un endomorphisme, trouver son image et son noyau.
P 7→ P 00 + P

18 Montrer que si u est un endomorphisme de E, alors {x ∈ E, u(x) = x} est un sous-espace vectoriel de E.

19 Montrer que si u ◦ v = v ◦ u, alors Ker u et Im u sont stables par v.

3) Détermination d’une application linéaire

20 Soit (e1 , e2 ) la base canonique de R2 . On définit uij ∈ L (R2 ) par uij (ei ) = ej et pour k 6= i, uij (ek ) = 0. Montrer
que (uij ) 16i62 est une base L (R2 )
16j62

21 Soit E un espace vectoriel, F et G deux sous espaces supplémentaires. On définit u ∈ L (E) par u(x) = x pour
x ∈ F et u(x) = −x pour x ∈ G. Déterminer le noyau et l’image de u. Calculer u ◦ u.

4) Projecteurs et symétries

22 Soient E un K-espace vectoriel et p ∈ L(E).


a) Montrer que p est un projecteur si et seulement si Id − p l’est.
b) Exprimer alors Im(Id − p) et Ker(Id − p) en fonction de Im p et Ker p.

5) Théorème du rang
6) Formes linéaires et hyperplans

23 Donner dans R3 un supplémentaire du plan d’équation x + 2y − 3z = 0.


Ñ é Ñ é
 1 1 
24 Donner l’équation du plan engendré par 2 , −2
3 −3
 
LISTE D’EXERCICES NUMERO 1

25 Donner une base du plan d’équation 2x − 3y + z = 0


ÜÜ ê Ü êê
1 1
4 1 4
26 Dans R , F = Vect , . Déterminer deux hyperplans H1 et H2 tels que F = H1 ∩ H2 .
0 0
0 2

IV Sous-espaces affines d’un espace vectoriel


Ñ é Ñ é Ñ é
1 1 0
27 Equation cartésienne du plan affine passant par 0 , 1 , 0
1 0 1
Ñ é Ñ é Ñ é
1  1 −1 
28 Equation cartésienne du plan affine passant par 1 de de direction Vect −1 , 0
1 0 1
 

29 Soit P le plan affine d’équation 2x − y + z = 3. Déterminer A et F tels que P soit le sous-espace affine passant
par A et de direction F .
30 u : P 7→ P 00 . A = {P ∈ R[X] / u(P ) = 1}. Montrer que A est un sous-espace affine de R[X]. Déterminer sa
dimension.

Autres exercices
31. (x 7→ sin x, x 7→ sin 2x, x 7→ sin 3x) est-elle une famille libre ?
32. (x 7→ sin(1 + x), x 7→ sin(2 + x), x 7→ sin(3 + x)) est-elle une famille libre ?
33. fa (x) = |x|α . la famille (fa )a∈R+∗ est elle liée ou bien libre dans F (R, R) ?
34. Pk (X) = X k (1 − X)n−k . la famille (Pk )06k6n est elle liée ou bien libre dans Rn [X] ?
35. f étant un endomorphisme d’un espace vectoriel de dimension finie, montrer que
Ker f 2 −→ Ker f
dim(Ker f 2 ) 6 2 dim(Ker f ). On pourra considérer l’application .
x 7−→ f (x)
36. Soit f un endomorphisme d’un espace vectoriel E de dimension n.
1. Démontrer que : E = Im f ⊕ Ker f =⇒ Im f = Im f 2 .
2. a) Démontrer que : Im f = Im f 2 ⇐⇒ Ker f = Ker f 2 .
b) Démontrer que : Im f = Im f 2 =⇒ E = Im f ⊕ Ker f .

37. (f, g) ∈ L (E). Montrer que f (Ker(g ◦ f )) = Im(f ) ∩ Ker(g).


38. E de dimension finie. f ∈ L (E). Montrer que f est non injective si et seulement si il existe g ∈ L (E) telle que
g 6= 0 et f ◦ g = 0.
39. E de dimension finie. Trouver les endomorphismes de E qui commutent avec tous les endomorphismes de E.
Rn [X] −→ Rn [x]
40. Soit ∆ : Montrer que ∆ est un endomorphisme de Rn [X]. Déterminer son
P (X) 7−→ P (X + 1) − P (X − 1)
n
noyau et son image et calculer ∆ .
41. Soit E un K−espace vectoriel et soit f ∈ L (E) tel que ∀x ∈ E ∃λ ∈ K f (x) = λx. Montrer que f est une
homothétie (ie ∃λ ∈ K ∀x ∈ E f (x) = λx).
42. p et q sont deux projecteurs. Montrer que p + q est un projecteur si et seulement si p ◦ q = q ◦ p = 0.
43. p et q sont deux projecteurs qui commutent. Montrer que p ◦ q est un projecteur et déterminer son noyau et son
image.
44. Montrer que f ◦ g = 0 si et seulement si Im(g) ⊂ Ker(f )
45. E espace de dimension finie, (u, v) ∈ L (E)2 E = Im u + Im v = Ker u + Ker v. Montrer que les sommes sont
directes.
LISTE D’EXERCICES NUMERO 1

Rn [X] → Rn [X]
46. u : . Déterminer le rang de u.
P 7→ P 0
M
Å 2 (R)ã→ MÅ 2 (R) ã
47. u : a b a c . Déterminer le rang de u et sa matrice dans la base canonique de M2 (R).
7→
c d b d
Ü ê Ü ê Ü ê Ü ê

 1 0  
 1 1  
0 1 1 2
   
4
48. E = R , F = Vect , , G = Vect , . Trouver un suplémentaire commun à F et

 0 0  
 1 3  
0 0 1 4
   
G.
49. Soit E un espace de dimension n et u ∈ L (E).
Montrer que pour k > 1, Ker uk ⊂ Ker uk+1 et (Ker uk = Ker uk+1 ) ⇒ (Ker uk+1 = Ker uk+2 )
Montrer que pour k > 1, Im uk+1 ⊂ Im uk et (Im uk = Im uk+1 ) ⇒ (Im uk+1 = Im uk+2 )
Montrer que Ker un = Ker un+1 et Im un = Im un+1
Montrer que Ker un ⊕ Im un = E
50. Soient E et F deux K−espaces vectoriels de dimension finie et G un sous-espace de E. On pose A = {u ∈
L (E, F )/G ⊂ Ker u}. Montrer que A est un sous-espace vectoriel dont on donnera la dimension.
51. Soit n > 2 et f : Rn [X] → R2 [X] qui à P associe f (P ) = XP (1) + (X 2 − 4)P (0). Montrer que f est linéaire et
déterminer Ker f et Im f .
52. dim E = n, f ∈ L (E), x ∈ E, f n (x) = 0 et f n−1 (x) 6= 0. Montrer que (x, f (x), ...f n−1 (x)) est une base de E.
53. Soit E = CC . On définit pour k ∈ {0, 1, 2} : Fk = {f ∈ E; ∀z ∈ C, f (jz) = j k f (z)}.
Montrer que E = F0 ⊕ F1 ⊕ F2 .
54. Soit a ∈ R, E = C 0 ([0, a], R), F = {f ∈ E / f de classe C 2 telle que f (0) = f (a) = 0}.
1. Démontrer que F est un sous-espace vectoriel de E.
2. Soit D : F → E Déterminer Ker D et Im D.
f 7→ f 00

55. Soit E un espace vectoriel de dimension finie n > 1. Montrer qu’il existe un endomorphisme f de E tel que
Ker(f ) = Im(f ) si et seulement si n est pair.
56. Soit E un C-espace vectoriel de dimension n > 2. Soient u, v deux endomorphismes de E tels que u ◦ v − v ◦ u = u.
1. Montrer que ∀k ∈ N, uk ◦ v − v ◦ uk = kuk .
2. On pose ∀f ∈ L (E), Φ(f ) = f ◦ v − v ◦ f. Montrer que Φ est un endomorphisme.
3. Montrer que u est nilpotent.

57. On définit un (( système générateur positif )) sur un espace vectoriel réel E par le fait qu’il génère tous les éléments
de E et que tous les éléments de E peuvent être générés par ce système en utilisant uniquement des coefficients positifs.
Montrer que pour dim E = n, le cardinal d’un (( système générateur positif )) est supérieur ou égale à n + 1.
58. Soit f : R[X] −→ R[X] .
P 7−→ P (X + 1) + P (X)
1. Montrer que f est un automorphisme de R[X].
2. Montrer que ∀k ∈ N il existe un unique polynôme Ek ∈ R[X] tel que : Ek (X +1)+Ek (X) = X k et Ek0 = kEk−1 .
n Ç å
n
X n
3. Soit n un entier naturel non nul, montrer l’égalité suivante : f (P ) = P (X + k).
k
k=0
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PISSARRO PONTOISE LISTE D’EXERCICES NUMERO 2
2020-2021

SUITES D’UN ESPACE VECTORIEL NORMÉ


Ã
n n
 X X
x2i , N∞ (x1 , x2 , · · · , xn ) = max |xi |.
 
1. N1 (x1 , x2 , · · · , xn ) = |xi |, N2 (x1 , x2 , · · · , xn ) =
16i6n
i=1 i=1
n
Montrer que N1 , N2 et N∞ sont des normes sur R .
Z 1  Z
1
2. N1 (f ) = |f |, N2 (f ) = f 2 , N∞ (f ) = sup |f |.
0 0 [0,1]
Montrer que N1 , N2 et N∞ sont des normes sur l’espace vectoriel des fonctions continues de [0, 1] dans R.
Xn Z 1
3. Pour P = ak X k ∈ R[X], on pose N (P ) = max |ak | et N 0 (P ) = |P (t)| dt. Montrer que N et N 0 sont
06k6n 0
k=0
des normes sur R[X].
»
4. Pour A ∈ Mn (R) on pose N (A) = tr(t AA). Montrer que N est une norme sur Mn (R).
5. Pour (x, y) ∈ R2 on définit d(x, y) = kxk + kyk si x 6= y et d(x, y) = 0 si x = y. Montrer que d est une distance
sur R2 .

6. On munit C ([0, 1], R) des trois normes N1 , N2 et N∞ . Soit fn : t 7→ tn , gn : t 7→ ntn et hn : t 7→ ntn . Etudier
la convergence vers la fonction nulle des suites (fn ), (gn ) et (hn ).
7. Montrer que dans R[X] muni de la norme ”sup des coefficients”, la suite (X n ) est bornée mais ne possède aucune
sous-suite convergente.
8. Calculer les limites suivantes
Å:
1 n
ã
ln n ln(n + 1) 1
a = lim ; b = lim 1 + ; c = lim ; d = lim n ln(1 − ) ;
n→+∞ n n→+∞ n n→+∞ ln(n) n→+∞ n
√ √ sin(n2 ) 2n+1 + 3n+1
e = lim n + 1 − n − 1 ; f = lim ; g = lim ; h = lim n(e1/n − 1) ; i =
n→+∞ n→+∞ n n→+∞ 2n + 3n n→+∞
Å ãn Å ã√n √
n n »
lim ; j = lim ; k = lim ln(n + 1) − ln n ;
n→+∞ n + 1 n→+∞ n + 1 n→+∞
l = lim (n + 1) ln(n + 1) − n ln(n) ;
n→+∞
9. Calculer les limites suivantes : p
a = lim ln2 (n + 1) − ln2 (n) ; b = lim (2n + 3n )1/n ; c = lim sin(π n2 + 1) ; d = lim (n!)1/n ;
n→+∞ n→+∞ n→+∞ n→+∞
n
√ √ ã1/n
n+1− n−1
Å
n! 2 n2 (2n)!
e = lim ; f = lim . g = lim (cos(x/n)) ; h = lim √ √ ; i = lim ;
n→+∞ nn n→+∞ n! n→+∞ n→+∞ 3 n + 1 − 3 n − 1 n→+∞ n!nn
Å ã1/2n−1 Å ã2n/2n−1
1 1 Ä p ä
2 + 1 ; m = lim
nln n
j = lim ; k = lim ; l = lim n − ln n + n .
n→+∞ 2n n→+∞ 2n n→+∞ n→+∞ (ln n)n
Ç ån ãn
n2 a1/n + b1/n
Å
1 1 ln(n + 1)
n = lim n2 ln(cos ) + sin2 ; o = lim (a > 0, b > 0) ; p = lim ;
n→+∞ n 2 n n→+∞ 2 n→+∞ ln n
n2 (1 + n1 )−n ln n − n1 Ä ä
q = lim ; r = lim n2 e1/n − e1/(n+1) ;
n→+∞ ln n n→+∞
Z 1
10. N∞ (f ) = sup |f (t)| et N1 (f ) = |f (t)|dt sont-elles des normes de l’ensemble des fonctions en escalier sur
t∈[0,1] 0
[0, 1] ?
Ã
n
X n
X n
X
11. Si P = ak X k , on pose kP k∞ = sup |ak |, kP k1 = |ak | et kP k2 = a2k . Montrer que k k∞ , k k1 et
06k6n
k=0 k=0 k=0
k k2 sont des normes sur R[X] et déterminer si elles sont équivalentes.
12. kP k = |P (0)| + |P (1)| + ... + |P (n)|. Est-ce une norme sur Cn [X] ?
Z 1
13. kP k = |P (0)| + |P 0 (t)|dt. Est-ce une norme sur C[X] ?
0
Z 1 Z 1
14. Sur C ([0, 1], R), kf k1 = |f (t)|dt et kf k2 = et |f (t)|dt sont-elles deux normes équivalentes ?
0 0
15. Sur Mn (R), on définit N (A) = tr(t AA). Est-ce une norme ?
LISTE D’EXERCICES NUMERO 2

16. Sur Mn (R), on définit N∞ ((aij )) = sup |aij | et N = nN∞ .


i,j
Montrer que N∞ et N sont des normes et que ∀(A, B) ∈ Mn (R)2 , N (AB) 6 N (A)N (B).
17. (un ) et (vn ) sont deux suites équivalentes et de limite +∞. Montrer que les suites (ln un ) et (ln vn ) sont
équivalentes.
Le résultat reste-t-il vrai si les suites ont pour limite 0 ? une autre limite ?
18. Etude des suites données par les relations de récurrence : √
un+1 = 1 − cos(un ), vn+1 = vn − vn2 , wn+1 = sin(wn ), xn+1 = xn + 2, yn+1 = 1 − yn2 .
x2n yn2
19. Etudier les suites réelles définies par : xn+1 = , yn+1 =
xn + yn xn + yn
un
20. On considère deux suites (un ) et (vn ) d’entiers. Montrer que si converge vers un irrationel α, alors, vn tend
vn
vers l’infini.
21. Montrer que l’on peut définir une unique suite (xn )n>0 de réels positifs telle que pour tout n, on a :
X n
xkn = 1.
k=1
Montrer que la suite (xn ) converge et trouver sa limite λ.
Trouver un équivalent de (λ − xn ).
22. x0 > 0 et xn+1 = |xn − n|. Donner un équivalent de xn .
π π
23. Montrer que dans l’intervalle ]nπ − , nπ + [, l’équation tan x = x possède une unique racine xn .
2 2
1
Donner un développement asymptotique de xn à la précision 2
n
24. Montrer que dans l’intervalle [0, π], l’équation cos x = nx possède une unique racine xn .
1
Donner un développement asymptotique de xn à la précision 3
n
1
25. On définit (un ) par u0 ∈ C et pour tout n > 0, un+1 = (i + un ). Convergence de la suite (un ).
2
n2 + in + 2
26. un = . Convergence de (un ).
in2 + 1 Å ã
1 1 2
27. On suppose que un = + o . Montrer qu’à partir d’un certain rang, 0 < un < .
n n n
28. Pour n dans N∗ , soit sn la somme des chiffres de l’écriture décimale de n.
a) Montrer que sn 6 9(1 + log n) ou log est le log en base 10.
b) Montrer que la suite (sn+1 /sn ) est bornée. Atteint-elle ses bornes ?
29. On considère deux suites numériques (un ) et (vn ) telles que un ∼ vn . Démontrez que (un ) et (vn ) sont de même
signe à partir d’un certain rang.
1 1
Déterminez le signe au voisinage de l’infini de : un = sh − tan
n n
n
X 1 1
30. un = , vn = un + . Montrer que les deux suites (un ) et (vn ) sont adjacentes.
k! n!
k=1
\
31. (In ) est une suite décroissante de segments de R dont les diamètres tendent vers 0. Montrer que In est un
n∈N
singleton. (Théorème des segments emboités)
32. u0 = 0, u1 = 1 et pour tout n ∈ N, un+2 = 2un+1 − un . Pour tout n, calculer un .
2n 2n
X 1 X 1
33. On pose : ∀n ∈ N∗ , un = et vn = arctan2 √ .
k k
k=n k=n
a) Déterminer la monotonie de la suite (un ) et prouver qu’elle converge.
b) Montrer que ∀x > 0, arctan x 6 x. En déduire que ∀n ∈ N∗ , vn 6 un .
34. Soit (un )n∈N∗ une suite réelle croissante, qui converge vers ` ∈ R en +∞.
n
1X
On pose, pour n ∈ N∗ , vn = uk .
n
k=1
a) Montrer que la suite (vn ) est croissante.
vn + un
b) Montrer que pour tout n ∈ N∗ , v2n > .
2
c) En déduire que la suite (vn ) converge vers `.
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PISSARRO PONTOISE LISTE D’EXERCICES NUMERO 3
2020-2021

FONCTIONS D’UN ESPACE VECTORIEL NORMÉ (Partie I)


1. Calculer les limites suivantes : √

1 − cos x 1 − cos x x+1−1 ln x ln 1−x
1+x
a = lim ; b = lim ; c = lim √ ; d = lim ; e = lim ;
x→0 x2 x→0 x2 x→0 3 x + 1 − 1 x→1 x2 − 1 x→0 x2
x − ln(1 + x) cos ax − cos bx sin2 ax e−x sin x
f = lim 2
; g = lim 2
; h = lim 2 ; i = lim √ ; j = lim x2 e−x sin x ;
x→+∞ x x→0 x x→0 sin bx x→0 x x→+∞
x − ln(1 + x) 2x x − E(x) x − E(x)
k = lim ; l = lim 2 ; m = lim ; n = lim ;
x→0 x2 x→+∞ x x→0 x x→+∞ x
2. Calculer les limites suivantes :
sin x − 1 arctan x arctan x ln(2x2 − 1)
a = lim ; b = lim x ; c = lim x ; d = lim ;
x→π/2 2x − π x→0 x ln(2 −
1+x )
x→+∞ x ln(2 −
1+x )
x→1 tan(x − 1)
3 ãx
1 − x + ln x xx − (sin x)x − x6
Å
1 ln(x + 1)
e = lim √ ; f = lim+ ; g = lim 1 ; h = lim ;
x→1 1 − 2x − x2 x→0 x4 ln x x→1 1 + e 1−x x→+∞ ln x
… ã x1 √ √
√ √
q
x− e x cos 2x − sin x
Å
» πx
i = lim x + x + x + x − x ; j = lim tan k = lim ; l = lim
x→+∞ x→+∞ 2x + 1 x→e ln x − 1 x→0 sh 2x − sin 2x

x2 − 1
3. Dl2 en 1 de 2 .
x +1
4. Les fonctions suivantes sont-elles uniformément continues sur [0, +∞[

x 7→ sin x2 ; x 7→ sin x ; x 7→ sin x
sin(x3 )
5. x 7→ √ est-elle uniformément continue sur R∗+ ? sur ]0, 1] ? sur [1, 2] ? sur [1, +∞[ ?
x
6. Soit f une fonction uniformément continue sur R+ . Montrer qu’il existe a et b dans R tels que sur R+ ,
f (x) 6 ax + b
7. Etudier la continuité en (0, 0) des applications suivantes :
xy x2 y x3 y 3 x2 y 3
f (x, y) = 2 2
; f (x, y) = 2 2
; f (x, y) = 4 8
; f (x, y) = 4 ;
x +y x +y x +y x + y8
Mn (R) → R
8. L’application est elle continue ? (norme sup)
X 7→ det X
9. f est continue sur R et vérifie ∀(x, y) ∈ R2 f (x + y) = f (x) + f (y). Montrer que f est linéaire.
10. Montrer que si f est une application continue de de [a, b] dans [a, b], alors elle possède au moins un point fixe.
Xn
11. Si P = ak X k , on pose kP k∞ = sup |ak |.
06k6n
k=0
R[X] → R R[X] → R
Etudier la continuité des applications ,
P 7→ P (0) P 7→ P 0 (1)
n
X Xn n
X
12. Si P = ak X k , on pose kP k∞ = sup |ak |, kP k1 = |ak | et kP k = k!|ak |.
06k6n
k=0 k=0 k=0
R[X] → R[X]
Pour chacune de ces trois normes, étudier la continuité de
P 7→ P 0
Mn (R) → Mn (R)
13. L’application est elle continue ? (norme sup)
X 7→ t X
Z 1 Z 1
0
14. Dans R[X] muni de la norme |P (t)| dt, étudier la continuité des applications P 7→ P , P 7→ P (t) dt
0 0
15. Soit f , continue de [0, 1] dans R, telle que f (0) = f (1). Soit p ∈ N∗ . Montrer qu’il existe x ∈ [0, 1] tel que
1
f (x + ) = f (x).
p
Z x2
dt
16. On pose f (x) = . Définition, variations, limites de f , équivalent de f en 0 et en +∞.
x ln t
17. f (x) = xex . Montrer que f est bijective de [0, +∞[ dans [0, +∞[. Donner un équivalent simple u de f −1 en
+∞, puis un équivalent simple de f −1 − u en +∞.
18. f : [0, 1] → [0, 1] telle que |f (x) − f (y)| > |x − y|. Montrer que ∀x ∈ [0, 1], f (x) = x ou ∀x ∈ [0, 1], f (x) = 1 − x
LISTE D’EXERCICES NUMERO 3

1 1
19. On définit f sur ]0, +∞[ par : ∀x ∈ R+∗ , f (x) = − . Peut-on prolonger f en une fonction continue
x ln(1 + x)
en 0 ?
f (x)
20. Soit f : R+∗ → R croissante. On suppose que x 7→ est décroissante. Montrer que f est continue.
x
cos x
21. Déterminez le développement limité à l’ordre 5 en 0 de la fonction f : x 7→ .
1−x
Donnez, pour k ∈ {0; 1; 2; 3; 4; 5}, la valeur de f (k) (0).
22. Soit f une fonction numérique continue sur [0; +∞[ telle que f a une limite finie l en +∞.
Écrivez la définition de : lim f (x) = l et de f uniformément continue sur [0; +∞[.
x→+∞
Démontrez que f est uniformément continue sur [0; +∞[.
23. Montrer que pour tout x ∈] − 1, +∞[, ln(1 + x) 6 x.

sin x
24. Montrer que ∀x ∈ R∗ 61
x
π 2x π
25. Montrer que ∀x ∈ [0, ] 6 sin x 6 x. Donner une formule analogue sur [− , 0].
2 π 2
Z 1
1
26. Soit f : [0, 1] → R continue telle que f (x) dx = . Montrer que f admet au moins un point fixe.
0 2
(n)
27. On considère le polynôme Pn défini par : Pn (X) = (X 2 − 1)n . Montrer que Pn est un polynôme de degré
n et qu’il possède n racines distinctes, toutes dans l’intervalle ] − 1, 1[.
n
(n + 1)x sin( nx 2 )
X Å ã
28. a) Démontrer que : ∀x ∈ R \ 2πZ, cos(kx) = cos . x .
2 sin( 2 )
k=1
n
X
b) Résoudre sur R l’équation cos(kx) = 0.
k=1
n
X
c) Pour quels entiers p l’équation cos(kx) = p a-t-elle des solutions sur R ?
k=1

DEVELOPPEMENTS LIMITES
x2 − x3
29. Dl3 en 0 de
ch x − 1
π
30. Dl2 en de cotan x
4
31. Dl4 en 0 de cos2 x
32. Dl4 en 0 de exp(cos x)
1
33. Dln en 0 de
(1 + x)2
x+1
34. Dl3 en +∞ de ln
x+2
sin x
35. Dl2 en 0 de
ln(1 + x)
36. Dl3 en 1 de (x + 1)e−x
Å ã
1
37. Dl2 en +∞ de sin
x−1
38. f (x) = xe2x . Montrer que c’est une bijection de [0, +∞[ dans [0, +∞[ et déterminer un Dl2 en 0 de f −1
MATH SPE MP
PISSARRO PONTOISE LISTE D’EXERCICES NUMERO 4
2020-2021

MATRICES
Ñ é
1 1 1
1. A = 0 1 1 . Calculer An .
0 0 1
Ü ê
0 1 1 1
1 0 1 1
2. A= . Calculer A−1 .
1 1 0 1
1 1 1 0
Ü ê
1 1 0 0
−1 −1 0 0
3. A= . Déterminer Ker A et Im A.
0 0 1 1
0 0 1 1
Å ãÅ ãÅ ã
1 In In A A In −In
4. Soit A ∈ Mn (R). Calculer . Conclusion ?
2 −In In A A In In
0
5. E espace vectoriel de basee e = (e1 , e2 , e3 ) et e0 = (e1 + e2 , e2 + e3 , e1 + e3 ). Déterminer Pee et Pee0 .
R3 −→ R2
Å ã
1 2 3
6. A = ,u: . Déterminer le noyau et l’image de u.
4 5 6 X 7−→ AX
7. Vrai ou faux ? AB = I ⇒ B = A−1 ; u ◦ v = id ⇒ v = u−1 .
8. Inverser la matrice A = (aij ) ∈ Mn (R) avec aij = 0 si i = j et 1 sinon.
Å ã
−1 0
9. Résoudre dans M2 (R) l’équation X 2 − 2X = .
0 −1
10. Montrer qu’une matrice A ∈ Mn (R) est de rang 1 si et seulement si il existe une matrice uniligne L 6= 0 et une
matrice unicolone C 6= 0 telles que A = CL.
En déduire que si une matrice A est de rang 1, alors, A2 = (tr A) .A.
11. Soit A une matrice de Mn (K) de rang 1. Donner une condition nécessaire et suffisante pour que I + A soit
inversible et calculer alors son inverse.
Å ã
1 1
12. E = M2 (R). A = . Montrer que X 7→ AX est un endomorphisme de E, déterminer son noyau, son
1 1
image, sa matrice et son rang.
Å ã
1 1
13. E = R2 . A = . Montrer que X 7→ AX est un endomorphisme de E, déterminer son noyau, son image,
1 1
sa matrice et son rang.
Mn (R) → Mn (R)

14. Déterminer le rang et la trace de
M 7→ t M
15. Soit n > 2. On dit qu’une matrice A de Mn (K) est nilpotente quand il existe un entier p tel que Ap = 0. Si A
et B sont des matrices nilpotentes, peut-on dire que A × B et A + B sont nilpotentes ? Même question si de
plus A et B commutent.
16. (A, B) ∈ Mn (K). Montrer que si AB = 0 et A + B ∈ GL(K) alors rg(A) + rg(B) = n.
17. (A, B) ∈ Mn2 (R). Résoudre dans Mn (R) les équations : (a) X = tr(X) · A + B et (b) X + t X = tr(X) · A.
Ñ é
1 2 0
18. A = 0 1 2 . Calculer An
0 0 1
R2 [X] −→ R2 [X]
19. f :
P (X) 7−→ XP 0 (X) + X 2 P 00 (X)
a) Montrer que f ∈ L (R2 [X]).
b) Déterminer la matrice de f dans la base canonique u = (1, X, X 2 )
c) Montrer que v = (1 + X, X + X 2 , X 2 + 1) est une base de R2 [X] et déterminer la matrice de f dans v.
Ü ê
1 1 1 1
1 2 3 4
20. Déterminer le rang de
1 3 6 10
1 4 10 20
LISTE D’EXERCICES NUMERO 4

à í
1 4 9 16 25
4 9 16 25 36
21. Trouver le rang de M = 9 16 25 36 49 et de M = ((i + j − 1)2 )i,j
16 25 36 49 64
25 36 49 64 81
Å ã
1 2
22. Soit la matrice A = et f l’endomorphisme de M2 (R) défini par : f (X) = AX.
2 4
Déterminez Ker f . f est-il surjectif ? Trouvez une base de Ker f et une base de Im f .
Å ã
1 2
23. Soit la matrice A = et f l’endomorphisme de R2 défini par : f (X) = AX.
2 4
Déterminez Ker f . f est-il surjectif ? Trouvez une base de Ker f et une base de Im f .
24. Démontrez que si A et B sont semblables alors, pour tout k ∈ N, Ak et B k ont même trace.
25. Soit φ l’endomorphisme de Rn [X] défini par : P (X) 7−→ P (X) − P (X − 1).
Donnez la matrice de φ dans la base canonique de Rn [X] et déduisez-en Im φ et Ker φ.
26. On considère dans l’espace vectoriel R3 la projection vectorielle f sur le plan d’équation x + y + z = 0,
x y z
parallèlement à la droite d’équation = = .
1 2 3
Trouvez simplement une base de R3 dans laquelle la matrice de f est diagonale.
Déduisez-en la matrice de f dans la base canonique de R3 .
27. Soit E un espace vectoriel de dimension n.
Soit (e1 ; e2 ; · · · ; en ) une base de E. Démontrez que pour tout i = 2; 3; · · · ; n, (e1 + ei ; e2 ; · · · ; en ) est une base
de E.
Déterminez tous les endomorphismes de E dont la matrice est diagonale dans toute base de E.
Ü ê
1 1 1 1
1 1+a 1 1
28. A= . Donner une condition nécessaire et suffisante pour que A soit inversible et
1 1 1+b 1
1 1 1 1+c
calculer son Å inverse.
ã
2 2
29. Soit M = . Calculer M −1 .
0 2
Å ã
A A
Soit A ∈ GLn (R) et M = . Calculer M −1 .
0 A
à í
1 ··· ··· 1
. ..
0 .. .
30. A= .. . . .. . Inverser A.
..
. . . .
0 ··· 0 1


 x1 + x2 = 0
x 1 + x2 + x3 = 0




x2 + x3 + x4 = 0

31. Résoudre .

 ······
xn−2 + xn−1 + xn = 0




xn−1 + xn = 0

32. Soit A ∈ Mnp (R). Existe-t-il M ∈ Mpn (R) telle que A = AM A ?
33. Peut-on touver (A, B) ∈ Mn (R) telles que AB − BA = In ?
34. Soit E un C-espace vectoriel de dimension n > 2. Soient u un endomorphisme de E tels que un = 0. On
suppose qu’il existe x ∈ E tel que un−1 (x) 6= 0. Montrer qu’il existe une base e = (e1 , . . . , en ) de E telle que
0 ··· 0
 
0 1
 .. . . .. .. .
. . . . .. 
Mate (u) =  ...
 
 .. .. 
 . . 0 
. ..
 ..

. 1
0 ··· ··· ··· 0

x
 + 2y + 3z = 1
35. Résoudre 2x + y + 3z = 2 .
x+y+z =0

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PISSARRO PONTOISE LISTE D’EXERCICES NUMERO 5
2020-2021

SÉRIES D’ÉLEMENTS D’UN ESPACE VECTORIEL NORMÉ DE DIMENSION FINIE


1. Etudier la nature de la série de terme général :
1 1 1 1
an = n , bn = , cn = − .
2 n n+1 n
2. Etudier la nature de la série de terme général :
√ √  n n ln n √ 1
an = n+1 n + 1 − n n, bn = sin n, cn = , dn = , en = e− n , fn = arcsin √ ,
n+1 n n
2n + 1 1 n! (−1)n (−1)n
gn = , h n = n , i n = n . jn = , kn = ,
(n + 1)2 (n + 2)2 n2 n n ln n nα
3. Etudier la nature de la série de terme général :
Å ã
1 1 1 1 1 1 sin n
an = √ , bn = sin − ln 1 + , cn = α , dn = . en = , fn = 2 ,
n cos2 (n) n n n +n n ln(n) n − 2n n
X Å 1
ã X
1
4. Convergence et somme de ln 1 − 2 , .
n n(n + 1)(n + 2)
n>2 n>1
5. Etudier la nature de la série de terme général :
n
p (−1)E( 2 ) √ √ 1 √ 1  nα
, cn = n n + 1 − n n, dn = (1 + √ )−n n , en = cos

an = sin π n2 + 1 , bn = .
2n + 1 n n
6. Etudier la nature de la série de terme général nα lnβ n en fonction de α et β.
Xn
7. Montrer que les sommes Sn = sin k sont toutes majorées par un même nombre.
k=1
X sin n sin n 1
En déduire que la série converge. (on pourra écrire = (Sn − Sn−1 )).
n n n
8. Etudier la nature de la série de terme général :
(−1)n (−1)n (−1)n (−1)n (−1)n
Å ã Å ã
an = ln 1 + ; bn = ln 1 + √ ; cn = ; dn = √ ; e n = ;
n n n + (−1)n n + (−1)n n − ln n
X √ X
9. Soit un une série à termes positifs et l = lim n un . Montrer que si l < 1, alors un converge et que si
n→+∞
X
l > 1, alors un diverge.
1
10. Montrer que la série de terme général − ln n + ln(n − 1) converge.
n
n
X 1
En déduire l’existence d’une constante C telle que = ln n + C + o(1).
k
k=1
1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1
11. Calculer 1 − + − + · · · et 1 + − + + − + + − + ···.
2 3 4 5 3 2 5 7 4 9 11 6
p » X
12. un = n3 + 1 − P (n). Trouver les polynômes P tels que un converge.
+∞ +∞ ∞
X (−1)k X X (−1)n+1
13. un = 2
. Convergence et somme de u n . On donne ln 2 = .
k n=1 n=1
n
k=n
X
14. Nature de la série (ln n)− ln n .
X 9
15. Convergence et somme de .
(3n + 1)(3n + 4)
n>0

φ(n)
16. φ est bijective de N dans N. Montrer que la série de terme général diverge.
n2
1
17. Une suite réelle (xn ) verifie ∀n ∈ N |xn+1 − xn | 6
. Montrer qu’elle converge.
2n
1 1 X X
18. Soit un = 1 + 2 et vn = 1 + . Etudier la nature des séries ln un et ln vn , en déduire la nature des
n
!n n
! n ∞ ∞
Y Y Y Y
suites uk et vk (on a étudié la convergence des produits infinis un et vn ).
k=1 k=1 n=1 n=1
n n
Y (−1) Y (−1)
19. Etudier la convergence des produits infinis (1 + ), (1 + √ ).
n n
n>2 n>2
LISTE D’EXERCICES NUMERO 5

n
X
20. Montrer que (n + 1) ln(n + 1) − n ln n ∼ ln n. En déduire un équivalent de ln k.
n→+∞
k=1
u1 + u2 + · · · + vn
21. Montrer que si la suite (un ) converge vers la limite l, alors la suite vn = converge également
n
vers l.
22. u0 ∈]0, π[ et un+1 = sin un . vn = (un+1 )α − (un )α . Déterminer α pour que la suite (vn ) converge vers une limite
non nulle et en déduire un équivalent de un
X 1 1
23. Montrer que le reste d’ordre n de la série est équivalent à
nα (α − 1)nα−1
X 1
24. Calculer : 2
n + 3n
n>1
25. La suite (an ) est définie par a0 > 0 et ∀n ∈ N, an+1 = ln(1 + an ). Déterminer la limite de an . Déterminer la
1 1 X
limite de − puis celle de nan . Etudier la convergence de an .
an+1 an

X b n + 1c − b√nc
26. Nature et somme de .
n
n>1
+∞ Ç å
1 X k k−r
27. Montrer que : ∀x, |x| < 1, ∀r ∈ N, r+1
= x (formule du binôme inversée)
(1 − x) r
k=r
X X
28. Nature des séries sin(πn!e) et sin(2πn!e)
29. Montrer que si f est une application de [0, +∞[ dans [0, +∞[ vérifiant
∃k ∈]0, 1[ ∀(x, y) ∈ [0, +∞[2 |f (x) − f (y)| 6 k|x − y|, alors f possède un unique point fixe. (on pourra
considérer une suite (xn ) vérifiant pour tout n : xn+1 = f (xn ))
Trouver une une application f de [0, +∞[ dans [0, +∞[ vérifiant ∀(x, y) ∈ R2 , x 6= y, |f (x) − f (y)| < |x − y|,
et qui ne possède aucun point fixe.
X Xn
30. Dans R[X] muni de la norme (( sup des coefficients )), quelle est la nature de ?
n!
31. Soit φ : P (X) ∈ Rn [X] 7→ P (1 − X).

X φk
Montrer que φ est un endomorphisme de Rn [X] et calculer exp φ = .
k!
k=0
n−1
1X
32. a) Soit une suite réelle (un ) convergeant vers ` ∈ R et, pour tout n ∈ N∗ , vn = uk . Montrer que (vn )
n
k=0
converge vers `.
b) On considère la suite (un ) définie par u0 = 1 et, pour tout n ∈ N, un+1 = un e−un .
i. Montrer que la suite (un ) converge et donner sa limite.
1 1
ii. On définit vn = − . Montrer que (vn ) converge vers 1.
un+1 un
X
iii. En déduire un équivalent de un . La série un converge-t-elle ?
Å ã
X
n 1
33. a) En utilisant un DL à l’ordre 2 en 0, montrer que la série (−1) ln 1 + converge.
n
n>1
N Å ã
X
n 1
b) On note : SN = (−1) ln 1 + .
n=1
n
i. Calculer S2N .
ii. À l’aide de la formule de Stirling, déterminer lim S2N .
N →+∞
+∞ Å ã
X
n 1
iii. Conclure sur la valeur de S = (−1) ln 1 + .
n=1
n
X
34. Soit (un )n∈N , une suite de réels décroissante avec un convergente. Soit vn = n(un − un+1 ).
X
a) Montrer que vn converge.

X
b) En déduire que (nun )n∈N converge et la valeur de vn .
n=0
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PISSARRO PONTOISE LISTE D’EXERCICES NUMERO 6
2020-2021

GROUPE SYMÉTRIQUE ET DÉTERMINANTS

1. Décomposer la permutationÅ suivante en un produit deã transpositions et en un produit de cycles disjoints.


1 2 3 4 5 6 7 8 9
Déterminer sa signature.
5 9 7 8 3 6 4 1 2
2. Dans Sn , on note t = (1, 2) et c = (1, 2, · · · , n).
Calculer c2 , c−2 , c−2 ◦ t ◦ c2 .
···

a1 a1 a1 a1
a c c b
a1 a2 a2 ··· a2
1 1 1
c a b c
a1 a2 a3 ··· a3 .
3. Calculer , a b c ,
c b a c

4 . .. .. .. ..
b
a b4 c4 .. . . . .
c c a
a
1 a2 a3 ··· a
n

· · · 1

2 1
.

.. ..
. ..

1 .
4. Calculer . .
.. .. ..
. . 1
1 ··· 1 2
5. Calculer le déterminant de la matrice carrée d’ordre n de terme général |i − j|
Mn (R) → Mn (R)

6. Déterminer le déterminant de
M 7→ t M
0 1 0 · · · 0

.. .

. ..

1 0 1

7. Calculer le déterminant d’ordre n : 0 1 . . . . . . 0


. .
.. . . . . . 0 1


0 · · · 0 1 0
2 −1 0 · · · 0

.. .. .. ..

. . .

−1 .

8. Calculer 0
.. .. ..
. . . 0
. .. .. ..
..

. . . −1
0 · · · 0 −1 2

1 1 1

9. Calculer cos 2a cos 2b cos 2c
sin 2a sin 2b sin 2c

1 ··· ··· ··· 1


 
 .. . .
. 0 · · · 0

.
10. Calculer le déterminant et l’inverse de la matrice  ... 0 . . . . . . ... 
 
 
 
. .. .. ..
 ..

. . . 0
1 0 ··· 0 1
á ë
a1 a2 · · · an
an a1 · · · an−1
11. Déterminant circulant : A = .. .. .. .. et P = (w(k−1)(l−1) )16k,l6n où w = e2iπ/n . Calculer
. . . .
an−1 ··· an a1
P 2 et P A. En déduire det A.
12. Soient θ ∈ R et A = (aij ) ∈ Mn (R) où : aii = cos θ, aij = −1 si j = i − 1 ou j = i + 1, et aij = 0 sinon. Calculer
det A.
LISTE D’EXERCICES NUMERO 6

x ··· n
 
2 1
 .. 
1 x . 1
.. .
 

13. Calculer, pour x réel et n ∈ N , le déterminant de  1
 ..
 2 . n .
. ..
 ..

. x 1
1 2 ··· n 1
Ö è
0 ··· 0
14. Soit n ∈ N , M ∈ Mn (R) et A =
∗ .. ∈ Mn+1 (R).
. M
0
Déterminer la comatrice de A.
15. Soit A ∈ Mn (R) telle que A2 = In . Montrer que (Com(A))2 = In .
16. Donner le rang de Com(A) en fonction de celui de A.
17. Soient A et B dans Mn (R) semblables sur C. Montrer qu’elles sont semblables sur R.
···

a + x b + x b + x
..

.. ..
c + x . . .
18. On suppose b 6= c. Calculer .
.. .. ..
. . b + x
c + x ··· c + x a + x
0 ···

X 1 0
.


0 . .. . .. . .. ..


19. Calculer .. . . .. ..
. . . . 0

0 ··· 0 X 1

a
0 a1 · · · · · · X + an−1
20. Montrer que toute matrice de Mn (R) est limite d’une suite de matrices inversibles.
21. Soit V = x 7→ ex P (x)/ P ∈ Rn [X] .


a) Montrer que V est un sous-espace vectoriel de F (R, R) dont on déterminera la dimension.


b) Montrer que l’application D : f 7→ f 0 est un endomorphisme de V dont on calculera le déterminant.

2 1 ··· 1
..

..
1 3 . .
22. Calculer en établissant une relation de récurrence Dn = . .
.. . . . ..
. 1

1 · · · 1 n + 1 [n]
n
X 1
On exprimera le résultat à l’aide des termes de la suite (Hn ) avec Hn = .
k
k=1

23. Soit E un K-espace vectoriel de dimension 3, e une base de E, et u ∈ L(E). On définit φ sur E 3 par

φ(x, y, z) = det(u(x), y, z) + det(x, u(y), z) + det(x, y, u(z)).


e e e

Étudier φ.
à í à í
0 1 ··· 1 1 ··· ··· 1
.. .. .. .. .. ..
2 . . . . . .
24. Soit A = .. et U = .. . .
.. .. ..
. . . 1 . . ..
2 ··· 2 0 1 ··· ··· 1
les matrices A et U étant d’ordre n.
a) Que peut-on dire de la fonction f : x 7→ det(A + xU ) ?
b) En déduire det A.
25. Soit (A, B) ∈ Mn (R)2 inversibles telles que AB + BA = 0.
Montrer que n est pair puis trouver un exemple en dimension 2.
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PISSARRO PONTOISE LISTE D’EXERCICES NUMERO 7
2020-2021

FAMILLE SOMMABLE DE NOMBRES COMPLEXES


1. Etudier
Å ã si lesÅ familles
ã Åsuivantes
ã sont
Å sommables
ã Å :ã Å ã
1 1 1 1 1 1
, , . , , ,
2x x∈N 2x x∈Q 2x x∈Q+ n n∈N∗ n2 n∈N 2i+j (i,j)∈N2
2. Etudier si les familles suivantesÅ sont sommables :Å
(−1)n (−1)n
Å ã Å ã ã ã
1 sin n
, , , .
n n∈N∗ n2 n∈N (−2)i+j (i,j)∈N2 n + p + 1 (n,p)∈N2
3. Etudier
Å siãles familles
Å suivantes
ã sont sommables Å : ã Å ã
1 1 1 1 1
, , ( ) (i,j)∈N∗2 , , .
(i + 1)2 i∈N i + 1 i∈N i2 j 2 (1 + i + j)2 (i,j)∈N2 (1 + i + j)3 (i,j)∈N2
4. Un nombre réel algébrique est un réel racine d’un polynôme à coefficients entiers. Montrer que l’ensemble des
nombres algébriques est dénombrable. Un nombre qui n’est pas algébrique est appelé nombre transcendant.
Montrer qu’il existe des nombres transcendants.
+∞ +∞
X xn X
5. Etablir que pour x ∈ ]−1, 1[, n
= d(n)xn en notant d(n) le nombre de diviseurs positifs de n.
n=1
1 − x n=1
6. Soient x et y deux réels vérifiant |x| < 1 et |y| < 1. On considère la suite double de terme général : um,n = xm y n .
Montrer qu’elle converge et calculer sa somme.
X 1 1
7. a) Soit α un réel > 1. Montrer que le reste d’ordre n de la série α
est équivalent à
n (α − 1)nα−1
Å ã
1
b) Montrer que la famille est sommable si et seulement si β > 2
(i + j)β i∈N∗∗
j∈N

1 sin n
8. Etudier si les familles suivantes sont sommables et calculer leurs sommes : ( 3
)n∈Z∗ ; ( )n∈Z ; (ai bj )i,j∈N2
n 1 + n2
1
9. Si (n, m) ∈ N2 , on pose um,n = pour m 6= n et um,n = 0 pour m = n. Montrer que pour m 6= 0,
m2 − n2
∞ ∞ X ∞ ∞ X ∞
X 1 X X
um,n = . Calculer u m,n et um,n La famille (um,n )(m,n)∈N2 est-elle sommable ?
n=0
4m2 n=0 m=0 m=0 n=0
N X
X N X ∞
∞ X
A-t-on lim umn = umn ?
N →∞
n=0 m=0 n=0 m=0
X 1 X 1
10. Produit de Cauchy des séries et ?
2n 2n
X (−1)n X (−1)n
11. Que peut-on dire du produit de Cauchy des séries √ et √ ?
n n
(−1)k
Å ã
12. Montrer que la suite double est sommable.
k(n + 2)k n>0
k>2

13. La famille des inverses des entiers qui ne contiennent pas le chiffre 5 est-elle sommable ?
Å ã
1
14. Etudier la sommabilité de
p2 q 3 (p,q)∈(N∗ )2
Å p ã
n
15. Etudier la sommabilité de
n!p! (n,p)∈N∗ ×N
Å ã
1
16. Etudier la sommabilité de 2 (on pourra encadrer par des intégrales)
i + j 2 (i,j)∈(N∗ )2
Å ã
1
17. Etudier la sommabilité de
(p + q 2 )(p + q 2 + 1) (p,q)∈N×N∗
Å ã
1
18. Etudier la sommabilité de
2ij (i,j)∈(N∗ )2
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PISSARRO PONTOISE LISTE D’EXERCICES NUMERO 8
2020-2021

TOPOLOGIE DES ESPACES VECTORIELS NORMÉS


1. A = {M ∈ M2 (R)/ det M = 1}.

A est elle fermée ? ouverte ? compacte ? convexe ? Déterminer A et A
2. Soit E l’ensemble des matrices réelles 2 × 2 et p ∈ N, Fp est l’ensemble des matrices A de E telles que Ap = I.
Fp est-t-il fermé ? compact ?
3. Vrai ou faux ? Soit f une application continue de R dans R.
L’image par f d’un compact est un compact.
L’image par f d’un fermé est un fermé.
L’image par f d’un ouvert est un ouvert.
L’image réciproque par f d’un compact est un compact.
L’image réciproque par f d’un fermé est un fermé.
L’image réciproque par f d’un ouvert est un ouvert.
4. Montrer que si dans un espace vectoriel normé E, l’image d’un ouvert de E par un endomorphisme f est un
ouvert, alors, f est bijectif.
5. Soit E un espace vectoriel normé, U un ouvert de E et V = {λx/λ ∈ R+∗ , x ∈ U }.
a) Montrer que V est un ouvert de E
b) Montrer que si 0 ∈ U , alors V = E
6. Soit K un compact d’un espace vectoriel normé E et a ∈ E. Montrer qu’il existe b ∈ K tel que d(a, K) = kb − ak
7. Soit K un fermé d’un espace vectoriel normé E de dimension finie et a ∈ E. Montrer qu’il existe b ∈ K tel que
d(a, K) = kb − ak
8. Soit E = R[X] muni de la norme (( sup des coefficients )).
Soit K = {P ∈ E, P (1/2) = 0}. Montrer que K est un fermé de E.
Soit a le polynôme constant égal à 1. Calculer d(a, K). Existe-t-il b ∈ K tel que d(a, K) = kb − ak ? (On pourra
considérer les polynomes Pn (x) = 1/2 + · · · + 1/2n+1 − x/2 − x2 /2 − · · · − xn /2).
9. Montrer les relations : A ouvert ⇔ A ∩ Fr A = ∅ ; A fermé ⇔ Fr A ⊂ A.

10. Montrer que A = A ∪ Fr A ; A = A \ Fr A
11. Montrer que d(x, A) = 0 ⇐⇒ x ∈ A.
12. F et G sont deux fermés de R. Peut-on avoir d(F, G) = 0 et F ∩ G = ∅ ?
13. Montrer que R est le seul sous-groupe ouvert de (R, +).
14. Les parties suivantes sont-elles ouvertes ? fermées ? compactes ? {(x, y) ∈ R2 /x2 +y 2 6 1}, {(x, y) ∈ R2 /x2 −y 2 6
1}
15. Soit (Fn ) une suite décroissante
\ de compacts non vides d’un espace vectoriel normé dont les diamètres tendent
vers 0. Montrer que Fn est un singleton.
n∈N
n
X
16. On munit R[X] de la norme (( sup des coefficients )) : si P (X) = ak X k , alors kP k = sup |ak |.
k
k=0
0
Montrer que l’application P 7→ P (1) de R[X] dans R n’est pas continue.
Montrer que {P ∈ R[X]/P 0 (1) = 0} est un sous-espace vectoriel non fermé.
17. Montrer que si A et B sont deux compacts d’un espace vectoriel normé tels que d(A, B) = 0, alors A ∩ B 6= ∅.
La propriété est elle encore vraie pour A compact et B fermé ? pour A et B fermés ?
18. Soit B l’espace vectoriel des suites réelles bornées muni de la norme sup et E l’espace des suites nulles à partir
d’un certain rang. E est-t-il borné ? E est-t-il fermé ? E est-t-il compact ?
R2 → R
19. P : L’image par P d’un ouvert de R2 est elle un ouvert de R ? L’image par P d’un fermé de R2
(x, y) 7→ x
est elle un fermé de R ?
20. Soit E = C 1 ([0, 1], R) muni de la norme sup. Soit ϕ la forme linéaire : f ∈ E 7→ f 0 (0).
Montrer que la forme linéaire ϕ n’est pas continue et montrer que Ker ϕ est dense dans E.
21. Soient E un espace vectoriel normé et F un sous-espace vectoriel de E.
a) Montrer que F est un sous-espace vectoriel de E.
b) Montrer qu’un hyperplan est soit fermé, soit dense.
LISTE D’EXERCICES NUMERO 8

22. a) Montrer que toute matrice de Mn (C) est limite d’une suite de matrices inversibles (autrement dit, Gln (C)
est dense dans Mn (C).
b) Soient A et B dans Mn (C). Montrer que Com(AB) = Com(A) Com(B).
23. Démontrer que si A est convexe alors A est convexe.
24. On considère un espace E muni de deux normes N1 et N2 . On suppose qu’il existe k > 0 tel que, pour tout x
de E, N1 (x) 6 kN2 (x). Montrer que tout ouvert pour la norme N1 est un ouvert pour la norme N2 .
25. Soit E un espace vectoriel normé. Soient A et B deux parties non vides de E.
a) Montrer que : A ⊂ B ⇒ A ⊂ B.
b) Montrer que : A ∪ B = A ∪ B.
c) Montrer que : A ∩ B ⊂ A ∩ B.
d) Montrer, à l’aide d’un exemple, que l’autre inclusion n’est pas forcément vérifiée (on pourra prendre E = R).
® Z 1 ´
26. Soit E = C ([0, 1], R), O = {f ∈ E / f (1) > 0} et F = f ∈ E /
0
f (t)dt 6 0 .
0
Z 1
Sur E on définit : kf k∞ = max |f | et kf k1 = |f |.
[0,1] 0
a) Montrer que O est ouvert pour k.k∞ .
b) Montrer que F est fermé pour k·k∞ puis pour k.k1 .
c) O est-il ouvert pour k · k1 ?
27. Soit E un espace vectoriel normé et ϕ une forme linéaire sur E non continue en 0.
Montrer l’existence d’une suite (xn ) d’éléments de E de limite nulle, telle que ∀n ∈ N, ϕ(xn ) = 1.
Montrer que Ker ϕ est dense dans E.
28. Soit E un espace vectoriel normé, H un hyperplan de E et ϕ une forme linéaire sur E de noyau H.
a) Montrer que si ϕ est continue, alors H est fermé.
b) Montrer que si ϕ n’est pas continue, alors H est dense dans E.
29. Soit E = C 1 ([0, 1], R) muni de la norme sup. Soit ϕ la forme linéaire : f ∈ E 7→ f 0 (0).
Montrer que la forme linéaire ϕ n’est pas continue et montrer que Ker ϕ est dense dans E.
30. Soient E un espace vectoriel normé et F un sous-espace vectoriel de E.
a) Montrer que F est un sous-espace vectoriel de E.
b) Montrer qu’un hyperplan est soit fermé, soit dense.
31. On note Rp l’ensemble des matrices de Mn (C) de rang p.
a) Rp est-il ouvert ? Fermé ? Compact ?
b) Quelle est son adhérence ? Son intérieur ?
32. Soit (E, N ) un espace vectoriel normé et K un compact non vide de E. Montrer qu’il existe un segment de
longueur maximale dans K (on rappelle que [a, b] = {ta + (1 − t)b / 0 6 t 6 1}).
33. Soit K ⊂ E compact où (E, k · k) est un espace vectoriel normé. Soit f : K → K une fonction telle que
kf (x) − f (y)k < kx − yk pour x 6= y. Montrer qu’il existe un unique c ∈ K tel que f (c) = c.
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PISSARRO PONTOISE LISTE D’EXERCICES NUMERO 9
2020-2021

FONCTIONS D’UN ESPACE VECTORIEL NORMÉ (II)


1. Soient f et g : R → R deux applications telles que f soit convexe et g soit à la fois convexe et croissante.
Montrer que g ◦ f est convexe.
2. Soit f : R → R une fonction convexe et bornée.
Montrer que f est constante.
3. Domaine de définition et dérivée de x 7→ arctan(sh x).
4. Domaine de définition et dérivée des fonctions suivantes p
:
x
x 7→ x ln(1 + x2 ) − 2 x + 2 arctan(x) ; x 7→ x arcsin(x) + 1 − x2 ; x 7→ .
(x2 + 1)n
1 1
5. Calculer la dérivée n−ième des fonctions suivantes : x 7→ ln x ; x 7→ xex ; x 7→ sin x ; x 7→2
; x 7→ .
x 1 − x2
6. Montrer que la fonction arcsin est indéfiniment dérivable sur ]0, 1[ et que toutes ses dérivées sont strictement
positives.
7. f est de classe C 1 . Montrer que f paire ⇔ f 0 impaire et f impaire ⇒ f 0 paire.
8. Calculer la dérivée (n + 1)−ième de xn ln(x).
1 1
9. f (x) = − . Peut-on prolonger f en une fonction dérivable en 0 ? en une fonction de classe C 1 sur
x ln(1 + x)
] − 1, +∞[ ?
1
10. Calculer la dérivée n-ième de : g(t) = tα ; h(t) =
(t − a)p

exp( 1 + sin x) − e π π
11. f (x) = sur ] − , [\{0}. Prolonger f en 0 par continuité et étudier la dérivabilité de ce
tan x 2 2
prolongement.
Å x
e −1
ã
1
12. Même question avec f (x) = ln
x x
13. Soit f une fonction dérivable sur [0, +∞[ telle que lim f = f (0). Montrer qu’il existe c ∈]0, +∞[ tel que f 0 (c) = 0.
+∞

1 (n)
 Pn (x)
14. Montrer qu’il existe un polynôme Pn tel que = . Déterminer le degré, le coefficient
1+x 2 (1 + x2 )n+1
dominant et la parité de Pn . Montrer que Pn possède n racines réelles distinctes.
2 2
15. Montrer qu’il existe un polynôme Pn tel que (e−x )(n) = Pn (x)e−x . Déterminer le degré, le coefficient dominant
et la parité de Pn . Montrer que Pn possède n racines réelles distinctes.
x−4
16. Calculer la dérivée n-ième de 2 .
x − 5x + 6
x
17. f (x) = 1 si x 6= 0 et f (0) = 0. f est elle continue en 0 ? dérivable ?
1 + ex
1 a+x
18. Soit a 6= 0. Pour x 6= , on pose f (x) = arctan − arctan x. Calculer f 0 et simplifier f .
a 1 − ax
n
X 1
19. a) Montrer qu’il existe un réel γ tel que = ln n + γ + o(1) (γ est la constante d’Euler).
k
k=1
xn ln x
b) Si n est dans N∗ , soit fn la fonction de R+∗ dans R définie par : ∀x ∈ R+∗ , fn (x) = . Montrer que :
n!
lim fn(n) (1/n) = γ.
20. Sur quelles parties de R, les fonctions suivantes sont-elles continues ? dérivables ?
®
x sin(1/x) si x 6= 0
a) f : x 7→
0 sinon
® 2
x sin(1/x) si x = 6 0
b) g : x 7→
0 sinon
21. Soit f : [a, b] → R dérivable et vérifiant f 0 (a) > 0 et f 0 (b) < 0.
Montrer que la dérivée de f s’annule en au moins un point de ]a, b[.
******************************************
LISTE D’EXERCICES NUMERO 9

2 Z π/4 Z e2

Z Å ã Z Z
1 1 dx ln x
22. Calculer (a) 2
+ √ dx ; (b) x + 1 dx ; (c) tan x dx ; (d) ; (e) dx ; (f)
1 x x 0 e x ln x x
Z π2
sin3 x
Z Z Z p Z
1
(1 + t + t2 )et dt, (g) x cos x dx ; (h) 1 − t2 dt, (i) dx (u = cos x) ; (j) dx
0 2 + cos x sin x cos x
x2
Z Z Z
1 1
(u = tan x) ; (k) dx ; (l) dx ; (m) dx ;
(x2 + a2 )2 (x2 + 1)2 (x − 1)(x − 2)(x − 3)
1
23. Montrer que si a est une racine simple de Q, alors, le coefficient de dans la décomposition en éléments
x−a
P P (a)
simples de est 0
Q Q (a)
1
24. Décomposer en élément simples.
1 − xn
x4 1 x−1
25. Décomposer en éléments simples : , 3 , 2 .
(x + 1)(x + 2)(x + 3) (x + 1) (x + 1)2
x 1 x2
26. Décomposer en éléments simples : , 3 , 2 .
(x2
− 1) (x + x) (x + 1)2
2
Z Z Z Z
1 1 1 1
27. Calcul de primitives d’éléments simples : (a) dt, (b) 2
dt, (c) dt, (d) dt,
Z Z Z t+1 (tZ+ 1) t+i (t + i)2
1 at + b t 1
(e) 2
dt, (f) 2
dt, (g) 2 2
dt, (h) dt,
t +t+1 t +t+1 (t + 1) (t + 1)2
2
Z π2
28. In = sinn t dt. Calculer In en fonction de n. Calculer I2n · I2n+1 . Equivalent simple de In .
0
Z π/2
dt t
29. Calculer (poser x = tan )
0 cos t + sin t 2
Z 1
30. Soit f ∈ C ([0, 1], R) telle que f (1) = f (1) = 0. Calculer lim n
2 0 2
tn f (t) dt
n→+∞ 0
α+2π
sin2 n(x−t)
Z
1 2
31. Montrer que l’intégrale dt ne dépend ni de α, ni de x, ni de n. La calculer.
2nπ α sin2 x−t
2
n 2n
X 2k X 1
32. Etudier les suites un = 2 2
; v n =
n +k 2k − 1
k=1 k=n+1
n
X 1
33. un = , déterminer un équivalent simple de un lorsque n → +∞.
k 2 + (n − k)2
k=1
34. f continue de [a, b] dans R, g convexe et continue sur R. Montrer que
Z b  1 Z b
1 
g(f (t)) dt > g f (t) dt (On pourra considérer des sommes de Riemann).
b−a a b−a a
Z 2x
35. Variations et courbe de f (x) = ln(1 + e1/t ) dt
x
Z 2x
36. f continue sur R et ∀x ∈ R f (t) dt = 0. Montrer que f est nulle.
x
37. Déterminer les fonctions continues de [0, 1] dans R et les réels λ tels que
Z x
∀x ∈ [0, 1] f (t) dt = λf (x)
0
Z b
38. f de classe C et strictement croissante sur [a, b] avec a < b. Montrer que g(c) =
1
|f (t)−f (c)| dt est minimum
a
a+b
pour c = .
2
Z ax
39. Soient a ∈]0, 1[ et f ∈ C ([0, 1], R) tels que : ∀x ∈ [0, 1], f (x) = f (t) dt. Montrer que f est nulle.
0
n Å ã Å ã n Å ã
X k k X
2 1
40. Calculer les limites de sin sin et de sin √ lorsque n → +∞.
n n2 k+n
k=1 k=1
LISTE D’EXERCICES NUMERO 9

Z x
41. Déterminer les f ∈ C 0 (R, R) telles que : ∀x ∈ R, f (x) = 2 f (t) cos(x − t) dt + 1.
0
Z 1 Z 1
42. Soit f, g ∈ C 0 ([0, 1], R) telles que f g > 1. Montrer que f g > 1 et discuter le cas d’égalité.
0 0
f (a + x) − f (a − x)
43. f est dérivable. Calculer lim .
x→0 2x
x6=0
f (a + x) + f (a − x) − 2f (a)
f est de classe C 2 . Calculer lim .
x→0 x2
x6=0
Z x2
dt
44. Étude de la fonction x 7→ .
ln t
x
45. On note Rp l’ensemble des matrices de Mn (C) de rang p. Rp est-il connexe par arc ?
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PISSARRO PONTOISE LISTE D’EXERCICES NUMERO 10
2020-2021

RÉDUCTION DES MATRICES ET DES ENDOMORPHISMES


R[X] → R[X] R[X] → R[X] R[X] → R[X]
1. Valeurs propres et vecteurs propres de , , .
P 7→ XP P 7→ XP 0 P 7→ P 0
1 ··· ··· 1 ··· ··· ··· 1
   
1
Ü ê .   .. .
1 0 0 0  .. 0 · · · 0 .. 
0  . 0 · · ·

2 0 0 0
,  ... .. .. ,  .. .. .. .. .
 
2. Valeurs propres et vecteurs propres de

3 0 0 0  . . .
 . . . 
.  . .. 
4 3 2 1  .. 0 · · · 0   .
. 0 ··· 0 .
1 ··· ··· 1 1 ··· ··· ··· 1
ÅÅ ãã
a 0
3. F : M2 (C) → M2 (C), F = a et F (XY ) = F (X)F (Y ). Montrer que F = det.
0 1
4. Eléments propres de l’endomorphisme de R[X] P 7→ (X − a)(P 0 (X) − P 0 (a)) − 2(P (X) − P (a))
5. Montrer qu’une matrice A appartenant à un sous groupe fini du groupe linéaire GLn (C) est diagonalisable.
6. On considère l’espace euclidien Rn , (a, b) ∈ Rn et f l’endomorphisme défini par f (x) = (b.x)a.
Valeurs propres, vecteur propres, dans quel cas f est-il diagonalisable ?
7. (A, B) ∈ Mn,1 (R). A quelle condition A · t B est-elle diagonalisable ? Déterminer ses valeurs propres et ses
vecteurs propres.
8. Soit E un espace vectoriel réel de dimension finie et soit f un endomorphisme de E. On suppose f diagonalisable.
Montrer que Ker f ⊕ Im f = E
9. Soit E un espace vectoriel de dimension finie et soit f un endomorphisme de E. On suppose que
(f − I)3 ◦ (f + 2I) est nul tandis que (f − I)2 ◦ (f + 2I) ne l’est pas. L’endomorphisme f est-il diagonalisable ?
à í
a b ··· b
. .. .
b .. . ..
10. Valeurs propres et sous-espaces propres de A = .. . . . En déduire det A.
..
. . . b
b ··· b a
11. Soit A ∈ Mn (R), telle que A5 = A + I. Montrer que det A > 0
···
 
0 1 0 0
 .. . . .. .. .. 
.
 . . . . 

12. Polynôme caractéristique de A =  .
 . .. .. . À quelle condition la matrice A est-elle dia-
 . . . 0 

 0 ··· ··· 0 1 
a0 a1 · · · an−2 an−1
gonalisable ?
13. Soient u et v deux endomorphismes d’un espace E de dimension finie Montrer que si u ◦ v = v ◦ u alors tout sous
espace propre de u est stable par v. Montrer alors que si u et v sont diagonalisables, alors u ◦ v est diagonalisable
et qu’il existe une base de vecteurs propres communs à u et v.
14. Montrer que l’ensemble des matrices inversibles est dense dans Mn (R).
15. (A, B) ∈ Mn (K). Montrer que χAB = χBA . (Dans un premier temps, on pourra supposer A inversible puis
montrer que toute matrice est limite d’une suite de matrices inversibles).
16. CNS pour que les matrices Ü soient diagonalisables
ê : Ü ê
Ñ é 1 a 0 0 Ñ é 1 a b c Ñ é
1 a a 0 0 1 1 a 0
0 1 a 0 0 2 d e
A = −1 1 −1 , B = ,C= 0 1 0 ,D= ,E= 0 2 b .
0 0 2 a 0 0 3 f
1 0 2 a 0 0 0 0 1
0 0 0 2 0 0 0 4
17. Dans Mn (R), les parties suivantes sont sont-elles ouvertes ? fermées ? compactes ?
Matrices ayant 1 pour valeur propre ; Matrices orthogonales (matrices A telles que t A.A = In ) ;
Matrices inversibles ; Matrices de rang 6 1 ;
Matrices diagonalisables.
Ñ é Ñ é
0 1 0 a b c
18. P = 0 0 1 . Déterminer les valeurs propres de P , P 2 et P 3 puis celles de A = c a b . (le corps de
1 0 0 b c a
base est égal à C)
LISTE D’EXERCICES NUMERO 10

Å ã
A A
19. Soit A ∈ Mn (C). A quelle condition la matrice B = est-elle diagonalisable ?
0 In
Å ã
A A
20. Soit A ∈ Mn (C). A quelle condition la matrice B = est-elle diagonalisable ?
0 A
21. Quelles sont les A de Mn (C) vérifiant A3 = A et tr A = n.
22. Soit A ∈ Mn (R) telle que A2 + A + In = 0. Calculer tr A et det A.
23. Déterminer les M ∈ Mn (R) telle que M 3 − 2M 2 + M = 0 et tr M = 0.
Ü ê
0 1 1 0
1 0 0 1
24. A = . Calculer A3 puis déterminer les sous-espaces propres et le polynôme minimal de A.
1 0 0 1
0 1 1 0
25. Soit f un endomorphisme tel que f 2 6= 0 et f 3 = 0. f est-il diagonalisable ?
26. On suppose u nilpotente d’indice n, c’est-à dire que un =0 et un−1 6= 0. Montrer qu’il existe une base
0 ···

0 1 0
.. .. .. 
. .

0 0 .
 .. . .
 
e = (e1 , e2 , . . . , en ) telle que mate (u) =  . . .. . .. 
.
 . 0 
. ..
 ..

. 0 1
0 ··· ··· 0 0
27. Soit n > 2 et f : Mn (R) −→ Mn (R)
A 7−→ A − tr(A)In
a) Montrer que 1 est valeur propre de f . Donner l’espace propre associé ainsi que sa dimension.
b) f est-elle diagonalisable ?
c) Est-elle inversible ?
28. Soit E un K-espace vectoriel de dimension finie n non nulle (avec K = R ou C). Soit f un endomorphisme de
E tel que rg(f ) = 1.
Montrer que f est diagonalisable ou nilpotent.
X
29. Soit A ∈ Sn (R) tel que A2019 = A2017 . Montrer que rg(A) = a2i,j .
(i,j)∈J1,nK

30. Soient A, B, C dans Mn (R) telles que C = A + B , C 2 = 2A + 3B , C 3 = 5A + 6B. A et B sont-elles


diagonalisables ?
31. Soit u un endomorphisme de rang 1 d’un espace de dimension finie. Montrer que u est diagonalisable si et
seuement si tr u 6= 0.
Å ã
A A
32. Soit A ∈ Mn (R). Soit B = ∈ M2n (R).
0 A
P (A) AP 0 (A)
Å ã
a) Montrer que : ∀P ∈ R[X], P (B) = .
0 P (A)
b) Donner les critères de diagonalisabilité faisant intervenir des polynômes.
c) i. Montrer que si B est diagonalisable, alors A est diagonalisable, puis que A = 0.
ii. En déduire une condition nécessaire et suffisante pour que B soit diagonalisable.
33. Soient A et B dans Mn (C) vérifiant AB − BA = B.
a) Montrer que, pour tout k ∈ N, AB k − B k A = kB k .
b) En déduire que, pour tout P ∈ C[X], AP (B) − P (B)A = BP 0 (B).
c) En utilisant f : Mn (C) −→ Mn (C), M 7−→ AM − M A, montrer que B est nilpotente.
d) On donne ici une autre démonstration du fait que B est nilpotente. Soit Q le polynôme caractéristique de
B ; montrer que, pour tout k ∈ N, B k Q(k) (B) = 0. Conclure.
Å ã
0 2A
34. Soient A une matrice diagonalisable et B = . Montrez que B est diagonalisable.
−A 3A
Ñ é******************************************
Ñ é Ñ é
0 0 0 0 0 0 1 0 0
35. Résoudre X 2 = 0 1 0 , X 2 = 1 0 0 , X 2 = 1 1 0
0 0 4 0 0 4 1 0 4
LISTE D’EXERCICES NUMERO 10

Ü ê Ü ê
0 1 0 0 0 1 2 3
0 0 1 0 0 0 1 2
36. Les matrices et sont elles semblables ? équivalentes ?
0 0 0 1 0 0 0 1
0 0 0 0 0 0 0 0
Å ã
3 −1
37. Calculer l’exponentiel de
−1 3
Ñ α én
1
38. Calculer lim
n→+∞
α n
1
n
3
39. Déterminer
Ñ élesÑsous espaces
é de R stables par l’endomorphisme u dont la matrice dans la base canonique est :
1 1 1 1 1 1
1 1 1 , 0 1 1 ,
1 1 1 0 0 1
1 j j2
Ñ é

40. M = j j 2 1 . Valeurs propres et sous espaces propres de M . Déterminer les matrices qui commutent
j2 1 j
avec M et les sous espaces stables par M .
41. Montrer que si A ∈ Mn (R) possède n valeurs propres deux à deux distinctes, alors, l’ensemble des matrices qui
commutent avec A est Vect(I, A, A2 , · · · , An−1 ).
42. Déterminer les suites récurrentes (un ) solution de un+3 = 6un+2 − 11un+1 + 6un
43. Soit u un endomorphisme de R3 . Montrer qu’il existe un plan stable par u
44. Diagonaliser quand c’est possible, sinon trigonaliser
Ü quand c’est
ê possible :
Ñ é Ñ é 0 1 0 0
7 2 −5 −3 −1 0
3 0 2 0
a= 6 2 −4 , b = 4 1 0 ,c= ,
0 2 0 3
6 1 −3 −4 8 2
0 0 1 0
Ñ é Ñ é Ñ é Ñ é
−2 −1 −2 3 −1 0 2 1 1 4 1 1
45. Trigonaliser : a = 2 2 1 , b = 4 0 −1 , c = 2 3 3 ,d= 0 1 1 .
3 1 3 4 −1 0 0 −1 1 −2 −1 1
46. Soit A ∈ Mn (R). Montrer que exp A est un polynôme en A de degré inférieur à n.
47. Si A ∈ Mn (C), montrer que det eA = etr A .
Ñ é
0 1/2 1/2
48. A = 1/2 0 1/2 .
0 1/2 1/2
Montrer que la suite (An ) converge vers la matrice d’une projection. Déterminer cette matrice.
49. Soit E un espace vectoriel de dimension n.
a) Soit u et v deux endomorphismes de E tel que u ◦ v − v ◦ u = u. Montrer que pour tout k appartenant à
N, uk v − vuk = kuk .
b) On pose φ(f ) = f ◦ v − v ◦ f. φ est-il linéaire ? est-il un endomorphisme ?
c) En déduire que u est nilpotent et que un = 0.
Å ã
5 3
50. Soit A = .
1 3
a) Diagonaliser A.
b) Soit M ∈ M2 (C) telle que M 2 + M = A. Montrer que Sp(M ) ⊂ {1, 2, −2, −3} et que M est diagonalisable.
c) Résoudre M 2 + M = A.
51. Soit A un élément de Mn (C) tel que : An = In et la famille (In , A, A2 , . . . , An−1 ) est libre. Montrer que tr A = 0.
Ñ é
6 3 3
1
52. Soit M = 3 4 5
12
3 5 4
a) La suite de matrices (M n )n converge t-elle ?
b) Soit N = lim M n . Montrer que N est la matrice d’une projection.
n→∞
c) Déterminer N .
LISTE D’EXERCICES NUMERO 10

Ñ é
un
d) Soit (un )n , (vn )n et (wn )n trois suites réelles et Xn = vn telles que pour tout naturel n, Xn+1 = M Xn .
wn
La suite (Xn )n converge t-elle ? Si oui, quelle est sa limite ?
53. Soit n un entier non nul. On considère deux matrices A et B de Mn (C) telles que Ker A = Im A et Ker B = Im B.
Montrer que A et B sont semblables.
54. Soit J ∈ M3 (R) la matrice dont tous les coefficients valent 1 et A = J − 2I3 .
a) Déterminer un polynôme P , annulateur de A, de degré 2.
b) Pour n > 2, expliciter le reste Rn de la division euclidienne de X n par P .
c) En déduire une expression de An en fonction de n et de A.
Soit (un )n∈N , (vn )n∈N et (wn )n∈N trois suites réelles vérifiant (u0 , v0 , w0 ) = (1, 0, −1) et, pour tout n ∈ N,
d) 
 un+1 = −un + vn + wn
vn+1 = un − vn + wn
wn+1 = un + vn − wn

Déterminer un , vn , wn en fonction de n.
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PISSARRO PONTOISE LISTE D’EXERCICES NUMERO 11
2020-2021

SUITES ET SÉRIES DE FONCTIONS


1. Etudier la convergence simple, la convergence uniforme et la convergence uniforme sur tout segment de la suite
de fonctions fn (x) = nx exp(−nx) sur ]0, +∞[.

X 1
2. Montrer que la fonction ζ : x 7→ x
(fonction Zeta de Riemann) est continue sur ]1, +∞[.
n=1
n
3. Déterminer lim ζ et lim ζ.
1 +∞
X xn
4. Etudier la convergence normale et la convergence uniforme de la série de fonctions sur [−1, 0]
n
X
5. Etudier la convergence uniforme de la série de fonctions xn+1 ln x sur ]0, 1].
6. Calculer lim lim xn et lim lim xn .
x→1 n→+∞ n→+∞ x→1
< <
n
7. fn (x) = x . Etudier la convergence simple et la convergence uniforme de la suite (fn ).
X xn
8. Etudier sur [−1, 0] et sur [0, 1[ le type de convergence de la série .
n
Å ã
1
9. Etudier la convergence simple et la convergence uniforme sur R de la suite (fn ) pour fn (x) = cos x + ,
n
Å ã2
1 nx
fn (x) = x + , fn (x) = .
n 1 + n2 x2
Z 1
2 −nt
10. Calculer lim n te et lim n2 te−nt dt
n→+∞ n→+∞ 0
X
11. Déterminer le type de convergence sur R+ de la série n2 xe−nx .
nx
12. Déterminer le type de convergence sur ]0, +∞[ de la suite de fonctions fn (x) =
1 + n2 x2
13. Déterminer le type de convergence sur ]0, +∞[ de la suite de fonctions fn (x) = x exp(−nx)
14. Déterminer le type de convergence sur ]0, +∞[ de la suite de fonctions fn (x) = nx exp(−nx)
15. Etudier le type de convergence sur R des suites de fonctions :

1 1
fn (x) = inf(x, n), fn (x) = sin(x + ), fn (x) = x2 + 2
n n
n(x2 − 4)
16. Etudier la convergence uniforme de la suite fn (x) = sur [0, 2] puis sur [−2, 2].
n(x + 2) + 1
X (−1)n (n + x2 )
17. Etudier la convergence uniforme sur R de la série .
n2

X 1
18. f (x) = . Déterminer le domaine de définition D de f . Etudier le type de convergence de la série
n=0
1 + e−nx
sur D.
19. Etudier sur l’intervalle ]0, +∞[ la convergence simple et la convergence uniforme des suites
 
α −nt nt −nt2 −nt2 t2
fn (t) = n te ; gn (t) = 2 2
; hn (t) = e ; jn (t) = sin(nt)e ; kn (t) = 1 − 2 ;
1+n t n +1
20. Déterminer le type de convergence sur R de la série de terme général fn .
sin nx 1 sin nx
fn (x) = ; fn (x) = 2 ; fn (x) = ;
n! n (1 + n2 x2 ) 2n
X X
21. Mode de convergence des séries xn+1 ln x et (−1)n xn+1 ln x sur ]0, 1]
22. Donner un exemple d’une série de fonctions qui converge uniformément mais pas normalement.
∞ ∞ +∞
X 1 X x X x2
23. Calculer lim , lim , lim
x→+∞
n=1
x2 + n2 x→+∞ n=1 x2 + n2 x→+∞ n=1 n2 + x2
24. Déterminer le domaine de définition et étudier la continuité, la dérivabilité et la limite en +∞ de f : x 7→

X 2
xe−n x ,
n=0
LISTE D’EXERCICES NUMERO 11


X (−1)n e−nx
25. Déterminer le domaine de définition et étudier la continuité de f : x 7→ .
n=0
n+1
+∞
X e−nx
26. Etude de la fonction f : x 7→ (domaine de définition, continuité, variations, limite en +∞)
n=0
1 + n2
+∞
X 1
27. f (x) = 2x
. Montrer que f est dérivable sur R∗+ .
n=0
1 + n

X 1
28. Soit f : x 7→ 2 x2
. Montrer que f est définie sur R∗ . Trouver des équivalents simples de f en +∞ et
n=1
n + n
en 0.
nx2 e−nx
29. Si n ∈ N, soit fn : x ∈ R+∗ 7→ . Etudier la convergence (simple, uniforme) de (fn ).
(1 − e−x )2
Å ã
1
30. a) Étudier la série de terme général .
n ln n n>2
x e−nx
b) On pose : ∀n > 2, ∀x ∈ R, fn (x) = .
ln n
On se propose d’étudier la série de fonctions de terme général fn .
i. Étudier la convergence simple de la série.
ii. Étudier la convergence normale sur I = [0, +∞[.
iii. Étudier la convergence normale sur [a, b] ⊂ ]0, +∞[ .
iv. Étudier la convergence uniforme sur I.
1 1
Indication : On pourra étudier le reste et pour cela se servir de l’inégalité : k > n > 2 ⇒ 6 .
ln k ln n
31. Soit α ∈ R. On considère un : [0, 1] −→ R .
x 7−→ nα xn (1 − x)
X
Déterminer les modes de convergence de la suite de fonctions (un ), puis de la série de fonctions un .

1 + x2 sin 1 si x 6= 0
32. Si n ∈ N∗ , on pose fn (x) = nx
1 si x = 0
a) Montrer que (fn ) converge uniformément sur [α, β], où α, β ∈ R.
b) Y-a-t-il convergence uniforme sur R tout entier ?
xn e−x
33. Soit fn (x) = .
1 + xn
a) Étudier la convergence uniforme de la suite (fn ) sur [0, 1].
b) Étudier la convergence uniforme de la suite (fn ) sur [0, 1[.
34. Sur R[X] l’espace vectoriel des polynômes à coefficients réels, on définit les deux normes N1 et N2 par N1 (P ) =
sup |P (x)| et N2 (P ) = sup |P (x)|.
x∈[−2,−1] x∈[1,2]
On note f la fonction définie sur l’intervalle [−2, 2] ainsi : pour tout x ∈ [−2, −1], f (x) = x2 , pour tout
x ∈ [−1, 1], f (x) = 1 et pour tout x ∈ [1, 2], f (x) = x3 .
Représenter graphiquement la fonction f sur l’intervalle [−2, 2] et justifier l’existence d’une suite de fonctions
polynômes (Pn ) qui converge uniformément vers la fonction f sur [−2, 2].
Démontrer que cette suite de polynômes (Pn ) converge dans R[X] muni de la norme N1 vers X 2 et étudier sa
convergence dans R[X] muni de la norme N2 .
x
35. On définit, pour n ∈ N∗ , fn (x) = n arctan . Étudier cette suite de fonctions (convergence simple, conver-
n
gence uniforme, convergence uniforme sur tout segment)

X x
36. f (x) = 2 + n2
.
n=1
x
a) Domaine de définition de f .
b) Montrer que f est dérivable sur son domaine de définition.
c) Calculer la limite de f en +∞.
Z 1
37. Soit f continue sur [0, 1] telle que ∀n ∈ N, tn f (t) dt = 0. Montrer que f est nulle. (Théorème de Weierstrass)
0
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PISSARRO PONTOISE LISTE D’EXERCICES NUMERO 12
2020-2021

PROBABILITÉS (I)
1. Déterminer une probabilité sur Ω = {1, 2, . . . , n} telle que la probabilité de l’événement {k} soit proportionnelle
à k.
2. Déterminer une probabilité sur N telle que la probabilité de l’événement {k} soit proportionnelle à 2−k .
3. On considère une urne contenant 4 boules blanches et 3 boules noires. On tire une à une et sans remise 3
boules de l’urne. Quelle est la probabilité pour que la première boule tirée soit blanche, la seconde blanche et
la troisième noire ?
4. On lance deux dés non pipés.
Quelle est la probabilité que la somme soit supérieure ou égale à 8.
Quelle est la probabilité que la somme soit supérieure ou égale à 8 sachant qu’elle est paire.
Quelle est la probabilité que la somme soit supérieure ou égale à 8 sachant qu’elle est supérieure ou égale à 5.
5. On lance deux dés. Soient les événements :
A = (( le premier dé affiche un résultat pair )) ,
B = (( le deuxième dé affiche un résultat pair )),
C = (( la somme des deux dés est paire )).
Montrer que A, B, C sont deux à deux indépendants, mais ne sont pas mutuellements indépendants.
6. On jette 3 fois un dé à 6 faces, et on note a, b et c les résultats successifs obtenus. On note
Q(x) = ax2 + bx + c. Déterminer la probabilité pour que :
Q ait deux racines réelles distinctes.
Q ait une racine réelle double.
Q n’ait pas de racines réelles.
7. A quelle(s) condition(s) sur (x, y) ∈ R2 existe-t-il une probabilité sur Ω = {a, b, c} vérifiant P ({a, b}) = x et
P ({b, c}) = y ?
8. On suppose qu’on a un espace probabilisé tel que l’univers Ω est un ensemble fini de cardinal un nombre premier
p, et que le modèle choisi soit celui de l’équiprobabilité. Prouver que deux événements A et B non triviaux
(6= Ω et 6= ∅) ne peuvent pas être indépendants.
9. Un lot de 100 dés contient 25 dés pipés tels que la probabilité d’apparition d’un six soit de 1/2. On choisit un
dé au hasard, on le jette, et on obtient un 6. Quelle est la probabilité que le dé soit pipé ?
10. Une urne contient initialement 5 boules blanches et 3 boules rouges. On tire de celle-ci une boule, on note sa
couleur et on la remet accompagnée de 2 boules de la même couleur. On répète l’expérience.
Déterminer la probabilité que la boule tirée lors du 3ième tirage soit blanche .
11. Montrer que l’intersection de deux tribus sur un ensemble Ω est une tribu.
λn −λ
12. Dans une population, la probabilité qu’une famille ait n enfants est estimée par la valeur pn = e avec
n!
λ'2
En supposant les sexes équiprobables et l’indépendance des sexes des enfants à l’intérieur d’une même famille,
donner une estimation de la probabilité qu’une famille ait au moins une fille.
13. Montrer qu’une intersection finie ou dénombrable d’événements presque surs est presque sure.
14. Montrer que si A et B sont des événements indépendants, alors A et Ω \ B le sont aussi.
15. L’ensemble des parties finies de R est-il une tribu ?
L’ensemble des ouverts de R est-il une tribu ?
16. Soient A et B deux événements tels que P (A) + P (B) > 1. Montrer que A et B ne sont pas incompatibles.
17. Soit E = {a, b, c, d, e}. On choisit de façon équiprobable un sous-ensemble F de E.
a) Décrire un espace probabilisé associé à cette expérience aléatoire.
b) Déterminer les probabilités des deux événements suivants : a ∈ F ; {a, c, d} ⊂ F .
c) Calculer la probabilité que {a, b, c} ⊂ F sachant que a ∈ F .
d) Calculer la probabilité que {a, b} ⊂ F sachant que c ∈ F ou d ∈ F .
18. On jette dix dés au hasard. Sachant que l’on a eu au moins un six, quelle est la probabilité conditionnelle
d’obtenir au moins deux six.
19. Deux joueurs A et B jouent à pile ou face avec une pièce équilibrée.
Si la séquence (( PF )) est observée avant la séquence (( FF )), c’est le joueur A qui gagne.
Si la séquence (( FF )) est observée avant la séquence (( PF )), c’est le joueur B qui gagne.
Calculer la probabilité que A gagne, que B gagne, que ni l’un ni l’autre ne gagne.
LISTE D’EXERCICES NUMERO 12

20. On note Xn = t (P (An ), P (Bn ), P (Cn )) (matrice 3 × 1).


Événement An : le joueur A a la balle au n-ième lancer, pareil pour Bn et Cn . . .
Le joueur A passe la balle à B avec une probabilité de 1/3 et à C avec une probabilité de 2/3.
Le joueur B passe à A avec une probabilité de 1/3 et à C avec une probabilité de 2/3.
Le joueur C passe à A avec une probabilité de 1/3 et garde la balle avec une probabilité de 2/3.
a) Déterminer une matrice M telle que ∀n ∈ N, Xn+1 = M Xn .
b) Déterminer la limite de la suite (Xn ).
21. Alice et Bob sont des correspondants téléphoniques. Ils appellent au hasard des clients. Alice a une probabilité
pA ∈]0, 1[ de signer un contrat et une probabilité qA ∈]0, 1[ d’effectuer une erreur de saisie dans le contrat.
On définit de même pB et qB pour Bob.
Alice étant plus avenante, on a pA > pB .
Un contrat a été signé et comporte une erreur de saisie.
a) Quelle est la probabilité qu’Alice s’en soit chargée ?
b) On suppose que ce contrat a été traité par Alice ou Bob avec la même probabilité. Comparer qA et qB .
22. Peut-on construire une probabilité uniforme sur N ?
23. Soit (Ω, T, P ) in espace probabilisé.
1
a) Montrer que pour x ∈ [0; 1], l’inégalité x(1 − x) 6 est vérifiée.
4
1
b) Soient A, B deux éléments de T , incompatibles. Montrer que P (A)P (B) 6 .
4
c) Soient A, B deux éléments de T .
i. Montrer que P (A ∩ B) − P (A)P (B) = P (A ∩ B)P (A) − P (A ∩ B)P (A).
1
ii. Montrer que | P (A ∩ B) − P (A)P (B) |6 .
4
1
24. On dispose de n pièces numérotées. La k-ième pièce a une probabilité de donner pile.
2k + 1
a) On note ui la probabilité d’avoir un nombre pair de (( pile )) après avoir lancé les i premières pièces. Exprimer
ui+1 en fonction de i et ui .
b) Quelle est la probabilité d’avoir un nombre pair de (( pile )) en lançant toutes les pièces ?
25. Je numérote n boules de 1 à n, que je place dans une urne. Ensuite, je tire toutes les boules une par une sans
remise. Quelle est la probabilité de l’évènement (( Pour tout i ∈ {1, · · · , n}, la boule numéro i n’est pas la i-ème
boule tirée )) ?

X 1
26. Pour s > 1, on note ζ(s) = s
et P = {2, 3, 5, · · · } l’ensemble des nombres premiers.
n=1
n
a) Quelle valeur doit prendre λ ∈ R pour que la relation P ({n}) = λn−s définisse une loi de probabilité sur
N∗ ?
b) Soit Ap = pN∗ , p ∈ P. Montrer que les Ap sont mutuellement indépendants pour la loi de probabilité définie
précédemment.
\ Y 1
c) Montrer que : {1} = Ap . En déduire que ζ(s) = .
1 − p−s
p∈P p∈P
Å ã
1
d) La famille des est-elle sommable ?
p p∈P
1
27. On considère 4 variable aléatoires a, b, c et d indépendantes suivant des lois de Bernoulli de paramètre et
Å ã 2
a b
M= . Calculer la probabilité pour que M soit diagonalisable.
c d
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PISSARRO PONTOISE LISTE D’EXERCICES NUMERO 13
2020-2021

SÉRIES ENTIÈRES
1. Déterminer le rayon de convergence des séries entières suivantes
Ç å :
X X xn X xn X √ X X 2n n X n n X n2 n X n n2
xn ; ; ; (−1)n nxn ; nn xn ; x ; i x ; 2 x ; 2 x
n n! n
2. Déterminer le rayon de convergence des séries entières suivantes :
X X sin n X X 1 X Å 1 + 2ni ãn X √n ln n X nπ n
n n n n 2n n n
sin nx ; x ; (1 + ni) x ; n
x ; x ; 2
x ; sin x ;
n 2 n + 2i n +1 2
1 1 X X X
3. an = n , bn = n
, cn = an + bn . Déterminer le rayon de convergence de an xn , bn xn et cn xn .
2 1−2
X X
4. an = 2n , bn = 3n . Déterminer le produit de Cauchy de an xn et bn xn .

X ∞
X
n
5. Dériver x et en déduire nxn .
n=0 n=0
∞ n n
X (−1) x
6. Calculer pour x ∈] − 1, 1[ puis pour x = −1.
n=1
n
X
7. an xn est une série entière de rayon de convergence 1. Déterminer le rayon de convergence de la série entière
X an
xn
n!
X
8. 1 6 an 6 n2 . Déterminer le rayon de convergence de an xn ?
X
9. a2n = 2n et a2n+1 = 0. Rayon de convergence de an xn .
a2n+1 a2n+2 X
10. lim = 1 et lim = 2. Rayon de convergence de an xn .
a2n a2n+1
11. Développer la fonction f en série entière autour de 0 :
1 + x 2 1 ln(1 + x) 1
f (x) = ln ; f (x) = ex ; f (x) = ; f (x) = ; f (x) = ;
1−x 1 − 2x ch a + x2 1+x 1 + x + x2
12. Calculer la somme des séries :
∞ ∞ ∞ ∞ ∞
X xn X 2 n X x3n X sin nθ n X x4n+1
; n x ; ; x ; ;
n=1
n n=1 n=1
(3n)! n=0 n! n=0
(4n + 1)!
X X
13. an xn et bn xn ont pour rayon de convergence R et R0 . Que peut-on dire du rayon de convergence R00 de
X
an bn xn ?
ex − 1 − x x2
14. Montrer que les fonctions f : x 7→ 2
et g : x 7→ x sont prolongeables en des fonctions de
x e −1−x
classe C ∞ sur R.
Z x3
1 −t2
15. Montrer que la fonction g : x 7→ e 2 dt est de classe C ∞ sur R.
x x

X xn
16. f (x) = (−1)n+1 . Montrer que cette série est uniformément convergente sur [0, 1]. Montrer que f est
n=1
n

X (−1)n+1
continue sur ] − 1, 1]. Développer ln(1 + x) en série entière. Calculer
n=1
n
17. a0 > 0 et an+1 = ln(1 + an ). Montrer que an est positiveXet décroissante, qu’elle tend vers 0 puis que an ∼ an+1 .
Déterminer le rayon de convergence de la série entière an xn .
18. Déterminer les solutions de xy 00 − y = 0 développables en série entière (calculer les coefficients et déterminer le
rayon de convergence).
19. Déterminer les solutions de (1 − x2 )y 00 − xy 0 + a2 y = 0 développables en série entière (calculer les coefficients et
déterminer le rayon de convergence).
20. Déterminer les solutions de 2xy 00 + y 0 − y = 0 développables en série entière.

X an n
21. lim an = a, f (x) = x . Calculer lim e−x f (x).
n→+∞
n=0
n! x→∞

22. f (x) = sin(α arcsin x). Trouver une équation différentielle dont f est solution et développer f en série entière.
LISTE D’EXERCICES NUMERO 13

2
23. Calculer la dérivée nième en 0 de x 7→ ex .
24. Montrer que la fonction tangente est développable en série entière autour de 0.
On pourra dans un premier temps, supposer que la fonction tangente est développable en série entière : tan x =

X
a2n+1 x2n+1 puis utiliser la relation tan x cos x = sin x et les développements de cosinus et sinus et montrer
n=0
que ∀n |an | 6 1.
25. Montrer que la fonction arcsinus est développable en série entière autour de 0.
26. Déterminer les fonctions f développables en série entières sur R qui vérifient :∀x ∈ R f 0 (x) = f (2x).
1
27. x 7→ e− x2 est-elle développable en série entière ?
x
28. Montrer que x 7→ ee est développable en série entière.

X
29. Soit f : x 7→ cos(n2 x)e−n .
n=0
a) Montrer que f est de classe C ∞ sur R.
b) En minorant |f (2p) (0)| pour p ∈ N, montrer que f n’est pas développable en série entière.

X x2n+1
30. Soit f : x 7→ . Déterminer le rayon de convergence de la série entière, calculer f 0 (x) puis f (x).
n=0
2n + 1

a0 = a1 = 1
31. Soit (an )n∈N la suite de réels définie par :
∀n ∈ N∗ , an+1 = an + 2 an−1
n+2
∗ 2
a) Montrer que ∀n ∈ N , 1 6 an 6 n .
X
b) Déterminer le rayon de convergence de an xn .
c) i. Montrer que la somme de la série entière vérifie une équation différentielle (E).
ii. Résoudre (E).
n Ç å
X n
32. Soit (un )n∈N la suite définie par u0 = 3 et la relation de récurrence ∀n ∈ N, un+1 = uk un−k .
k
k=0
un
a) Montrer que ∀n ∈ N, 0 6 6 4n+1 .
n!
+∞
X un n
b) Soit f (x) = x . Montrer que f est solution de l’équation : y 0 = y 2 .
n=0
n!
X n
33. Rayon de convergence et somme de n(−1) xn .
n>1
n
X
34. Soit β ∈ R ; pour n ∈ N∗ , soient rn = k −β et bn = 1/rn .
k=1
X
a) Déterminer le rayon de convergence R de la série entière bn x n .
b) Étudier la convergence de la série pour x = −R et x = R.
35. Montrer que cos 1 est irrationnel (utiliser le développement en série entière de cos).
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PISSARRO PONTOISE LISTE D’EXERCICES NUMERO 14
2020-2021

GROUPES
1. Soit (G, ∗) un groupe et C(G) = {x ∈ G/ ∀y ∈ G x ∗ y = y ∗ x} (centre de G). Montrer que C(G) est un
sous-groupe de G.
2. Soient n ∈ N∗ et f : R∗ → R∗ définie par f (x) = xn .
Montrer que f est un morphisme du groupe (R∗ , ×) dans lui-même.
En déterminer son image et son noyau.
3. On note Aut(G) l’ensemble des isomorphismes d’un groupe (G, ∗ ) dans lui-même.
Montrer que Aut(G) est un sous-groupe du groupe des permutations de G : (SG , ◦).
4. Un sous-groupe H de (G, .) est dit distingué si ∀x ∈ H, ∀a ∈ G, axa−1 ∈ H
a) Montrer que le noyau d’un morphisme de groupes au départ de (G, .) est distingué.
b) Soient H, K deux sous-groupes de (G, .). On suppose le sous-groupe H distingué, montrer que l’ensemble
HK = {xy/x ∈ H, y ∈ K} est un sous-groupe de (G, .).
¶ √ ©
5. Montrer que x + y 3/x ∈ N, y ∈ Z, x2 − 3y 2 = 1 est un sous-groupe de (R∗+ , ×).
6. Soit (G, .) un groupe de cardinal 2n.
a) Justifier que l’on définit une relation d’équivalence R sur G en posant xRy ⇔ x = y ou x = y −1
b) En déduire l’existence dans G d’un élément d’ordre 2.
7. Soit H un sous-groupe strict d’un groupe (G, ∗). Déterminer le groupe engendré par le complémentaire de H
dans G.
8. On désire établir que tout sous-groupe d’un groupe cyclique est lui-même cyclique.
On introduit (G, ∗ ) un groupe cyclique de générateur a et H un sous-groupe de (G, ∗ ).
a) Justifier l’existence d’un plus petit entier naturel non nul tel que an ∈ H.
b) Etablir qu’alors H est le groupe engendré par an .
9. Les groupes (Q, +) et (Q∗ , ×) sont-ils isomorphes ?
10. Montrer que si ∀x ∈ G x2 = e, alors le groupe G est commutatif
11. Soit E un ensemble fini et ∗ une loi de composition associative sur E. Montrer qu’il existe x ∈ E tel que x = x2 .
12. Déterminer tous les sous-groupes ouverts de R.
13. Etant donnée une relation d’équivalence sur un ensemble E, on rappelle que les classes d’équivalences forment
une partition de E.
Soit (G, ∗) un groupe de cardinal n et H un sous-groupe de cardinal p. Montrer que la relation R définie par
xRy ⇔ x ∗ y −1 ∈ H est une relation d’équivalence. Déterminer le nombre d’éléments des classes d’équivalences.
En déduire que p divise n. (théorème de Lagrange)
14. Soit G un groupe d’élément neutre e et soient H et K deux sous-groupes de cardinal n et p de G tels que
pgcd(n, p) = 1. Montrer que H ∩ K = {e}.
15. Soit (G, ∗) un groupe et H1 et H2 des sous-groupes. Montrer que H1 ∪ H2 est un sous-groupe si et seulement
si H1 ⊂ H2 ou H2 ⊂ H1 .
16. Soit (G, ∗) un groupe et e l’élément neutre. Soient (a, b) ∈ G2 tels que (a ∗ b)n = e. Montrer que (b ∗ a)n = e.
17. Sur Z, on considère la relation a même nombre de chiffres que. Montrer que c’est une relation d’équivalence.
Déterminer la classe d’équivalence x de x. Est-elle compatible avec la loi + ? Sur l’ensemble des classes d’équi-
valences, peut-on définir la loi + par x + y = x + y ?
 
18. Montrer que Sn est engendré par les éléments 1 2 3 · · · n − 1 n et 1 2
19. Sous-groupe dérivé : D(G) est le sous-groupe de G engendré par les éléments xyx−1 y −1 , (x, y) ∈ G2 .
Quel est le sous-groupe dérivé d’un groupe abélien ?
Quel est le sous-groupe dérivé de S3

G → G
20. Soit G = Z/nZ. Soit f : . Montrer que f est un morphisme de groupe et déterminer son noyau et son
x 7→ 2x
image.
21. Z/2Z × Z/2Z et Z/2Z × Z/3Z sont-ils des groupes cycliques ?
Plus généralement Z/mZ × Z/nZ est-il un groupe cyclique ?
22. Déterminer tous les morphismes de groupe de (Q, +) dans (Z, +).
LISTE D’EXERCICES NUMERO 14

23. Soit (G, ×) un groupe abélien et H un sous-groupe de G. On considère la relation xRy ⇔ xy −1 ∈ H. Montrer
que c’est une relation d’équivalence. On note x la classe d’équivalence de l’élément x et G/H l’ensemble des
classes d’équivalences. Montrer que x × y = x × y est une loi de composition interne sur G/H et que G/H muni
de cette loi est un groupe abélien.
Si G est fini, quel est le cardinal de G/H.
24. Déterminer les morphismes de groupes dérivables de (R, +) dans (C∗ , ×).
25. Trouver les morphismes de Z/7Z dans Z/13Z
Condition nécessaire et suffisante pour qu’il existe un morphisme non constant entre Z/pZ et Z/qZ. Donner
alors le nombre de tels morphismes.
26. Soit (G, ∗) un groupe, H un sous-groupe de G, A une partie non vide de G.
On pose A ∗ H = {a ∗ h/a ∈ A, h ∈ H}. Montrer que A ∗ H = H si et seulement si A ⊂ H.
27. S3 est-il cyclique ?
28. Soit G un sous-groupe fini de GLn (C) et A ∈ G. Montrer que A est diagonalisable.
29. Soit G un groupe fini non réduit à l’élément neutre et tel que : ∀g ∈ G, g 2 = e.
a) Montrer que G est abélien.
b) Soit H un sous-groupe strict de G et a ∈ G \ H. Montrer que H ∪ aH est un sous groupe de G.
c) Montrer que le cardinal de G est une puissance de 2.
30. a) Déterminer un groupe multiplicatif de matrices de Mn (C) qui ne soit pas un sous-groupe de GLn (C).
b) Montrer que tous les éléments d’un tel sous-groupe ont le même rang.
1 X
31. Soit G un sous-groupe de GLn (C) fini de cardinal d. On pose A = M.
d
M ∈G
a) Pour N ∈ G, calculer AN
Calculer A2
b) Déterminer la nature de A et Im A.
···
 
0 1 0 0
 .. .. .. .. .. 
.
 . . . .
 ...
c) Étudier le cas où G est engendré par J =  .. .. .
 . . 0 
0 ··· ··· 0 1
1 0 ··· ··· 0
32. Soit E un K-espace vectoriel de dimension finie n > 1 et soit (G, ◦) un groupe constitué d’éléments de L(E).
a) Que peut-on dire de l’élément neutre j de G ?
b) Montrer que tous les éléments u ∈ G sont tous de même rang r > 1. Å ã
M (0)
En particulier, montrer que tout élément de G a pour matrice U = dans une certaine base de
(0) (0)
E où M est une matrice inversible de taille r.
33. Déterminer le plus petit entier n pour lequel il existe un groupe G de cardinal n non commutatif.
34. Soit G un groupe. Montrer que G est fini si, et seulement si, G possède un nombre fini de sous-groupes.
35. Pour tout groupe G fini de cardinal au moins deux, on considère la propriété (P ) : ∀a ∈ G, a2 = 1.
a) Montrer que tout groupe G vérifiant la propriété (P ) est commutatif de cardinal pair.
b) On considère O(R2 ) l’ensemble des isométries de R2 et un ensemble R = {u1 , u2 , u3 , u4 } avec les vecteurs :
u1 = (2, 1) ; u2 = (−2, 1) ; u3 = (−2, −1) ; u4 = (2, −1).
Montrer que H = {f ∈ O(R2 ) / f (R) = R} est un groupe qui vérifie la propriété (P ).
p
c) Montrer que si G est un groupe de cardinal 2p vérifiant la propriété (P ), alors il est isomorphe à ((Z/2Z) , +).
36. Soit G un groupe de cardinal p premier. Montrer que G est cyclique.
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PISSARRO PONTOISE LISTE D’EXERCICES NUMERO 15
2020-2021

INTÉGRALES GÉNÉRALISÉES
1. Déterminer
Z +∞ Z la convergence
Z +∞ des intégrales
Z +∞ suivantes :
+∞ Z +∞ Z +∞
dt dt −t −t 2 t dt
2
; ; e dt ; e dt ; 3
dt ; √ ;
1 t 1 t 0 1 0 t −1 1 t + t2
ln x
2. Montrer que x 7→ est intégrable sur ]0, +∞[.
1 + x2
e−x
3. Montrer que x 7→ √ est intégrable sur ]2, +∞[.
x2 − 4

4. Montrer que x 7→ x2 e− x est intégrable sur ]0, +∞[.
ln x
5. Montrer que x 7→ √ est intégrable sur ]0, 1[
x(x − 1)
6. Etudier l’intégrabilité des fonctions sur les intervalles considérés :
ln t 1 sin t
t 7→ ln t sur [1, +∞[ ; t 7→ 2 sur [1, +∞[ ; t 7→ sur [0, +∞[ ; t 7→ 2 sur [1, +∞[ ;
t 1 + t2 t
7. Déterminer
Z 1 Z 1 la convergence
Z 1 des
Z 1 intégrales suivantes :
dt dt ln t
2
; √ ; ln t dt ; dt ;
0 t 0 t 0 0 t
8. Etudier l’intégrabilité des fonctions sur les intervalles considérés :
1 1 ln t 1 sin t
t 7→ sur [0, 1[ ; t 7→ √ sur ]0, 1] ; t 7→ 2 sur ]0, 1] ; t 7→ sur [0, 1[ ; t 7→ 2 sur ]0, π] ;
1−t 1−t t 1 + t2 t
9. Etudier l’intégrabilité des fonctions sur les intervalles considérés :
1 xα α 1
x 7→ √ sur ]0, π[, x 7→ 2
sur ]0, +∞[, x 7→ e−x sur ]0, +∞[, x 7→ 2x sur ]0, +∞[.
sin x 1+x e +1
10. Etudier l’intégrabilité des fonctions sur les intervalles considérés :
1 ln x π
x 7→ ln x sur ]0, 1[, x 7→ sur ]0, 1[, x 7→ 2 √ sur ]0, +∞[, x 7→ ln(sin x) sur ]0, [,
ln x x + x 2
Z +∞ Z +∞
1
11. Existence et calcul de : x2 e−x dx, dx.
0 0 (1 + x2 ) 2
12. On suppose que f est contine et intégrable sur [1, +∞[. A-t-on lim f = 0 ? f bornée ?
+∞
Z +∞ it
e
13. Montrer que dt converge mais ne converge pas absolument.
2 t
1
14. Etudier suivant a et b l’intégrabilité de x 7→ | ln x|α .xβ sur ]0, ] et de x 7→ lnα x.xβ sur [2, +∞[
2
15. Déterminer (α, β) ∈ R∗2 pour que la fonction |1 − xα |β soit intégrable sur ]0, 1[
Z +∞ Z 1… Z 1
1 1+x x ln x
16. Existence et calcul des intégrales suivantes dx, dx, 2 2
dx,
0 (x + 1)(x + 2)(x + 3) −1 1−x 0 (1 + x )
Z 1
17. Calculer Inp = xp lnn x dx pour (n, p) ∈ N2
0
Z +∞ Z +∞ hZ +∞
sin t sin t i
18. On rappelle que dt existe. Calculer dt dx.
0 t 0 x t
Z +∞
ln x 1
19. Montrer que 2
dx = 0. On pourra poser t = .
x +1 x
Z 0+∞
ln x
Que dire de dx = 0 ?
0 x
Z +∞ Z +∞
sin at sin t
20. Existence et calcul de dt en fonction de dt
0 t 0 t
Z +∞ Z +∞
cos at − cos bt sin t
21. Existence et calcul de 2
dt en fonction de dt
0 t 0 t
22. Montrer que si f et g sont de carré intégrables, alors, f g est de carré intégrable.
Z +∞
dx
23. Existence et calcul de
0 (1 + x2 ) 2
LISTE D’EXERCICES NUMERO 15

Z +∞
dx
24. Pour n ∈ N∗ , on pose In = .
0 (1 + x2 ) n
a) Déterminer une relation entre In et In+1 .
b) Dans In , faire le changement de variable x = tan t.
Z +∞
25. Montrer que sin(x2 ) dx existe mais que x 7→ sin(x2 ) n’est pas intégrable sur ]0, +∞[. (intégrale semi-
0
convergente)
26. Soit f une fonction continue et croissante de ]0, 1] dans R+ . Montrer que t 7→ f (e−t ) est intégrable sur [0, +∞[
si et seulement si la série de terme général un = f (e−n )) converge.
27. Soit f une fonction de classe C 1 telle que f et f 0 soient intégrables sur [0, +∞[
X
Montrer que f (n) converge.
28. f C 1 sur R, f et f 0 intégrables sur R, Montrer que lim f = 0.
+∞
Z 1 …
t
29. Convergence et calcul de t3 dt
0 1 − t
*********************************************
e−x
Z
30. Calculer lim dx.
n→+∞ ]0,+∞[ 1 + x2 n2
Z
2
31. Montrer que x 7→ e−t cos(tx) dt est de classe C 1 sur R.
[0,+∞[
∞ ∞ ∞
! ÇZ å
Z 1 1 Z 1
X
n
X ln t X 1
32. Montrer que −t ln(t) dt = −tn ln(t) dt . En déduire dt = 2
0 n=0 n=0 0 0 t−1 n=1
n
Z +∞
1
33. In = 2 + 1) n
dx.
0 (x 2

Montrer que la suite (In ) décroı̂t et converge vers 0.


Trouver une relation de récurrence entre In et In+2 , calculer In en fonction de n.

π
Montrer que In ∼ √
n→+∞ 2n
Z +∞ Z +∞ √
−t2 −t2 π
34. Calculer F (x) = e cos tx dt (on montrera que F est dérivable et on admettra que e dt = ).
0 0 2
1
35. fn (x) = pour x ∈ [0, n] et fn (x) = 0 pour x ∈]n, +∞[.
n
Montrer que la suite (fn ) converge uniformément vers la fonction nulle sur [0, +∞[.
Z +∞
Calculer lim fn .
n→+∞ 0
Z +∞
n cos x
36. lim dx
n→+∞ 0 1 + x2 n2
+∞
e−t/x
Z
37. g(x) = dt. Déterminer le domaine de définition de g et montrer que g est de classe C 1 sur son
0 +t2
x 2
domaine de définition.
Z +∞
sin tx
38. Dérivabilité de x 7→ dt.
0 t(1 + t2 )
Z 1 ∞ ∞
ln x ln(1 − x) X 1 X xn
39. Montrer que dx = 3
(on rappelle que ∀x ∈]0, 1[, ln(1 − x) = − )
0 x n=1
n n=1
n
Z 1
xn
40. Calculer lim √ dx
n→+∞ 0 1−x
Z +∞
sinn t
41. Calculer lim dt
n→+∞ −∞ 1 + t2
∞ Z +∞ ∞
X √ −nt Z +∞ X √ −nt
42. Montrer que te dt = te dt
n=1 0 0 n=1
LISTE D’EXERCICES NUMERO 15

Z +∞
n(1 + nt)
43. Calculer la limite quand n → +∞ de : dt.
0 (1 + t)n
Z +∞ 2 +∞
t dt X 1
44. Etablir = 2 .
0 et − 1 n=1
n 3

Z 1
45. Soit f continue sur [0, 1]. Etudier lim n f (t) ln(1 + tn ) dt.
n→+∞ 0
46. Montrer que, pour u ∈ [0, 1], on a ln(1 − u) 6 −u.
Z n
t
Soit α < 1 et In = (1 − )n eαt dt. Etudier la convergence et donner la limite éventuelle de In lorsque
0 n
n → +∞.
Z ∞X ∞ X∞ Z ∞
2 −nt
47. Montrer que t e dt = t2 e−nt dt.
0 n=1 n=1 0

X Z 1
48. Montrer que n−n = t−t dt.
n=1 0
Z +∞
49. a) Existence de e−t ln t dt.
0
t n
Z nÅ ã
b) Limite de un = 1− ln t dt.
0 n
c) Calculer I en utilisant (un ).
Z 1 −(1+t2 )x2 Z +∞
e 2
50. Soit f : x 7→ 2
dt. Montrer que f est de classe C 1
sur R et en déduire la valeur de e−t dt.
0 1+t 0
Z ∞
cos(x/n)
51. Calculer lim dx
n→+∞ 0 1 + x2
Z +∞
dx
52. Déterminer la limite de la suite de terme général In = n + ex
.
0 x
Z +∞
dx
53. Pour n ∈ N, soit In = √ .
x n + x−n
0
a) L’existence de In est-elle justifiée pour tout n ?
b) Etudier la convergence de la suite (In ).
c) Donner un équivalent de In en +∞.
Z +∞
sin t
54. Continuité de x 7→ dt sur R+∗ .
0 t + x
Z +∞ 2
sin(λx)e−x
55. Calculer lim dx.
λ→+∞ 0 λ
Z +∞
56. Γ(x) = tx−1 e−t dt.
0
a) Déterminer D, le domaine de définition de Γ.
b) Montrer que Γ est de classe C ∞ sur D.
c) Montrer que ∀x ∈ D, Γ(x + 1) = xΓx.
d) Pour n ∈ N∗ , calculer Γ(n).
Z +∞ −xt2
e
57. On considère la fonction f : x 7→ dt.
0 1 + t2
a) i. Montrer que f est définie et continue sur [0, +∞[.
ii. Montrer que f est de classe C 1 sur ]0, +∞[.

1 π 0
b) i. Montrer que f vérifie l’équation différentielle y(x) − y (x) = .
2 x
Z +∞ √
2 π
ii. En déduire une expression de f (x). Rappel : e−t dt = .
0 2
tx − 1
58. On considère f : t ∈ ]0, 1[ 7→ .
ln t
a) En distinguant les cas x < 0, x = 0 et x > 0, démontrer que f est intégrable sur ]0, 1[ pour x ∈ ]−1, +∞[ .
LISTE D’EXERCICES NUMERO 15

1 x
t −1
Z
b) : On considère g : x 7→ dt Démontrer que g est de classe C 1 sur ]−1, +∞[ et calculer g 0 (x).
0 ln t
c) En déduire la valeur de g(x).
Z +∞ −xt
e
59. Pour tout x de R+ , on pose F (x) = dt
0 1 + t2
a) Donner le domaine définition de F .
b) Montrer que F est continue sur R+ .
c) Montrer que F est de classe C 1 sur ]0; +∞[ et donner l’expression de F 0 sous forme intégrale.
d) On admet que l’on montrerait de même que F 0 est C 1 sur R∗+ . Donner l’expression de F 00 sous forme
intégrale.
1
e) Vérifier que F 00 (x) + F (x) = pour tout x > 0.
x
Z +∞
1
60. Soit n ∈ N. Montrer que t 7→ fn (t) = est intégrable sur R+ , puis déterminer lim fn .
1 + t2 + tn e−t n→+∞ 0
2n
X 1
Calculer lim .
n→+∞ k
k=n
pn
X 1
Généraliser à lim .
n→+∞ k
k=n
1
e−x
Z
61. Calculer lim dx.
n→+∞ 0 1 + n2 x2
+∞
e−tx
Z
62. Soit G : x 7−→ dt.
0 1+t
a) Domaine de définition de G ?
b) Etudier la continuité puis la classe C 1 .
c) Déterminer une équation différentielle linéaire d’ordre 1 simple vérifiée par G.
d) En déduire une nouvelle expression de G(x).
e) Déterminer un équivalent de G(x) quand x −→ +∞.
Z 7x
1 − e−t
63. On pose pour tout x non nul, Γ(x) = dt. Déterminer lim+ Γ(x) et lim Γ(x).
x t2 x→0 x→+∞
Z π4
64. On pose un = tann x dx pour n ∈ N.
0
a) Convergence et limite de un .
b) Calculer un + un+2 pour tout n ∈ N.
c) Donner un équivalent de un .
Z 1 ∞
x ln x X 1
65. Montrer que dx =
0 −1 + x n=2
n2
Z ∞
66. Γ(x) = tx−1 e−t dt.
0
Z +∞ x−1 −t +∞
t e X λn
Montrer que ∀x > 1, ∀λ ∈ ]0, 1] dt = Γ(x) ·
0 1 − λe−t n=0
(n + 1)x
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PISSARRO PONTOISE LISTE D’EXERCICES NUMERO 16
2020-2021

PROBABILITÉS (II)
1. Soit n ∈ N∗ et X une variable aléatoire telle que X(Ω) = {0, · · · , n}.
a) Pour k ∈ N∗ , exprimer P (X = k) à l’aide de P (X > k) et P (X > k + 1).
X n
b) Montrer que E(X) = P (X > k)
k=1

X
2. X variable aléatoire d’espérance finie et à valeurs dans N. Montrer que E(X) = P (X > n).
n=1
3. On effectue trois tirages d’une boule avec remise dans une urne contenant n boules numérotées de 1 à n (n > 3).
Soit X le plus petit numéro obtenu.
n
X n2 (n + 1)2
Déterminer la loi et l’espérance de X. (On rappelle : k3 = ).
4
k=1
4. On joue avec deux dés équilibrés à six faces numérotées de 1 à 6 (dés non pipés). On jette un premier dé. On
jette ensuite le deuxième dé jusqu’à ce qu’il indique le même numéro que le premier. Soit X le nombre de fois
qu’il faut lancer le deuxième dé pour qu’il indique le même numéro que le premier.
a) Etablir la loi de probabilité de X.
b) Calculer son espérance mathématique et sa variance.
5. Soient X et Y deux variables aléatoires indépendantes suivant chacune une loi géométrique de paramètre
p ∈]0, 1[. Trouver la loi de X − Y .
6. On admet que le nombre d’accidents survenant sur une autoroute quotidiennement est une variable aléatoire
qui suit une loi de Poisson de paramètre l = 3.
Quelle est la probabilité qu’il y ait au moins 2 accidents lors d’un jour donné ?
7. Soit X une variable aléatoire de Poisson de paramètre l. Calculer E(cos(πX)) et V (2X + 3).
8. Soit X une variable aléatoire de Poisson de paramètre l.
a) Quelle est la fonction génératrice de X ?
b) Calculez les moments factoriels Mk = E(X(X − 1) · · · (X − k)) de X pour k > 0.
c) Calculez l’espérance et la variance de X.
9. Soient n ∈ N∗ , et X1 , · · · , Xn , n variables aléatoires indépendantes et de mêmes loi (iid,indépendantes et
identiquement distribuées), de loi de Bernoulli de paramètre p ∈]0, 1[. Donner la loi de Sn = X1 + ... + Xn en
utilisant les fonctions génératrices.
10. Soient X une variable aléatoire qui suit une loi de Bernoulli de paramètre p ∈ {0, 1} et Y une variable aléatoire
qui suit une loi de Poisson de paramètre l indépendantes. On pose Z = XY .
a) Trouver la loi de Z.
b) Calculer E(Z).
c) Calculer V (Z).
d) Calculer la fonction génératrice GZ
11. On lance quatre fois une pièce de monnaie bien équilibrée. Soit X le nombre de faces obtenu et Y la plus longue
suite de faces obtenue.
a) Déterminer la loi de probabilité conjointe de X et Y .
b) Calculer Cov(X, Y ).
12. On lance un dé équilibré et on note X le numéro obtenu. Puis on relance X fois le dé et on note Y le nombre
total d’as obtenus. Déterminer la loi conjointe de X et Y . Les variables X et Y sont-elles indépendantes ?
a
13. X et Y variables aléatoires à valeurs dans N. P (X = n, Y = p) = n+p . Calculer a, la loi de X et P (X = Y ).
2
14. X et Y variables aléatoires indépendantes suivant des lois de Poisson de paramètres λ et µ. Déterminer la loi
de X + Y .
1 1
15. X variable aléatoire à valeurs dans N. P (X = n) = − . Calculer E(X).
n+1 n+2
16. Jeu de pile ou face infini de paramètre p. X1 = longueur de la 1ère séquence. X2 = longueur de la 2ème séquence.
Déterminer les loi de X1 , (X1 , X2 ), X2 . Espérance de X1 et X2 . X1 et X2 sont-elles indépendantes ?
17. Soit n un entier naturel non nul. On considère une urne contenant n − 1 boules noires et 1 boule blanche. On
procède à un tirage sans remise. On note X le rang d’apparition de la boule blanche, Y le nombre de boules
noires restantes dans l’urne après le tirage de la boule blanche.
LISTE D’EXERCICES NUMERO 16

a) Donner la loi de X, son espérance et sa variance (si elles existent).


b) Exprimer Y en fonction de X. Donner son espérance si elle existe.
18. Soit α > 0. On considère deux variables aléatoires X et Y sur un même espace probabilisé, à valeurs dans
α
H = N \ {0, 1} dont la loi conjointe est donnée par P (X = p, Y = q) = q pour tout (p, q) ∈ H 2 .
p
a) Donner la loi marginale de X.
Xn
b) Calculer rn = P (X = p). En déduire la valeur de α.
p=2

c) La variable aléatoire X admet-elle une espérance finie ?


19. Soit X une variable aléatoire sur (Ω, A , P ) telle que X(Ω) = N.
Xn
Soit Sn = P (X < k). Montrer que Sn ∼ n
n→+∞
k=1
20. Deux joueurs A et B jouent simultanément à pile ou face. On note p la probabilité que la pièce donne pile et
q = 1 − p. Lorsqu’un joueur fait pile, il s’arrête et l’autre continue jusqu’à obtenir pile. On note X et Y les
variables aléatoires dénombrant pour les joueurs A et B le nombre de faces avant d’obtenir le premier pile.
a) Quelle est la loi de X ?
b) Donner la loi de S = X + Y , la variable aléatoire dénombrant les faces avant que les deux joueurs s’arrêtent
de jouer.
21. On suppose que Xn suit une loi uniforme sur [[0, n − 1]].
a) Calculer GXn (t), et déduire E(Xn ) et V (Xn ) après avoir calculé G0Xn (t) et G00Xn (t).
b) On prend n = 4 ; Y et Z sont des variables indépendantes suivant la même loi que X4 .
Déterminer GY +Z (t) et en déduire les valeurs prises par Y + Z et leurs probabilités.
22. Soit X, Y, Z trois variables aléatoires mutuellement indépendantes et suivant la même loi géométrique de para-
mètre p.
a) i. Calculer P (Y = X).
ii. En déduire P (Y 6 X).
1
iii. Montrer que P (Y 6 X) > .
2
b) Donner la loi de probabilité de X + Y .
c) i. Calculer P (Z > n).
ii. En déduire P (Z > X + Y ).
23. Soit X, Y des variables aléatoires vérifiant les hypothèse suivantes :
 X et Y admettent chacune une espérance,
 X et X − Y sont indépendantes,
 Y et X − Y sont indépendantes.
Montrer que X − Y est presque constante.
(c’est à dire qu’il existe une constante C telle que P (X − Y = C) = 1)
24. Soit X et Y deux variables aléatoires. X suit une loi de Poisson de paramètre λ > 0 et Y sachant X = n suit
une loi binomiale de paramètre n et p ∈ [0, 1].
a) Donner la loi de (X, Y ).
b) Reconnaı̂tre la loi de Y .
c) Soit Z = X − Y . Donner la loi de Z.
d) X et Y sont-elles indépendantes ?
25. On considère une urne contenant une boule blanche et une boule noire. A chaque tirage, on remet la boule et
on rajoute une boule identique à la boule tirée. On fait n tirages. Soit Xn le nombre de boules blanches tirées.
Trouver la loi de Xn .
26. Soit Å
X1 , X2 des
ã variables aléatoires indépendantes suivant une loi géométrique de paramètre p. On pose
X1 1
A= .
0 X2
a) Montrer que A est inversible.
b) Trouver la probabilité pour que A soit diagonalisable.
LISTE D’EXERCICES NUMERO 16

27. On dispose dans une urne n boules numérotées de 1 à n. On tire p boules simultanément. La variable aléatoire
X représente le maximum des numéros tirés.
n
X k! (n + 1)!
a) Montrer que : =
(k − p)! (p + 1)(n − p)!
k=p

b) i. Quel est le nombre de tirages différents ?


p k!(n − p)!
ii. En déduire la loi de X : P (X = k) = .
n! k(k − p)!
iii. Déterminer l’espérance de X.
28. Soit X, Y des variables aléatoires indépendantes suivant une loi de Poisson de paramètre λ ∈ R∗+
a) Déterminer la fonction génératrice de X et 3Y.
b) En déduire la fonction génératrice de Z = X + 3Y.
c) En déduire E(Z) et V (Z).
d) X et Z sont-elles indépendantes ?
e) Trouver le minimum de la fonction t 7→ V (X + tY ).
29. On lance une pièce de monnaie ayant une probabilité p de faire (( pile )). On compte N nombre de lancers
nécessaire pour obtenir (( pile )) pour la première fois. Ensuite, on lance la pièce N fois et on compte le nombre
de fois X où on obtient (( pile )).
a) Déterminer la loi de X.
b) Déterminer l’espérance de X.
2
30. Soit X une variable aléatoire de fonction génératrice GX (t) = ae1+t .
a) Déterminer a.
b) Loi de X ? Espérance ? Variance ?
31. Soit n > 2 . On se place dans un espace probabilisé (Ω, A, P ). Soit X, Y deux variables aléatoires à valeurs dans
[[0, n]] et telles que pour tout k ∈ [[0, n]], X(Y =k) (X sachant que Y = k) suit la loi uniforme sur [[0, k]].
a) Déterminer la loi de (X, Y ) en fonction de la loi de Y . En déduire la loi de X en fonction de celle de Y .
b) E(X) en fonction de E(Y ) ?
32. Un peintre peint un immeuble sur un échafaudage en-dessous duquel des piétons peuvent passer. Un passant a
une probabilité p ∈]0, 1[ de recevoir une tâche de peinture. On note X la variable aléatoire donnant le nombre de
passants tâchés de peinture, et Y la variable aléatoire donnant le nombre de passants qui n’ont pas été tâchés.
a) On suppose que n passants sont passés sous l’échafaudage. Déterminer la loi de X et celle de Y . Les variables
X et Y sont-elles indépendantes ?
Dans la suite, on suppose que le nombre N de passants suit une loi de Poisson de paramètre λ > 0.
b) Déterminer la loi de X et celle de Y . Donner l’espérance et la variance de X.
c) Montrer que les variables X et Y sont indépendantes.
d) Calculer la covariance de X et N .
MATH SPE MP
PISSARRO PONTOISE LISTE D’EXERCICES NUMERO 17
2020-2021

ANNEAUX CORPS
1. Montrer que (P(E), ∆, ∩) est un anneau commutatif. (A∆B = A ∪ B \ A ∩ B)
2. Montrer que 1+2026 ! est divisible par 2027 (2027 est un nombre premier)
3. Si p est premier, montrer que (p − 1)! ≡ −1[p]. (Faire le produit des éléments non nuls de Z/pZ).
Calculer, si n ∈ N∗ , le reste de la division de (n − 1)! par n.
ß
x ≡ 3[4]
4. Résoudre
x ≡ 2[5]
ß
x ≡ 3[73]
5. Déterminer les coefficients de Bézout des nombres 80 et 73 puis résoudre l’équation
x ≡ 5[80]
ß
x ≡ 5[126]
6. Déterminer les coefficients de Bézout des nombres 126 et 87 puis résoudre l’équation
x ≡ 7[87]
X
7. Pour n entier naturel > 0, on pose σn = d. Montrer que pgcd(n, m) = 1 ⇒ σnm = σn σm .
d|n,0<d<n
Déterminer des nombres n tels que σn = n (nombres parfaits)
n
8. Montrer que 21 divise 24 + 5 pour tout n ∈ N∗
9. Déterminer les deux derniers chiffres de 32021
10. Montrer que si n est un nombre entier impair, alors 24 divise n(n2 − 1)
p−1
X 1
11. Soit p > 5 un entier naturel premier. Montrer que (p − 1)!2 est un entier divisible par p.
k2
k=1
12. Montrer que l’ensemble des nombres premiers est infini. On note pn le nième nombre premier. La suite pn −pn−1
est-elle bornée ? Ç å
p
13. Soit p un nombre premier. Montrer que p divise pour k = 1 · · · p − 1.
k
En déduire que pour tout entier a alors, ap ≡ a[p]. (petit théorème de Fermat)
14. Soit p un nombre premier et a un entier non multiple de p.
Montrer que l’application x 7→ ȧx est une bijection de Z/pZ dans Z/pZ.
En déduire que pour tout entier a alors, ap ≡ a[p]. (petit théorème de Fermat)
α
15. Soit p > 3 un nombre premier et α ∈ N. Montrer que (1 + p)p ≡ 1 + pα+1 [pα+2 ]
16. Déterminer le nombre de racines rationnelles, réelles et complexes de X n − X + 1.
17. On dit qu’un élément a d’un anneau est nilpotent quand il existe un entier p tel que ap = 0.
Déterminer les valeurs de n telles que Z/nZ ne possède aucun élément nilpotent non nul.
18. On note N l’ensemble des éléments nilpotents d’un anneau commutatif A.
Montrer que N est un idéal.
19. Soit A l’anneau des fonctions continues de R dans R, soit x0 ∈ R et I = {f ∈ A, f (x0 ) = 0}
Montrer que I est un idéal. Existe-t-il une fonction f0 qui engendre cet idéal ?
Montrer que si un idéal contient une fonction qui ne s’annule pas, alors il est égal à A.
Déterminer l’idéal engendré par {sin, cos}
20. Soit A = R[X, Y ] et I = {P ∈ A, P (0, 0) = 0}
Montrer que I est un idéal. Existe-t-il un polynôme P0 qui engendre cet idéal ?
n
X 1
21. Montrer que si n > 2, alors, n’est pas entier.
k
k=1
(considérer les puissances de 2 après réduction au même dénominateur).
22. Les√ensembles
√ suivants sont-ils des anneaux ? des corps ?
3
Q[ 2], Q[ 2], Q[x].
23. Dans l’ensemble {1, 2, ..., n}, combien y a-t-il de multiples de p ? Applications : quelle est la puissance maximum
de 6 qui divise 100! ? par combien de zéros se termine le nombre 1000! ?
¶.©
24. a) Soit H un sous groupe de Z/nZ différent de 0 . Montrer qu’il existe un diviseur d de n tel que
ß . . . ™
.
H = 0, d, 2d, · · · , n − d . Quel est le nombre de générateurs de H ?
ı ˘
LISTE D’EXERCICES NUMERO 17

X
b) On note ϕ(n) le nombre de générateurs de Z/nZ (indicatrice d’Euler). Montrer que ϕ(d) = n
d|n

25. Soit n ∈ N∗ et d un diviseur de n. n


a) Montrer que l’ensemble Ed = {k ∈ J1, nK, k ∧ n = d} a pour cardinal ϕ , où ϕ est l’indicateur d’Euler.
d
X
b) En déduire n = ϕ(d).
d|n

26. Déterminer les éléments inversible de l’anneau Z[i] = {a + ib/ (a, b) ∈ Z2 }.


27. Soit p un nombre premier, p > 5. Montrer que p2 − 1 est divisible par 24.
28. Déterminer le reste de la division par 5 de 22223333 − 33332222
29. a) Le polynôme X 4 + 4 est-il irréductible sur Q ?
b) En déduire les entiers n tels que n4 + 4 est premier.
7
30. Reste de 77 dans la division euclidienne par 10 ?
31. a) Quels sont les inversibles de Z/8Z ?
b) Quelle est la structure de l’ensemble des inversibles muni de la loi × ?
c) Ce groupe est-il cyclique ?
32. Soit P = X 3 − X + 1.
a) Montrer que P a trois racines simples a, b et c.
b) Calculer a2 + b2 + c2 et a7 + b7 + c7 .
n
Y
33. Calculer le reste de la division euclidienne de P (X) = (X sin k + cos k) par X 2 + 1.
k=1

34. On définit Z[i] = {a + ib, (a, b) ∈ Z2 }. Montrer que c’est un sous-anneau de C et déterminer les éléments
inversibles de Z[i].
35. Calculer les racines cubiques de i.
36. Déterminer une racine carrée de 1 + 2i.
2iπ
37. Module et argument de 1 + j. ( j = e 3 )
Ç √ å5
1+i 3
38. Module et argument de .
1−i
39. z = eiα . Module et argument de z 3 − 1.
40. Résoudre z 2 + 3iz − 2 = 0.
41. Résoudre z 2 − 2z cos a + 1 = 0
42. Calculer cos 5t en fonction de cos t et sin t.
Xn
43. Calculer cos kt
k=0
44. Déterminer z pour que z,1/z et 1 − z aient le même module.
45. Déterminer les complexes z tels que les points d’affixe z, z 2 et z 3 soient alignés.
46. Résoudre l’équation (z + i)n − (z − i)n = 0.
47. Soit w = e2iπ/7 et a = w + w2 + w4 . Montrer que aa = 2 et que a + a = −1. En déduire que a est racine de
X 2 + X + 2. Montrer que Im a > 0 et calculer a.
n−1

X 2
48. Soit n ∈ N tel que n > 2. On pose z = ei n et S = |z k − 1|. Montrer que S = π .
tan 2n
k=0
49. Trouver z ∈ C tel que sin z = 3.
50. Soient des objets en nombre inconnu. Si on les range par 3 il en reste 2. Si on les range par 5, il en reste 3 et si
on les range par 7, il en reste 2. Combien a-t-on d’objets ?
MATH SPE MP
PISSARRO PONTOISE LISTE D’EXERCICES NUMERO 18
2020-2021

ESPACES PRÉHILBERTIENS RÉELS, ESPACES EUCLIDIENS


1. Soit E l’ensemble des fonctions développable en série entière sur R tout entier. Pour (f, g) ∈ E on pose

X f ( n1 )g( n1 )
(f, g) = . Montrer que l’on définit ainsi un produit scalaire sur E. Déterminer l’orthogonal du
n=1
n!
sous-espace des polynômes.
2. Soit E l’ensemble des série entière sur R ayant un rayon de convergence infini on pose
X X ∞
X
( an xn , bn x n ) = an bn . Montrer que l’on définit ainsi un produit scalaire. Déterminer l’orthogonal du
n=0
sous espace formé des polynômes.
Z 1
3. (f, g) 7→ f (t)g(t) dt est-il un produit scalaire sur l’espace des fonctions en escalier de [0, 1] dans R ?
0
Z +∞
4. (f, g) 7→ f (t)g(t)e−t dt est-il un produit scalaire sur l’espace des fonctions à valeurs réelles ?
0
+∞
X u n vn
5. ((un ), (vn )) 7→ est-il un produit scalaire sur l’espace des suites réelles ?
n=0
n!
6. Les applications (A, B) 7→ tr(AB) et (A, B) 7→ tr(t AB) sont-elles des produits scalaires sur Mn (R) ?
7. Sur R2 [X] on définit (P, Q) = P (1) · Q(1) + P (0) · Q(0) + P (−1) · Q(−1). Montrer que (., .) est un produit
scalaire et trouver une base orthonormée.
Z 1
8. E = R3 [X] muni du produit scalaire (P |Q) = P (t)Q(t) dt. Construire une base orthonormée de E. Donner
0
une base de l’orthogonal du sous espace engendré par X + 1 et (X + 1)2 .
9. E espace préhilbertien réel, (a, b) ∈ E, calculer inf kta + bk en fonction de a et de b.
t∈R
Z 1
10. Montrer que (f, g) = f (t)g(t) dt définit un produit scalaire sur C ([0, 1], R).
Z 10
Déterminer inf 2 (x ln x − ax2 − bx)2 dx
(a,b)∈R 0
Z π Z 1
11. Calculer inf 2
(sin x − a − bx) dx, inf (ex − a − bx)2 dx
(a,b)∈R2 0 (a,b)∈R2 0
12. A et B étant deux sous espaces vectoriels de E, montrer les relations suivantes :
A ⊂ B ⇒ B ⊥ ⊂ A⊥ , A⊥ ∩ B ⊥ = (A + B)⊥ , A⊥ + B ⊥ ⊂ (A ∩ B)⊥
13. Soit (x1 , x2 , · · · , xn ) une famille de vecteurs d’un espace euclidien telle que i 6= j ⇒ (xi |xj ) < 0. On supppose
qu’il existe t tel que ∀i, (t|xi ) > 0. Montrer que la famille (x1 , x2 , · · · , xn ) est libre.
14. Montrer que sup |(x|y)| = kxk.
kyk61

15. Soit E un espace vectoriel euclidien, et e0 , · · · , ep des vecteurs de E tels que (ei |ej ) < 0 pour i 6= j.
Xp Xp
Montrer que si ak ek = 0 alors |ak |ek = 0.
k=0 k=0
Montrer que toute sous-famille de p vecteurs de (e0 , · · · , ep ) est libre.
ß
x+y =0
16. Déterminer la distance de a = (1, 1, 1) à la droite D :
x + 2y + 3z = 0
17. Soit C une partie convexe et compacte d’un espace euclidien. Soit a ∈ / C. Montrer qu’il existe un unique b ∈ C
tel que d(a, C) = kb − ak.
Z 1
18. Soit E l’espace vectoriel des fonctions continues sur [0, 1] que l’on muni du produit scalaire (f |g) = f g.
0
Montrer que (x 7→ xn )n∈N est une suite totale de E.
Z 1
19. On note E l’ensemble des fonctions f : [0, 1] → R de classe C 2 et, pour f, g ∈ E, hf, gi = (f g + f 0 g 0 ).
0
a) Montrer qu’on a défini là un produit scalaire sur E.
b) On note U l’ensemble des f ∈ E vérifiant f (0) = f (1) = 0, et V l’ensemble des f ∈ E vérifiant f 00 = f .
Montrer que U et V sont deux sous-espaces vectoriels de E, orthogonaux pour le produit scalaire précédent.
LISTE D’EXERCICES NUMERO 18

c) A-t-on U ⊕ V = E ?
20. a) Montrer que l’on définit un produit scalaire de Mn (R) en posant hA, Bi = tr(tA B).
b) Soit H l’ensemble des matrices de M3 (R) de trace nulle.
i. Montrer que H est un sous-espace vectoriel et calculer sa dimension.
ii. Soit J ∈ M3 (R) la matrice dont tous les coefficients sont égaux à 1. Calculer la distance de J à H.
21. Soit E l’ensemble des fonctions f continues sur ]0, 1[ à valeurs réelles telles que la fonction t 7−→ t f (t) soit de
carré intégrable sur ]0, 1[.
Z 1
Pour tout (f, g) ∈ E 2 , on pose (f, g) = t2 f (t) g(t) dt.
0
a) Montrer qu’on définit ainsi un produit scalaire sur E.
b) Soit f0 : t 7−→ 1 et f1 : t 7−→ t et soit F = Vect(f0 , f1 ). Déterminer une base orthonormée de F .
Z 1
2
c) Trouver (a, b) ∈ R tel que t2 (ln t − at − b)2 dt soit minimal.
0
******************************************
22. A ∈ Mn,m (R). Montrer que si rg(A) = n, alors A.t A est inversible.
Ü ê
3 0 0 −1
0 3 −1 0
23. Déterminer une base orthonormée de vecteurs propres de
0 −1 3 0
−1 0 0 3
24. Soit P un projecteur d’un espace euclidien E.
Montrer que P est un projecteur orthogonal si et seulement si ∀x ∈ E kP (x)k 6 kxk.
25. Soient E un espace euclidien, (a, b) ∈ E et f ∈ L (E) défini par ∀x ∈ E, f (x) = x + (x|a)b. Déterminer les
2

éléments propres de f . A quelle condition f est-elle diagonalisable ?


26. Soit A = (aij ) ∈ Mn (R) une matrice réelle symétrique de valeurs propres λ1 , · · · , λn .
Xn Xn n
X
Montrer que a2ij = λ2i .
i=1 j=1 i=1
27. Soient u et v deux endomorphismes symétriques d’un espace euclidien E. Montrer que les trois propositions
suivantes sont équivalentes :
i) u ◦ v = v ◦ u
ii) tout sous-espace propre de u est stable par v
iii) u et v sont diagonalisables dans une même base orthonormée
28. Soit f un endomorphisme orthogonal. Montrer que Im(f − id) = (Ker(f − id))⊥ et que Im(f + id) = (Ker(f +
id))⊥ .
29. Résoudre dans Mn (R) l’équation : M t M M = In .
n X
X n
30. Si A = (aij )16i,j6n est dans On (R), montrer que aij 6 n.
i=1 j=1
31. Déterminer la matrice de la symétrie orthogonale par rapport au plan x + y + z = 0.
32. Déterminer la matrice de la projection orthogonale sur le plan x + z = 0.
33. Donner la matrice de la projection orthogonale sur le plan d’équation 2x − y + z = 0 et sur la droite engendrée
par le vecteur (1, 2, 1).
34. Caractériser les endomorphismes de R3 de matrices :
Ñ é Ñ é Ñ é Ñ √ é Ñ é
−1 −2 2 5 −4 −2 1 2 2 3 1 √6 2 6 −3
1 1 1 1
2 3 −2 , −4 5 −2 , 2 −2 1 , 1
√ √3 − 6 , −6 3 2 .
9 3 4 7
2 2 −1 −2 −2 8 2 1 −2 − 6 6 2 3 2 6
35. Matrice dans la base canonique de R3 de la rotation d’axe orienté par le vecteur (1, 1, 1) et d’angle π2 .
Ñ é
2 1 2
1
36. Soit f un endomorphisme de R3 dont la matrice dans la base canonique est A = 2 −2 −1
3
1 2 −2
a) Montrer que f est une rotation, et donner un vecteur unitaire e1 de l’axe D de f .
b) Calculer sin θ à l’aide du déterminant dans (i, j, k) de (e1 , e2 , f (e2 )) où e2 est un vecteur unitaire de D⊥ .
LISTE D’EXERCICES NUMERO 18

37. Soit (E, (., .)) un espace euclidien, a et b deux vecteurs unitaires indépendants de E, et soit u : x ∈ E 7−→
(a, x)b + (b, x)a.
a) Montrer que u est un endomorphisme symétrique de E.
b) Trouver le noyau de u.
c) Trouver les valeurs propres et les vecteurs propres de u.
38. Montrer que On (R) est un compact d’intérieur vide de Mn (R).
39. Soit A = (ai,j ) ∈ On (R)
X
a) Montrer que a2i,j = n.
16i,j6n


X

b) Montrer que ai,j 6 n n.
16i,j6n
X √
c) Montrer que n 6 |ai,j | 6 n n.
16i,j6n

40. Soit A ∈ Mn (R) une matrice nilpotente telle que A tA = tAA. Montrer que A = 0.
41. Soit n ∈ N∗ ; on munit Rn de sa structure euclidienne usuelle dont on note h , i le produit scalaire. Soit u ∈ Rn
un vecteur unitaire et f l’endomorphisme de Rn défini par : ∀x ∈ Rn , f (x) = x − 2hu, xiu.
a) Montrer que f est orthogonal. Préciser sa nature.
b) On prend n = 3.
i. Donner la matrice, dans la base b canonique de R3 , de la symétrie orthogonale par rapport au plan
d’équation x + y + z = 0.
ii. Donner la matrice, dans la base b, de la symétrie orthogonale par rapport à la droite Vect((1, −1, 0)).
Ñ é
1 2 −2
1
iii. Soit A = 2 1 2 . Déterminer les caractéristiques de l’endomorphisme associé à A.
3
−2 2 1
Z +∞
2
42. On travaille dans l’espace vectoriel E = Rn [X]. Pour P, Q ∈ E, on pose hP |Qi = P (t)Q(t)e−t dt.
−∞
a) Montrer que cette relation définit un produit scalaire sur E.
b) Montrer que l’application f définie sur E par f (P ) = 2XP 0 − P 00 est un endomorphisme symétrique de E.
c) Montrer que les valeurs propres de f sont positives ou nulles et les déterminer.
X
43. Soit A ∈ Sn (R) tel que A2021 = A2019 . Montrer que rg(A) = a2i,j .
(i,j)∈J1,nK

44. Soit n ∈ N . Montrer que les propositions suivantes sont équivalentes :
(i) n est pair ;
(ii) il existe des matrices inversibles A, B ∈ GLn (R) telles que AB + BA = 0 ;
(iii) il existe des matrices orthogonales A, B ∈ On (R) telles que AB + BA = 0. F
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PISSARRO PONTOISE LISTE D’EXERCICES NUMERO 19
2020-2021

FONCTIONS DE PLUSIEURS VARIABLES RÉELLES


xy
1. f (x, y) = pour (x, y) 6= (0, 0) et f (0, 0) = 0.
x2 + y 2
f est-elle continue en (0, 0) ? possède-t-elle des dérivées partielles en (0, 0) ? est-elle différentiable en (0, 0) ?
2. f (x, y) = (x + 2y, y + 2x). Calculer la dérivée de f en (1, 0) suivant le vecteur (1, 1).
3. f (x, y) = sin(x + y). Déterminer la différentielle de f en (0, 0).
4. f (x, y) = sin(x + y). Déterminer ∇f (0, 0).
5. Soit f une fonction C 1 sur R2 . Calculer la dérivée de t 7→ f (t2 , 2t).
6. Soit f une fonction C 1 sur R. Calculer les dérivées partielles de (u, v) 7→ f (u2 + v).
7. Soit f une fonction C 1 sur R2 . Calculer les dérivées partielles de (u, v) 7→ f (u2 + v 2 , u + v).
∂f ∂f
8. Déterminer les fonctions f de classe C 1 sur R2 telles que + = 0 (Poser x = u + v et y = u − v)
∂x ∂y
R2 → R2
9. Déterminer la matrice jacobienne en (0, 0) de
(x, y) 7→ (x + 2y, y 2 + x)
10. Soit f une fonction C 2 sur R2 . Calculer la dérivée seconde de t 7→ f (t2 , 2t).
11. Déterminer les extrémums de x3 + y 3 − 3xy sur R2 puis sur le carré [−1, 1] × [−1, 1].
∂2f 1 ∂2f
12. Résoudre l’équation − = 0 en posant u = x + ct et v = x − ct (on cherche f de classe C 2 sur R).
∂x2 c2 ∂t2
∂f ∂f
13. On considère l’équation x +y =0
∂x ∂y
a) Déterminer les solutions de classe C 1 sur ]0, +∞[×]0, +∞[.
b) Déterminer les solutions de classe C 1 sur R2 .
(on posera x = r cos θ et y = r sin θ)
xp y q
14. p et q sont des entiers > 0. L’application qui au couple de réels (x, y) autre que (0, 0) associe 2 admet-elle
x + y2
un prolongement continu ? C 1 ?
y ∂2ϕ ∂2ϕ
15. f de classe C 2 , ϕ(x, y) = f ( ). Calculer ∆ϕ et chercher f telle que ∆ϕ = 0 ( ∆ϕ = + ).
x ∂x2 ∂y 2
∂f ∂f
16. (x2 + y 2 ) − (x + y )f = 0. Chercher les solutions de classe C 1 sur R2 .
∂x ∂y
∂f ∂f
17. (x2 + y 2 ) + (x + y )f = 0. Chercher les solutions de classe C 1 sur R2 .
∂x ∂y
R 2 → R2
18. f fonction de classe C 2 de R2 dans R. ϕ : . Déterminer f pour que dϕ(x, y) soit une
(x, y) 7→ (f (x, y), 2xy)
Å ã
a b
similitude directe. ( la matrice d’une similitude directe dans la base canonique est ).
−b a
Ñ é
1 2 2
19. ϕ endomorphisme de R3 de matrice 2 1 2 dans la base canonique. Différentielle de ϕ.
2 2 1
xy(x2 − y 2 ) ∂2f ∂2f
20. f (x, y) = , f (0, 0) = 0. Calculer (0, 0) et (0, 0). f est-elle de classe C 2 ?
x2 + y 2 ∂x∂y ∂y∂x
∂2f ∂2f x
21. Résoudre x2 2 − y 2 2 = 0 pour x > 0 et y > 0 (poser u = xy et v = et chercher f de classe C 2 .)
∂x ∂y y
x
22. Trouver f de classe C de R dans R vérifiant ∀(x, y) : f ( ) = f (x) − f (y)
1 +∗
y
Z x+y
23. Trouver les fonctions f continues de R dans R vérifiant pour tous x, y : f (x).f (y) = f (t)dt.
x−y

∂2z ∂2z y
24. Résoudre dans R∗ × R l’équation : 2
− 2
= 3 . (x = u + v, y = u − v)
∂x ∂y x
∂2f ∂2f
25. = Déterminer les solutions de la forme u(x)v(y)
∂x2 ∂y 2
LISTE D’EXERCICES NUMERO 19

Z x Z sin x
t2 x 2
26. Montrer que les fonctions suivantes sont dérivables : x 7→ e sin t dt ; x 7→ etx sin t dt ;
0 0
1
27. Soit E un espace euclidien, A ∈ E et h : M 7→ . Calculer ∇h(M ).
kM Ak
−−→ −−→
MA MB
28. Soit E un espace euclidien, (A, B) ∈ E 2 et f : M 7→ 2
+
MA M B2
En quels points f est elle différentiable ? Montrer que c’est un champ de gradient.
1
29. f (x, y) = (x + y)p sin p , p ∈ N, f (0, 0) = 0.
x + y2
2

Pour quelles valeurs de p, f est-elle continue en (0, 0) ? différentiable en (0, 0) ? C 1 en (0, 0) ?


x2
30. On définit f sur R2 par f (x, y) = si y 6= 0 et f (x, 0) = 0.
y
Existence et calcul de Dh f (0, 0) ? f est elle continue en (0, 0) ? différentiable en (0, 0) ?
31. Déterminer les extremums de x2 + (y 3 − y)2 .
32. Déterminer les extremums de x2 + y 2 + xy − 5x − y.
33. Soit les ensembles K = {(x, y) ∈ R2 , 0 6 x 6 π, 0 6 y 6 π} et T = {(x, y) ∈ R2 , 0 < x < y < π}, et la fonction
F définie sur K par F (x, y) = x(π − y) si 0 6 x 6 y 6 π et F (x, y) = y(π − x) si 0 6 y 6 x 6 π.
a) Représenter K et T .
b) La fonction F admet-elle des extrema locaux sur T ?
c) La fonction F admet-elle un minimum sur K ? Un maximum sur K. ? Si oui, déterminer leur valeur.
34. Soit f : R2 → R
(x, y) 7→ x2 + y 2 − 2x − 4y
a) Déterminer les extremums de la fonction.
b) f admet-elle un maximum global sur R2 ?
c) Préciser le minimum global sur R2 .
Soit D = (x, y) ∈ R2 / 0 6 x 6 2 , 0 6 y 6 x .


d) Représenter l’ensemble D.
e) Quels sont les extremums globaux de f sur D ?
t
XSX
35. Soit S une matrice symétrique réelle. On note R(X) =
tXX
pour tout vecteur colonne X non nul.
Montrer que P (x) = det(xIn − S) admet comme racines les valeurs prises par la fonction R en ses points
critiques.
36. Rechercher les extrema locaux puis globaux sur R2 de la fonction f définie par f (x, y) = x4 + y 3 − 3y − 2.
37. On considère un endomorphisme symétrique f de Rn , à valeurs propres strictement positives.
a) Si h est un vecteur non-nul, montrer que hh, f (h)i > 0.
b) On fixe u un vecteur quelconque. On définit : g : Rn →
R
1
x 7→ hf (x), xi − hu, xi
2
i. Montrer que g est différentiable et admet des dérivées partielles en tout point de Rn , et les expliciter.
ii. Montrer qu’il existe un unique point critique z, que l’on exprimera.
iii. Montrer que g admet un minimum global en z.
38. On définit un produit scalaire h·|·i sur Rn . Soit f un endomorphisme symétrique de Rn , à valeurs propres
strictement positives.
a) Montrer que, pour tout h dans Rn , hf (h)|hi > 0.
1
b) Soit u dans Rn . On définit la fonction g telle que pour tout x dans Rn , g(x) = hf (x)|xi − hu|xi.
2
i. Monter que g est différentiable en tout point de Rn et expliciter sa différentielle.
ii. Montrer que g admet un unique point critique en z0 = f −1 (u).
39. On considère l’espace Rn muni de son produit scalaire canonique et u un endomorphisme de Rn . Calculer la
différentielle de l’application Q de Rn dans R qui à x associe hu(x), xi.
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PISSARRO PONTOISE LISTE D’EXERCICES NUMERO 20
2020-2021

ÉQUATIONS DIFFÉRENTIELLES
x0 = −y + 1
ß
1. Résoudre le système
y0 = x − t
2. Résoudre y 0 − y = et .
3. Résoudre l’équation (1 − t2 )y 0 + ty = 1 sur un intervalle ne contenant ni −1 ni 1 puis sur R.
4. Résoudre y 00 + y 0 + y = 0
5. Trouver une solution particulière de y 00 + y 0 + y = et
6. Résoudre x2 y 00 − 2xy 0 + 2y = 0. On cherchera une solution de la forme x 7→ xα
7. 4xy 00 + 2y 0 − y = 0
Chercher les solutions développables en série entière.

Faire le changement de variable u = x et résoudre sur R+∗ .
Résoudre sur R.
ß 0
x = x + y + e−t
8. Résoudre le système différentiel
y 0 = x − y − et
9. Résoudre l’équation t(1 − t2 )y 0 + 2y = t2 sur un intervalle où t(t2 − 1) ne s’annule pas, puis sur ] − 1, 1[, sur
]0, +∞[ et sur R.
 0
 x = x + 2y + 5z  x0 = x + 2y + z ß 0

x = 5x − 2y + et
10. Résoudre y 0 = −x + z , y 0 = −x + z , ,
 0  0 y 0 = −x + t
z =x+y z =x+y
11. Soit f une fonction de classe C 2 de R dans R telle que : ∀x ∈ R, |f 0 (x)| 6 |f (x)|.
Montrer que ∀x ∈ R, |f (x)| 6 |f (0)|e|x| .
12. Résoudre sur ]0, π[ : y 00 + y = cotan x.
13. Si u ∈ C ∞ (R, R), soit Lu l’endomorphisme de C ∞ (R, R) défini par : Lu (y) = y 0 + uy.
Quels sont les endomorphismes de C ∞ (R, R) de la forme Lu ◦ Lv avec u, v ∈ C ∞ (R, R) ?
Résoudre y 00 + 2 tanh xy 0 + y = 0.
1
14. Résoudre x00 + x =
t
15. Soit I1 =] − ∞, 0[, I2 =]0, 4[, I3 =]4, +∞[, (E) l’équation différentielle x(x − 4)y 0 + (x − 2)y = −2 et (H)
l’équation différentielle x(x − 4)y 0 + (x − 2)y = 0.
a) Résoudre (H) et (E) sur Ij , si 1 6 j 6 3.
b) L’équation(E) admet-elle une solution sur ] − ∞, 4[.
16. Résoudre l’équation différentielle y 00 = xy à l’aide des séries entières.
x3n X
17. Pour n ∈ N ∗ , on pose un (x) = , et u0 (x) = 1. Donner le rayon de convergence de S(x) = un (x).
(3n)!
n>0
Montrer que S vérifie une équation différentielle du type y 00 + ay 0 + by = f où l’on précisera f et les réels a et
b. Intégrer l’équation et en déduire S.
18. Résoudre (1 + t)y 0 − 2y = 0 sur un intervalle ne contenant pas −1 puis sur R.
19. Résoudre (1 + t)y 0 + 2y = 0 sur un intervalle ne contenant pas −1 puis sur R.
 0
 x = −y − z  x0 = −y + z

20. Résoudre les système différentiel y0 = x − z , y 0 = −x − z ,


 0  0
z =x+y z =x−y
21. Soit (E) l’équation différentielle x2 y 00 + 4xy 0 + (2 − x2 )y = 1.
a) Trouver la solution générale de (E) sur R∗+ et R∗− à l’aide du changement de fonction z = x2 y.
b) i. Pour une solution de (E) sur R, calculer la valeur en 0.
ch x − 1
ii. Donner le développement en série entière de x 7→ sur R∗ .
x2
c) Montrer que la fonction précédente se prolonge en une solution de (E) sur R.
22. On donne l’équation différentielle suivante : x(1 − x)y 00 + (1 − 3x)y 0 − y = 0 (∗)
a) i. Déterminer les solutions de (*) développables en série entière.
ii. Pourquoi peut-on dire que (*) admet d’autres solutions ?
LISTE D’EXERCICES NUMERO 20

z(x)
b) Résoudre entièrement l’équation différentielle en utilisant le changement de fonction inconnue y(x) = .
1−x
Effectuer les raccords éventuels.  0
 x =x+y
23. Résoudre le système différentiel suivant y 0 = −x + 2y + z
 0
z =x+z
π π
24. On considère l’équation différentielle xy 0 + y = tan x. Existe-t-il une solution sur ] − , [?
2 2
25. Soit l’équation différentielle x2 y 00 + 4xy 0 + 2y = ln(1 + x). Déterminer une solution développable en série entière
et l’exprimer à l’aide des fonctions usuelles.
Z
26. a) Énoncer le théorème de dérivation sous le signe .
Z +∞
2
b) On pose f (x) = e−t cos xt dt. Montrer que f est de classe C 1 .
0
c) i. Montrer que f est solution d’une équation différentielle d’ordre 1 que l’on notera (E).
ii. Résoudre (E).
27. a) Trouver les solutions de l’équation différentielle y 00 + y = cos(nx).
X +∞
X
b) Pour (an )n∈N telle que an est absolument convergente, trouver les solutions de y 00 + y = an cos(nx).
n=0

28. Résoudre sur R∗+ l’équation t2 y 00 + ty 0 − y = t.


29. a) Soit l’équation (E) : 2ty 0 + y = 3t cos t3/2 .
b) Trouver une unique solution v de (E) développable en série entière sur ] − r, r[ où r est un réel strictement
positif.
c) Trouver la forme générale des solutions de (E) sur R∗+ .
30. Les questions suivantes doivent être traitées de manière indépendante.
1
a) Trouver les solutions développables en série entière au voisinage de 0 vérifiant : xy 0 + 2y = .
1+x
1
b) Résoudre l’équation : xy 0 + 2y = sur ]0, +∞[. Trouver la solution admettant une limite finie en 0.
1+x
31. Résoudre le système différentiel :  0
 x = 3x + y + z
y0 = x + 3y + z .
 0
z = x + y + 3z

32. Résoudre x00 (t) + x(t) = cotan t.

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