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La philosophie – Quelques éléments d’introduction

L’essentiel

I. La philosophie : de l’émotion à la raison

Plusieurs émotions peuvent être à l’origine d’une réflexion philosophique. On peut


parler, dans tous les cas, d’un ​étonnement ​(étymologiquement, en grec, « être frappé
Socrate ​par la foudre »).
470 – 399 avant J.C. ​La philosophie semble surtout être l’affaire d’un ​examen rationnel
d’une ou de plusieurs thèses ou idées​.

II. Histoire
Historiquement, c’est ​Platon ​qui ancre le terme de « philosophe » dans la langue
grecque en cherchant à le distinguer du ​sophiste​. ​Socrate​, le maître de Platon, incarne
pour ce dernier la figure du véritable philosophe, comme on peut le lire dans nombre de
ses dialogues​*​. On attribue notamment à Socrate cette citation : ​« la seule chose que je
sais c’est que je ne sais rien ». ​Elle montre une forme d’humilité, de modestie du
philosophe, qui est toujours en désir d’apprendre, ​qui aspire à la vérité et à la sagesse​.
Elle montre aussi ​une forme d’ironie face aux sophistes​. Dans les dialogues de Platon,
prétendant ne rien savoir, il laisse les sophistes développer leurs idées. Mais très vite,
face aux questions de Socrate, ces derniers se retrouvent en pleine confusion, en
pleine contradiction.

Définitions
Platon 428 – 348 avant J.C.
Socrate était, paraît-il très laid. Platon aurait abandonné l’écriture de tragédies pour se
consacrer à la philosophie après avoir rencontré Socrate. Aristote fut, entre autres, le
précepteur d’Alexandre le Grand.
Le philosophe​, étymologiquement ​philein ​– aimer et ​sophia – ​la sagesse, est celui qui
désire la sagesse. Il est à distinguer, selon Platon du ​sophiste ​qui prétend posséder un
savoir exceptionnel, une forme de sagesse dont il se sert pour sa gloire et son profit
personnel.
* ​Quelques exemples de dialogues écrits par Platon, mettant en scène Socrate : ​Le
Banquet, Phèdre, La République, Euthyphron, Gorgias​, etc.
​Aristote 384 – 322 avant J.C.

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