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L'ÉVACUATION DES FUMÉES

Des fumées résultent de la combustion de la chaudière gaz, chaudière fioul, ou


chaudière au bois/granulés. Elles sont évacuées par l’intermédiaire d’une ventouse ou
cheminée.
La principale différence entre ces deux modes d’évacuation se situe dans la prise d’air
et le rejet des fumées. Chacune des deux méthodes dispose de caractéristiques et
d’atouts spécifiques.
La solution la plus courante est l’évacuation en cheminée. Ce mécanisme peu
compliqué consiste à utiliser l’air présent dans une pièce pour alimenter la combustion.
Les fumées s’évacuent à travers le conduit de cheminée grâce à une montée des gaz
chauds, propulsés en raison de différence de température avec l’air extérieur. Cette
technique convient également pour une chaudière à condensation, à condition de limiter
l’humidification (par des condensats, des hydrocarbures légers qui se condensent).
L’évacuation en ventouse survient généralement quand il n’y a pas de conduit de
cheminée ou que celui-ci n’est pas suffisamment performant. Une ventouse horizontale
évacue les fumées par un mur, alors que dans le cas d'une ventouse verticale, les
fumées transitent par la toiture.

L’ÉLECTRODE
On peut trouver deux types d'électrodes dans les chaudières modernes. Certains
modèles de chaudière gaz sont pourvus d'une électrode d'allumage. Elle génère un arc
électrique qui enflamme le gaz stocké dans la chambre du combustion. Attention à ne pas
confondre l'électrode d'allumage avec la bougie d'allumage, préférée par d'autres
modèles de chaudières. L'électrode d'ionisation permet quant-à-elle de maintenir la
flamme de la chaudière allumée pendant le cycle de chauffage. Autrefois, on l'appelait la
veilleuse et elle comprenait un thermocouple. En général, ces deux électrodes sont
vendues ensemble. Il arrive même dans certaines marques de pièces détachées que
l'électrode d'allumage et l'électrode d'ionisation ne forment qu'une seule et même pièce.

LE DISCONNECTEUR
Grâce au disconnecteur, le raccordement s’effectue entre le système de chauffage et le
circuit sanitaire. Il est primordial que l’eau ne circule que dans un sens.
Le disconnecteur assure une circulation adéquate de l’eau, étant donné que ce
composant est muni de deux clapets anti-retour. Ceux-ci sont montés en série, ce qui
permet de contrôler efficacement le sens de la circulation d’eau.
Dans le cas d’un fonctionnement normal, les deux clapets situés en amont et aval
demeurent tous deux ouverts, afin que l’écoulement de l’eau s’effectue à travers la
chaudière. Le premier clapet sert à prévenir les fuites, alors que le second clapet joue
un rôle de sécurité de l’ensemble.
Lors d’une dépression en amont ou surpression en aval, les clapets se ferment. La
soupape de décharge s’ouvrira également afin que l’évacuation de l’eau ait lieu.

LA SOUPAPE DE SÉCURITÉ
Lorsqu’il se développe un excès de pression, l’appareil maintient son intégrité grâce à la
soupape de sécurité, une pièce obligatoire. Ce dispositif est également désigné en tant
que soupape de sûreté.
S’il survient une augmentation anormale de la température, la soupape de sécurité
s’ouvre. Cette action favorise l’échappement de l’excédent d’eau pouvant se développer
au sein d’un circuit. La soupape régule la pression du fluide surcomprimé en s’assurant
qu’elle ne dépasse pas les 3 bars. Cela fait en sorte que l’appareil n’explose pas. Cela
permet aussi de garder tout le circuit en bon état de fonctionnement.
Quand la pression retombe, la soupape de sécurité se referme.

LES AUTRES ÉLÉMENTS DU CIRCUIT


Une installation de chaudière peut être complétée avec d’autres éléments, tels que :

 réserve de combustible (citerne de fioul ou gaz),


 veilleuse d’allumage (transporte du gaz en provenance de la vanne jusqu'à la partie chaude de
l'appareil),
 thermostat (cela régule la température ambiante d’une pièce grâce à une vanne à trois voies),
 gicleur (une pièce maîtresse de brûleur qui propulse le fioul en gouttelettes dispersées, afin de
favoriser le mélange de combustion),
 électrovanne (à fonctionnement automatique, ce composant alimente le gicleur),
 réchauffeur de fuel (rend le fuel d’une cuve moins visqueux),
 ventilateur (fournit l’air nécessaire au brûleur et minimise les résistances rencontrées par l’air et
la flamme dans la chambre de combustion),
 tête de combustion (comporte un embout qui sert à guider la flamme de même qu’un déflecteur
qui maintient la flamme).
Ces parties forment un ensemble indissociable assurant le confort thermique.
Ces éléments requièrent l’intervention d’un plombier professionnel ou chauffagiste pour
l’installation.
L’entretien régulier de votre dispositif préservera ses performances et assurera sa
pérennité. Profitez d’un appareil pendant de nombreuses années en remplaçant les
composants défectueux par des pièces détachées. Vérifiez toujours l’origine des pièces
de rechange. En autant que possible, optez pour des pièces de rechange constructeurs.
Référez-vous à l'expertise d'un professionnel pour l'entretien, le dépannage et pour vous
aider à sélectionner des pièces de qualité, durables et performantes.

Les  brûleurs  fiouls  sont  généralement  montés  sur  des 


chaudières.
La  flamme  du  brûleur  sert  à  chauffer  le  corps  de 
chauffe  de  la  chaudière.
Celui-ci  transmet  ensuite  sa  chaleur  à  l'eau  contenue 
dans  la  chaudière.
Grâce  au  circulateur,  l'eau  ira  à  son  tour  chauffer  les 
radiateurs  (ou  autres  types  d'émetteurs),  qui  finiront 
par  donner  leur  chaleur  aux  pièces  de  la  maison.
 
Le  brûleur  démarre  et  fonctionne  UNIQUEMENT  SI  la 
température  de  l'eau  de  chauffage  n'est  pas 
suffisante.
 
C'est  la  régulation  de  la  chaudière  qui  ordonne  le 
démarrage  du  brûleur,  lorsqu'elle  juge  la  température 
d'eau  insuffisante.  Un  contact  électrique  interne  à 
cette  régulation  se  ferme  et  laisse  passer  le  courant 
jusqu'à  l'entrée  de  la  boîte  de  contrôle  du  brûleur, 
qui  sait  alors  qu'il  faut  allumer  la  flamme.
C'est  ce  même  contact  du  régulateur  qui  ordonne 
l'arrêt  du  brûleur,  en  s'ouvrant  à  nouveau,  lorsque  la 
température  d'eau  souhaitée  est  atteinte.
 
 
 Pour  que  le  brûleur  puisse  fournir  une  flamme  et 
chauffer  l'eau  de  la  chaudière,  il  faut  les  3 
composantes  du  triangle  du  feu  :
 
1-  un  combustible  :  le  fioul  aspiré  dans  la  cuve  par 
la  pompe,  et  pulvérisé  en  fines  gouttelettes  à  travers 
le  gicleur  lorsque  l'électrovanne  lui  autorise  le 
passage
 
2-  un  comburant  :  l'air,  aspiré  par  la  turbine  de 
ventilateur,  et  rejeté  dans  le  canon  de  la  tête  de 
combustion  pour  alimenter  la  flamme
 
3-  une  source  de  chaleur  :  l'arc  électrique  prenant 
naissance  entre  les  deux  électrodes,  lorsqu'elles  sont 
soumises  à  une  forte  tension  électrique  (plusieurs 
milliers  de  volts).  Cette  tension  est  fournie  par  le 
transformateur  d'allumage.
 
La  gestion  du  cycle  de  démarrage  du  brûleur  est 
gérée  par  la  boîte  de  contrôle  qui  alimente  tour  à 
tour  les  autres  composants  du  brûleur.
Elle  contrôle  également,  avec  l'aide  de  la  cellule,  la 
présence  de  la  flamme,  et  commande  si  nécessaire 
la  mise  en  sécurité  du  brûleur. 
1-  Pompe  fioul  avec  régulateur de  pression
 
2-  Moteur  électrique  avec  condensateur
 
3-  Turbine  de  ventilateur
 
4-  Bobine  d'électrovanne
5-  Transformateur  électrique  d'allumage
 
6-  Gicleur
 
7-  Réchauffeur  fioul
 
8-  Boîte  de  contrôle
 
9-  Electrodes  d'allumage
10-  Cellule  photorésistante
 
11-  Déflecteur 
      ("Accroche  flamme")
 
12-  Volute
 
13-  Tête  de  combustion

JEU entraînement
   

PRINCIPE  DE  FONCTIONNEMENT


 CIRCUIT  D'AIR  
 
Le  ventilateur  aspire    généralement  l'air  ambiant  de 
la  chaufferie,  parfois  l'air  extérieur  à  travers  un 
conduit  de  cheminée  type  "ventouse". 
 
Afin  de  ne  fournir  que  l'air  nécessaire  à  la 
combustion,  un  volet  d'air  permet  de  régler  le  débit 
d'air  fournit  à  la  flamme.  Il  peut  se  trouver  aussi 
bien  en  entrée  qu'en  sortie  de  ventilateur. 
 
L'air  est  ensuite  rejetée  vers  la  tête  de  combustion. 
Le  déflecteur,  situé  juste  après  le  gicleur,  divise 
cette  quantité  d'air  en  deux  parties  :
 
1-  " l'air  primaire "  qui  passe  par  le  trou  central  et 
les  fentes  du  déflecteur,  pour  se  mélanger  au  fioul 
pulvérisé  par  le  gicleur
 
2-  " l'air  secondaire"  qui  passe  entre  le  déflecteur 
et  la  partie  conique  du  canon.  son  rôle  est  de 
rabattre  le  fioul,  qui  pourrait  être  éjecté  en  dehors  de 
la  flamme,  dans  la  flamme.
 
L'avancée  du  déflecteur  dans  le  canon  permet  de 
régler  la  proportion  air  primaire  /  air  secondaire.  Ce 
réglage  est  indispensable  à  une  bonne  stabilité  de  la 
flamme,  donc  à  une  bonne  combustion,  sans 
imbrûlés, sans  monoxyde  de  carbone.

Déflecteur  avec  électrodes  


Turbine  de  ventilateur

  L'ALIMENTATION  EN  FIOUL 


 
Entraînée  par  le  moteur  électrique,   la  pompe  puise 
le  fioul  dans  la  cuve  et  le  rejette en  direction  du 
gicleur  "UNIQUEMENT  SI"  l'électrovanne  fioul  est 
ouverte  et  le  laisse  passer.
Un régulateur,  intégré  à  la  pompe,  permet   de 
maintenir  une  pression  suffisante  de  fuel  pour
permettre  sa  pulvérisation.
 
L'électrovanne  fioul  est  commandée  électriquement 
par  une  bobine.  Lorsque  cette  bobine  reçoit  du 
courant  électrique,  elle  se  comporte  comme  un 
aimant.  Son  champ  magnétique  attire  le  clapet  qui 
permet  d'ouvrir  le  passage  du  fioul.
Lorsque  la  bobine  n'est  plus  alimentée,  un  ressort 
referme  ce  clapet  :  le  fioul  ne  peut  alors  plus 
alimenter  la  flamme.
 
Le  gicleur  est  le  dernier  organe  par  lequel  le  fioul 
passe  avant  de  brûler.  Il  permet  justement  de 
pulvériser  le  fioul,  par  nature  liquide,  en  de  très  fines 
gouttelettes.  Ainsi,  le  fioul  se  mélange  plus  facilement 
à  l'air,  condition  indispensable  pour  avoir  une 
combustion  propre,  sans  imbrûlés.
 
Pour  améliorer  encore  cette  combustion,  certains 
brûleurs  sont  équipés  d'un  réchauffeur  fioul.
Il  se  trouve  dans  la  tête  de  combustion,  juste  avant 
le  gicleur.  Son  rôle  est  de  réchauffer  le  fioul  afin  de 
le  rendre  plus  fluide  (moins  visqueux).  En  effet  le 
fioul  a  tendance  à  "s'épaissir"  à  basse  température, 
en  hiver.
 
Le   réchauffeur  fioul  garantie  une  combustion 
régulière  tout  au  long  de  l'année.
Il  est  composé  :
   d'une  résistance  électrique  qui  chauffe  le  fioul, 
 et  d'un  thermostat  qui  informe  la  boîte  de 
contrôle  lorsque  le  fioul  est  suffisamment  chaud.
Pompe  fioul  (Danfoss)

Gicleurs  (Danfoss)
Bobine  d'électrovanne 

Réchauffeur  fioul  (Danfoss)

  CIRCUIT  D'ALLUMAGE  
 
Pour  que  le  courant  électrique  puisse  traverser 
l'espace  entre  les  deux  électrodes  et  ainsi  former  un 
arc  électrique,  il  faut  soumettre  les  électrodes  à  une 
tension  au  minimum  de  1000 VOLTS  par  millimètre 
d'air  à  traverser.
 
Lorsqu'il  reçoit  une  tension  de  230  VOLTS,  le 
transformateur  électrique  l'élève  à  une  tension  de  5
000 à  15 000 VOLTS,  selon  les  brûleurs.  Il  fournit 
cette  tension  aux  électrodes  qui  peuvent  alors  créer 
l'arc  électrique  nécessaire  à  l'allumage  de  la  flamme.

Transformateur  d'allumage  (Danfoss)

Electrodes  d'allumage

  La  Cellule  
 
Elle  détecte  la  lumière  de  la  flamme  et  en  informe  la 
boîte  de  contrôle.
Cellule  photorésistante

  Le  moteur  électrique  


 
Il  entraîne  en  rotation  la  turbine  de  ventilateur  et  la 
pompe  fioul.
En  général,  ce  moteur  est  de  type  " ASYNCHRONE 
MONOPHASÉ " :  il  a  besoin  d'un  condensateur  pour 
pouvoir  choisir  son  sens  de  rotation  et  s'élancer  au 
démarrage.
 
La  turbine  du  ventilateur  se  serre  à  l'aide  d'une  vis 
sur  l'arbre  du  moteur.
 
La  pompe  est  liée  au  moteur  uniquement  par  un 
accoupleur,  petite  pièce  en  plastique  destinée  à 
s'user  en  cas  de  grippage  de  la  pompe.  Le  moteur 
est  ainsi  protégé.
 
REMARQUE  :  Lorsqu'on  entend  le  moteur  vibrer 
sans  entendre  le  souffle  de  la  turbine  de  ventilation, 
alors  il  y  a  de  fortes  chances  que  le  condensateur 
soit  défectueux  et  à  remplacer.
 
La  capacité  du  condensateur  doit  être  au  minimum 
de  14 µF  par  ampère  pour  que  le  moteur  puisse 
démarrer.

Moteur  électrique  " ASYNCHRONE  MONOPHASÉ " 


avec  condensateur 

Condensateur
Accoupleur

Accoupleur  monté  sur  l'axe  de  la  pompe

  La  BOÎTE  DE  CONTRÔLE  


 
Aussi  appelée  " coffret  de  sécurité ",  c'est  le  cerveau 
du  brûleur.  Dès  que  l'aquastat  de  la  chaudière  est 
en  demande,  cette  boîte  de  contrôle  va  gérer  toutes 
les  séquences  de  démarrage  du  brûleur.
 
Elle  alimente  en  premier  le  réchauffeur  fioul.  Lorsque 
le  fioul  est  chaud,  le  thermostat  du  réchauffeur  l'en 
informe. 
Elle  commande  alors  la  mise  en  route  du  moteur  et 
l'alimentation  du  transformateur.  L'air  arrive  à  la  tête 
de  combustion  et  l'étincelle  apparaît  entre  les 
électrodes.
 
Après  une  temporisation,  elle  décide  d'alimenter  la 
bobine  d'électrovanne.  L'électrovanne  s'ouvre  et  le 
fioul  est  pulvérisé  par  le  gicleur  à  proximité  des 
étincelles  qui  allument  la  flamme.
 
MAIS  le  travail  de  la  boîte  de  contrôle  ne  s'arrête 
pas  là.  Elle  doit  recevoir  de  la  cellule  le  signal  de 
détection  de  flamme  pour  décider  de  couper 
l'alimentation  du  transformateur  d'allumage.  Sans  cela, 
elle  met  le  brûleur  en  sécurité. 
 
Si  la  boîte  de  contrôle  perd  le  signal  de  détection  de 
flamme  alors  que  l'aquastat  de  la  chaudière  est 
encore  en  demande,  alors  elle  réalimente  le 
transformateur  pour  tenter  de  rallumer  la  flamme.  Si 
elle  n'y  parvient  pas,  après  une  temporisation  de 
quelques  secondes,
elle  met  le  brûleur  en  sécurité. 
 
Après  un  défaut,  la  boîte  de  contrôle  peut  être 
réenclenchée  par  simple  appui  sur  le  bouton  ou 
voyant  rouge  de  réarmement.
Boîte  de  contrôle  " à bilames "  LOA24
Source  SIEMENS

Boîte  de  contrôle  " électronique "  LMO 14


Source  SIEMENS

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