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• Avenir certain : quand toutes les données (intérêts, valeurs, etc.) sont connues avec certitude.
• Avenir incertain : les risques
Règle d’or : comparer plusieurs montants (valeurs) est impossible sans les ramener à la même date
(dite d’équivalence).
Méthode récursive : se base sur elle-même de façon répétée jusqu’à ce qu’une certaine condition soit
atteinte. Elle se présente de deux manières :
Equivalence de paiement :
• Actualisation : ramener à une même date des flux financiers (dans le futur : valeur capitalisée
/ dans le présent ou le passé : valeur escomptée). Valeur après n périodes en utilisant les
intérêts composés (les intérêts pour une période est calculée grâce au capital et les intérêts
de la période précédente) :
Cn = C0*(1+i)n C0 = Cn/(1+i)n = Cn*Vn
C0 Cj Ck Cn
Capitalisation: Ck = Cj*(1+i)^(tk-tj)
Escompte : Cj = Ck*1/(1+i)^(tk-tj)
Cn=C0*(1+i*n)
Rente certaine : une suite de paiements dont les versements et dates de paiements sont déterminées
avec certitude. On peut actualiser ces rentes, mais il faut savoir si les paiements sont effectués en
début ou en fin de période et si on a à faire à des montants constants ou non.
Lors de paiement de fréquence et montants constants (P), on peut rembourser une dette de :
1−𝑣 𝑛
• En fin de période : escompte : (𝑉𝐴 𝑒𝑛 𝑡 = 0) = 𝑃𝑎𝑛¬ = 𝑃 𝑖
(1+𝑖)𝑛 −1
Capitalisation : (𝑉𝐴 𝑒𝑛 𝑡 = 𝑛) = 𝑃𝑠𝑛¬ = 𝑃 𝑖
• En début de période : escompte : (𝑉𝐴 𝑒𝑛 𝑡 = 0) = 𝑃𝑎𝑛¬ ̈ = (1 + 𝑖) ∗ 𝑃𝑎𝑛¬
̈ = (1 + 𝑖) ∗ 𝑃𝑠𝑛¬
Capitalisation : (𝑉𝐴 𝑒𝑛 𝑡 = 𝑛) = 𝑃𝑠𝑛¬
Prospective : 𝑆𝑡 = 𝑃𝑎𝑛−𝑡¬
𝑅 =𝑃−I 𝐼𝑡 = 𝑖𝑆𝑡−1
𝑅é𝑠𝑢𝑙𝑡𝑎𝑡
Taux de rendement d’un investisseur TR = 𝑖 = 𝐶𝑎𝑝𝑖𝑡𝑎𝑙 𝑖𝑛𝑣𝑒𝑠𝑡𝑖
Le prix d’une obligation : titre de créance, pas de propriété, négociable en bourse. Lorsque l’on
achète une obligation, on reçoit une série de coupons [K] payables à une fréquence donnée et un
paiement final appelé la valeur nominale [C].
𝐾
𝑡𝑎𝑢𝑥 𝑐𝑜𝑢𝑝𝑜𝑛 = 𝑇𝐶 = 𝐶
𝐴 = 𝐾𝑎𝑛¬ + 𝐶𝑉 𝑛
Si l’on veut déterminer le prix d’une obligation si l’on connait le montant du coupon que l’on souhaite
obtenir (iC = montant du coupon) : 𝐴 = 𝐶 + (𝐾 − 𝑖𝐶)𝑎𝑛¬
Pour connaitre le taux de rendement d’une obligation, on va appliquer la formule suivante (TR=i) :
𝐾 𝐶−𝐴
𝑖= +
𝐶 𝐶𝑎𝑛¬
On va devoir faire cette formule sur plusieurs périodes en reprenant le i de l’année précédente
jusqu’à ce que le i stagne, c’est à ce moment que l’on aura le vrai TR. Généralement, le premier i
utilisé est le TC.
Mathématiques I, résumé Automne 2018-2019
Le prix d’une obligation entre deux dates varie en dents de scie, car il
augment constamment pendant une période jusqu’à ce qu’elle se
termine (au moment d’encaisser un coupon) et perd une la valeur du
coupon. On aimerait éviter cette évolution en dent de scies. Pour cela, on
va la lisser en utilisant le cours d’une obligation :
𝑚 𝑖𝑡
𝑖𝑡
𝑖 𝑚𝑡 𝑖 𝑖 1 𝑥 𝑚
Après t années : 𝑉(𝑚) = 𝐶 (1 + 𝑚
) = 𝐶 [(1 + 𝑚
) ] = 𝑉(𝑚) = 𝐶 [(1 + 𝑥) ] 𝑠𝑖 𝑥 = 𝑖
𝑖𝑡 𝑖𝑡
1 𝑥 1 𝑥
lim 𝑉(𝑚) = lim 𝐶 [(1 + ) ] = 𝐶 lim [(1 + ) ] = 𝐶𝑒 𝑖𝑡 = 𝐶𝑒 𝛿𝑡
𝑚→∞ 𝑥→∞ 𝑥 𝑥→∞ 𝑥
Chapitre 2
Définitions : Variable : grandeur mesurable qui prends diverses valeurs dans son domaine de
définition.
Paramètre : grandeur mesurable dont la valeur reste fixe une fois qu’elle a été
déterminée (ax2 ou 5x2)
∕ : tel que
Ɐ : pout tout
Il existe deux types de fonctions : les discrètes et les continues. Les zéros d’une fonction sont toutes
les valeurs de X pour lesquelles f(x)=0. Un f(o)g est une fonction composée. Le degré d’un polynôme
dépend de l’exposant le plus élevé. Un monôme est par exemple 5X3 (degré 3, 5 étant la base et 3
l’exposant).
Signe de Summation: ∑
𝑛
∑ 𝑎 = 𝑛𝑎
𝑖=1
𝑛 𝑛 𝑛
∑(𝑥𝑖 + 𝑦𝑖 ) = ∑ 𝑥𝑖 + ∑ 𝑦1
𝑖=1 𝑖=1 𝑖=1
𝑛 𝑛
∑ 𝑎𝑥𝑖 = 𝑎 ∑ 𝑥𝑖
𝑖=1 𝑖=1
𝑛 𝑛
Définition : f est une fonction exponentielle si f(x) = ax (≠fonction puissance xa) et a>0
Les bases utilisées les plus souvent sont a=10 et a=e. La fonction réciproque de
Règles :
• log 𝑎 𝑎 = 1 ln 𝑒 = 1
• log 𝑎 1 = 0 ln 1 = 0
1 1
• log 𝑎 𝑎 = −1 ln 𝑒 = −1
Règles de calcul (faite pour ln, mais sont les mêmes pour les logs) :
• ln(𝑥1 ∗ 𝑥2 ) = ln 𝑥1 + ln 𝑥2
𝑥
• ln(𝑥1 ) = ln 𝑥1 − ln 𝑥2
2
1
• ln 𝑥 = −ln 𝑥1
1
• ln 𝑥 𝑝 = 𝑝 ∗ ln 𝑥
Mathématiques I, résumé Automne 2018-2019
Chapitre 3
Suite infinie de nombres réels : ensemble de Réels, rangés dans un certain ordre et chaque terme est
caractérisé par un numéro représenté par n. Suite = {x1, x2, …, xn, …} = {xn}n=1∞
• Suites qui tendent vers une certaine valeur et qui restent dans le voisinage de cette valeur
qui est la limite de la suite.
• Suites qui tendent vers l’infini.
• Suites qui fluctuent.
La limite d’une fonction montre vers quelle valeur elle tend pour une certaine valeur de x.
lim 𝑓(𝑥) = 𝑦0 𝑆𝑖 𝑓(𝑥) → 𝑦0 𝑞𝑢𝑎𝑛𝑑 𝑥 → 𝑥0
𝑥→𝑥0
Si la limite existe (définie), alors elle est unique et il n’y a pas d’autre limite pour la fonction.
lim (∑𝑛𝑖=1 𝑓𝑖 (𝑥)) = ∑𝑛𝑖=1 lim (𝑓𝑖 (𝑥) lim 𝑎𝑓(𝑥) = 𝑎 lim 𝑓(𝑥)
𝑥→𝑥0 𝑥→𝑥0 𝑥→𝑥0 𝑥→𝑥0
lim 𝑓(𝑥)
𝑓(𝑥) 𝑥→𝑥0
lim [∏𝑛𝑖=1 𝑓𝑖 (𝑥)] = ∏𝑛𝑖=1 lim 𝑓𝑖 (𝑥) lim = 𝑠𝑖 lim 𝑔(𝑥) ≠ 0
𝑥→𝑥0 𝑥→𝑥0 𝑥→𝑥0 𝑔(𝑥) lim 𝑔(𝑥)
𝑥→𝑥0
𝑥→𝑥0
Les dérivées :
Si après ces manipulations, f’(x) est toujours défini, on dira que la f(x) est toujours dérivable.
Techniques de dérivation :
• C 0
• Cx c
• xn nxn-1
• cxn ncxn-1
• f(x)*g(x) f’(x)*g(x)+f(x)*g’(x)
• f(x)/g(x) [f’(x)*g(x)-f(x)*g’(x)]/g2(x)
• f(x)n n*f(x)n-1*f’(x)
• ef(x) f’(x)ef(x)
• loga(x) (1/x)*logx(e)
• ln(x) 1/x
• ax axln(a)
Le développement de Taylor : Utilisé pour approximer une valeur dans un certain voisinage ou trouver
une solution approximative d’une équation sans solution explicite. X0 = voisinage
𝑑𝑦 = 𝑓′(𝑥)∆𝑥
𝑣𝑑𝑢−𝑢𝑑𝑣
𝑑(𝑢 + 𝑣) = 𝑑𝑢 + 𝑑𝑣 𝑑(𝑢 ∗ 𝑣) = 𝑣𝑑𝑢 + 𝑢𝑑𝑣 𝑑(𝑢⁄𝑣 ) = 𝑣2
• 1ère 𝑑𝑦 = 𝑓 ′ (𝑥)𝑑𝑥
• 2ème 𝑑2 𝑦 = 𝑓 ′′ (𝑥)𝑑𝑥 2
• 3ème 𝑑3 𝑦 = 𝑓 ′′′ (𝑥)𝑑𝑥 3
• nème 𝑑𝑛 𝑦 = 𝑓 𝑛 (𝑥)𝑑𝑥 𝑛
Les extrémums libres : On va rechercher les maximums et minimums locaux ou globaux. Pour ce faire,
on va chercher les coordonnées x et y des points tel que 𝑓 ′ (𝑥) = 0. Il faut néanmoins faire attention
de ne pas tomber sur un point d’inflexion (plateau). Pour ce faire, on va déterminer 𝑓 ′′ (𝑥).
Chapitre 4
L’élasticité est une mesure de la réactivité de la demande par rapport à un changement de prix.
∆𝑦
∆ 𝑟𝑒𝑙𝑎𝑡𝑖𝑣𝑒 𝑦 𝑦
L’élasticité : Si 𝑦 = 𝑓(𝑥), alors 𝐸𝑦𝑥 = ∆ 𝑟𝑒𝑙𝑎𝑡𝑖𝑣𝑒 𝑥
= ∆𝑥
𝑥
𝑑𝑦
𝑦 𝑥 𝑦′
L’élasticité point : Si 𝑦 = 𝑓(𝑥), alors 𝐸𝑦𝑥 = 𝑑𝑥 = 𝑓 ′ (𝑥) = 𝑥
𝑦 𝑦
𝑥
𝐸 < 0 : y varie dans le sens opposé de x −1 < 𝐸 < 1 : élasticité faible, inélastique
Propriétés : si y=f(x)
Chapitre 5
𝐹(𝑥) ↔ 𝑓(𝑥)
L’intégrale existe pour toute fonction continue entre [a, b] ou possèdant un nombre fini de
discontinuités entre [a, b].
𝑏
L’intégrale définie : 𝐹(𝑥) = ∫𝑎 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 L’intégrale indéfinie : 𝐹(𝑥) = ∫ 𝑓(𝑥)𝑑𝑥
Mathématiques I, résumé Automne 2018-2019
Table d’intégrales :
• ∫ 𝑎 𝑑𝑥 = 𝑎𝑥 + 𝑐 • ∫ 𝑒 𝑥 𝑑𝑥 = 𝑒 𝑥 + 𝑐
𝑥 𝑛+1 𝑎𝑥
• ∫ 𝑥 𝑛 𝑑𝑥 = +𝑐 • ∫ 𝑎 𝑥 𝑑𝑥 = ln 𝑎 + 𝑐
𝑛+1
1
• ∫ 𝑥 𝑑𝑥 = ln|𝑥| + 𝑐
Propriétés :
𝑝(𝑥) 𝐶1 𝐶2 𝐶𝑛
M<n Il faut trouver les racines xi de q(x). = + + ⋯+
𝑞(𝑥) 𝑥−𝑥1 𝑥−𝑥2 𝑥−𝑥𝑛
𝑝(𝑥) 𝐶1 𝐶𝑛
∫ =∫ + ⋯+∫
𝑞(𝑥) 𝑥 − 𝑥1 𝑥 − 𝑥𝑛
1 1
= 𝐶1 ∫ + ⋯ + 𝐶𝑛 ∫ = 𝐶1 ln|𝑥 − 𝑥1 | + ⋯ + 𝐶𝑛 ln|𝑥 − 𝑥𝑛 | + 𝐶
𝑥 − 𝑥1 𝑥 − 𝑥𝑛
𝑝(𝑥) 𝑠(𝑥)
M=>n 𝑓(𝑥) = 𝑞(𝑥) = 𝑟(𝑥) + 𝑞(𝑥) avec le degré de S(x) étant strictement plus petit que Q(x). On
fait donc une division polynomiale pour trouver R(x) et S(x), puis on utilise la technique ci-dessus.
2) Intégration partielle
𝑢𝑣 = ∫ 𝑢𝑑𝑣 + ∫ 𝑣𝑑𝑢 + 𝐶
• 𝑥 = 𝑔(𝑢) • 𝑔′ 𝑐𝑜𝑛𝑡𝑖𝑛𝑢 𝑒𝑡 ≠ 0
• 𝑑𝑥 = 𝑔′ (𝑢)𝑑𝑢 • 𝑔 𝑎𝑑𝑚𝑒𝑡 𝑢𝑛 𝑖𝑛𝑣𝑒𝑟𝑠𝑒
• 𝑔 𝑐𝑜𝑛𝑡𝑖𝑛𝑢
∫ 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 = ∫ 𝑓[𝑔(𝑢)]𝑔′ (𝑢)𝑑𝑢
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Ordre de l’équation différentielle est égal au degré de dérivation de la dérivée la plus élevée de
l’équation.
Les solutions d’une équation différentielle sont toutes les fonctions 𝑦 = 𝑓(𝑥) qui vérifie
identiquement l’équation en question.
Attention, si 𝑎 = 0, 𝑦𝑝 = 𝑏, 𝑦(𝑥) = 𝐴 + 𝑏
𝑑𝑦
o 𝑢(𝑥) = 𝑎 𝑒𝑡 𝑤(𝑥) Donc, 𝑦𝑐 = 𝑑𝑥 + 𝑎𝑦 = 0 et pour le yp, il faudra
s’inspirer du w(x) que l’on a.