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N° 21PA00240
Inédit au recueil Lebon
RÉPUBLIQUE FRANCAISE
AU NOM DU PEUPLE FRANCAIS
Vu la procédure suivante :
Par une requête enregistrée le 15 janvier 2021, et des mémoires enregistrés les
8 février 2021, 18 février 2021, et 26 février 2021, Mme A..., représentée par Me D...,
demande à la cour :
Il soutient que :
- le tribunal a répondu à tous les moyens, y compris ceux figurant dans le mémoire
enregistré le 6 octobre 2020, non communiqué aux parties ;
- c'est au niveau de l'entreprise, qui a la qualité d'employeur, et non de l'unité
économique et sociale, que s'apprécient les catégories professionnelles et les
critères d'ordre ;
- s'agissant d'un accord collectif majoritaire et non d'un document unilatéral, le
contrôle de l'administration porte uniquement sur le caractère éventuellement
discriminatoire du découpage des catégories professionnelles ; le moyen tiré du
nombre élevé de catégories professionnelles ou de leur caractère trop restrictif n'est
pas suffisant ;
- il n'y a pas eu de choix discriminatoire à raison du sexe, de la nationalité ou de l'état
de santé ;
- la DIRECCTE a vérifié l'existence de mesures de formation et de reclassement
interne ainsi qu'il ressort de la motivation de la décision, suffisante en l'espèce ;
- la validité du plan n'est pas subordonnée à l'importance de l'effort préalable de
l'employeur en matière de formation ;
- s'agissant d'un accord collectif majoritaire, le contrôle des mesures de reclassement
porte sur leur existence et non sur leur caractère suffisant au regard des moyens du
groupe, ce qui a été le cas en l'espèce ; la circonstance que la requérante n'ait pas
bénéficié d'un reclassement est indifférente.
Par des mémoires en défense, enregistrés les 13 février 2021 et 23 février 2021, la
société Exane SA, la société Exane Asset Management, la société Exane
Derivatives, la société Exane Finance, la société Exane Derivatives Gérance, la
société Ellipsis Asset Management et la société Ixios Asset Management,
représentées par la SCP d'avocats G... Fattacini Rebeyrol, concluent au rejet de la
requête et à ce qu'une somme de 4 500 euros soit mise à la charge de Mme A... sur
le fondement de l'article L. 761-1 du code de justice administrative.
Vu :
- le code du travail,
- le code de justice administrative.