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I INSTITUT SUPÉRIEUR D’INFORMATIQUE

AMPASAMADINIKA-ANTANANARIVO

S PROJET DE MEMOIRE POUR L’OBTENTION DU


DIPLOME DE MASTER PROFESSIONNELLE EN
- INFORMATIQUE
OPTION : Génie Logiciel
I
ENTREPOSAGE DES DONNEES
N POUR UN SYSTEME INTEGRE ET
F SECURISE DANS LE DOMAINE DE
CHAINE DE FROID A
O
MADAGASCAR

2
0
2
Présentée par : Madame RAMAROSON Mirana Alfred

0 Filière :
Classe :
Informatique en Gestion
5ème Année FC
Encadreur Professionnel : Monsieur ANDRIANAINA R. Soloherilala
Encadreur Pédagogique : Monsieur RANARIJESY Tiana
Année Universitaire : 2019-2020
Année d’édition : Juillet 2020
« Entreposage de données pour un système intégré et sécurisé
dans le domaine chaine de froid à Madagascar »
AVANT-PROPOS

Assurer son avenir professionnel est un objectif que tout étudiant doit avoir, et pour
cela les instituts comme l'IS-INFO tracent des routes afin d'orienter les étudiants jusqu'au bout
de ce chemin. L’IS-INFO qui est localisé à Ampasamadinika est l’un des meilleurs instituts
supérieurs privés à Antananarivo, il est spécialisé en informatique. Créé le 05 juillet 2004 par
Monsieur RAKOTOARIVAO Manohisoa Tsiory le Président Directeur Fondateur, l'institut a
pour slogan « l’IS-INFO, c'est l'institut de référence en informatique ». L'IS-INFO a obtenu
l'autorisation d'ouverture le 07 juillet 2004, suivant l'agrément n° 449-MENRS/SG/DG ENRS
SRS/DFPT, ainsi que les reconnaissances des diplômes par la Fonction Publique sous le
numéro d'équivalence 844/2007 CNEAT, le 15 Janvier 2007 et le numéro d'équivalence
2064/2009 CNEAT, le 06 février 2009. Depuis sa création, l’Institut n’a cessé de grandir et de
se multiplier par l’ouverture d’une annexe le 05 février 2011 dernier à Andranomena à la
demande du marché de l’emploi. En 2013, cette annexe s'est déplacée à Ambodimita. L’IS-
INFO offre aux étudiants deux filières de formation : l’informatique de gestion(IG) qui est
spécialisée en programmation et en génie logiciel, la filière maintenance et réseau (MR),
spécialisée en dépannage informatique et en réseaux informatiques. Il offre pour cela un
Diplôme de Licence Professionnelle en Informatique pour ceux qui sont sortant du Bacc+3 et
un Diplôme d'Ingénieur en Informatique pour le Bacc+5. Les formations dont l’institut
dispense sont la Formation Initiale (FI) d’une demi-journée du lundi au vendredi et la
Formation Continue (FC) du samedi qui a pour cible les travailleurs et ceux qui ne sont pas
disponibles pour les cours journaliers. Quel que soit la formation choisie, la durée est la même
pour une année, c'est à dire de 10 mois.

Afin de valider son mémoire pour l'obtention du diplôme de Master professionnelle en


informatique, chaque étudiant devra faire un stage de 6 mois dans une entreprise. La Direction
du Programme Elargi de Vaccination siégée à Befelatanana a approuvé cette demande de
stage. La Direction est créée le janvier 1994 et comme sa dénomination la précise elle a pour
objet d’être le phare du Ministère de la Santé Publique afin de vacciner tous les enfants moins
d’un an partout Madagascar. Néanmoins, la division chaine de froid a besoin de ressources
matérielles pour accomplir cette tâche. C'est pourquoi le stage effectué a eu pour objet de
recherche « Entreposage de données pour un système intégré et sécurisé dans le domaine
chaine de froid à Madagascar.»

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« Entreposage de données pour un système intégré et sécurisé
dans le domaine chaine de froid à Madagascar »
REMERCIEMENTS

En premier lieu, je tiens à remercier le Seigneur de m’avoir prêté force, santé, intelligence
et m’avoir dirigé dans tout ce qu’on a accompli depuis la préparation de ce mémoire jusqu’à
sa présentation. Sans lui, mes efforts auraient été vains.
Je voudrais également adresser mes vifs et sincères remerciements, à tous ceux et celles
qui m’ont aidé de près ou de loin à l’élaboration de ces travaux. Il s’agit en particulier des
personnalités et connaissances suivantes qui m’y ont prodigué avec bienveillance de leurs
efficaces directives et précieux conseils d’une part et de leur soutien sans faille, d’autre part :
 Madame RAMAMONJISOA Christiane Bodohanta, Directeur du Programme Elargi
de Vaccination, qui m'a accueillie ouvertement au sein de son institution mais a aussi
aidée dans l'organisation du stage ;
 Monsieur RAKOTOARIVAO Manohisoa Tsiory, Directeur fondateur de l’institut IS-
INFO qui a su bâtir une école permettant de transmettre aux apprentis le savoir et la
méthodologie afin de prospérer dans le monde ;
 Madame RAHANITRAMALALA Felan’Oliva, Directeur de l’Institut Supérieur en
Informatique Ampasamadinika pour sa bienveillance, sa bonne coordination et
organisation de l'institut;
 Monsieur RANARIJESY Tiana, notre Encadreur Pédagogique qui nous a guidés
depuis le début jusqu’à la réalisation de ce livre. Nous le remercions de ses conseils et
du temps qu’il nous a consacré ;
 Monsieur RAKOTONIMARO Rivo qui m’a encadrée techniquement dans la
réalisation du progiciel.
 Les membres du jury ;
 Tout le personnel de la DPEV surtout la division Chaine de froid, pour leur accueil
chaleureux au sein de la Direction ; 
 Tout le personnel administratif et le corps enseignant de l’IS-INFO pour leurs
précieuses collaborations et les connaissances inestimables qu’ils nous ont donné à
l’école et enfin, les membres de ma famille, notamment mon mari et mes enfants, mes
parents qui m’ont beaucoup soutenue moralement et financièrement.
 Sans oublier tous mes amis, mes proches et mes collègues de classe qui m’ont toujours
fait preuve de solidarité. Merci à tous et à toutes!

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« Entreposage de données pour un système intégré et sécurisé
dans le domaine chaine de froid à Madagascar »
LISTE DES ACRONYMES

A : Alternative
AGL : Atelier de Génie Logiciel
AR : AKANY Riana
C : Calculée
C-AKANY : Caisse AKANY
DNEPM : Direction Nationale de l’Enseignement Privé de Madagascar
E : Elémentaire
FAR/ANT : Faritany Antananarivo
FI : Formation Initiale
FC : Formation Continue
GA : Grille d’Analyse
IG : Informatique de Gestion
IS-INFO : Institut Supérieur d’Informatique
MCD : Modèle Conceptuel de Données
MCT : Modèle Conceptuel de Traitement
MDF : Modèle Dépendance Fonctionnelle
MERISE : Méthode d’Etude et de Réalisation Informatique pour le Système d’Entreprise
MLD : Modèle Logique de Données
MOT : Modèle Organisationnel de Traitements
MPD : Modèle Physique de Données
MR : Maintenance et Réseaux
P : Paramétré
PPN : Produit de Première Nécessité
SE : Système d’Exploitation
SGBD : Système de Gestion de Base de Données
SI : Système d’Information
SQL : Structured Query Language

SOMMAIRE
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« Entreposage de données pour un système intégré et sécurisé
dans le domaine chaine de froid à Madagascar »

INTRODUCTION
I. DESCRIPTION DE L’ECOLE
I. 1. IDENTIFICATION
I. 2. HISTORIQUE
I. 3. ORGANISATION
I. 4. DESCRIPTION DES TÂCHES
I. 5. EXISTANT MATÉRIELS ET LOGICIELS
I. 6. CRITIQUES
II. PRESENTATION DU THEME
II. 1. EXPLICATION DU THÈME
II. 2. OBJECTIFS DU THÈME
II. 3. RÉSULTATS ATTENDUS
II. 4. LOGIQUE DE GESTION
III. RAPPEL THEORIQUE
III. 1. THÉORIE ET CONCEPTS
III. 2. ANALYSE DES DOCUMENTS
III. 3. MODÉLISATION
IV. CONCEPTION DU NOUVEAU SYSTEME
IV. 1. MODÈLE CONCEPTUEL DE DONNÉES
IV. 2. MODÈLE LOGIQUE DE DONNÉES (MLD)
IV. 3. MODÈLE PHYSIQUE DE DONNÉES (MPD)
IV. 4. SCHÉMA DES TABLES ET DES RELATIONS
IV. 5. MODÈLE CONCEPTUEL DE TRAITEMENT (MCT)
IV. 6. MODÈLE ORGANISATIONNEL DE TRAITEMENT (MOT)
V. PRESENTATION DU PROGICIEL
V. 1. EXPLICATION DU PROGICIEL
V. 2. LE PROGICIEL
CONCLUSION

LISTE DES FIGURES

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« Entreposage de données pour un système intégré et sécurisé
dans le domaine chaine de froid à Madagascar »
Figure 1: Plan d’indication de l’AKANY Riana......................................................................2
Figure 2 : Façade de l’Ecole Primaire Privée Akany Riana...................................................3
Figure 3 : Logo de l’Ecole Primaire Privée Akany Riana......................................................3
Figure 4 : Organigramme de l’AKANY Riana........................................................................7
Figure 5 : Logique de gestion.................................................................................................17
Figure 6 : Une entité découpée en trois entités homogène....................................................20
Figure 7 : Fiche de frais d’écolage d’un étudiant.................................................................22
Figure 8 : Fiche d’inscription d’un étudiant.........................................................................23
Figure 9 : Schéma d’une entité..............................................................................................28
Figure 10 : Graphe de la MDF...............................................................................................32
Figure 11 : Diagramme de contexte sur le MCC...................................................................33
Figure 12 : Association binaire..............................................................................................34
Figure 13 : Modèle Conceptuel de Données de l’existant.....................................................35
Figure 14 : MCT Inscription de l’existant.............................................................................37
Figure 15 : MCT Réinscription de l’existant.........................................................................38
Figure 16 : MCD du nouveau système...................................................................................41
Figure 17 : Modèle Logique de Données du nouveau système.............................................45
Figure 18 : Modèle Physique de Données du nouveau système...........................................46
Figure 19 : Tables et relation sous WinDev...........................................................................47
Figure 20 : MCT de nouvelle inscription...............................................................................48
Figure 21 : MCT de la nouvelle réinscription.......................................................................49
Figure 22 : MOT de la nouvelle inscription...........................................................................50
Figure 23 : MOT de la nouvelle réinscription.......................................................................51
Figure 24 : Fenêtre d’installation du C.AKANY...................................................................54
Figure 25 : Fenêtre d’authentification..................................................................................58
Figure 26 : Fenêtre de gestion des utilisateurs......................................................................59
Figure 27 : Menu principal....................................................................................................60
Figure 28 : Fenêtre d’inscription...........................................................................................61
Figure 29 : Formulaire de recherche des élèves....................................................................62
Figure 30 : Etat de la liste des élèves......................................................................................63
Figure 31 : Fenêtre de réinscription d’un élève....................................................................64
Figure 32 : Histogramme des âges des élèves........................................................................65
Figure 33 : Fenêtre paiement d’écolage................................................................................66
Figure 34 : Etat de la liste d’écolage en retard des élèves par classe...................................67

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« Entreposage de données pour un système intégré et sécurisé
dans le domaine chaine de froid à Madagascar »
Figure 35 : Fenêtre d’ajout des activités parascolaires.........................................................68
Figure 36 : Paiement des activités parascolaires par élève...................................................69
Figure 37 : Etat de la liste des élèves par activité et par classe.............................................70
Figure 38 : Fenêtre d’ajout d’achat d’un livre......................................................................71
Figure 39 : Fenêtre de la vente de livres................................................................................72
Figure 40 : Etat de la vente des livres entre 2 dates...............................................................73
Figure 41 : Etat des livres vendus entre 2 dates.....................................................................74
Figure 42 : Session pour la nouvelle année...........................................................................75
Figure 43 : Etat du journal de caisse.....................................................................................76

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« Entreposage de données pour un système intégré et sécurisé
dans le domaine chaine de froid à Madagascar »
LISTE DES TABLEAUX

Tableau 1  : Chronogramme de stage.......................................................................................9


Tableau 2  : Configuration machine.......................................................................................10
Tableau 3  : Configuration des logiciels.................................................................................10
Tableau 4  : Grille d’Analyse Partie 1.....................................................................................26
Tableau 5  : Grille d’Analyse Partie 2.....................................................................................27
Tableau 6  : Grille d’Analyse Partie 3.....................................................................................28
Tableau 7  : Tableau des entités et des identifiants................................................................29
Tableau 8  : Tableau de la MDF Partie 1...............................................................................31
Tableau 9  : Tableau de la MDF Partie 2...............................................................................32
Tableau 10  : Tableau de la MDF Partie 3.............................................................................33
Tableau 11  : Cardinalités du MCD de l’existant...................................................................38
Tableau 12  : MOT Inscription................................................................................................42
Tableau 13  : MOT Réinscription............................................................................................43
Tableau 14  : Cardinalités du nouveau MCD Partie 1...........................................................42
Tableau 15  : Cardinalités du nouveau MCD Partie 2...........................................................43
Tableau 16  : Liste des boutons du progiciel Partie 1.............................................................54
Tableau 17  : Liste des boutons du progiciel Partie 2.............................................................55

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« Entreposage de données pour un système intégré et sécurisé
dans le domaine chaine de froid à Madagascar »
LISTE DES ANNEXES

Annexe 1:Table profession____________________________________________________78


Annexe 2 : Table élève_______________________________________________________78
Annexe 3 : Table classe- école_________________________________________________79
Annexe 4 : Table type classe__________________________________________________79
Annexe 5 : Table inscription__________________________________________________80
Annexe 6 : Table type inscription______________________________________________80
Annexe 7 : Tabla année scolaire_______________________________________________81
Annexe 8 :Table mois________________________________________________________81
Annexe 9 :Table écolage_____________________________________________________82
Annexe 10 : Table paiement écolage___________________________________________82
Annexe 11 :Table livre_______________________________________________________83
Annexe 12 : Table achat livre_________________________________________________83
Annexe 13 : Table détail activité_______________________________________________84
Annexe 14 :Table activités parascolaires________________________________________84

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« Entreposage de données pour un système intégré et sécurisé
dans le domaine chaine de froid à Madagascar »
RESUME
Le projet de recherche d'une durée de 6 mois s'est déroulé à la DPEV du lundi au
vendredi toute la journée la Direction. Cette institution qui se trouve à Befelatanana a pour
activité de stocker les vaccins, les appareils adéquates aux vaccins et de les distribuer partout
à Madagascar. Comme toute institution, elle possède un organigramme correspondant à leurs
objectifs. Le lieu de stage fut dans le Service Logistique/ division chaine de froid et le thème
choisi était d’entreposer les données dans un système intégré et sécurisé dans le domaine
chaine de froid. D'une façon globale, il s'agit de gérer les flux d'entrées et de sorties des stocks
des pièces de rechanges, des inventaires des appareils réfrigérateurs, la gestion du personnel,
la maintenance des appareils, etc. Cela a pour finalité de manipuler et consulter les données en
temps réel. Ce qui implique donc dans la prise de décision afin d’améliorer la gestion des
bases de données.
Afin d’arriver à l'aboutissement du travail c'est à dire la création du progiciel, il a fallu
passer par plusieurs étapes. La première étape a été de collecter les données nécessaires à la
conception du progiciel. Une fois les données obtenues, celles-ci vont passer par des règles
qui les transformeront et les mettront en relation dans des modèles facilement
compréhensibles. Ces étapes ont pour but de représenter d'une façon imaginable les données
qui circulent dans la division chaine de froid.
Une fois le modèle établi, celui-ci sera intégré dans un logiciel appelé WinDev afin
que le progiciel puisse se créer. WinDev étant en fait un atelier de génie logiciel, par
conséquent c'est un logiciel servant à créer d'autres logiciels. La version utilisée fut WinDev
17. La raison pour laquelle celle-ci a été employée est parce qu'elle offre une facilité de
programmation par rapport aux anciennes versions. En plus de cela l'interface est plus
attrayante et l'ergonomie permet d'être plus rapide dans le développement.
Le progiciel étant conçu, quels points positifs peut-il apporter à la division chaine de
froid ? A première vue, le support de données diminue de volume puisque les informations
concernant les différentes demandes sont inscrites dans plusieurs cahiers. Le support passe
donc de plusieurs en un car toutes les actions sont inclues dans un seul progiciel. La
manipulation devient facile et rapide. Le progiciel offre donc plus de temps et offre plus de
résultats sans effectuer un effort considérable.
Même si le progiciel E-CDF est conçu, il y a plusieurs facteurs à respecter. Un de ces
facteurs est le matériel. En effet, le progiciel, pour bien fonctionner, a besoin de matériel
adéquat afin que la qualité de service soit au maximum. Afin d’adopter le progiciel, la
division se doit de prendre en compte les paramètres nécessaires.

x
INTRODUCTION

L’apparition des technologies numériques et informatique a augmenté brusquement


dans la vie de l’homme, son utilisation bouleverse notre mode de vie et notre production.
L’internet existe depuis quelques années au point où l’humanité imagine qu’il entre dans une
nouvelle ère de l’information et de la communication. Ici, il s’agit d’une nouvelle société avec
de nouvelles structures et de nouvelles relations qui parlent d’une société d’énergie à une
société appelée information. En effet, nous quittons le matériel pour intégrer l’univers de
l’immatériel, le monde de l’information afin de caractériser une opposition entre l’ancien
monde et le nouveau monde. Cette mondialisation permet de s'affranchir aux habitués à la
simplicité des masses médias qui limitent la communication à une relation bilatérale entre
l’informateur et l’informé.
A l’ère de l’information et des technologies de communication, chacun de nous est en
contact quasi-permanent avec un ou plusieurs systèmes d’informations. Cette information
joue un rôle fondamental dans le développement économique et social d’un pays. Cependant,
elle ne peut accomplir sa fonction que si celle-ci est prise en charge par un système
d’information avec des équipements informatiques. De toute évidence, l’ère de l’information
n’a pas été à la hauteur des promesses faites à de nombreuses organisations. Cela est
dommage, parce que si on gère bien notre information, elle peut transformer notre
organisation en une machine agile et rapide qui développe les produits que les clients de
demain recherchent et qui les met sur le marché plus rapidement que la concurrence.
Selon les recherches effectuées, le système d’information (SI) est une construction
formée d’informations, de traitements, de règles d’organisations et de ressources humaines et
techniques. L’ensemble de ces informations représente des représentations partielles de faits
qui intéressent une institution, une organisation ou une entreprise.
En résumé, le SI est l’ensemble des informations formelles circulant dans l’entreprise
et caractérisée par des liens de dépendance, ainsi que des procédures et des moyens
nécessaires pour les définir, les rechercher, les formaliser, les conserver et les distribuer. Il
permet aux différents acteurs de véhiculer des informations et de communiquer grâce à un
ensemble de ressources matérielles, humaines et logicielles. Son objectif est de restituer une
information à la bonne personne et au bon moment sous le format approprié et permet de
créer, collecter, stocker, traiter, modifier des informations sous divers formats.
L’actif le plus précieux d’une entreprise est l’information. La gestion de l’information
fait avancer une organisation et nous distingue de la concurrence. Elle englobe nos objectifs,
nos idées et nos produits. L’information fait en sorte que tout le monde est sur la même
longueur d’onde.
La politique générale d'une entreprise est défini par les dirigeants de l'entreprise et elle
traduit les intentions durables de l'entreprise concernant la nature de son activité, de son
métier de base, et concernant également la nature des relations de l'entreprise avec les
principaux acteurs internes (personnels et leurs représentants) et externes (fournisseurs,
clients, actionnaires, concurrents…). Elle oriente les décisions prises dans l'entreprise dans le
domaine stratégique. Cette représentation claire et synthétique de ladite politique permet de
constater que le dirigeant avisé doit choisir le levier sur lequel il va peser en fonction de son
efficacité, à imposer à tout prix un changement de stratégie, à agir sur les structures, les
processus de prise de décision, voire même l’identité de l’entreprise.
De nos jours, la technologie joue un rôle essentiel pour l’efficacité de la prestation
dans le domaine de la santé. Effectivement, les établissements de santé se développent de
jours en jours au niveau de la chaine de froid et augmentent le nombre d’utilisation des
systèmes médicaux dont dépend la conservation de température des vaccins dans les appareils
frigorifiques solaires et autres, le stockage des vaccins avec des appareils enregistreur de
température, pour avoir un meilleur qualité des vaccins durant son trajet pendant de longue
durée. De ce fait, la nécessité de gérer de manière plus efficace et plus économique les
technologies de la santé se fait davantage sentir.
C’est pour toutes ces raisons que le chef de la division chaine de froid a proposé le
thème qui s’intitule : « Entreposage des données pour un système intégré et sécurisé dans
le domaine chaine de froid à Madagascar» pour une amélioration de la qualité de la
conservation des températures des vaccins et la distribution des appareils partout à
Madagascar, qui est l’activité primordiale dans cette division ainsi que d’autres activités qui a
besoin d’être suivi de prêt afin de les intégrés et sécurisés dans une seule base de données.
L’utilisation de cette base de données permet de bien gérer la gestion de la maintenance des
équipements médicaux tout en améliorant la disponibilité et la fonctionnalité des technologies
requises pour installer, prévenir, diagnostiquer, réparer et dépanner les services de santé qui se
trouvent aux périphéries.
Premièrement, la première partie de cet ouvrage présentera l’entreposage des
données dans le monde actuel des nouvelles technologies. Ensuite, la deuxième partie sera
consacrée à la réalisation théorique du progiciel qui mettra en place les démarches nécessaires
à sa conception. Enfin la dernière partie sera la réalisation proprement dite et la présentation
du progiciel.
PARTIE I :
ENTREPOSAGE DE
DONNEES DANS LE
MONDE ACTUEL
DES NOUVELLES
TECHNOLOGIES
« Entreposage de données pour un système intégré et sécurisé
dans le domaine chaine de froid à Madagascar »

I. PRESENTATION DU THEME
L’entrepôt de données est une base de données regroupant une partie ou l’ensemble
des données fonctionnelles d’une entreprise. Il entre dans le cadre de l'informatique
décisionnelle ; son but est de fournir un ensemble de données servant de référence unique,
utilisée pour la prise de décisions dans l'entreprise par le biais de statistiques et de rapports
réalisés via des outils de rapports. D'un point de vue technique, il sert surtout à 'délester' les
bases de données opérationnelles des requêtes pouvant nuire à leurs performances.
D'un point de vue architectural, il existe deux manières de l'appréhender : l'architecture « de
haut en bas » et l'architecture « de bas en haut ».
Les entrepôts de données permettent aux gens de prendre de meilleures décisions. Le
principe est simple : un meilleur accès aux données permet de prendre des décisions plus
éclairées. Évidemment, il faut que les données soient fiables et compréhensibles. L’entrepôt
de données intègre fréquemment plusieurs données de sources différentes. En effet, il ne suffit
pas d’avoir l’information, encore faut-il avoir toute l’information et pouvoir établir des
relations entre différentes données.

I.1. Explication du thème


I.1.1. Description du thème
I.1.1.1. Historique :
Le datawarehouse (Entrepôt De Données en français) repose sur le principe de la
conservation des données (non-volatile). Afin de conserver la traçabilité des informations et
des décisions prises, elles entrent dans des entrepôts stables en mode lecture seule, et non
modifiables par les utilisateurs. Un lancement répétitif à différents moments permet de
restituer les mêmes résultats. Pour introduire des données dans un entrepôt de données, elle
doit être qualifiée et ne peut plus être altérée, modifiée ou supprimée (jusqu'à un certain
délai). Par conséquent, elle devient une partie intégrante de l’historique de l’entreprise.
Le principe de non-volatilité tranche avec la logique des systèmes de production,
remettent à jour les données par « annuler et remplacer » à chaque nouvelle transaction.
Chaque donnée collectée se voit affecter à une date ou à un numéro de version pour éviter de
recouvrir une information déjà présente dans la base de données, et permet de suivre son
évolution au cours du temps.
Les principales dates marquant la construction de l'entrepôt de données sont les
suivantes :
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« Entreposage de données pour un système intégré et sécurisé
dans le domaine chaine de froid à Madagascar »
 années 1960 - General Mills et l'Université Dartmouth, dans un projet conjoint,
créent les termes « faits » et « dimensions » ;
 1983 - Teradata introduit dans sa base de données managériale un système
exclusivement destiné à la prise de décision ;
 1988 - Barry Devlin et Paul Murphy publient l'article Une architecture pour les
systèmes d'information financiers (An architecture for a business and information
systems) où ils utilisent pour la première fois le terme « Datawarehouse » ;
 1990 - Red Brick Systems crée Red Brick Warehouse, un système spécifiquement
destiné à la construction de l'entrepôt de données ;
 1991 - Bill Inmon publie Building the Data Warehouse (Construire l'entrepôt de
données) ;
 1995 - Le Data Warehousing Institute, une organisation à but lucratif destinée à
promouvoir le data warehousing, est fondé ;
 1996 - Ralph Kimball publie The Data Warehouse Toolkit (La boîte à outils de
l'entrepôt de données).
I.1.2. Le Big Data :
a. Définition :
Le BD désigne un ensemble très volumineux de données qu’aucun outil classique de
gestion de base de données ou de gestion de l’information ne peut vraiment travailler. Inventé
par les géants du web, il se présente comme une solution dessinée pour permettre à tout le
monde d’accéder en temps réel à des bases de données géantes.
b. Traitement des données du BD  :
Il existe trois types de traitement pour avoir un enjeu inhérent pour la croissance des
données. Pour décrire ce phénomène, il s’agit notamment du volume des données pour le
traiter considérablement. Ensuite, une grande variété d’informations venant de diverses
sources non structurées et organisées et enfin l’atteinte d’une vélocité à un certain niveau
comme la collecte de donnée, partage.
c. Les principales fonctions du BD :
Il faut connaitre les besoins des consommateurs afin de comprendre quels sont les
besoins et préférences, et comment le client doit être abordé. Alors il est important de
développer une vue complète du client et mieux connaître son comportement.

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« Entreposage de données pour un système intégré et sécurisé
dans le domaine chaine de froid à Madagascar »
Dans le domaine du web, il est important de trouver des nouveaux marchés afin de
diversifier les produits à travers les réseaux sociaux. Cela permet aux clients pour mieux
anticiper aux recherches.
Le BD permet également d’améliorer considérablement les services de votre
entreprise. En utilisant des analyses de données approfondies, vous optimiserez votre service
client, qui se traduira par des clients plus heureux.
Utiliser le BD permet en outre de personnaliser les offres dans une entreprise. Il évalue
la pertinence de la demande et propose le bon produit ou service à la bonne personne au juste
prix via le bon canal et au bon moment.
Utiliser le BD aide à réduire une fraude et détecte facilement des anomalies lors d’une
action frauduleuse.

I.1.2.1. Le Business intelligence (BI) :


Le BI ou informatique décisionnelle offre ou représente une opportunité pour les
entreprises afin d’optimiser le pilotage de leurs activités et d’anticiper sur l’évolution du
marché et sur les comportements des consommateurs clients.
a. Définition  :
Le BI est l’ensemble des moyens, des outils et méthodes qui permettent de collecter,
intégrer, distribuer et de restituer les informations en vue d’offrir une aide à la décision.
b. Les domaines d’utilisations du BI :
Le BI est utilisé dans certaines domaines comme le finance, les rapports financiers et
budgétaires, la logistique avec l’optimisation de la gestion des stocks et le suivi des livraisons,
les ressources humaines avec l’allocation des ressources.

Figure 1 : Représentation d’un BI

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« Entreposage de données pour un système intégré et sécurisé
dans le domaine chaine de froid à Madagascar »
c. Les étapes de la BI :
Le BI est assuré par quatre fonctions qui sont la phase de collecte ou d’alimentation
est assurée par un processus ETL qui s’en charge de la collecte de toutes les informations
nécessaires depuis les différentes sources de données. Là où les bases de données
opérationnelles sont extraites, transformées et chargées dans un entrepôt de données appelé
datawarehouse et cela grâce à l’outil ETL.
Après la centralisation des données au datawarehouse, la phase d’intégration permet
de structurer les données avec l’ETL. Cette étape peut être considérer comme un
prétraitement afin de faciliter l’accès des données au différent outil d’analyse.
La phase de distribution a pour objectif de segmenter des données en contexte
cohérent, facile à utiliser et qui corresponde à des activités décisionnelles. Ce contexte
correspond à des Datamarts qui sont multidimensionnelle et modélisé avec des cubes.
La phase de restitution consiste à présenter des informations à valeur ajoutée tel qu’il
soit lisible dans le cas d’aide à la décision. Donc, les données sont modélisées par des
représentations à la base des requêtes pour constituer des rapports et des tableaux de bords.

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« Entreposage de données pour un système intégré et sécurisé
dans le domaine chaine de froid à Madagascar »

Figure 2 : Cycle décisionnel


I.1.2.2. Datawarehouse :
a. Définition :
Par définition, le datawarehouse ou entrepôt de données (EDD) s’agit d’un
ensemble de bases de données qui intègrent des sources de données hétérogènes (provenant de
diverses sources) et non volatiles (qui ne changent pas fréquemment). Les données sont
pratiquement toujours temporelles. L’entrepôt permet de voir diverses variables organisées
par sujet à voir la comptabilité, le marketing par exemple.
Le terme entrepôt de données désigne une base de données utilisée pour collecter,
ordonner, journaliser et stocker des informations provenant de base de données
opérationnelles et fournir ainsi un socle à l'aide à la décision en entreprise.

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« Entreposage de données pour un système intégré et sécurisé
dans le domaine chaine de froid à Madagascar »
b.Organisation fonctionnelle :
L'entrepôt de données intègre au sein d'une même base les informations provenant
de multiples applications opérationnelles. On passe ainsi d’une vision verticale de l’entreprise,
dictée par des contraintes techniques, à une vision transversale, dictée par le besoin métier,
qui permet de croiser fonctionnellement les informations. L’intérêt de cette organisation est de
disposer l’ensemble des informations utiles sur un sujet le plus souvent transversal aux
structures fonctionnelles de l’entreprise.
D'un point de vue conceptuel, les données d'un Datawarehouse sont interprétables sous
forme d'indicateurs répartis selon des axes ou de dimensions. Par exemple, le nombre de
réfrigérateurs livrés (indicateur) réparti par région ou district. Techniquement, la modélisation
de l'entrepôt de données peut matérialiser cette organisation sous forme de tables de fait.
c.Structure :
L'entrepôt de données a une structure de données qui peut en général être représentée
par un modèle de données normalisé 3FN pour les données de détail et/ou en étoile ou en
flocon pour les données agrégées et ce dans un SGBD relationnel notamment lorsqu'il s'agit
de données élémentaires ou unitaires non agrégées. La traduction technique de ce modèle se
fait souvent au sein d'un cube OLAP. L'entrepôt de données est conçu pour contenir les
données en adéquation avec les besoins de l’organisation, et répondre de manière centralisée à
tous les utilisateurs. Il n’existe donc pas de règle unique en matière de stockage ou de
modélisation.
Ces données peuvent donc être conservées de préférence, sous forme élémentaire et
détaillée. Dans la division chaîne de froid, chaque livraison doit être enregistrée sur chaque
approvisionnement dans chaque service de santé publique si la volumétrie le permet. Les
données élémentaires présentent des avantages évidents en profondeur et au niveau de détail,
possibilité d'appliquer de nouveaux axes d'analyse et même de revenir a posteriori dans le
passé mais représentent un plus grand volume et nécessitent donc des matériels plus
performants.
Il est éventuellement agrégé selon les axes ou dimensions d'analyse prévus (mais ces
agrégations sont plutôt réalisées dans « les Datamarts » ou magasins de données que dans les
entrepôts de données proprement dits). Les données agrégées présentent d'autres avantages
comme la facilité d'analyse, rapidité d'accès, moindre volume.
d.Caractéristique des données d’un datawarehouse :
Selon Bill Immon, un Datawarehouse est une base de données organisée et structurée

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dans le cadre décisionnel et fonctionne avec quatre principes.
Il est orientée sujet c’est-à-dire il les bases de production sont généralement organisées
par processus fonctionnels par exemple la facturation. Les données sont organisées par thème.
Les données sont propres à un thème, les ventes par exemple. Les données sont utiles pour
l’analyse et la modélisation en vue de l’aide à la décision, et non pas pour les opérations et
transactions journalières. Les données ont une vue synthétique selon les sujets intéressant des
décideurs.
Il est intégré, c’est-à-dire les données proviennent de plusieurs sources différentes.
Mais avant d’être intégré au sein du datawarehouse les données doivent être mises en forme et
unifiées afin d’en assurer la cohérence. La nécessité d’une normalisation bénéficie une
référence unique et cohérente afin d’avoir une bonne règle de gestion. Cette phase très
complexe représente une charge importante dans la mise en place d’un datawarehouse.
Un datawarehouse conserve la traçabilité des informations et des décisions prises.
Les données sont non-volatile c’est-à-dire elles ne sont ni modifiées ni supprimées. L’émise
d’une requête sur les mêmes données à plusieurs mois d’intervalles doit donner le même
résultat. Le stockage des bases de données sont opérationnelles d’où il y a une historisation
des données.
Chaque nouvelle donnée est insérée et ne seront jamais à jour. Donc, le
Datawarehouse est historisé parce qu’un référentiel de temps est associé aux données et une
identification de chaque donnée est mise en place.

Figure 3 : Caractéristique d’un DataWarehouse


I. 2. 2. 1. Datamart (ou Magasin de données)
Le Datamart est un sous-ensemble logique d’un datawarehouse. Il est généralement
exploité en entreprise pour restituer des informations ciblées sur un métier spécifique. Il
existe par exemple des datamart marketing ou commercial constitués de données ciblées,
organisées et regroupées.
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Figure 4 : Représentation d’un Datamart


I.1.2.3. ETL :
L’ETL est l’acronyme Extract, Transform, Load qui signifie en français Extraction-
Transformation-Chargement, un outil qui est chargé de l’extraction des données métiers, de
leur mise en forme dans le cadre de l’aide à la décision et enfin de leur chargement dans un
entrepôt de données.
À l'origine, les solutions d'ETL sont apparues pour le chargement régulier de données
agrégées dans les entrepôts de données (ou datawarehouse), avant de se diversifier vers les
autres domaines logiciels. Ces solutions sont largement utilisées dans le monde bancaire et
financier, ainsi que dans l'industrie, au vu de la multiplication des nombreuses interfaces.
L'objectif d'ETL est de produire des données propres, faciles d'accès et qui peuvent
être exploitées efficacement par l'analytique, la Business Intelligence ou/et les opérations
commerciales. Les données brutes peuvent être extraites de différentes sources, en
particulier les bases de données existantes, les logs d'activités comme le trafic réseau, les
rapports d'erreurs par exemple.
Les données extraites sont parfois stockées dans un emplacement tel qu’un
Datawarehouse.
L'étape de transformation du processus ETL est celle des opérations les plus
essentielles. L'opération la plus importante de l'étape de transformation consiste à appliquer
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aux données brutes les règles internes de l'entreprise de manière à répondre aux exigences en
matière de rapport comme les données brutes sont nettoyées et converties aux formats de
rapport ou si les données ne sont pas nettoyées, il devient plus difficile d'appliquer les règles
internes de rapports.
La transformation applique les règles définies en interne. Les normes qui garantissent
la qualité des données et leur accessibilité doivent tenir compte des pratiques suivantes sur la
standardisation qui permet de définir les données à traiter, leur format et leur mode de
stockage ainsi que d'autres considérations de base qui définiront les étapes qui suivent.
La déduplication permet de transmettre un rapport sur les doublons aux personnes en
charge de la gouvernance des données ; exclure et/ou supprimer les données redondantes.
La vérification permet d’effectuer des vérifications automatisées pour comparer des
données similaires telles que durée de transaction ou suivi des accès. Les tâches de
vérification permettent d'éliminer les données inutilisables et de signaler les anomalies des
systèmes, des applications ou des données.
Le tri permet de maximiser l'efficacité des DataWarehouse en regroupant et stockant
les objets par catégorie comme les données brutes, données audio, mails, etc par exemple.
Vos règles de transformation ETL conditionnent la catégorisation de chaque objet et sa
prochaine destination. Le processus ETL est parfois utilisé pour générer des tables
d'agrégation qui sont ensuite proposées dans des rapports de base ; dans ce cas, vous devez
trier puis agréger les données.
Les autres tâches sont des tâches dont vous avez besoin et que vous définissez et
paramétrez de telle sorte qu'elles s'exécutent en mode automatique
Les principaux usages de l’ETL se trouvent dans la plupart des activités de l'entreprise,
les données jouent un rôle essentiel dans la réalisation de la potentialité de valeur, elles
doivent être déplacées et préparées pour exploitation, et ces opérations exigent les processus
ETL. Exemples de cas d'usage pour les outils ETL, ils servent à migrer des données d'une
application à une autre, à répliquer des données pour la sauvegarde ou l'analyse des
redondances, il y a une migration des données dans un processus opérationnel tels que d'un
système CRM vers un gisement opérationnel ODS (Opérationnel Data Store) afin d'améliorer
ou d'enrichir les données, puis de les replacer dans le CRM. De stocker les données dans un
Datawarehouse avant de les importer, les trier et les transformer dans un environnement de
Business intelligence. Ils servent aussi à migrer des applications on-premises vers des

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infrastructures Cloud, Cloud hybride ou multi-Cloud comme la synchronisation des systèmes
critiques.
Il y a des avantages et des inconvénients dans l’utilisation de l’ETL. Pour les
avantages, il y a une optimisation de la structure de l’entrepôt de données, il peut traiter de
grandes quantités de données dans une même exécution (traitement en lot, permet des
transformations complexes et agrégations sur les données, l’administrateur contrôle la cédule
d’exécution, l’amélioration de la productivité est disponible dans le marché sur les outils
utilisés, et il permet aux utilisateurs de réutiliser les processus et les transformations dans les
packages dans SSIS par exemple.
Pour les inconvénients,  le processus de développement est long et coûteux, d’où la
gestion des changements est nécessaire, une transformation des données exige un espace du
disque dur large, l’exécution des besoins réels est indépendante, il y a une latence des données
entre la source et l’entrepôt, et le transport des sources vers l’entrepôt de données est
unidirectionnel.

I.1.3. Data Mining


a. Définition :
Le Data Mining est en fait un terme générique englobant toute une famille d'outils
facilitant l'exploration et l'analyse des données contenues au sein d'une base décisionnelle de
type DataWarehouse ou DataMart. Les techniques mises en action lors de l'utilisation de cet
instrument d'analyse et de prospection sont particulièrement efficaces pour extraire des
informations significatives depuis de grandes quantités de données.

I.1.4. Etat de l’art des systèmes décisionnels


I.1.4.1. Entrepôts de données multidimensionnelles et aspect temporels
Les entrepôts de données sont apparus vers les années 1990 en réponse à la nécessité
de rassembler toutes les informations de l'entreprise en une base de données unique destinée
aux analystes et aux gestionnaires. L'ensemble des données, y compris leur historique, est
utilisé dans de nombreux domaines, tels que : l'analyse de données et l'aide à la décision
comme la gestion et analyse de marche, la gestion et analyse du risque, gestion et détection
des fraudes par exemple; dans d'autres applications comme les recherches dans des textes,
dans les documents web, dans l'astronomie. Dans ce chapitre, nous analysons aussi bien les
caractéristiques des entrepôts que leurs aspects temporels.

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a. Entrepôt de données :
La prise de décision suppose trois éléments. De ce fait pour prendre une décision il
faut avoir des objectifs pour savoir ce que l'on veut faire, disposer d'informations suffisantes
par rapport à ces objectifs pour savoir où l'on en est, rapprocher les informations des objectifs
pour prendre une décision qui va entraîner une action pour savoir quoi faire.
Il faut donc définir des objectifs qui, pour être atteints, vont nécessiter des actions
appropriées. Pour pouvoir définir ces objectifs et mesurer l'effet des actions, il faut disposer
d'informations.
C'est là qu'interviennent les systèmes d'informations décisionnels. Nous présentons
d'abord l'architecture d'un système décisionnel qui se compose de trois composants : les
sources, l'entrepôt et les outils pour l'interrogation de l'ensemble de données. Nous décrivons
aussi les caractéristiques des entrepôts et les bases de données.

b. Architecture d’un entrepôt de données :


L’architecture d’un entrepôt de données a deux architectures principales qui sont
l’architecture de flux de données et l’architecture du système.
L’architecture de flux de données est la façon dont les magasins de données sont
disposés à l’intérieur d’un entrepôt de données et la façon dont les flux de données des
systèmes sources vers les utilisateurs par le biais de ces magasins de données.
L’architecture du système est la configuration physique des serveurs, réseau, logiciels,
stockage, et les clients. Cette partie se concentre principalement sur l’architecture de flux de
données.
Il y a deux types d’architectures pour l’entrepôt de données qui sont l’architecture 2-
tiers et l’architecture 3-tiers de l’entrepôt de données.
i. Architecture 2-tiers de l’entrepôt de données :
Dans cette architecture, il y a une transformation des données opérationnelles puis un
transfert dans un entrepôt de données. Une couche séparée par des serveurs peut être utilisée
pour soutenir les activités complexes du processus de transformation. Pour faciliter le
processus de transformation, on créé un modèle de données d’entreprise (EDM). Celui-ci
décrit la structure de l’entrepôt de données et contient les métadonnées nécessaires pour
accéder à des bases de données opérationnelles et les sources de données externes. Il peut
également contenir des détails concernant le nettoyage et l’intégration de sources de données.

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La direction utilise l’entrepôt de données directement pour récupérer des données d’aide à la
décision.

Figure 5 : Architecture 2-tiers du Datawarehouse


D’un côté, des problèmes de performances peuvent se présenter dans les grands
entrepôts de données avec des applications gourmandes en données d’aide à la décision.
ii. Architecture 3-tiers de l’entrepôt de données :
Dans cette architecture, les utilisateurs trois niveaux ont généralement besoin
d’accéder à de petites portions de l’entrepôt de données, au lieu de l’ensemble de l’entrepôt.
Cela leur permet d’accéder plus rapidement tout en isolant les données nécessaires pour
d’autres groupes d’utilisateurs. Les petits entrepôts de données et datamarts sont souvent
utilisés. Les data marts servent d’interface entre les utilisateurs finaux et l’entrepôt de données
d’entreprise. Le stockage d’un sous-ensemble des données de l’entrepôt rafraîchissent ces
données sur une périodicité de base , par exemple, tous les jours ou toutes les semaines. En
général, l’entrepôt de données et les data marts résident sur des serveurs différents pour
améliorer les performances et la tolérance aux pannes. Les utilisateurs gardent le contrôle sur
leurs propres magasins de données, tandis que l’entrepôt de données reste sous le contrôle du
personnel des systèmes d’information d’entreprise.

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Figure 6 : Architecture 3-tiers du Datawarehouse


On utilise les sources de données en fonctions du domaine d’utilisation de l’entrepôt
de données. Voici quelques sources de données qu’on utilise dans les entreprises :
 Enterprise ressource planning (ERP, qui sert à gérer les processus opérationnels d’une
entreprise prenons comme exemple les ressources humaines, finances, distribution,
approvisionnement, etc.).
 Gestion des relations clients (CRM), qui permet de gérer les interactions d’une
entreprise avec ses clients (ex: marketing, ventes, après-vente, assistance technique, etc.).
 Héritage de systèmes représente les matériels et logiciels obsolètes mais difficilement
remplaçables.
 Point of sale (POS) représente les matériels et logiciels utilisés dans les caisses de
sorties d’un magasin.
 Externes représentent les données concurrentielles achetées auprès d’une société ou
des données démographiques par exemple.
c. Différence entre entrepôts et bases de données :
Dans l'environnement des entrepôts de données, les opérations, l'organisation des
données, les critères de performance, la gestion des métadonnées, la gestion des transactions
et le processus de requêtes sont très différents des systèmes de bases de données

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opérationnels. Par conséquent, les SGBD relationnels orientés vers l'environnement
opérationnel ne peuvent pas être directement transplantés dans un système d'entrepôt de
données. Les SGBD ont été créés pour les applications de gestion de systèmes transactionnels.
Par contre, les entrepôts de données ont été conçus pour l'aide à la prise de décision.
Ils intègrent les informations qui ont pour objectif de fournir une vue globale de l'information
aux analystes et aux décideurs.

Ta
bleau 1 : Différence entre entrepôts et bases de données
d. Modélisation multidimensionnelle :
La modélisation multidimensionnelle consiste à considérer un sujet d'analyse comme
un point dans un espace à plusieurs dimensions. Les données sont organisées de manière à
mettre en évidence le sujet (le fait) et les différentes perspectives de l'analyse(les dimensions).
(i) Niveau conceptuel :
Un DataWarehouse (DW) est basé sur une modélisation multidimensionnelle qui
représente les données dans un cube. Un cube permet de voir les données suivant plusieurs
dimensions.
Table de faits :
Une table de faits représente l'objet de l'analyse. Elle contient principalement des
mesures sous forme d'attributs représentant les éléments d'analyse. Les faits les plus
utilisables sont les numériques, les valeurs continues et additives. Une mesure est un élément
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de donnée sur lequel porte les analyses, en fonction des différentes dimensions. Ces valeurs
sont le résultat d'opérations d'agrégation sur les données.
Exemple : Coût des achats, Nombre d'installations...

Les mesures peuvent être par exemple, nombres de personnes vaccinés, nombres de
services touchées qui sont résumées ou représentées par une moyenne. Ces mesures sont
reliées chacune à une table de dimension avec des clés étrangères. La granularité des tables de
faits est une caractéristique importante expliquée par le niveau de détail des mesures
représentées.

Figure 7 : Structure de base d’une table de fait

Table de dimension :
Une table de dimension est un objet qui inclut un ensemble d'attributs permettant à
l'utilisateur d'avoir des mesures suivant différentes perspectives d'analyse. Les attributs sont
des indicateurs pour les différentes vues d'analyses possibles. Par exemple, les ventes de
produits médicaux peuvent être analysées suivant différentes régions d'un pays, suivant des
catégories de produits ou suivant la combinaison de plusieurs de ces dimensions. Ces
dimensions sont connectées à la table de faits par des clés étrangères. Les attributs (tels que
ville, pays) d'une table de dimension sont appelés des attributs de dimensions. Les attributs
d'une dimension peuvent former entre eux une hiérarchie (ville/région/pays) permettant à
l'utilisateur de voir les données détaillées ou résumées suivant l'attribut en question. Une
dimension peut avoir aussi des attributs descriptifs qui ne sont pas utilisés pour l'analyse tels
que le numéro de téléphone, le nom d'un client, l'adresse d'un client. Les attributs descriptifs
sont orthogonaux aux attributs dimensions et ils les complètent.
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Figure 8 : Structure de base d’une table de dimension

La différence entre table de faits et table de dimension :


La différence clé entre la table de faits et la table de dimension est que la table de
dimension contient des attributs avec lesquels les mesures sont prises dans la table de faits.
Il existe d’autres facteurs qui créent des différences entre la table de faits et la table de
dimension, jetons un coup d’œil au tableau comparatif ci-dessous.

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Tableau 2 : Tableau de comparaison entre Table de faits et Table de dimension

Hiérarchie :
Il est important d'avoir des hiérarchies bien définies dans un système d’information
décisionnel (SID). L'importance provient du fait que la prise de décision commence par des
vues générales puis les informations se détaillent de plus en plus. En plus, si des outils OLAP
sont utilisés pour l'analyse des données, il est ainsi possible de réaliser des agrégations
automatiques des données en s'appuyant sur les hiérarchies définies.
Exemple :
Dimension temporelle : jour, mois, semestre, année
Dimension géographique : agence, ville, département, région, pays

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Figure 9 : Représentation des hiérarchies dans une dimension


Granularité :
La granularité est le niveau de détail des données dans un entrepôt de données. La
granularité détermine le volume des données ainsi que le type des requêtes que l'utilisateur
peut poser. Pour arriver à construire un modèle approprie pour un entrepôt de données, nous
pouvons choisir, soit un schéma multidimensionnel (cube), soit un schéma relationnel (le
schéma en étoile, en flocon de neige ou en constellation).

Figure 10 : Représentation de la granularité de temps de lieu et produits


(ii) Niveau logique :
Dans les schémas relationnels ou niveaux logiques nous trouvons deux types de
schémas. Les premiers sont des schémas qui répondent fort bien aux processus de type OLTP
qui ont été décrits précédemment, alors que les deuxièmes, que nous appelons des schémas
pour le décisionnel, ont pour but de proposer des schémas adaptés pour des applications de
type OLAP. Nous décrivons les déférents types des schémas relationnels pour le décisionnel.
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Modélisation en étoile :
Le modèle en étoile est une représentation fortement dénormalisée qui assure un haut
niveau de performance des requêtes même sur de gros volumes de données. Il se compose du
fait central et de leurs dimensions. Dans ce schéma il existe une relation pour les faits et
plusieurs pour les déférentes dimensions autour de la relation centrale. La relation de faits
contient les déférentes mesures et une clé étrangère pour faire référence à chacune de leurs
dimensions.
Le principal avantage de la modélisation en étoile est qu’il permet d’optimiser la
performance et la simplicité des requêtes effectuées sur de grands volumes de données. Le
schéma en étoiles, par sa structure essentiellement redondante, permet d’agréger la table de
faits avec n’importe quelle dimension en une unique opération de jointure.

Figure 11 : Modélisation en étoile

La modélisation en étoile a un gros inconvénient : la redondance. Ce modèle a


l’avantage de ses inconvénients…Chaque dimension est stockée dans une table de dimensions
distincte ce qui entraîne une dé-normalisation. Dans notre exemple, les villes appartiennent à
des régions ou à des états, lesquels appartiennent à des pays et cette relation n’est pas intégrée
en tant que règle dans la base de données. En un mot, un Datamart conçu à partir d’une
modélisation en étoile stocke des données qui expriment la même information.

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A cause de cette redondance, la modélisation en étoile utilise plus d’espace de stockage
que les autres modèles. Cela augmente également le risque atteint à l’intégrité du système, les
données exprimant les mêmes informations pouvant provenir de data sources différents et
engendrer des conflits.  

Modélisation en flocon de neige :


Un modèle en flocon est un modèle pour lequel chaque dimension est représentée avec
plusieurs tables. Il est donc plus normalisé (moins redondant) qu'un modèle en étoile.

Figure 12 : Modélisation en flocon de neige


L'avantage du schéma en flocon de neige est de formaliser une hiérarchie au sein d'une
dimension, ce qui peut faciliter l'analyse. Un autre avantage est représenté par la
normalisation des dimensions, car nous réduisons leur taille. Cependant, ce type de schéma
augmente le nombre de jointures à réaliser dans l'exécution d'une requête réduisant ainsi la
navigation.
Pour la modélisation en flocon de neige, il a son inconvénient qui est la difficulté en
navigation et la dégradation de la performance à cause des jointures additionnelles.

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Différence entre la modélisation en étoile et en flocon de neige

Tableau 3 : Tableau de comparaison entre le schéma en étoile et en flocon de neige

Modélisation en constellation :
Le modèle en constellation se compose donc de plusieurs tables des faits avec leurs
tables de dimensions respectives. Les tables de dimensions communes aux différentes tables
des faits ne font pas l’objet de redondances : c’est l’un des principaux avantages cette
modélisation. Cela permet de réduire l’espace de stockage nécessaire. Idéalement, il faut que
les tables de dimensions partagées soient identiques et contiennent les mêmes valeurs, les
mêmes attributs. Dans le cas contraire, des ajustements sont nécessaires pour que les tables de
dimensions partagées conviennent aux deux besoins métiers.

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Figure 13 : Modélisation en constellation


La modélisation en étoile est une approche pour organiser un DataWarehouse. Elle a
l’avantage de la simplicité. C’est pour cette raison qu’elle reste la plus communément utilisée.
Si vous n’êtes pas limité en matière d’espace de stockage et que vous prenez soin de veiller à
l’intégrité de vos données, la modélisation en étoile est un très bon choix, idéal pour
commencer. Sinon, d’autres approches sont envisageables. L’une est la modélisation en
constellation, que nous avons rapidement présentée. L’idée est venue à certains de combiner
entre eux les différents schémas et de les fusionner dans un seul : c’est ainsi qu’est né la
modélisation en constellation. Une constellation, comme chacun sait, est composée d’un
groupe d’étoiles.

e. Serveurs OLAP (Traitement analytique en ligne) :


Le OLAP ou OnLine Analytical Processing, est une technologie de traitement
informatique. Elle permet à un utilisateur de consulter et d’extraire facilement les données
pour les comparer de différentes façons. C’est un outil inscrit dans les analyses de services
d’aide à la décision bien pratique pour une entreprise. Les données OLAP sont stockées sur
une base multidimensionnelle, aussi appelées Cubes OLAP, pour faciliter ce type d’analyses.
Un serveur OLAP est nécessaire.
Les bases de données multidimensionnelles considèrent chaque attribut d’une donnée
comme une dimension « séparée ». Le logiciel peut ensuite localiser l’intersection des
dimensions et les afficher. Il est ainsi possible d’analyser et de comparer les données de
différentes façons. Les attributs peuvent aussi être séparés en plusieurs sous-attributs. Les
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bases de données multidimensionnelles s’opposent aux bases de données relationnelles à deux
dimensions. Les systèmes OLAP permettent donc aux entreprises d’effectuer une analyse
rapide de leurs données.
L’OLAP peut être utilisé pour le Datamining (forage de données) ou encore pour la
découverte de relations entre les données. En utilisant ODBC (Open Database Connectivity),
il est possible d’importer des données en provenance de bases de données relationnelles
existantes afin de créer une base de données multidimensionnelle ou database pour l’OLAP. Il
permet aussi d’avoir une analyse de données, les calculs complexes, et les modèles de bases
de données. Il est à la base de nombreuses applications pour la prévision, la budgétisation, la
planification, le report financier, l’analyse, les modèles de simulation.
Exemple : un cube OLAP

Figure 14 : Représentation d’un cube OLAP


Il y a différents types de systèmes. Les principaux sont MOLAP et ROLAP
(i) MOLAP (Multidimensional Online Analytical Processing ou Serveur
Multidimensionnel OLAP) :
Les systèmes multidimensionnels OLAP utilisent une base de données
multidimensionnelle pour stocker les données de l'entrepôt et les applications analytiques sont
construites directement sur elle. Dans cette architecture, le système de base de données
multidimensionnel sert tant au niveau de stockage qu'au niveau de gestions données. Les
données des sources sont conformes au modèle multidimensionnel dans toutes les dimensions,
les différentes agrégations sont pré-calculées pour des raisons de performance.
Les avantages des systèmes MOLAP sont basés sur les désavantages des systèmes
ROLAP et elles représentent la raison de leur création. D'un côté, les requêtes MOLAP sont
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très puissantes et flexible en termes du processus OLAP, tandis que, d'un autre côté, le modèle
physique correspond plus étroitement au modèle multidimensionnel.
Néanmoins, il existe des désavantages au modèle physique MOLAP. Le plus important est
qu'il n'existe pas de standard du modèle physique.

(ii) ROLAP (Relationnal Online Analytical Processing ou Serveur OLAP


relationnel) :
Les données opérationnelles constituent la source principale d'un système
d'information décisionnel. Les systèmes décisionnels complets reposent sur la technologie
OLAP, conçue pour répondre aux besoins d'analyse des applications de gestion. Donc, le
ROLAP est un modèle d’entreposage de données qui utilise des SGBD relationnels ou
relationnels prolongés pour stocker et gérer les données de l’entrepôt, et OLAP middleware
pour soutenir les pièces manquantes.

(iii) HOLAP (Hybrid OLAP ou Serveur Hybride OLAP) :


Un système HOLAP est un système qui supporte et intègre un stockage des
données multidimensionnel et relationnel d'une manière équivalente pour profiter des
caractéristiques de correspondance et des techniques d'optimisation. La principale
caractéristique d'un système HOLAP est la transparence du système. Pour sa localisation, les
bases de données sont stockées dans un SGBD relationnel ou dimensionnel. Pour la
transparence de la fragmentation, il y a un modèle de données général et un schéma
multidimensionnel global pour aboutir à la transparence du premier point, tant le modèle de
données général que le langage de requête uniforme doit être fourni. Etant donné qu'il n'existe
pas un modèle standard, cette condition est difficile à réaliser.
Dans système HOLAP, une allocation optimale bénéficie des stratégies d’une
allocation où se trouve le système de stockage existant dans les systèmes distribués tels que le
profil de requêtes, le temps d'accès, l'équilibrage de chargement,...Dans une réallocation
automatique, toutes les caractéristiques traitées ci-dessus changent dans le temps. Ces
changements peuvent provoquer la réorganisation de la distribution des données dans le
système de stockage multidimensionnel et relationnel, pour assurer des performances
optimales.
Actuellement, la plupart des systèmes commerciaux utilisent une approche hybride.
Cette approche permet de manipuler des informations de l'entrepôt de données avec un

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moteur ROLAP, tandis que pour la gestion des datamarts, ils utilisent l'approche
multidimensionnelle.
Donc, voici un résumé architectural d’un entrepôt de données

Figure 15 : Aspect architectural d’un entrepôt de données

II. PROBLEMATIQUE

Les informations concernant le domaine de la chaine de froid est très vaste


c’est pour cette raison que le chef de la division CDF a proposé le thème mentionné ci-dessus
afin de bien planifier les activités en cours et celles qui ne sont pas encore réalisées, de
contrôler le stockage des équipements qui se trouve dans les services centraux et les
périphériques ainsi que le suivi des mouvements des personnels qui sont encore traités en
version papier. Chaque fois que le cahier de registre est plein, il faut le changer pour
enregistrer les travaux réalisés ou classer les bons de commandes enregistrées sur des papiers
volants. De plus, les cahiers de registre ou les papiers peuvent être endommagés, usés, brûlés
ou même perdus.
Afin de résoudre ce problème, il est nécessaire de collecter, d’intégrer, de classifier
toutes les informations utiles concernant la chaine de froid sur la gestion des ressources

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humaines, la maintenance des appareils frigorifiques, le stockage des appareils, le stockage
des pièces de rechanges, le suivi journalier des tâches de chaque technicien, le stockage des
vaccins, le dépannage au cas où il y aura des pannes ou des fausses manipulations,
l’installation des appareils frigorifiques solaires à la centrale et aux périphéries suivi d’une
formation intégrale avec les techniciens dudit service respectif, les enregistrements des bons
d’entrées et de sorties.
La détermination de la direction nous pousse à trouver une solution adéquate par
rapport aux problèmes qui se présentent afin d’améliorer la planification de toutes ces
activités mentionnées ci-dessus pour avoir une meilleure qualité de service au sein de la
direction et auprès de chaque service de santé quel que soit le lieu c’est-à-dire dans les régions
ou districts ou communes et d’accélérer les activités qui ne sont pas encore achevées comme
la livraison des appareils.
D’où l’enregistrement des données s’avère nécessaire et utile dans ladite division après
avoir recueilli toutes les informations nécessaires pour les centralisés dans une base de
données. La centralisation de ces données permet au responsable de la chaine de froid d’avoir
une manipulation facile et une meilleure sécurisation des informations afin de faciliter l’accès
et d’avoir une accessibilité rapide. Face à cette étude, comment allons-nous entreposer les
données dans un système intégré et sécurisé dans le domaine chaine de froid à Madagascar ?

III. HYPOTHESE DU THEME

Face au problème mentionné ci-dessus, la solution adéquate proposée est de créer un


entrepôt de données par l’intermédiaire d’une application web adéquate selon les besoins
dudit service afin d’entreposer toutes les données selon leur catégorie pour avoir un stockage
de données et une meilleure sécurisation des données.
Pour la construction de la base de données décisionnelle, elle consiste à avoir une
modélisation conceptuelle des données multiformes, une conception d’un entrepôt de
données, une alimentation de l’entrepôt afin de l’extraire ou le nettoyer…etc, et avoir un
stockage physique des données. Il est nécessaire de sélectionner les données à analyser afin de
savoir les besoins de l’utilisateur, et avoir un magasin de données.
L’entrepôt de données consiste à collecter l’ensemble de l’information aux décideurs à
partir des sources de données et la centralise en assurant l’intégration des données extraites et
la pérennité dans le temps. Dans le magasin de données, on doit extraire chaque partie de

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l’information décisionnelle de l’entrepôt dans une des parties utiles pour une classe des
utilisateurs ou pour un besoin d’analyse spécifique.
Pour réaliser cet entreposage de données, ils nécessitent d’avoir des puissantes
machines pour gérer de très grandes bases de données qui contient des données de détails
historisés, l’entrepôt des données est le stockage centralisé des bases de production, on doit
organiser les données selon leurs modèles en facilitant la gestion efficace des données.
Concernant le mécanisme de sécurité des données, le service chaine de froid utilise le
Peer-to-Peer pour collecter leur base de données par l’intermédiaire du DHIS 2 afin de le
compiler dans Microsoft Excel ou Access.

IV. OBJECTIF DU THEME


IV.1. Objectif général
L’entrepôt des données est une collection de données orientées sujet (les données sont
organisées par sujet), intégrées (les données qui proviennent de diverses sources hétérogènes
sont consolidées et intégrées dans l’entrepôt), non volatiles (une fois insérées dans l’entrepôt,
les données ne sont jamais modifiées ou effacées, elles sont conservées pour des analyses
futures) et historiées (les données ont très souvent une composante temporelle), organisées
pour le processus de décision. Il permet de faire des requêtes sur de grands ensembles de
données, la plupart du temps sous-forme d’agrégats afin d’en obtenir une vision synthétique.
Il a pour objectif de simplifier l’accès aux informations de l’entreprise, fournir des
informations cohérentes, une vue consistante, globale et unifiée de l’entreprise, entreposer les
données publiées pour une consultation rapide de l’entreprise, procurer une qualité de
l’information d’un entrepôt de données, faire partie les outils de présentation d’informations
dans l’entrepôt de données, supporter des applications de type informationnel comme les
applications d’aide à la décision
Dans un entrepôt de données, il y a trois (3) types de modélisation : la modélisation
en étoile, en flocon et en constellation.
L’utilisation de l’EDD facilite la réalisation des missions d’un service de
maintenancier. L’outil est alors une aide pour tracer, archiver, analyser et prendre des
décisions. Le suivi de l’état des actifs a une place cruciale au sein de toute stratégie de
maintenance réussie. Cela implique d’inclure l’entretien des équipements, de l’infrastructure
mais aussi le bien-être des employés. L’atout de l’EDD est aussi de supprimer ou baisser la

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consommation de papier. Effectivement, en digitalisant toutes les opérations, ces solutions
facilitent le stockage des données et permettent de faire un geste pour l’environnement.
On pourrait éviter les ruptures de stock grâce aux alarmes et aux propositions de
commandes automatiques qui nous permettront de réapprovisionner au bon moment, elle
optimise le suivi des équipements et prolonge ainsi la durée de vie de ceux-ci, l’aide au
diagnostic des pannes optimise les temps d’intervention et permet donc une diminution des
coûts de maintenance.
La consultation nous donne un temps rapide sur la gestion des stocks, des personnels
ainsi que les donations offertes par les partenaires techniques et financiers et la participation
de l’Etat. Les nouvelles installations s’afficheront dans le calendrier, ça aide les techniciens à
mieux se préparer avant la date exacte.

IV.2. Objectifs spécifiques


Pour atteindre les objectifs, il est nécessaire de savoir le circuit et mode de
transmission des informations ou données :
 Comprendre le mode d'organisation dans la division CDF
 Voir comment cette organisation leur aide à gérer les bases de données
 Savoir quelles sont les causes de ce mode d'organisation
 Effectuer une étude préalable (étudier l’état de l’existant : une phase de recueil, de
conception, d'organisation, d'appréciation ou d'évaluation)
 Réaliser une étude détaillée (Présenter le MCD, MLD, MCT et MOT relatifs à la
modélisation des données et des traitements)
 Faire une étude technique qui consiste à la programmation, elle a pour objectif de
détailler les points développés lors de l’étude détaillée et de concevoir la structure physique
des données, mise en œuvre, maintenance.
 Observer le résultat une fois le progiciel fini et utilisé avec les données réelles.
Ces objectifs ont servi de ligne de direction dans l’accomplissement du projet de
recherche ainsi qu’à la réalisation du progiciel. L’ensemble de ces objectifs spécifiques
exprime la nécessité d’un outil capable de faciliter le travail. La facilité n’est pas le seul
objectif, mais il y a aussi la fiabilité. Grâce à l’outil informatique qui est le progiciel, le
traitement sera plus sûr. Un outil faisant gagner en rapidité d’exécution et précision au niveau
des données. Les calculs et chiffres seront plus sûrs.

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V. AVANTAGE DU THEME

Les avantages apportés grâce à l’utilisation de ce logiciel se démarque sur la


maintenance, l’analyse des données et la sécurité.
La maintenance permet de réduire les temps d’arrêts imprévus en prévenant les
potentielles pannes. Ce type de formation informatique communique et enregistre les données
des machines en temps réels pour éviter des mauvaises surprises et agir dès que cela arrive.
Ce système fluidifie le processus de maintenance ce qui permet d’améliorer la qualité tout en
garantissant le délai de livraison. Les opérations de maintenance sont sollicitées en temps réel,
et sont accessibles à tous techniciens facilement et rapidement au moment opportun. Les
bénéfices indirects de cette maintenance fluide sont l’augmentation de la durée de vie des
équipements, l’optimisation de la disponibilité et des performances de la machine.
Les données récoltées sont disponibles dans l’application permettent une meilleure
visibilité sur l’état réel du parc des réfrigérateurs solaires. Ces données sont de surcroît
analysées en temps réel grâce à l’outil d’une connexion client-serveur directement intégré.
L’utilisateur obtient ainsi une connaissance précise des coûts de maintenance réels appuyés
par ces chiffres très précis. Le suivi peut se faire via un fichier Excel mais ce dernier devient
rapidement lisible.
Le logiciel gère la mise en sécurité des équipements avant les activités de maintenance
(dépannage, installation…) pour pouvoir garantir un environnement de travail sain ainsi
qu’une exécution sûre. En plus de cela, des nouvelles applications web de nouvelle génération
s’imposent comme une véritable base de données dédiée à la maintenance, et permettent de
mettre en lieu sûr tous les documents.
L’accès est universel et optimisé sur n’importe quel type de poste : PC, tablette par
exemple. Il n’y a aucune incompatibilité de système d’exploitation c’est-à-dire il suffit d’avoir
un navigateur. Les données sont centralisées et disponible 24/24.
Avoir une meilleure gestion de sécurité permet aux utilisateurs d’avoir un accès qui est
contrôlé par identification. Les données sont sauvegardées automatiquement.

VI. CHOIX ET INTERET DU THEME


VI.1. Attribution du thème
Le thème a été proposé par l’encadreur professionnel. Le thème proposé durant la
discussion, est l’entreposage de données pour un système intégré et sécurisé dans la division
CDF en tant que thème de mémoire. Les raisons seront expliquées ci-dessous.
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VI.2. Raison
On a choisi ce thème pour les raisons suivantes : le vaccin permet de réduire, voire,
supprimer un certain nombre de maladies infectieuses. Toutes les maladies n’ont pas disparu
(tétanos, rougeole, tuberculose etc.), il est donc important de se faire vacciner. La vaccination
permet aussi de se protéger contre d’éventuels risques liés à certaines activités et contre des
maladies à priori bénignes pouvant être graves voire même mortelles. La vaccination est le
moyen le plus sûr pour se protéger soi-même, ses proches et ainsi d’éviter d'être contaminé et
de se faire contaminer. En résumé, le vaccin sauve des millions de vies partout dans le monde
entier, de vivre plus longtemps et en bonne santé, l’immunisation est la meilleure stratégie de
protection contre les maladies évitables par vaccination.
Le Ministère de la Santé Publique a pour objectif de faire la DPEV un phare. Ce phare
a pour mission d’obtenir et d’améliorer une couverture vaccinale satisfaisante partout à
Madagascar. L’obligation vaccinale est obligatoire chez chaque individu afin d’observer le
taux de couverture vaccinale et restaurer la confiance de la population dans le geste médical
préventif de l’immunisation. En résumé, cette obligation vaccinale permet d’assurer la
protection de tous et des plus vulnérables et de ceux qui ne peuvent être vaccinés dans les
zones enclavées du pays.
Cependant, la division chaine de froid a la responsabilité de stocker les vaccins et de
distribuer les appareils correspondant aux vaccins en respectant les conditions adéquates aux
normes recommandées.
L’intérêt de ce choix est d’aider les responsables au sein de la division chaine de froid
à améliorer leurs méthodes et conditions de travail afin de consulter rapidement les données
enregistrées à temps. Donc, il est nécessaire d’entreposer toutes les données utiles dans un
progiciel sans perdre plus de temps dans l’archivage des documents dont la plupart sont
encore en version papier.
Il est vrai que la CDF est suivie d’une gestion des données faite par quelques équipes.
Les mouvements de toutes les données sont enregistrés dans des documents physiques (fiche
de stocks). Néanmoins, le contrôle régulier de la division CDF est une tâche assez compliquée
puisqu’il faut effectuer des vérifications journalières des températures des vaccins, les stocks
des pièces de rechanges, il faut aussi vérifier si les informations sont à jour. Le thème est donc
un besoin vital de ladite division.

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La première chose motivante dans le choix du thème est ainsi que la division a encore
eu recours à l’informatisation pour effectuer sa gestion. C’est donc une occasion en or pour le
stagiaire d’exploiter ses connaissances et de ne pas être limité dans son champ d’action. Après
réflexion, c’est l’entreposage des données pour un système intégré et sécurisé de la CDF à
Madagascar qui a été choisie car elle est tout premièrement majeure avant la gestion de
l’administration de la CDF.
La raison suivante pour laquelle le stagiaire a choisi ce thème est que cela a plus
éveillé sa curiosité. Voulant se mettre à l’épreuve sur le plan professionnel afin de savoir
jusqu’où peut mener la recherche. Le flux d’information dans l’entrepôt des données ne cesse
de s’accroître et toujours en constant mouvement, il est convenable de posséder un outil
adéquat afin de suivre les mouvements.
L’intérêt de cette étude se cantonne à diminuer la saisie et de faciliter la vérification
des données reçues par jour.

VII. DELIMITATION FONCTIONNELLE DU THEME

La DPEV est une direction très large, composé de quatre (04) services sous son aile.
Chaque service dispose sa propre attribution et chaque personnel leurs tâches respectives. La
division Chaine de Froid (CDF) se trouve dans le Service Logistique (SL), l’endroit où
j’effectue mon stage. Parler d’entreposage de données dans la dite direction est très vague,
alors on a délimité l’étude au niveau de la chaine de froid.

VIII. SITUATION ACTUELLE SUR LA CDF A MADAGASCAR ET A D’AUTRES


PAYS
a. Madagascar
L’utilisation des données en version papier sont encore d’actualité dans la division
CDF surtout sur la vérification des installations des appareils au cas où des problèmes
surviennent par assistance téléphonique ou par e-mail. La consultation des stocks aussi sont
encore en version papier d’où le retardement des résultats au cas où une question se pose par
les chefs hiérarchiques.
La consultation des conservations de température des vaccins se fait journalière ou
hebdomadaire. Si une alarme se déclenche ici à la division CDF, une question se pose auprès

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du service concerné si la porte est entre ouverte durant un certain temps ou si le courant est
faible ou s’il y a autres choses à part les vaccins qui sont destinés à être congeler.
Le suivi des personnels de ladite division aussi est très important lorsqu’il effectue une
mission ici à la centrale ou à la périphérie. La division utilise un cahier d’enregistrement pour
enregistrer les activités réalisées en une journée.
L’enregistrement des données est très utile pour la division mais certains districts ou
régions n’envoient pas à temps les données hebdomadaires concernant la chaine de froid ou
les vaccins afin de les mettre à jour.
La division CDF utilise l’informatique qui est le Microsoft Excel pour enregistrer les
données mais parfois il toujours des doublons d’informations.

b. Autres pays
L’enjeu de la logistique et de la sécurité au pays en état de guerre comme le Pakistan,
l’Afghanistan et le Nigéria nous donne un réflexe qui est un peu perplexe parce que la raison
des complications des programmes de vaccination est la résistance conflictuelle entre la
religion et la politique où une cinquantaine de vaccinateurs y sont assassinés afin d’éradiquer
la poliomyélite. Les conditions sanitaires dont lesquelles vivent beaucoup d’un demi-million
d’enfants des régions tribales comme au Pakistan sont insuffisamment immunisés parce que
les zones montagneuses sont contrôlées par des groupes militants tels que les Talibans qui
interdisaient la vaccination contre la polio.

IX. PROBLEMES RENCONTRES SUR LA CDF A MADAGASCAR ET A


D’AUTRES PAYS
a. Madagascar
Concernant la gestion CDF dans notre pays, le moyen de transport des équipements
pose problème parce que c’est le district lui-même qui prend en charge de tout jusqu’à son
arrivée hors le district ne possède pas beaucoup de fonds à part son budget de fonctionnement
c’est-à-dire financé par l’Etat. Si les équipements sont achetés par les PTF, ce sont eux-
mêmes qui prennent en charge l’envoi de ces équipements jusqu’à son arrivée au district
respectif. Pour les périphéries, les congélateurs ne supportent pas le souffle du vent de la mer
alors les pièces se rouillent rapidement ou ils sont hors d’usage dans ce cas il est nécessaire de
faire un dépannage curatif.

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L’entretien des équipements nécessite une réparation lorsque les équipements sont mal
entretenus ou en panne c’est à ce moment-là que les techniciens du district interviennent, s’il
n’est pas capable de résoudre ce problème il doit faire appel au technicien de la DRSP. Si ces
deux techniciens ne résolvent pas le problème, le renfort des techniciens de la centrale s’avère
nécessaire et utile à cet instant, hors la plupart des techniciens responsables dans certains SSD
ou DRSP (centrales ou périphériques) ne maitrisent pas encore cette tâche surtout au niveau
de la chambre froide qui est un appareil très sensible sur la conservation de la température des
vaccins pour une raison que le responsable est affecté à d’autres postes ou il est nouvellement
nommé.
Avant que les techniciens effectuent cette tâche, ils suivent une formation avec
l’équipe centrale. Toute implication et volonté des techniciens est très important sur le suivi
des réfrigérateurs et congélateurs, hors ils ne s’appliquent pas d’avantages si une panne se
présente.
b. Autres pays
Face aux difficultés d’acheminement des vaccins dans les zones reculées, des pays
Africains s’appuient sur le transport réfrigéré de Coca-Cola. Un partenariat public-privé est
contracté avec Coca-Cola pour aider les gouvernements africains afin de fournir des vaccins
dans les régions reculées. Le projet a le soutien du Fonds mondial de lutte contre le sida, la
tuberculose et le paludisme. Il ne suffit pas qu’un pays ait accès aux vaccins. Leur efficacité
dépend souvent du respect de la chaîne du froid, même si les entreprises pharmaceutiques font
en sorte que quelques jours à température ambiante ne soient pas fatals aux vaccins. Une
collaboration entre le Ministère de la Santé et l’entreprise Coca-Cola donne son fruit à la
formation des techniciens et amène les médicaments à son destination dans les conditions
appropriées.
La pénétration de Coca-Cola dans les villages les plus isolés dans les pays africains
permet aux gouvernements de rêver d’avoir une chaîne de froid comme la leur afin de
distribuer les vaccins.
L’entreprise prête main-forte aux techniciens du Ministère de la Santé Tanzanien afin
d’acquérir des équipements pour maintenir en état les vaccins afin de les distribuer aux
hôpitaux qui ont en besoin. La disposition d’une base active des équipements chez Coca Cola
montre son efficacité sur l’analyse des frigos pour conserver les vaccins. Le résultat montre la
performance de leur réfrigérateur. La mise en place d’un processus plus structuré permet à
Coca Cola d’entretenir un entretien préventif et la réparation rapide en cas de problème. Si un
problème survient, un technicien dispose déjà des pièces de rechanges pour résoudre les frigos
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en panne pour qu’ils fonctionnent bien. Alors un projet pilote a été lancé afin de mettre en
pratique cet enseignement chez les Tanzaniens et les Ghanéens.
Le principe est que le gouvernement apprenne à avoir de l’expérience venant de
l’entreprise en ce qui concerne les réfrigérateurs, ainsi que l’approvisionnement en pièces de
rechange et les réparations. Plus récemment, le Project Last Mile s’est étendu au Nigéria, où
les autorités ont beaucoup de mal à maintenir leurs réfrigérateurs à vaccins en état de marche.
Comme on peut l’imaginer, le Nigéria est un pays vaste qui doit s’appuyer sur un grand
nombre de personnes compétentes afin de résoudre les problèmes comme les infrastructures
routières, ou le climat. Coca Cola peaufine les processus et partage les bonnes pratiques avec
les agences gouvernementales responsables des vaccins qui travaillent avec eux. Un total de
près de 19 millions d’euros a été investi dans le projet par les organisations partenaires. À ce
jour, la Tanzanie, le Ghana, le Mozambique, l’Afrique du Sud, le Swaziland, le Libéria et le
Nigéria ont bénéficié de l’initiative.
Alors pourquoi notre pays ne peut pas contracter un partenariat avec l’entreprise Coca-
Cola pour faciliter l’acheminement de l’approvisionnement de la logistique dans les zones les
plus reculées?

X. RESULTATS ATTENDUS
X.1.1. Attribution
X.1.1.1. Pour la division CDF 
Le résultat attendu durant le stage est premièrement donc la concrétisation du progiciel
E-CDF 1.0. Le «E» représente Entrepôt de données et le mot « CHAINE DE FROID » qui
signifie chaine frigorifique. Le but de ce nom est de considérer le progiciel comme une des
opérations logistiques et domestiques qui font avancer la division petit à petit vers son
objectif. Ce dernier doit être opérationnel et répondre à leurs besoins. Son utilisation doit donc
montrer la différence entre la manipulation manuelle et la manipulation numérique que ce soit
en matière d’esthétique ou d’efficacité. L’entrepôt de données n’étant qu’un engrenage dans
le système, la division attend donc à des résultats dans l’organisation.

X.1.1.2. Pour le service de projet de recherche


Il est donc primordial que le progiciel conçu effectue les tâches nécessaires à
l’entreposage de données de la division et que celui-ci satisfasse aux attentes de la CDF.
Quelles sont les attentes dont la division a besoin? Une fois les données saisies, la division

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pourra effectuer le suivi de chaque envoi qui participera à la documentation des données
(équipements, stock des entrées et sorties des pièces de rechanges, maintenance, gestion des
personnels). Le progiciel permettra aux responsables de consulter les données périodiquement
par l’intermédiaire d’un graphique, un histogramme pour être plus précis. Ces résultats
montreront que les démarches poursuivies selon les objectifs mis en place ont porté leurs
fruits.

X.2. Finalité
X.2.1. Professionnelle
L’IS-INFO a prêté main-forte à mes études, notamment dans le cadre de mes stages
pratiques. En conséquence, nous autres, apprenants au sein de cette institution, sommes
convaincus de fait que notre promotion se doit de figurer parmi les élites dudit institution.
L’IS-Info a fait de moi une personne encore plus responsable, capable d’affronter les dangers
de l’entreprise dans le cadre professionnel.

X.2.2. Personnelle
Deuxièmement, le projet de recherche servira à valider le mémoire de fin d’études
grâce à l’accord de l’encadreur professionnel une fois le progiciel opérant au sein de la
division CDF. A la fin du projet, l’étudiante sera notée selon le travail qu’elle a accompli.
Cette note montrera la valeur de l’étudiante lui-même mais aussi servira de réflexion pour son
avenir professionnel.

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BIBLIOGRAPHIE
Mémoire en ligne sur la gestion d’information (gestion de l’information)- A.SEMOUD et
A.LAIMY - 06/12/2019 à 9H30
Les cinq étapes pour améliorer la gestion de l’information de votre organisation- 06/12/2019
à 11H57
Vaccination : la France soudain tentée par l’obligation généralisée de Jean Yves Nau édité
(Revue Médicale Suisse 2016)-09/12/2019
DW_Concept FR- 09/01/2020 à 09H30
Cours Datawarehouse ETL- 09/01/2020 à 09H36
© R. Godin, C. Desrosiers -Hiver 2011 -09/01/2020 à 11H25
LOG660-Acetates-EntrepôtDeDonnées_1pp.pdf -Département de génie logiciel et des TI-
09/01/2020 à 14H05
2--DWHA--Modélisation MD écrit par Omar Boussaïd- 25/02/2020 à 14H53
Entrepôt de données écrit par J.-F. Desnos-13/01/2020 à 11H42
En Afrique, les vaccins profitent de la chaîne de froid de Coca-Cola-19/02/2020 à 15H24
Programme de vaccination : les enjeux de logistique en situation d’urgence Dr Malek-Sbih-
2018-02-12.pdf-03/03/2020 à 14H53
Datawarehouse : comprendre et identifier écrit par Mr SAAD Rachid-Tout sur le big data, le
machine Learning et marketing digital-08/03/2020 à 15H45
Entreposage et fouille de données en Informatique appliquée : ITI 4202 de Kabore
KISWENDSIDA K-08/09/2020 à 16H45

WEBOGRAPHIE
http://www-adele.imag.fr/~donsez/cours écrit par E. GRISLIN-LE STRUGEON et D.
DONSEZ- 13/01/2020 à 11H54
https://fr.wikipedia.org/wiki/Entrepôt_de données-28/01/2020 à 11H40
https://www .vaccination –info.be /histoire de-la-vaccination-03/02/2020 à 11H47
https://www.euractiv.fr/section/sante-modes-de-vie/news/soft-drink-cold-chain-delivers-
vaccines-to-africas-most-remote-corners/-19/02/2020 à 15H24
https://fr.wikipedia.org/wiki/Extract-transform-load-26/02/2020 à09H52

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Pourquoi utiliser le Big data dans votre entreprise - Le Guide du Web.htm

PARTIE II : CADRE


GENERAL DE LA
MAINTENANCE

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XI. INTRODUCTION :
Ce chapitre est consacré pour introduire des notions de base sur la maintenance et
son processus de gestion ainsi que les notions et intérêts relatifs à la gestion de
maintenance.

XII. DEFINITION DE LA MAINTENANCE :


-Selon LAROUSSE, la maintenance est l’ensemble de tout ce qui permet de
maintenir
un système en état de fonctionnement.
- Selon AFNOR NF-X 60-010, la maintenance est l’ensemble des actions
permettant de maintenir ou de rétablir un bien dans un état spécifié ou en mesure d’assurer
un service déterminé.
- Selon NF EN 13306 x 60-319, la maintenance est l’ensemble de toutes les
actions techniques, administratives et de management durant le cycle de vie d’un bien,
destinées à le maintenir ou à le rétablir dans un état dans lequel il peut accomplir la
fonction.

XII.1. ROLES ET OBJECTIFS DE LA MAINTENANCE :


XII.1.1. ROLE DE LA MAINTENANCE :
La maintenance joue plusieurs rôles important dans la division CDF afin d’aider les
techniciens à mieux comprendre les problèmes fassent à eux. Il existe quatre types de rôles
dans la maintenance :
Rôle sur la productivité : 
Le maintien du taux d’indisponibilité est au minimum grâce la politique de gestion de
maintenance adéquate. Il donne un résultat meilleur et potentiel dans la production de
l’entreprise. D’où la maintenance est en productivité.
Rôle sur l’économie :
La maintenance se présente de toutes ses formes. Elle vise à diminuer les coûts des pannes
et des pertes de productions. Il est nécessaire d’avoir la liste des stocks des pièces dans le
magasin afin de remplacer les pièces usés d’un matériel, la main d’œuvre consommée dépend
de la nature de l’intervention du matériel. Cette action permet de réduire le coût d’entretien et
attribue à la maintenance à une économie.
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Rôle sur la qualité :
La maintenance contribue au service qualité afin de produire des matériels en respectant
les normes. Cela se traduit pour avoir un fonctionnement correct et des réglages adéquats.
Rôle sur la sécurité des biens et des personnels :
La réalisation des dépannages des maintenances préventives et des modifications
réglementaires a pour but de garantir un fonctionnement normal du matériel et de son état
avec les protections utiles. En assurant ce rôle, la maintenance est l’un des acteurs principaux
de la sécurité.

XII.1.2. OBJECTIF DE LA MAINTENANCE :


Selon la politique posée par AFNOR dans les entreprises utilisant des appareils
frigorifiques, la maintenance a pour but d’avoir un bien disponible et une meilleure durée de
vie, la sécurité des personnes durant leur travail et des biens utilisées. Il est nécessaire d’avoir
la qualité des biens utilisés durant l’intervention et d’une protection de l’environnement.
L’optimisation des coûts permet d’avoir une réduction des coûts d’interventions et avoir une
qualité de service dans un meilleur délai. Avoir une meilleure planification des interventions
préventives et des prévisions d’acquisition et de remplacements.
Ces objectifs sont symbolisés par cinq zéro dont
 Zéro panne : c’est l’objectif matériel de la maintenance ;
 Zéro défaut : une production sans défaut nécessite un outil de production en parfait
état et une organisation adéquate ;
 Zéro stock et zéro délai : une fabrication sans stock n’est pas compatible avec une
livraison sans délai que si l’outil de production est parfaitement fiable.
 Zéro papier : il faut assurer zéro papier inutile en particulier les papiers engendrés
pour les erreurs, les défauts, les défaillances, le retard.

XII.1.3. DIFFERENTES FORMES DE MAINTENANCE :


Il existe trois (3) grandes familles de maintenance.
Premièrement, la maintenance préventive permet de réduire les risques et les
probabilités de dysfonctionnement des équipements. Dans cette partie, il y a deux différents
sous-types de maintenance qui sont la maintenance systématique qui permet d’effectuer des
opérations de maintenance selon un planning prévu afin d’éliminer ou de diminuer les risques

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de dysfonctionnement des systèmes, et la maintenance conditionnelle qui permet d’avoir une
surveillance très précise afin de suivre l’évolution d’une usure ou d’un défaut. Alors, il est
nécessaire d’avoir une planification de l’intervention avant une défaillance totale ou partielle.
Après cette intervention, une maintenance prévisionnelle s’avère utile afin de lier la
maintenance à une analyse pour voir l’évolution des paramètres de la dégradation d’un bien,
et permet de retarder ou de planifier des interventions, cette maintenance est appelée
maintenance prédictive.
Deuxièmement, la maintenance a méliorative permet d’éliminer les problèmes en
modifiant le système après plusieurs défaillances de même nature.
Et troisièmement, la maintenance corrective qui permet d’intervenir une activité
de maintenance après une défaillance totale ou partielle d’un système. Dans cette partie, il
y a deux différents sous-types de maintenance qui sont la maintenance curative qui
permet de rétablir un bien dans un état spécifié c’est-à-dire une réparation. Enfin la
maintenance palliative est une activité qui permet de d’accomplir provisoirement tout ou
une partie du dépannage.

Figure 16 : Les différents types de maintenance

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XII.1.4. LES NIVEAUX DE MAINTENANCES :
Dans une entreprise, un système de maintenance est spécifié dans cinq niveaux
différents pour avoir une maintenance réussie. Les besoins utilisés sont les ressources
humaines et matérielles pour que la réalisation des tâches soit effectuée à temps.
Pour le premier niveau, un simple réglage est nécessaire pour l’exploitation des matériels à
détecter, sans aucun montage d’équipement ou échange de matériel.
Pour le deuxième niveau, un dépannage est prévu pour quelques échanges d’éléments
standards ou une opération mineure pour une maintenance préventive.
Pour le troisième niveau, il y a l’identification et diagnostique des pannes, une réparation pour
échanger des composants fonctionnels, des réparations mécaniques mineures.
Pour le quatrième niveau, il y a une importance des grands travaux pour la maintenance
corrective ou préventive.
Pour le cinquième ou dernier niveau, il y a une rénovation de travaux, de reconstruction ou de
réparations importantes confiées à un atelier.
NIVEAUX PERSONNELS D’INTERVENTION MOYENS
1 Exploitation sur place Utilisation d’un outil léger défini selon
les informations de l’appareil
2 Présence d’un technicien habilité sur Utilisation d’un outil léger défini selon
place les informations de l’appareil avec plus
de pièces de rechange à trouver à
proximité
3 Présence d’un technicien spécialisé sur Utilisation des outils avec des
place appareils de mesures pour le contrôle
ou pour l’essai
4 Présence d’une équipe de techniciens Utilisation des outils plus spécialisés,
spécialisés dans le local des matériels pour l’essayage, pour le
contrôle
5 Présence d’une équipe complète et Utilisation des grands moyens sur la
polyvalente dans le local fabriqués auprès des constructeurs
Tableau 4 : Liste des ressources utilisée pour chaque niveau de maintenance
XII.2. LES PROCESSUS DE GESTION DE MAINTENANCE :
Il y a quatre (4) étapes pour procéder à ce processus de gestion de maintenance.
La première étape consiste à recevoir le matériel et les renseignements le concernant.

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La deuxième étape consiste à choisir le type de maintenance qu’on veut faire afin d’effectuer
les fonctions des paramètres choisis comme la maintenance préventive conditionnelle par
exemple. L’étape suivante qui est la troisième étape consiste à préciser les processus de
maintenance telle que la planification des interventions, l’exécution et le suivi de
l’intervention. Et la dernière ou quatrième étape consiste à réaliser sa réalisation et le suivi de
l’intervention.

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Recevoir le
matériel

Préparer et installer le matériel


Choix du type de maintenance

Constituer le dossier technique

Choisir le type de matériel

MPS MPC MC

Planifier Mesurer les Détecter la


Planification de l’intervention

l’intervention paramètres de défaillance


contrôles

Diagnostiquer
Planifier la défaillance
l’intervention

Planifier
l’intervention
Exécution et suivi de l’intervention

Exécuter l’intervention

Suivi de l’intervention

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Figure 17 : Système de gestion de maintenance

Page | 10
PARTIE III : ETUDE
DE L’EXISTANT
« Entreposage de données pour un système intégré et  sécurisé
dans le domaine chaîne de froid à Madagascar»
RAPPEL THEORIQUE
THEORIE ET CONCEPTS
Toute œuvre scientifique mérite d’être bien faite, effectivement avec certaine logique et
certain ordre. Pour la réalisation, il est toujours important de faire le choix des méthodes et
techniques à utiliser afin de produire un bon résultat.
La conception a pour objectif de formaliser les étapes. Une méthode, est une manière
explicite de structurer sa pensée et ses actions. Elle se compose d’un processus, d’un vocabulaire
standard, et d’un ensemble de règle et des directives.
La méthode définit un ensemble d’activités qui accompliront les buts du projet, y compris le
but de chaque acticité spécifique, et ce qui a résulté de cette activité. Les méthodes d’étude des
systèmes d’informations ont pour objectif de décrire ces systèmes à l’aide de modèles, puis réaliser
le système informatisé.

XIII. SYSTEME D’INFORMATION


XIII.1. Définition :

Le système d'information est un "ensemble d'éléments (personnel, matériel, logiciel et


autres) permettant d'acquérir, traiter, mémoriser et communiquer des informations". Tous les
acteurs de l’entreprise véhiculent des informations. L’objectif principal d’un système d’information
consiste à restituer l’information à la personne concernée sous une forme appropriée et au moment
opportun.

Le SI est un outil de communication et de coordination entre les différents services et


domaines de gestion de l'entreprise. Il doit produire et diffuser des informations nécessaires aux
opérations d'une part et aux choix stratégiques et tactiques d'autre part. Le SI a donc un rôle
opérationnel et stratégique. Il est opérationnel quand il se concentre sur des tâches et des procédures
de gestion courante et automatisables comme la comptabilité, la gestion et la paie. Par contre, il est
stratégique quand il intervient pour les prises de décisions. L’analyse de l’entreprise en tant que
système consiste à déterminer l’ensemble des flux et à connaître la nature de l’information.

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« Entreposage de données pour un système intégré et  sécurisé
dans le domaine chaîne de froid à Madagascar»

Figure 18 : Modèle pyramidal d’un système d’information d’une entreprise


Ce modèle pyramidal reflète la hiérarchisation d’une entreprise où se trouve la composition
classique des systèmes d’informations. Au fond, les systèmes traitent les transactions fondamentales
(TPS), suivi de la gestion de l’information par les systèmes (MIS), le soutien de décision par les
systèmes (DSS), et pour la terminaison la Direction utilise les systèmes d’informations (EIS).
Par définition, le système d’information est un élément central d’une entreprise ou d’une
organisation. Il permet aux différents acteurs de véhiculer des informations et de communiquer
grâce à un ensemble de ressources matérielles, humaines et logicielles. Un SI permet de créer,
collecter, stocker, traiter, modifier des informations sous divers formats. Il a pour objectif de
restituer une information à la bonne personne et au bon moment sous le format approprié.
Dans une organisation, il y a une interaction entre les systèmes existants qui est le système
opérant, de pilotage et d’information, qui interagissent entre eux. Tout d’abord, le système opérant
qui est la base du système de toute organisation, est un système qui permet de transformer
l’information pour atteindre son objectif qui est de le restituer à la bonne personne. Ce type de
système correspond aux types de services d’une entreprise. Ensuite, le système de pilotage a pour
rôle de contrôler et piloter le système opérant, qui se situe dans à la tête du système d’informations
fixant les objectifs et prenant les décisions. Et enfin, le système d’information intervient dans les
deux autres systèmes. Il s’occupe à transformer et à diffuser les données et informations dans le
système opérant et de pilotage.

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« Entreposage de données pour un système intégré et  sécurisé
dans le domaine chaîne de froid à Madagascar»
Donc, en résumé, un système d’information permet au système opérant de communiquer des
informations qui ont été collectées et modifiées au système de pilotage qui est en charge de
contrôler et prendre des décisions.
Aujourd’hui, le SI a un rôle important au sein d’une entreprise et indispensable pour son bon
fonctionnement. Il permet à une entreprise d’optimiser leur processus, d’améliorer la relation client,
de mieux communiquer et améliorer la productivité, et de sous-traiter des tâches à faible valeur
ajoutée.
Il est aussi un outil de communication entre les différents services d’une entreprise, et a un
rôle opérationnel et stratégique.
XIII.2. Circuit d’informations :
XIII.2.1.1. Maintenance préventive :
Ici, le flux d’information débute dans chaque service contenant les dispositifs biomédicaux.
Pour ce qui est de la maintenance préventive, les utilisateurs sont tenus d’informer le responsable
maintenance de leurs horaires de travail pour pouvoir organiser le planning de maintenance (1).
Ensuite, le responsable effectue une demande de sortie qu’il devra envoyer au magasin concernant
les pièces de rechanges qu’on aura besoin lors de l’intervention (3). Ces pièces, par la suite seront
transférées vers l’atelier (4) qui à leur tour reçoivent le planning de maintenance (2) qu’ils seront
en charge d’effectuer (5). A la fin de l’intervention, les techniciens doivent faire un compte rendu
de leur intervention en remplissant la check-list déjà préétablie (6).

Responsable maintenance
Vaccination 1. Calendrier
1. Calendrier
Maternité 6. Check-list
remplie
Réanimation 3. DS
1. Calendrier
1. Calendrier
2. Planning de
maintenance

5. Intervention
1. Calendrier 4. BS
ntio Magasin Atelier
1. Calendrier

Figure 19 : Circuit d’information de la maintenance préventive

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« Entreposage de données pour un système intégré et  sécurisé
dans le domaine chaîne de froid à Madagascar»
XIII.2.2. Maintenance corrective :
Pour ce qui est de la maintenance corrective, les utilisateurs sont tenus d’informer le
responsable maintenance des diverses pannes survenues avant, en cours ou après chaque opération à
l’aide d’une demande d’intervention (1.). Ensuite, le responsable maintenance effectue un
diagnostic puis affecte un technicien à la réparation en lui adressant un ordre de travail (2.). Le
responsable maintenance rédige aussi une demande de sortie qu’il devra envoyer au magasin
concernant les pièces de rechanges que le technicien en charge aura besoin lors de l’intervention
(3.) et qui lui sera transférées (4.) avant l’intervention (5.). Au cas où, l’intervention ne pouvant être
effectuée pour quelconques raisons, il est nécessaire de faire appel à une sous-traitance (2’.) qui sera
en charge de l’intervention (5’). A la fin de l’Intervention, les techniciens ou sous-traitants doivent
faire le compte rendu de leur intervention (6.).

1. DI
1. Calendrier Responsable maintenance

Vaccination
2. DT
Maternité 1. Calendrier 6. RI
Réanimation 1. Calendrier
3. BS
1. Calendrier
2. OT
5. Intervention
1. Calendrier
1. Calendrier

Magasin 4. BS Atelier
Atelier 1. Calendrier
5. Intervention
1. Calendrier

Sous-traitance

Figure 20 : Circuit d’informa d’information de la maintenance corrective

XIII.2.3. Renouvellement équipement :


Ce flux d’information concerne le renouvellement de l’équipement. Tout d’abord, il est tenu à
préciser que 50% des équipements de la division chaine de froid viennent du budget de
fonctionnement de l’état et le 50% restant viennent des PTF. Il faut donc enregistrer les données
concernant ces donateurs (1’). Soit ils sont issus des offres (1’’.) proposées par les partenaires qui

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« Entreposage de données pour un système intégré et  sécurisé
dans le domaine chaîne de froid à Madagascar»
sont suivi de commandes (2’’.), si l’offre est intéressante. Et enfin au cas où la durée de vie d’un
équipement est atteinte ou dépassée ou tout simplement on a besoin de nouveaux équipements, on
établit un Bon de Commande (1.), au fournisseur concernant l’équipement à remplacer et qui sera
suivi d’un bon de livraison (2.) retourné vers la DPEV/division chaine de froid.

Donateur Partenaires Fournisseurs

2. BL 1. BC
1’. Dons 1’’. Offres
1. Calendrier 1. Calendrier
1. Calendrier 1. Calendrier

2’’. Commandes
1. Calendrier
nti
DPEV/SL/DCDF
(Responsable maintenance)

Figure 21 : Circuit d’information pour le renouvellement d’équipements

XIV. UML
XIV.1. Définition
Le Langage de Modélisation Unifiée ou Unified Modeling Langage est un langage de
modélisation graphique conçu pour fournir une méthode normalisée pour visualiser la conception
d’un système. UML est utilisé pour spécifier, visualiser, modifier et construire les documents
nécessaires au bon développement d’un logiciel orienté objet. L’offre d’une modélisation standard
représente l’architecture logicielle.
Parmi les informations qui appartiennent aux systèmes d’informations, certaines peuvent
faire l’objet d’un traitement automatisé pour assurer la cohérence du système d’information, la
méthode propose donc une démarche d’information. Il est à signaler qu’il est possible de découper
le système d’information en de sous-ensembles homogènes et relativement indépendants appelés
domaines.
La Direction est entourée de systèmes tels qu’Employés. Elle est découpée en domaines
comme travailler, facturer qui dépendent des activités comme acheter des fournitures de bureaux,

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« Entreposage de données pour un système intégré et  sécurisé
dans le domaine chaîne de froid à Madagascar»
encaissé. Ces domaines sont décomposés en systèmes appelés sous-domaines. Un domaine est le
cadre d’étude de l’informatisation.

Figure 22 : Historique d’UML

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« Entreposage de données pour un système intégré et  sécurisé
dans le domaine chaîne de froid à Madagascar»
XV. PHASE DE LA MODELISATION, CYCLE EN V :
L’informatisation débute par l’établissement du cahier des charges avec le client suivi de
l’analyse qui a pour but de modéliser le problème. L’unicité du cas d’étude permet de renforcer la
cohérence entre les différentes séances et de montrer sur un exemple quelque peu réaliste, c’est-à-
dire d’une taille non négligeable, la méthodologie. La conception modélise la solution technique ;
elle est suivie par la réalisation du logiciel conforme à la solution. UML est un langage graphique
aisément compréhensible par le client ; le client peut donc comprendre la modélisation du
problème, même s’il ne comprend pas toute la modélisation de la solution qui peut être plus
« technique ». La vérification du logiciel construit par une série de tests et la recette par le client du
produit fini. Il est important de noter que les différentes phases sont souvent réalisées par des
équipes ou des personnes différentes.

Figure 23 : Représentation du cycle en V

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« Entreposage de données pour un système intégré et  sécurisé
dans le domaine chaîne de froid à Madagascar»
XVI. LES CAHIERS DE CHARGE DE LA DIVISION CDF
a. Analyse des documents

Dans cette section, l’environnement du stage pour la réalisation du thème sera dévoilé. Cette
section entrera en plus de cela dans le détail d’une partie des étapes de l’UML, c’est-à-dire la
conception du système d’information. Pour être plus précis, il s’agit de l’analyse des données et son
informatisation dans un cas concret comme la fiche d’intervention de maintenance pour un Service
de Santé de Base par exemple.

Figure 24 : Fiche d’intervention de maintenance de la CDF

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« Entreposage de données pour un système intégré et  sécurisé
dans le domaine chaîne de froid à Madagascar»
Il est aussi important de savoir le nombre de stocks des pièces de rechanges afin de prévoir à
l’avance une nouvelle commande auprès des fournisseurs respectifs. L’analyse des données
facilitera l’informatisation des données en se référant à la fiche d’inventaire des équipements.

Figure 25 : Fiche de stock des matériels utilisés


b. Besoins fonctionnels 

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« Entreposage de données pour un système intégré et  sécurisé
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On doit recueillir les bases de données pour réaliser les besoins du système. Donc, nous
allons présenter les besoins fonctionnels en spécifiant un comportement pour les entrées et sorties
du système.
La conception du système permet à l’utilisateur d’effectuer les opérations suivantes :
 La gestion des utilisateurs qui est un outil permettant d’effectuer les gestions des utilisateurs
telle que l’ajout, la suppression, la modification, la consultation des informations de chaque
utilisateur.
 La gestion des travaux  permettant à l’utilisateur de faire le suivi sur la gestion des ordres
d’interventions, la gestion de la maintenance préventive et la gestion des contrats de sous-
traitance.
 La gestion des achats permet de gérer les bons de commandes, les bon de sorties, les bons
de réception et les bons de livraisons.
 La Gestion des stocks permet de gérer le magasin comme la saisie sur les informations des
produits, la mise à jour de l’inventaire des produits, la gestion des bons de commandes, la
gestion des fournisseurs et des sous-traitants, la gestion des entrées et sorties.
 La consultation sur les historiques des personnels  permet de voir la liste des activités
réalisées par date.
 La consultation sur les statistiques des équipements  permet à l’utilisateur de consulter les
coûts de maintenances lors d’une intervention.
 la gestion des documents techniques  permet de faire une saisie et de rechercher des
informations sur la bibliographie.

c. Besoins non fonctionnels


Il faut prendre en considération les contraintes concernant les besoins non fonctionnels
afin de mettre en place une solution adéquate aux attentes sur la conception du logiciel.
L’application doit nécessairement assurer ces besoins dans le cadre de travail :
 l’extensibilité de l’application afin d’avoir une possibilité d’ajouter ou de modifier de
nouvelles fonctionnalités.
 Pour la sécurité, l’application doit être sécurisée pour que toute personne ne puisse accéder
aux informations. Le site web pourrait être seulement accessible par un identifiant et un mot
de passe attribué à une personne physique.
 L’interface permet d’avoir une application qui respecte les interfaces IHM tels que
l’ergonomie et la fiabilité.

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« Entreposage de données pour un système intégré et  sécurisé
dans le domaine chaîne de froid à Madagascar»
 La performance de l’application permet au système de réagir plus rapidement quel que soit
l’action de l’utilisateur.
 La simplicité et la facilité de l’application permet à l’utilisateur d’avoir une manipulation
dans une convivialité sans l’aide des experts au cas où il y aura des problèmes.
 Pour l’ergonomie, l’application doit adopter un thème inspiré avec des couleurs et un logo
de l’entreprise pour l’accueil.

XVII. LES DIAGRAMMES :

A ce jour, il existe 13 diagrammes officiels, réalisé à partir des besoins des utilisateurs et
peuvent être regroupés en deux types de diagrammes : les diagrammes de structure pour modéliser
l’aspect statique d’un système et les diagrammes de comportement pour modéliser l’aspect
dynamique d’un système.

Figure 26 : Représentation des diagrammes de l’UML2

Page | 29
« Entreposage de données pour un système intégré et  sécurisé
dans le domaine chaîne de froid à Madagascar»
XVII.1. DIAGRAMME DE CAS D’UTILISATION (USE CASE DIAGRAMM) :
XVII.1.1. DEFINITION :
Un diagramme de cas d’utilisation est un diagramme utilisé dans UML pour donner une
vision globale du comportement fonctionnel d’un système logiciel. Il représente une unité discrète
d’interaction entre un utilisateur (homme ou machine) et un système. Les use case permettent de
structurer les besoins des utilisateurs et les objectifs du système. Dans ce diagramme, il y a un inter
agissement entre les acteurs et les cas d’utilisations.

XVII.1.2. DIAGRAMME DE CAS D’UTILISATION DU SYSTEME :


Un sujet représente un système avec lequel les acteurs et les autres sujets interagissent.
Dans cette section, les différents acteurs interagissent avec le système. L’abstraction de l’acteur
a un rôle important avec les utilisateurs et les matériels pour interagir directement avec le système.

Administrateur Création d’un nouvel utilisateur et de définir les rôles et les


privilèges des utilisateurs du système
Chef de Service Suivie de toutes les opérations de maintenance effectuées,
consultation de la maintenance préventive comme le planning de
révision générale des équipements, demande de l’historique
souhaité et l’analyse des statistiques comme les ordres de travail
réalisées, pièces de rechanges utilisées, intervenants,...etc
Technicien Saisie de tous les ordres de travails après réception des
demandes de travaux
Chef Section Contrôle et clôture des ordres de travail réalisés et non réalisés,
clôturer les OT de la sous-traitance, et la maintenance
préventive comme le planning de graissage et la lubrification des
matériels
Tableau 4 : Liste des acteurs dans le système

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« Entreposage de données pour un système intégré et  sécurisé
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Identification de
l’utilisateur

Technicien Administrateur
Gestion des
utilisateurs

Accès aux historiques


des équipements

Consultation des
Demandes de Travaux

Gestion des Ordres


de Travaux

Chef Division Chef Service


Gestion des Demandes
de Travaux

Gestion de la
sous-traitance
Clôture d’un
Ordre de
Travail
Gestion de la
maintenance

Figure 27 : Diagramme de cas d’utilisation du système

Page | 31
« Entreposage de données pour un système intégré et  sécurisé
dans le domaine chaîne de froid à Madagascar»
XVII.1.3. CAS D’UTILISATION SUR LA GESTION DES UTILISATEURS :
Dans cette partie, le cas d’utilisation permet l’administrateur joue un rôle important dans
la consultation des nouveaux utilisateurs. Il peut ajouter un nouvel utilisateur, modifier ou
supprimer un utilisateur. Lors de la création du compte, l’administrateur spécifie le login et le mot
de passe de l’utilisateur.

Gestion des
utilisateurs

Figure 28 : Diagramme de cas d’utilisation « gestion des utilisateurs »

XVII.1.4. CAS D’UTILISATION SUR LA GESTION DES OT :


Dans cette partie, le cas d’utilisation permet au technicien de créer un ordre de travail.

Gestion Ordre de
Travail

Figure 29 : Diagramme de cas d’utilisation « gestion des ordres de travail »

XVII.1.5. CAS D’UTILISATION SUR LA GESTION DE LA MAINTENANCE


PREVENTIVE :
Dans cette partie, le cas d’utilisation permet au Chef section de consulter le planning
préventif sur le graissage et de la lubrification des équipements.

Gestion de la Page | 32
maintenance préventive
« Entreposage de données pour un système intégré et  sécurisé
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Figure
Cela aide30 : Diagramme
le Chef Section àdeplanifier
cas d’utilisation « gestion
et consulter de lapréventif.
le planning maintenance préventive »

XVII.1.6. CAS D’UTILISATION SUR LA GESTION DE LA SOUS-


TRAITANCE:
Dans cette partie, le cas d’utilisation permet au chef section de gérer toutes les actions
des sous-traitance.

Gestion de la sous-
traitance

Figure 31 : Diagramme de cas d’utilisation « gestion sous-traitance »

Le Chef Section saisie et enregistre toutes les informations nécessaires après toutes actions
de sous-traitance.

XVII.1.7. CAS D’UTILISATION SUR LA GESTION DES EQUIPEMENTS :


Dans cette partie, le cas d’utilisation permet au Chef Section de gérer les
équipements.

Gestion des
équipements Page | 33
« Entreposage de données pour un système intégré et  sécurisé
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Figure 32 : Diagramme de cas d’utilisation « gestion des équipements »

XVII.1.8. CAS D’UTILISATION SUR LA GESTION DE DEMANDE DE


TRAVAIL :
Dans cette partie, le cas d’utilisation permet au Chef de Service de gérer les demandes
de travaux.

Gestion des demandes


de travaux

Figure 33 : Diagramme de cas d’utilisation « gestion des demandes de travaux »


Cela aide l’Agent ou le demandeur tel que médecin, infirmier, etc. dès qu’une panne
survient lors d’une réclame auprès du chef Service.

XVII.1.9. CAS D’UTILISATION SUR LA CONSULTATION DES FLASH


MENSUELS :
Dans cette partie, le cas d’utilisation permet au Chef service et au Chef section de
consulter le flash mensuel comme la situation des immobilisations équipement et parc auto, le
volume horaire et coût des interventions de maintenance, ou la prestation fournie par les
techniciens.
Cela aide le Chef service et le Chef section à analyser le flash mensuel pour prendre des
décisions.

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« Entreposage de données pour un système intégré et  sécurisé
dans le domaine chaîne de froid à Madagascar»
XVII.1.10. CAS D’UTILISATION SUR L’ACCES AUX HISTORIQUES DES
EQUIPEMENTS :
Dans cette partie, Ce cas d’utilisation permet au Chef service et au Chef section d’accéder
aux historiques des équipements sur les historiques des opérations effectuées, historiques des pièces
de rechange utilisées, historiques des intervenants, et les historiques des ordres de travaux réalisés.

Accès aux
historiques des
équipements

Chef Service Chef Division

Figure 34 : Diagramme de cas d’utilisation « accès aux historiques des équipements »
Cela permet au Chef service et Chef section à prendre des décisions sur les équipements. Par
exemple : prendre une décision de reformer un équipement.

XVII.2. DIAGRAMME D’ACTIVITE :


Le diagramme d’activité est un diagramme comportemental d’UML, permettant de
représenter le déclenchement d’évènements en fonction des états du système et de modéliser
des comportements parallèlement.
XVII.2.1. DIAGRAMME D’ACTIVITE SUR LA GESTION DES
UTILISATEURS :
Dès qu’un utilisateur consulte le formulaire du logiciel, le système demande de s’identifier
par un login et un mot de passe. Lors de la vérification de l’existence de l’utilisateur,
l’administrateur vérifie son authenticité concernant les informations saisies, si oui il sera enregistré
au système. Dans le cas contraire, l’utilisateur ne pourra pas accéder au système sans autorisation de
l’administrateur.
Après confirmation de ces informations, le système enregistre le nom et le mot de passe
saisie et sera enregistrée dans la liste des utilisateurs. Il sera envoyé et imprimé au Chef section.

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« Entreposage de données pour un système intégré et  sécurisé
dans le domaine chaîne de froid à Madagascar»

S’identifier par un login et par un mot de passe

Vérification de l’existence de l’utilisateur

Enregistrements des informations dans le système

Connexion au système

Figure 35 : Diagramme d’activité « gestion des utilisateurs »

XVII.2.2. DIAGRAMME D’ACTIVITE SUR LA GESTION DES ORDRES DE


TRAVAIL :
Dès la réception d’une demande de travail le technicien demande au système de créer
un ordre de travail, ce dernier lui demande les informations nécessaires comme le code des
matériels, la désignation des matériels, la nature des travaux, la section d’intervention, le numéro
de demande de travail.
Lors de la saisie des informations, le système effectuera les contrôles qu’il faut pour le
numéro du demande de travaux (DT), le numéro de l’ordre de travail (OT), le code des
équipements, la date des OT. Après confirmation de ces informations, le système enregistre l’ordre
de travail, et enfin l’ordre de travail sera imprimé et envoyé au Chef section.

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« Entreposage de données pour un système intégré et  sécurisé
dans le domaine chaîne de froid à Madagascar»

Demande de création d’un OT Demande des OT par période ou par code

Demande d’information sur OT


Liste des OT

Saisie des informations


nécessaire
Sélectionner un OT

Validation des saisies


Détail sur l’OT sélectionné

Modification et validation
Suppression d’un OT

Enregistrement des modifications

Demande de confirmation

Suppression confirmée

XVII.2.3. D

I.1.1. Figure 36 : Diagramme d’activité « gestion ordre de


travail »

Page | 37
XVII.2.4. DIAGRAMME D’ACTIVITE SUR LA GESTION DE LA MAINTENANCE PREVENTIVE :

Demande de consultation d’un Demande de planification du planning préventif Demande de modification du


planning préventif planning préventif

Formulaire de planification Saisie du numéro du planning


préventif
Saisir la date du jour

Saisir des informations nécessaires


Sélection des informations nécessaires
dans le calendrier
Détail du planning entre deux dates Validation

Modification et validation
Enregistrement du calendrier du planning

Modification enregistrée

Figure 37 : Diagramme d’activité « gestion de la maintenance préventive »

Page | 19
Le Chef Section planifie et consulte la maintenance préventive.
XVII.3. DIAGRAMME DE SEQUENCE :
Un diagramme de séquence est un document graphique qui montre pour des scénarios de
cas d'utilisation précis, les événements générés et les interactions entre objets en se basant sur des
messages ordonnés. Chaque message transitant sur un lien est symbolisé par une flèche porteuse
d'une expression. La lecture se fait de haut en bas, et l'ordre chronologique doit respecter ce sens.
La réalisation de diagramme de séquence permet de lister les méthodes dont on aura besoin
lors de la phase de développement. Pour ce faire, la description doit être suffisamment générale et
exhaustive pour identifier tous les algorithmes.
XVII.3.1. DIAGRAMME DE SEQUENCE SUR L’AJOUT D’UN
UTILISATEUR :
Voici le diagramme de séquence qui représente l’ajout d’un utilisateur.

Administrateur Système Utilisateur

Authentification

Affichage écran

Demande d’ajout d’un utilisateur

Demande d’informations sur l’ajout d’un


utilisateur

Saisie des informations concernant l’ajout


d’un utilisateur Création d’un
utilisateur

Message de confirmation de l’utilisateur


créé

Figure 38 : Diagramme de séquence « ajout utilisateur »

Page | 19
AJOUTER UN - ce bouton permet d’ajouter un utilisateur à la liste des utilisateurs
UTILISATEUR dont :
- l’administrateur du système demande d’ajouter un utilisateur.
- le système affiche la fiche des renseignements pour l’utilisateur à
ajouter.
- l’administrateur du système saisit les informations nécessaires et
valide la création.
- le système crée un compte pour le nouvel utilisateur, le
sauvegarde, et retourne un avis d’enregistrement.
MODIFIER UN -ce bouton permet de modifier un utilisateur dont :
UTILISATEUR -l’administrateur du système demande la liste des utilisateurs.
- le système retourne la liste des utilisateurs.
- l’administrateur du système sélectionne l’utilisateur qui lui
convient.
- le système retourne la description complète de l’utilisateur comme
le nom, prénom, mot de passe, date de création
- l’administrateur modifie tout ou une partie des informations
concernant l’utilisateur, et valide la modification.
- le système confirme la modification
SUPPRIMER UN -ce bouton permet la suppression d’un utilisateur dont :
UTILISATEUR - l’administrateur du système demande la liste des utilisateurs.
- le système retourne la liste des utilisateurs.
l’administrateur du système sélectionne l’utilisateur à supprimer.
- le système retourne la description complète de l’utilisateur comme
le nom, prénom, mot de passe, date de création
- l’administrateur valide la suppression.
- le système avertit l’administrateur, en lui affichant une
confirmation de
suppression.
- l’utilisateur sera supprimé dans le cas de confirmation.
Tableau 5 : Tableau des boutons sur la gestion des utilisateurs

Page | 20
XVII.3.2. DIAGRAMME DE SEQUENCE POUR CREER UN ORDRE DE
TRAVAIL :
Voici le diagramme de séquence qui représente la création d’un ordre de travail.

Ordre de
Technicien Système travail

Authentification

Affichage écran

Demande de création d’un ordre de


travail

Affichage du formulaire d’un ordre


de travail

Remplissage du formulaire
Création d’un
ordre de travail
Message de confirmation de
l’ordre de travail

Figure 39 : Diagramme de séquence « création d’un ordre de travail »

Tableau CREATION D’UN Ce bouton permet de créer un ordre de travail dont:


ORDRE DE TRAVAIL -le technicien demande de créer un ordre de travail
- le système affiche une fiche de création d’un ordre de travail
- le technicien remplit les champs du formulaire comme le
numéro OT, date OT, code équipement, chef section, numéro du
demande des travaux,...etc
- le système vérifie les champs introduits, les sauvegardes des
informations saisies, et affiche un message correspondant à la
réussite de l’opération
MODIFICATION D’UN Ce bouton permet de modifier les erreurs saisies dans un ordre de

Page | 21
ORDRE DE TRAVAIL travail dont:
-le Technicien demande au système les OT par période ou par
code
-le système affiche tous les OT correspondant à la période
souhaitée
- le technicien sélectionne un OT dans la liste
- le système affiche les informations de l’OT correspondant
- le technicien modifie les champs souhaités et valide l’opération
- le système vérifie les champs introduits, met a jour les
informations de l’OT, et affiche un message de confirmation de
la modification
ANNULATION D’UN Ce bouton permet d’annuler un ordre de travail dont:
ORDRE DE TRAVAIL - le technicien demande au système les OT par période ou par
code
- le système affiche tous les OT correspondant à la période
souhaitée
- le technicien sélectionne un OT dans la liste
- le système affiche les informations de l’OT correspondant
- le technicien valide l’annulation
-le système avertit le technicien, en lui affichant une confirmation
d’annulation
- dans le cas où le technicien confirme l’annulation, l’OT
sélectionné sera annulé par le système
Tableau 6 : Tableau des boutons sur la gestion des utilisateurs

XVII.3.3. DIAGRAMME DE SEQUENCE POUR PLANIFIER UN PLANNING


PREVENTIF :
Voici le diagramme de séquence qui représente la planification d’un planning préventif.

Planning
Responsable Système
préventif
Authentification Page | 22

Affichage écran
PLANIFIER LE Ce bouton permet de planifier un planning préventif dont :
PLANNING PREVENTIF -le Chef section demande au système le formulaire de planification
de la maintenance préventive
-le système affiche le formulaire de planification de la
maintenance préventive des équipements
-le Chef section saisit les informations nécessaires comme le
numéro de planning préventif, l’équipement soumis à la
maintenance préventive et les éléments à maintenir, les actions de
maintenance à réaliser, les pièces à utiliser, la périodicité, la
section exécutante de l’action et valide l’opération de planification
- le système sauvegarde les informations saisies par le Chef section
MODIFIER LE Ce bouton permet de modifier un planning préventif dont :
PLANNING PREVENTIF - le Chef Section demande au système de modifier un planning
préventif
- le système affiche le formulaire de modification
- le Chef Section saisit le code du planning préventif à modifier
- le système affiche toutes les informations correspondant au
Figure 40 : planning
Diagramme de séquence
préventif « planning préventif »
sélectionné
- le Chef Section effectue les modifications souhaitées et valide
l’opération
- le système sauvegarde les nouvelles informations
CONSULTER LE Ce bouton permet de planifier un planning préventif dont :
PLANNING PREVENTIF - le Technicien demande la consultation du planning préventif
- le système affichera une fiche de consultation
- le Technicien sélectionne la date ou la période voulue et lancera
la recherche
- le système affiche tous les plannings préventifs correspondant à
la date où à la période souhaitée
- le Chef Section choisit un planning préventif et demande au
système d'afficher le détail correspondant au planning sélectionné
- le système affiche toutes les informations correspondantes au
planning choisi
Tableau 6 : Tableau représentant les boutons sur la gestion du planning préventif

Page | 23
XVII.3.4. DIAGRAMME DE SEQUENCE POUR ENREGISTRER UNE
FACTURE DE SOUS-TRAITANCE :
Voici le diagramme de séquence qui représente l’enregistrement d’une facture
sous-traitance.
Le Chef Section enregistre toutes les actions de sous-traitance et saisit toutes les
informations nécessaires.

Facture de
Responsable Système sous-traitance
Authentification

Affichage écran

Demande du formulaire concernant


la sous-traitance

Affichage du formulaire concernant


la sous-traitance

Remplissage du formulaire sous-


traitance

Enregistrement de
Message de confirmation de la sous- la sous-traitance
traitance

Figure 41 : Diagramme de séquence « enregistrement facture sous-traitance »

ENREGISTRERR UNE Ce bouton permet d’enregistrer une facture sous-traitance dont :


FACTURE -le Chef section demande au système d’afficher le formulaire
correspondant à l’enregistrement d’une facture de sous-traitance.
- le système affiche le formulaire.
- le Chef section remplit les champs du formulaire comme le N°
facture, date facture, montant HT, TVA, montant TTC, valeur
MO, valeur PR, sous-traitant, et valide la saisie.

Page | 24
- le système sauvegarde les informations saisies et affiche un
message de la réussite de l’opération.
- le Chef section recherche dans la liste des OT non clôturés de
la sous-traitance l’OT correspondant à cette facture, ensuite il va
saisir le numéro de facture et indique que l’OT est clôturé pour
changer son état de non clôturé vers clôturé et valide l’opération
- le système sauvegarde les informations saisies
MODIFIER UNE FACTURE Ce bouton permet d’enregistrer une facture sous-traitance dont :
- le chef section demande au système les factures de sous-
traitance par période, ou par code_facture_sous traitance.
- le système affiche toutes les factures.
- le chef section sélectionne une facture dans la liste.
- le système affiche les informations de la facture
correspondante.
- le chef section modifie les champs souhaités et valide
l’opération.
- le système met à jour les informations de la facture.
Tableau 7 : Tableau représentant les boutons pour enregistrer une facture sous-traitance

Page | 25
PARTIE IV :
REALISATION ET
PRESENTATION
DU PROGICIEL
« Entreposage de données pour un système intégré et sécurisé
dans le domaine chaîne de froid à Madagascar» 1.0 »
XVIII. SYSTEME DE GESTION DE BASE DE DONNEES (SGBD) :
XVIII.1.1. Définition et utilité :
En informatique, un système de gestion de base de données (SGBD) est un logiciel système
destiné à stocker et à partager des informations dans une base de données, tout en cachant la
complexité des opérations. C’est l’interface intermédiaire entre la base de données et les
utilisateurs. Les SGBD ne sont pas limités par le nombre d’enregistrement mais par l’espace de
stockage qu’il peut gérer. La taille d’un enregistrement varie suivant son type. Le SGBD peut se
décomposer en trois sous-systèmes :
 Le système de gestion de fichiers : il permet le stockage des informations sur
un support physique ;
 Le SGBD interne : il gère l'ordonnancement des informations ;
 Le SGBD externe : il représente l'interface avec l'utilisateur ;
 utilisée s’ouvre automatiquement en même temps. Cependant, dans le cas où elle n’existe
pas ou n’est plus accessible, il demande si l’utilisateur souhaite créer un nouveau projet.
Un SGBD gérant une base de données relationnelle est appelé système de gestion de base de
données relationnel ou SGDBR.
Un SGBD permet d’inscrire, de retrouver, de modifier, de trier, de transformer, de calculer,
d’imprimer et de partager les informations de la base de données.
XVIII.1.2. Voici quelques exemples de SGBD :
NOM EDITEUR DESTINATAIRE
MySQL Oracle corporation et MySQL AB Pour entreprise, groupe de
travail et particuliers
Apache Oracle corporation
XAMPP Oracle corporation
Oracle Database Oracle corporation Entreprises
Openoffice.org base Oracle corporation Particuliers
Tableau 8 : Exemples de quelques SGBD utilisés
XIX. LES LANGAGES UTILISES DANS LE PROGICIEL :
XIX.1.1. JAVASCRIPT
Le langage JavaScript est un langage de développement informatique orienté objet. Il permet
d’introduire une page web avec le HTML et le CSS. Il est un langage de script qui offre de
nombreuses possibilités. Sa présence croissante sur le web permet de naviguer sur des sites de plus
en plus interactifs et rapides.

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« Entreposage de données pour un système intégré et sécurisé
dans le domaine chaîne de froid à Madagascar» 1.0 »
Les principaux Framework sont orientés vers les interfaces web. Jquery, AngularJS et React
sont les plus utilisés. Mais ici, on utilise le JavaScript pour faire la programmation dans une open
source orienté serveur.
Le langage JavaScript a pour rôle d’améliorer la rapidité de chargement des pages, d’un
critère d’ergonomie et de référencement qui devient plus en plus important. Il sert également à
intégrer des effets esthétiques et indispensables. Son principal intérêt réside dans son mode de
fonctionnement : le langage JavaScript offre en effet la possibilité d'exécuter un code sans être
contraint de recharger une page web.

XIX.1.2. ORACLE
Oracle Database est l’un des systèmes de base de données relationnelle (SGBDR) le
plus employé dans le monde et le plus performant du marché, son langage de requête est nommé
PL/SQL. Il est un moteur très solide qui permet de gérer un grand volume de données mais qui
parait difficile au premier abord. Oracle est disponible sur un grand nombre de plate-forme comme
UNIX, LINUX, WINDOWS.
Les bases de données Oracle représentent les fonctionnalités suivantes comme la définition
et la manipulation des données, la cohérence des données, la confidentialité des données, l'intégrité
des données, la sauvegarde et la restauration des données, la gestion des accès concurrents.

Figure 16 : Représentation d’une structure de base de données Oracle


Concernant sa structure physique, la base de données Oracle représente les fichiers suivants
comme les fichiers de contrôles ou Control Files permet de contenir les données sur la base de
données sur elle-même appelée métadonnées, ils sont utiles afin d’accéder aux données de la base
de données. Les fichiers de données ou Data Files permet de contenir les données afin de stocker les
informations dans la base de données. Les fichiers de journalisation ou Online Redo Log Files
permettent de servir au recouvrement des bases de données en cas de crash et ne perd pas de fichier
de données. C’est pour cette raison que ces fichiers sont utiles pour éviter leurs pertes. Le fichier de
paramètre ou Parameter File permet de définir la configuration de l’instance lors du démarrage. Le
fichier de mot de passe ou Password File permet aux utilisateurs de se connecter à distance sur la
base de données et d’effectuer les tâches administratives. Les fichiers archives ou Archive Log File
permettent de recouvrir les bases de données afin que les fichiers puissent contenir l’historique en
cours du Redo Log généré en instance. L’utilisation de ces fichiers avec le backup de la base de
données permet de recouvrer les data files perdues.

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« Entreposage de données pour un système intégré et sécurisé
dans le domaine chaîne de froid à Madagascar» 1.0 »
Le projet en général, est une chose que l’on se propose ou une intention de faire une chose.
Mais ici, le projet de ce livre est la programmation. Le projet dans une application web, est une
sorte de répertoire dans lequel les menus, les formulaires, les états de l’analyse, et tout autre fichier
relatif au projet en cours sont classés par ordre.
Le but principal de cet agencement est pour que les contenus de deux projets différents ne se
confondent pas. Entre autre, lors de l’ouverture du PHP, le dernier projet visualisé sur la machine

XIX.1.3. XAMPP :
XIX.1.3.1. Lancement du XAMPP :
Pour lancer le PhpMyAdmin, il faut l’aide du serveur web XAMPP. Il faut donc, avoir les
fonctionnalités du logiciel en appuyant sur le « START » de la case « Action » en se référant à
« Apache » et « MySQL » pour activer les données.

Figure 42 : Fenêtre d’ouverture de XAMPP SERVER


Une fois activé, on clique sur le bouton « Admin » qui correspond à « MySQL » pour
déclencher l’application « PhpMyAdmin ».

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« Entreposage de données pour un système intégré et sécurisé
dans le domaine chaîne de froid à Madagascar» 1.0 »

Figure 43 : Ouverture de « PhpMyAdmin »

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« Entreposage de données pour un système intégré et sécurisé
dans le domaine chaîne de froid à Madagascar» 1.0 »
XIX.1.3.2. Lancement de la base de données :
Une fois qu’on a cliqué sur le bouton « Admin », la fenêtre « PhpMyAdmin » s’affiche
directement.

Figure 44 : Lancement des bases de données


XIX.1.3.3. Création de la base de données :
On clique sur la nouvelle fenêtre pour créer une nouvelle base de données.

Figure 45 : Fenêtre pour la création d’une nouvelle base de données

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« Entreposage de données pour un système intégré et sécurisé
dans le domaine chaîne de froid à Madagascar» 1.0 »
XIX.1.3.4. Création d’une table :
Maintenant, nous sommes actuellement dans la base de données CHAINE DE FROID. Nous
allons commencer à créer les tables nécessaires. Pour entamer la création, on doit saisir le nom de la
table, ensuite on clique sur le nombre de colonne utile et pour finir on clique sur le bouton
« Exécuter ».

Figure 46 : Fenêtre d’une création d’une table


XIX.1.3.5. Enregistrement des champs d’une table :

XX. ARCHITECTURE EN GENERAL :


XX.1.1. Définition :
Tout d’abord, ici on parle d’architecture client-serveur.
XX.1.2. TYPE D’ARCHITECTURE UTILISE :
On utilise l’architecture Modèle-Vue-Contrôleur (MVC) est une approche de conception de

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« Entreposage de données pour un système intégré et sécurisé
dans le domaine chaîne de froid à Madagascar» 1.0 »
systèmes informatiques permettant de diviser en modules logiques une application comportant des
interfaces graphiques, des données et de la logique. Le modèle contient les données manipulées par
le programme. Il assure la gestion de ces données et garantit leur intégrité. Dans le cas typique d'une
base de données, c'est le modèle qui la contient. Le but du MVC est justement de séparer la logique
du code en trois parties que l’on retrouve dans des fichiers distincts.

Figure 47 : Schéma d’une architecture MVC


Le modèle définit les données utilisées par l’application. En effet, c’est ici que le lien se fera
entre notre application et la base de données. Par exemple, on pourrait trouver les utilisateurs ou
encore les différents articles pour un site de ventes en ligne. Ces données pourront être mises à jour
dans le contrôleur et affichées au niveau de la vue.
La vue définit la façon dont les informations seront affichées à l’écran via des
composants par exemple. Il s’agit de l’interface utilisateur. C’est ici qu’on utilisera les données
récupérées par le modèle afin de les présenter à l'utilisateur. Par exemple, pour un site de ventes en
ligne, ce serait la page du produit qui s'affiche à l'écran.
Dans le contrôleur, nous retrouvons tout le logique métier. En effet, lorsque l’utilisateur
interagit avec la vue, la requête est traitée par le contrôleur. Il fonctionne comme un "listener", c'est-
à-dire qu'il attend que l'utilisateur interagisse avec la vue pour en récupérer la requête. Ainsi, c’est
le contrôleur qui définira la logique d’affichage, et affichera la vue suivante à l’écran.
En résumé, une requête utilisateur est interprétée par le contrôleur, qui détermine quelles
portions du modèle et de la vue doivent être appelées. Le modèle gère les interactions avec les

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« Entreposage de données pour un système intégré et sécurisé
dans le domaine chaîne de froid à Madagascar» 1.0 »
données et applique les règles métier, puis renvoie les données. Enfin, le contrôleur sélectionne une
vue et lui passe les données.
Il y a plusieurs langages de programmation qu’on peut utiliser pour créer une base de
données, mais on a choisi d’utiliser le système de gestion de base de données MySQL, un logiciel
qui permet de stocker des informations dans une base de données. Il permet de lire, écrire, modifier,
trier, transformer ou même imprimer les données qui sont contenus dans la base de données. D’où
le logiciel ORACLE Database accompagnera le logiciel MySQL. Son fonctionnement dans le
SGBDR permet d’assurer la définition et la manipulation de données, la cohérence des données, la
confidentialité des données, l’intégrité des données, la sauvegarde et la restauration des données et
la gestion des accès concurrents.
XX.1.3. Les avantages et inconvénients :
AVANTAGES INCONVENIENTS
-Facilite la maintenance et les évolutions futures -Même s’ils existent plusieurs Framework, cette
-Il y a une séparation entre les différentes architecture nécessite directement une plus
couches, où il sera plus facile de modifier grosse architecture étant donné qu'il y aura 3
uniquement la partie vue ou encore de traiter fois plus de fichiers. Ainsi, pour les petits
uniquement de la requête dans le contrôleur. projets, cela semble potentiellement inutile.
-Dans le cadre de structures avec plusieurs
développeurs, il sera plus simple d'avoir un
développeur front-end et un développeur back-
end travaillant sur le même projet étant donné
que les fichiers sont séparés.
Tableau 9 : Tableau de comparaison sur les avantages et inconvénients de l’architecture MVC
Voici quelques exemples sur l’utilisation du Framework :
- PHP : Laravel, Symfony, CodeIgniter
- C# : ASP .NET MVC
- Java : Spring MVC, Struts
- JavaScript : AngularJS, Ember.js
- Python : Django, TurboGears
Pour conclure, l’architecture MVC est donc intéressante à utiliser et permet de soigner son
architecture logicielle, mais n’est pas forcément adaptée à des petits projets en raison de sa
complexité et du nombre de fichiers à créer.

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« Entreposage de données pour un système intégré et sécurisé
dans le domaine chaîne de froid à Madagascar» 1.0 »
Son utilité peut parfois sembler inexistante au début d'un projet mais son besoin est nécessaire de
présenter rapidement lorsque celui-ci gagne en taille. C’est donc une bonne idée de prendre
l’habitude de l’utiliser lors du développement de projets.

XXI.

WEBOGRAPHIE

https:// L'architecture MVC, qu'est-ce que c'est SUPINFO, École Supérieure d'Informatique.htm-
04/07/2020 à 15h06
https:// Architecture trois tiers — Wikipédia.htm -05/02/2020 à 16h24
https://fr.wikipedia.org/wiki/Merise_(informatique) -19/02/2018 à 14h00
http://www.petite-entreprise.net/P-417-83-G1-pourquoi-utiliser-des-logiciels-de-gestion.html-
08/04/2018 à 14h00
https://fr.wikipedia.org/wiki/Enseignement -26/04/2018 à 16h00

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« Entreposage de données pour un système intégré et sécurisé
dans le domaine chaîne de froid à Madagascar» 1.0 »
https://fr.wikipedia.org/wiki/Paiement -26/04/2018 à 16h30
https://modélisation.merise.htm- 23/05/2018 à 18h08

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« Entreposage de données pour un système intégré et sécurisé
dans le domaine chaîne de froid à Madagascar» 1.0 »
BIBLIOGRAPHIE

Comment devenir une secrétaire-01/02/2018 à 9h00


Dictionnaire des données et graphe des dépendances fonctionnelles -Document: cgo121-09/02/2018
à 12h00
Gestion et administration scolaire-Professeur Félix FUKU SALA (Formation continue des
directeurs d’école primaire) -15/02/2018 à 11h00
Gestion de caisse- 07/04/2018 à 18h00
Le MCT et le MOT –Cours Monsieur RANARIJESY Tiana-08/04/2018 à 9h00
Cous MERISE : le MCC (Modèle Conceptuel de Communication) -26/04/2018 à 14h00

Page |86
TABLE DES MATIERES
AVANT-PROPOS I
REMERCIEMENTS II
LISTE DES ACRONYMES III
SOMMAIRE IV
LISTE DES FIGURES V
LISTE DES TABLEAUX VII
RESUME IX
INTRODUCTION 1
I. DESCRIPTION DE L’ECOLE 2
I. 1. IDENTIFICATION 2
I. 1. 1. INFORMATION GÉNÉRALE 2
I. 1. 1. 1. Localisation 2
I. 1. 1. 2. Contact 2
I. 1. 2. DESCRIPTION 2
I. 1. 2. 1. Plan d’indication 2
I. 1. 2. 2. Façade et logo de l’école : 3
a. Représentation 3
b. Description : 3
I. 2. HISTORIQUE 3
I. 2. 1. CRÉATION 3
I. 2. 2. MOTIVATION DU FONDATEUR 4
I. 2. 2. 1. Objectifs de l’école 4
I. 2. 2. 2. Etape de fondation 4
I. 2. 3. LES ACTIVITÉS 5
I. 2. 3. 1. Enseignement pédagogique 5
I. 2. 3. 2. Activités secondaires 5
I. 2. 3. 3. Sociale 6
I. 3. ORGANISATION 6
I. 3. 1. 1. Organigramme 6
a. Utilité 6
b. Structure de l’école 7
I. 4. DESCRIPTION DES TÂCHES 8
I. 4. 1. DÉROULEMENT DU STAGE 8
I. 4. 1. 1. Au bureau 8
I. 4. 1. 3. Chronogramme de stage 9
I. 4. 2. MISSIONS EFFECTUÉES DANS LE STAGE 9
I. 4. 2. 1. Mission principale 9
I. 4. 2. 2. Mission secondaire 10
I. 5. EXISTANT MATÉRIELS ET LOGICIELS 10
I. 5. 1. CONFIGURATION MACHINE 10
I. 5. 2. CONFIGURATION DES LOGICIELS 10
I. 6. CRITIQUES 11
I. 6. 1. POINTS FORTS 11
I. 6. 2. POINTS FAIBLES 11
I. 6. 3. PROBLÈMES 11
II. PRESENTATION DU THEME 12
II. 1. EXPLICATION DU THÈME 12
II. 1. 1. DESCRIPTION DU THÈME 12
II. 1. 1. 1. Explication 12
II. 1. 1. 2. Source des revenus et dépenses 13
II. 1. 2. CHOIX DU THÈME 13
II. 1. 2. 1. Attribution du thème 13
II. 1. 2. 2. Raison 13
II. 2. OBJECTIFS DU THÈME 14
II. 2. 1. 1. Objectif général 14
II. 2. 1. 2. Objectifs spécifiques 15
II. 3. RÉSULTATS ATTENDUS 15
II. 3. 1. 1. Attribution 15
a. Pour l’école 15
b. Pour le service de stage 16
II. 3. 1. 2. Finalité 16
a. Professionnelle 16
b. Personnelle 16
II. 4. LOGIQUE DE GESTION 17
II. 4. 1. 1. Schéma de la logique de gestion 17
II. 4. 1. 2. Explication de la logique de gestion 17
II. 4. 1. 3. Utilité de la logique de gestion 18
III. RAPPEL THEORIQUE 19
III. 1. THÉORIE ET CONCEPTS 19
III. 1. 1. MÉTHODE D’ANALYSE MERISE 19
III. 1. 2. SYSTÈME D’INFORMATION 20
III. 1. 3. WINDEV 21
III. 1. 4. LE PROJET 21
III. 2. ANALYSE DES DOCUMENTS 22
III. 2. 1. COLLECTE DE DONNÉES 24
III. 2. 1. 1. Propriété 24
III. 2. 1. 2. Grille d’analyse 24
III. 2. 1. 3. Tableau des entités et des identifiants 27
a. Entité 27
b. Identifiant 28
III. 2. 1. 4. Matrice de dépendance fonctionnelle (MDF) 29
a. Tableau de la MDF 29
(i) Description 29
(ii) Représentation 29
b. Graphe de la MDF 32
III. 3. MODÉLISATION 33
III. 3. 1. MODÈLE CONCEPTUEL DE COMMUNICATION (MCC) 33
III. 3. 2. MODÈLE CONCEPTUEL DE DONNÉES DE L’EXISTANT (MCD) 34
III. 3. 2. 1. Association 34
III. 3. 2. 2. Cardinalité 35
III. 3. 2. 3. MCD 35
III. 3. 3. MODÈLE CONCEPTUEL DE TRAITEMENT DE L’EXISTANT (MCT) 36
III. 3. 3. 2. MCT Inscription 37
III. 3. 3. 3. MCT Réinscription 38
III. 3. 5. MODÈLE ORGANISATIONNEL DE TRAITEMENT (MOT) 39
III. 3. 5. 1. MOT Inscription 39
III. 3. 5. 2. MOT Réinscription 40
IV. CONCEPTION DU NOUVEAU SYSTEME 41
IV. 1. MODÈLE CONCEPTUEL DE DONNÉES 41
IV. 1. 1. REPRÉSENTATION 41
IV. 1. 2. SIGNIFICATION DES LIAISONS 42
IV. 3. MODÈLE LOGIQUE DE DONNÉES (MLD) 44
IV. 3. 1. DÉFINITION 44
IV. 3. 2. OBJECTIF 44
IV. 4. MODÈLE PHYSIQUE DE DONNÉES (MPD) 45
IV. 4. 1. DÉFINITION 45
IV. 4. 2. SCHÉMA 46
IV. 5. SCHÉMA DES TABLES ET DES RELATIONS 47
IV. 6. MODÈLE CONCEPTUEL DE TRAITEMENT (MCT) 48
IV. 6. 1. MCT INSCRIPTION 48
IV. 6. 2. MCT RÉINSCRIPTION 49
IV. 7. MODÈLE ORGANISATIONNEL DE TRAITEMENT (MOT) 50
IV. 7. 1. MOT INSCRIPTION 50
IV. 7. 2. MOT RÉINSCRIPTION 51
V. PRESENTATION DU PROGICIEL 52
V. 1. EXPLICATION DU PROGICIEL 52
V. 1. 1. L’ÉCOLE ET LE PROGICIEL 52
V. 1. 2. INTÉRÊTS DU PROGICIEL 52
V. 1. 2. 1. Stockage 52
V. 1. 2. 2. Fiabilité du travail 52
V. 1. 2. 3. Visualisation des données 52
V. 1. 3. LIMITES DU PROGICIEL 53
V. 1. 3. 1. Mise à jour 53
V. 1. 3. 2. Matériel d’exploitation 53
V. 2. LE PROGICIEL 53
V. 2. 1. DÉMARCHE D’INSTALLATION 53
V. 2. 1. 1. Exécutable 53
V. 2. 1. 2. Installation 54
V. 2. 2. OUTIL 55
V. 2. 2. 1. Boutons de commande 55
V. 2. 2. 2. Combo 56
V. 2. 2. 3. Sélecteur 56
V. 2. 2. 4. Tableau 57
V. 2. 2. 5. Champ de saisie 57
V. 2. 3. MISE EN APPLICATION 57
V. 2. 3. 1. Compte d’utilisateur 57
a. Authentification 57
(i) Description 57
(ii) Utilité 58
b. Gestion des utilisateurs 59
(i) Description 59
(ii) Utilité 60
c. Menu principal 60
(i) Description 60
(ii) Utilité 61
d. Elève 61
(i) Inscription 61
(ii) Liste des élèves 62
(iii) Etat des élèves 63
(iv) Réinscription 64
(v) Pyramide des âges 65
e. Ecolage 66
(i) Fiche d’écolage 66
(ii) Etat d’écolage 67
f. Activités parascolaires 68
(i) Ajout 68
(ii) Paiement 69
(iii) Etat de la liste des élèves par activités 70
g. Livre 71
(i) Achat 71
(ii) Vente des livres 72
(iii) Etat de la vente des livres 73
(iv) Etat des livres vendus 73
h. ANNEE SCOLAIRE (PARAMETRE) 74
(i) Clôture 74
i. CAISSE 75
(i) Journal 75
V. 2. 4. SUGGESTIONS 76
V. 2. 4. 1. Impact 76
V. 2. 4. 2. Mesures d’accompagnement 76
CONCLUSION 77
ANNEXES 78

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