16.11.

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Questions du genre

SYNTHESE

Les premiers travaux en France sur la question de la sexualité en géographie apparaissent dans les
années 1980 et 1990. Le thème est en particulier abordé par des anthropologues et sociologues.
Mais les recherches sont restreintes par plusieurs facteurs. L’étude est centrée sur les homosexuels
et bisexuels masculins, sida. Ajoutons à cela qu’il existe un refus de la géographie française à établir
des études de terrain sur la géographie du sexe. Les chercheurs se réfèrent en premier lieu aux
archives. Le refus de l’étude alors que sexualité pose un problème puisqu’il s’agit d’un objet qui
témoigne du social et du politique.

L’autrice soulève le problème de l’implication du chercheur dans son étude ainsi que l’aspect éthique
à respecter. Le fait de mentir, manipuler et se faire passer pour ce que l’on n’est pas lui semble
discutable. Le respect et l’anonymat des sujets est primordial. S’ajoute à cela l’idée d’une intégration
difficile. Pour s’intégrer dans une sphère particulière, le respect de codes est à prévoir. L’authenticité
des agissements du géographe comptent donc.

Puis l'autrice pose le problème de la porosité entre la singularité du chercheur et son sujet d'étude,
qui est encore plus prononcée dans les études de la sexualité qui impliquent la vie personnelle du
chercheur et fait parfois de ses sources des éléments de sa vie personnelles. Pourtant cette porosité
est déniée par la géographie qui, en retard par rapport à d'autres sciences sociales, s'accroche au
mythe de l'objectivité du chercheur.

Elle soulève un dernier problème : Le positionnement du chercheur n'est interrogé que par sa
sexualité et les questions d'origines sociales, nationales, culturelles et de l'exposition (ou non) à
l'homophobie et ses expériences affectives et sexuelles ne sont pas posées aux chercheurs. Pour elle
la solution à la partie 3 et à ces problèmes c'est d'intégrer le chercheur au champ de la réflexion et de
créer un moi autoréflexif.

La construction du savoir est liée au terrain, il sans terrains on ne peut pas voir ce qu’il ce passe = la
construction géographique ce fait par l’action et non « comme voyeur »
besoin de ce mettre à la place des autres
Il est important de distinguer désirs , pratiques sexuel pur de la construction social de la sexualité ,
des normes et espace sociale il y a une différence entre sexualité naturel et démocratie sexuelle