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LEGISLATIONS SANITAIRES ou TECHNIQUES DE LEGIFERATION

Pr ANDRIAMANALINA NIRINA RAZAFINDRAKOTO

 Situer les PED en matière de lois et règlements


 Comprendre l’importance du classement des informations en matière d’élaboration de lois et de
règlements.

PROBLEMATIQUES DES LOIS ET REGLEMENTS A MADAGASCAR

En développement, il y a une situation moins avancée et pour être développé, on cherche à parvenir
à une situation plus avancée.

Notion de système :
Il est toujours composé de 3 éléments dont les lois et règlements, les 2 autres étant les organes du
système et les objectifs. Les lois et règlements constituent l’ossature-même de quelque chose qu’on
voudrait voir fonctionner (ie. le système)  si les organes et les objectifs sont là mais sans les règles
= on n’ira pas loin.

Ce sont les hommes qui conçoivent les lois et règlements, mais cela nécessite une habileté et une
initiation.

Une habitude qu’il faut distinguer est ce qu’on fait généralement qui devient à ce moment-là une
sorte d’us et coutume (≠ en psychologie habitude = habileté). Les habitudes actuelles dans les PED ne
favorisent pas l’existence d’ossature de qualité.

On dit qu’une ossature permet un fonctionnement quand elle apporte satisfaction à ceux qui
travaillent dans le système et à ceux qui bénéficient du système.

Le monde rural a une population dont le nombre est très important mais dont les droits sont négligés
 problème sur le droit des minorités.
Ex : A Madagascar, sur 100 textes, 1 seul est exprimé en malgache ; or, une des qualités des lois et
règlements est la clarté !  les paysans ne peuvent comprendre les 99 textes.
Ex2 : A Madagascar, les droits de l’homme sont loin d’être observé (liberté d’expression des
journalistes, …)

Droits fondamentaux (droits de l’homme) :


1ère catégorie : droits civiles et politiques (appelée 1ère génération par les pays occidentaux)
2ème catégorie : droits économiques sociaux et culturels (2 ème génération). Ex : conditions de vie
(dépense alimentaire, dépense non alimentaire, …) ; …
3ème catégorie (à partir des années 70) : droits au développement, à l’environnement et à la solidarité
(nationale = commune divisée en fokontany, solidarité égale fokontany se complètent en terme de
production, de vie économique et sociale ; internationale = le comité international a décrété que les
pays riches ont l’obligation d’aider les pays qui sont démunis mais, en contrepartie, ces derniers
doivent s’organiser).

Justesse d’une loi ou d’un règlement : il faut une planification = existence d’activités et stratégies
correspondant à des objectifs qui répondent à un problème précis de la société (cela se fait dans un
système).
Problème de qualité dans la cohérence des lois et règlements : ce n’est pas organisé.

La mise en place d’un système fait partie de l’institutionnalisation (lois et règlement, statut).

Les 2 autres qualités qui restent : pertinence et logique, sagesse (tenir compte de la base =
fokontany qui ont les moyens de participer à la légifération).

Pour faire des lois et règlements, il faut des informations. Il y a 4 rubriques qu’il faut respecter pour
collecter des informations qu’on a expérimenté sur le terrain :
* Rubrique écologique :
- géographie physique (distance, relief),
- géographie économique (producteur, consommateur, fournisseur, client)
* Rubrique psychologique :
- savoir
- savoir-être
- savoir-faire
* Rubrique psychosociale (relation des diverses entités dans une société)
* Rubrique activité d’accompagnement :
- planification
- coordination et supervision
- gestions : ressources physiques

Fonctions de FAYOL (5) : rechercher

TECHNIQUES DE PLANIFICATION – ORGANISATION – ANALYSE DE PROBLEME ET PSYCHOLOGIE


SOCIALE

Comprendre et se remémorer les techniques utiles à l’élaboration de lois et règlements de qualité

Technique de planification

La planification est la 1ère étape du management et qui équivaut à la prévision de l’administration.


Pratiquement, elle comporte 3 étapes :
* collecte des informations
* analyse des problèmes
* formulation des objectifs et description des stratégies

Collecte d’informations

Collection d’informations utiles à la mise en place du système qui va résoudre les problèmes et leurs
causes. Normalement, chaque cause devrait être traitée. Il faut un cadre de collecte d’information :

Cadre ou rubrique écologique : contient des informations sur les constructions ou les bâtiments
requis par exemple.
* problème ou inexistence de bâtiment ou locaux pour travailler ?
* louer ou construire des locaux ?
* problème d’existence, d’insuffisance ?
 Aspect logistique ou infrastructurel de travail
ex : rubrique psychologique.
Centre de vaccination : stockage des vaccins, local pour stratégie avancée (cadre écologique), les
routes sont-elles praticables ?
Essayer de recueillir ou de récolter des éléments du climat (pluie, sècheresse, …)
 Façon de raisonner sur le terrain
Peut varier d’un projet à l’autre.
Permet de mieux se préparer, de prévenir les problèmes.

Géographie économique
Economie : ensemble des activités humaines visant à satisfaire les besoins (ressentis ou non)
4 agents économiques :
* ménage (foyer)
* administration (état ou ramification de l’état ou en périphérie appelé service extérieur de l’état :
circonscription scolaire, CSB, …)
* entreprises : offrent un produit déterminé que le ménage consomme, peuvent varier (multitude
d’entreprise) ; Ǝ des entreprises à visée de développement.
* institutions financières (CECAM, OTIV, …) : financement et création de travail.
Qui sont les consommateurs d’une activité donnée ? Qui sont les producteurs ?
Ex : pour améliorer les effets vestimentaires
- combien de fabricants de chaussures à Madagascar ?
- existe-t-il plusieurs variétés de produits ?
- offre et demande = élasticité (si offre ↗ alors le prix va ↘ ; si la demande ↗ alors le prix va
↗)
- matières premières ?
- consommateurs/producteurs/fournisseurs
- existence de concurrents ou non ?
Ex2 : création d’un CSB
- concurrent : cabinet médical

L’écologie doit contenir des informations utiles à vérifier.

Cadre psychologique

MAC GUIRE : sociologue américain, étude en terme de savoir humain au niveau entreprise.
Typologie des savoirs :
* savoir
* savoir-faire
* savoir-être
+/- savoir devenir

Savoir : connaissance, appelle la mémorisation.


On doit mémoriser 3 types d’éléments :
** mots techniques. Ex : rein  mots techniques : glomérule, néphron.
** définition
** solution de principe. Ex : cancer du sein  traitement
Savoir-être : opinion, attitude ; compréhension, explication, conviction sur une idée donnée.
Ex : rat réservoir de bacille ; puce vecteur (connaissance). Liaison entre rat et puce + pourquoi la
peste se transmet-elle à partir du rat ? (savoir-être)
Nécessite 70% de travail.
Opinion : qu’est-ce que vous pensez de … ?
Pour chaque activité, domaine de travail, il faut un savoir-être.
Passe avant le savoir-faire.

Savoir-faire : (hakingana, haitao, hairaha) habileté, habitude.

Ces 3 éléments intéressent tous les domaines.

Cadre psycho-social

Le savoir-être et le savoir-faire sont deux entités différentes face à ce que l’on demande. Ex :
autorisation d’ouverture.
Les entités peuvent accélérer les activités ou les bloquer. Ex : entités religieuses.

Cadre des activités d’appui

Savoir-faire dans la planification, c’est-à-dire administration, organisation, management, …


Contribue à l’amélioration des activités. Ex : approvisionnement.

Analyse des problèmes

Détermination des problèmes à partir des informations :


* énoncé des problèmes
* spécification du problème (identité, domaine, rubrique ; lieu, temps et ampleur ?)
* spécification des différences (comparaisons des unités, des taches)
* détermination des causes possibles (recherche étiologique) : causes économiques, psychologique,
psycho-social (blocage) ou manque d’activité d’accompagnement.
* vérification des causes probables ( le problème, liaison avec problème) augmentation 
diminution ou stagnation.

Objectifs et stratégies

Les objectifs doivent correspondre :


- objectifs intermédiaire : porte sur le problème (correspond au problème)
- objectifs spécifiques : correspondent aux causes du problème.
Chaque objectif spécifique doit avoir une ou plusieurs stratégies.
* Description pratique
* Description méthodologique
* Description d’opinion.

Organisation

4 étapes :
* détermination des acteurs ou intervenants et construction de l’organigramme par stratégie
* description de poste (taches)
* description des normes ou niveau de performance par tache : temps d’accomplissement.
* programmation (calendrier) d’exécution.

Quand des systèmes sont reliés, il doit y avoir des organisations communes.

Techniques d’analyse de problèmes

Cause probable ?
Technique de Francis Bacom de Verulam : méthode d’analyse des causes par variation
(augmentation, diminution ou stagnation)
Une cause n’est probable que si son augmentation entraine une ↗ du problème et que si sa
diminution entraine une ↘ du problème et aussi que sa stagnation entraine une stagnation du
problème.

Technique psycho-sociale

Type de comportement psycho-social : il faut définir 4 types de comportements psycho-social


* comportement affectif
* comportement mémoriel
* comportement perceptif
* comportement d’intelligence.

Comportement affectif

Sentiments : de plaisir ou de peine.


Emotions : joie ou colère ; calme ou irrité ; peur ou indifférence.
Déterminer les émotions dans une entité donnée.
Nécessite des données sur les us et coutumes.

Comportement mémoriel

Mémoire collectif. Il existe des lois : de l’oubli, de la dualité, …

Comportement perceptif

Structuration : signification aux évènements, aux idées (cortex)


 Perception : signification à certaines choses.

Comportement d’intelligence

Savoir-devenir : liaison entre certaines choses.


Construction – analyse – apport de solution.
Façon de travailler différents mais même résultats.
Applicable dans la sagesse.

Expliquer et vérifier les critères de qualité des lois et règlements

5 critères de qualité :
* cohérence
* pertinence et logique
* justesse
* clarté
* sagesse

Cohérence

Elle concerne l’organisation c’est-à-dire de haut en bas de l’échelle (à partir de la constitution jusque
dans les fokontany). Si on veut qu’une cohérence existe, il faut partir des besoins des fokontany. Les
besoins tournent autour des droits fondamentaux ou droits de l’homme dont il existe 3 catégories.

1ère génération :
 Droit civile :
- Droit à l’identité ;
- Droit à la protection ou à la défense ; …
 Droit politique :
- Droit de choisir le régime de gouvernance du pays
- Droit de choisir quels besoins doivent être satisfaits (droit à l’eau potable, droit à
l’éclairage, …) ; …

2ème génération :
 Droit économique :
- Droit au travail, droit au salaire ; …
 Droit social :
- Droit à des conditions de vie acceptable ; …
 Droit culturel :
- Droit à l’instruction
- Droit aux études supérieures (limite = capacité personnelle) ; …

3ème génération :
 Droit développement :
- Développement de tous les droits inclus dans les 2 premières générations
 Droit à la solidarité :
- Chaque fokontany doit avoir sa spécificité dans chaque produit qu’il offre mais chaque
produit devrait être consommable par d’autres fokontany.

Le problème c’est de créer des activités économiques cohérentes de chaque système. Il faut voir
comment s’organiser de haut en bas, ou plutôt de bas en haut : les règlements doivent partir de ce
dont la communauté a besoin, de ce que peut faire le fokontany, …

Règlements cohérents = complémentarité de bas en haut et le niveau supérieur doit servir le


niveau inférieur.
Ex : au niveau fokontany, chaque famille doit avoir un éclairage satisfaisant pour faire face à ses
activités. Au niveau de la commune, il devrait y avoir un arrêté municipal qui dit que le minimum de
Watt dont doit disposer chaque foyer. Au niveau du district, on doit faire la prospection des
différentes sources d’énergie possible dans chaque commune.

Toutes les institutions à chaque niveau doivent montrer des organisations : actions, distributeurs de
tache, acteurs de tache, calendrier de tache qui se complètent de haut en bas.
On parle de recours si les éléments dans les niveaux inférieurs peuvent recourir aux éléments dans
les niveaux plus hauts pour réaliser leurs activités (≠ dictature du gouvernement).

Démocratie :
* libre élection
* prendre l’autre comme centre d’intérêt c’est-à-dire considérer l’autre (véritable vécu des droits
fondamentaux)

Problème : élaboration de loi non suivie par un décret et un arrêté d’application.

Pertinence et logique

Pertinence par rapport au problème qu’on relève.

Ex : bonne condition alimentaire – après une enquête bien menée, on relève un taux de malnutrition
↗ (45% chez enfant de moins de 5 ans)  la pertinence ne peut être vérifiée qu’à la façon dont on
exprime le résultat : la loi dira que chaque région doit mettre en place une lutte contre la
malnutrition (en général mais sans précision, les précisions viennent petit à petit) :
* arrêté ministériel et auparavant décret pris en conseil de ministre ou de gouvernement (signé par
le premier ministre ou le président) : « chaque région doit disposer d’infrastructure, de connaissance,
de collaboration et de coopération, et d’activité d’appui pour mener la lutte contre la malnutrition. »
L’arrêté ministériel ne doit pas encore montrer les détails mais juste comment les régions vont
rédiger le contenu de ceux-ci en matière de nutrition.
* chaque région doit sortir un arrêté régional qui devra prendre un à un les éléments cités dans le
décret et l’arrêté ministériel (qui ne doivent pas s’éloigner l’un de l’autre) : il comprendra, par
exemple, les diverses infrastructures doivent correspondre au minimum nécessaire au
fonctionnement de la coordination régionale en matière de lutte contre la malnutrition ; c’est-à-dire
que la région doit avoir un rôle de coordination mais non pas d’exécutant. On peut aussi ajouter le
matériel qu’on ne peut pas trouver au niveau régional doit nécessiter un recours aux instances
supérieures. Connaissance : le niveau régional doit posséder les ressources humaines pouvant aider
la formation et le perfectionnement des agents de district et de commune. On doit aussi avoir la
même chose pour les activités d’appui ou d’accompagnement : le niveau régional doit agir comme
coordonateur et formateur des agents de district et de commune. Coopération et collaboration :
chaque entité pouvant faciliter la réalisation de la lutte contre la malnutrition dans les niveaux
district et commune doivent s’organiser et distribuer les taches qui leur permettent cette facilitation.
* au niveau du district et commune : le district doit avoir également un rôle de coordination et de
facilitation des actions de lutte contre la malnutrition au niveau communale. Même chose pour la
commune mais pour les actions menées dans les fokontany.
* pour les fokontany : ils exécutent les taches de lutte contre la malnutrition dans chaque foyer.

On dit qu’il y a pertinence quand ce qu’on propose permet de résoudre la malnutrition de haut en
bas (c’est-à-dire action spécifique contre la malnutrition : depuis la plus haute institution et avec
comme acteur principal chaque foyer).

Cadre logique (étude étiologique)


Ex : cause de la malnutrition = cause communautaire ou cause au niveau de la commune elle-même
(car elle ne fait rien) ou par absence de lois et règlements pertinents
 lois et règlements logiques = traitement de chaque cause.

Les lois et règlements contiennent les stratégies de résolution des causes du problème. Ex : les
responsables de chaque commune doivent fournir des stratégies propres aux causes spécifiques de
malnutrition dans leur commune.

Justesse

Il faut prendre chaque cause et les textes de planification de chaque cause deviennent les règlements
de justesse. Cela se fait au niveau de la commune.
On dit que c’est juste car ça traite le droit que la population demande à être satisfaite.

Ex : il faut planifier la culture de produits spécifiques.

Clarté

Il faut exprimer dans la langue de la contrée. Elle est surtout nécessaire au niveau communal. Il faut
voir comment les gens expriment leurs idées et on fait revenir leurs expressions vers eux.

Sagesse

Elle ne peut être réalisée qu’après étude des us et coutumes des alimentations dans chaque
commune. Et à partir de là, il faut voir quels sont les us et coutumes qui empêche les activités de
lutte contre la malnutrition.
Il convient de faire une éducation (et non imposition) des règlements à appliquer.
Ex : culture de légumineuses
Les us et coutumes peuvent provenir des habitudes alimentaires de chaque famille. Ex : les familles
ont l’habitude de vendre les œufs au lieu de les manger  éducation.

INSTITUTIONALISATION

Le comportement d’intelligence trouve des solutions et dépasse la peur.

 Comprendre le mécanisme de la mise en place d’une institution.

Si on observe le comportement social de l’homme et de la société, il existe une institution qu’il crée,
une institution qui satisfait les besoins, regardant toujours les problèmes.

Institution primaire : 1ère à être créée pour le besoin donné.


Ex : une école des fokontany en tant qu’école est une institution primaire.
Quand le fokontany évolue et devient une ville  besoin d’une école plus grande  institution
secondaire.
Quand il y a une transformation de la première institution en un autre plus performante 
institution primaire devient secondaire.

On peut créer plusieurs institutions pour satisfaire les besoins.


Ex : institution pour lutter contre la malnutrition, …
Toutes les parties des droits de l’homme doivent bénéficier d’une institution.
Les hommes et la société a donc créer pour se faire une technique : INSTITUTIONALISATION =
technique sociale et juridique pour permettre la mise en place du système de lutte.

L’institutionnalisation comporte 6 grandes étapes :

 Dénomination d’institution
 But
 Objectifs
 Valeurs
 Dirigeants : toute institution doit bénéficier des précisions des dirigeants
 Lois et règlements : qui régissent le système ou l’institution.

(Un système doit avoir une bonne ossature – lois et règlements – fournit par les juris-consult dans les
empires romaines. Comparaison avec notre système actuel ?)

La dénomination

Donner un nom, une identité à l’institution par les promoteurs, les concepteurs.
Leur façon de travailler peut les amener à demander aux bénéficiaires la participation de ces
derniers.
Libre mais suit une idée directrice dans leur façon de voir et de faire  environnement, but, …

But 

Il correspond à un droit bien précis et un domaine et un parcours spécifique.


Ex : faculté de médecine :
droit = à l’enseignement
domaine = enseignement supérieur dans domaine de la santé
parcours = médecine humaine
 Il faut que le but montre le droit à satisfaire.
Ex2 : droit à l’utilisation d’eau potable et domestique en quantité suffisante
droit = utilisation d’eau potable (c’est déjà un aspect de domaine)
parcours = tracé par les 2 points : potable et domestique
 Le but peut donc contenir une performance.
 Le but c’est la jouissance ou la satisfaction de la communauté à un droit qui est …
Un but est unique.
Une institution doit correspondre à un but.
Si Ǝ plusieurs parcours  c’est dans l’organisation qu’il y aura des sous-systèmes.

Objectifs : rubrique de la planification

Si la dénommée institution propose un but, les objectifs doivent montrer comment y parvenir. Ils
doivent déjà montrer les causes de non mise en place de l’institution.

Objectifs écologiques
Relever les risques écologiques qui peuvent empêcher la création de l’institution (car l’objectif est
prise à partir de là)
* Risque écologique physique.
Ex : inexistence de local ou d’infrastructure.
Objectif = construire l’infrastructure adéquat pour mener les activités afin de jouir des droits
contenus dans le but.
Difficulté d’accès = relever tous les risques qui résultent de l’analyse de problèmes écologiques.
* Risque écologique de géographie économique : considération des consommateurs/clients,
fournisseurs, producteur.
Ex : faculté de médecine d’Antananarivo.
Géographie économique : consommateur = étudiant potentiel ; producteur = lieu de production, au
niveau des stages ; fournisseurs = enseignants ; concurrents = les autres facultés de médecine.
La qualité pédagogique peut aussi être source de problème.

Objectifs psychologiques
Risque : enseignement trop théorique, insuffisance de l’apprentissage, travailler le savoir-faire.
Objectif de savoir-faire : problème de raisonnement clinique ou épidémiologique ;
Objectif de savoir-être : risque en matière de savoir-faire concernant l’institution.
Ex : droit à la non discrimination des femmes au travail.
 Contenu psychologique doit montrer les risques de savoir-faire (sur la discrimination des femmes
au travail) = Ǝ travail de réflexion à faire pour chaque institution.

Objectifs psycho-sociaux
Quelles entités peuvent avoir une influence pouvant empêcher la mise en place institution.
Ex : bas niveau d’éducation de la mairie (mairie = entité)
Quelles entités peuvent empêcher la mise en place.
Objectif : négocier avec la mairie pour la mise en place
District : autre entité car mairie ←commune ←district. Le district peut empêcher la mise en place de
l’institution. Avoir un objectif pour assurer la mise en place de l’institution ou encore ministère
centrale.
D’autres entités : religieuse, ONG sur terrain mais dans un autre domaine.
 Le côté psycho-sociale appelle une technique de communication ou de marketing social.

Objectifs activités d’accompagnement


Surtout risque de savoir-être.
Ex : domaine d’organisation, financement, comptable, …

Valeurs (3 types)

Valeur internationale : mondialisation


Empêche de vivre en autarcie.
Valeur tracée par les droits de l’homme. Ex : droit à l’enseignement.
 Ce droit doit être présenté et jouis sans discrimination, ni d’origine ni de sexe ni de religion … Mais
en plus, le droit n’a de limite que la capacité personnelle de chacun.

Valeur nationale
Doit se trouver dans la constitution normale qui peut reprendre les droits de l’homme (préciser la
reprise dans ce cas)
La constitution doit toujours prévoir l’existence de tous les droits.
Valeur régionale et locale
Relever les us et coutumes pour et contre l’institution à créer.
Existence d’analyse psycho-sociale : comportement affectif, mémoriel, intelligence, …
Là peut exister également des risques de valeur. Ex : WC. Les valeurs doivent prévoir l’existence de
l’institution à créer (éducation par exemple) avant même l’institution prévue pour l’assainissement
ou l’utilisation de latrines par exemple.
Les valeurs locales peuvent contenir des problèmes qu’il faut résoudre à l’aide d’autres institutions
d’abord.

Les dirigeants

Le ministère central du côté de la communauté.


Les dirigeants doivent se trouver dans la communauté.
Ex : vanille = produit dans des zones rurales ; consommateurs = internationaux et locaux. Entre le
secteur tertiaire de commerce ˂-˃ ceux qui ont des capitaux (ne sont pas obligatoirement sur place).
Si on veut une amélioration de l’intérêt du producteur  institution.

Les dirigeants doivent se trouver en bas. Il faut les nommer de façon opérationnelle, selon attribution
(ex : managing directeur, …)
Ex : les dirigeants de l’adduction d’eau au niveau du district ne doit pas se trouver au niveau du
ministère de la santé.

Quel est le poste nécessaire pour que l’institution soit fonctionnelle ?


* attribution ?
* évaluateur ?
* coordinateur ?

Lois et règlements

La démarche de l’institutionnalisation doit aboutir aux lois et règlements.


Utilisation des critères de qualité.
Comment rendre cohérent, juste, pertinent et logique, … ?
Considération de la cause des problèmes : quelle structure doit sortir les arrêtés concernant les 5
éléments pour les qualités des lois et règlements ?

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