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CHAPITRE III

RÉSISTANCE AU CISAILLEMENT
DRAINÉ DES SOLS GRANULAIRES
Description

1. Courbes contraintes déformations et densité


2. Courbe enveloppe de résistance
3. Sources de résistance des sols granulaires
4. État critique
5. Facteurs d’influence

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GCI 730 -RÉSISTANCE AU CISAILLEMENT
CHAPITRE III
RÉSISTANCE AU CISAILLEMENT
DRAINÉ DES SOLS GRANULAIRES
Courbes contraintes déformations et densité

Résistance au cisaillement drainé des sols granulaires

On va commencer avec les sols granulaires plus simple puisque toujours drainé (sauf sol fin, silt, etc.)

Dans ce chapitre, on traite du comportement véritable des sols granulaires.

Depuis le temps, on a fait beaucoup de recherche pour étudier en détail la résistance au cisaillement drainé des
sols granulaires. On a S ou φ = fonction (chapitre 2, en particulier la densité).

• D’après coulomb (S = σ tanφ) ici on va introduire l’importance de la densité, e = Vv/Vs (acétate),

Sol lâche Sol dense

• Sol : ensemble de particules et de vide important de normaliser Id = (emax-e)/(emax-emin)


• Dans les sols granulaires : toujours drainé sauf si tremblement de terre ou choc quelconque.

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Courbes contraintes déformations et densité

Courbes contraintes déformations :


C’est ce qu’on examine lorsqu’on teste un matériau (béton, acier, etc.). Supposons deux essais de compression
triaxiaux sur deux échantillons de densités (ou compacités) différentes (soit un échantillon dense et un échantillon
meuble-lâche), confinés à la même pression effective σ’3.

Déviateur (σ1-σ3)

(σ1-σ3)
σ1 dense
Essai drainé

σ3

(σ1-σ3)ult= (σ1-σ3)max

dense
lâche

(σ1-σ3)ult

e
lâch
(σ1-σ3)max

∆V, ε
el ecl ec ecd ed
Déformation, ε (%) Indice des vides, e
Plusieurs points importants à noter :
1. La forme des courbes. Dense = rupture fragile, τ décroît. Meuble = rupture plastique.
2. Déformation axiale à la rupture est plus grande dans le sol lâche (pour même contrainte).
3. Sable lâche pas parfaitement élastique. Edense > Elâche.
4. À grande déformation, la résistance au cisaillement est presque égale. Indépendante de la densité initiale.
5. Échantillon dense après la rupture gonfle jusqu’à un certain indice des vides critique, ec (dilatant).
Échantillon meuble se densifie jusqu’à un certain indice des vides critique, ec, indépendant de l’indice de
densité initiale (contractant).

i.e. Lors du cisaillement, les particules tendent vers une densité qui est fonction uniquement de σ3 et non pas de la
densité initiale.
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Courbes contraintes déformations et densité

Qu’arrivera t-il, si l’indice des vides au départ était égal à ec ?.


Pas de changement de volume def : indice des vides critique pour un σ’3 donné.

Si σ3 varie : théoriquement ec meuble = ec dense. Cependant en pratique, ec est un peu plus faible pour les spécimens denses pour la
raison suivante.

Rupture dense localisée Rupture meuble localisée


sur un plan sur plusieurs plans
Généralisée
∆e est localisé surtout ∆e est repartie à
sur le plan de rupture travers tout l’échantillon

Le ∆e est mesuré d’après le changement de volume de tout l’échantillon. Si nous pouvions mesurer ∆e dans la zone de
rupture, nous aurions le même ec dense et lâche.

Indice des vides critique sera vu plus en détail plus loin


Noter : Ces comportements sont idéalisés; difficiles à mesurer sur un plan. ∆V est mesuré sur tout l’échantillon

Les termes meuble et dense sont relatifs. Par exemple un échantillon formé à une certaine densité se comporte comme
dense à faible pression de confinement et comme lâche à une pression de confinement plus élevée.

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Courbe enveloppe de résistance

D’après les courbes précédentes, nous voyons que la relation τ = σNtanφ n’est pas unique dans un sol donné. C’est-à-dire
que pour un sol donné à une certaine σ3, φ peut varié avec la densité par exemple. L’enveloppe de rupture sera donc
différent si nous faisons une série d’essais sur des échantillons denses ou sur des échantillons lâches.

τ
dense

τ= σNtanφ implique
une droite comme lâche
enveloppe de rupture

1. φdense > φ lâche


2. Les courbes enveloppes passent par l’origine.
3. Les courbes ne sont pas linéaires si on trace pour une plage de contraintes assez grande.
4. La courbe est plus grande pour les sols denses
5. φ à faible σ3 > φ à grande σ3

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Courbe enveloppe de résistance
Angle de friction apparent, φ

Dans tout problème pratique, la résistance des sols granulaires est exprimée par φ, qui est la pente d’une courbe enveloppe
linéaire passant par l’origine. Si l’enveloppe est une courbe, elle peut être remplacée par une droite qui définit un angle de
friction moyen pour la gamme de σ3 considérée. σ1/σ3 = tan2(45+φ/2) est valide pour cette plage de contrainte φ mobilisé.

τ φ1

Plage de φ1 Plage de φ2
φ2

σ
Angle de repos, φ

L’angle de repos est l’angle d’inclinaison avec l’horizontale d’une pente de sol granulaire déversé, donc à l’état meuble.
L’angle de friction φ d’un sol granulaire meuble et sec est approximativement égal à son angle de repos.

Angle de repos ≠Angle de friction.


a) Pour un sol dense : car granulaire déversé = meuble (lâche).
b) Pour un sol humide : angle de repos plus élevé à cause de la capillarité.
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Source résistance des sols granulaires

L’expression τ = σ tanφ suggère que la résistance au cisaillement des sols granulaires est due uniquement à la friction entre les
grains, comme un corps sur un plan.

L’angle de friction φ serait alors égal à l’angle de friction φu d’un matériau tel qu’en physique. φu mesuré en faisant glisser
deux blocs l’un sur l’autre. φu = 22o pour un quartz.

Cependant les angles de friction mesurés dans les sols sont habituellement supérieurs à φu.
De plus, nous venons de voir des essais triaxiaux sur un même sable et soumis à un même σ φ différents.
Il y’a donc d’autres sources de résistance que la friction. Quelles sont ces sources; où est consommée l’énergie appliquée.

• Friction mobilisée lors du glissement d’une particule sur une autre.


• Changement de volume de l’échantillon : dilatance énergie nécessaire pour changer de volume travail à faire contre σc
φ’ courbe dense : dilatance ↑ à faibles pressions de confinement.
• Réarrangement des particules
• Fracture des particules.

Les sources de résistance sont plus au moins importantes selon le matériau, la pression de confinement et la densité initiale.
Ex. Le fractionnement des particules a lieu seulement à de hautes pressions extérieures, dépendant de la dureté des particules

Allons voir plus en détail la dilatance

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Source résistance des sols granulaires

Changement de volume de l’échantillon

On a toujours appuyé plus sur cette source de résistance, car à basse pression de confinement c’est la plus importante après la friction.

i.e. Si on appliquait une correction pour tenir compte du changement de volume, on devrait se rapprocher de φu (pour des pressions de
Confinement faibles).

Correction : évaluation de l’énergie nécessaire pour ∆V

Afin d’arriver à la détermination d’un angle φ qui soit plus fondamental, des corrections pour le changement de volume ont été
dérivées par au moins trois chercheurs :
- Correction de Taylor : pour la boîte de cisaillement
- Correction de Bishop : pour le triaxial
- Correction de Rowe : pour le triaxial

Correction importante : dans l’étude de stabilité d’un barrage.

Les corrections de Taylor et Bishop sont fondamentalement les mêmes et sont basées sur l’énergie nécessaire pour permettre au sol
d’augmenter de volume contre la pression de confinement.

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Source résistance des sols granulaires

σN

a) Correction de Taylor : cisaillement direct


τe ∆h
h
τe : contrainte de cisaillement nécessaire pour permettre
l’expansion
σN : contrainte normale

τ
dx : augmentation du déplacement de cisaillement
dh : augmentation de l’épaisseur de l’échantillon

Travail dû à τe = travail contre σN


énergie nécessaire
τe x δdx = σN x δdh pour expansion

τe = σN x δdh/δdx
Déformation, dx

∆h
τcorr. = τ - τe

La correction est facile à faire en tout point durant l’essai.

Si nous faisons cette correction, l’angle φ sera unique pour un δ∆h


sol donné (fait disparaître l’effet de densité initiale) δ∆x
Déformation, dx

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Source résistance des sols granulaires
∆σ
b) Correction de Bishop : triaxial ∆V/V, ε1
σ3
Le même principe que dans la correction de Taylor appliquée
au triaxial.

σd : déviateur nécessaire pour dilatance


σ3 : contrainte de confinement

∆σ
V : volume de l’échantillon
∆V : augmentation due au changement de volume
ε1 : déformation axiale

Travail du à σd = travail contre σ3 énergie nécessaire


pour expansion
σd x δε1 = σ3 x δ∆V/V

σd = σ3 x (δ∆V/V)/δε1 Déformation, ε1

∆V
σ1/σ3 = (δ∆V/V)/δε1

φ est donné par : (σ1/σ3)f = tan2(45o+φ/2)


Donc : (σ1/σ3 – (δ∆V/V)/δε1)f = tan2(45o+φcorr/2) δ∆V
δε1
Déformation, ε1
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Source résistance des sols granulaires

c) Correction de Rowe Exemple :

Les corrections de Taylor-bishop ne tiennent compte que du (σ1/σ3 – (δ∆V/V)/δε1)f = tan2(45o+φcorr/2)


travail extérieur fait contre la pression de confinement.
Cependant, selon Rowe, il y a aussi durant l’expansion de (σ1/σ3)x 1/(1+(δ∆V/V)/δε1) = tan2(45o+φcorr/2)
l’énergie absorbée par friction due à la rotation des grains
entre eux. Essai CID 01 – Bersimis
Rowe a dérivé une autre correction qui, à des faibles pressions
de confinement, devrait donner φu. σ3 = 100 kPa

(σ1/σ3)x 1/(1+(δ∆V/V)/δε1) = tan2(45o+φcorr/2) à ∆H/H = ε1 = 2,5% (σ1/σ3)f= 6; ∆V/V = 1,3%


à ∆H/H = ε1 = 1,0% ∆V/V = 0 %;
N.B. Correction de Bishop, basée uniquement sur le travail
extérieur, donne sensiblement le même φ que si on choisissait Bishop (δ∆V/V)/δε1= 0,86 tan2(45o+φcorr/2) = 5,14
σc où on n’aurait pas de ∆V. φcorr = 42,39o au lieu de 45,6o (voir CID 3 peu de ∆V)

Correction de Rowe donne φu à de faibles pressions de Rowe (δ∆V/V)/δε1= 0,86 tan2(45o+φcorr/2) = 6x(1/1,86)
confinement. φcorr = 31,8o s’approche de φu

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Source résistance des sols granulaires
45,6o
41,8o
36,9o
30o

emax = 0,78
emin = 0,46
σ3c =100 kPa
ec=0,54 σ3c =400 kPa; ec=0,57
e = 0,55 Id = 72%
σ3c =450 kPa; ec=0,53
σ3c =700 kPa; ec=0,55

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État critique

Indice des vides critique et pression de confinement critique

On a vu au début du cours que si on fait deux essais


triaxiaux l’un dense et l’autre meuble, à un même σc, les
deux échantillons vont avoir un ∆V+ et un ∆V- et vont
tendre vers un indice des vides critique.

Si on faisait un essai sur un échantillon formé à un indice


des vides critique, on n’aurait aucun changement de +
volume. σ3 = cte
ec
∆V/V 0
Si on fait un essai sur un échantillon à un indice des vides e0
plus faible (échantillon plus dense), expansion, i.e. travail
contre pression de confinement. Qu’arriverait t-il si on −
augmentait σc? On peut augmenter σc et empêcher
l’expansion de l’échantillon. Cet indice des vides serait σ3 ↑
donc à nouveau l’indice des vides critique.

1. L’indice des vides critique est fonction de σc. Pour un


indice des vides critique correspond une pression de
confinement critique où il n’y a pas de ∆V.

i.e. L’indice des vides est critique seulement à une pression de


confinement donnée.

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État critique
1. e à σ3 +
2. e ↑ à σ3 -
Indice des vides critique
+ ec 3. ecrit à σ3 0
Indice des vides qui ne correspond à aucun changement σ3a = cte
de volume durant l’essai de cisaillement sous un certain ∆V/V 0
σ3. e0
σ3b = cte Après
− consolidation
Pression de confinement critique
σ3 ↑
Pression de confinement où il n’y a pas de changement de
volume durant l’essai.
+ σ3crit e = cte
Même un sol qui montre une expansion durant un essai à
faible σc peut être empêché d’avoir de l’expansion en ∆V/V 0
de
ns σ3
augmentant σ3 jusqu’à σ3c. e = cte me
ub
e
− avant le

Valeurs de σ3c cisaillement


e↓

Sable meuble 0,5 < σ3c < 9 kg/cm2 ecrit ecrit


meuble meuble
Ste
Sable dense 1,7 < σ3c < 100 kg/cm2 Ste
a dy-
a dy
stat -st
e ate
Essai : sol tend vers un état critique durant le cisaillement ecrit, σcrit dense
dense
« Steady-state »
σ3 Logσ3
Donc dans un essai drainé où σ3 = cte ceci se fait par un ajustement de e.

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Facteurs d’influence

Facteurs reliés au matériau lui même Forme et texture φmeuble φdense

Rond uniforme 30 37

1. Composition minéralogique - L’angle de friction réel entre Rond, bien gradué 34 40

les grains, φu, varie avec les matériaux. L’influence n’est Angulaire, uniforme 35 43
pas très marquée sur φ. φu quartz = 22o.
Angulaire, bien gradué 39 45
2. Forme des grains φ angulaire > φ arrondie ≈ 5o

3. Texture (gradation): φ d’un sol bien gradué > φ sol

% passant
uniforme. Cette influence est très difficile à évaluer car la
gradation a aussi un effet sur la densité ∼ peut être 4o.

4. Grosseur des particules. Si la forme de la courbe est la


même (même texture, même forme des grains). À la même
densité relative : pas de différence, même φ.
Log (dimension des grains)

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Facteurs d’influence
Facteurs indépendants des matériaux

τ
1. Indice de densité Id. La résistance augmente avec la
densité. Id = 0, faible φ (tend à comprimer durant le
cisaillement. Id = 100%, φ élevé tend à augmenter de
volume durant le cisaillement.

2. Pression de confinement. φ diminue avec la pression de


confinement. Très souvent φ est défini comme la tangente σ
à un cercle donné. (σ1/σ3)f = tan2(45o+φ/2). Si nous faisons
z
cela, nous allons remarquer une diminution appréciable
avec σ3 (6 à 9o).
3. Eau. Réduit φ par au moins 1 à 2o. Certains sables peuvent
y x
être plus affectés. Si le sable est mouillé sur le terrain, les
essais devraient être fait mouillés. Attention capillarité
différent.
4. Condition des contraintes. État de contrainte plane par φ
opposition à triaxial. Terrain : exemple barrage 3D?
contrainte plane εy = 0. Il existe des appareils de C.P.
contraintes planes. On peut faire un essai pour comparer T
avec triaxial. Contrainte plane restriction additionnelle.
On s’est aperçu qu’il y a une différence entre CP et T.
e
Cette différence est plus importante lorsque le sol est plus
dilatant. c.a.d. plus dense à faible σ3. 16
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Relation entre la résistance et le rapport K0
Influence de la résistance sur le rapport des contraintes K0 = σ3/σ1

ε1 σv σv σv
K0 = σh/σv
ε3 σh σh = K0σv ? σh σh
Triaxial - terrain ε3=0 – déviateur supporté Si S=0; ex. eau Si S=∞;
sans ε3 σv=σh ; K0 =1 σh=0 ; K0 =0

Chargement
Chargement S > σv
1- Dans compression uniaxiale résistance intergranulaire donc contrainte de uniaxial
cisaillement au contact (σh=0, mais le mouvement (ε3) est réduit par
σh
la résistance entre les grains).
2 – Confinement - résiste au mouvement dû à σv donc, σh < σv
K0 = f(φ’) – σ3 = σ1-σ1sinφ = σ1 (1-sinφ)
donc K0 = 1-sinφ’ (Jaky, 1944) Tendance de ε3 – Si confiné
résistance entre développement
φ=30o K0 =0,5 et φ’ = 40o K0=0,36 – K chargement = K0 (N.C.) les grains récite la de σ3
tendance.

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Relation entre la résistance et le rapport K0

Au déchargement

∆σv
Les contraintes de cisaillement entre les particules sont inversées au déchargement
c’est à dire que la résistance entre les grains résiste à la diminution de σ’h σv
retient une partie de σ’h.
Ainsi pour un même ∆σ’v, ∆σh sera plus petit au déchargement jusqu’au
chargement. σh ∆σh

K0 sur le terrain dépend donc de l’histoire des contraintes du dépôt – O.C. ou N.C.

σh = f(σp)(1-sinφ)
σh = σ1 (1-sinφ)f((OCR=σp/σ1))
σ’h

K0 O.C. = f(K0 N.C, OCR) = K0 N.C. OCRα

Selon Ladd α = 0,4 ou K0


selon Mayer α = sinφ

σ’v

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