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EN AFRIQUE G.I.P.P.A.
LE TRAVAIL ET
LA RESISTANCE AU CHANGEMENT
PAR
JOSEPH MARIE KINDUNDU
PRESIDENT DU GIPPA,
GROUPE D’INITIATIVES POUR LA PAIX ET
LA PROSPERITE EN AFRIQUE
AOUT 2012
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Table des matières :
Note biographique
I. Le travail
II. Le travail et La profession
III. La morale professionnelle
IV. Le changement dans l’entreprise
V. La résistance au changement
VI. Conclusion
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Note biographique :
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La vie est remplie de changements, parfois bien reçus et parfois
moins bien. Y-a-t-il une recette pour le succès lors de la réalisation ou la
proposition d’un changement ?
I. LE TRAVAIL :
1
Dictionnaire le Larousse Universel, édition 2001, page 1205
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III. MORALE PROFESSIONNELLE :
S’abstenir du sabotage qui, toujours, et pour bien des raisons, est criminel;
Ne jamais se désintéresser de sa tâche, si l'on est ouvrier;
Arriver à l'heure exacte si l'on est dans un bureau; et
Ne jamais mesurer son temps et sa peine d'une façon si rigoureuse que l'on
aboutisse au rendement médiocre.
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il échappera à l'ennui en s'intéressant aux questions techniques qui dépassent ce qui
est proprement en dehors de ses heures de travail, en cultivant son esprit. La
réduction progressive de la durée du travail se justifie si l’ouvrier sait employer
utilement ses loisirs, les consacrants au sport, à la lecture, à la vie de famille.
Enfin les hommes qui exercent la même profession forment aujourd’hui des
syndicats. Les syndicats remplacent les anciennes corporations abolies par la
Révolution Française de 1789. Ces corporations, différentes non seulement selon les
corps de métiers, mais selon les villes et les régions, n'avaient pas évolué avec les
conditions de travail au cours du XVIIIe siècle; leur réglementation archaïque était
une gêne. Mais, leur disparition brusque laissait l’individu isolé et sans défense
contre des forces économiques qui le dépassaient et souvent l'écrasaient. La
protection que le syndicat apporte à ses membres est bienfaisante et légitime.
Le statu quo est une erreur, une entreprise doit être en continuelle changement pour
être sure d’évoluer avec son temps.
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Comment instaurer dans l'entreprise la conduite permanente du changement ?
La gestion du changement
- Ne jamais sous-estimer l'impact d'un changement sur les gens, même si c'est un
changement positif.
- L'aspect humain est en grande partie responsable du succès ou de l'échec d'un
changement.
- Une grande partie de la gestion du changement consiste à gérer efficacement les
personnes directement affectées par le changement.
Planifier le changement
Consolider le changement.
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Conduire le changement c’est :
Principes de base :
-La perception de ce qu’est une organisation et des raisons qui l’obligent à évoluer.
-La connaissance des principaux facteurs qui peuvent susciter une réorganisation
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B - La connaissance des principaux facteurs qui peuvent susciter un changement :
- La technologie :
- La stratégie :
- La culture :
- Le pouvoir :
- Configuration :
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V. LA RÉSISTANCE AU CHANGEMENT :
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- abandonner ses habitudes qui faisaient partie de son quotidien.
Pour bien surmonter les résistances au changement qui peuvent émaner de ses
salariés ou de son équipe, encore faut-il les comprendre et savoir d'où elles
proviennent.
- "Un changement est une altération de la réalité dans laquelle évolue une personne.
Il altère ses certitudes et ses projections dans l'avenir"3,
Le processus du changement est donc assimilable à un deuil, celui de la situation
passée et les résistances seront d'autant plus fortes que la part altérée de la réalité
sera importante aux yeux du sujet.
Face à un changement, chaque personne passe par cinq phases, plus ou moins
longues et douloureuses selon les cas, mais toutes incontournables.
1. Le refus de comprendre.
"Cela n'a rien à voir avec l'intelligence, insiste Gérard Carton. C'est une réaction
due au refus de voir sa réalité altérée."
2. La résistance.
Le changement devient pour la personne une chose possible mais pas souhaitable.
Elle va chercher à l'aménager, pour le rendre moins inconfortable.
- L'inertie : la personne ne dit rien mais remet toujours le changement à plus tard.
- L'argumentation : elle discute le bien-fondé du changement, les hypothèses de
départ... et cela généralement sur un mode dialectique, en jouant sur les mots, en
pratiquant l'amalgame. L'objectif de la discussion est uniquement d'apparaître
comme ayant raison.
- La personne peut enfin avoir recours à la révolte, repérable à l'accès de colère et
aux menaces au premier degré qui la précèdent.
- Elle peut être insidieuse et se manifester par un excès de zèle, pour prouver que le
changement tel quel ne fonctionne pas."
3
Gérard Carton, consultant-expert en conduite du changement et auteur d’Eloge du changement
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3. La décompensation.
4. La résignation.
5. L'intégration.
Le changement peut être vu par certains comme une dévaluation de leur expérience
passée! Ceci pourrait expliquer pourquoi les jeunes, qui ont investis moins de temps
et d’efforts dans l’apprentissage des anciennes façons de faire, trouvent plus facile de
s’adapter aux nouvelles façons de faire.
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Une réflexion sur les perspectives personnelles du changement et la préparation à
des réponses aux questions qui pourraient surgir, vous aideront à répondre aux
préoccupations qui pourraient apparaître.
Dans les premiers stades de l’élaboration des propositions, il peut être utile de tester
vos idées avec les personnes qui pourraient être les plus sceptiques en agissant
comme avocat du diable. On parle ici d’avocat du diable pour désigner une stratégie
défendant une position en laquelle on ne croit pas nécessairement, simplement pour
présenter un contre-argument. Ce processus peut permettre de tester la qualité de
l’argument original et d’en présenter les faiblesses à son défenseur. Cela peut aussi
vous aider à vous préparer pour les batailles à venir. Pour ce faire, le personnel aura
besoin d’un forum sécurisant pour exprimer leurs préoccupations et de travailler sur
le changement.
3. nous croyons que notre opinion et nos vues seront entendues, afin de contribuer à
la nouvelle réalité
7. nous n’aimons pas le statu quo actuel (attitude mentale qui fait apparaître
quelque nouveauté comme apportant plus de risques que d’avantages possibles)
10. nous ne croyons pas que d’autres choses plus urgentes doivent être changées
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12. le soutien nous est fourni et nous avons un temps raisonnable pour s’adapter aux
changements
13. nous ne changons pas trop de choses en même temps, parcequ’ il faut que le
niveau de changement ne soit pas trop grand pour être facilement assimilé
VI. CONCLUSION:
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Faire face aux résistances, nécessite de challenger et de changer les perceptions ou les
croyances de vos collègues. Les changements ne sont pas faciles à réaliser et les
efforts déployés pour diminuer les barrières doivent être proportionnelles aux
résultats escomptés.
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