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Installer et mettre à jours les logiciels en monoposte

Rappel :

1. Ordinateur :
2. Système informatique
3. Les connecteurs internes & externes

3.1. LES CONNECTEURS INTERNES


a) LE SOCKET
Le socket est l'emplacement de la carte mère dans lequel vient se loger le processeur central de
votre ordinateur.
Il existe plusieurs modèles de sockets, chacun compatible avec un type bien particulier de
processeur. Aussi, une carte mère ne peut pas héberger n'importe quel processeur.
Les sockets les plus utilisés à l'heure actuelle sont le socket A dédiés aux processeurs Duron et
Athlon XP du constructeur AMD et le socket 478 pour les processeurs Célérons et Pentium 4 de
la firme Intel.
Sur le côté du socket se trouve le ZIF (Zero Force Insertion), petit levier en métal permettant de
fixer le processeur au socket.

b) LES SLOTS DE LA MEMOIRE VIVE (RAM)


Également appelée RAM, la mémoire vive est souvent comparée aux poumons de l'ordinateur,
puisque c'est de cette mémoire que sont puisées les ressources nécessaires au lancement de vos
applications. Plus vous en avez, plus votre ordinateur sera endurant. La mémoire vive se présente
sous forme d'une ou plusieurs barrettes qui viennent se clipser dans des slots intégrés à la carte
mère.
Deux types de format existent pour les barètes de mémoire vive, ce qui explique la présence sur
de nombreuses cartes mère des deux formats de slots (nombre différent de connecteurs). Les
barrettes au format SDRAM (plus anciennes) s'enfichent dans les slots noirs ayant deux
détrompeurs, tandis que les barètes de DDRAM (plus rapides que les barètes SDRAM dans les
anciennes versions) s'enfichent dans les slots généralement bleus avec un détrompeur.
c) LES PORTS IDE ET LE PORT FLOPPY
La carte mère intègre par défaut deux ports IDE et un port Floppy. Les ports IDE, sont utilisés
pour connecter à votre carte mère vos disques durs, mais aussi votre lecteur de CD, de DVD et
votre graveur par le biais d'un câble spécial appelé Nappe
IDE. Un seul port IDE peut supporter deux périphériques (vous pouvez donc utiliser vos deux
ports IDE pour au maximum deux disques durs, un lecteur DVD et un graveur par exemple). Un
des ports IDE est de couleur bleu, il s'agit du port le plus rapide à utiliser pour relier votre carte
mère et le disque dur contenant le système d'exploitation.
Le port Floppy, plus petit est nécessaire au raccordement à la carte du lecteur de disquette, devient
de moins en moins sollicité

d) LES PORTS PCI


Les ports PCI sont des slots d'extension situés sur la carte mère dans lesquels s'enfichent les
périphériques internes sous forme de carte (carte modem, carte d'acquisition vidéo, etc...). Ils sont
toujours de couleur blanche. Une carte mère en intègre entre 3 à7

e) LE PORT AGP
Il peut ne pas être présent sur les cartes mères avec vidéo intégrée, puisque le port AGP est
destiné à recevoir la carte vidéo de votre ordinateur sur laquelle est relié l'écran. Il s'agit d'un slot
de couleur marron, situé juste au dessus des ports PCI. Le port AGP existe en différentes normes
de débit AGPx2, AGP x4 et AGPx8, avec pour chacune de ces normes un débit des données plus
rapide que la norme précédente. Le connecteur AGP n'est utilisable que par des cartes graphiques
alors que les PCI peuvent recevoir d'autres types de cartes, contrôleur SCSI, carte son, carte
réseau ...

f) LE PORT AMR/CNR
Les ports AMR/CNR (Audio and Modem Riser / Communication and Networking Riser) sont des
ports internes. Le premier, le port AMR, permet de connecter soit une carte audio soit un modem
tout les deux au format AMR. Bien que très peu utilisé, une évolution vient de sortir le port CNR
qui doit permettre de connecter toutes sortes de périphériques. L'utilité de ces nouveaux ports
actuellement est encore à démontrer.

3.2. LES CONNECTEURS EXTERNES

a) LES PORTS PS2


Au nombre de deux, ils accueillent clavier et souris. Le clavier se met à droite, la souris à gauche.
De plus en plus, les cartes mères adoptent un code couleur pour les différencier. Le port PS2 de la
souris est vert tandis que celui du clavier est violet. Ces ports sont très fragiles, ne jamais forcer si
vous constatez que votre clavier ou votre souris n'y rentrent pas du premier coup
Souris PS/2 (femelle 6 broches)

b) LES PORTS USB


Ce sont des ports universels qui servent à brancher tous les périphériques USB. L'USB est destiné
à remplacer les autres ports encore existants tels que le port PS2, le port série ou le port parallèle.
Il sert beaucoup aujourd'hui pour brancher les appareils photo ou les scanners, mais déjà toutes les
catégories de périphériques (clavier, souris...) possèdent au moins un modèle qui peut être branché
sur le port USB.

Ports USB

c) LES PORTS SERIE


On y connecte encore quelques périphériques tels que modems, souris. Ce port est en voie de
disparition au profit de l'USB plus rapide en termee de débit d'information. Les ports série sont
généralement au nombre de 2. Ils sont différenciés par l'appellation COM1 et COM2 depuis votre
système d'exploitation.

Connecteur mâle à 9 broches


d) LE PORT PARALLELE
Autre fois également utilisé pour y connecter graveur, webcam, le port parallèle est maintenant
utilisé pour y connecter une imprimante.
L'utilisation de ce port est en voie de disparition au profit de l'USB, mais toutes les cartes mères
en sont encore équipées.

e) LE PORT VIDEO
Comme son nom l'indique se branchement qui se trouve relié à votre carte graphique à l'intérieur
de votre unité centrale n'a qu'un usage ; celui de connecter votre moniteur.

f) LE PORT MIDI
Egalement appelé port jeu ou port joystick puisque c'est ici que vous devez brancher votre
manette de jeu. Ce port sert aussi à y connecter un clavier musical.

g) LES PORTS AUDIO


Généralement au nombre de trois ou quatre et placés à côté du port midi, ces branchements jack
3,5 servent à connecter Haut-parleurs (SPK), micro (MIC) et chaine hifi (Line IN/OUT). On
trouve maintenant couramment sur le marché des cartes sont équipée de deux sorties SPK (1
sortie pour deux haut-parleurs avant et une autre pour deux haut-parleurs arrières).

h) JACK LAN (RJ-45) (EN OPTION)


La carte mère dispose d’une prise standard RJ-45 pour raccorder à un réseau local (LAN). Vous
pouvez brancher un câble réseau sur la prise jack LAN.

4. La carte mère et ses principaux composants


4.1. La carte mère :
La carte mère (Motherboard) est l'un des principaux composants de l’ordinateur. Elle est sous
forme d'un circuit imprimé. Son rôle est de lier tous les composants du PC, de la mémoire aux
cartes d'extensions. La carte mère détermine le type de tous les autres composants.

4.2. Les principaux composants de la carte mère :

a) Le chipset :
Le chipset (traduisez jeu de composants) est un circuit électronique chargé de coordonner les
échanges de données entre les divers composants de l'ordinateur (processeur, mémoire; ...).
Dans la mesure où le chipset est intégré à la carte mère, il est important de choisir une carte
mère embarquant un chipset récent afin de garantir à votre PC un maximum de chance de
pouvoir évoluer.
Certains chipsets intègrent parfois une puce graphique ou une puce audio (généralement sur
les PC bas de gamme), ce qui signifie qu'il n'est pas nécessaire d'installer une carte graphique
ou une carte son. Toutefois, étant donné la piètre qualité de ces composants intégrés, il est
généralement conseillé de les désactiver (lorsque cela est possible) dans le setup du BIOS et
d'installer des cartes d'extension dans les emplacements prévus à cet effet
b) L’horloge Et La Pile Du CMOS
L'horloge temps réel (parfois notée RTC, ou real time clock) est un circuit chargé de la
synchronisation des signaux du système. Elle est constituée d'un cristal qui, en vibrant, donne
des impulsions (appelés tops d'horloge) afin de cadencer le système. On appelle fréquence de
l'horloge (exprimée en Mhz) le nombre de vibrations du cristal par seconde, c'est-à-dire le
nombre de tops d'horloge émis par seconde. Plus la fréquence est élevée, plus il y a de tops
d'horloge et donc plus le système pourra traiter d'informations.
Lorsque vous mettez votre ordinateur hors tension, l'alimentation cesse de fournir du courant
à la carte mère. Or, lorsque vous le rebranchez, votre système d'exploitation est toujours à
l'heure bien que l'unité centrale n'était plus alimentée pendant un certain temps.
En réalité même lorsque votre PC est débranché ou qu'une panne d'électricité intervient, un
circuit électronique appelé CMOS (Complementary Metal-Oxyde Semiconductor, parfois
appelé
BIOS CMOS) conserve certaines informations sur le système, y compris l'heure et la date
système.
Le CMOS est continuellement alimenté par une pile (au format pile bouton) située également
sur la
carte-mère. Ainsi, les informations sur le matériel installé dans l'ordinateur (comme par
exemple le nombre de pistes, de secteurs de chaque disque dur) sont conservées dans le
CMOS.
c) LE BIOS
Le BIOS (Basic Input/Output System) est le programme basique servant d'interface entre le
système d'exploitation et la carte mère. Le BIOS est stocké dans une ROM (mémoire morte,
c'est-à-dire une mémoire en lecture seule), ainsi il utilise les données contenues dans le
CMOS pour connaître la configuration matérielle du système.
Il est possible de "configurer" le BIOS grâce à une interface (nommée BIOS setup, traduisez
configuration du BIOS) accessible au démarrage de l'ordinateur par simple pression d'une
touche (généralement la touche Suppr). En réalité le setup du BIOS sert uniquement
d'interface pour la configuration et les données sont stockées dans le CMOS.

d) Le processeur :

Le processeur est un composant électronique qui n'est autre que le Cerveau du micro-
ordinateur. Il traite les informations introduites dans la mémoire.

 Le processeur comprend principalement une unité de commande et de contrôle


(U.C.C) et une unité arithmétique logique (U.A.L).

- Unité de commande et de contrôle (U.C.C) : C'est la partie intelligente du


microprocesseur. Elle permet de chercher les instructions d'un programme se trouvant
dans la mémoire, de les interpréter pour ensuite acheminer les données vers l'U.A.L
afin de les traiter.
- L’UAL : Elle est composée d'un ensemble de circuits (registres mémoires) chargés
d'exécuter les opérations arithmétiques (addition, soustraction, multiplication,
division) et les opérations logiques.
 Les types de processeur :
Il existe sur le marché grand public, différents types de processeurs. Le tableau qui suit, vous
donne la liste des plus courants.

Fabricants Modèles Performance


Celeron Technologie éprouvée,
qualité exceptionnelle pour
vos besoins informatiques de
base
Pentium® Valeur exceptionnelle,
Pentium® MMX® performances fiables
Pentium® Pro
Pentium® II
Pentium® III
Pentium® 4
Intel® CoreTM i3 Premier niveau de
performance sur mesure pour
Intel les tâches courantes comme
écouter de la musique

Intel® CoreTM i5 Performance sur mesure avec


turbo pour la vidéo, les
photos, l'e-mail et Internet
Intel® CoreTM i7 Performance ultime sur
mesure pour le multitâche et
le multimédia
Intel® CoreTM i7 extreme Performance extrême pour
les derniers jeux optimisés

Fabricants Modèles Performance


K5®
K6®
K6-2®
K6-3®
Athlon®
Athlon® XP
Athlon® 64
AMD Athlon® 64 x2
Athlon® x2
Athlon® II
Phenom
Phenom II
sempron
A4, A6, A8
FX
CYRIX 6x86®
6x86MX®
MediaGX®
Via® Cyrix® MII
Via® Cyrix® III

Sockets AMD

 Socket 7 - AMD K6
 Super Socket 7 - Faster Bus Speed - AMD K6-2, K6-III,
 Socket 462 (aussi connu sous Socket A) - Derniers Athlon, Duron et Athlon XP,
 Socket AM2 - AMD Athlon 64, Athlon 64 X2, Sempron
 Socket AM3 - AMD Phenom II,
 Socket AM3+ AMD FX

Sockets Intel

 Socket 7 - Pentium
 Socket 8 - Pentium Pro
 Socket 370 - Celeron, Pentium III
 Socket 423 - Pentium 4
 Socket 478 - Intel Celeron, Pentium 4
 Socket LGA775 - Utilisé notamment par les Core 2 Duo, Core 2 Quad et Pentium 4.
 Socket LGA1156 - Utilisé notamment par les Celeron, Core i3, Core i5, Core i7,
Pentium synchronisées

e) Les mémoires :

1) RAM (Random Access Memory) :

Cette mémoire, à l'inverse de la mémoire ROM, peut être lue et écrite de manière standard,
tout en étant nettement plus rapide. Il s'agit d'une mémoire volatile ce qui sous entend que son
contenu est perdu lorsqu'elle n'est plus alimentée électriquement. Lorsqu'il est sujet de
mémoire vive ou de mémoire cache, il s'agit toujours de mémoire RAM.

Ce type de mémoire se décline en deux grandes catégories :

 LES MEMOIRES SDRAM


Le "S" de SDRAM signifie de l'anglais: "Synchronous". Ce qui veut dire que toutes les
opérations sont synchronisées avec l'horloge système. La famille des SDRAM comprend les
séries suivantes :
PC-100 : fonctionnement à une fréquence de 100MHz.
PC-133 : fonctionnement à une fréquence de 133MHz.
La PC-100 et la PC-133 sont des barrettes de mémoire qui sont encore très employées (malgré
la disparition sur de nombreuses cartes mères des slots compatibles SDRAM), notamment
pour optimiser le fonctionnement des PC achetés il y a plus d’un an.
Les capacités de mémoire de ces barrettes varient de 64Mo à
512Mo.
 LES MEMOIRES DDRAM
DDRAM est en fait de la DDR SDRAM et DDR signifie de l'anglais: "Double Data Rate". Ce
qui veut dire que le transfert de données est doublé. La mémoire DDR est donc 2 fois plus
rapide que la SDRAM. La famille des DDRAM comprend les séries suivantes :
PC-2100 : fonctionnement à une fréquence de 266MHz.
PC-2700 : fonctionnement à une fréquence de 333MHz.
PC-3200 : fonctionnement à une fréquence de 400MHz.
EXTREME SPEED : fonctionnement à une fréquence de
434MHz et plus.
Les types de mémoires DDRAM sont les plus utilisées en ce moment. Il est possible de s'en
procurer d'une capacité mémoire de plus de 1024Mo.
Les barrettes de DDRAM possèdent un seul détrompeur central.
 LES MEMOIRES RDRAM
Mémoire moins populaire, appelée aussi RAMBUS. Elles offrent une vitesse cependant très
élevées de plus de 1066MHz grâce à leur bus de 16 bits.
La famille des SDRAM comprend les séries suivantes :
PC-800 : fonctionnement à une fréquence de 800MHz.
PC-1066 : fonctionnement à une fréquence de 1066MHz.
Les mémoires RDRAM fonctionnent toujours par deux. Les barrettes de RDRAM possèdent
deux détrompeurs centraux.
2) ROM (Read Only Memory) :
Ce type de mémoire est par définition une mémoire ne pouvant être accessible qu'en lecture.
Les données ne seront pas perdues si la mémoire n'est plus alimentée électriquement. Une des
utilisations classique de la ROM est le BIOS des PC.
Il existe plusieurs types de mémoires ROM :
ROM Mémoire programmée en usine. Elle ne peut en aucun cas être
reprogrammée. Elle est souvent utilisée pour stocker des
informations statiques (Bios clavier, chipset,...)
PROM Cette mémoire peut être programmée à l'aide d'un équipement
(Programmable spécifique, mais une seule fois seulement.
ROM)
EPROM (Erasable Mémoire pouvant être reprogrammée autant de fois que nécessaire à
Programmable l'aide d'un
ROM) équipement spécifique. En effet, ils sont effaçables à l'aide d'UV.
Afin d'éviter toute altération involontaire des données, cette face est
recouverte d'un autocollant métallisé, ne laissant passer aucun UV.
EEPROM Mémoire réinscriptible à volonté. Contrairement à l'EPROM, aucun
(Electrically rayon UV n'est requis pour l'effacer. En effet, cette opération peut se
Erasable PROM) faire électriquement. Ce type de ROM est utilisé pour les Bios
pouvant être mis à jour par l'utilisateur (Bios Flash).

3) La mémoire cache :

C’est une mémoire extrêmement rapide collée au processeur. Lorsque le processeur a besoin
de données, il va d’abord voir si ces données sont dans la mémoire cache. Si elles n’y sont
pas, le processeur va interroger les autres dispositifs de l’ordinateur : mémoire vive ou unit de
stockage.

4) Les mémoires auxiliaires :

Les différents mémoires auxiliaires sont : le disque dur, diskette, CD/DVD, le flashdisk…etc

f) L'ALIMENTATION
L'alimentation d'un boîtier varie actuellement de 230W à 300W, cette puissance doit être
suffisamment importante pour pouvoir alimenter les différents composants de votre ordinateur
(carte vidéo, lecteur de CD ou de DVD-ROM, etc.). Si vous voulez par la suite ajouter
d'autres composants (graveur, second disque dur, etc.) à votre ordinateur, nous vous
conseillons d'opter pour un boîtier ayant une puissance de 300W.
Exemple : Consommation d'un ordinateur ayant une configuration de base
Descriptif rapide de l'étiquette

Le plus important, c'est la référence collée sur le coté, qui en fonction du fabricant, peut permettre à
un spécialiste d'identifier le modèle :

Notre exemple :
SP-ATX-650WTN-PFC
SP = La marque (Spire).
ATX = La norme de l'alimentation.
650WTN = La puissance en watts de l'alimentation.
PFC = Power Factor Correction (correction du facteur de puissance, actif ou passif, il est présent sur
toutes les alimentations).

Dans ce cas précis, l'identification est simple, le fabricant laisse même son adresse internet, ce n'est
pas toujours le cas, et rarement sur les modèles dits "noname" (sans marque identifiée).

Si vous voulez en savoir plus sur votre alimentation, n'hésitez pas à poser une question dans le forum
Matériel/Hardware en indiquant les informations comme décrites ci-dessus, la communauté sera là
pour vous venir en aide.

Les connecteurs

L'ATX 20/24 broches

C'est celui qui permet la mise sous tension de la carte mère. Autrefois à 20 broches, la norme
actuelle en compte 24. Il est presque toujours composé d'un bloc de 20, auquel on peu adjoindre un
bloc de 4 broches. Ceci afin de respecter la rétro-compatibilité avec les anciennes cartes mères à
connecteurs 20 broches.

Photo avec connecteur 20 + 4 détaché :


L' "ATX P4"
Ce connecteur, appelé "ATX-P4" (ou aussi ATX 12V), fut introduit par Intel pour les pentium 4 (d'où
son nom). Il se branche sur la carte mère et il est exclusivement réservé à l'alimentation du
processeur. Sans lui, le démarrage du PC est impossible.
Aujourd'hui, la plupart des cartes mères passent de 4 à 8 broches, la puissance des CPU ayant depuis
évolué. Sur les dernières normes d'alimentation, cela se traduit par un connecteur 8 broches (appelé
parfois EPS 12V), composé de 2 blocs 4 broches, là aussi pour assurer la compatibilité avec les cartes
anciennes et le classique "ATX P4".

Connecteur attaché :
Le même connecteur détaché :

Le "MOLEX"

Le plus classique, encore très présent dans tous les PC, parfois utilisé directement sur la carte mère
(MSI), il sert à brancher disque dur et unité en tout genre (lecteur/graveur). Certaines cartes
graphiques peuvent avoir besoin de ce connecteur également.
On trouve sans difficulté des connecteurs adaptateurs molex/sata pour ceux qui en auraient besoin.
Au second plan, on distingue un survivant : le connecteur nécessaire pour un vieux lecteur de
disquette...

Le "SATA"

Apparu avec la norme du même nom, il devient indispensable car présent dans tous les PC
modernes, une alimentation digne de ce nom doit en posséder au minimum 4 aujourd'hui. Il sert
essentiellement à l'alimentation des disques durs et graveurs à la norme SATA.
Le "PCI express" pour carte graphique

La puissance des cartes graphiques ne cessant d'augmenter également, nombres d'entre elles
réclament aujourd'hui une alimentation en provenance direct du bloque principal (parfois même
deux !).
C'est le rôle de ce connecteur. A l'origine, en 6 broches, on le trouve de plus en plus en 8 broches.
Si vous comptez acheter une carte graphique puissante, soyez vigilant sur ce point, sans ce(s)
connecteur(s) branché(s), la carte et même le PC ne demarreront pas. Aussi, votre alimentation
devra comporter au moins un, voir deux connecteurs PCI express dont un au minimum convertible
6/8 broches comme ci-dessous :

Si votre alimentation ne présente pas de connecteur 8 broches, il existe des adaptateurs 6 vers 8 :
Détrompeurs
Comme vous avez pu le constater, tous ces connecteurs sont munis de détrompeurs. NE FORCEZ
JAMAIS !, prenez votre temps, observez attentivement le connecteur et posez vous deux questions :
est-ce le bon ? est-il dans le bon sens ?

Exemple de détrompeur en gros plan :


FICHE PEDAGOGIQUE

Spécialité : EXPLOITANT INFORMATIQUE

Matière : Installation en monoposte

Semestre : 2

Durée : 12H

INSTALLATION/DESINSTALLATION DE LOGICIEL

Objectif pédagogique :
A la fin de la leçon les stagiaires doivent être capables de réaliser l’installation et la
désinstallation d’un logiciel.

Matériel, Matière d’œuvre et outillage

Professeur Stagiaire
-Tableau  Cahier et fourniture
- Marqueur scolaire

Aide didactique : tableau, data show

Plan du cours :

1. Définition de système d’exploitation et logiciel

2. Les types de logiciels

3. Installation de logiciel (exemple l’installation des drivers)

4. La mise à jour des logiciels

5. La désinstallation de logiciel

6. TP : Installation/ désinstallation de logiciel


Stagiaire Professeur

-Centre d’intérêt :
Q 1: De quoi est composé le système
informatique
R1 : hardware+ software

- Déclarer et écrire le titre de leçon au


tableau.
« INSTALLATION/DESINSTALLATION DE
LOGICIEL»
- Déclarer et écrire l’objectif
pédagogique
- Ecrire le plan du cours au tableau.
1. Introduction
- La mise en difficulté :
Q1 : A votre avis que représente le
système d’exploitation et le logiciel

R1 : Le système d’exploitation, abrégé SE (en


anglais operating system, abrégé OS), est
l’ensemble de programmes central d’un appareil
informatique qui sert d’interface entre le matériel
et les logiciels applicatifs

Un logiciel est l'ensemble des éléments


informatiques qui permettent d'assurer une
tâche ou une fonction (exemple : logiciel de
comptabilité, logiciel de gestion des prêts).

- Apport des connaissances :


Voir contenu technique

- contrôle partiel :
-Demander aux stagiaires de reformuler
la définition.
2. Les types de logiciels
- La mise en difficulté :
Q1 : quels sont les différents types de
R1 : Logiciel payant, gratuit et libre
logiciel

- Apport des connaissances :


Voir contenu technique
- contrôle partiel :
Demander aux stagiaires de reformuler la
définition.

. L’installation/ la mise à jour


/désinstallation de logiciel
- La mise en difficulté :
Q1 : quels sont les opérations que peut
on faire sur un logiciel
R1 : L’installation/ la mise à jour
/désinstallation

- Apport des connaissances :


Voir contenu technique
- contrôle partiel :
Demander aux stagiaires de reformuler la
définition.

- Contrôle global :
-Reprendre les points essentiels du
cours.
-Apporter un exercice d’application.

INSTALLATION / DESINSTALLATION
D’UN LOGICIEL
1. Définition
a. de système d’exploitation

Le système d’exploitation, abrégé SE (en anglais operating system, abrégé OS), est
l’ensemble de programmes central d’un appareil informatique qui sert d’interface entre le
matériel et les logiciels applicatifs.

, Un système d’exploitation peut servir à coordonner l’utilisation du ou des processeur(s), et


accorder un certain temps pour l’exécution de chaque processus ; à réserver de l’espace dans
les mémoires pour les besoins des programmes et à organiser le contenu des disques durs ou
d’autres mémoires de masse en fichiers et répertoires. Il peut aussi servir à créer l’image
numérique qui contiendra les interfaces homme-machine des différents programmes et à
l’envoyer au moniteur ainsi qu’à recevoir les manipulations effectuées par l’utilisateur via le
clavier, la souris ou d’autres périphériques, et les transmettre aux différents programmes. »

b. Définition de logiciel :

Un logiciel est l'ensemble des éléments informatiques qui permettent d'assurer une tâche ou
une fonction (exemple : logiciel de comptabilité, logiciel de gestion des prêts). Le terme
logiciel est souvent employé pour programme informatique.En général, un logiciel est
principalement composé d'un ou de plusieurs programmes, mais également de données qui lui
permettent de fonctionner. Les programmes peuvent être de différentes formes : exécutables,
bibliothèques dynamiques (dll Windows ou GNU/Linux), ou encore fichiers sources pour un
interpréteur (par exemple des scripts Perl ou PHP).Les données peuvent également être de
différents formats: fichiers classiques, bases de données (relationnelles, hiérarchiques, etc.).
En micro-informatique, les images, notamment les icônes, sont souvent intégrées dans
l'exécutable.

2. Les différents types de logiciels

Il existe 3 grands types de logiciels informatiques et ce quelque soit le système logiciel


d’exploitation de votre ordinateur (GNU/Linux, Windows ou Mac). Les logiciels propriétaires
et payants Les logiciels gratuits Les logiciels libres

a) Les logiciels propriétaires et payants Ces logiciels fabriqués par des sociétés de logiciel
sont vendus à l’utilisateur lors de l’achat de son ordinateur, en boîte dans les magasins
spécialisés ou sur Internet.
Mais attention, ce qui est vendu, ce n’est pas le droit de propriété de l’utilisateur sur le logiciel
mais seulement un droit d’utilisation, c’est une licence utilisateur.
Exemple : Le système d’exploitation Windows est de ce type. Il n’est pas possible de garder
Windows pour vous lors de la vente de votre ancien ordinateur et il n’est pas possible de le
revendre séparément de la machine. Premier écueil donc, la licence d’utilisation simple,
deuxième, le logiciel est sous copyright (= le code source du logiciel est fermé et protégé), il
n’est pas possible pour un utilisateur quelque soit son niveau de compétence en informatique
de modifier le logiciel pour ses besoins ou de rajouter des potentialités nouvelles. Seule la
société détentrice de la licence de propriété a ce droit, d’où la genèse commerciale
d’innombrables mises à jour payantes.

Le prix des licences d’utilisation peut être fortement augmenté selon que la licence
d’utilisation concerne 1 ou plusieurs postes en réseau ou pas.

La grande majorité des logiciels sous Windows et Mac sont de ce type, ils sont par contre
assez rares sous GNU/Linux.

Les sharewares

Très souvent les logiciels payants sont des sharewares. Ces derniers consistent pour un auteur
à mettre en libre la circulation d’une version complète de son logiciel afin de permettre au
public de le tester sans s'engager financièrement. On peut assimiler ce mode de distribution à
une période de "libre essai", durant laquelle l'auteur vous offre l'opportunité d'évaluer un
logiciel de la façon la plus évidente et la plus efficace qui soit : en l'utilisant dans votre
contexte de travail habituel. Une fois que la période d’essai est écoulée d'un shareware, il
faudra passer à la caisse

Cependant on remarquera que les auteurs de sharewares, pour remédier aux abus, volontaires
ou non, prennent eux aussi de plus en plus souvent soin de désactiver certaines fonctionnalités
de leurs logiciels pour inciter le public à les rémunérer.

Ainsi, par exemple, avec la version démo du célèbre Photoshop vous ne pourrez ni imprimer,
ni sauvegarder, ni même faire du copier-coller. Il va sans dire que télécharger une démo ne
vous engage à rien dans la mesure où vous ne pourrez pas exploiter véritablement le logiciel !

Exemple de logiciels payants :


b) Les logiciels gratuits (freewares)

Ces logiciels fabriqués par des sociétés de logiciel ou des auteurs isolés sont gratuits pour
l’utilisateur qui peut se les procurer sur Internet par téléchargement ou dans des CD-Rom de
magasin dans les kiosques de journaux.

Il est possible d’en faire des copies et de les faire circuler entre utilisateurs. Le code source
n’est pas modifiable, ce qui implique que le logiciel n’évolue que si son auteur le fait évoluer.

Ce type de logiciel est le plus souvent très performant car les sociétés ou les auteurs qui les
fabriquent ont pour objectif de se faire connaître le plus rapidement possible auprès des
utilisateurs, c’est une « carte de visite ».

La gratuité est assez souvent transitoire, de 6 mois à 12 mois en général, une fois le logiciel
bien implanté, il devient le plus souvent payant et propriétaire dans ces nouvelles versions.
Parfois certains sont équipés de programmes "mouchards" appelés spywares (spy = espion).
Exemple : La suite de bureautique Star Office 5.2 est de ce type.

Elle est gratuite et le restera mais les améliorations de cette suite de bureautique concurrente
du pack Microsoft Office 2000 ne sont pas gratuites et il est devenu nécessaire d’acheter Star
Office 6 pour en bénéficier. La société Sun tente maintenant de rentabiliser les moyens mis en
œuvre autour des logiciels libres et de la libération de certaines parties du code source de sa
suite de bureautique.

Exemple de logiciels gratuits :


c) Les logiciels libres

Les logiciels libres relèvent d’une logique très différente, l’objectif d’un logiciel libre est la
garantie de la liberté de l’utilisateur dans son utilisation d’un logiciel. Ces logiciels fabriqués
par des sociétés de logiciel ou des auteurs isolés sont presque tout le temps gratuits pour
l’utilisateur qui peut se les procurer sur Internet par téléchargement ou dans des CD-Rom de
magasin dans les kiosques de journaux. Il est possible d’en faire des copies et de les faire
circuler entre utilisateurs. La grande force d’un logiciel libre n’est pas sa gratuité mais le fait
que son code source est ouvert et peut-être modifié en tout légalité si vous avez les
compétences ou si vous connaissez quelqu’un qui peut le faire pour vous.

Il est alors possible de faire partager vos modifications/améliorations auprès de tous les
utilisateurs de ce logiciel, le développement du logiciel est de type collaboratif et ce dernier a
souvent lieu via le réseau Internet.

Les logiciels libres sont financés par le paiement des prestations de services qui les entourent,
formations, mise en place et installation, le code source ouvert est tout de même protégé par
une licence spéciale, la GPL (en anglais = General Public Licence) qui stipule que si vous
utilisez le code source d’un logiciel libre, tout ou partie, alors votre travail doit proposer une
version complète et libre du code source modifié, ainsi quelqu’un d’autre a accès à votre
création logicielle, il peut à nouveau la modifier, en général pour améliorer les performances
du logiciel.

Exemple : Le système GNU/Linux,

Exemple de logiciels libres :

3. Installation de logiciel
Rappel
Les Extensions de fichiers
Les extensions des fichiers sont les 3 ou 4 lettres qui suivent le point à la fin des noms de
fichiers.

Exemple des extensions :


exe pour exécutable, bmp pour un format de photo, ini pour un fichier systèmes, txt pour un
fichier texte...

Les extensions permettent aux systèmes d’exploitation (WINDOWS XP, MAC OS, Linux) de
savoir avec quel logiciel doit s'ouvrir ou s'exécuter le fichier. Les fichiers avec l'extension exe
et msi, ce sont en générale des fichiers d’installation.
La plupart du temps, les logiciels d'installation portent des noms évocateurs comme Setup.exe
ou Install.exe

Voici la procédure pour visualiser les extensions qui sont cachées par défaut dans Windows
XP.
Comment installer un nouveau logiciel sur son
ordinateur ?
L’installation d’un logiciel ce fait de deux manière
 Installation depuis un CD/DVD.
 Installation depuis Internet.

 Installation des pilotes (drivers)

C’est quoi un pilote ?


Un pilote (driver en anglais) c’est un petit programme qui permet à un système d’exploitation
comme Windows de reconnaitre les composants matériels et de pouvoir l’utiliser.
En général, chaque périphérique a son propre pilote. Sans pilote, l'imprimante ou la carte
graphique par exemple, ne pourraient pas être utilisées.
Chaque périphérique doit avoir le pilote compatible avec le système d’exploitation installé sur
l’ordinateur pour pouvoir fonctionner
C'est pour cette raison que votre imprimante par exemple est fournie avec une disquette ou un
CD. Le CD contient le ou les pilotes pour l'imprimante, Ainsi, quand vous connectez une
nouvelle imprimante, il vous suffit d'installer le pilote pour que vos logiciels puissent l'utiliser
directement, sans avoir à connaître les particularités de cette imprimante.
C'est la même chose pour les autres périphériques: il existe des pilotes pour les cartes
graphiques, les cartes son, les cartes réseau, les modems, etc.
Il est donc important, quand vous installez ou réinstallez votre système d'exploitation
(Windows ou autre), d'avoir tous ces pilotes sous la main, sinon vous ne pourrez pas utiliser
certains de vos périphériques. Si vous ne savez pas quels sont les pilotes à installer vous
pouvez utiliser un logiciel pour détecter les différents pilotes de périphériques comme
(EVEREST, DriverDetective) ou bien utiliser le site touslesdrivers

Comment installer un "Driver"

L'installation des contrôleurs est une opération simple. Créez un dossier que vous appellerez
"Drivers", par exemple. Vous y placerez les fichiers téléchargés. Généralement, ces derniers ont une
extension ".EXE", qui installe les "drivers" automatiquement. Exécutez ce programme et suivez les
consignes.

Si vous n'avez pas obtenu de programme avec extension ".EXE", mais un ensemble de fichiers donc
le fichier avec extension ".INF", installez les drivers comme suit :

Cliquez droit sur poste de travail ou ordinateur puis vous cliquez sur gérer

Cliquez sur Gestionnaire de périphériques

Ensuite, double cliquez sur le périphérique dont vous voulez mettre à jour le pilote.
Sélectionnez l'onglet Pilote et ensuite cliquez sur le bouton Mettre le pilote à jour

Une fenêtre de l'Assistant mise à jour de pilote de périphérique va apparaître, cliquez sur Suivant

Cochez Rechercher un meilleur pilote que celui utilisez en ce moment. (Recommandé)

Cliquez ensuite sur le bouton Suivant

Cocher Définir un emplacement et sélectionnez l'emplacement où les fichiers ont étés téléchargés
avec le bouton Parcourir
Quand l'emplacement est trouvé cliquez sur Suivant et le pilote s'installe...

4. La mise à jour de logiciel :

Une mise à jour sert à améliorer le rendement, l'efficacité ou la prestation d'un service ou d'un
produit, et parfois de corriger les bugs d'un programme donné.

Le terme anglais pour une « mise à jour » est update.

Vous avez du mal à tenir tous vos logiciels à jour ?


En effet, sous Windows, quand on a plusieurs dizaines de logiciels installés sur le système, il
est difficile de vérifier qu'ils sont tous bien à jour.

Update Checker est la solution


C’est un petit logiciel avec de nombreux atouts :

 Gratuit
 En français
 Léger (250 Ko !)
 Efficace
 il fonctionne sur les versions suivantes de Windows : Windows 7 / Vista / XP / 2003 /
2000 / ME / 98.
 Pour pouvoir l'utiliser, vous devez posséder le Framework .NET de Microsoft en version 2.0
ou supérieure.
Comment L'utiliser ?

Une fois Update Checker installé, il apparaît à côté de l'horloge. À chaque démarrage, Update
Checker vérifie si vous avez des logiciels à mettre à jour :

 Double-cliquez sur l'icône à côté de l'horloge, une page internet va s'ouvrir. Elle
contient un lien direct pour mettre à jour chaque logiciel, avec quelques informations :
dernière version, version installée sur le système, taille de l'exécutable à télécharger...

 Ensuite, en bas de page, vous trouverez les versions "bêta" : il s'agit de versions encore
en test. Il n'est pas conseillé de les installer car elles peuvent être instables. L'intérêt ?
Certaines personnes aiment tester les logiciels avant leurs sorties officielles pour
savoir quelles sont les évolutions technologiques, les nouveautés, ou encore pour
participer au développement du logiciel et à son amélioration.

 À droite de la page, vous trouverez des informations relatives à votre système :


 Et en bas des informations relatives à FileHippo :

Désinstaller totalement un logiciel

Lorsque vous ne vous servez plus d'un logiciel, vous pouvez le désinstaller de votre
ordinateur. D'une part, vous pourrez ainsi libérer de l'espace disque, et d'autre part,
cela vous permettra d'alléger votre ordinateur dans le cas d'un logiciel qui fonctionne
en arrière-plan et qui utilise donc des ressources de votre ordinateur. La désinstallation et la
réinstallation d'un logiciel peut également vous permettre de corriger les problèmes que vous
rencontrez avec ce dernier.

Pour désinstaller un logiciel, Windows dispose d'une fonction Ajout/Suppression de


programmes, accessible dans le Panneau de configuration. Si elle est pratique, cette fonction
est toutefois loin d'être totalement efficace. En effet, il arrive souvent qu'après la
désinstallation d'un logiciel, il reste des traces sur votre ordinateur. Cela peut être des clés et
des valeurs dans le Registre ainsi que des dossiers et des fichiers sur votre disque dur.

Avec le logiciel gratuit Revo Uninstaller, vous allez pouvoir désinstaller totalement un
logiciel ainsi que toutes ses traces sur votre ordinateur. Vous garderez ainsi un système
propre. Cela vous permettra aussi de réinstaller ce logiciel depuis zéro sur votre ordinateur,
sans tenir compte des résidus qui se trouvaient et qui ont été supprimés.
FICHE PEDAGOGIQUE

Spécialité : EXPLOITANT INFORMATIQUE

Matière : Installation en monoposte

Semestre : 2

Durée : 12H

LES SYSTEMES D’EXPLOITATION

Objectif pédagogique :
A la fin de la leçon les stagiaires doivent être capables de définir l’évolution des
systèmes d’exploitation en prenant l’exemple de MSDOS

Matériel, Matière d’œuvre et outillage

Professeur Stagiaire
-Tableau  Cahier et fourniture
- Marqueur scolaire

Aide didactique : tableau, data show

Plan du cours :

1. Organisation d’un système informatique

2. Le fonctionnement d’un système d’exploitation

3. Historique et évolution des systèmes d’exploitation

4. Le Système MSDOS
Stagiaire Professeur

-Centre d’intérêt :
Q 1: De quoi est composé le système
informatique
R1 : hardware+ software

Q 1: Qu’appel-t-en le programme qui


intervient entre le hardware et le
software
R2 : Le système d’exploitation
- Déclarer et écrire le titre de leçon au
tableau. « LES SYSTEMES
D’EXPLOITATION»
- Déclarer et écrire l’objectif
pédagogique
- Ecrire le plan du cours au tableau.
1. Organisation d’un système
informatique
- La mise en difficulté :

R1 : matériel, système d’exploitation et Q1 : A votre avis de quoi est composé un
logiciel système informatique (en détails)
- Apport des connaissances :
Voir contenu technique

- contrôle partiel :
-Demander aux stagiaires de reformuler
la définition.

2. Le fonctionnement d’un système


d’exploitation
- La mise en difficulté :
Q1 : quels sont les différentes
fonctionnalités d’un système
d’exploitation
R1 : gestion de processeurs, gestion de
mémoire….

- Apport des connaissances :


Voir contenu technique
- contrôle partiel :
Demander aux stagiaires de reformuler la
définition.

3. Historique et évolution des


systèmes d’exploitation
- La mise en difficulté :
Q1 : comment se présentait l’évolution
R1 : selon l’évolution de la machine des systèmes d’exploitation

- Apport des connaissances :


Voir contenu technique
- contrôle partiel :
Demander aux stagiaires de reformuler la
définition.

- Contrôle global :
-Reprendre les points essentiels du
cours.
-Apporter un exercice d’application.
Système d’exploitation

1. Organisation d’un Système informatique

2. Fonctions d’un système d’exploitation général

Les rôles du système d'exploitation sont divers :

- Gestion du processeur : allocation du processeur aux différents programmes.


- Gestion des objets externes : principalement les fichiers.
- Gestion des entrées-sorties : accès aux périphériques, via les pilotes.
- Gestion de la mémoire : segmentation et pagination.
- Gestion de la concurrence : synchronisation pour l'accès à des ressources partagées
- Gestion de la protection : respect des droits d'accès aux ressources.
- Gestion des accès au réseau : échange de données entre des machines distantes.

3. Historique et évolution des systèmes d’exploitation :


Les systèmes d'exploitation ont été historiquement liés à l'architecture des ordinateurs sur
lesquels ils étaient implantés. Nous décrirons les générations successives des ordinateurs et
observons à quoi ressemblait leur système d'exploitation.

3.1. Porte ouverte ou exploitation self-service (1945-1955)


Les machines de la première génération (Figure 1.3), appelées Machines à Tubes, étaient
dépourvues de tout logiciel. Au début de 1950, la procédure s'est améliorée grâce à
l'introduction de cartes perforées. Afin d’utiliser la machine, la procédure consistait à allouer
des tranches de temps directement aux usagers, qui se réservent toutes les ressources de la
machine à tour de rôle pendant leur durée de temps
Chaque utilisateur, assurant le rôle d’opérateur, devait lancer un ensemble d’opérations qui
sont :
− Placer les cartes du programme dans le lecteur de cartes.
− Initialiser un programme de lecteur des cartes.
− Lancer la compilation du programme utilisateur.
− Placer les cartes données s’il y en a, dans le lecteur de cartes.
− Initialiser l’exécution du programme compilé.
− Détecter les erreurs au pupitre et imprimer les résultats.
Inconvénients
− Temps perdu dans l’attente pour lancer l’exécution d’un programme.
− Vitesse d’exécution de la machine limitée par la rapidité de l’opérateur qui appuie sur les
boutons et alimente les périphériques.
− Pas de différences entre : concepteurs ; constructeurs ; programmeurs ; utilisateurs ;
mainteneurs.

3.2. Traitement par lots (Batch Processing, 1955-1965)

En informatique, un traitement par lots (batch processing en anglais) est un enchaînement


automatique d'une suite de commandes (processus) sur un ordinateur sans intervention d'un
opérateur. Une fois que ce processus est terminé (quel que soit le résultat) l'ordinateur traite le
lot suivant. Le traitement des lots se termine une fois que tous les lots de la pile ont été
exécutés.

L’idée directrice était de collecter un ensemble de travaux puis de les transférer sur une bande
magnétique en utilisant un ordinateur auxiliaire (Ex. IBM 1401). Cette bande sera remontée
par la suite sur le lecteur de bandes de l’ordinateur principal (Ex. IBM 7094) afin d’exécuter
les travaux transcrits en utilisant un programme spécial (l’ancêtre des S.E. d’aujourd’hui. Ex.
FMS : Fortran Monitor System, IBSYS). Les résultats seront récupérés sur

Un système de traitement par lots

Inconvénients

- Perte de temps due à l’occupation du processeur durant les opérations d’E/S. (En
effet, le processeur restait trop inactif, car la vitesse des périphériques mécaniques
était plus lente que celle des dispositifs électroniques).
- Les tâches inachevées sont abandonnées.
3.3. Multiprogrammation (Multiprogramming, 1965-1970)
L'introduction des circuits intégrés dans la construction des machines a permis d'offrir un
meilleur rapport coût/performance. L’introduction de la technologie des disques a permis au
système d’exploitation de conserver tous les travaux sur un disque, plutôt que dans un lecteur
de cartes (Arrivée des unités disques à stockage important et introduction de canaux d’E/S).

L’idée était alors, pour pallier aux inconvénients du traitement par lots, de maintenir en
mémoire plusieurs travaux ou jobs prêts à s’exécuter, et partager efficacement les ressources
de la machine entre ces jobs.

En effet, le processeur est alloué à un job, et dès que celui-ci effectue une demande d’E/S, le
processeur est alloué à un autre job, éliminant ainsi les temps d’attente de l’unité de
traitement chargé des E/S, appelé canal d’E/S.

Exemple
Soient les deux programmes A et B suivants :

On suppose qu’on a un seul périphérique d’E/S.


− Système mono-programmé
Système multiprogrammé

3.4. Temps partagé (Time Sharing, 1970-)


C’est une variante du mode multiprogrammé où le temps CPU est distribué en petites tranches
appelées quantum de temps.
L’objectif est d’offrir aux usagers une interaction directe avec la machine par l’intermédiaire de
terminaux de conversation, et de leur allouer le processeur successivement durant un quantum de
temps, chaque utilisateur aura l’impression de disposer de la machine à lui tout seul. Il peut aussi
contrôler le job qu’il a soumis directement à partir du terminal (corriger les erreurs, recompiler,
resoumettre le job, …).

3.5. Systèmes des Ordinateurs Personnels


Comme le coût du matériel a baissé, il est devenu possible d’avoir un système informatique dédié à un
seul utilisateur. Ces types de systèmes informatiques sont appelés ordinateurs personnels ou PC
(Personal Computer) ou micro-ordinateurs. Les objectifs de ces systèmes (qui n’étaient ni
multiutilisateurs, ni multitâches) sont concentrés sur la commodité de l’utilisateur et la rapidité de
réaction, la convivialité et l’interactivité avec l’utilisateur, plutôt que de rendre maximale l’utilisation
de l’unité centrale et ses périphériques.

3.6. Systèmes Temps Réels


Ce type de système est un S.E. spécialisé, dédié à des applications spécifiques, en particulier des
systèmes de contrôle, pourvus de capteurs. Ceux-ci captent de l’information qu’ils fournissent à
l’ordinateur, puis celui-ci analyse ces informations, réalise les contrôles désirés et donne les résultats
pour d’éventuelles interventions. Exemple : Systèmes d’imagerie médicale

4. Système d’exploitation MSDOS (MicroSoft Disk Operating System)


Premier système d'exploitation de Microsoft Corporation. Il date des années 1980 et
équipaient les premier PC IBM. Sans interface graphique native, il se manipulait en mode
console texte.

Le DOS, comme tout système d'exploitation, contrôle les activités de l'ordinateur. Il gère des
opérations telles que la circulation, l'affichage, et l'entrée de données entre les divers éléments
constitutifs du système.

Le rôle du DOS est d'interpréter les commandes saisies au clavier par l'utilisateur.
Ces commandes permettent d'effectuer les tâches suivantes :

 la gestion des fichiers et des répertoires


 la mise à jour des disques
 la configuration du matériel
 l'optimisation de la mémoire
 l'exécution des programmes
Le MS-DOS

Introduction :
Question: Pourquoi faut-il encore connaître le MS-DOS?
Réponse: Car il sera votre seul recours si Windows ne se lance pas...

Explication :

Les commandes utiles


La touche F3 Réafficher la dernière commande tapée au clavier
La commande DOSKEY Réafficher les dernières commandes tapées au clavier à l'aide
des touches directionnelles
La commande * Permet d'effectuer une sélection de fichiers...
  Vous pouvez taper les commandes en majuscules ou en
minuscules
Les principales commandes MS-DOS
KEYB Changer le type de clavier
DIR Afficher la liste des dossiers et fichiers ..
CD Changer de répertoire
MD Créer un répertoire
FDISK Créer et afficher les partitions
FORMAT Formater un disque
COPY Copier des fichiers
XCOPY Copier des fichiers et des répertoires
REN Renommer
EDIT Editer un fichier texte ou batch
TYPE Afficher un fichier texte
MORE Afficher un long fichier texte
DEL Effacer un fichier
DELTREE Effacer un répertoire

Comment est organisé votre ordinateur?


 A chaque disque est attribué une lettre:

  A: désigne le lecteur de disquette

  C: désigne le premier disque dur (ou la partition primaire)

  D: E: F: etc. désignent les disques durs suivants et ensuite les lecteurs de CD


(ou autres)
 Chaque disque est divisé en répertoires (ou dossiers) dans lesquels sont rangés
d'autres répertoires et/ou des fichiers

  Le répertoire principal du disque C se note: C:\

  Le répertoire windows qui se trouve dans le répertoire principal


C:\windows
du disque C se note:
  Le répertoire temp qui se trouve dans le répertoire windows du
C:\windows\temp
disque C se note:
  Pour se déplacer dans les répertoires utilisez la commande CD
 
Pour se placer sur un autre disque tapez la lettre du disque suivie des deux A:
points:
 
Les fichiers
Ce sont eux qui sont porteurs d'informations...

NOM.EXT
Ils portent un nom et une extension :

.EXT détermine le type de fichier :


L'extension
 
  .TXT désigne les fichiers textes

  .BAT désigne les fichiers batchs

  .EXE désigne les fichiers exécutables

 
Les partitions
Par défaut quand vous installez votre système d' exploitation (windows) votre disque dur
contient une seule partition...

Les partitions une fois créées et formatées sont considérées par le système comme étant des
disques durs indépendants:
 

exemple: 1ère partition -> disque C:


 
2ème partition -> disque D:

CONSEIL: Partitionnez votre disque dur avant d'installer votre système d'exploitation et
créez au moins 2 partitions, sur la première vous installerez votre système d'exploitation et
vos logiciels et sur la seconde vous enregistrerez vos données, ce qui vous donnera la
  possibilité de reformater votre première partition, de réinstaller votre système et vos
logiciels sans perdre vos données....

ATTENTION:

 Si vous voulez partitionner votre disque dur alors que vous avez déjà installé votre
système d'exploitation , vous devrez alors supprimer votre unique partition et vous
perdrez toutes vos données...

 Après avoir créé vos partitions vous devez redémarrer votre ordinateur
impérativement pour que vos partitions soit prises en compte et ensuite vous devez
formater chaque partition.

FDISK
Pour créer des partitions sur votre disque dur, tapez la commande:
DOSKEY
Lancez DOSKEY
et toutes les commandes que vous rentrerez par la suite seront mémorisées et pourront être
rappelées avec les touches directionnelles...
La sélection de fichiers avec *
La commande générique * permet de réaliser des sélections de fichiers en remplaçant
n'importe quelle chaîne de caractères
Elle s'utilise avec les commandes DIR, COPY, XCOPY, etc...
Exemples:

  *.* Tous les fichiers

  *.txt Tous les fichiers textes

  b*.exe Tous les fichiers exécutables commençants par un b


KEYB
KEYB US Configure le clavier en clavier américain QWERTY
KEYB FR Configure le clavier en clavier français AZERTY
DIR
DIR Affiche la liste des dossiers et des fichiers contenus dans le répertoire
(dossier) dans lequel vous vous trouvez
DIR *.txt Affiche la liste des fichiers textes avec l'extension TXT
DIR /p Affiche la liste des fichiers et dossiers écran par écran (marque une
pause arrivé en bas de l'écran)
DIR /w Affiche la liste des fichiers et dossiers en condensé
DIR X*.* /p Affiche la liste des fichiers commençant par X écran par écran
DIR *. /w Affiche la liste des dossiers (ou répertoires) en condensé
CD
CD dossier Se placer dans le répertoire "dossier"
CD .. Se placer dans le répertoire parent (remonter d'un niveau)
CD \ Se placer dans le répertoire principal du disque
A: Se placer sur la disquette A:
C: Se placer sur le disque C:
D: Se placer sur le disque D:
MD
MD dossier Créer un répertoire "dossier" dans le répertoire dans lequel vous vous
trouvez
FDISK
Pour créer des partitions sur votre disque dur, tapez la commande: FDISK
et laissez-vous guider par le menu...

ATTENTION:

 Si vous voulez partitionner votre disque dur alors que vous avez déjà installé votre
système d'exploitation , vous devrez alors supprimer votre unique partition et vous
perdrez toutes vos données...

 Après avoir créé vos partitions vous devez redémarrer votre ordinateur impérativement
pour que vos partitions soit prises en compte et ensuite vous devez formater chaque
partition.

FORMAT
Tapez : FORMAT suivi du disque à formater
Exemples :

  FORMAT A: Formater la disquette

  FORMAT C: Formater le disque C


  FORMAT A: /s Formater la disquette et copier les fichiers système pour que la
disquette soit bootable

ATTENTION:

  Toutes les données contenues sur le disque que vous formatez seront perdues

COPY
  COPY nom.ext A:\ Copie le fichier "nom.ext" dans le répertoire principal de la disquette
COPY *.* A:\ Copie tous les fichiers du répertoire courant dans le répertoire
  principal de la disquette
Mais ne copie pas les sous-répertoires et leur contenu
XCOPY
  XCOPY nom.ext A:\ Copie le fichier "nom.ext" dans le répertoire principal de la disquette
XCOPY *.* A:\ Copie tous les fichiers du répertoire courant dans le répertoire
  principal de la disquette
Mais ne copie pas les sous-répertoires et leur contenu
XCOPY *.* D:\ /s Copie tous les fichiers du répertoire courant dans le répertoire
  principal du disque D
ET copie également tous les sous-répertoires et leur contenu (/s)
REN
  REN ancien.ext nouveau.ext Renomme le fichier "ancien.ext" en "nouveau.ext"

  REN ancien nouveau Renomme le dossier "ancien" en "nouveau"


EDIT
EDIT Lancez la commande EDIT et laissez-vous guider par le menu
  EDIT est un éditeur de fichier texte sous DOS
Pour accéder au menu pressez la touche ALT
TYPE
  TYPE fichier.txt Affiche le contenu du fichier texte "fichier.txt"
MORE
  MORE <fichier.txt Affiche le contenu du fichier texte "fichier.txt" écran par écran
DEL
  DEL fichier.ext Supprime le fichier "fichier.ext"
DELTREE
  DELTREE dossier Supprime le dossier "dossier" et son contenu

fichiers Batchs (.bat) :

- Les fichiers batchs sont des fichiers textes portant l'extension .bat
  Ils peuvent donc être édités avec n'importe quel éditeur de fichier texte, Notepad sous
Windows ou Edit sous DOS

  Ils servent à exécuter une suite de commandes MS-DOS les unes après les autres de façon
automatique.
  Le plus connu des fichiers Batchs est : AUTOEXEC.BAT qui s'exécute automatiquement au
démarrage de votre ordinateur

ATTENTION:

Modifiez l' AUTOEXEC.BAT que si vous êtes sûr de ce que vous faites et faites au préalable
une copie de sauvegarde de l' original.

Plus de cours sur http://www.rafplus.com

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